L'information de Bruxelles

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20 februari 1916
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s.n. 1916, 20 Februari. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990d86/
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21e Année, N° 8. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 20 Février 1916 L'INFORMATI0N ABONNEMENT : Un an. fr. 5.oo — Six mois. fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compte ohëqucs postaux 3666 BUREAUX : 143 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . . fr. 1. -Nécrologie et Judiciaire . . . la ligne. » 1-5C Sous «Varia» » 2 5( Petites annonces (45 m/m) » 0.3! (hauteur : corps8. - Lignom. R. M. N* 14) Les annonces sont reçues par les Agences dt Publicité et aux bureaux du journal. Toutes Us communications doivent être exclusivement adressées à M. Is directeur dm " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : L'AMÉRIQUE ET LA GUERRE MARITIME A L'OUEST • • Les conférences franco-italiennes • • EN ALBANIE Manifestations espagnoles. • Le Roi de Bulgarie chez ses Alliés. • Quelques chiffres économiques. - La Question des Langues en Belgique - Réflexions sur la guerre. - La politique d'affolement, (suite du cycle d'articles « Au jour le jour de la guerre »). — Chronique artistique : L'Art décoratif — L'Amitié (Poésie). — Bibliographie. — Correspondance. — Livres nouveaux. — Exploitation de brevets belges. L'Amérique et la guerre maritime. — —— S'il faut en croire la presse anglaise, dont le spleen habituel aigrit peut-être le jugement, les Etats-Unis paraissent disposés à tenir quelque compte du point de vue allemand dans les questions relatives à la guerre maritime. Les déclarations du sous-secrétaire d'Etat M. Zim-mermann, et ensuite surtout celles du Chancelier ont affirmé que l'Allemagne ne veut pas se passer de l'arme des sous-marins, aussi légitime, d'après elle, contre des navireô de commerce, que le blocus britannique dirigé contre les populations civiles, l/action allemande a débuté, il y a un an, avec le caractère exprès de représailles contre la politique destinée à affimer les non-combattants.L'annonce d'un renforcement, à partir du ier mars, de cette campagne sous-marine n'a pas rencontré un accueil unanime. Des journaux hollandais et danois voient dans les déclarations allemandes un éclaircissement de la situation, un essai pratique de fixer les règles du droit des gens dans l'emploi d'une arme nouvelle. Des organes américains, comme YEvening Sun, rappellent que les Etats-Unis ont soutenu le principe que les sous-marins doivent arrêter et visiter les navires de commerce avant de les couler, et permettre aux passagers neutres de les quitter d'abord. Mais les instructions données par les Alliés à leurs flottes commerciales viennent rendre impossible de suivre ces conseils de modération et d'humanité : l'Angleterre et la France ont rejeté la proposition américaine de ne plus armer les vaisseaux de commerce ou de transport : bien plus, ils les arment maintenant d'une marîière générale. Ceci a froissé les Etats-Unis, qui avaient précisément proposé aux Alliés, d'une manière officielle, de renoncer à l'armement des navires qu'ils veulent soustraire au sort dont sont légitimement menacés les bâtiments de guerre. Ce qui a du poids dans ce procès, c'est la contradiction révélée entre les déclarations faites par l'Angleterre aux Etats-Unis et les instructions secrètes données par elle à ses bâtiments commerciaux. Le 2 5 août 191l\, M. Cecil Spring Rice, ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington, assurait par écrit le gouvernement américain que jamais les armes des navires de commerce de l'Angleterre ne serviraient qu'à la défensive, or l'on a trouvé, sur des vaisseaux anglais capturés, des ordres formels d'attaquer les sous-marins ; ce sont des artilleurs de la flotte de guerre qui font le service 'des canons à bord des bâtiments commerçants ; ils sont soumis à la discipline militaire et portent l'uniforme, excepté dans les ports neutres, où ils doivent le cacher ! Le secret est imposé concernant ces instructions, notamment vis-à-vis des neutres induits ainsi en erreur. Autre contradiction, pour ne pas dire plus, l'Angleterre a voulu faire prévaloir le principe que ses vaisseaux de commerce, même arnfés, ne peuvent être considérés comme navires de guerre ; mais elle leur a ordonné, ainsi qu'aux autorités de ses flottes, de ses ports et de ses côtes, de considérer comme navire de guerre tous bâtiments armés d'autres nations : ships of war shall ificlude armed ships. C'est condamner elle-même sa thèse; ou revendiquer un traitement différentiel en sa faveur, ■comme si on devait lui rendre des points dans le jeu de la guerre navale ! Enfin l'emploi ou l'abus des pavillons neutres pour des navires anglais armés et ayant l'ordre secret de prendre l'initiative d'attaques, devait à la longue donner à réfléchir aux Etats dont le drapeau est exposé à couvrir des actes de guerre. Sans £ue l'on puisse affirmer encore avec certitude* la décision du gouvernement américain, il semble, comme du reste la presse anglaise le répète avec plus de précision que la presse allemande, qu'il s'est plus ou moins rapproché du point de vue allemand. Il acceptera des indemnités pour les Américains victimes de la catastrophe de la Lusitania, sans exiger un désaveu, ni du commandant du sous-marin, ni des ordres qui lui ont été donnés : le Président se contentera de l'affirmation que l'Allemagne n'a pas voulu atteindre les Américains et de l'expression de ses regrets qu'ils aient péri ou souffert en cette pénible circonstance. On attend même des mesures américaines contre tous 1'" — « ' les bâtiments armés ; ils seraient traités, dans les ports des Etats-Unis, comme des navires de guerre. Certains bateaux, italiens dit-on, auraient déjà été invités à débarquer et à laisser interner leurs canons, s'ils veulent jouir des délais de séjour et des facilités de ravitaillement au même titre que des vaisseaux de commerce proprement dits. En outre, le conseil serait donné officiellement aux Américains d'éviter les bâtiments armés des belligérants : s'ils s'y embarquent, ce serait à leurs risques et périls. C'est ce que, dès le mois de mai dernier, le cardinal Gibbons et M. Bryan avaient conseillé. Il ne paraît toutefois pas vraisemblable, malgré les manifestations américaines en ce sens et quoique des cercles diplomatiques des Alliés, d'après des journaux anglais, en aîent exprimé quelque crainte plus ou moins éloignée, que le gouvernement américain irait un jour jusqu'à interdire l'exportation des munitions. La presse américaine est partagée d'ailleurs encore entre les avis les plus divers. Toutefois, pour la première fois depuis cette longue controverse, le comte Bernstorff, ambassadeur d'Allemagne, a dîné chez M. Lansing, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. L'ancien président, M. Taft, s'est exprimé avec une modération que l'on a opposée à d'autres discours un peu nerveux. M. Gaffney, ancien consul général des Etats-Unis à Munich, a exprimé l'opinion que les sentiments pacifiques de nombreux sénateurs et députés américains ont rendu plus conciliant M. Wilson et amené la démission de son ministre de la guerre M. Garrison, qui voulait créer une grande armée à l'européenne. M. Gaffney est un adversaire du président actuel. Dans ces derniers temps, l'Allemagne a obtenu sur mer quelques résultats, dont le plus extraordinaire est l'aventure du navire anglais YAppam, capturé et mis en sûreté dans un port américain par un équipage de prise. Qu'il y soit traité comme prise ou comme croiseur, peu importe : il ne sera provisoirement pas rendu à l'Angleterre. Quelques navires des Alliés ont été coulés ; un transport allemand interné au début de la guerre a été repris par un croiseur autrichien. Il parait y avoir des croiseurs ou des corsaires allemands qui oiTt trompé la surveillance anglaise de la mer du Nord et forcé le passage ; ils exercent quelques ravages dans l'Atlantique. De San Francisco est même venue la nouvelle ou l'hypothèse tout à fait invraisemblable de leur apparition dans le Pacifique. En tout cas ils ont observé les règles du droit des gens, d'après tous les témoignages, et ont obtenu en Amérique et même en Angleterre, un certain succès au point de vue sportif. Leurs exploits, à côté de ceux des sous-marins, portent toujours infraction à la domination anglaise de la mer, et détruisent certains raisonnements de la diplomatie britannique auprès des neutres. L'amiral français Darguy dit, dans le Petit Journal, avoir la conviction que les Allemands ont fait, depuis les 18 mois de guerre, de grands progrès au point de vue des sous-marins, et qu'au cas d'une bataille navale entre les flottes allemandes et anglaises, il tient pour vraisemblable que les Anglais doivent s'attendre à des surprises, désagréables. Cependant des réunions importantes demandent en Angleterre de risquer la flotte pour rendre le blocus plus efficace. L'amirauté menace les armateurs scandinaves de leur refuser le charbon dans tous le sports britanniques du monde, s'ils permettent encore à leurs navires de se rendre dans les ports allemands ou accessibles par terre à l'Allemagne. L'Espagne et la Hollande, dit-on, considèrent tous les navires anglais armés comme vaisseaux de guerre. M. Vil-lamuev a, ministre ides affaires étrangères de fMadrid, s'élève au nom des intérêts espagnols, contre l'interdiction anglaise, d'importer du liège et des fruits. On sait gue l'Angleterre veut par cette interdiction, qui comporte un million de tonnes pour les fruits seuls, et par la restriction de l'importation du tabac, du sucre, et d'autres produits, remédier à l'insuffisance de son tonnage absorbé par les transports militaires, et empêcher ainsi la vie tie devenir encore plus coûteuse en Grande-Bretagne. Avec tout cela, on mécontente les neutres ; et, dit la Morning Post, malgré toutes les mesures prises et toutes les qualités des Anglais, « nous ne pouvons naturellement pas commander au destin ». — Ce langage prudent est plus estimable que les vantardises habituelles si souvent en contradiction avec la situation. A l'Ouest. Il faut signaler que de Nieuport à la frontière suisse, il y a de nouveau une certaine activité sur tout le front ouest. Les communiqués de part et d'autre ont signalé en mains endroits des tentatives et même des succès locaux des Allemands. A Steenstraete et Het Sas, on leur a disputé un pont sur le canal de l'Yperlée. Au sud d'Ypres, ils ont pris quelques tranchées. A Vimy, leur progrès répare plus ou moins ce qu'ils avaient perdu de ce côté en septembre dernier. Dans cette région, par contre, la forteresse de Lille et les villes ouvertes de Lens et de Liévin souffrent du feu de l'artillerie des Alliés. Les Allemands ont, plus au sud, maintenu l'essentiel de leur conquête du village de Frise, en Picardie. Reims a de nouveau été bombardé. Il y a eu du mouvement en Champagne, près de Tahure, en Argonne, autour de \erdun et en Lorraine, près de Saint-Dié. Belfort a été canonné par l'artillerie à longue portée, au point que des rues entières ont été détruites et que beaucoup d'habitants ont fui, d'après le journal l'Afeace, publié dans cette ville, et reproduit par la presse suisse. Enfin, à la frontière, il y a eu aussi quelques éléments de tranchées repris par les Allemands près de Niedersept. S'agit-il de préparer une offensive ou de consolider ses lignes en vue de mieux résister à une attaque générale des Alliés ? C'est là une question actuellement insoluble. Les conférences franco-italiennes. Ne faut-il pas dire plutôt déjà : « les conventions »? La visite de MM. Briand, Bourgeois, Thomas et de leur suite à Rome n'a sans doute causé de désillusions qu'à ceux qui en attendaient des résultats éclatants et immédiats. Or, rien de bien saillant n'a transpiré. Aussi des Italiens impressionnables ont laissé voir tout de suite un vif désappointement. Mais depuis lors ils se sont un peu resaisis. Quant au point principal, le député Bevione affirme, dans la Gazetta ciel Popolo, que M. Briand n'a pas même fait allusion à la situation de l'Italie vis-à-vis de l'Allemagne. La déclaration de guerre n'est du moins pas survenue. Cependant il a paru une interdiction contre le commerce et l'importation de l'Allemagne en Italie : on peut interpréter cet acte d'hostilité comme un acheminement vers l'état de guerre, mais aussi et peut-être plus vraisemblablement comme un signe que l'Italie n'a pas actuellement l'intention d'aller plus loin. On a même le droit de s'étonner que cette interdiction eût mis neuf mois à venir au jour depuis la rupture des relations diplomatiques.M. Briand n'a pas réussi en second lieu à entraîner l'armée italienne 'dans cette expédition de Salonique à laquelle il tient tant et à laquelle les Anglais tiennent si peu. L'Italie, fidèle au sacro egoïsmo, se contentera de défendre sa position à Valona et ses frontières contre l'Autriche. M. Briand, disent les journaux Italiens, aura pu se convaincre, dans sa visite au quartier-général, de l'impossibilité pour l'Italie de faire plus. Les résultats positifs de la visite française concernent probablement la fabrication et l'échange de munitions, îa fourniture de charbon et de matières premières, enfin la solution de questions financières difficiles. Quant à l'unité dans les offensives, il est à croire qu'il n'y a guère de progrès à faire à cet égard : en fait, on peut dire qu'en général les entreprises des Alliés sur les différents fronts ont paru aussi concordantes et aussi concomitantes que les circonstances l'ont permis jusqu'ici. Deviendront-elles plus favorables ? C'est sans doute ce que l'on cherche à préparer. Il faudra pour cSÏa une conférence diplomatique à Paris au début de mars. On y créera peut-être un conseil de guerre supérieur et permanent, dont l'établissement sera précédé de conférences des états-majors. Au lieu de commissions, il faudrait un homme, un

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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