L'indépendance belge

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02 januari 1917
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s.n. 1917, 02 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zb61/
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CONTINENT: 15 CENTIMES CHOLLANDE: 6 CENTS) SSème annés ROYAUtVfE-UNI: OME PENNY No 2 jINGS.) QJNGS. \ INGS. J ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. B.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: li, PLAGE DE LA BOURSE ; „. rpu. (311-57et TEkEPH . J 238-75. WARD! 2 JANVIER 1917. En vente a Londres a 3 h. le lundi 1 janv. ABONNEMENTS ii MOIS, 9 SHILI MOIS, 17 SHILLIN AN, 32 SHILLING Conservation par le Progres; de partie, les frais-de ce mémoire, et elle y était representee comme étant "la cl'é de l'avenir de 1'Allemagne." Nos vcisins, jetant le masque, avouent sans ambages que le pónb d'Anvers et la cote de Flandre leur sent nécessaires, . tant pour tsnir en échec- la France que pour menacer la Grande-Bretagne, dont la suprematie sur mer reste le grand obstacle a la realisation des rêves d'hégémonie allemands. A l'licure oü les Puissances Centrales, exténuées par leur gigantesque mais inutile effort, voudraient impöser au monde "leur paix" (qui ne serai t:qu'une étape avant une guerre nouvelle et rapprochée), il est nécessaire de rappeler aux Belges les convoitises dont ils sont l'objet afin de les mettre en garde contre les dangers d'une paix prématurée. On connait aujourd'hui le texts de la réponse de PEspagne a la note du Président WilsonfcLe gouvernement espagnol declare ne pis vouloir appuyer "en ce moment" la proposition présidentielle, les Puissances Centrales désirant que les termes de paix soie-nt conoertes entre '"les beöigérants seuls. Entretemps, des Américains bien informés affirment que la république étoilée'est sur le point d'entrer en guerre contre TAUemagne, a propos des crimes des sousmarins et que la Note du Président Wilson n'avaib d'autre but que d'amener PAllemagne a afftcher publiquement sa mauvaise foi. Nous ne demandons pas mieux que de le croire, mais il nous faudra pour cela des preuves plus palpables que celles que nous avons sous les yeux. Quant aux sous-marins allemands, ils ont réussi a couler, dans la Méditerra-née, le cuirassé francais "Gaulois" dont , :. , ,,• ,, -i i PeojUinage, grace a J. aamiraoie sang irömniea. Dix autres navires, tons marehands, figurent au tableau de chasse des pirates allsniands; Berlin annonce de nöuveaivx succes sur Is front roumain et .affimie que les troupes rushes qui couvraient les appröclies de Braïla ont été obligee» de batbre en retraite. Il semble que nos AMiés occupant a présent la ligne CinceaGur-gueti qui n'esb distante de Braïla que'de seize a trente-cinq kilometres et qui, au nord de Gurgueti, rejoint la ligne du Sereth que Pennemi, en ce moment, s'efforce de tourner par les deux flancs. Simultanément avec Pavance au sud de Braïla les Allemands annoncent Pévacuaticn complete de la Dobroudja par les troupes russo-roumaines. S'il en est ainsi, la retraite russe au sud de Braïla peutêtreconsidéréeoomme fiaisaiit partie du plan de nos Allies de se Tetirer graduellement, et tout en combattant, jusqu'au Seretli qui constitue tine ligne defensive naturelle extrêmement puissante. Dans la region de Bimnic les Busses ent livré une série de combats heureux qui les ont rendus maitres d'une série de villages qu'ils avaient du éVacuer les jours precedents. Dana la Moldavië meridionale, nos amis ont remporté un succes local et ont fait un assez grand nombre de prisonniers. HOMMAGE A ÉMILE VERHAEREN ■ ^i ■ limcnta d'énergie et de rêve a ce grand passé beige oü Phéroïsme de Communiers s'allia au mysticisme des Prknit'if-s'. Jamais il ne perdit le contact avec la race dont il est issu, et Pambiance de nos cites et de nos paysages était nécessaire ason inspiration. Paris accueillit Verhaeren et Pétrangcr le feta comme un des premiers poètes de ce temps, mais il deoicura ebstinément le robuste et nerve ux gars de Flandrc, humant avec volupté les fortes senteurs du sol patrial et les yeux juvénilenïent éblouis par la' lumière de chez nous. Aux jours heureux de ia Belgique, ü était-notre orgueil—haut beffroi granitique debout au lointain de nos .plaines comme Paffirrnaticn magnifique de notre personnalité nationale. Aux jours douloureux de la Belgique, il fut notre réconfort quand ies poids de Pinfortune pesait trcp lourderiient sur nos épaules, nous aMiens vers lui, vers son ceuvre—église de nos globes et de nos son ges, oü les voix ardenteset douces des souvenirs nous conviaient a Pespoir ! Le martyre de 3a patrie atteignit Verhaeren en pjein cceur; il le frappa ;oans. LETTRE DU VATICAN -*»**^!> W-Ï. Lundi, midi. TlSfc^épc-nse 'des Allies a la Note alle'* ■ nande sur la pais a été comhiuniquée iamedi par le gouvernement francais, au nom des Puissances Alliées, a 1'ambassadeur des Etats-U-nis a Paris. Comme c'était a prévoir, les Allies refusent nettement de prendre en consideration une proposition qui manque de consistence autant que de sincérité et qui n'avait'd'autre but que de oreer des dissentimeiits parmi les Allies, d'influencer les Neutres," d'eneourager la resistance du peuple alleniand et de "justifier" les ric-uveaux crimes que nes eunemis méditent. Dans leur réponse les Puissances Alliées s'élèvenb avec indignation contre la tentative allemande de rejeter sur elles la responsabilité de la guerre et, dans uu requisitoir© aussi serre qu'accablant, el! e énumèrent les preuves •uombreuses et irréfutebles éteblissant ■14 premeditation du crime allemand. De même, elles repoussent la pretention de nes ennemis de traitor les Allies en vaincus en -s'appuyant sur une carte de • guerre qui, d'ailleurs, ne tie-nt aucun compte de la pert» des colonies, allemandes et de la raaïtrise des mere dont jouissent les Allies malgré l'activité des sous-marins allemands. En ' rappelant que c'est PAllemagne qui s'opposa au désarmement propose a la Conférence de La Baye et que c'èst elle qui repoussa les tentat-ives britamrique, francais© et russe en vue d'éviter la guerre présente, les Allies rappellent aux Allemands et au neutres que seul l'empire germanique est responeable du lataclysme déohainé de gaièfcé de coeur sur le monde. Ce rappel était nécessaire comme pré1-a demande de "«anefcions, des Allies,.poi) outrages commis par nos ennemis ïanj contre les belligérants que contre les' neutres." 'i En continuant de se faire, comme elles n'ont cessé de Pêtre dspuis le début de la guerre, les champions du droit, les Puissances alliées, remémorent aux neutres que cette guerre est aussi bien la leur que la nötre et qu'en réalité nous nous battons pour eux aussi bien que pour nous. Enfin les Allies attirent Pattention sur le sort tragique qui a frappe la Belgique, "respectueuse de sa neutralité et de ses traites," et a laquelle PAllemagne, depuis deux ans et demi, innige les pires tortures morales après Pavoir ruinée matériellement. La Belgique, dit la note en terminant, ne demandait, avant la guerre, qu.'a vivre en paix avec tous ses voisins, et son ïtoi et son gouvernement n'ont qu'un but: voir rétablir la paix et le droit. Mais ils ne veulent que' d' "une paix qui assure a la Belgique de legitimes reparations, ainsi que des garanties et sécurités pour l'avenir." Ces garanties apparaisseiit surtout nécessaires depuis la publication du mémoire secret adopté par la Ligue .Navale allemande (7 juin 1916) et qui, transmis au Chancelier de PEmpire et au Conseil' Federal, dévoile les projets secrets des expansionnistes allemands. C'est la Belgique qui faisait, en gran- Depuis le mort du grand poète, echo 'de ious nos compatriotes, nous avons a diverses -reprises salué sa mémoire et. rendu hommage a son nom. Aujourd'hui premier de Van 1917, nous tenons a direencore tout ce que le monde cnticr avait d''admiration pour ses vastes, ses nobles ct puissanies expressions poétiques et son admirable, patriotismc. Void un article qui nous vient d'Egypic envoyé par Vim de nos meilIrurs litterateurs, M. Firtnin van den Bosch, et qui traduii cloquemment les sentiments de tons. IN MEMORIAM. Je voudrais, après tant d'autres, apporter—de loin—apporter mori hommage a une tombe si tragiqucment et si brutaknient ouvertc et oü vient de disparaitre une incomparable force nationale. Le génie de Verhaeren, avant d'appartenir a l'univers, appartient a la Belgique; il est ne de notre terre; il se dévelopip_a dans notre atmosnhère; jl s'a- l'ame de son vjame, dans les sources mêcraes de són fik. | ,Je le rencontr^fi, dans les dunes désertes de La Pannte, qnelques jours après Pinvasion..., Ah ! la colcre du lion itraiti-eusement blessé !... ft «nachonnait avec une rageuse amertuine les noms de ses admlrateurs allemands, de ses amis de la-bas, et il disait: "Ceux-la je ne les connais plus; mais PAllemagne continuera a exister pour nioi, ct ce sera pour la ha'ir ct la hair activsment"'...' En cet liomme si f^noièreir.ent'bon un autre homme était M5...soils le coup de l'injustice, Phomme des revanches pour la splendeur du verbc "contre le néau dont il faut se défendre ,ponr que la vie haute ne pcrisse point sur la terre." • ; Et Verhaeren mit son- génie au service de son pays crucifié. Jl écrivit et il paria. Il se fit auprès des neutres le répondant éloquent de notrë loyauté. Les lanièrés frémissantes de sa prose cinglèrent les visages des assassins et des inoendiaires. Il fut chez nos réfugiés le semeur des paroles qui soutieiineat et en couragent; et pour l'exaltation deaos soldats il mêla le flot torrentiel des images prestigieuses au cours gris de l'Yser ! Son dernier geste fut un- g-este d'apostolat patridtique : il est mort au sertir d'une conférence a Rouen, oü, toe fois de plus, il venait de clamer son amour pour la Belgique ct la foi en sa destinée ! .^|. La barbaric allemande a. pu détruire l'église de Louvaiu, aPombre de laquelle Veriiaexen se fianca a la rouse', et abattre le beffroi d'Ypres que Verhaeren a glorifié. Jvlais Pceuvre de Verhaeren—église de nos rêves et beffroi de nos espoirs—défie les obus '. Au milieu de 'l'universei,carnage et de Puniverselle destruction file est "ce qui ne meurt pas !"' kais quelle tristélse Ffe. penser que Verhaeren ne sera plus '11 au jour de la victoire, poür chanter, s|ir le lyre d'or, 3e "Te Deum" de la |bération de la * Même Ie dernier vcèu: 'óiu poète ne peut ètre tout de suite exaücè J- Esoaut! Sauvage et bel Escaut, ïfëy Tout l'inoendie De ma fennelle endurante et brandie, Tn l'as épanoui I Aussi Le jour que m'abattra le sort, C'est dan» ton sol, o'est sur tes bords Qu'on caohera mon corps, 3?onr te sentir, même a travers la mort, encör ! La terre hospitalière de France a recu provisoi.rement la dépouille mortele de Verhaeren. Mais que Pombre du glorieux enfant de la Belgique soit rassurée : Une aube luira oü 1'armee triomphate de Liége et de PYser escortera le grand soldat de Pidée en sa demeure dernière au bord: de cet Escaut qui lui donna "les pflus belles idees" qui "réchauffèrent son fïont," qui lui "a pétri le corps" et "exalté Pamie," et dont les flots "ont ameuté de leur rythme, ses V€I"S FIRMIN'VAN DEN BOSCH. I^e Caire, 3 décembre. AUX CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES. Le conseil communal de Bruxelles a tenu a rendre hommage, lui aussi, au chantre de son. pays, a I'auteur des "Flamwrtdes" et de "Cfux de Liége." Void comment parle de cette émouvante cérémonie un journal de la capiiale. Nous regrettons de ne pouvoir donner dans toute son ampleur le discours eloquent, parti du cceur, de M. Maurice Lemonnier: M. Lemonnier se léve, tousles conseillers sont debout:l^ffi — Messieurs, le sort qui, depuis tantde anois, s'est acharné sur notre patrie,n'a pas réussi a cbranler notre foi dans•l'avenir. Un nouveau deuil nous accablê aujourd'hui : Emile Verhaeren est mort !Nous sommes atieints dans P-une de nosglobes les plus pures, ct sa disparitionsera ressentie dans le monde enPier." M. Lemonnier a peine a contenir sonemotion... Les cceurs battcnt plus vite. Des yeux se 'voilent... — Xul n'était plus ipatriote qu'EmiieVerhaeren. Jl a, en des strophes magni'fiques', chanté le sol natal. Depuis VictorHugo, aucun plus grand poète n'était apparu... "Véc: M. Lemonnier rappelilequ'a l'Hótel de Ville de Bruxelles Verhaeren s'est un jour fait entendre, jour inoubliable... Son langage image, son enthousiasme que jamais.aucun pessimisme ne brida, sa fougue, le tumulte de ses mots, la force exaltante qu'il communiquait a tous-—en quelques phrases sobres, mais vraies, bien pensees, M. Lemonnier redit cela, comme la .mort. banale et stupide du beau poète qui, sans peur, at- tendait la Mort debout, tel un géant que rien ne peut abattre... — La Belgique perd en Verhaeren son enfant le plus illustre, le monde unde ses plus grands poètcs... Verhaeren a pröné la nécessité de 1'effort. Je vous propose, Messieurs, d'élevcr, après la guerre, un monument a Verhaeren." De toutes parts, des "tres bien !" répétcs ratifient—avec quelle emotion !— les paroles de M. Lemonnier. . Il est done entendu, par la, que c'est' le college échevinal de la capitale qui prend Pinitiative de Pérection d'un monument au poètc des "Debacles" et des "Flambeaux Xoirs," des "Villages illusoires" et des "Campagnes hallucinées," au chantre des "Aubcs," de ld "Multiple Spiendeur" et des "Hcures claires," a Pautcur du "Cloitre" ct de "Philippe II," a "Notre Verhaeren," enfin, a nous seuls, Belges ! AU BRESIL. Notre correspondant 'de Rio de Janeiro a la date de 2 décembre nous écrit, et rien ne prouve plus que cette lettre, la grande repercussion qu'a produit dans, le monde entier la mort de i'iliustre poète : Lors de la mort de Sienkiewicz, la Ligue Brésilicnne ,pour les Allies a lancé un vote traduisant Ja peine que ressentaient non se u-lemen t ies membres de la ligue, -mais tous les Brésiliens, de la perte du grand patriote et auteur polo-nais. Avant-hier, avant appris Ja mort de notre illustre Verhaeren, la Ligue pour les Allies a envoyc a S. E. M. A. Delcoigne, ministre de Belgique a Rio de Janeiro", le télégranime suiyant: "Sous le coup d^'-une profonde emotion, et en proie a une vive douleur caused par la mort prématurée et terrible du grand patriote et du grand esprit que fut Emile Verhaeren, nous vous prions,] Monsieur ïc -Minijstre-, - d'iaccep-ie: ^eï"1-sonnèlleme'nt et de bien •vouloir transmettre a votre grand1Souverain la part que nous prenons au deuil de Phéroïque et loyal peuple beige, si constamment éprouvé ces derniers temps. Weuiliez aussi être Piniterprète des sentiment* de la plus decisive reprobation, imalheureusement. innpuissante, de tous les membres de la Ligue Brésilienne pour les Ailiés contre les révoltants actes pratiques par les Allemands en Belgique, dont ils pretendent réduire les habitants a la plus dure .servitude, et qui soulèvent la plus profonde indignation Me tout être civilisé." A ce télégramme notre ministre a répondu : "Rio de Janeiro, 29 noyembre 1916. '".Monsieur le Président, "J'ai eu Phonneur de recevoir votre télégramme de ce jour et me fais un devoir de transmettre au gouvernement du Roi Péxprèssion- des condoleances que la Ligue Brésilienne pour les AM-iés veut bien m'adresser a 1'occasion de la mort tragique du poète Emile Verhaeren, comme celle de la reprobation dont elle flétrit ies honteuses menées des Allemands en Belgique. "Soyez certain que mon Auguste Souverain sera vivement touche, comme le seront tous mes compatriotes, de cette nouvelle manifestation de la pensee généreuse qui guide votre institution, et veuidlez vous faire auprès de nos amis de la ligue, Pinterprête personnel de gratitude. "Je saisis avec empressement cette occasion de vous offirir, Monsieur le président, les nouvelies assurances de mes sentiments dévoués. (s.) Adhémar Delcoigne." Dernièrement encore, la Ligue Brésilienne pour les Alliées a adressé un vibrant appel au gouvernement brési'ien pour-qiie cej.uici intervienne auprès des (De notre correspondant.) Avant la Noël. Rome, décennbre. Depuis les premiers jours de décembre ia curie romalnc est en besse, malg-rc les lois ecclésiastiques qui pour le saint •La creation, des ca'rd:naux iimplique toute une série de cérémonies compliquées, mé'ticuleu semen t divisées ct aussi tres généreusement payees. La bpaditicn romaine 1c veut ainsi et elle s'impose tout spéciaiemen.t lorsqu'au bout de chaque cérémonie, grande ou petite, il y a distribution'de l-arsresses sous ioiites les formes, Allemands, afin de faire cesser- la deportation en masse de nos compatriotes. V a:"V'AN DER SLUIS. LA MAISON DE VERHAEREN. Dans un article sur Verhaeren. qu'a publié notre collaborateur Louis Piérard dans la " Westminster Gazette," de Londres, Pidée est lancée d'une commemoration de Verhaeren qui, sans doute, ralliera Jcs suffrages des artistes ct des écrivains. "Le poètc, dit notre collaborateur, possédait en Hainaut, pres de Quié\Tain, un petit ermitage déüicieux, cette maison du "Caillau qui biqüe," oü tant d'artistes ct de poètes sont venüs chercher la parole de réconfort. Je me rappelle la première visite que j'y fis void prés de quinze ans. Je me revois, traversant le bois d'Angre, le cceur battant, franchissant la tonnclle sur un pont branlant, mon tan t le petit sentier qui serpente parmi les sapinières et apercevant tont a coup la petite maison fleurie de glycines oü le poète a écrit Jes meildeurs de ses livres. Je revois la chambre de travail, les anurs" tapissés de tableaux, de livres jaunes et verts. Cette maison, il faut que,-plus tard, nous la conser-' vions pièusement dans P-état oü elle est et qu'elle devienne un lieu de pèleriuage comme les Charmettes, la maison de Balzac, celle de Goethe a'Weimar ou de Carlvle a Chelsea." A LA MEMOIREDE VERHAEREN Dans le courant de ce mois M. Carlo Litcn, qui a su populariser le " Cloitre" dans plusieurs pays, et fut Pun des admirateurs les plus passionnés du génie de Verhaeren, . donnera un recital uniquement consacré a ce grand poète. Et Pon entendra les plus beaux poèines du maitre: " La Mer," " Le Matin," et surtout, " Le Sonneur," son chef-d'oeuvre. L'excellent tragedian dit ce poème 'd.'cmo;ion -et de verve/avtc un senti■ ment poignant. Verhaeren a égalé en Pécrivant les plus illustres gén-ies et en dépit des années il reste d'actualitc. N'est-ce pas Pincendie d'un clocher et la chute d'une cloche en presence du vieux sonneur désespéré?' Depuis la guerre, que de fois cette scène tragique •s'est produite?... La date du recital Verhaeren sera fixée procihainement et permettra a tous ceax qui gardent la tristesse de sa mort d'arclamer ses plus nobles pensees et ses vers iles plus lumineus et les plus vibrants. A MADAME ÉMILE VERHAEREN Je voulais vous offrir uue palme superbe Comme on en doit offrïr a l'épouse d'un roi, Mais je n'ai pu tresser que oette simple gerbe Dans laquelle, pourtant, j'ai mis le mieux de. moi. HOMMAGE. 0 vous, Muse du grand Poète ! Miroir oü sa belle ame aimait a s'admirer, Qui futes, de sa gloire si complete, Le plus beau de tous ses lauriers ! Vous, la source oü son pur génie Altere de chants et de vérités, Venait puiser la ferveur de sa poésie Toute de force et de clarté. Vous, enfin, Ame humblement belle ! Tabernacle d'amour et de bonté Oü son.esprit reeueillait l'étincelle D'un varbe éoiatant de beauté ! Vous, la lyre, et lui, le poète ! ! Vous, l'harmonie, et lui, le magicien Qui, dans votrt grand coeur, cherchant le sien Entendait une voix secrète, Vous, Ba reine, et lui, votre roi! ! Vous, l'inspiratrice des " Heures claires " ! Tous deux unis dans la même prière Pour marcher dans la mêmfr voie, -C'est vous que Ie monde aime en lm', Et o'est lui que le monde admire eu vous! ! Mais si la mort a ravi votre époux, - Son ame, en vous, demeure et luit. L. ADAM. -«-♦" La première cérémonie consistc a recevoir ^e biïïet annoncant au nouveau cardinal sa creation en consistoi-re. Tl le recoit entouré de pr-élats et d'amis. lis sent a trois a porter le billet, deux ecelésiastiques et un liaïque. Pour avoir fait cette corvee, 1-e cardinal est oblige de leur dormer a son tour des billets de banque et da suihir ensuite pendant deux heures environ une reception, avec felicitations. Un autre billet arrive, c'est 1'annonce que 1c Pape daignera tel jour., a telle heu/rc, imposer la banrette -rouge au nouveau caridsnal, et le port Ar de ce billet recoit aussi son pourboire s-el-on !e tar-if. Pourfa*'res et chapeaux. C'est la vellle du Conststoire public i qu'a licu cette cérémonie. Les cardinaui;

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