L'indépendance belge

2423 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 26 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47hz31/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE! 5 CENTS) A.DMIXIS 1RA.TION ET REDACTION : BC REA.U A PARIS n ||Ksy*%| lllllLl (\ xfnr*5 q ^TTTT T \ TsSoï;1™":"'11' 'xplÏÏJ'1 tïfiïiv® «t L,UND' SS JUIN . . iKnmnm: iSS& jSSSiï: Cokse»™™. « P«oortS. telephone: city 3960. TELEPH.: ,23,5.75. En vente a Londres a 3 h. Ie samedl 24 juin. {ï an. 32 shillings, j LA SITUATION. Samedj, midi. Les événeinents au Mexique prennent ne tournure grave. Le général rnexi-•ain Irevino a notiné au général Pershing, commandant en chef des iroupes fédérales, que si ses hommes avancent dans toute direction autre que fellé de la frontière, il les attaquera. En li'autres termes, il renouvelle la de-inande d'évacuation du territoire mexi-rain faite précédemment par le général i'arranza. Comme, cl'autre part." le représentant diplomatique du Mexique k Washington demande des "explica-nons" au gouvernement américain au *ujet de la présence des troupes fédérales n proximité de la ville de Carrizul (oü sub lieu la première collision entre troupes inexicaines et américaines), il est im-possible de ne pas considérer la situat-ion »mme extrêmement sérieuse. C'est aussi "impression qui prévaut a Washington. M. Lansing, dans une lettre aux gou-remements sud-américains, déclare que les Etats-Unis ne nourrissent aucun pro-;et ambitieux. a 1'égard du Mexique, et que si la guerre éclate. elle sera, du cóté américain, purement défensive. Eniretemps, les mesures nécessaires *>nt prises pour parer a toutes les éven-hualités Les premiers 5,000 hommes de milice mobilisés vont partir immédia-lement pour la frontière afin d'y renfor-■;er les troupes qui y sont déja et les au-ires détachements' suivront au fur efc a mesure que leur concentration s'achève. Plusieurs journaux américains font nbserver qu'en cas de couflit avec le Mexique les Etats-Unis ne pourront faire autrement que do décréter le blocus des cótes mexicaines afin d'empêcher la r'ontrebande et oomme la liste des ar-licles considérés comme contrebande •omprendra vraisemblablement certaines matièrea alimentaires, la position des Etats-Unis vis-a-vis du Mexique serait sensiblemenfc la même que celle des Alliés vis-a-vis des Puissances Centrales, ce qui 11e manquerait pas de pi-riuailt, étant douné la campagne faite par les prpgermasiiis en faveur de la "liberté des mers." Au surplus, il est probable que, par ^xtension, et pour rendre efficace le blo-•us, le gouvernement de Washington se verra dan3 la nécessité de limiter 1'ex-portation d'articles de contrebande au Guatemala, dont la frontière touche a ■elle du Mexique, ce qui rendrait la si-:uation du Guatemala analogue en tous points a celle des Etats scandinaves et :le la Hollande, Puissances neutres qui, nar la force des choses, ont eu a subir le ■ontre-coup du blocus des Alliés. Et voila commeut, par un juste. retour les choses, les Etats-Unis, que leur imour pour la paix — si profitable en » moment — a empêcliés jusqu'ici de orotester contre la violation du Luxem-rourg et de la Belgique, seront peut-être imenés a faire 1'expérience d'une guerre jui leur aura été imposée par des ban-des qui pourraient bien 11'agir. que pour e compte de Berlin. Après cette expé-ienoe, frère Jonathan comprendra nieux peut-être la guerre européenne jui nous a' été imposée. Le "vent de folie pii soufflé sur 1'Europe," pour parJer ivec le président Wilson, commence a aire claquer au vent le drapeau étoilé. Modifiera-t-il les théories du pacifiste mpénitent qui habite la Maison Blan-'he? Chi lo sa? La situat-ion en Grèce évolue rapide-nent. Les ministres du cabinet Zaïmis int prêté serment et le décret de disso-ution du Parlement sera promulgué ncessamment. Les élections nouvelles turont lieu, croit-on, au commencement du mois d'aout, et déja les partis se pré-sarent en vue de la campagne"électorale. Les Alliés ayant regu satisfaction, les mesures coercitives prises a 1'égard de la navigation vont être levées et il 11e restera bientot plus tracé des incidents aux-quels la politique ambigue du roi Tino et de ses conseillers a donné lieu. Verdun accapare une fois de plus 1'at-tention, et les Allemands témoignent dans ce secteur d'une ténacité qui 11'est égalée que par 1'opiniatreté de-la dé-fense frangaise. Des attaques d'une vio-lence extraordinaire ont eu lieu tant sur la rive gauche que sur la rive droite. Celles dirigées contre la Cöte 304 et le Mort Homme n'ont abouti qu'a de non-veaux échecs, mais il n'en a pas été de même sur la rive droite, oü 1'ennemi est encore parvenu a progresser. T^es tran-chées de première ligne de 1'ouvrage de Thiaumont, entre les cótes 320 et 321 ont été occupées par les Allemands après plusieurs assauts infructueux et parti-culièrement sanglants. L'oft'eusive en-nemie s'étendait sur un fronv' de cinq kilomètres et 1'assaut final porta les Al Iemands jusqu'a 1'entrée du village de Fleui-y, d'ou une contre-attaque frangaise les délogea aussitót. En Champagne également 1'ennemi a déclanclié une offensive assez sérieuse contre les positions entre Maisons de Champagne et Mont-Tétu. Trois fois il revint a !a charge sur un front de pres d'un kilomètre et demi et cnaque fois il fut repoussé. Les quelques hommes qui atteignirent les tranchées frangaises ne purent s'y maintenir et furent obligés de les évacuer. Sur le ï'estant du front, il n'y a rien d'important a signaler. Les armées du général Brussiloff sont toujours aux prises, dans le saillant de Lutsk, avec les forees du général von Linsingen. Le bulletin de Pétrograd dit • que les posiiions n'ont subi aucun changement, mais Berlin parle — sans pré-ciser — de progrès. II est intéressant de constater que le ocmmuniqué russe si-gnale 1'arrivée sur le front oriental de renforts allemands provenant de Erance et d'Italië. La poursuite des débris de l.'armée von Bothmer continue. Nos Alliés ont occupé la ville de Gura Hurnora et ont fait 800 prisonniers. Le gros des forces autrichiennes bat en retraite dans la direction des Carpathes. Dans le secteur nord les troupes du maréchal von Hindenburg ont essayé en vain de traverser le canal d'Oginski. Au sud de Dvinsk une attaque allemande a été repoussée également. Sur le front macédonien on signale un mouvement en avant des troupes bul-ga res clont plusieurs détachements ont passé la Mesta, petit cours d'eau qui borde la frontière orientale gréco-bul-gare. Les troupes grecques ont évacué, conformément aux instructions venues d'Athènes, le fort de Nea Petra, que les Bulgares ont aussit-öt occupé. L'aile gauche du général Cadorna a fait quelques progrès dans le val d'Arsa et maintient la pression contre 1'ennemi dans la région du plateau d'Asiago. Sur 1'dsonzo, 1'art-illerie reste active. Au cours d'un grand diner d'adieu offert a M. Uughes avant son retour en Australië, M. Bonar Law, parlant de la Conférence économique de Paris, a dé-claré qu'il était certain que les résolu-tions qui y ont été adoptées le seront également, non seulement par le gouvernement britannique actuel, mais par la présente Chambre des Communes, et qu'elles peuvent être considérées comme la ligne de politique définitive du gouvernement britannique. Cette déclaration aura un grand re-tentissement car, comme I'a dit M. Hughes a son retour de Paris, c'est a la Grande-Bretagne de prendre la direction du mouvement de défense économique contre les Puissances Centrales. L'ÉVOLUTION M0RALE de la FRANCE, Une campagne francophobe. La "Métropole" du 17 juin contient, ious le titre ci-dessus, 1111 article débutant par ces mots: "II y a trois ans a :>eine, grèce aux manoeuvres in.téressées st perfides des sycophantes d'Allemagne. ia France passait aux yeux du monde ït—pourquoi le nier !—aux yeux de cer-tains de nos comp-atriotes beiges, pour un peuple léger, corrompu, rongé par i anti-militarisme et 1'irreligion, atteint Jnfin de dégénérescence." La "Métropole" ne précise pas, et pour cause, quels étaient ceux de nos "patriotes" beiges qui chaque jour de-puis des années, dénongaient, a coups de nouvelles tendancieuses, la prétendue dégénérescence de la France, représentée par eux, en prose et en caricatures, comme un pays oü 1'école laïque 11e forfait que des apaches, des disciples de Bonnot et de Garnier. \Nous avons toujours, pour notre part, * considere la J? rauce comme un pays is progrès et de liberté, comme une Puissance morale de premier ordre, mar-chant a 3a tèie de la civilisation, et nous avons haussé les épaules chaque fois que nous avons vu en Belgique des fanati-ques faire accroire aux plus ignorantes cle nos populations rurales que la France était un pays pourri. pourfi paree qu':>n v avait réalisé la séparation de 1'église et de 1'Etat, pourri paree que républï-cain, paree que "combist-e." Si quelqu'un doit faire son mea-culpt pour avoir mésestimé la Franoe avant la guerre, ce n'est pas nous! La France d'aujourd'hui. Passons maintenant a la France d'aujourd'hui. Tout homme raisonnant avec logique et bon sens reconnaitra que si la France étonne le monde par sou héroïsme, son esprit d'indépendance et de liberté sa valeur morale, son idéalisme sublime, c'est que le régime répu- blicain est loin d'avcr préparé des géné rations de crétins, '^es admirables sol dats qui ont endigué et tenu en éclie< les flots furieux de 1'invasion allemandt ne sont pas tombés du ciel le 4 aoüt 1914 Le régime qui a contribué au développ; ment d'aussi merveilleuses qualités da:u la masse de la population a droifc a !• reconnaissance non seulement de h r.ation frangaise, ma:- de tous les pay: civilisés. Tel 11e semble pa- être 1'avis de h ' Métropole." A 1'eatendre, la guerrt aurait, comme par uti coup de baguettf magique, apporté a la France une réno vation des Smes; le soufflé de la tem pête aurait ranimé en elle 1'esprit reli gieux, fait "remonter des ames le fonc divin." Tous les peup.es amoureux d'in dépendance et de liberté ont "salue 1'aurore de sa résürreetiou; on a, crié ai miracle. "■ Une erreur. La déclaration de guerre aurait donc suiyant ce raisonnement de la "Métro pole," ramené miraculeusement lf France dans le giron de 1'Eglise, et i en serait résulté une inétamorphose su bits de la nation: la 'wieur morale dom la France fait preuve viendrait de la Ecoutez: "Quelle fer eür, en effet, s< dégage de ces mesjes «Ja front. ! Com bien s'imaginaient être incrédules dom la croyanee n'était qu'assoupie, latente ou inconsciente! Le petit-fils de Re nar trouvé mort face a 1!« :;uemi, le bras en < aiivÓ rl'un fliarwile! *acf. ïiliic mi'nr» «n seignement ou exemple: c'efet un symbole! " Et plus loin, parlant des ob-■ sèques du général Galiiéni, auxquelles : assistaient les ministres, la "Métropole" écrit: "Le reconnaissez-vou3 ? Parfaite ment'! . C'est lui! Combes, ministre ; d'Etat, 1'anticlerical sectaire, 1'antimili-tariste farouclve, face au cardinal-arche-vêque de Paris, qui tout-a-l'iieure, dans ; un geste auguste de pardon, donnera sa bénédiction a 1'assistance. Cette fois, c'est Ie miracle! L'union sacree frar.-> gaise, etc.. " . Voila une fagon élégante de laisser entendre que M. Cornbes avait besoin du pardon de Mgr Amette, souverain arbitre de l'union sacrée. En réalité, M. ! Cornbes a rnontré, en assistant a eet';-: cérémonie funèbre, que le gouvernement ; républicain sait rendre hommage aux : vaillants soldats morts a la tache quellt:-que soient leurs opinions philosophique-ou religieuses. II a fait montre de tolérance qui est de règle chez les libres-penseurs. Et si Mgr Amette a qualité pour accorder le pardon aux anti-mili-taristes d'hier, nous le prièrons humbl'-ment, des 1'heure de la libération d«; r.otre patrie, de venir en Belgique donner 1'absolution a plus d'un ami d"! la "Métropole." En attendant, nous persisterons a croire que si la nation frangaise possède d'admirables qualités morales, elle doit celles-ci -non a un miracle mais a son éducation saine et démocratique. PAOT'OT UI imwil—waww—lilll PRO DOMO. Au sujet- d'un airticle publié. par la "Ga:ette de Cologne';" M. Roland de Marès, redacteur en chef de " VIndc-■pendance Beige " «/ Bruxelles jus-qu'au jour de l'occupation et actuellc-ment réd-acteur politique au jov.rnul "Le Tevips" a Pan- »<dreste a uotrc directeur la lettre siuiante: Affirmations calomnieuses. Paeis, 20 juin 1916. Les agences de presse allemandes ayant qualifié " 1'Indépéndance " " le plus grand journal beige," la "Gazette de Cologne" a cru devoir publier dans son numéro du 31 mai un article, qu'elle prétend lui avoir été télégraphié de la frontière hollandaise, pour essayer de dé-montrerque le journal ne mérite pas, ou ne mérite plus, la réputation mondiale qu'il s'est faite. 11 y a la, condensées sées en affirmations calomnieuses, quel-ques-unes des pauvres méchancetés par lesquelles de petits journaux beiges d'a-vant la guerre croyaient pouvoir réagir, tant bien que mal,contre 1'influence exer-cée par "1'Indépendance" en Belgique même et a 1'étranger. Nous avions trop le souci de la dignité de notre organe pour ne pas dédaigner ces rn isérable-procédés de nos adversaires d'hier; nous étions trop occupés a lutter pour des idees pour nous arrêter a ces manceuvres, qui ne pouvaient nous at-teindre. Les Allemands sont moins dégoütés—ce qui ne doit pas nous surprendre et encore moins nous émouvoir. Toute injure allemande est douce a un coeur beige: elle nous confirme dans la conscience que nous avons d'avoir pleinement accompli notre devoir. Une légende. Mais la "Gazette de Cologne" s'efforoa d'accréditer une légende qu'il importe de déti-uire. Insinuant d'abord que l";Indépendance" fut soutenue jadis par desentreprises financières et des gou-vernements étrangers, surtout la France. la feuille rhénane ajoute que le dernier leader de l'"Indépendanee"' a Bruxelles fut "Eoland de Marès, chevalier servant beige de la France," et que Ia Puissance francaise apparut notamment dans la campagne contre les fortifications de Flessingue. Ceci vaut qu'on s'y arrête une bonne fois. Vous avez pris le direction rrérérale de r''Indépendance" en 1899: j'ai assumé les i'onctions de "bulletinier" politique en 1900, et la direction de Ia rédaction en 1903. Depuis cette époque jusqu'au 19 aoüt 1914, jour oü nous quittames Bruxelles, jamais, a aucun moment, dans aucune circonstance, l"'Indépendance Beige" n'a été au service d'une entreprise financière ou d'un2 influence étrangère quelconque. Essen-tiellement journal de politique internationale, "fenêtre beige ouverte sur 1'Eu-rope," cornme voulut bien me le dire un jour le roi Léopold II, l"Indépendance" eut toujours, et n'a cessé d'avoir, dans la patrie comme en exil, 1'orgueil de s-j pleine et entière liberté d'action. C'est grace a celle-ci que nous avons du sou- tenir de longues années durafnt toutes ies aspirations libérales menacées par les forces de réaction. Avec qu-lque fierté 1 ous pouvons constater que nous simmes de ceux—moins nombreux peut-être qu'on Ie suppose—qui n'ont pas eu besoin de la evuelle épreuve.de Ia guerre poui aller d'instiu«t avx principes reux qui sont a la base des causes du droit et de la liberté. Fraternelie sympathie. II est tres vrai que, sans jamais s'oppo-ser a une autre influence et sans jamais contester le droit de n'importe quell:1 ration de travailler au développement pacifique de sa grandeur et de sa pros-j.érité, l'"Indépendance" n'a cessé, au cours de ces quinze dernières années d'affirmerses sympathies pour la Franct et la culture frangaise—qui est notre culture. Pour ma part, j'ai toujours considéré, sur de 1'inflexible loyaut,' frangaise, que la Belgique n'avait aucune menace a redouter de sa grand» voisine du sud et que sa propre indé pendance morale, politique et économi que dépendait de. la consolidation dt 1'équilibre europeen, dont le maintieii de la France au premier rang des gran-des Puissances est une condition essen tielle. En dehors même des affinités di race, de la communauté de langue et dt 1'identité des aspirations générales,notrf fraternelie sympathie devait aller tout naturellement a cette France qui éveills la conscience du monde moderne a la pleine dignité de 1'homme et du citoyen Ne pas aimer la France pour la grandeui de son exemple et la splendeur de soi: rayonnement intellectuel, c'eüt été man quer a notre róle et faillir a notre devoii envers les autres et envers nous-mêmes Autunes suggestions. Quant aux campagnes que j'ai menée-dans "1'Indépendance" de 1900 a 1914 il n'y en eut pas une qui ne fut inspirée au premier chef par les intéréts supérieurs de la Belgique. La "Gazette de Cologne" parle de mes articles contre les fortifications de Flessingue, comme ayant été d'inspiration frangaise. Je ra conterai un jour comment je me décida a'les écrire, par qui je fus documenté Nos excellents amis en éprouveront san; doute quelque surprise. Ce que je pui; dire aujourd'hui, c'est que bien loir d'avoir obéi a des suggestions frangaise; ou anglaises, je dus déployer personnel lement les plus grands efforts auprès de mes amis a Paris et a Londres pour fixei leur attention sur 1'irnportance vitale non seulement pour Ik Belgique, mai; encore au point de vue général, du pro blème de 1'Escaut. Les événements n'oni que trop démontré, hélas! combier j'avais raison dans la question de Fles singue et combien nous avons eu a dé-plorer par Ia suite que les hommes res ponsables de la politique extérieure d; la Belgique ne se soient pas rendus au? arguments qu'inlassablement " 1'Indé pendance" fit valoir en faveur de la these de notre liberté d'action dans le fleuve qui constitue le seul acces pratique ? notie métropole commerciale. De même, "1'Indépendance," tout er réclamant denuis des années une arme'i jSELFRIDGE'S ! <=> LÜXDI26 JUIN, OüVERTUKE DE LA GRANDE MISE EN Vente d'éxê chez SELERIDGE'S. C. Dei riductions considérables ont ] éts faite» aur le prix daiis tous les ; départemsnta de cette importante j ïuaiaon, constituant un moyen uni-! que de renouveler sa garde-robe a des conditions de bon inarché in-croyables. Occasions daus chaque dépai-temenc de !a maison. Visitez Selfridge'ade bonne heure pour vous assurerle premier choixdes occasions admirables de cette rnise en vente. CZ3 SELFRIDGE & Co. Ltd. Oxford St , London, W. de 600,000 liommes par la loyale appli-cation du service personnel généralisé, armée qui eut mis la Belgique a 1'abri de toute aventure et de toute surprise, a constamment dénoncé les préparatifs allemands a nos frontières, préparatifs qui tous avaient pour but évident de fa-ciliter le passage des armées impériale-par notre territoire. Une oeuvre patriotique, Après ce qui s'est passé, après que I'AHemagne de Guillaume II a impu-demment déchiré tous les traités, renié tous ses engagements, violé le droit et trahi tout ce qu'elle avait juré de res-pecter, la "Gazette de Cologne" est mal venue de reprocher a 1' "Indépendance" ses légitimes défiances a 1'égard de la po-allemande.Vous et moi, nous pouvons être tran-quilles; nous avons accompli par 1' "In-dépendance" une oeuvre dont aucun Beige ne contestera sérïeusement le patriotisme, et nous n'avons pas eu besoin d'ittendre la guerre pour prendre conscience de 1'effort qu'exigeait la bonne sauvegarde de Fa venir de notre patrie, ni pour adapter nos convictions el notre mentalité a la réalité des chpses. Je sou-haite que tous les patriotes, dans !a sincérité de leur ame, puissent en airo autant. C'est cela évidemment que la "Kölnische Zeitung" ne peut nous par-donner et c'est par la pourtant que s'atteste dignement le role joué par 1' " Indépendance, " inébranlablement fidele a ses grandes traditions, dans les années qui précédèrent la crise la plus . tragique que oonnurent la vieille Europe et le inonde civilisé. Croyez-moi ejordialement vótre. ROLAND DE MARES. LES BELGES EN EXIL. Nous avons parlé déja de eet ouvrage important eonsaeré a la vie et aux oeuvres des Beiges & 1'étranger pendant la guerre. Cette étude a rencontré les plus hautes approbations. 11 est en effet d'intérêt national que 1'on précise le sort exact qui fut fait aux Beiges en exil, et que 1'on dise les exemples admirables d'initiative, d'esprit d'organisation et , de courageuse persévérance que certaines personnalités beiges — administra-; tives, financières, industrielies et com-, merciales — ont donnés dans des circonstances particulièrement pénibles. Cet ouvrage—dont la partie littéraire a été confiée k M. Armand Varlez, 1'au-teur de la "Belgique Héroïque"—em-; brassera toute 1'histoire de Témigratión i des Beiges, depuis le jour de la déclaration de guerre jusqu'au jour de l'organi-; sation de la vie de nos compatriotes dans les nations amies; les grandes oeuvres > philanthropiques, lesorganisations finan-• cières et com merciales, les entreprise^ industrielles, réalisées par nos compa-; triotes; leur contribution au soulage-. ment des misères du dedans, etc. Tout cela constituera un testimonial de 1'Energie beige, une sorte d epopée civile, qui aura sa place toute indiquée parmi les études documentaires de Ia guerre. Toutes ies connnunications concernant cet ouvrage — documents statistiques, illustrations, etc. — doivent être ■ adressées a M. A. Varlez, Hotel Cccil, ■ Strand, E.C. "Les Beiges en Exil" paraitra simultanément a Paris, Londres, La : Ilaye et Lausanne ; et tout permet de ï niédire k cet ouvraee un énorme succes. 87ème année,, No-149

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes