L'indépendance belge

2017 0
06 oktober 1917
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s.n. 1917, 06 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jj9z/
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No 236 L'INDÉPENDANCE IrOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 ©EftSTS) KnsfrmoH holboÏn0™ i «■ ' SA MED 5 6 OCTOBRE "1Ô17. APONVruFNT, f 3 ■ smu.T.vas. 1 p |£pHoNÈfHo!èoRN i'7?éï teueph.; { *1^1 E» à à 3 h. le vendredi 5 octobre. A—E^ ^SsjC0NSERVATI0N PAR LE LA SITUATION Vendredi midi, iu moment même où les Allemands s( garaient à déclancher une nouvelle jtre-offensive dans le secteur du Poly tte, le maréchal Haig exécuta une ance générale sur un front de treize ometre-s, s'éténdant depuis !a route Menin à Ypres jusqu'au nord d< ngemarck. L'attaque britannique commença ù ( ures du matin et vers midi tous les ob itifs que visait l'opération de nos al s étaient atteints. L«s résultats obtenus sont magiiilî es. Plusieurs villages et 3,000 prison ers ainsi que plusieurs canons ont éti pturés, et l'avance moyenne en pro ideur.est d'un kilomètre. Le liaineau et le château de Polderhoel u nord de Glieluvelt) ont été enlevé' r des bataillons anglais, qui occupé ît également une série de fermes forées et des boqueteaux au sud et à l'es' i Bois du Polygone. Un peu plus ai M, les Australiens saisirent le hameav i Melenaarelsthôek et expulsèrent l'en iwi des maisons isolées situées sur h lté de Zonnebeke à Broodseinde, tan s que" les Néo-Zélandais occupèren pvensta-fel. A leur gauche des troupes glaises poussèrent en avant et attei firent les premières maisons de Poel ppelle au nord-est de Langemarck. Après un moment de répit, nos allié; prirent leur mouvement en avant, le rapes anglaises ^'installant à Reute [à Xoordemdhoek (à l'ouest et au norc Becelaere), les Australiens s'eniparan Broodseinde, où ils occupent uu< au de partie du versant oriental di lïiçkm qui constituait le principal int d'observation que détenaient le? lemands dans la (égion. Sur 1 extrême-gauche du front d'at-que, des régiments anglais enle-ferent la plus grande partie du village t Poelcappelle, leurs lignes s'étendanl il' l'est au delà de l'église. C'est là un -succès brillant à Tactil e nos alliés qui complètent ceux des 3 et 26 août, dont il n'est, en somme le la continuation. C'est une avance éthodique et d'autant- plus remarqua fie qu'elle était prévue par l'ennemi, qui avait- tout fait pour l'empêcher. JjDans le secteur du Bois du Polygone, bmemi avait, comme nous l'avons dit, ■éparé une contre-ofi'ensive, mais les Boupesconcentrées dans ce but: cinq dirions avançant sur un front de trois Bomètres et demi, furent prises dans ■feu de barrage qui. précéda l'attaqué ■tannique-et elles éprouvèrent des péril terribles. Parmi elles se trouvait la Iitrième division de la Garde, qui avait rappelée de Lens, où elle avait déjà ieusement- souffert aux mains des Ca-liens et dont les vides ont- dû être iblés par de très jeunes recrues — uve de la pénurie d'hommes dont souf-pt nos ennemis. A la suite des pertes sfidérables subies dans ce secteur, les emands furent incapables d'y réagir, 's dans la région de Gravenstafel ils lanchèrent, dans l'après-midi, deux pre-attaques qui furent dispersées par rtillerie avant qu'elles ne purent at-Bdre les positions britanniques, -ne troisième contre-attaque au nord-<leLangemarck échoua de même, mais palieu à-une lutte violente, nos alliés tant maîtres de toutes les positions ils avaient conquises. ors lue les pertes de nos amis sont puimes, celles de l'ennemi ont été très |m<les, et on estime que dix de ses meil-P'es divisions ont été tellement éprou-qu'elles devront être retirées mo-MF^anément du front. I pluie qui s'est mise à tomber n'a suffisamment détrempé le terrain El T?tt}'lrome^re 'es projets du maré-"aig, et comme, depuis.hier, le ■ 'PS sest remis au beau, il y a lieu que nos alliés pourront ache ver l'œuvre commencée et poursuivre 1< libération de la Flandre et du littora belge. Grâce à l'avance d'hier à Poelcappelle nos alliés vont pouvoir commencer le dé bordement de la Forêt d'Houthulst pa: le sud, et- une fois privés de ce puissair poifit d'appui, les Allemands devron songer à évacuer la région de l'Y-er qu'ils croyaient ne jamais devoir quitter Le communiqué de Berlin dit. que li bataille en Flandre a recommencé mai que les Anglais n'ont pu pénétrer "qm d'un kilomètre dans la zone défensive allemande." L'activité à Verdun est toujours trè-grande et les Français ont eu à repous ser, hier, une nouvelle attaque allemand* dans le secteur de la Côte 3-il. Sur le restant dil front occidental, i n'y a pas eu d'événement saillant, à par les exploits des aviateurs, qui bombardèrent, les uns (britanniques) des point : stratégiques à l'arrière des- lignes aile ■ mandes, les autres (français) les villes d< ■ Francfort-sur-le-Main et Rastàdt à titr< de représailles. La marine britannique a perdu niard matin, sur la côte septentrionale d'Ir-: lande, le croiseur "Drake," d'un dépla > cernent de 11,100 tonnes, coulé par uni - torpille. Tout l'équipage, comprenan - 900 hommes à l'exception de 18 homme: et d'un officier tués par suite de l'explo s sion, ont été sauvés. C'est une porte ..sensible» et il serai | intéressant de connaître dans quelles cir | constances ce bâtiment, qui filait 2'-nœuds, a pu être roulé. D'autre part, il est étonnant que !< nombre de navires de "guerre détruits s,oi si minime, alors que la surveillance de: mers exige un service de patrouillag< ininterrompu de nuit et de jour. La sim plification du blocus qui résulte des me sures nouvelles prises par les Etats-Uni: et la Grande-Bretagne à l'égard des lieu ' très libérera probablement une grand* partie de la flotte immobilisée pour ce ser . vice. Ces navires pourront servir à res serrer la surveillance des routes de l'At ' lantique qui, par suite de l'entrée ei 1 ligne des Etats-Unis ,vont devenir des ar tères vitales. Les Etats-Unis ne se fon-aucune illusion sur les difficultés qu'en traînera l'envoi sur le continent de lt puissante armée qu'ils équipent en c< moment et pour l'entraînement de laquelle des camps, qui ressemblent à des villes, poussent dans toutes les directions, Pour assurer le convoi et le ravitaillement de ces armées, nos amis construisent des contre-torpilleurs extra-rapides d'un modèle nouveau et dont les essais ont donné des résultats merveilleux; et ik prennent toutes les mesures nécessaire; — allant jusqu'à la confiscation du tournage allié et neutre sur chantier ou à flot — pour réunir les six millions de tonnes dont ils ont besoin pour trans-' porter et ravitailler leurs troupes, une fois qu'elles auront débarqué sur le con-1 ti nent. L'Oncle Sam voit grand et les tâches les plus ardues ne le rebutent pas. La situation en Russie reste confuse. M. Kerensky a notifié au Comité exécutif de la Conférence démocratique que si le projet d'un gouvernement de coalition — seule planche de salut pour sauver le pays — échouait, il se démettrait de ses fonctions. Il semble qu'à la suite cle cet ultimatum un compromis soit intervenu, puisqu'on annonce que la Conférence a décidé de charger cinq membres du Comité exécutif de préparer un projet tendant à la réunion d'un Parlement provisoire qui aurait un caractère consultatif, mais non législatif, et dont 110 des 231 membres seraient des délégués choisis par les villes et les zemstvos. On annonce d'autre part que les gouvernements alliés ont pris des mesures énergiques afin de sonder les intentions du gouvernement russe quant au rétablissement de la puissance eombative de l'armée russe. ^ERATSQNS NAVALES nière à mettre fin à l'envoi d'approvi-, sionnements vers l'Allemagne. Cette dé- r ,. cision a causé aux Etats-Unis une vive La ( i f S ïBSSCffe satisfaction et elle est onsidérée comme l'L'n 2"| a un em" une mesure préliminaire à une dénon- •s ira 11? ,SUr toutes les exportations dation des traités de commerce existant • wntréés neutres du Nord, de ma-! entre les belligérants et les neutres et comme.un grand pas-en avant vers la terminaison de la guerre. On fait remarquer aux Etats-Unis que L c'est le Président Wiléon qui a donné [ l'exemple, le 15 juillet-, en ordonnant l'embargo contre la Scandinavie et les Pays-Bas ; depuis cette date, plus une onee de nourriture, ni de fourrage, ni la , plus petite quantité de matériel de . guerre n'est parvenue des Etats-Unis l dans l'Europe septentrionale. Le minerai de fer de riuède est à peu près la seule matièr. première que 1 'Al-| lemagne obtient- des neutres en quantité assez considérable,' car l'embargo complet appliqué par les belligérants aux neutres ] rendra nécessaire pour ceux-ci de conserver toutes leurs ressources pour leur propre.usage. Afin de rendre l'isolement économique de l'Allemagne encore plus complet,on refusera du charbon de soutes aux navires neutres qui tenteraient de , transporter des marchandises de l'Amérique du Sud vers l'Europe du Noi'd au " profit de l'Allemagne. CroiseUi britannique coulé Le croiseur britannique "Drake" a été ■ torpillé dans la matinée du 2 courant au : large de la côté nord de l'Irlande; il a pu regagner le port mais a alors coulé i en eau peu profonde. Un officier et 18 hommes ont été tués par l'explosion, . tous les autres officiers et hommes ont ^ été sauvés. • • * > Le "Drake" était un navire Je. i 4,1C0 tonneê, ayant coûté transformations comprises, environ 25 millions de francs. ; opérations imîm* L'impudence allemande Un télégramme de Berlin annonce ; qu'un des aviateurs français qui ont ■ bombardé Francfort, a été forcé de des- - cendre. Ce même télégramme avec une - impudence fantastique, dit : ;i "On ne se rend pas bien compte du ■ |motif pour lequel les Français font des -'.attàques sur des villes ouvertes.- A - Rastatt il n'y a aucun objectif militaire, : et les attaques sur Tùbingen et Badsn-• Baden ne peuvent être considérées que i comme le résultat d'un aveugle désir de - destruction. Les sanatoria de Baden-Baden et les hôpitaux de Tubingen con- ■ tiennent de nombreux blessés. Même, les Français n'oseront pas affirmer que : ces attaques sur des hôpitaux loin derrière le front présentent une nécessité i militaire." L'activité des Alliés Les aviateurs britanniques ont bombardé, mercredi dernier, l'aérodrome de S-Denis-Westrem. les écluses de Zee-brugge; les docks de Bruges, les voies cle croisement de Thourout, etc. Les Français ont bombardé Francfort et Rastatt. L^FF/lfRE B0L0 PAGHA M. C. Humbert lui rembourse ses Fr. 5,500,000 M. le sénateur Charles Humbert, directeur du "Journal," a publié dans son numéro de lundi dernier des explications très nettes sur ses relations avec Bolo- et la participation du pacha dans là formation du capital de notre grand confrère parisien. Xous en reproduisons ci-après quelques extraits: Mes lecteurs ne comprendraient pa6 que je demeure lié par un contrat avec l'homme sur qui pèse la plus lourde des accusations. Je me hâte donc de dire que je romps ce contrat. Je remboursa les cinq millions et demi grâce auxquels Paul Bolo s'était rendu copropriétaire avec moi de onze cents actions du "Journal." Je ne connaissais pas Paul Bolo avant la fin de 1915. A cette date, il se présenta à moi comme un& personnalité parisienne munie des meilleures références, et jouissant-, j'ai pu m'en rendre compte, d'une haute considération dans les milieux officiels les plus élevée Je venais, à ce moment, de traverser les mois les plus durs de ma carrière. J'avais chassé du "Journal " les personnages qui, à la faveur de capitaux suspects, prétendaient y parler en maîtres. M. Charles Humbert explique comment il dut racheter onze cents actions du "Journal" : - Onze cents actions; cinq millions et demi : le fardeau était lourd pour mes seules épaules. Nombreux furent ceux qui s'offrirent pour m'aider à le supporter. Tous prétendaient acquérir ainsi une part d'influence dans le "Journal." Je les écondui-sis. TTn seul m'offrait des conditions qui fussent acceptables pour moi. C'était Paul Bolo. Exclusivement désireux, disait-il, de faire une bonne affaire financière, il consentait à abstenir de toute- ingérence dans la conduite d» l'organe quotidie dont j'entendais demeurer le seul maître. J'hésitais cependant. Paul Boio m'apporta a'.oi la plus haute référence, celle'de M, Mcnier, akn président du tribunal civil de Ja Seine, son ami d dix ans, qui se portait formellement garant de so honorabilité et de son patriotisme. Qui donc, ma p'ace, aurait exigé davantage? ÎSoais signâmes un contrat d'associa titfu en participation pour la poss^ssio: et la gestion des onze cents action d "Journal" que j'avais dû racheter. Puis, après avoir publié les clauses d traité qui le liait à Bolo, le directeur d "Journal" ajoute: Divers journaux ont publié que j'avais signé e outre la promesse de nommer M. Jlonier, lorsqu' aurait pris sa retraite, membre du conseil d'admini; tration du "Journal.' * C'est vrai. Paul Bolo m'avait demandé cet ci gagement, et je nivais pas hésité y souscriri J'avoue que le dësir de mon ©«participant d'êti représenté auprès de moi, plus tard, par un homm tel que le premier président de la cour d'appe loin de me mettre en défiance, m'avait encoi rassuré. M. Charles Humbert termine en*an noncant qu'il a rômpu son contrat ave Bolo Pacha auquel il a rendu les Fi 5,500,000 de sa participation. Margulies et Bolo Pacha Le parquet de Nice, agissant sur dé légation du parquet du 3e conseil d guerrè de Paris, a enquêté sur les rela tions de Margulies et de Bolo pacha. L'attention du capitaine Boucliardo ayant été attirée par des démarches d Bolo dans les milieux catholiques, en fa veur d'une paix prématurée, il se de mandait si Bolo n'avait pas agi à l'in stigation cle Margulies ou avec de moyens financiers émanant de lui. ilargulies, interrogé en présence d Mes Desbons et Jaspar, a très énergi quement protesté. — "Le Matin." Le séjour de Bolo en Amérique Pendant les 22 jours que Bolo vécu en New-York, il fut reçu comme un loya fils de la France. Pas le moindre soup çon ne fut soulevé contre lui. M. Pig nale, de la Royal Bank of Canada, qu a été interrogé, par l'attorney-général, i déclaré qu'on lui avait donné a entenclr que Bolo venait à New-York, pour y pro pagër des sentiments anti-allemands e |pour convertir M. W. B. Hearst, le pro .priétail'e de journaux. •• Bolo rencontn non seulement les fonctionnaires aile mands les plus éminents en Amérique mais il cultiva également -l'Amitié de M Hearst, chez lequel il fut invité à dîner Ce dîner fut suivi quelques jours plu: tard d'un grand banquet, auquel Bok et M. Hearst les principaux invités L'attorney-général cherche actuellemen à s'assurer si les relations entre Bolo e M. Hearst furent d'un caractère purement... mondain. Les autorités possèdent trois chèque: qui montrent le dévéloppement dt "camouflage" financier de Bolo. Le pre mier prouve le retrait initial d'un compta s'élevant* à Fr. 2,500,000 déposé à h ' Guaranty.Trust Company," au nom d< M. Hugo Schmiclt, le délégué de h Deutsche Bank. Le deuxième est ui chèque pour le même montant à h "Royal Bank of Canada," signé par G Amsinck and Co. ; le troisième montre le re ^u de la banque canadienne. M. Merton Lewis, premier député at torney-général de l'Etat de New-York, dit que la preuve que le comte Berne-torff a vefsé de l'argent à Bola Pacha, ne tardera pas à être envoyée en France M. Hugo Schmidt, agent de la Deuts che Bank, a été assigne pour hier, après midi, et il a été forcé par l'attorney général de produire la copie des messages "sans-fil'' qu'il a reçus cle la Deutsche Bank, concernant les paie! ments au comte Bernstorff. Il révéla que pour le code secret le nom de comtf Bernstorff était Charles Gledhill, de même que le nom du ministère des affaires étrangères allemand était WilHair Foxlay. Suivant une-information reçui à Washington, le comte Bernstorff dépensa aux Etats-Unis depuis le début cl< la guerre jusqu'à son départ, la somme de Fr. 137,000,000. L'INCIDENT GERMANO-ARGENTIN I a situation intérieure en Argentine L'information, répandue aux Etats, disant que M. Trigoyen, président de 1s République argentine, avait résolu de convoquer un congrès de toutes les républiques sud-américaines, en vue d'une n action commune contre l'Allemagne, est .E démentie dans des dépêches reçues par -s M. Rèmulo Naon, ambassadeur argentin ® à Washington. à La situation intérieure en Argentine est très sérieuse et semble: devenir de - plus en plus mauvais. La grande grève j s'étend et des rencontres sérieuse1! se j sont produits entre les pro-Ailiés et les pro-Allemands qui réclament une stricte neutralité. Malgré les votes du Sénat et i de la Chambre des Députés en faveur i d'une rupture des relations avec l'Allemagne, M. Tgigayen s'attache toujours n à sa politique d'inaction. Le départe-il njent d'Etat de Washington est d'avis que l'entrée dans la guerre est une ques tion que chaque république sud-améri-. caine doit résoudre elle-même, mais on 6 exprime l'espoir qu'avant peu toute i_ l'Amérique latine se tiendra solidement e aux côtés des Alliés. On ne croit' pas que le président Trigoyen pourra re- - sister longtemps à la pression grandis-c santé cle l'opinion publique en faveur '. d'une déclaration de guerre à l'Allemagne et de nouvelles dépêches de Buenos-Aires sont attendue à Washington avec un grand intérêt. e Le comte Luxburg est toujours en Argentine Le comte Luxburg, à la suite des diffi-n cultés qu'il a rencontré pour obtenir un e sauf-conduit pour se rendre en Europe, - a demandé qu'il lui soit permis de rester - en Argentine, dans une ferme quelcon- - que à l'intérieur du pays. Le ministère, s cependant, a refusé de donner satisfaction à sa requête. Aucun train ni ba- e teau ne sera mis à sa disposition par les _ autorités argentines. On signale que le comte Luxburg se rendra au Chili en automobile. , ... wt, > AUTOUR de la GUERRE : ALLEMAGNE — La "Gazette de Francfort" ailnon-e ce dans son bulletin financier que la si- ciété belge des Forges de Lorraine, cjui . possède de nombreuses usines dans le pays rhénan, en Lorraine annexée et t aussi en Lorraine française, vient d'être . germanisée par la création d'un consortium purement allemand qui devient propriétaire de ^tous les établissements de la société en question. i FRANGE ' — Un débat animé a eu lieu à la Chambre des Députés, au cours duquel M. ; Malvy a présenté une défense indignée - contre l'accusation portée contre lui dans une lettre adressée par MM. Léon Daudet à M. Poincaré. Dans cette lettre M. i Daudet accusait M. Malvy d'avoir ven- 1 du à un Allemand d'Espagne les plans de - l'offensive française au Chemin des 2 Dames. ; GRANDE-BRETAGNE — Dans un discours prononcé hier par L le, général Smuts, à Londres, celui-ci a fait ressortir que l'ennemi était presque partout sur la défensive, forcé à se reti-, rer lentement en subissant des pertes sans précédent dans l'Histoire. Bien avant que la ligne du Rhin ne soit atteinte, l'Allemagne aura demandé la paix. Quant aux raids aériens, à notre grand regret, nous nous voyons actuellement forcés d'appliquer à l'ennemi la • . politique de bombardement qu'il nous a . appliquée. Depuis longtemps nous aurions pu suivre, sur une courte échelle, l'exemple qu'il nous a donné'en bombardant Londres et d'autres villes anglaises, •mais nous avons voulu éviter aussi longtemps que possible d'ajouter encore aux i horreurs.de cette guerre. Mais nous avons affaire à un ennemi qui ne comprend qu'une loi, celle du talion : œil pour œil, dent pour dent. La politique allemande > de bombarder des "femmes et des enfants sans défense agira comme un terrible : boomerang pour l'enneî SUEDE -— On signale les incessants voyages de la Reine de Suède, qui se rend fréquemment de Stockholm en Allemagne. A l'heure actuelle, malgré la. saison avancée^ on annonce qu'elle fait encore une cure à Carlsrahe chez son frère, le grand-duc. La Reine de Suède est, en - jffet, la sœur du grand-duc de Bade, et depuis plusieurs . an-nées .elle n'a cessé d'être l'intermédiaire entre-la Cour de Suède et Gui-llaume II. — La Presse As- ! sociée.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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