L'indépendance belge

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05 oktober 1917
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s.n. 1917, 05 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4pv47/
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L'INDÉPENDANCE doYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) IamnNISTRATION ET REDACTION: ^mrDcn H OCTOBRE ÎS}17 ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 niWPSTR XIIGQ HOLBORN, W.C.l. PLACE DE LA BOURSE. 5 " j ' ABONNEMENTS 3 MOIS, 17 SHILLINGS. LÇonservation par LB progrès. 1 thjePHONE : HOLBORN Î773-4 TELÇPH.s { E" VGî,te à L°ndreS 3 3 ^ '6 ^eUdl 4 0ct0brg- 1 AN, 32 SHILLINGS. J Sur le front d'Ypres les combats d'ar-hillerie alternent avec les attaques d'in- ! fauterie. ^ Mercredi matin, a 1 aube, 1 ennemi, | après un violent bombardement déclan-cha une nouvelle attaque entre le Bois du Polygone et la route de Menin, mais l'opération échoua en présence de l'effi-f cacité du barrage d'artillerie de nos alliés. Les Allemands isolés qui pa'rvin-■' rent à le franchir furent aisément refoulés par l'infanterie et les positions bri-I tanniques sont restées intactes. C'est un échec de plus à l'actif du gé-[ néral von Arnim, et il est vraiment re-I mettable que la pluie qui s'est mise à 5 tomber hier menace, comme l'année précédente sur la Somme, d'interrompre les | opérations, ou, tout au moins; de les pa- îalyser. ' , „ . ~ Rien 11e saurait mieux faire l'ttfia-ire I de nos ennemis qu'un changement de [ temps, car seules des conditions atûio-[ spliériques défavorables sont capables de I modifier les plans de nos alliés. Ceux-ci I consistent, comme 011 sait, à marteler [ sans répit les positions de l'ennemi et à [ lai tuer sur place le plus de monde possi-j ble sans lui permettre d'esquiver les Icoups par une retraite-surprise, comme Ice fut le cas sur la- Somme. Cette tactique, qui a l'inconvénient d'exiger beaucoup de temps, a donné jus-| qu'à présent les résultats escomptés, et il n'y a qu'à la poursuivre méthodiquement,'tout en la généralisant, pour atteindre le succès final. L'effet moral produit sur les soldats allemands par cette •'tactique d'attrition" est considérable, f cela résulte non seulement des déclarations des prisonniers—toujours sujettes à caution—mais aussi du contenu des lettres trouvées sur ceux-ci. Dans une de ces missives, un offi cier non-commissionné, Allemand du Sud, dit que sa , compagnie, en [ position près de Lille, a été réduite à | 62 baïonnettes, que le moral est très bas 1 et que rien n'est obtenu si l'on n'use pas I la force. Or, cette compagnie, réduite à I l'état de squelette, a néanmoins été envoyée une fois de plus au combat puisque l'officier a été fait prisonnier. Ce ne sont là évidemment que des faits : isolés, mais ils trahissent un état d'âme i qu'il est intéressant de relever. Dans le secteur de'Verdun, le duel d'artillerie se poursuit avec une extrême violence sur les deux rives de la Meuse, ; mais les derniers communiqués 11e signalent aucune opération d'infanterie. Berlin affirme que dans la région de l Samogneux (Côté 344) les Allemands ont 1 conquis, le 2 octobre, 1,200 mètres de 1 tranchées, que les Français ont lancé I huit contre-attaques successives pour re-I prendre le terrain perdu, mais que tou-I tes leurs tentatives ont été repoussées et | qu en plus les Allemands purent faire 150 prisonniers. C'e^ communiqué est manifestement exagéré et l'ennemi, n'ayant pas de vïc-toires à enregistrer, a recours, une fois de plus, au système, maintes fois dé-i nonces, qui consiste à exagérer les pertes de l'adversaire. | Tout cela n'est, en somme, que du bois j de ralonge, des faux-fuyants, et nos en-riieinis comptent beaucoup plus en ce mo-Lpent sur l'intervention du Pape, chargé Me monter le piège de la paix allemande, que sur l'efficacité et l'endurance de leur : "invincible" armée. C est avec une joie non dissimulée que nos adversaires saluent les efforts du Pape de leur assurer une impunité relative, et le comte Czernin, ministre des ! affaires étrangères austro-hongrois, par-f lant à Budapest, a déclaré se rallier aux propositions papales et souscrire au désarmement "universel et simultané de tous les pays du monde entier," à "la liberté des mers, impliquant la réduction des flottes de guerre," facteurs essentiels à l'abandon de toute demande de garantie territoriale, et à la création des assises nouvelles du droit internai ' tional "Si le désarmement international est admis par nos ennemis, a ajouté le comte ' ?ernin, et devient un fait, alors nous II wons plus besoin de garanties territoriales et nous pouvons renoncer à l'a-grandissemént' de la monarchie austro- LA SITUATION ■ hongroise, à condition <^ue l'ennemi évacue • complètement notre territoire. "Mais, a ajouté le ministre, le développement libre et pacifique du monde après le cauchemar actuel 11e peut être assuré qu'à condition que la guerre économique soit absolument éliminée dé tout arrangement futur. Avant de conclure la paix, nôus devons avoir la certitude absolue que nos adversaires actuels ont abandonné cette idée." En résumé, au point de vue jjolitieo-' diplomatique, comme au point de vue militaire, nos adversaires se trouvent acculés à la défensive et une simple comparaison entre les discours" orgueilleux de jadis et ceuxtplus modestes d'aujourd'hui indique le chemin parcouru, qui est immeese. En réalité, nos ennemis avouent implicitement qu'ils ont eu tort; ils 11e plaident pas encore coupable, mais ils y arrivent, et d'ici quelques mois ils deviendront,-on peut er\être certain, beaucoup plus coulants, car leur force de résistance va en diminuant, alors que la nôtre augmente. Nos ennemis sont à bout de souffle et ce 11e sont pas eux qui repousseront l'offre du Pape de servir de médiateur entre les belligérants. Mais le-Pape oublie que, par sa neutralité devant le crime, manifeste et avoué, il a, comme tous les neutres, favorisé nos eiinemis -,et il serait illogique de charger ceux qui, jusqu'à'cette heure, n'ont pas encore dénoncé les crimes teutons, de jouer l'arbitre dans un conflit qui ne peut et ne doit aboutir que par la victoire du Droit. Nous avons surtout- confiance dans la sagesse et la fermeté de caractère du Président Wilson et de la nation américaine pour arriver à ce résultat, car les | Etats-Unis ont uniquement pris les armes, il convient de ne pas l'oublier, pour la défense dès principes du droit et delà justice, sans arrière-pensée d'ordre matériel, ce qui n'exclut pas la claire vision de leurs intérêts vitaux, lesquels se confondent d'ailfeûrs avec ceux du monde entier. Cette claire vision semble faire totalement défaut aux éléments extrémistes, dont les idées semblent triompher de plus en plus en Russie aujourd'hui. Le gâchis politique dans lequel pataugent-nos alliés de l'Est 11e saurait être mieux illustré que par les incidents auxquels donne.lieu la Conférence démocratique de Pétrograd qui, hier, dans une même séance, s'est nettement contredite en repoussant, après l'avoir voté, le principe de la coopération de tous les partis au gouvernement. Tout indique malheureusement que la Russie n'est pas au bout de ses épreuves et personne plus que les démocrates sincères 11e déplore les désillusions que la Révolution a values aux Alliés. Rien de particulier n'est signalé des autres fronts. Lés Italiens ont repoussé une attaque autrichienne sur le Mont San Cabriole, et les Allemands ont attaqué l'île d'Oese-1 (golfe de Riga) par les airs, provoquant un incendie et entraînant la mort de plusieurs officiers et marins. Les aviateurs alliés ont encore fait d'excellente besogne hier, et les Français, entre autres, ont lancé des bombes sur la ville de Baden-Baden, à titre de représailles. Ce n'est là qu'un commencement, car nos alliés anglais estiment, eux aussi, que le moment est venu de rendre aux Allemands la monnaie de leur pièce. Nos ennemis redoutent évidemment l'effet moral que ces représailles produiront nécessairement sur une population sous-alimentée et dont les nerfs, depuis longtemps, sont sérieusement affectés. En prévision des raids aériens attendus, des ordres ont été donnés dans la Province Rhénane et en Westphalie en vue de diminuer lu clarté des endroits habités et des mesures défensives très serieuses sont prises. Mais nos aviateurs n'auront pas de peine à découvrir, par exemple, les usines Krupp, à Essen, et ils s'apercevront, à leur détriment, que le bombardement par les airs est un sport qu'ils ne sont pas seuls à pouvoir pratiquer. En fait de pertes sous-marines, la se- . , . I naine écoulee a été moins mauvaise que a semaine précédente, et lo nombre des îavires de plus de 1,000 tonnes qui ont îté coulés 11'est que de onze. SUB LE FRONT OCCIDENTAL Nouvelles mitrailleuses allemandes Parmi le butin récemment; fait par les troupes britanniques se trouvent des mitrailleuses légères allemandes d'un nouveau type. Ce sont cîès Y'ickers-Maxim qui pèsent cle 14 à 15 k. et qu'un homme peut facilement emporter spus son bras. m LE Fiûlï MERIDIONAL Attaque autrichienne repoussée Les Autrichiens ont attaqué mardi les positions italiennes sur le versant occidental du San Gabriele. L'attaque échoua complètement et les Autrichiens perdirent' outre de nombreux tués et blessés, 80 prisonniers. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et dépassant 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Royaume-Uni, pour la semaine finissant le 30 septembre 1917, à 3 h. de L'après-midi : Arrivées, 2,680; départs, 2,742, contre 2,775 et 2691 la.semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou par sous-marins de plus de 1,600 tonnes, 11; de moins cle 1,600 tonnes, 2, contre 13 et 2 la semaine précédente.Navires marchands britanniques attaqués sans succès par nos marins, 13, contre 10 la semaine précédente. Aucun bateau-de pêche n'a été coulé contre deux la semaine'précédente. Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 30 septembre 1917, donne 998 entrées et 989 sorties, contre 995 et 1,010 la semaine précédente.Cinq navires marchands français de plus de 1,600 tonnes et quatre de moins cle 1,600 tonnes ont été coulés, contre 7 et '5, la semaine précédente. Cinq navires marchands français ont été attaqués sans succès1 par sous-marins.Six bateaux de pêche français ont été coulés, dont deux la semaine précédente et non mentionnés clans la dernière statistique.» • * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 30 septembre 1917, 482 arrivées et 436 départs, contre 540 et 470 la semaine précédente. Deux bateaux à voiles italiens de plus de 100 tonnes et trois de moins de 100 tonnes ont été coulés, contre un steamer cle plus cle 1,500 tonnes et six petits bateaux à voiles, la semaine précédente.Un petit bateau à voiles italien a été attaqué sans succès par sous-marin, contre un steamer et deux bateaux à voiles la semaine précédente. La tâche des Etats=Unis Dans une interview accordée à l'TJnited Press, lord Northcliffe a rappelé que d'après une estimation de sir Joseph Maclay, le contrôleur de la navigation britannique, il faut- que les Etats-Unis construisent annuellement des navires pour un tonnage de six millions de tonnes s'ils ne veulent compromettre dès le début l'effort militaire des Etats-Unis. Il s'agit en effet de transporter en Europe non seulement toute l'armée américaine, qui compte déjà actuellement plus d'un million de soldats, mais aussi tout son matériel de guerre, tous ses approvisionnements, 'ses locomotives, etc., etc. Lord Northcliffe a déclaré que la forme sous laquelle les pertes sur mer étaient communiquées ne permettait pas de se rendre compte de la situation et qu'il ne croyait pas qu'un progrès1 important ait été fait pour empêcher les déprédations des sous-marnis. Si la semaine dernière nous avons ap pris que les pertes britanniques causées par les sous-marins étaient les plus légères annoncées depuis l'ouverture de la campagne sous-marine intensive, on nous a dit quelques heures plus tard que les pertes françaises pendant la même semaine étaient les plus fortes enregistrées depuis le-* commencement de cette campagne. Il est donc probable que des sous-marins ont reçu ordre de quitter !a côte méridionale de l'Irlande pour la côte française, afin d'empêcher l'arrivée en France des-approvisionnements nécessaires à votre armée grandissante. Le problème à résoudre dépend pres-qu'entièremejit de. l'Amérique; et poulie résoudre il faut qu'à côté de votre] armée combattante s'organise une armée de 300,000 ouvriers qui travaillent ■à la construction de navires, E11 regardant vos beaux soldats, dites-vous que leur sacrifice sera vain si vous 11e pouvez leur donner la nourriture, les armes et tout ce qu'il leur faut en France, et dont chaque once doit être transportée au delà de la zone sous-marine. operations aeriennes LES, RAIDS SUR LONDRES Le Cabinet britannique et les represailles L'annonce faite hier, dans divers milieux, à la suite de la réponse faite par le premier ministre à une interpellation d'un Londonien dans un des quartiers sinistrés, que le gouvernement avait décidé d'exercer des représailles, n'est pas l'indice d'une politique nouvelle du cabinet ; en effet, celui-ci n'a jamais fait aucune objection à ce que la guerre soit portée en territoire ennemi. Le retard apporté à sa réalisation est dû d'une part à la Construction des appareils, et d'autre part à l'approvisionnement exigé par l'armée au_ front, auquel les autorités militaires ont le devoir de satisfaire en premier lieu. La "décision" supposée du cabinet signifie probablement que la construction a atteint à présent un point tel qu'une offensive aérienne peut être entreprise sans entraver les exigences journalières de l'armée en campagne. De plus, il n'est plus un secret que l'organisation entière des services de l'aviation a fait l'objet d'un examen et que sa réorganisation est sur le point d'être terminée. Le public, à ce point de vue, peut être satisfait de ce que la politique du gouvernement n'est pas une improvisation hâtive inspirée par les raids récents, ni un triomphe suides considérations sentimentales contre une offensive aérienne. Evidemment le mot "représailles" a depuis longtemps, sa signification propre. Toute la question se résout clans la manière cle décider les meilleurs objectifs à attaquer pour obtenir une victoire militaire. Des attaques aériennes sur les villes allemandes qui sont généralement suggérées, serait simplement une extension des opérations qui sont exécutées depuis longtemps derrière les lignes allemandes ; mais elles ne se feraient pas nécessairement aux dépens de l'armée britannique en France. La responsabilité du maintien de l'entier approvisionnement de l'armée continue à appartenir au cabinet et à ses conseillers-experts à Londres, qui sont aussi responsables de la défense intérieure. L'inanité des résultats acquis Lord Montagu cle Beaulieu adresse au "Times" une lettre dans laquelle il établit, entre autres, l'inanité des résultats acquis par l'ennemi depuis le début des raids nocturnes sur Londres. Les -chiffres sont les suivants : Popula-lation attaquée, 7,500,000 ; superficie attaquée, 700 milles carrés ; nombre de raids, 5; tués,, 46; blessés, 231. Sur les cinq raids : chance d'être tué, 1 sur 163,000; chance d'être blessé, 1 sur 32,467. Sur- un seul raid: chance d'être tué, 1 sur 625,000 ; chance d'être ]alessé, 1 sur 87,000. Pour comprendre ce que ces chiffres signifient, il faut envisager d'autre part que les accidents de roulage dans les rues de Londres1 pendant les neuf premiers mois cle l'année ont causé la mort de 487 personnes et ont causé des blessures à 14,104. Ces chiffres sont en dessous de la normale, qui avant la guerre étaient de 500 par semaine. On court donc moins de risques du fait des raids aériens sur Londres que du trafic qui encombre les rues de l'immense métropole. L'activité des Alliés Les aviateurs britanniques ont jeté huit tonnes de bombes sur diverses cibles à l'arrière des lignes allemandes mardi. On observa des résultats directs sur trois aérodromes près de Courtrai et sur un aérodrome près de Cambrai, ainsi que sur l'aérodrome de Saint-Denis-Westrem.Les aviateurs français, en représailles du bombardement de Bar le Duc, ont lancé des bombes sur la ville de Baden. Diverses autres expéditions ont été faites par eux au-dessus du territoire ennemi, 'et sept tonnes de bombes ont été jetées principalement dans la région de Metz. LES INTRIGUES ALLEMANDES Contre les agents ennemis M. Raoul Péret, ministre de la justice, a adressé une circulaire aux magistrats, dénonçant les intrigues par lesquelles l'Allemagne, sentant clairement que la victoire sur laquelle elle comptait lui échappe, multiplie ses tentatives de porter un coup au moral élevé de la France. Après avoir rappelé les faits de propagande récents et la volonté du gouvernement de poursuivre ceux qui ont favorisé les desseins de l'Allemagne, le ministre demande aux magistrats de redoubler de vigilance et de zèle pour démasquer les sombres intrigues de l'ennemi et pour surprendre ses complices. La circulaire continue en disant que l'expérience ayant montré que l'Allemagne trouve souvent ses espions les plus actifs parmi les sujets de nations neutres, il est essentiel que la surveillance des étrangers 11e soit pas relâchée et que des investigations soient faites pour vérifier si leur présence en France est justifiée et si leurs actes sont à l'abri de tout soupçon. Les intérêts de Bolo dans la presse française Certains détails nouveaux sont donnés sur les tentatives de Bolo çour acquérir des intérêts dans la presse française. Il a réussi seulement dans deux de celles-ci, pour autant que l'on soit in- -formé jusqu'à présent. La première, au "Journal," dont il parvint à pretodre une part du capital pour une somme de Fr. 5,500,000 dans les circonstances que l'on sait. La seconde, au 'Rappel," qui, en 1915, ayant fait appel à un capital nouveau, accepta de Bolo, l'offre de prendre un nombre important de titres, après s'être enquis, tout comme le fit M. Charles Humbert, de l'honorabilité de ce souscripteur, auprès de personnages officiels haut placés. Si le "Journal" et le "Rappel" furent les seuls organes dans lesquels Bolo plaça de l'argent, 41 est difficile de voir comment la cause de l'Allemagne en a bénéficié, le premier, ayant mené une campagne aussi retentissante qu'efficace en faveur des armements de guerre : "Des cenans des munitions." Le second étant le journal qui demanda pour la France l'annexion des provinces allemandes sur la rive gauche du Rhin. Le "Figaro" dit qu'il a été sollicité par Bolo et que ce dernier lui offrit de s'intéresser à sa publication pour une somme de Fr. 2,000,000, et M. Clemenceau, dans un P.S. à son éditorial, dit que "le Boche m'honora aussi en pen-sant à 1' "Homme Enchaîné." L'interrogatoire de Bolo L'état de santé cle Bolo, qui a refusé ses repas, mardi, s'est rapidement amélioré, et il devait être interrogé hier après-midi par le capitaine Bouchardon. On signale qu'il a déclaré qu'il impliquera deux personnages-importants dans ses témoignages. NOUVELLE MARCHE DU vatican Le "Giornale d'Italia" dit que le Pape, en communiquant aux gouverne- , ments cle l'Entente le texte officiel des réponses des Puissances centrales à sa note, a ajouté une deuxième note, dans .laquelle il dit qu'il lui semble qu'on 1 Suite à la page 4, colonne I No 236

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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