L'information de Bruxelles

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21 februari 1915
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s.n. 1915, 21 Februari. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94g02/
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20e Année, N° 8. 4 pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 21 Février 1915. LINFORMATION ABONNEMENT : JOURNAL HEBDOMADAIRE 1 ANNONCES, Belgique : Afflué 4 l'Union de la Presse Périodique belge JïiSaS"""' ï°'£ ô S Un an, fr. 4.00 Six mois, fr. 2.00 Téléphona : B 7029 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 Réclames » fr. 1.00 Trois mois, fr. 1.00 lg8j BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Nécrologies .... » fr. 0.60 Etranger : ==—g-~=s=g=-5~= ————Les annonces sont reçues par les Agences de _ ô „ ~ _ " . . . , , , Publicité et aux bureaux du journal. Frais postaux en plus. j^es abonnements sont reçus à Bruxelles ; à l'Agence Georges Stilke 36, rue de Brabant, et dans toutes les ' librairies des gares en Belgique (jusqu'à présent : Gand-St-Pierre, Liège, Louvain, Namur Charleroi), ainsi que T ;««/**» • OCï f)f\f\ avamnlninao Tirage ' 20000 GXGmplâirGS chez les Dépositaires de L'Information, les librairies et agences de publicité à Bruxelles et en Province. / Ira^G . • 6U.UUU GAGUIfJlairGo ' W W .A. M A. . * - ¥ ° Les Reculs Russes en ZBuilsiO'viTxe, en Prusse &t en IPolog'ira.e Les Etats-Unis et la guerre navale. — Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions et les j : t i.: . t /ac» nnfinne ,-r rîv-r, R,-n Vûllac. A ffro^tinnC WrirOlTA H f* n V» ni 1T1C H £* {V»r I L'INFORMATION est en vente : En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A CEtranger : AMSTERDAM : Seyftrdt-librairie VIENNE : Goldschmid 1, Woilzeile, 11. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N.W. 7. : Georg Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill. Les reculs russes en Bukovine, en Prusse et en Pologne. De nouvelles et importantes surprises sont venues modifier la situation des parties dans la guerre de l'Est. Ici, comme à l'Ouest, la lutte avait paru prendre les allures immobiles de la guerre de position. Sur tout le long de l'immense front, depuis la région de Tilsit au nord-est jusqu'à Lipno au nord-ouest de la Pologne russe, au centre sur la Bzura, la Rawa et la Pilica, au sud-ouest sur la Nida, et en Galicie dans les Karpathes, c'est pied à pied et sans avantages bien marqués qu'on se disputait le terrain. Or, depuis la fin de janvier, le bruit se répandit dans le public de l'Europe occidentale que les Russes reprenaient une offensive vigoureuse et plus formidable que jamais en Prusse orientale : un des journaux parisiens les plus lus annonçait même, le 1er février, leur arrivée prochaine en Prusse occidentale, voire à Dantzig. Cette fois-ci, les Russes seraient irrésistibles, renforcés qu'ils étaient de troupes fraîches, instruits par l'expérience de la tactique allemande et ayant ainsi appris à la déjouer. C'est une habitude, dans certains milieux, d'annoncer comme des résultats acquis ce qui ne consiste encore qu'en projets ou même en de simples espérances. En même temps, on annonçait qu'une concentration de troupes allemandes et autrichiennes se faisait en Hongrie, pour combattre soit la Serbie, soit la Russie en Galicie, soit quelque neutre qui se joindrait aux alliés. Cet éloignement vers le sud-est des réserves, des renforts ou des formations nouvelles germano-autri-chiennes donnait lieu à des conjectures variées ; elles ; étaient cependant d'accord sur un point, c'est que ce , déplacement allait faciliter la marche en avant des Russes en Prusse orientale et aussi le dégagement de : Varsovie menacée à quelque distance en Pologne cen-| traie. On publiait des cartes des régions prussiennes t vers lesquelles le théâtre des opérations allait être trans-! porté. Tout à coup la nouvelle de succès autrichiens arriva d'une région d'où on les attendait le moins : des confins 15. J.. __ TT-, de la Bukovine et de la Transsylvanie. Ils furent suivis d'une marche rapide vers le nord et l'est, à travers des montagnes neigeuses et sauvages, où les communications sont le plus difficiles pour une armée et son train. Bientôt les Russes avaient été repoussés de presque toute la Bukovine, qu'ils occupaient depuis deux mois pour la seconde fois, et d'une partie voisine presque aussi étendue de la Galicie orientale, comprenant les monts et les collines de la région située au sud du Dniester. Les Russes se sont repliés sur Novo-Selitza, sur le territoire russe, et la réoccupation par l'Autriche de Czernowitz, capitale de cUte province, de Kolonea et d'autres villes galiciennes est un fait accompli. Environ 50,000 Russes auraient été faits prisonniers depuis le commencement de février dans ces régions. Par ces événements, le théâtre des opérations se trouve éloigné des frontières de la Roumanie, et une zône de territoires équivalents en superficie à presque toute la Belgique est reprise par l'Autriche. Il faut dire qu'en présence des préparatifs annoncés en Hongrie, des bruits étranges avaient retenti depuis des semaines dans la presse anglaise comme dans la presse russe : on avait paru y craindre un grand effort austro-allemand vers la Galicie centrale, et des journaux russes, comme l'influent « Novoie Vremia », avaient pu envisager l'évacuation de cette région et de Lemberg, la capitale. Nous n'avions attaché guère d'importance à ces rumeurs. Elles pouvaient être une manœuvre habilement destinée à faire valoir d'autant mieux, après coup, le succès ou la simple résistance de l'armée russe à cette attaque représentée comme très dangereuse. Elles pouvaient aussi avoir une portée financière et avoir été autorisées par la censure à paraître dans ces journaux, pour exercer une pression sur des coffres-forts récalcitrants. Le bruit d'un prétendu abandon de Varsovie il y a sept semaines et d'autres racontars antérieurs ont déjà paru avoir une portée plutôt politique et diplomatique que militaire. Des attaques se sont produites, en effet, dans les Karpathes vers la Galicie centrale : les Autrichiens disent y avoir eu quelque succès et avoir ramené de nombreux prisonniers au cours de ces opérations. Ce résultat n'en est toutefois pas clair, et des nouvelles de source russe revendiquent aussi certains avantages de ce côté ; tout au moins elles témoignent d'une résistance sérieuse. Mais on ne s'attendait pas à recevoir au sujet de la Bukovine et de la Galicie orientale des nouvelles concordantes d'un résultat nettement favorable à l'Autriche. Celle-ci se trouve donc, à l'extrême sud-est, en offensive marquée, ce qui peut indiquer une menace d'une attaque de flanc contre les positions russes de Galicie ; cette diversion se produit du côté où elles se croyaient le plus tranquilles et où elles s'appuyaient sur la frontière roumaine. Au point de vue de la politique générale, il est remarquable que l'Autriche ait cru pouvoir risquer ainsi des troupes entre cette frontière et le centre des armées russes. Il est évident que si la Roumanie s'alliait à celle-ci, ces corps autrichiens, dont la retraite serait particulièrement difficile à travers cette région la moins praticable des Karpathes, courraient grand danger d'être enveloppés. Peut-être l'Autriche a-t-elle ses apaisements à cet égard; peut-être son succès de ce côté constitue-t-il précisément une garantie vis-à-vis de la Roumanie ; peut-être les procédés extrêmes dénoncés par la presse de ce royaume à charge des Russes dans la Bukovine, habitée en partie par des populations de langue roumaine, ont-ils eu quelque influence. Des journaux de Bukarest prétendent notamment que les Russes auraient dévasté systématiquement cette région, massacré, expulsé ou dépouillé les Roumains, pendu de nombreux volontaires des légions roumaines au service de l'Autriche, ne voulant pas les reconnaître comme troupes régulières. * * * A peine avait-on pris connaissance de ce résultat imprévu à l'une des extrémités de la ligne des combats et avait-on pu réfléchir à sa portée stratégique et politique que des nouvelles encore plus surprenantes arrivaient de l'autre tenaille qui enserre la Pologne. Les bulletins de Pétrograd avaient précisément commencé à signaler les premiers symptômes d'une nouvelle mise en marche du « rouleau » russe, lorsqu'ils interrompirent ces indications de détails pour mentionner l'arrivée sur ce terrain de renforts allemands. Or, à ce moment, l'armée russe était déjà et soudainement en partie coupée et prisonnière, en partie battue, décimée et en pleine retraite sur le territoire russe, « sous l'abri de ses forteresses », et ce tout le long de l'immense front convexe qui s'étend depuis la Vistule inférieure, près de Lipno, jusqu'au nord de Tilsit, sur une distance de près de 500 kilomètres. Et, comme d'habitude lorsqu'il s'agit des conceptions stratégiques dues au feldmaréchal von Hindenburg, le transfert d'une partie importante de ses troupes sur un terrain nouveau n'arrivait à la connaissance du public et même de son adversaire qu'en même temps que le résultat. Ce silence gardé avec une discipline absolue par une nombreuse armée et par toute la population, témoin des mouvements militaires, ce transport de centaines de milliers d'hommes à des centaines de kilomètres de distance, la rapidité foudroyante d'une opération imprévue, sont encore une fois les caractères distinctifs d'une <( surprise stratégique », comme dit le « Journal de Genève ». Qui songeait il y a quinze jours à la réoccupation de la Bukovine ? Qui pensait il y a huit jours à une offensive allemande déconcertante en Prusse orientale, précisément sur le terrain où les apparences étaient le plus modestement défensives ? On se préoccupait de la Pologne centrale et de la Galicie centrale, où une immobilité relative persiste au contraire. C'est la sixième des grandes entreprises, toutes surprenantes et couronnées de succès, par lesquelles Hindenburg a infligé aux troupes russes, très supé- — 15, Feuilleton du 21 Février 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 7, 20e Année) Les réquisitions et les contributions en argent. Les notions générales. Autre est la notion de l'occupation de guerre qui ; s'est développée sur le continent européen et qui a été i consacrée par la conférence de la Haye. Ici, il est une | théorie prévalente concernant la base juridique. Nous I l'avons exposée et nous pouvons nous contenter de la résumer : du fait de l'occupation ne résulte point de droit de souveraineté; toutefois, de l'élément négatif de la suppression en fait de l'autorité légale et de 1 élément positif de l'envahissement découlent une obligation de protection de la part de l'Etat occupant et une obligation de soumission de la part des habitants. „La souveraineté de l'Etat dont une partie du territoire est occupée étant momentanément suspendue, dit Pradier-Fodéré, le devoir de l'occupant est de se substituer à elle dans les garanties à donner à la sécurité des personnes et des propriétés privées. Mais le droit correspondant est d'exiger que les habitants qui se trouvent sur le territoire occupé gardent en ce qui concerne les événements militaires, une attitude passive, et de traiter en rebelles, conformément aux usages de la guerre, c'est-à-dire avec toute la rigueur qui sera jugée nécessaire, ceux qui commettent des actes d'hostilité ouverte ou cachée à l'égard de l'armée d'occupation". Nous avons montré déjà qu'il existe pour la population paisible des devoirs quand il s'agit uniquement des régions où l'Etat ennemi exécute des opérations militaires sans que son autorité soit établie de fait ; nous ayons montré également que dans cette hypothèse il est pour la population paisible des droits que l'Etat ennemi a pour devoir de faire respecter. Les droits généraux que possèdent ainsi les habitants paisibles du territoire simplement envahi appartiennent également à la population civile du pays occupé. Mais quand il y a occupation de guerre, les règles juridiques sont plus nombreuses que lorsqu'il y a invasion; nous l'avons constaté notamment en ce qui concerne les institutions politiques, judiciaires et administratives. Du reste, comme nous l'avons dit, les règles auxquelles nous faisons allusion s'étendent à l'invasion aussi bien qu'à l'occupation, toutes les fois qu'elles ne supposent pas nécessairement l'ordre de choses compris dans le terme technique d'occupation de guerre. Un jurisconsulte indique en quelques lignes la dure situation faite à la population paisible. Après avoir constaté que la seule immunité qui existe réellement en sa faveur consiste en ce que des combattants ne peuvent user envers elle des violences qu'ils emploient les uns contre les autres, il montre combien graves et douloureuses sont les conséquences de l'état de guerre. „Le trouble social, dit-il, que toute guerre entraîne à sa suite, l'interdiction du commerce avec l'ennemi, l'insécurité qui menace un pays dont la force armée est toute employée contre un Etat étranger, entraîneront pour l'habitant paisible de nombreuses incommodités et seront la source de pertes considérables. En outre, les biens de ces habitants sont à la disposition des deux armées en présence, en tant que le besoin peut en exiger la réquisition. Ils souffrent des prélèvements fort lourds que nécessitent les contributions de guerre. Ils supportent, en dernière analyse, les dommages que cause à la fortune publique toute campagne de quelque durée. Il est impossible de prétendre, après cela, que les habitants paisibles

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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