L'information de Bruxelles

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03 januari 1915
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s.n. 1915, 03 Januari. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t684/
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2o* Année. N° i. 4 pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 3 Janvier 1915. L'IN FORMATION ABONNEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. Tirage : 20.000 exemplaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 BRUXELLES Compta chèques postaux 3856 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Les abonnements sont reçus à Bruxelles : à l'Agence Dechenne, 14, Galerie du Roi; J.N. Lebègue & Cie, Office de Publicité, 36, rue Neuve; Office central de Publicité, 53, Rue de la Madeleine et aux bureaux du journal. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. i.oo Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par V Office central de Publicité, 53, Rue de la Madeleine et aux bureau* du journal. Tirage : 20.000 exemplaires SOMMAIRE : Le Bllom de la Guerre fin 1014 Coup d'œil rétrospectif. — Le but de la guerre et les déclarations récentes des alliés. — Que se passe-t-il au Japon? — Lettré de Vienne VII. Feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Erkest NYS. professeur de Droit international : V. Les Impôts. VI. Les créances de lElat. VII. Les Chemins de fer et les moyens de transport. ii i .g ■ ■ ■ m-, _ , «HMimn —————^ —manar——aHBmro— ——BSS3MB———aap—■—CTM II ■ Il ni ■MMMM I lllIWIfl niimcbmpuiiiwmcb— I llf.E L'INFORMA TION est en vente : En Belgique : ANVERS : Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A r Etranger : VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. - AMSTERDAM : Seyfardt-librairie. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN : Leipzigerstrasse, 123a (Zentr. 1032). PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES. E. C. : id. id. 1. Snow-Hill. AVIS. L'Information entre aujourd'hui dans la vingtième année de son existence. Si elle s'est transformée, à la suite de la guerre, pour répondre aux voeux du public dont l'attention est concentrée sur cet objet unique, elle reste cependant ce qu'elle a toujours été: un organe neutre et indépendant, qui n'est au service d'aucun Etat ni d'aucune tendance. L'Information publie des études mûrement réfléchies, dégagées de préjugés et de parti-pris. Vis-à-vis des passions de l'heure présente, elle cherche à se rapprocher' autant que possible de Vimpartialité de l'avenir. Il est impossible, il est vrai, de s'abstraire entièrement de l'attachement au sol natal et nous ne voudrions pas le faire. Mais il est utile qu'il y ait une publication qui cherche au moins à se mettre en dehors des ambitions, des illusions et des rancunesx\ et qui essaie de juger avec prudence des situations que, pour le moment, l'on est exposé à n apprécier qu'à un seul point de vue, par défaut de documentation ou par entraînement du sentiment. Coup d'œil rétrospectif. L'immensité du théâtre de cette guerre, unique dans l'histoire, et la multiplicité des événements qui s'y sont produits depuis cinq mois, rendent presque impossible de résumer en quelques traits les péripéties de la lutte et les résultats acquis par les belligérants. Il paraît cependant convenable, à l'occasion de la nouvelle année, du 150me jour de la guerre, et du repos relatif qu'imposent aux opérations la brièveté des journées et la rigueur de la température, de comparer la situation actuelle avec celle qui a résulté du premier élan. Les alliés — France, Russie, Angleterre, — n'ont cessé de proclamer qu'au début de la guerre ils n'étaient pas prêts, et cependant, chose curieuse, partout, sauf en Belgique, on les a vu entreprendre de vigoureuses offensives dans les premières semaines des hostilités. C'est la France qui envahit la Haute-Alsace, qui occupe Mulhouse, Colmar, Saverne, avance ses cavaliers jusqu'à Erstein, aux approches immédiates de Strasbourg, et qui inonde la Lorraine allemande de forces considérables.C est la Russie qui couvre les deux tiers de la Prusse | orientale et une partie de la Prusse occidentale de légions innombrables auxquelles rien ne paraît pouvoir résister; au 15 septembre, elle devait, disait-on, atteindre Berlin. En même temps, non sans subir de la part des Autrichiens dans le sud-est de la Pologne russe des échecs sérieux qui la retardent, mais ne l'arrêtent point, elle occupe la Galicie orientale et centrale, la Bukovine et pousse des pointes en Hongrie. C'est la Serbie qui envahit la Bosnie, la Syrmie et le Banat ; c'est le Monténégro qui entre en Herzégovine et assiège Cattaro et la pointe dalmate. C'est l'Angleterre qui entreprend l'expugnation des colonies allemandes avec le concours du Japon en Extrême-Orient et qui tente de forcer sur mer la ligne de défense des côtes allemandes par une attaque de front sur son centre à Heligoland. La partie était-elle égale ? Sept Etats, dont quatre grandes puissances, forment le cercle contre deux autres, et les débuts de la lutte montrent que les préparatifs des premiers alliés, tout incomplets qu'on les proclame, suffisent pour prendre les devants dans l'attaque et pour mettre d'abord partout les seconds en échec. Que faudra-t-il attendre lorsque, après quelques semaines de mobilisation, toutes les ressources des alliés auront été réunies et organisées ? Il y a cependant, nous l'avons déjà dit, une exception à cette offensive générale et irrésistiblement victorieuse en apparence. Cette exception concerne la Belgique. Depuis des années cependant la presse de l'Entente Cordiale dénonçait le plan bien arrêté, d'après elle, des Allemands, de violer la neutralité belge, et certains ^écrivains militaires de Prusse avaient, par leurs publications, versé de l'eau sur ce moulin. On devait donc croire que si véritablement des dispositions étaient prises, de concert entre les alliés, pour repousser l'Allemagne, voire pour l'attaquer, ces mesures auraient pour objet premier de préserver la Belgique d'une invasion ou, du moins, de l'arrêter efficacement à ses frontières mêmes. N'avait-on pas dit et répété, les procès des espions n'avaient-ils pas prouvé, que le plan de l'Angleterre était d'attaquer l'Allemagne de flanc dans la province rhénane ? La défense de la Belgique paraissait relativement facile, et il semblait au moins aisé de préserver sa capitale de l'occupation menaçante. Cent et vingt kilomètres séparent Bruxelles de la frontière allemande : quand on franchit celle-ci en venant de Prusse, on entre dans un pays montagneux, traversé seulement par trois lignes de chemins de fer hérissées de tunnels, de ponts à faire sauter et d'autres obstacles. Puis on rencontre la barrière fluviale de la Meuse et ses forts modernes, œuvres d'ingénieurs militaires renommés; pour la défense de ce passage, il y avait l'armée belge, à la vaillance de laquelle les Allemands n'ont pas manqué de rendre un hommage mérité. Liège, disait-on, pouvait résister deux mois; Namur, plus longtemps encore. Par contre, les frontières françaises étaient plus proches : vers Maubeuge, seulement à soixante kilomètres de Bruxelles, vers Valenciennes et Lille, à septante ou quatre-vingts environ ; aucun obstacle naturel n'arrêtait de ce côté l'essor des alliés pour secourir la Belgique, si celle-ci leur ouvrait le passage ; elle pouvait mettre à leur disposition, rien qu'au nord de la Sambre, une quinzaine de lignes de chemins de fer pour pénétrer sans fatigue sur son territoire. Et cependant ces alliés, si empressés à attaquer et à envahir par ailleurs les confins de l'Allemagne, laissent celle-ci prendre l'offensive en Belgique au moyen de ses seules troupes de couverture : malgré une résistance héroïque, Liège et ses forts ne tiennent que quelques jours ; la Hesbaye, où devait avoir lieu <( la grande bataille internationale », est envahie après des combats qui n'ont d'importance qu'en proportion des forces modiques de la Belgique ; Bruxelles est occupé et Namur cède à peu près en aussi peu de temps que Liège. Où restent donc les alliés ? Tel est le cri général. On répond en invitant les « stratèges en chambre » au silence pour ne pas troubler les méditations des états-majors, l'un réfugié à Anvers, les autres opérant sur les frontières françaises. On rassure les Belges en vantant les victoires des alliés sur les autres théâtres de la guerre et en faisant de mystérieuses allusions à un plan qui doit prendre, comme dans une souricière, les Allemands occupant le centre de la Belgique : « Ils ont donné bénévolément (on emploie un autre terme) dans le piège qui leur a été tendu, et ils sont prisonniers à l'avance, ceux que vous voyez défiler à Bruxelles ! » Il y a une autre version : les Français et les Anglais les attendent, aux frontières françaises, sur un terrain étudié, préparé et miné à l'avance, où le tir de l'artillerie alliée est répéré et où les Allemands vont être fauchés, déchiquetés, anéantis : pas un seul ne restera vivant ! Mais les jours se passent : les frontières françaises sont franchies, l'armée allemande bat les Anglais devant Maubeuge et à Saint-Quentin, huit corps d'armée français dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, d'autres sur la Semois ainsi qu'à Longwy, puis dix corps d'armée entre Reims et Verdun. En même temps elle s'empare successivement de toutes les forteresses du nord de la France et paraît menacer un instant Paris. On aurait encore cru au <( plan d'ensemble » et à la <( situation générale excellente » des armées alliées, qui étaient censément « là où elles devaient être », si leurs premiers succès sur d'autres terrains avaient continué ou si les résultats avaient pu seulement en être maintenus.Mais en même temps les Français étaient repoussés de Lorraine et d'Alsace par des défaites bien caractérisées ; la Russie voyait ses armées de première ligne surprises et à moitié détruites ou faites prisonnières par les troupes trois fois moins nombreuses de Hinden-burg en Prusse orientale et son offensive était arrêtée en Autriche-Hongrie ; la Serbie était réduite à la défensive ; l'Angleterre elle-même échouait dans sa tentative contre les côtes allemandes dont elle ne s'est plus approchée depuis lors pendant quatre mois ; elle commençait aussi à subir une série d'échecs maritimes qui n'ont été compensés qu'à concurrence de moitié par 8' Feuilleton du 3 Janvier 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 27) Les impôts. — Les créances de l'État. — Les chemins de fer et les moyens de transport. V. — Les impôts. Quand régnait la théorie de la conquête, la légitimité de la perception de l'impôt par le vainqueur était incontestable ; à mesure que s'avançait l'armée, le droit de souveraineté s'établissait; l'Etat victorieux commandait à des sujets. Dans la théorie de l'occupation, la situation est autre. L'Etat occupant n'a nullement affaire à des sujets; sans doute, il a le droit de s'emparer des impôts dans la mesure où ils servent à la defense de 1 Etat ennemi, mais l'occupation de guerre suppose que la résistance a cessé dans le territoire occupe. D'autre part, les impôts sont réglés par des lois de budget ; ils doivent recevoir une affectation ———g—m— 1111 —a déterminée. Une conclusion paraît devoir s'imposer, c'est que l'Etat occupant ne peut pas percevoir un impôt en son nom. Le droit de la guerre n'en dispose pas moins différemment. En fait, la perception des impôts n'a cessé d'être pratiquée et les décisions des conférences de La Haye ont confirmé sur ce point les prétentions de l'Etat occupant. Dans la théorie américaine du gouvernement militaire, l'établissement de semblable gouvernement constitue, en définitive, un mode économique de continuer les hostilités contre une population subjuguée, tout en s'abstenant de l'emploi de toute force qui n'est point nécessaire. Dans la théorie européenne de l'occupation, la notion est différente. Néanmoins, de l'article 10 des « Instructions pour les armées en campagne des Etats-Unis » dérivent les formules adoptées dans les conférences de Bruxelles et de La Haye. L'article 10 des Instructions était conçu en ces termes : « La loi martiale donne en particulier à l'occupant le droit d'exercer la police et de percevoir les revenus publics et les impôts, que ceux-ci aient été décrétés par le gouvernement expulsé ou par l'envahisseur. Elle a principalement pour objet d'assurer l'entretien de l'armée, sa sécurité et le succès des opérations militaires. » Bluntschli adopta cette manière de voir en y apportant un correctif : il enseigna que le vainqueur disposait des recettes pub'iques et des impôts perçus ou à percevoir dans le territoire occupé, à condition de faire les dépenses nécessitées par l'administration de la justice et les besoins publics. » L'ennemi, écrivait-il, peut s'emparer d'autres caisses que celles de l'armée ; mais il ne peut, dans un pays civilisé, considérer de plein droit cet argent comme de bonne prise. Il doit, même pendant la guerre, pourvoir à l'administration de la justice et aux autres besoins des habitants. Les droits généraux de l'humanité et les intérêts du vainqueur l'exigent. Renverser l'ordre public est aussi bien un acte de barbarie que la destruction des cultures et des plantations. Les sommes saisies doivent donc être consacrées aux besoins publics, dans la mesure en laquelle elles leur étaient consacrées avant l'invasion... Celui qui occupe un pays accepte aussi la charge de pourvoir aux besoins du pays et de ses habitants. » Le gouvernement russe proposa aux délibérations de la conférence de Bruxelles de 1874 un projet dans le but d'offrir une base pratique et un point de départ nettement défini. « L'armée d'occupation, était-il dit, a le droit de prélever à son profit sur les populations locales tous les impôts, les redevances et les droits de péages établis par leur gouvernement légal. » Dans la

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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