L'indépendance belge

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03 oktober 1917
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s.n. 1917, 03 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xs53/
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I j$0€ &BUW. No 233 L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE i 5 CENTS) ISÏtThiqh holS^c ; u.SSAdVl 'S&inm. MERCREDI 3 OCTOBRE 1917. Z"„u ÏÏphome ™h0ÏboX,V73Ï teleph., {Us-ll. n E" ««• » u-~ à 3 h. i. mard: 2 «tobre. ; *°» ^gaajco^,»^ « r—a». LA SITUATION Mardii midi. I Le front de Flandre reste agité. Les allemands ont encore contre-attaque pur Lis fois hier les positions de nos alliés lD3 obtenir un résultat appréciable. F La première des trois tentatives eut tau à la pointe du jour. Elle s'étendit iur un front de 1600 mètres englobant la wne comprise entre la route de Me-wn à îpres et le fameux Bxois du Poly-ione. Trois vagues successives s'élancè-Ut oontre les lignes britanniques mais Llles furent balayées, et les hommes sortit de leurs abris pourchassèrent l'en-Mini et lui firent un certain nombre de prisonniers. Cet- échec ne découragea pas les Allemands qui, dans l'intervalle de trois heures déelanchèrent deux autres attaques dans le même secteur et réussirent finalement, au pris de sacrifices consi-jérablçs, à oçcuper deux avant-postes britanniques sur le ooin sud-est du Bois 'k Polygone. ! Le duel d'artillerie se poursuit dans Isa secteurs d'Ypres et de Nieuport, et k mention qu'en font les communiqués saillie indiquer qu'il est plus sévère que amais. i.fne récapitulation du nombre des nisonniers allemands fait par les An-iiis dans le courant de septembre inique un total de 5,296, dont 146 ofti-Lrs, et le butin comprend onze canons, pont trois de gros calibre, 57 mortiers fit tranchée et 377 mitrailleuses. f Les aviateurs britanniques continuent e bombardement méthodique des aéro-poiBes, des gares et des cantonnements jfeuauds en Flandre, pendant que les Ivions allemands s'en prennent à la ré-jion côçière britannique et à la métropole qui, hier, encore, furent attaquées ps aranVÎ résultat. ! L'aérodrome de Gontrode, au sud-est |e Gand, reçut une bonne part des onze [onnés de bombes que les aviateurs britanniques lancèrent au cours de leurs p«b en arrière des lignes allemandes, bt il ne doit pas subsister grand'chose pi des.hangars ni des appareils que cet podrome abritait, car il résulte de« photographies prises au cours du raid Eue lors de l'attaque précédente trois [avions et un hangar avaient fté détruits. B.'ti autre hangar a été mis en feu hier, t L'escadrille de la marine a bombardé [à nouveau les écluses de Zeebrugge, les Ksines de La Brtigeoise, des trains et les prodromes. de Saint-Denis-Westrem et F fiQurout. Au cours de combats aé-■ens les Anglais perdirent cinq appa-ieiîs et en mirent douze hors de combat. Les Français signalent de leur côté pouze avions ennemis mis hors de com-pt, alors que les Allemands ne mentionnent qn un total de quatorze appareils llliés descendus. ^ titre de représailles pour le bombardement de Bar-le-Duc, les Franç ais bom-pai'dèrent Stuttgart pendant que d'au-ps escadrilles attaquèrent, les gares et |antoniiements allemands à Fresnov-le-prand; le? gares de Thiofiville, Mézières, Dieuze, Lichtervelde, Staden, Corte-marck ; les aérodromes de Roulers et de ïhielt ainsi que )es hauts-fourneaux de Hagondange. Xos alliés italiens, après leurs succès des deux derniers jours, ont eu à syibir plusieurs contre-attaques autrichiennes dirigées contre les position-s du plateau do Bainsizza. L'ennemi au cours de ces contre-attaques, n'a fait qu'augmenter le chiffre de ses pertes qui, rien qu'en prisonniers, atteint pour les trois jours un total de 2,019, y compris 63 officiers. Les forces autrichiennes opérant en ce moment dans le massif du Mont Gabriele et sur le plateau de Bainsizza sont recrutées en majeune partie parmi les divisions polonaises et ruthènes. Les pertes italiennes au cpurs des récentes opéra-tionsont été très légères et .sont dues pour ainsi dire uniquement au feu de l'artillerie. Les aviateurs autrichiens ont bombardé plusieurs localités dans la zç>ne de l'Isonzo inférieur sans occasionner des dommages sérieux. Un engagement naval eut lieu dans la nuit du 29 septembre dans l'Adriatique à hauteur de Ferrare entre contre-torpilleurs autrichiens coopérant avec des hydroplanes et destroyers italiens. Ces derniers touchèrent à plusieurs reprises les navires ennçmis qui durent se retirer. Sur le front français un bombardement intense est en progrès dans le secteur de Verdun. Deux attaques allemandes échouèrent. Sur le front de Riga nos Alliés russes ont'avancé de 800 à 1,000 mètres au sud de la route de Pskoff, mais aucune opération de grande envergure ne se dessine de ce côté. La conférence démocratique qui siège ^ Petrograd se passe sans incident notable. Au cours de la séance d'hier plusieurs ex-ministres prirent la parole pour préconiser la constitution d'un cabinet de ooalition et, s'il faut en croire le correspondant du "Times" à Pétro-gr_id,' c'est cette solution qui comble réunir la majorité des suffrages. Jusqu'à présent cependant les extrémistes n'ont pas abattu leur jeu, et dans ces conditions il est prudent de réserver son jugement. C'est probablement la question des moyens d'activer la paix qui donnera lieu aux discussions les plus vives. Le ministre de la guerre général Verkhovsky dans un nouveau discours a dit que l'affaire Korniloff avait ébranlé l'armée jusqu'à sa base mais que les mesures prises avaient fait renaître la confiance. Le ministre a reconnu sans ambages que l'armée manquait d'objets d'équipement, de vivres, de fourrages et d'effets pour une campagne d'hiver, et que pour cette--raison une démobilisation partielle ne pourrait qu'améliorer la situation. Le ministre a réaffirmé que pour un homme dans les tranchées il y en avait de 6 à 10 à l'arrière, et qu'il était nécessaire d'alléger ce fardeau, encombrant pour l'armée autant que pour la nation. M GUERRE EUROPEENNE SUR LE mm OOCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le roi d'Italie visite nos troupes : In communiqué du ministère de la peri'e belge au Havre dit que le roi ' 'talie a visité le front belge samedi '-'nier. Il a rencontré le roi Albert dans "" petit village frontière et les deux juWeraihs visitèrent immédiatement les '••nichées de la ligne de front. Un obus t'ata près du groupe des visiteurs et J'!l des aides-de-camp du roi Victor fut Projeté sur le sol. ^ Les deux rois assistèrent ensuite à "c ievue dçins un certain secteur du 'w r. où des bataillons d'infanterie et. ; gioupes de cavalerie défilèrent en ,l'e parfait. Après le déjeuner, servi a'iS lu résidence du roi Albert, le roi Italie fit une visite au G.Q.G. belge et Jopital de campagne dirigé par le une! Depage. Les souverains furent '•'i' ensuite par le ministre de la 'être, puis se rendirent à Furnes, où, •t grande tour, ils eurent une belle le , ensemble de tout le front belge. 1 visite se termina au champ d'avia- par une démonstration exécutée par meilleurs pilotes belges. Les deu? uverains se quittèrent très tard dans ^ -ouée. Le roi d'Italie exprima plu- -ut i iois 1 impression de viç intense et iotce que lui inspirait l'armée belge son admiration pour la population 71 e, stoique sous l'incessant bombar-înent. OPERATIONS ilfJILES Un destroyer allemand endommagé Le ''Telegraaf" apprend de la frontière qu'un destroyer allemand fut touché et sérieusement endommagé au cours de l'attaque du 27 septembre dernier. Il a été remorqué le long du canal de Bruges. Une action dans l'Adriatique L'état-major de l'amirauté italienne publié le communiqué suivant : Dans la nuit du 29 septembre, un de nos groupes de destroyers aperçut un peu avant minuit, un groupe de destroyers ennemis, accompagnant des hydroplanes qui avaient attaqué Ferrare. Nos navires attaquèrent l'ennemi, le canonnant vigoureusement jusqu'au moment où il atteignit le barrage des batteries de Pa-renzo. Les destroyers ennemis furent atteints de nombreuses fois. Nos navires n'ont subi aucun dommage. Les illusions allemandes Le Dr Alfred Lohmann, un des directeurs de la " Bremen Oçean Shipping Co.," prédit la défaite ''automatique" de 1 la Grande-Bretagne pour ou avant le 1er janvier 1918, grâce à la guerre sous- ■ marine. OPERATIONS AERIENNES 1 LES RAIDS SUR LONDRES TfiîPLE ATTAQUES LUNDI Nombreuses bombes sur les districts sud-ouest Lundi, 10 h. 25 du soir.—Un groupe d'aéronlanes çnnemis'a eroi-sé la côte de l'Essex vers sept heures du soir et a traversé le comté se dirigeant vers Londres. Ce groupe fut suivi, à environ un quart d'heure d'intervalle, d'un autre groupe, qui prit la même route. La première attaque sur Londres fut livrée au nord-est, vers 7 h. 46 du soir. La plupart des raiders furent contraints de rebrousser chemin • quelques appareils parvinrent néanmoins à franchir les défenses et jetèrent des bombes dans le district sud-ouest de Londres vers 8 h. 15. Le deuxième groupe d'aviateurs ennemis tenta de traverser les défenses à divers points au nord-est et mi nord de Londres, mais sans succès, j. -,qu'à peu après 9 h., moment où quelques appareils parvinrent à croiser au dessus de Londres. Des bombes furent cie nouveau jetées dans les districts au sud-ouest de la ville. Cependant, un troisième groupe d'aviateurs ennemis traversait la côte du Kent et jetait des bombes à divers endroits. Ce groupe ne pénétra pas loin à l'intérieur du pays. Un quatrième groupe d'avions ennemis croisa la côte de l'Essex vçrs 8 h. 50 et se dirigea vers Londres, dont il approcha un peu avant 10 h. du soir. Il ne put aller plus loin que les faubourgs nord-est de Londres, où quelques bombes ont été jetées. L'ATTAQUE DE DIMANCHE 9 tués 42 blessés Lundi, 1 h. de l'après-midi.—Les derniers rapports établissent que le nombre des victimes faites au cours du raid de dimanche soir, dont tous les districts survolés est de 9 tués et de 42 blessés. Deux personnes seulement ont été tuées à Londres. Les dégâts matériels ne sont pas importants. Un appareil ennemi a été abattu au large de Douvres. La version allemands Le communiqué de Berlin, relatif à l'attaque sur Londres de dimanche dit: Nos aviateurs ont de nouveau jeté des bombes sur des bâtiments *•( dfs entrepôts à l'intérieur de Louih-esl Ue nombreux incendies ont montré que cette attaque avait été. parfaitement efficace. D'autres aéroplanes ont attaqué avec succès Margate et Douvres. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. (Contrairement à l'information ci-dessus, le mommandant des pompiers de la métropole signale qu'aucun appel n'a été fait a aucun poste de tout le L.C.C.) UN RAID DE REPRESAILLES Les Français bombardent Stuttgart Le communiqué français d'hier signale que des aviateurs ennemis ont bombardé la région de Bar-le-Duc, Clans la nuit, de samedi à dimanche, causant des dégâts matériels, ainsi que plusieurs victimes. Dans la journée de dimanche cinq aéroplanes allemands ont été abattus et sept autres ont été contraints d'atterrir en maitvais é t. Les aviateurs français ont jeté des bombes sur la gare et les cantonnements de Fresny le Grand, où de violents incendies ont éclaté, sur les gares de Thionville, de Mezières et de Dieuze, ainsi que sur les usines de Hagondange. En guise de représailles pour les bombardements exécutés . par les Allemands sur la ville ouverte de Bar-le-Duc, deux de nos aéroplanes ont jeté des bombes, la nuit dernière, sur la ville fortifiée de Stuttgart. En Belgique, nous avons bombardé les aérodromes ennemis clans les régions de Rcule'rs et de Thielt, les gares de Lichtervelde, de Haden, de Cortemarck, etc. Les aviateurs alliés sur Gilly Dans la nuit du 14 au 15 août, un aviateur allié a survolé Gilly-lez-Char-leroi, lançant 5 bombes sur une fabrique contenant un dépôt de munitions, qui a été atteinte. Le lendemain, la circulation était sévèrement interdite aux environs. Une invention de Van den Born L'excellent- aviateur belge Van den Born, instructeur à l'école d'Etampes, )ù il a formé faut de héros de l'air. • rient d'achever la construction d'un nouveau type d'avion de combat de son invention —- avion appelé à rendre de considérables services. C'est Van den Born qui, avant la guerre, vola le 1er en Indo-Chine, gouvernée alors par M Oobukowski, depuis ministre de Franco en Belgique, qui dut protéger ce "sorcier aérien" contre l'hostile superstition les indigènes. LA CRISE SOCIALISTE EN mmi 0 I Une interview de M. Albert Thomas Les socialistes français auront à choi sir entre la Défense Nationale et l'In : ternationale au Congrès de Bordeaux, i qui se réunit le 6 octobre. < Le " Times " publie aujourd'hui l'in- < terview suivante de M. Albert Thomas par son correspondant de Paris ; elle ex- i pose très clairement l'état des choses: s " On ne peut comprendre la situation ; sans jeter un coup d'œil en arrière sur , l'histoire de notre parti pendant la , guerre. Lorsque celle-ci éclata, nous ■ vouâmes toute notre force, sans aucune i réserve, à la défense nationale et con- i trairement à tous les précédents, nous partageâmes la responsabilité du pou- ; voir dans les Cabinets Viviani, Briand ; et Ribot. Le parti était uni. Et ce ne i fut qu'au printemps de 1915 qu'on com- i mença à faire une distinction, à parler ; de majoritaires et de minoritaires. Ac- i tuellement il y a dans le parti autant de i nuances de pendée, autant de subtiles : différences de tendances que dans l'en- ■ semble du Parlement. Nous avons notre i droite, notre centre, notre gauche. Allant de droite à gauche, nous avons i d'abord les hommes qui ne veulent pas : accepter de compromis, des hommes qui, ! aussi rigides que leur patriotisme, re- " fusent d'envisager seulement 1a. sugges- < tion d'un referendum pour la solution de la question d'Alsace-Lorraine, des hommes qui ne veulent rien avoir à faire avec I Stockholm. Puis nous avons ceux du : Centre, qui considèrent que la France est bien plus importante que l'Internationale, mais qui admettent un projet de plébiscite, juste et soigneusement pesé, pour l'Alsace-Lorraine. Us désirent j rencontrer des socialistes internationaux mais dans le seul but de confondre les socialistes ennemis et dans le seul espoir de donner aux peuples ennemis l'occasion do se rendre compte combien ils ont] été trompés par leurs gouvernants. Ici ( finit le parti de la majorité. Il com-prend cles hommes comme Guesde et Co mpè re - Morel, Cachin et Moulet et , moi. Alors nous passons à la nuance minoritaire, avec des hommes comme Lon- < guet, Pressemanne, Mistral, puis à l'extrême gauche nous avons les pacifistes à tout prix de Zimmerwnld et de Kien-th.d. dor:l.,kt présence dans le . pciti n'est pas sans causer des embarras, ni sans lui faire du tort dans l'opinion générale du public. 1 La tendance minoritaire commença à 1 se montrer au printemps de 1915. La 1 stagnation relative du front amena ces socialistes minoritaires à chercher à ( finir de la guerre par d'autres moyens que les batailles. La révolution russe et l'action des socialistes neutres leur pa- ! rurent donner une promesse de réussite ' à leurs méthodes. Ils concentrèrent toute 1 leur action à la restauration de l'ancien- j ne Internationale. Ils firent valoir (et à cet égard la Majorité partage leur sen- ' timent) qu'une grande force avait été < négligée par la diplomatie alliée en ne 1 faisant pas usage d'une diplomatie plus -large qui se serait servie de la poussée < démocratique amenée par la guerre. < Mais ils vont plus loin (et c'est là qu'ils J se séparent de la Majorité); ils affirment;! leur foi dans ce que l'on appelle en An-'1 gleterre 1' "International made in Ger-'i many" et ils regardent la Conférence de; Stockholm non comme une arme de no-1 ( tre politique de guerre, mais comme des j préliminaires positifs de paix. ( Le Centre du parti, composé de majo- < ritaires et de minoritaires a, pendant les i derniers mois, dirigé la politique du 1 parti. Dans les congrès successifs des c deux sections nous avons passé des ré- t solutions qui, de même que certains 1 traités diplomatiques, étaient peut-être j intentionnellement ambigus et laissaient peut-être trop de liberté à chaque sec- < tion de faire ce qui lui plaisait. Pour j conserver l'unité apparente du parti, j nous avons perdu une partie de la force j du parti. Ce temps-là est passé. Nous devons avoir des programmes claire- \ ment définis ; nous devons prendre tous < :les positions nettement définies. Au jours de la récente crise ministérielle le 1 parti socialiste a refusé son appui à M. Ribot et à M. Painlevé, et il l'a fait pour c ine seule raison : La situation de la j guerre exige en France un gouvernement l jeune et énergique d'hommes nouveaux c qui s'élèveront au-dessus des combinai- c ■ ons de couloirs. Nous délirons un eabi- -net de guerre sur le modèle britannique. 1 Le ministère Painlevé ne nous donne pas toutes les garanties que nous deman- | Ions. Mais afin de justifier notre action, nous devons, comme parti, mettre de l'or- ' Ire dans notre propre maison et savoir 1 >ù nous en sommes. Il ne faut pas d'am-Diguité, pas d'irrésolutions dues au dé- a rir de conserver l'unité du parti. La ci darté est plus importante que l'unité en n ;e moment. s Les deux principales questions qui c ciendront devant le Congrès de Bor- d leaux sont de nettes et certaines pierres s le touche des sentiments et des opinions. |o Ce sont Stockholm et la participation Jg ïocialiste au gouvernement. Elles ne sont s bailleurs que des subdivisions de la principale alternative: la volonté pour la ;uerre ou la poursuite, de la paix. J'ai déjà expliqué l'attitude des mino-•itaires au sujet de Stockholm et leur dé-:ir d'y voir la restauration de la vieille Internationale. Us voient le même principe en jeu dans la question de la participation socialiste au pouvoir et ils ne feulent tolérer aucun appui, même en ce noment critique, à un gouvernement bourgeois. La question réelle posée à Bordeaux sera celle de la paix, et mes unis et moi nous avons l'intention de 'aire tout notre possible pour trouver rne majorité réelle du Parti, déterminée t amener Ja cause de la France et de ses illiés à une conclusion victorieuse et également déterminée à scruter la jus-;ice des buts de guerre de nos alliés, car lucune conclusion de cette guerre ne jeut être victorieuse si elle n'est pas entièrement démocratique. Les questions auxquelles nous, socia-istes français, nous avons à répondre, te souffrent pas de réponses ambiguës. Sous sommes pour la guerre et pour la victoire, ou nous ne le sommes pas. Nous levons nous placer d'un côté de la bar-cière ou de l'autre. Nous devons, ou sien errer dans les marais de doute ou.' fien marcher hardiment sur la grand'-'oute de la victoire démocratique. Chez les Radicaux-Socialistes La Fédération radicale-socialisfe de a Suisse a adopté à l'unanimité une résolution au sujet des buts de guerre da a France, déclarant qu'elle n'avait pas le but de conquêtes, demandant les réparations et les restitutions réclamées ç>ar la justice, à commencer par la res-:auration de la Belgique et la restitu-.ion de l'Alsace-Lorraine, et insistant sur ce que le traité qui mettra fin à la guerre :loit fonder une union de nations comprenant tous les peuples qui ont décidé de se garantir mutuellement le droit de .'ivre en liberté.—Reuter. MIT0BK de ia GUERRE AUTKICHE-HONGBIE — Des informations de Vienne disent ]ue le parti socialiste autrichien fait ap-3el aux ouvriers des usines de munitions, sn vue d'une grève générale pour le 1er îovembre prochain. Un certain nombre le meneurs ont été arrêtés. BELGIQUE — On annonce de Genève, à la date du. 25 septembre 1917, que, d'après la l'rankfurter Zeitung," les ouvriers des îouillères du Hainaut, insuffisamment îourris, se sont mis en grève. — La "Gazette de l'Allemagne du ^ord" avoue que depuis la nomination le Falkenhausen comme gouverneur de a Belgique, le 1er mai dernier, 19 Belges ont fusillés sous l'inculpation 1 espionnage, 65 autres, dont 5 femmes,, igalement condamnés à mort, ont été çrâciés sans que d'ailleurs soit précisée a forme sous laquelle se serait mani-estée leur grâce. ESPAGNE — Diverses peines de prison, allant le deux ans à la perpétuité, ont été pro-îoncées contre les personnes qui ont enté, dans la deuxième semaine d'août,, l'organiser un mouvement révolution-laire et d'exciter l'armée à la sédition, ja cour martiale chargée de juger 1§ omité qui a organisé la grève s'est ré-mie pour la première fois samedi., —■ rleuter. MANDE-BRETAGNE —• A la fin de la représentation à Jhàftesbury Theatre lundi soir, M, E. jaurillard, l'un des directeurs, invita' es spectateurs, les arî'istês, l'orchestre,, es chœurs, etc., à voter sru la question le continuer les représentations du soir., i. l'unanimité on décida de continuer 'as usual." TA LIE — Le ministre de ïa guerre italien a onfirmé la nomination du colonel Pep-iino Garibaldi au grade de général da irigade. Le nouveau général commanda u début de la guerre la légion garibaL lienne en Argonne. JAPON — Le vicomte Ishii, à un banquet onné par le maire de New-York en 'honneur de la mission japonaise, a ]5ro-oncé un discours très important. RUSSIE — Le gouverneur général de Finlande vait fait mettre les scellés sur les portes e la Diète, le président de celle-ci ayant îanifeste l'intention d'y continuer les lances bien que la session fût légalement lose, les élections législatives ayant lieu ans trois jours. Le président a brisé les cellés et un certain nombre de députés nt voté une série de projets de loi. Le ouvemeur général a ordonné des pour-uites.

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