L'indépendance belge

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s.n. 1915, 02 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2z70h/
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S6ème année. No, 154- L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : rrwr,„I.t, ,.rx,nnI,nT „ TITTTTr._ 101r '/3 MOIS, 9 SHILLINGS , CUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. E.C, 11. P^ACE DE LA BOURSE. LO>J DRES, \ ENDREDI 2 JUILLET 1915. ABONNEMENTS : 16 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PRO^KÈ- TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: 238 75 1 AN 3£ SHILLINGS. ) sommaire. LA SITUATION : Progrès ausîro=aIlemands en Russie.—Com= bats d'arrière=garde sur le Dniester.—400,000 prisonniers en deux mois.—Avance italienne dans les Alpes.—Progrès dans les Dardanelles.—Nouvelle offensive serbe.—Le torpillage de r"Armenian. "— Contre-torpilleur britannique endommagé. Le problème économique de 'a Belgique après la guerre. — L. Janssens. Afrique du Sud.—Lvdius. Billet Parisien.—Jean-Bernard. A Millom. Faits menus, menus propos.—Bob. A Anvers. Les Œuvres belges en Hollande. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Etc. LA SITUATION. w—^ Vendredi, midi. Les difficultés de la tâche devant laquelle se trouvent les Alliés dans les Dardanelles ressortent. clairement des déclarations faites hier aux Communes par M. Asquith, d'après lesquelles les pertes britanniques, tant navales que militaires, subies sur cette partie du théâtre de la guerre, s'élevaient au 31 mai à un total de 38,636 officiers et hommes tués, blessés ou manquants, soit 1,722 officiers, dont 496 tués, et 36,914 hommes, dont 6,927 tués. Si l'on ajoute à la perte en vies humaines celle en navires de guerre et qu'on y additionne celles du corps expéditionnaire français, on se rend compte et de l'ampleur de ces opérations, et de l'importance capitale qu'attachent les Alliés à la maîtrise des détroits. Mais les Turcs, encourages par les Allemands, offrent une résistance plu:-, sérieuse qu'on n'a cru devoir le .supposer; ils disposent de mitrailleuses en grandes quantités et ont', tout récemment, monté sur la côte asiatique.des détroits, sur les hauteurs qui dominent la plaine de Trôye, plusieurs carionê modernes de gros calibre qu'on croit être des canons de marine provenant du " Gœb-en," et qui prennent en enfilade le, positions franco-britannique.- , Dans la seule journée du 19 juin, cinq cents projectiles de cette batterie tombèrent sur l'extrémité sud de la péninsule.D'après des informations de Mvtilène, les opérations dans la presqu'île ont été reprises mercredi matin avec la coopération des troupes de terre et de mer. Cinq navires bombardèrent les forts turcs de l'entrée des Dardanelles et trois autres soutinrent l'attaque du golfe de Saros. On parle d'importantes positions turques capturées, et le bruit a même couru que Krithia avait éé occupée, mais jusqu'à présent cette nouvelle n'est pas confirmée officiellement. L'offensive allemande en Argonne, entre Binarville et le Four de Paris, au nord-ouest de Bagatelle, exécutée avec deux divisions, a définitivement échoué et le communiqué allemand n'en parle même plus. Il en est de même du retour offensif des Teutons dans la région de Metzeral, où toutes les attaques de l'ennemi furent repoussées. Sur le front belge le duel d'artillerie continue avec une extrême violence, tant au nord qu'au sud de Dixmude et les artilleurs belges qui disposent maintenant d'un matériel perfectionné et qui sont amplement pourvus de munitions, ont infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. . Sur le front russe les combats se pour- .c,îvnn<- nnlf r>+" ri O C ' ' - des bas. Le bulletin russe parle d'engagements d'un caractère désespéré sur la route Tomaszow-Zamosk dans le gouvernement de Lublin, et dans la direction de Sokal, au nord-est de Rawa-russka, à proximité de la frontière. Le bulletin autrichien affirme même que Zamosk est déjà occupé, ainsi que tout le territoire au nord du Tanew. A l'ouest de la Vistule, les Russes auraient été repoussés jusqu'à Tarlow. Quant aux prisonniers russes faits pendant les deux mois de retraite, les bulletins de Vienne et de Berlin les évaluent à plus de 400,000 officiers et hommes, 338 canons et 896 mitrailleuses. Le communiqué italien signale de nouveaux succès d'artillerie dans la vallée du Tonale et du Padola. Les attaques de l'infanterie autrichienne contre les positions italiennes du Monte Croce el du _Pal Piccolo, en .Garnie, ont été repoussées. Au cours de ces attaques l'ennemi a fait usage de bombes contenant des gaz asphyxiants. L'artillerie italienne fut également très active du côté de Freikofel et de Pa! Grande, le long de la route du Val Bon-basche. Enfin, les bersaglieri ont occupé dans la vallée de Resia une position autrichienne qui domine Anlezzo. Dans la vallée de l'Isonzo les progrès de nos alliés sont plus lents. Les Autrichiens y sont renforcés continuellement par des contingents nouveaux, el pour le moment les éléments même les favorisent. Jamais i' n'y eut dans les Alpes, à cette époque, tant de neige et la pluie et le dégel ont transformé en torrents impétueux et infranchissables les cours d'eau qui descendent dans la vallée. On apprendra avec plaisir la rentrée en scène de l'aimée serbe. Débarquant à l'improviste à l'est de Shabatz, un détachement de troupes serbes a occupé Micharsha Ada, faisant 200 prisonniers et capturant un important stock de munitions. Le torpillage de 1' "Armenian," annoncé hier en dernière heure, a provoqué une vive émotion aux Etats-Unis, où 1 on a appris^avec une compréhensible indignation que parmi les victimes se trouvent de nouveau plusieurs sujets américains., Le gouvernement de Washington a immédiatement demandé un rapport officiel à ses ambassadeurs à Londres et à Berlin, et ne se prononcera que lorsciu'il sera en possession de tous les éléments de l'enquête. Un communiqué de l'Amirauté an-nonce que le contre-torpilleur britannique "Lightning'' a été endommagé par une mine ou par une torpille pendant qu'il patrouillait le long de la côte orientale. Le contre-torpilleur a pu regagner la côte, mais quatorze hommes de l'équi- yu,,vul) J •> ~ ^ * ^x tribune libre. LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE DE LA BELGIQUE APRÈS LA GUERRE. Une fois déchaînée, cette ruineuse c\ vanitei^ement atroce guerre allemande contre le reste du monde, une fois l'irréparable et gigantesque crime quotidier perpétré et perpétué par les déments orgueilleux de la Teutonie, à quelle nécessité, à quel devoir se trouvaient donc tenus tous ceux qui, ne pouvant pas se battre, ou n'occupant pas leur temps h des œuvres, ou ne travaillant pas à 'a confection des munitions de guerre, sont dans la possibilité matérielle et morale d'agir librement, tels les réfugiés belges en divers pays, quelle impérieuse obligation se dressait devant eux? Poser la question, c'est la résoudre, et la réponse jaillit d'elle-même: Travailler, travailler fort, travailler dur, chacun dans sa sphère, manuellement Ou intellectuellement, ou pour la délivrance de sa patrie dans l'acception très étendue que comporte cétte appellation, au pour 'a préparation de son relèvement moral ou matériel, économique ou social. L'Office du Développement Industriel ..©-e et Commercial Belge à l'Etranger, fondé en 1905 (quelle ironie amère du titre devant la triste réalité du présent!), en ce qui le concerne, avait pour rôle tout naturel de rechercher les moyens de pouvoir au plus tôt lui permettre de répondre au but que résume son titre. Plus d'industrie en activité utile, plus d'outillage même en beaucoup d'endroits, plus de matière première, plus de moyens de transport, plus de commerce en Belgique, par conséquent avec l'étranger ! Comment donc songer maintenant au développement de cette industrie, de ce commerce, de ces moyens de transport, et, ajoutons aussi, de cette agriculture ! A leur développement, en effet, il ne faut, hélas ! pas songer, pour le moment! Ce développement ne sera que la suite de leur restitution. C'est à cette restitution dans les meilleures et plus rapides conditions possibles qu'il faut, avant tout, s'attacher. A leur développement ensuite, dans les meilleures et plus rapides conditions possibles, aussi. Dans les meilleures et plus rapides. conditions possibles ! Mais celles-ci fon et feront virtuellement défaut dès la li bération ! Et m elles font et feront dé' faut, ne feront-elles pas, par répercus sion mathématique, et quasi-mécanique défaut pendant des années, de longue: années même, après la restitution? Les optimistes entrevoient et espè rent une effloreseence miraculeuse., dans tous îles domaines, après la guerre ( !) pour notre malheureux pays. Il s'endorment dans leur apparent " oppor tunisme," le plus dangereux, puisqu'i s'accompagne de paresse du corps et di l'esprit. Il se résume, celui-là, ; cette formule simpliste et bien facile mais çombien morbide et néfaste "Ne rien faire !... Attendre ! " Quoi: Qu'il soit trop tard pour réagir? Fer mer les yeux ! Attendre béatqjnent, oi ne sait comment, le secours des autres Pessimisme outré, en effet, ce faux op timisme, puisqu'il endort toute action L'action ! L'action, l'énergie, qui n< sont que la conséquence de l'optimisme raisonnable et raisonné. L'optimisme n de la réflexion et de la déduction dans 1; Justice et le Droit, quand il s'attach surtout à une noble et grande cause comme celle du salut de la Patrie (le sa lut de chacun de nous, en d'autre termes), est celui qui, comme la mi nuscule Belgique militaire, vis-à-vis di titanique colosse militariste allemand ne recule devant aucune barrière, at taque de front, abat les obstacles... e triomphe ! Le Congrès et le Conseil Nationa Economique qui vont avoir leur réalisa tion bientôt dans les meilleures et plu rapides conditions possibles, se sont ac quis des participations considérables e; qualité et en nombre, qui se sont agglo mérées autour de l'idée que j'ai été heu r-eux de préconiser le mois dernier. î paraît, d'ap~ès ce que j'apprends, qu'i y en a beaucoup qui l'auraient préconisé mentalement, avant ou en même temp que môi (? î; iam riiieux donc, pulsqu cela prouve que l'idée est bonne ! Ce congrès et conseil vont ouvrir leurs assi ses bientôt. L'une des premières questions qui s posent avant même la réunion de ce ce^ngrès et conseil, vu l'urgence, et el! s'adresse à tous les industriels belges est de faire connaître d'urgence les ob staclcs de toute nature que rencontre no tre expansion économique à l'Etranger Nos grands industriels sont à même, 1; plupart, de seconder le travail qui ser; produit à cet effet bientôt, auprès d notre gouvernement, par l'Office du Dé veloppement Industriel et Commercia Belge à l'Etranger. Qu'ils s'empressen de dpnner, chacun, à son bureau auxi liaire, 21, Mincing Lane, E.C., toute les indications précieuses qu'ils possè dent, quant aux revendications de cha que industrie, pour la place méritée d-nos produits futurs sur les différent marchés du monde, où ils ont trouv< obstacle quelconque de pénétration jus qu'ici. Dans un prochain article je donnera quelques éclaircissements sur les raison d urgence et de nécessité des question du programme que j'ai élaboré. Celles ci, bien entendu, seront soumises à 1: souveraineté d appréciation et de déci sion du Conseil et du Congrès préconisé: quant à leur opportunité ou quant à leu ordre d'examen. M. Billiard qui propose la Ligui Economique Belge, prolongement çomme il le dit lui-même, de mon idée l'auteur du remarquable ouvrage: "L; Belgique Industrielle et Commerciale d< Demain," dont je recommande la lectun à tous les Belges, a bien vouli ébaucher, dans son très întéressan article du 24 juin, deux oi trois points lui communiqués, con cernant ce programme que j'ai conçi et qui, je le répète, n'a rien d'absolu, e: laisse le Conseil et le Congrès absolument maîtres d'en élaguer ou d'y ajoutei ce qui semblera opportun. Je ferai voir également sur quelle unanimité et quelle puissance de collaboration le Congrès et le Conseil National v question peuvent, dès à présent compter, non seulement en Angleterre, mais en France et en Hollande, où des sous-comités sont déjà formés, et prêts à fonctionner, aussitôt que sera effectuée l'installation du Conseil Central à Londres, qui aura lieu dans peu de jours. Que tous les adhérents veuillent donc avoir l'obligeance d'attendre que ceci soit fait pour recevoir les questionnaires ou convocations utiles pour l'œuvre de la Belgique grande et forte de demain. Que toute la Presse belge hors du territoire occupé (presse quotidienne ou hebdomadaire, économique ou autre) de Grande-Bretagne, France, Hollande, Suisse, \euille bien reprendre cet article d'intérêt général et vital. Merci patriotiquement d'avarice à tous ! L. JANSSENS. À MON NEURASTHÉNIQUE. Je vois que vous n'êtes pas encore remis de la perte de Lemberg et de l'évacuation de la, Galicie par nos amis russes. Evidemment, c'est fâcheux que les [ Allemands et les Autrichiens aient repris la région des pétroles. Vous craignez que maintenant ils ne j prennent Varsovie? Il est probable, en a effet, qu'ils vont essayer d'aborder Yar-' sovie par le sud. Varsovie prise — vous allez un peu î vite! — vous dites que les Allemands, j fortifiés sur la ligne de la Vistule, vont s'y retrancher solidement et qu'ils vont 1 .jeter sur nous tout ce qu'ils auront de j troupes eyde matériel disponibles ? Je ne di£ pas le contraire : je ne dis-même pas, n'étant poini dans le secret ^ de leur état-major, qu'iis ne vont pas ~ essayer ce coup-là tout de suite, c'est-à-l dire dans quinze jours, trois semaines— " le temps de transporter leurs troupes. Et vous supposez qu'ils vont rassembler s>ur un point de notre lig'ne 500,000 ' à 1 million d'hommes, avec une artillerie formidable, des munitions en quantité inépuisable, et qu'ils vont nous refaire le coup qu'iis ont fait aux Russes, sur la Dqunaietz. ' Votre imagination malade voit déjà nos 4ignes percées, notre front brisé, notre armée reculant jusqu'à la Marne, .• jusqu'à la Seine, pourquoi pas juseju'à la Loi re-? Même en mettant les choses au pire, je ne les vois pas si noires. D'abord, i! n'est pas du tout sûr que les Allemands, qu'ils prennent ou ne prennent pas Varsovie, soient en état j de beaucoup dégarnir leur front orienta! : j ils ont perdu tant dè monde, clans leur ^ grand effort contre les Russes! lis ont ' si peu réussi à entamer, à briser l'armée s ru «se ! Le front de 1.500 Jf0<yrx'vire.s qu'ils auront à garder, va leur être si b difficile à défendre ! S'ils dégarnissent trop, les Russes, innombrables comme les fourmis, vont surgir de tous les côtés ; et je plains les Autrichiens ! Les muni-' tions manquent à nos alliés? Elles ne - leur manqueront pas longtemps. Ils sont ' en train de faire un grand effort d'organisation de leur industrie ; par Arkhan-gel, complètement libre de glace, ils rc-• çoivent des munitions; par le Transsibé-1 rien, le Japon, qui un moment avait dû 1 suspendre ses envois, alors que ses rela- 2 tions étaient tendues avec la Chine, a '1 dû recommencer à les alimenter en maté-' rie! et en projectiles; d'un jour à l'autre 'L il peut se produire du nouveau en Turquie, soit des renforts italiens sur terre 5 et sur mer, que la presse italienne nous annonce; soit l'entrée en ligne de la Bulgarie. qui n'est pas assez sotte pour lais-: ser échapper une occasion unique de ' réaliser ses aspirations nationales ; soit une révolution à Constantinopie, - >'l une: pénurie de munitions chez ces malheureux Turcs. Que sais-je? Ne vous ... -pas de bile au sujet des Russes : .i- s n: plus près de Berlin que ie.^ Allem.iiv -ne le sont de Moscou ! Mettons que les Allemands, au risque de voir l'avalanche lusse dégrinyoler < e nouveau sui l'Autriche, négligeant <•>-Italiens, négligeant les Iserb.i s, prén-vein 500,000 hommes de bonnes troupes, ftr'" le front oriental, et même un million, pour les jeter sur nous. Remarquez d'abord, qu'après <•< njidable renfort, ils ne seraient jp^obable-ment pas. -à égalité numérique ave- les Anglais, les Belges et les Français qu'iis trouveront devant eux. Comment \x> ilez-vous que n'ayant pu enfoncer nos lignes en septembre, quand il< luttaient contre nous à 2 contre 1, ils y parviennent <u moment où ils ne seraient pas-plus nombreux que nous? Voys qraignez un coup de surp» '- •? 500,000 hommes ne s'accumuleront pas sur un point sans, que notre état-major le sache. Son service de renseignements n'est pas fait pour les chiens. Et il n'emploie pas tous les avions à lancer des bombes sur les villes ennemies : j'espère bien qu'il en réserve le plus grand nombre à surveiller les concentrations de troupes de l'adversaire. je vous accorde ciu'ils percent notre front quelque part. Vous n'imaginez pas, sans doute, que notre état-major a eu l'imprudence de ne pas organiser en arrière, pas trop loin, de solides positions de repli, avec tranchées et fils de fer? Mais savez-vous pourquoi je ne crains pas qu'on nous dcinîie par surprise le coup de massue qu'on a donné aux Russes sur la Dounaietz? Tout simplement parce qu'il y a en France, à l'arrière de notre front, un reseau serré de voies ferrées comme î'.état-major russe n'en avait pas à sa disposition après la foudroyante; offensive allemande. Que les Allemands attaquent en force sur un point et percent même nos premières lignes, 24 heures après il y aura, grâce à nos voies ferrées, dont notre état-major a su jouer jusqu'ici assez habilement, 100,000 hommes derrière ia brèche, et, 24 heures après, 200,000 hommes, si ce n'est pas davantage. Comprenez-vous, cher malade, pourquoi, sans trouver que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes, -je continue, au sujet de l'enfoncement cie nos lignes, à dormir sur les deuxoreilles? Un conseil : faites comme moi, et priez le bon Dieu que nos bons amis 1- s Anglais se grouillent pour nous ériter une campagne d'hiver ! ("La Guerre Sociale.") GUSTAVE HERVE. AFRIQUE DU SUD. 5 f e "National Party ' et les < i Kimberley, 3 juin. ; Le National Party, c'est-à-dire, 1 ■ parti du général Hertzog, se prépare au: élections générales prochaines et chc.rch : un peu partout des adhérents. C'es , peut-être un peu tôt se mettre en cam ; pagne, alors que la lutte, annoncéi i d'abord pour octobre prochain, parai : être, aujourd'hui, remise à une époqm 1 indéterminée. Mais pourrait-on s': i prendre trop longtemps à l'avance quant : le leader du parti adverse, le généra i Botha, ajoute à sa renommée sur de: ■ champs de bataille autrement glorieux i que le terrain électoral, augmente d'au : tant sa popularité et rend ainsi de plu: ■ en plus difficile tout assaut contre 1< gouvernement qu'il dirige? Telles son probablement les réflexions que se fon ■ avec anxiété les fidèles du général Hert • zog, et ils n'ont pas tort. Ils ont, tout dernièrement, tenu ur public meeting non loin de Kimberley dans le village de Warrehton, plutô connu par la beauté de ses fleurs et l'ex-- cellcncc de ses fruits que par son importance politique, mais, en matière électorale, les Nationalistes trouvent, san: doute, qu'il n'y a pas de bourgade, s petite soit-cl!c, que les circonstances puissent leur permettre de négliger. A défaut de personnalités locales dur talent égal à l'occasion, on avait fait appe à l'Orange Free State, et cette province que les Hertzogistes réclament — peut-être avec plus de fierté que de raison — comme entièrement la leur, avait immédiatement dépêché à ceux avides d'entendre la bonne parole donnée de ses orateurs disponibles, le sénateur Marais et le député Van Diekerke. L'objet de la réunion était l'org-anisa- décrions législatives prochaines. tion locale d'une branche du National =. Party, mais un grand nombre des per- c sonnes présentes objectèrent que le ; meeting n'avait pas eu un caractère t suffisamment représentatif, demandè- - rent un ajournement, puis se retirèrent, ; en manière de protestation. La question t reste donc pendante desavoir si Warren-: ton, "le pays des fruits tendres et des r roses vermeilles," comme diraitMignon, j désire ou non compter parmi ses { institutions une succursale nationaliste. ; Cela importe peu, d'ailleurs. Ce qui in-; téresse davantage, c'est d'entendre ce - que les adversaires du général Botha ont ; à dire contre sa politique. ; Le sénateur Marais affirme avec son t emphase habituelle que "la différence t entre le National Party et le South Afri- - can Party ne peut être mesurée que par l'immensité des cieux ! " i je ne veux pas le suivre dans la lec- , ture longue et fastidieuse de la con si 1- : tution de son parti; que l'on me per- ■ mette seulement de rappeler deux des - articles les plus empreints de la note - nationaliste : Article 3.—" Le National Party *e-! connaît la nécessité de développer lé v ,-ns ; profond d'un nationalisme distinct et ô< -clare formellement que lés intérêts l'Union et de son peuple doivent -ïass' -! avant ceux de tout autre pa\'i ou : peuple." ■ r Article 4.—" Le parti accepte sans équivoque la position de l'Unio® vis-à- • vis de la Grande-Bretagne, cette position étant basee sur la bonne foi des ; deux nations, et il est convaincu que le maintien des bonnes relations entre les deux pays dépend du soin d'éviter scrupuleusement tout mesure qui res-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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