L'indépendance belge

1849 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 10 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68889/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SSeme amie, No. 59. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 10 MARS 1915 creglstered as a newspapeb.j Conservation par le Progrès. S O M MA I R E. LA SITUATION : Trois navires torpillés par les pirates teutons.—La retraite allemande sur le front oriental.—Le nouveau cabinet grec.—La crise ouvrière en Grande-Bretagne.—Mesure radicale. La question des Dardanelles.—Roland .e Marès. Les complicités.—Camille Roussel. Les Belges en Suisse.—O. M. La Russie industrielle. Billet parisien.—Jean-Bernard. La bataille des Flandres.—Le Général X. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. La ligue des patriotes. Avis à nos lecteurs. Echos, etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Les pirates teutons ont réussi hier à couler trois navires de commerce britanniques parmi lesquels le " Tangis-tan," dont un seul membre de l'équipage — sur 38 — a pu être sauvé. Dans les trois cas, les Allemands n'ont donné aucun avertissement préalable à leurs victimes pour leur permettre de se sauver. Les équipages des deux autres navires ont été recueillis en mer. Un quatrième bateau, le vapeur "Clan Macrae," de 5,000 tonnes, n'a échappé à deux sous-marins qui le poursuivaient, qu'en forçant de vapeur et en adoptant lun cours en zig-zag. \ Aucun nouveau communiqué n'a été publié depuis hier au sujet des opérations qui se poursuivent dans les Dardanelles. Celles-ci se prolongeront pendant plusieurs semaines encore, étant donné que la réduction de tous les ouvrages fortifiés nécessite au moins trente jours de temps très clair. Les conditions fclimatériques jouent un si grand rôle barce que le doit se faire à des (distances variant entre quinze et dix-huit Kilomètres. A Pétrograd l'idée du forcement imminent des Détroits provoque une joie intense. Au point de vue militaire, les conséquences du bombardement des Dardanelles se font d'ailleurs déjà sentir.Les forces ottomanes qui opéraient dans la région des Carpathes, où elles ont subi les échecs dont on se souvient, ne peuvent plus espérer recevoir des renforts qui vont être plus nécessaires devant Constantinople. Sur les autres parties du front oriental les opérations se développent très favorablement. Le maréchal von Hindenburg a beau prétendre que la retraite du Niémen faisait partie d'un plan préconçu, personne ne s'y trompera. Le plan d'investissement de Varsovie par le nord a échoué comme les précédents, et la retraite actuelle sera encore plus coûteuse pour l'Allemagne que les précédentes. La confusion dans l'armée allemande est telle, dit un communiqué officiel russe, qu'un détachement ennemi de la force d'un corps d'armée environ, était composé de bataillons différents ! Dans r.es conditions le regroupement des for ces sera plutôt laborieux, et ce n'est pas sur les renforts venant du front russe qu'il faudra compter à Berlin pour donner le grand coup attendu d'un jour a l'autre sur le front occidental. Dans les opérations sur la Pilica, où se concentre maintenant leur principale activité, les Allemands arrosent les assaillants russes de poix brûlante ou d'un liquide inflammable qui transforme les soldats atteints en torches vivantes ! Quand donc aurons-nous touché le fond de cette " Kultur " allemande qui prétendait régénérer k monde? Le correspondant du " Times " à Pétrograd croit voir, dans certains mouvements des troupes allemandes, des symptômes d'une retraite de la ligne Bzura-Rawka vers une nouvelle ligne fortifiée qui passerait par Plock et K ut-no. Acceptons-en l'augure. Sur le front occidental on signale quelque activité du côté de Dixmude, à Notre-Dame de Lorette, et en Champagne. » Dans cette dernière région, les Français ont gagné des parties de tranchées et des redoutes puissamment fortifiées, et comprenant des abris souterrains blindés. En Argonne et dans 'es Vosges nos amis avancent également. La crise grecque a trouvé une solution qu'on peut ne considérer que provisoire. L'ex-ministre des finances M. Gounaris a accepté la mission de former un nouveau cabinet dont on trouvera plus loin la composition. Cette liste comprend les noms de trois partisans de l'entente avec les Alliés, MM. Zographos, Stratas et Baltadjis, M. Gounaris n'a accepté le pouvoir, dit-on, qu'à condition de pouvoir dissoudre la Chambre, et décréter de nouvelles élections. La première mesure envisagée est l'ajournement, pour trente jours, de la Chambre actuelle. La ligne politique qu'entend suivre le successeur de M. Vénizélos serait, d'après le correspondant du " Times " à Athènes, là neutralité avec des dispositions favorables à l'égard de la Serbie, alliée de la Grèce. Constatons simplement que la presse allemande se montre satisfaite de cette solution ! LA QUESTION DES DARDANELLES M Paris, 8 mars. Le coup des Dardanelles est un coup de maître qui, lorsqu'il sera totalement réalisé—et cela ne traînera plus guère— modifiera profondément la situation générale créée par la guerre européenne. Au point de vue purement militaire et naval, on soutenait volontiers que le "forcement" des Dardanelles par une escadre était chose pratiquement impossible. Combien de fois les experts militaires les plus autorisés n'ont-ils pas répété que Constantinople n'était vulnérable que par les voies de terre, qu'il ne fallait pas songer à lancer une force navale dans les détroits, ce couloir de 70 kilomètres de longueur pourvu de chaque côté de défenses solides. Et pourtant, voici que s'accomplit méthodiquement ce "forcement," voici que des escadres franco-anglaises s'avancent hardiment dans les Dardanelles, réduisant au silence les uns après les autres les forts ottomans, et qu'elles se préparent à porter au cœur même de la Turquie le coup dont celle-ci ne se relèvera pas. Mais, en dehors des difficultés militaires de l'entreprise, les Allemands et !es Turcs étaient tout à fait rassurés sur le sort de Constantinople, parce ils se disaient que jamais, au grand jamais, l'Angleterre et la Russie ne « pourraient s'entendre pour résoudre pratiquement le grave problème des Détroits. Depuis trois quarts de siècle, peut-on dire, la question des Dardanelles est le pivot de la politique orientale. C'est en raison de l'impossibilité d'une conciliation loyale de tous les intérêts en cause que l'on se résignait à I tolérer le maintien des Turcs à Constantinople. Ils étaient là comme gardiens du Détroit, comme surveillants des communications directes de la Mer Noire et de la Mer d'Azoff avec la Méditerranée. Le principe était qu'il fallait maintenir la marine de guerre russe bloquée dans la Mer Noire, qu'il fallait l'empêcher, coûte que coûte, de jouer un rôle dans la Méditerranée orientale, où elle pouvait menace» la route anglaise, par Suez, vers l'Inde. C'est parce qu'on n'osa pas abandonner ce princioe qu'on eut pour la Turquie déchue tous ,es ménagements et qu'on sacrifia si souvent la cause sacrée des nationalités chrétiennes. L'Allemagne a cru qi.e, même à cette heure-ci, elle pouvait spéculer à coup sûr sur cette vieille rivalité anglo-russe et que si elle lançait 'es Turcs dans la mêlée, elle n'aurait pas à redouter le bonleversement de son rêve de domination orientale, parce que l'Angleterre et la Russie ne parviendraient pas à s'entendre sur la solution pratiqua de la question des Détroits. Et voici que l'entente est faite ; voici que Londres ei Pétrograd sont d'accord ; voici qu'une flotte franço-anglaise ouvre les détroit: et établit la libre communication entre la mer russe et'la grande mer latine C'est que la guerre présente a modifie profondément l'aspect de tous les pro blêmes politiques qui se posent traditionnellement en Europe ; c'est que des questions considérées hier encore comme vitales, n'apparaissent plus que comme secondaires; c'est, enfin, que les grandes nations qui s'opposent à la Triplice ger-mano - austro - turque—la Triplice di mensonge, de la réaction et du crime— ont loyalement su sacrifier leurs intérêts particuliers aux intérêts supérieurs de j la civilisation et de l'humanité. Quand " l'Indépendance Belge " £ soutenu, lors de la première guerre balkanique, que chasser définitivement les j Turcs de l'Europe, leur prendre Con-! stantinople et les bloquer en Asie-Mineure, terrain d'action naturel d'une race sur laquelle notre civilisation occidentale n'a aucune prise, on l'accusa sottement de turcophobie et on lui re-pre>cha de manquer'd'esprit de justice international. Aujourd'hui, ce sont les mêmes grandes Puissances qui empêchèrent alors les petites nations balkaniques d'assainir l'Orient européen et de prendre Constantinople, qui sont obligées de diriger cette opération pour leur propre sauvegarde. Elles ont été, à leur tour, victimes de la duplicité ottomane et elles comprennent — enfin! — qu'i] faut en finir avec une Puissance politique dont le maintien factice constitue un défi à tout esprit moderne et une insulte à toute civilisation. L'ouverture des détroits, cela signi-: fie le droit pour la flotte russe de la Mer : Noire d'entrer librement en Méditer- ■ ranée et de coopérer avec les escadres i anglaises et françaises; cela implique ' la consolidation définitive de la prépondérance de la Triple-Entente dans les : eaux orientales ; cela comporte la possi- ■ bilité d'amener en toute sécurité vers • notre Occident les trésors économiques ■ du "grenier" russe; cela garantit aux ' relations militaires des trois grandes Puissanœs alliées des communications ; rapides et sûres. Voilà pour les résul- • tats immédiats. Quant aux consé-: quences à longue portée, elles ne tarde- • ront pas à se préciser. Constantinople ; neutralisé, comme l'est Tanger, ou : confié à la garde d'une petite Puissance européenne, c'est la paix de l'Orient européen âssurée à jamais. Les Turcs chassés d'Europe, c'est la pos- i sibilité de concilier toutes les légitimes aspirations des peuples balkaniques, de faire la juste part des Bulgares en Thrace, des Grecs sur le littoral égéen et dans les îles; c'est la ruine irrémédiable des convoitises allemandes et austro-hongroises qui, depuis si longtemps, s'attestent par le brutal " Drang nach Osten." La Turquie se meurt pouF s'être fiée à la Puissance allemande; l'Allemagne et sa complice voient s'effondrer leur rêve de grandeur pour s'être trop fiées à l'apparente survivance d'une Puissanœ ottomane. Germains et Jeunes-Turcs se sont dupés les uns les autres. Qui donc les plaindra? Qui donc songera à les dégager de la mer de boue et de sang où ils sont enlisés et où ils doivent étouffer? ROLAND DE MARES. LES COMPLICITÉS. s Les sous-marins.—La candeur démocratique.—La faiblesse parlementaire. Les instruments entre certaines mains.—Les appétits. Mercredi.—Trois bateaux marchands britanniques coulés. Après une semaine de ca'me, en mer, les sous-marins reprennent leur lâeAe besogne, dans l'ombre des eaux, symbole de la mentalité de ceux qui en font leur arme principale. — Avez-vous songé déjà, nous disait quelqu'un, à ce symbole que produit l'emploi des sous - marins, lesquels s'attaquent à des bateaux désarmés, à des hommes hors d'état de se défendre? C'est tout un poème de vilenies humaines...Oui. C'est la guerre, c'est-à-dire, la négation des dioses morales, et la mise en action de ce que le gouvernement allemand qualifie, en temps de paix, de criminel. Cet illogisme dans les sentiments devrait montrer aux foules, si elles étaient plus compréhensives, l'illogisme de l'organisation sociale actuelle. Et ce qui est curieux à observer dans ce chaos de sentiments criminels,c'est la naïveté dont la démocratie a fait preuve —et fait preuve actuellement encore : — Voyez ce qui se passe aujourd'hui. Le roi de Grèce, sacrifiant les intérêts de son peuple à de petits intérêts personnels, ne parvient à constituer un ministère qu'en supprimant, en fait, la Chambre des Députés : ajournement et dissolution. Ce sont là les " tours de passe-passe" sur lesquels les autocraties comptent lorsou'elles se sentent atteintes. Et la démocratie est un peu ridicule quand elle dit : " Je suis aussi forte qu'elle: j'ai le mécanisme parlementaire pour me défendre ! "... En réalité, ce mécanisme est entre les mains des dirigeants. Vovez ce qui s'est passé en Allemagne : la force de la peur (et non celle des convictions, croyez-le bien) a supprimé la force parlementaire des socialistes : et ceux-ci se croyaient s forts grâce à leur représentation parle mentaire au Reichstag!... Il y a beaucoup de vrai dans ces ré criminations. La dissolution de la Cham bre grecque est une preuve de la faiblesse parlementaire, lorsque l'organisa tion du parlementarisme est laissée entre les mains -de familles régnantes. Et, à côté de cela, que de tristes e: vilaines ambitions ! Voyez l'attitude aujourd'hui de h Bulgarie : elle est, là-bas, dans son coin se préoccupant, non pas de ce qui esi grand et noble dans cette guerre — k Liberté des Peuples—mais de ce "qu'or pourra se partager plus tard "... Les appétits ! Les attitudes comme celles-là sorn plus laides encore que celle symbolisée par Ponce Pilate, se lavant les.mains.. Les Puissances qui oublient leur devoir à l'égard des progrès humains ajoutent, aujourd'hui, à leuç indifférence leur désir d'avoir un gros morceau dans la curée sanglante—le sang de millions d'hommes... Cela dénote, dans l'esprit de certains gouvernants, une absence absolue de sens moral, et ils devraient se rappeler le mépris qui s'attache, en droit, aux hommes qui tirent profit des crimes commis par d'autres... Hier, M. Lloyd George a réclamé la mobilisation de toutes les ressources industrielles : c'est une mesure indispensable, mais une fois de plus nous voyons que la guerre, instrument favorable ! la minorité, atteint toutes les libertés. CAMILLE ROUSSEL. LES BELGES EN SUISSE. Difficultés d'adaptation Ce que disait, récemment, dans un patriotique article de " l'Indépendance,'' M. Jules Destrie au sujet des Belges qui ont t ouvé un abri en An r eterre, peut s'appliquer aussi à crux qu'hospi-falise la Su:sse. Malgré toute la l onté qu'on leur témo gne, malgré les àoins attentifs dont ils sont l'obj t, il en est qui ne parviennent pas à s'adapter aux usages, aux idé^s, aux façons de vivre ! He leurs hôtes. Et ceux-ci, parfois s'étonnent des exigences qui se fon jour dans les minuscules détails de 1e vie qu tidienne. De là des " frottements " b en légers il est vrai, et que compensent largement, pour eux qui se dévouent à l'œuvre des réfugiés, des témoignages touchants de gratitude e) d'affection. Au cours de la réunion qui rassembla, la semaine dernière, sous la présider de Mme YVidmer-Curtat, les mem ] du Comité central de Secours et nombreux délégués des divers so comités, il fut quest'on des quelqi difficultés que rencontrèrent auprès certains de nos compatriotes trop rii à leurs habitudes, les familles suis empressées à les accueillir. M. docteur Machon les exposa avec aut; de bienveillance que d'esprit, en justifiant par des particularités de psychologie propre à 1 émigré. Au foi on pourrait résumer d'un mot ce fug désaccord, plus plaisant que sériel c'est l'antagonisme du café et du thé. — Eh quoi, vraiment? Est-ce sur ce base fragile que s'appuie le conflit? — Soyez certaine, Madame, qu'il pas d'autre cause. Priver de sa tasse de e^ifé au lait paysan des Flandres ou l'ouvrier wall c'est lui iinposer un sacrifice au-des: de ses forces. On le chasse de chez 1 on brûle sa maison ; il se résigne. Qu l'oblige à boire du thé, il se révolte. Le débat s'élève, il est vrai, au-des: des questions d'ordre familier que : voulu symboliser par cet exemple, atteint, comme en Angleterre, le p blême économique, et certes, n'est-il ] plus aisé, ici que là, de le résoudre. A Belges qu'hospitalise le Comité, on proche parfois de vivre dans l'oisive et le grief paraît d'autant plus for qu'en Suisse chacun travaille. Mais a sitôt qu'ils tentent d'obtenir un emp! on accuse les réfugiés d'enlever li gagne-pain aux ouvriers du pays, d fort éprouvés par la guerre. Cercle cieux. La question fut étudiée à l'assemb plénière des délégués ; la discussion, r due d'ailleurs intéressante par la fa lité d'élocution et la clarté d'argumi tation que possèdent les Suisses, n'a clore un litige dont chaque cas indi duel renouvelle la physionomie. Qi ques-uns des nôtres ont trouvé à L; sanne, à Genève, à Neufchatel et mê à Lucerne une occupation temporai; l'Office belge s'efforce de leur en facili les moyens. Mais si les demandes fluent, les offres sont rarissimes. Le courage d'un journaliste. Un jeune journaliste belge ne fu pas contraint, poussé par la nécessi de ceindre le Jablier vert des garçx d'hôtel et, durant une quinzaine, de n toyer les bottines des voyageurs et porter les valises à la gare? Souve pittoresque dans la carrière d'un hom de lettres. Geste courageux de quelqu qui ne veut pas dépendre de la char publique. La récompense ne se fit j attendre: le "tablier vert" occasii nel—qui semble appartenir au théâ de Tristan Bernard—est actuellerrn le secrétaire particulier d'une des p sonnalités les plus en vue de Lausan Un sonore Gotferdoum ! traduit p fois l'indiscutable nationalité de l'él tricien appelé pour quelque réparatii Et l'accent de ce courtier en librai qui vous propose l'achat de la Belgic neutre et loyale, le beau livre de Emile Waxweiler, décèle son orig: gantoise... Mais ce sont là des exo tions. La preuve en est dans le surs; d'émotion qu'elles provoquent, com: l'aspect inopiné de la cocarde tricolori la boutonnière d'un passant. Notre patriotisme croît en raison notre éloignement. Jamais la Brab: çonne ne m'a parue plus émouvante c lorsqu'elle retentit chantée en chq par l'assemblée, dans les réunions fertes deux fois par mois aux réfug hospitalisés à Lausanne. On sent, p; mi ces cœurs meurtris mais couragei que l'amour du pays demeure irrédi tible et qu'il soutiendra leur confiar jusqu'au bout. L'interprétation, à dernière séance, de quelques-unes nos plus populaires chansons wallonr et flamandes, le chant de Van Arl velde, le Lion de Flandre, Valeure Liégeois, le Doudou de Mons, fit u fois de plus, jaillir l'étincelle. A pl d'un, ces souvenirs de la patrie opp mée mouillèrent lés yeux. La propagande. Les conférences que font en divers filles de la œnfédération plusieurs îos compatriotes entretiennent et avive ;es sentiments. Celles-ci sont de dei >rdres : les unes s'adressent aux réfugi :t résidents belges en Suisse, telle causerie par laquelle à Vevey, e

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes