I pi snnéa No 260 L' INDEPENDANCE IROYAUME-UNI : ONE PENW BELGE CONTINENT : 15 CENTIfVIES (HOLLANDE: 5 CENTS) Ir^SIR.ATION ET REDACTION : 5 DANS STR., HIGH HOLBOKN, W.C. I iBtBPHONB: HOLBOKN 1773-4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE, TELEPH. • i 311-57 et (238-75 SAMEDI 3 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 2 novembre ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS, "I ABONNEMENTS : 4 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRES. ' \1 AN, ~32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi midi. ' L'fii'mée italienne .a échappé au dé-,tredont la menaçait l'offensive austro-jlemande. Mais si'tout n'est-pas perdu _ car les Allemands e<*tipt#knt prendre (ans le filet toute l'armée italienne — Ut non plus n'a pu- être sauvé. Le passage de l'lsonzo,qui était le plus jifficile à cause de la rapidité avec la-lielle il fallait opérer, a coûté, si nous nceptons comme exact-s les chiffres ci-t, par nos ennemis, 100,000 hommes et [00 canons à nos allies. Ce fut la première phase de la retraite. La deuxième consistait à (gagner, le Ls rapidement possible, les nouvelles pitions sur la ligne du Tagliamento. Ijpl'e semblait en excellente voie d'exé-bation* lorsqu'arriva hier soir, la nou-felie que 60,000 Italiens, enveloppés, avaient dû se rendre avec armes et bft-ïngeis. Berlin assure que le total des cap-Lés à ce jour est de 180,000 hommes et 1,300 canons, et que le reste, équipements i approvisionnements, est à l'avenant. I Perdre en une semaine 200,000 hom-|: s en tués, blessés et prisonniers,* voir lon artillerie réduite d'un coup de 1500 louches à feu, c'est incontestablement [ce dure épreuve, mais le général Ca-lojjna est un trop bon chef pour se lais- Isn démonter par ce c^ioc un peu rude. Il a non seulement sauvé le gros de son [armée — il devait y avoir près d'un million d'Italiens groupés sur l'Isonzo, le ICarsoet dans }es Alpes Carniques — mais fi'.jf frustré le' plan allemand, qui visait à porter un coup mortel à 1 armée de nos alliés. 1 CVt cela qu'il faut se rappeler en lisant le- communiqué du généralissime italien : "Déjouant," y. est-il dit, 'ie plan de l'iinemi par la rapidité de Iéuj-s mouvements et par la vaillante résistance des unités de couverture chargées de délayer ion avance, nos troupes ont effectué leur retraite sur le Tagliamento, en dépit de conditions stratégiques et de transport Extrêmement difficiles." ; l ''La troisième armée, presqu'au cum-iï'let, la première et la seconde divisions île cavalerie, et notamment les héroïque [régiments rie Gênes -et de Xova.re, ains' [mie les aviateurs, ont droit à l'âdmira-iV.ob «t à la reconnaissance du pays." ï Ce-ont ces unités qui étaient chargées I/o couvrir la retraite du restant de l'ar-Inée, et ce sont elles qui fournissent ap-fcareÀfhent le total des G0,000 prisonniers nouveaux dont parle Berlin. C'est la troisième armée, celle du Car-b, qui s'est repliée la dernière lors de - '■ dislocation du front italien de l'est, suivant la deuxième armée, qui occupajt 1 Uonzo supérieur. Elle occupait, sur la rive gauche (orientale) du Tagliamento inférieur, les têtes de pont de Pinzano, de Dignano et de Codroipo et, de l'aveu même des Allemands, résistait violem-1 le long d'une ligne nord-sud, s'é-t ndant du San Daniele jusqu'à proxi-ité d'Udine, et passait, au sud d'Usine, par Pazzwolo, Lavariano ét Ber-fiolo jusqu'à Codroito. Mais l'ennemi réussit à s'emparer simultanément (Jes deux têtes de pont de pignano (au sucl du Daniele) et de G'od-r'oipo, et, prenant à revers nos alliés, dé-pordés par le nefrd et par le sud, les oon-jraignit à se rendre. Plus au sud, lés Autrichiens "très éprouvé^," dit Berlin," avançaient de • ïsonzo vers les derniers passages restés P'ix Italiens (près de Lati&ana), mais il Ife semble pas qu'ils aient réussi à inquiéter sérieusement ifos alliés. te? correspondants de guerre qui ont .pu suivre la retraite italienne, racontent [lue la troisième armée se retira pas à Pas, combattant toujours et brûlant cler-^^ll^^t^^qu/ell^n^p^^mporter^ Certaines pièces de gros calibre, utilisées sur le Carso, durent être hissées et traînées par les hommes sur de longues distances, faute de chevaux et de tracteurs, et certaines positions changèrent de mains huit fois avant de passer définitivement aux mains des Allemands. 11 est probable, d'ailleurs, que nos ennemis exagèrent en affirmant que les 60,000 hommes cernés su la rive orientale'du Tagliamento ont! capitulé, car le dernier communiqué de Berlin parle de groupes ennemis qui résistent encore dans les régions de Pinzano et Latisana. Quant aux causes exactes du succès initial de l'ennemi, il semble bien qu'il y a eu une part de trahison et une part de chance, mais il faut reconnaître que rioj adversaires en ont tiré "le maximum. Alors que tout le front était soumis à un bombardement des plus violents, au moyen d'obus' asphyxiants, dont k brouillard intensifiait encoi'e l'effet, un seul secteur, précisément celui où l'ennemi ne rencontrait qu'une médiocre résistance et forçait le passage des lignes italiennes, ne fut bombardé qu'avec des obus ordinaires. Ce fait paraît d'autant plus étrange aujourd'hui qu'or sait que l'Empereur Charles, au cours d'une récente visite dans une ville du Tyrol, promettait aux habitants unepah rapide" disant que l'Italie serait envahie "'avec succès et sans 'qu'il soit besoin de verser beaucoup de sang." L'Histoire se chargera bien de faire la lumière complète sur cessait*. Pour'le moment, il s'agit ue faire face aux dan gers de l'heure présente, et ceux-ci ne sonl point tous éliminés. ,7\ou- saurons bientôt si les Austro-Allemands, acceptant tous les risques que comporte l'aventure comptent poursuivre leur campagne ai delà du Tagliamento dans la direetio; du Piave et de l'Adige. En ce cas, il ne tarderont pas de ,se heurter à d'autre: unités que les italiennes, car l'Italie peut compter sur le concours le plus coin plet de ses allias, qui ont tout in-hjïrt éviter que l'Italie ne subisse le même sov que la Belgique, la Serbie et la Pou manie. Du front occidental on signale uni certaine activité d'artillei re dans la ré ri on cPYpres, sur l'Aisne, en Cliampa i'iie et sur la Meuse ; des raids aérien britanniques en Flandre et en Bavière (Kaiserslautërn), aifPsi que des raids al lemauds sur Calais et Dunkerque. En Palestine, les troupes britanniques attaquant Bersheba, sur les confins di désert, ont occupé la ville et fait prison niers 1,800 Turcs. Les pertes de nos alliés sont minimes Sur le fïvnt de Riga, les Allemands s> t'ont encore retirés, mais Pétrograd ex prime l'opinion que cette opération ne permettra pas à l'ennemi d'envoyer de; troupes sur un autre front. Les dernières nouvelles de Berlin di sent que le Premier bavarois, comte voi Ilertling, a "accepté le poste derChane® lier de l'Empire, en remplacement di Dr Michaelis. Hier, on affirmait que I< comte avait refusé, parce que la majorit du Reichstag lui refusait son appui mais la "Gazette de Voss" affirme qu'm accord est intervenu et que le comte ; souscrit aux principales demandes de partis majoritaires, concernant notam ment la réforme électorale en Prusse l'abolition ou la modification de la cen sur politique et de l'état de siège, ains qu'une politique 'étrangère conforme au: bases qui constituent^a réponse à 1< note papale ! Il y a lieu d'attendre, confirmation* d< cette information qui, si elle est exacte signifierait une victoire du régime parlementaire en Allemagne et, peut-être l'aube de ce régime démocratique don-l'absence a été, jusqu'ici, un des princi paux obstacles à la paix. u GUERRE EHR0PEE1MWE SUR LE FRONT 0OCÎDEMTA1 Le butin britannique Londres, jeudi 9 h. 20 du soir.-J aitillerje ennemie a montré une acti considérable pendant la journée, è es et au nord 4'Ypres. Notre artil lerie a exécuté un certain nombre d< bombardements des positions ennemie! dans la région de bataille. Le nombre des prisonniers capturé; par les troupes britanniques en France 4pendarit le mois d'octobre 1917, est d( - 9,125, y compris 242 officiers. Nou: avons également pris'dans la même né . riode 15 canons,, 431 mitrailleuses et 4! mortiers de tranchée. EN PALESTINE * - LA PUIS E DE BEERSHEBA % ■ 1,800 Turcs capturés Le général Allenby signale qu'après une nuit de marche les troupes britanniques ont attaqué Beersheba dans la matinée du 31 octobre. Pendant que l'infanterie attaquait les défenses couvrant la ville à l'ouest et au sud-ouest, des troupes montées opérèrent un mouvement tournant à travers le désert et approchèrent de la ville à .l'est. Beersheba fut occupée dans la soirée, en clépit d'une résistance déterminée de l'ennemi. Les troupes britanniques ont capturé 1,800 -prisonniers ainsi que 9 eanons. Leurs pertes furent légères en comparaison des résutats obtenus. . ÛPEBATÎÛNS AERIENNES LE DERNIER RAID SUR LONDRES 30 Gothas à l'attaque — 8 tués 21 blessés Jeudi, midi 15. —Des attaques déterminées ont été répétées sur Londres la nuit dernière par des groupes d'avia-teurg ennemis. Le premier grpupe franchit la côte du 1 comté de Kent, mercredi, vers 10 h. 4a du soir et se dirigea vers Londres. Il ne pénétra pas fort loin à ^intérieur du ' paj?s et vira vers l'est, jetant des bombes ! à divers endroits sur et près de la côte. Entrètemps, deux autres groupes se : dirigeaient vers Londres lo long de la 1 rivé méridionale de la Tamise. Le !cie: était de moitié aux, trois quarts eouverl de légers nuages peu /-'levés, qui rendirent l'observation deg appareils ennemi1 «extrêmement difficile. Néanmoins, 4eui altitude fut correctement calculée et il; 1 furent dispersée, vers 11 h. 30 du soir par le feu de barrage aux confins sud est- de la région métropolitaine, où quel ' <[ties bombes furent jetées. Un quatrième groupe d'appareils, qu arriva le long de l'estuaire de la Tamise 1 fut refoulé à mi-chemin de Londres. Cependant, un cinquième groupe franchit la côte de l'Essex vers minui 15 et se dirigea vers Londres en suivante rive septentrional^ de la Tamise Quelques appareils de ce groupe fureir refoulés par les défenses extérieures ' mais au moins un appareil pénétra ai sud-est de Londres,. ofi des bombes fu rent jetées. Un sixième groupe suivit la mêm< ' voie un quart d'heure plus tard. Quel 1 ques appareils de ce groupe survolèren les confins sud-est de Londres, où. de: bombes furent jetées. Entretemps ai ' moins un appareil ennemi jeta des boni bes aux confins sud-ouest de Londres". Un septième groupe, qui approclu île la métropole en suivant la rive mé ridionâle de la Tamisèj fut dispersé pai le feu des canons anlL-aériens avant d'at teindre lés défenses extérieures de Lon 1 lires. De plus, des aviateurs ennemis at taquèrent individuellement la côte di 1 comté de Kent entre minuit et 1 h. 3( ; du matin. De% rapports indiquent que cliaqtn • groupe se composait, de trois ou quatn appareils, le nombre total des aéropla ' nés ennemis étant d'environ 30. De ceux ci, trois seulement parvinrent fitfalemén à pénétrer au-dessus du. centre cte Lon ■ dres. Les aviateurs ennemis furent har ' celés par le feu de canons anti-aérien 1 pendant toute la durée de leur vol et fu 1 rent attaqués par les aviateurs britanni 1 qués. La facilité avec laquelle les avia teurs ennemis' purent -échapper à l'ojs servation, 'grâce ' aux nuages, empêclii ' touÇ_£sngagement décisif. * « * ' Jeudi, 3 h. 15 de l'après-midi. -— Le derniers rapports de la police signalen que le total des victimes causées par l , raid de la nuit dernière est de 29, don S tués, pour tous les districts attaqués ; Les dégâts matériels sont très légers e ; aucun dommage n'a été fait aux établis sements de la marine, de l'armée et d< , l'industrie de la guerre. [ Un grand nombre d'appareils britan niques ont pris l'ail" et sont renlrés in ; tacts. Les raids britanniques en Allemagne ! Jeudi les aviateurs britanniques on exécuté un nouveau raid en Allemagne Les usines à munitions de Kaiserslau-tern, à environ 57 k. et demi de î^arre-.bruck, ont été attaquées par deux groupes de six appiareils chacun ; Le temps nuageyx a empêché le jet précis dés balmbes. Un des deux groupes a rencontré les éclainsurs 4e 1a défense ennemie et l'un de ces derniers a été abattu. Tous les appareils britanniques sont rentrés. * • • , Un télégramme /le Pirmasens, Bavière, à la "Frankfurter Zeitung,' signalant le raid britannique, dit que des bombes ont été jetées sur la ville et clans ses environs. Suivant cette information, une- personne a été tuée et quatre autres blessées. Quelques dégâts matériels ont été faits. Attaques aériennes en Flandre Les aviateurs britanniques ont coopéré avec succès au raid exécuté mercredi après-midi par l'infanterie au nord-est de Loôs, tirant plusieurs milliers de balles de leurs mitrailleuses et jetant des bombes sur les troupes ennemies dans le* tranchées de communication.. Dans la journée, cinq'tonnes de bombes ont été jetées sur Roulers, provoquant des explosions et des incendies dans de nombreux logements ennemis. La nuit, plus de 2 tonnes et demie de projectiles ont été. lancés "sur les aréo-dromes aux environs de «Courtrai, sur l'aérodrome de Gontrode et sur les gares dé Roulers, de Tliourout et de Courtrai. Deux trains ont été attaqués d'une faible hauteur; l'un d'eux a déraillé el l'autre a été complètement détruit. Sept appareils allemands ont été abattus dans des combats aériens. Neuf aéroplanes britanniques ne sont pas rentrés. Le dernier communiqué français an-; non*e que quelques aéroplanes»- eniïëmis ont bombardé Calais dans la nuit du 2[ ' octobre et Dunkerque dans la nuit di 31. Légers dégâts matériels; pas de victimes.- , i ii.i i AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Suivant le "Telegraaf," un corpbai ' a eu lieu près de Thielt entre Prussien; - et Bavarois, au cours duquel un certair nombre d'hommes ont été t^iés. — Les "Nouvelles" signalent que de-' troubles"sérieux sont survenus parmi quelques troupes allemandes qui reçu l'eat l'ordre de partir pour le front Lorsque les officiers intervinrent, ils furent menacés et quatre d'entre eux furem blessés. BRÉSIL i — Les troupes brésiliennes ont ét< . concentrées dans lé but d'exercer un< surveillance sur la colonie, allemande i dans l'Etat de llio-Grande. La censurt - du télégraphe a été établie au Brésil.. ' ESPAGNE — Les efforts de Senor. de Toea. di marquis Alhucemq^ et de Senor Maur; pour former un cabinet ont successive ' ment échoué. Ou croit que le Roi v: ' faire appel à Senor Villanueva. ; ETATS-UNIS s — La Société cle défense américaine qui comprend dans son sein les plus liau . tes personnalités dés» Etats-Unis, : l adressé un ■» télégramme^ au présiden Wilson, le priant de convoquer une ses sion extraordinaire du Congrès pour dé , clarer la guerre à l'Autriche. Elle a éga lement prié le gouvernement de consa . crer toute son énergie au transport di . matériel de guerre en Italie, empioynn . tous les bateau*" possibles, y compris le: t bateaux autrichiens saisis, à cette fin. ti H AN TD Vi-B 5? I3: T VG;NE — Un début a eu lieu à la Chambre ; des Lords au sujet de la manière don t certaines dignités et titres auraient St( 3 accoçdés contre dès versements en ar t gent. Ceux-ci étaient généralement fait . à la caisse du parti politique au poùvoi: t et pendant longtemps, cette pratique au - rait subsisté par consentement tacite 'de ? divers partis. La Chambre des Lords : demandé que dorénavant l'octroi de - honneurs soit accompagné d'une décla - ration publique donnant- .les raison pour lesquelles ils sont accordés. GRJECE t — Le Roi des Hellène-; a visité, mardi . les casernes d'Athèn^g et passé la revu des troupes. Il a exprimé sa satisfaction du'nouvel esprit des officiers, auxquels il a demandé de hâter les préparatifs dft. ' guerre pour écraser l'ennemi bultgare. LA MARINE BRITANHI0UE Sir Eric Geddes, premïér lorcl cle l'amirauté, a fait hier à la Chambre des Communes, une déclaration au sujet de^ la situation navale. Il a donné des faits et des chiffres nouveaux dont les plus intéressants sont les suivants : Depuis le commencement de la guerre sous-marine, 40 à 50 p.c.. des sous-marins allemands opérant dans la Mer •du Xord_, l'Atlantique et l'océan Arti-que ont été coulé. Pendant le dernier trimestre cle cette "apnéè, l'ennemi a perdu autant de sous-marins' que peuplant toute l'année 1916. La diminition de notre tonnage est aujourd'hui inférieure de 30 p.c. aux prévisions indiquées dans un rapport préparé au début de juillet pour le cabinet de guerre. La diminution totalé nette du tonnage britannique depuis le début cle la guerre, due à toutes causes, gst de 2,500,000 tonnes, soit 14 p.c. pour les navires dépassant 1,600 tonnes. En ce qui concerne la construction de nouveaux navires, la 1 création d'au moins quatre nouveaux chantiers navals nationaux a été décidée. La construction des navires nfarchands pour les neuf premiers mois de 1917 dépasse de 123 p.c. celle de la période correspondante cle l'année dernière, et est de beaucoup supérieure à celle cle toute l'année 1915. Des ordres ont été remis pour la construction, en série, de 1,000,000 de tonnes: ~ l'ius de la moitié de ces "standard" sliips sont' déjà en : cours de construction. Uù ngmbre limité de ceux-ci sont terminés. <5n répare en moyenne 1,100 navires par mois. L'activité de la marine est énorme. . Jîn septembre, 90 p.c. du commerce trans-, atlantique a été eonwiyé, et depuis qu'on a adopté le système de convois, le pourcentage total des pertes des navires traversant la zone, dangereuse est de un demi pour cent. La Mer du Nord est balayée jour et nuit, du nord au sud et de l'est- îi l'ouest par laoinarine britannique. Au cours d'un mois récent, 'es Cuirassés, croiseurs et destroyers seuls ont parcouru dans les .mers voisines plus d'un millions de milles; les patrouilles des forcé? navales auxiliaires ont couvert pendant le même mois plus de.six millions de milles. Répondant à des critiquas faites.au sujet de l'attaque récente d'un convoi Scandinave par des navires allemands, sir E. Geddès déclara que les croiseurs ■ ennemis avaient mi s'échapper parce que ■ les installations cle télégraphie sans fil ■ des navires de l'escorte avaient été dé-> truites dès le commencement de l'action. Le Premier Lord a répondu également aux critiques qui reprochaient à l'Amirauté de ne pas avoir envoyé une flotta-dans la Baltique pour venir en ^lide aux Russes. U émit l'hypothèse que ceux qui formulaient ce reproche s'étaient contentés le consulter un atlas d'écolier, sur lequel toute te mer est colorée en bleu-pâle. T! signala certains des dangers et des dif- ■ Acuités d'une pareille entreprise et dé- - ctera qu'il n'avait trouvé aucun officier i de marine responsable, d'aucune école, t qui préconisât une telle tentative au- - jourd'hui. EN MARGE KSU COMMUNIQUE LES "COUPS DE MAI*." BELGES témoin oculaire.) Front belge, 30 octobre. Les raids continuent avec succès sur le front belge. Il y en a eu trois encore dans la nuit de dimanche à lundi. Au . nord de Dixmrîïle, groupe s'est emparé d'une ferme, ou -plus exactement do , ses ruines entourées de retranchements ; t il y a capturé 23 prisonniers et une mi-' . trailleuse, ainsi qu'un important matériel. Ailleurs, un autre groupe a nettoyé "la tranchée d'Andrinople" devant Dixmude, ramenant des prisonniers, dont un sous-officier. S'ilr la route de Woumen, au sucl de Dixmude, un troi- * P ' " " * "" Suite à la 2 3 page.

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