L'indépendance belge

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s.n. 1915, 05 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708w6r/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t Oajdbfs VFNDRFDT 5 MARS i<jis [hegistbbed as a „ _ TELEPHONE; CITY 39SG LONDRES, V li.NUKtUi o MAKo 1915. newspapekj Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès du bombardement des Dardanelles •—Les pertes autrichiennes en Galicie—La tension écono= mique en Allemagne—Ajournement du congrès américain —Accord sino=japonais. L'avant=guerre et le rôle de l'Angleterre.—Jules Coucke. La vérité.—Camille RousseL Le juriste helvétique.—Maurice Kufferath. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Congo. Notes de l'Afrique du Sud.—Lydius. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagnc. Ligue des patriotes. Echos. Un concert. Nécrologie. Guillaume II remporte le prix. LA SITUATION. Vendredi, midi. La flotte des Alliés a achevé la pre mière partie, la plus facile, de sa tâcl* relative au forcement des Dardanelles Les opérations décisives, qui consistera à réduire au silence les forts qui, dan la partie la plus étroite du détroit s'égrènent de Chanak à N a gara, sur 1; rive asiatique, et de Kilid-Bahr à Mai dos, sur la rive européenne, ne font qui commencer et présentent de grosses dif ficultés. C'est là que se trouvent les fort les plus modernes, construits à fleur di terre et n'offrant qu'une cible très ré duite. D'autre part, la manœuvre des cui rassés est gênée dans l'étroit goulot, qui en plus des forts, est défendu par ui champ de mines fixes très dense et don le dragage nécessite la plus grande pru dence. Une dizaine de navires seulemen topèrent actuellement à l'intérieur du dé troit. Quant à la division française, qu opère dans le golfe de Saros, elle a dé truit le pont de la seule route qui, à hau teur de Boulair, relie la partie occiden taie de la presqu'île de Gallipoli avec 1; Turquie d'Europe. Le ravitaillement des forts de la riv< européenne se trouve, par conséquent virtuellement coupé. Enfin, une partie de l'escadre anglais< opère en dehors des détroits, sur la riv< asiatique, où des groupements ont ét< dispersés et plusieurs ouvrages secon daires détruits. La répercussion politique du bombar dement ne fait que s'accentuer. Au cours d'une conversation, M. Bis solati a déclaré que la nécessité poui l'Italie de participer à la guerre devenai plus apparente maintenant que jamais A Athènes, le conseil de la Couronne s'est réuni, mais on ne sait encore rier ar sujet des décisions qui ont dû y être prises. On annonce, d'autre part, que dans les milieux balkaniques on commence i envisager avec un certain dépit les opérations des Alliés dans les Dardanelles dont la réussite rendra superflue toute coopération ultérieure, de la part de; puissances balkaniques, dans la lutte i mort engagée entre les deux puissance; centrales et la Turquie. L'intérêt principal des opérations sui terre est passé de la Prusse-Orientale dans la Galicie, où les Autrichiens subissent des pertes immenses, sans parvenir à avancer. La lutte est particulièrement vive au sud de Baligrod, où les Autrichiens ont fait des efforts héroïques mais vains, pour forcer les lignes russes. La région située entre les rivières San et Oudawa sont littéralement jonchées de cadavres, les Austro-Hongrois ayant, à l'exemple de leurs alliés teutons, avancé à l'attaque en rangs serrés. On dit que les Allemands, pressés sérieusement dans le nord par la contre-attaque russe, ont retiré du sud une partie de leurs troupes, ne laissant que trois corps pour encadrer les armées austro-hongroises.Les détails parvenus sur la retraite allemande à Przanysz montrent que celle-ci a, en réalité, dégénéré en déroute, les Russes découvrant encore toujours des canons, des fourgons et quan-I tité d'autre matériel de guerre abandonné dans leur fuite précipitée par les troupes du maréchal von Hindenburg. Dans la région d'Ossowiec les Allemands se sont retranchés et il semble que leur résistance dans ce secteur a pour but principal de divertir les Russes et de laisser le temps aux corps a'iemands qui battent en retraite plus au nord, de se ressaisir et de se regrouper après 'es pertes énormes qu'elles ont subies au cours des dernières trois semaines. En France, c'est toujours la Champagne et l'Argonne qui accaparent l'intérêt principal des opérations engagées sur le front occidental. Au cours d'un des derniers engagements au nord-est de Mesnil deux régiments de la garde prussienne ont été complètement défaits. Des progrès ont également été réalisés dans la région de Vauquois. Les autorités compétentes françaises disent que les Allemands se rendent parfaitement compte que dans ces deux importants secteurs 'es Français avanceront quand et où ils le voudront.Le Congrès américain s'est ajourné au mois de décembre, après avoir voté plusieurs mesures dont on trouvera le détail plus loin et qui ont un caractère plutôt défavorable pour les Allemands. L'AVANT-GUERRE ET LE ROLE DE L'ANGLETERRE. » M Au fur et à mesure que la prudence diplomatique les entr'ouvre, les archives des chancelleries éclairent certains épisodes du grand drame restés jusqu'ici soit obscurs soit imprécis, et permettent de réduire à néant les légendes que les libelles d'outre-Rhin et leurs folliculaires stipendiés s'efforcent laborieusement de répandre. L'ombre et le mystère conviennent au champignon vénéneux de la calomnie : celui-ci y pousse des racines profondes, mais il ne résiste pas au grand jour et à la pleine lumière de la vérité. Parmi les innombrables "erreurs" que les Allemands s'évertuent à propager dans les pays neutres et dans la Belgique occupée, il en est une que nous devons avoir particulièrement à cœur de combattre ; elle concerne le rôle joué par 1 Angleterre pendant la période de 1 avant-guerre, aux heures troublées de juillet 1914, où le conflit se limitait en-; core à un jeu serré sur l'échiquier diplomatique. Les efforts déployés par l'Allemagne pour dégager sa responsabilité de la catastrophe où elle a délibérément entraîné les peuples de l'Europe demeureront vains et stériles. Tous les jours le dossier se complète, les pièces s'accumulent, apportant chaque fois une preuve nouvelle de la duplicité tudesque. A en croire les courtiers marrons des officines de presse" germanique c'est la Grande-Bretagne, dévorée d'ambition et d'orgueil, qui aurait fomenté la guerre et " déclanché " ce gigantesque conflit pour écraser une rivale économique de plus en plus gênante sur le marché mondial. Décidée de longue date à jouer dans la lutte qui s'amorçait un rôle prépondérant, elle n'aurait attendu qu'une occasion propice d'intervention dont la défense de la neutralité belge lui a fourni le prétexte. Dénaturer audacieusement les faits pour discréditer et déshonorer l'adversaire, c'est là tout le secret de la méthode allemande qui a déjà fait long feu en ce qui concerne la Belgique, absurdement ac cusée d'avoir, au mépris de ses obligations de neutre, conclu des conventions militaires avec l'Angleterre. Il a été facile de prouver que le gouvernement belge n'a jamais lié partie avec la Grande-Bretagne non plus qu'avec aucune autre Puissance, et de montrer que notre pays a rempli jusqu'à l'héroïsme et au prix de.- plus sanglante sacrifices son périlleux devoir de loyauté internationale, en défendant sa neutralité impudemment violée par l'Allemagne. Battus sur ce terrain, les agents à la solde de l'impérialisme germanique tentent une diversion et s'emploient activement à colpcter d'autres fables pour compromettre nos Alliés et spécialement l'Angleterre. Ils feignent de prendre des mines apitoyées à l'égard des Belges, victimes, à les entendre, de l'astuce des Anglais, les seuls directement intéressés à l'écrasement dé l'Allemagne et qui se sont servis de la Belgique comme d'un bouclier. Et, sur ce thème, de falsifier les faits qui ont amené l'intervention britannique, soi-disant longuement préméditée. Des oreilles complaisantes accueillent ces propos, des bouches intéressées et perfides les répandent ; ajoutez-y que le poison de la calomnie habilement distillé, surtout en Belgique, agit aisément sur l'esprit de certains de nos compatriotes aigris, inquiets, timorés, déprimés et crédules, incapables de supporter la longue tension nerveuse qu'impose cette g'uerre épuisante; et vous comprendrez alors le trouble jeté par ces imputations vénimeuses dans le sentiment public, désemparé, et par ailleurs insuffisamment renseigné. Il faut, à tout prix, endiguer ce torrent boueux de source germanique qui risque d'enliser l'opinion internationale, et proclamer très haut et très net cette vérité : La Belgique, martyre du Droit, rempart de la civilisation, est victime du complot ourdi contre elle par l'Allemagne, mais elle n'est la dupe inconsciente d'aucun de ses Alliés. Pour comprendre la genèse du rôle de l'Angleterre, il importe de se reporter au prologue de la tragédie qui ensanglante l'Europe. Nous sommes à la fin de juillet 1914 : la tension entre l'Allemagne et l'Autriche d'une part, la Russie et la Serbie d'autre part, atteint son maximum d'intensité. L'Allemagne est en pleine fièvre d'armement et de mobilisation, la France attend l'orage, anxieuse, mais calme et résolue. Que fait l'Angleterre? La correspondance échangée entre le Président Poin-caré et le Roi George, reproduite récemment dans le Livre Blanc, est singulièrement significative et révèle les intentions foncièrement pacifiques de la Grande- Bretagne. Celle-ci dès le début, résist aux sollicitations de la France qui 1; presse de se ranger du côté de l'alliano franco-russe en vue d'exercer une actioi collective et " d'affirmer, le cas échéant l'entente cordiale jusque sur les champ: de bataille." (1) Elle insiste, de toute: ses forces de persuasion, pour que l< gouvernement de la République donni à Pétrograd des conseils multipliés di sagesse et de modération. " Nous avon: nous-mêmes, écrit M. Poincaré (2), dè: le début de la crise, recommandé à no: Alliés une modération dont ils ne se sont pas départis. D'accord avec le gou vernement royal et conformément au: dernières suggestions de sir Edware Grey, nous continuerons à agir dans le même sens." Cependant, la France s'alarme à juste titre des préparatifs militaires de plu: en plus inquiétants de l'Allemagne ; c'es alors que le Président Poincaré inter vient personnellement et prie le ro Georges d'user de toute son influence pour que l'Angleterre se joigne à h France et à la Russie dans une actior diplomatique commune où il place sor suprême esp>oir de conserver la paix eu-ropéenne. Encore une fois, le Foreigr Office refuse de prendre une attitude militante en liant le sort de la Grande-Bretagne à celui des deux Puissance; alliées ; et quoique la lettre du roi soii empreinte du ton le plus cordial, elle n'er constitue pas moins une réponse dilatoire aux suggestions du Président " Quant à l'attitude de mon pays, écrit-il, les événements changent si rapidement qu'il est difficile de prévoir ce qu se passera, mais vous pouvez être assuré que mon gouvernement œntinuers de discuter franediement et libremenl avec M. Cambon tous les points de nature à intéresser les deux nations. (3) Mais le roi s'empresse d'ajouter qu'i entrevoit une autre solution pacifique : " Je fais personnellement tous mes efforts afin de trouver quelque solutior qui permette en tous cas d'ajourner les opérations militaires actives et de laisseï aux Puissances le temps de discuter entre elles avec calme. J'ai l'intention de poursuivre ces efforts sans relâche tanl qu'il restera un espoir de règlement amical. ' ' (4) On sait, en effet, que l'Angleterre propose, à ce moment, la réunion d'une conférence à Londres en vue de résoudre amiablement les questions en litige. Cette ultime tentative de,rapprochement échoue, car, dans l'intervalle les événements se précipitent; le 1er août, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie, tandis qu'elle essaie, par de tortueuses manœuvres diplomatiques, d'achetet l'abstention complice de l'Angleterre en se livrant, aux dépens de la Belgique, qu'elle dépèce par avance, à de misérables marchandages où le cynisme le dispute à la maladresse. Cependant, le cabinet de Londres, lassé des équivoques, des réticences et des cautèles de Berlin, exige de la Wilhelmstrasse l'engagement précis et sans détour de res-specter la neutralité belge. Cette promesse, il ne l'obtient pas, car déjà l'Allemagne exécute son plan d'agression contre notre pays. Résolue à une attaque brusquée et maîtresse de l'heure, elle choisit le moment où son instrument de guerre exceptionnel a atteint le maximum de préparation et de perfectionnement technique pour fondre, nation de proie, sur ses rivales médiocrement outillées et surprises en pleine période de réorganisation militaire. Le 2 août, elle lance son trop fameux ultimatum au gouvernement belge; le 3 août, le roi Albert dénonce au roi Georges la menace allemande en rappelant la garantie internationale qui protège notre neutralité ; le 4 août, les troupes du Kaiser envahissent le territoire de la Belgique... C'est alors que, reprenant la tradition des grands parlementaires anglais, sir Edward Grey flétrit à la Chambre des Communes l'attitude de l'Allemagne, en un langage plein de noblesse et d'élévation, attestant que " l'intégrité et l'indépendance de la Belgique ne pouvaient faire l'objet d'un marchandage." C'est dans ces mots que se termine le prologue... Cette fois, le masque tragique de la guerre apparaît : Les efforts de sir Edward Grey demeurent impuissants à conjurer l'invasion froidement préméditée de la Belgique, et, par la volonté inflexible de l'Allemagne, l'Europe va retentir du tumulte des armes et du tonnerre des canons. Le drame commence avec la participation active de l'Angleterre. Mais qu'a-t-il fallu pour la décider à jeter son épée dans la balance? quelle est la raison, la seule raison déterminante de son intervention? La violation de la neutralité belge dont elle était solidairement garante et qu'elle a couverte de la protection du drapeau britannique. C'est ce que la Belgique ne saurait oublier. Et l'impartiale Histoire dira qu'en regard des tractations louches et des menées occultes de la diplomatie allemande, l'attitude de l'Angleterre loyale, chevaleresque et fière at la pureté, la précision et le relief d'un profil de médaille antique. JULES COUCKE. (1) Lettre du Président Poincaré au Ko i George. (2) Idem (3) Lettre du Roi George au Président Poin« caré du 1er août 1914. (4) Idem. LA VÉRITÉ. Vendredi.—La lecture des dépêches de ce matin est édifiante : une fois de plus apparaît le système de dissimulatior employé par le Gouvernement allemand. Et il semble que l'on entende le chœui des ministres du Kaiser, parodiant Basile, et répétant sur tous les tons : — Mentons, mentons, il en résultera toujours quelque chose. Le Gouvernement belge a mis en lumière, dans le document officiel que nous avons publié hier, les mensonges allemands depuis le début de la guerre : ce sont là les "gros mensonges" qui apparaissent; les "gros mensonges" teutons. Mais, à côté de cette grosse monnaie frappée par la "Kultur," existe la monnaie quotidienne, la petite monnaie du mensonge... — C'est, dirait le philosophe, le se! qui assaisonne les gros plats. En effet, chaque jour nous apporte une dissimulation ou au mensonge nouveaux. C'est bien le mensonge établi! en système. Pas de doute à ce sujet. Aujourd'hui, que ce soit à propos de la question des Dardanelles ou de toutes autres, les bulletins allemands ont le ton victorieux. Et s'ils admettent de petites défaites, c'est de façon si gazée. „ si dissimulée !... De tout cela, le fait intéressant à retenir c'est que le but des dirigeants allemands est de tromper l'opinion publique.— Tout le régime est basé, même en temps de paix, sur ce système, peut-on affirmer. Tromper, tromper toujours. En effet, n'est-ce pas de cette facoD ; que toujours, les foules ont été entra:-: nées à commettre leurs pires erreurs ? La i foule allemande est, à l'heure actuelle, , l'image de ce qu'est la masse, durant - tous les temps, lorsqu'elle n'est pas ■ sous le régime d'une démocratie îette et sincère. t Si la population allemande savait; si elle n'avait pas été égarée par le système • de monsonges, croit-on que le bon sens i public n'aurait pas fait bon marché des • dédarations diplomatiques? ' Dès le début, les soldats allemands ' furent trompés : ils se battaient en Belgique alors qu'on leur avait dit qu'ils : attaquaient la France ! Et la eJiaîne des • mensonges a été forgée, dans la suite, 1 un anneau nouveau s'ajoutant diaque jour à cette chaîne... Elle finira par ■ ligoter le gouvernement du monsonge. Mais quel exemple pour les peuples qui assistent à cela ! Ne comprendront-ils pas que tout le procès du militarisme et de l'autocratie gît dans ce système de mensonge à 'l'égard de l'opinion publique, et que ceux qui veulent dominer grâce au mensonge, au méprisable mensonge, sont les pires ennemis du bonheur des nations? Ne comprendront-ils pas que tromper l'opinion publique, et entraîner celle-ci à commettre des crimes, par suite de son ignorance, c'est perpétrer le pire attentat contre la dignité des peuples, et que, seuls, les ennemis des populations peuvent concevoir... Ne comprendront-ils pas cela? CAMILLE ROUSSEL. LE JURISTE HELVETIQUE. T1 no faut pas un moment se lasser d« poursuivre les trafiquants de la science allej mande et de percer à jour les frénétiques sophismes dont celle-ci est faite. Je vous l'ai signalé da-ns " l'Annuaire politique de la Confédération suisse," paît M. W. Backhardt, professeur de droit public à l'Université de Berne. En présence des protestations qu'elle si soulevées dans toute la Suisse romande, !a juriste du Conseil fédéral cherche à s'expliquer et à s'excuser; mais il s'enferre de plus belle! Il adressa à la " Revue de Lausanne," cet exposé fameux et contradictoire de sa pensée que je vous prie de lire attentivement : " J'ai distingué dans un passage, peut-être trop laconique, entre la question ce droit et la question de politique. La question de droit est de savoir si la violation de la neutralité belge était justifiée, par exemple par l'attitude de la Belgique elle-même. Je réponds: non! c'était une violation du droit; des gens et la Belgique n'avait rien fait qui pût la justifier. La question de politique est de savoir si la Belgique (au point de vue des son intérêt) a agi prudemment gn passant une sorte d'accord séparé avec une grande puissance : et je disais, il y a plus de trois mois : c'était de la part d'un Etat neutre une imprudence, parce que cet accord, sans grande importance en lui-même, pouvait le faire soupçonner de complaisances plus grandes à l'égard de cette puissance. Cett/* appréciation ne touche en rien la question de droit Si la Suisse (c'est à die que je peu- No. 55, peine anaëft.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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