ANVERS, Mercredi 12 Juillet 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - N° 17.663 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupant. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS routes les heures renseignées dans notre journal I sont indiquées d'après l'heure de la Tour. , Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 12|uillet 1916, 11 h. du matin. - Baromètre 765. -Thermomètre cent (maxl : :0 - Thermora. cent (mm.l + 3. -' Pluviomètre : - m/m.-Vent. S.-O. —Prévision : Pluie probable. ^ Astronomie 13 juillet I Lever dn soleil 5 t.44 m. Pleine lune le 15juill 6 h.40 m Coucher du soleil... .21 .13 .. Dem. quart.le ,.juill. 1 „ 33 .. Lever de la lune 20 52 „ Nouv. lune le 30 |iuU. 4 „ 15 „ Coucher de la lune... 3., 1„ Prem. quart, le 6 août 23 „ 5„ Haute marée à Anvers Matin Soir 13 juillet ... 3h.29 m 13 juillet ... 16 11. 6 m 14 ... 5 „ 31 „ 14 17 ., 55 „ 15 ; ... 6 „ 17 „ 15 18 - 39 .. Hauteur du Rhin Cologne 10 juillet 3.97 m. I Strasbourg 10 juill. —m Huninjen 3.65 „ Lauterbourg „ - . ; Kelil . 4.27 „ Maxau — Mannheim 5.95 „ Germersheim „ — . ; Caub „ 3,92 ., Mayence „ 2.60 ,. | Kuhrort „ 2 98 „ Biugen . 3.27 „ Duisbourg „ 2.66 Coblence 3.80 „ Waldshiit — - Diisseldorf „ — „ Lobith » 12.40 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 10 )ui!Iet 2.16sa. Heilbronn 10 juilL- ! 55 m- Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee l Trêves 10 juillet 1.41 m. Constance !0 juill. 5,10 m. plus grandes marees de l'annee 1916 Coefficient Fort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur 17 juillet 0 0,99 2,48 2,49 1 août #0,78 1.% 1,97 15 août o 1,07 2,69 2,70 30 août * 0,88 2,21 2,22 13 septembre o 1,08 2,71 2,72 29 septembre # 0,94 2,36 2,37 _ 13 octobre 0 0,99 2,48 2,49 , 28 octobre # 0,94 2,36 2,37 I .11 novembre 0 0,85 2,13 2,14 f 27 novembre * 0,92 2,31 2,32 11 décembre o0,76 1,91 1,92 26 décembre • 0,94 2,36 2,37 o Pleine lune. * Nouvelle lune. Port d'Anvers arrivages du 11 juillet steamer Wjlford III, de Tamise. » STad Amsterdam III, de la Hollande. Remorqueur Lena, de la Hollande. Bateau-moteur Scheldèstroom, de Tamise. Op Gods Genade, de Baesrode. I Allège De Gerlache, de Hoboken. » Victoria, de Steendorp. » Henri, de Noeveren. » Rupkl, de Niel. » La Politesse, de Boom. » François-, de Boom. » Antoinette, de Boom. » Drie Gebroeders, de Boom. » Abonir, de Merxem. » Marguerite, de Merxem. » Kn.vps 6, de Aïoli. » Emma, de Mol].-» Vigilance, de Moll. » Gertruida, de Beersse. » .iusTiNÈ, de Ryckevorsel. !» Aloïs, de Liège. » Bélier, de Liège. » Alphonse, de St-Ghislain. » Trois Frères, de la France. Ju.\o, de la Hollande. >. Drie Gebroeders (A 24), de la Hollande. » Madeleine 26, de la Hollande. f» Nooit Volmaakt, de la Hollande. » De Herder, de la Hollande. » Wel tevreden, de la Hollande. » Àndries, de la Hollande. Vijp Gebroeders, de la Hollande. « Drie Gezusters, de la Hollande. » \v. von Driel 60, de l'Allemagne. » Pax, de l'Allemagne. » Duitschland, de l'Allemagne. departs du 11 juillet [ Steamer Wilford iii, pour Tamise. » Union II, pour Bruxelles. » Telf.graaf iii, pour la Hollande. L Remorqueur Môwe, pour Cruybeke. I » Actif, pour Gand. » Passe Partout XIV, pour Gand. i Hateau-moteur Artois I, pour Louvain. l Allège Stanislas, pour Calloo. » Gabrielle I, pour Hoboken. » Twee Gebroeders, pour Hoboken. » Eldorado, pour Hemixem. » Gaston, pour Beirendrecht. » Sophie, pour Malines. » Francisco, pour Bruxelles. » Pêcherie, pour Louvain.' » Louise, pour Gand. » Marie, pour Gand. » Gloire, pour Gand. « Viatique, pour Gand. » Infini, pour Gand. » Ora et Labora, pour Gand. » Anna, pour Gand. » Sophie, pour Gand. t» L'Imprévu, pour Bocholt. » Zwerver, pour Overpelt. » Rien sans argent, pour Turnliout. » Maurice, pour Liège. » Jean, pour Liège. » Zoé, pour Liège. » Frondeur, pour Mons. » Mutuel, pour Tournai. » Rien sans Dieu, pour la Hollande. Franciscus (A 28), pour la Hollande. » Cornelia-Maria, pour la Hollande. » Drie Gebroeders, pour la Hollande. » Visciihandel, pour la Hollande. » Jan, pour la Hollande. » Holland, pour la Hollande. Tony-Else, pour l'Allemagne. Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Nominations. Bilan. — Société anonyme « Coni ■ merce d'Importation et d'Exportation », (Naamlooze I Vennootscliap voor In- en Uitvoerhandel) — ,Han dels-Aktiengesellscliaft fur Import und Export), à. Anvers. Mr Walter Villinger est réélu administrateur. Mr Armand Hessel est appelé aux fonctions de troi-[ stème commissaire. Bilan au 31 décembre 1915. I.e conseil d'administration : MM. Wm. F. Schmoele, I négociant, à Anvers, président ; C. Friz, négociant, à Anvers, administrateur-directeur ; E. Bantlin, assu f 'ein ; Alfred Grisar et W. Villinger, négociants, à Anvers, administrateurs. — Les commissaires : MM. G. 'ioemaere et Ferd. Walton, avocats, à Anvers. Il résulte d'un acte en date du 28 juin 1916, passe p'ir devant M0 F. Van de Velden, notaire, à Anvers, que l'article 6 de l'acte constitutif de la société en nom collectif « Scierie Alphonse Raennecker », à Anvers, est modifié comme suit : Mr Gustave Ludo v'i«' Egide Raennecker, négociant en bois, à Anvers, aura seul la signature sociale. Nominations. — Société anonyme « Le Repos », à M<>i tsel. Sont nommés : administrateur : Mr Jos Van Dlmen, directeur de société, à Brecht, en remplace-l »ient de Mr Achille Van In, décédé. Commissaire : Jos Van In, à Lierre, en remplacement de Mr Jos. "'m Olmen, prénommé. H résulte d'un acte sous seing privé en date du 30 juin 1916, qu'entre les communes de Borgerhout, Rerchein, Deurne, Merxem, Wilrijck, Mortsél, Hobo 'ie|i et toutes les communes qui adhéreront aux sta I tuts, il a été formé une société coopérative sous la dénomination de : « Gemeentelijke Magazijnen der Kantons Borgerhout-Berchein en omgeving », avec siège à Borgerhout, et ayant pour objet l'achat et | la vente de produits alimentaires et de tous autres ; articles utiles ou nécessaires à la population civile i des communes adhérentes. Durée : 4 années. Le capital social est formé par des actions de 1000 fr. chacune. Le minimum du capital commercial est fixé à 2000 actions ou 2.000.000 francs. Sont nommés : administrateurs: MM. Arthur Matthys, bourgmestre de Borgerhout, président ; Florent Cootmans, bourgmestre de Berchem, vice-président ; Jean V. M. Cordenuins, faisant fonction d'échevin, à Merxem, secrétaire ; M. Deckers, conseiller communal, à Deurne ; August Magniette, échevin, à Hoboken ; Frédéric Donny, bourgmestre de Wilrijck, et François Schoesetters, échevin, faisant fonction de bourgmestre de Mortsel. Commissaires : MM. Théodore Mertens, échevin, à Borgerhout ; Edm. Duysters, échevin, à Berchem, et Liévin Meyer, secrétaire communal. à Merxem. CHRONIQUE JUDICIAIRE QUESTION DE BAIL « ECRIT » La loi distingue les contrats ou .les obligations inexistantes ou radicalement nulles, des contrats ou des obligations simplement «annulables». Les contrats radicalement nuls sont ceux qui n'existent qu'en apparence : 1) ceux qui manquent absolument de l'un des éléments essentiels à tout contrat; 2j qui sont faits en violation de la loi, comme un pacte sur une succession non ouverte ; 3) qui, devant être faits dans des formes solennelles, ne sont pas revêtus de ces formes, telle une donation faite sous seing-privé, est complètement nulle. Les contrats « annulables » sont ceux qui, quoique réunissant les éléments nécessaires à leur formation, sont entachés d'une imperfection grave qui autorise à en demander l'annulation. Ces contrats existent, mais certaines personnes peuvent les attaquer. C'est !e cas : 1) pour les contrats viciés par l'erreur, le dol, la violation ou la lésion ; 2) pour ceux dans lesquels une des parties était légalement incapable de contracter. Un litige soumis au juge de référé se rapporte à. l'exécution d'un contrat « annulable », étant donné que le bail discuté a été obtenu par un^particulier qu iavait emprunté le nom d'un tiers, ou plutôt d'un « mythe », car c'est en vain que le bailleur a cherché une présomption quelconque de l'existence du preneur dénommé dans le bail. Le mobile qui avait poussé le « signataire » du bail, on le devine. S'il eut, fait connaître son nom, l'absence de crédit qu'il méritait eut engagé le bailleur à s'abstenir de traiter. Le 1 • : i]leur introduit un référé dans le but que soit ordonné le « déguerpissement » du «preneur» qui occupe ainsi l'immeuble loué, sans «titre, ni droit ». Le président s'est empressé de faire droit à. la demande produite. LE DROIT D'AUTEUR Arrêt intéressant rendu en cause d'un imprimeur, doublé d'un directeur de compagnie d'assurance, contre l'auteur d'un fascicule sur l'histoire de la guerre. Celui-ci avait obtenu jugement en première instance condamnant l'imprimeur du chef de contrefaçon et imitation consciente de l'œuvre de ce monsieur à 500 francs de dommages-intérêts. L'imprimeur interjeta appel, prétendant que cette œuvre n'était qu'une compilation du Livre orange russe, du Livre blanc allemand, sans aucune trouvaille personnelle; qu'elle était donc dans le domaine public. La Cour lui répond justement qu'elle découvre dans le livre imité que l'agencement des dits extraits constitue un travail personnel et mérite d'être respecté et sauvegardé. La Cour porte à 800 francs le montant des dommages et intérêts (28 juin 1916). Aux fins de montrer combien était, flagrante l'imitation de l'œuvre originale, la Cour fait remarquer que l'imitateur reproduit les mêmes fautes d'orthographe et de syntaxe, les mêmes tournures de phrase que l'œuvre originale. ACCIDENT. — INDEMNITES. — CALCUL DE BASE Par jugement rendu au mois de juillet 1913, le tribunal civil d'Anvers avait accordé une indemnité de 500 francs, pour préjudice moral, et de 2275 francs pour préjudice matériel, à l'épouse M.,., concierge de la Boulangerie Populaire, victime d'un accident de chemin de fer arrivé le 11 décembre 1911 en gare de Puers (collision entre un train de l'Etat Belge et un train de la Compagnie Malines-Terneuzen. — C'est cette dernière qui a été rendue responsable). L'incapacité de travail avait été évaluée à 45 %. La demanderesse avait été blessée à la tête et à ia jambe gauche. Aujourd'hui, l'ébranlement de santé, — vertiges, maux de tête, — persistant, Mme M..., par l'organe de son avocat, Me Le Bon, demande de nouvelles indemnités, tant pour le préjudice moral que pour le préjudice matériel qui sont la conséquence de l'accident.Cette demande est combattue par la Compagnie (avocat, M0 Delacroix, du barreau de Bruxelles) qui plaide que les allocations précédentes sont suffisantes, la demanderesse ayant conservé son emploi. De plus, la vie- active devant être limitée à 5.5? mus et la demanderesse en ayant 58, la base antérieurement fixée pour le calcul d'indemnités ne peut plus être admise. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Jantje. — Londres, 8 juillet. — Le voilier néerlandais Jantje, allant d'Amsterdam à Sundsvall, est entré à Calmar avec des avaries. Epoques glacières et déluge L'existence d'une ou plusieurs époques dites «glaciaires », dans l'histoire de notre globe ne fait plus aucun doute pour les géologues. On connaît sous ce-nom des périodes d'au moins plusieurs siècles pendant, lesquelles une partie importante des continents s'est trouvée recouverte de masses de glace et de neige dont les calottes polaires et les glaciers actuels île montagnes ne sont plus que des vestiges insignifiants.Les limites des zones qu'ont occupées ces masses sont marquées approximativement par la présence de moraines et de Cailloutis arrachés aux massifs montagneux par les glaces, transportés par elles et abandonnés par la fonte des neiges au milieu des plaines ou on les retrouve. En Europe, ces vestiges ont. ete retrouvés au sud jusqu'en Espagne, en Italie, dans les Balkans et en Transylvanie. La plupart des géologues estiment que l'époque glaciaire a été interrompue par plusieurs périodes, dites « mterglaciaires » pendant lesquelles il s'est produit un adoucissement du climat et un retrait plus ou moins accentué des neiges. A ces époques, vivaient en Europe, et en plaine, l'éléphant antique,' le mammouth, le rhinocéros, l'hippopotame, l'ours des cavernes et l'ours féroçe, l'hyène, le renne, l'aurochs, le glouton, le chamois et la marmotte, espèces éteintes ou qui, aujourd'hui, ne vivent plus que dans l'extrême-nord ou en montagne. Les savants ne sont pas plus d'accord .sur l'origine de ces transformations profondes dans l'aspect d'une partie de la terre que sur leur caractère. Les uns, des cataclysmistes, prétendent qu'en Europe par exemple, au moment culminant de cette étrange époque, les glaces s'étendaient, saibs interruption depuis le pôle Nord jusqu'au massif central et au-delà ; les autres — les actualistes — n'admettent pas ce recouvrement total et croient que l'époque glaciaire s'est limitée à une extension considérable des glaciers existants et à la création de masses de glace sur les montagnes où l'on n'en trouve plus aujourd'hui.Les avis ne sont pas moins divisés quant à l'origine de ces transformations extraordinaires. Deux hypothèses principales ont été envisagées. Dans ia première, l'époque glaciaire -serait due à un ch.jjige-uient dans la position de l'axe de rotation du globe. Oii sait que c'est l'inclinaison de cet axe sur l'éclip-tique, c'est-à-dire sur le plan dans lequel la Terre se meut dans son voyage annuel autour du Soleil, qui produit les saisons. Si cet axe était exactement perpendiculaire au plan de rotation, les saisons seraient supprimées, chaque point de la. terre recevrait chaque joui- de l'année la même quantité de lumière et de chaleur et dans nos contrées; nous jouirions d'un printemps perpétuel. Inversement, si l'axe de rotation était parallèle au plan de révolution, Chaque point de la terre, y compris les pôles et les régions équatoriale.s, passeraient successivement par les alternatives du plus grand froid et de l'extrême chaleur. En fait, il suffirait que l'axe de rotation terrestre fût incliné de 10 à 20 degrés de plus qu'aujourd'hui pour produire une perturbation considérable dans notre climat et le rendre beaucoup plus rigoureux. ' -TCTg=«PMcgaMBPBWMta»aacgKx:^sexjai^A» rmwiiftaavwMuuhtJwy» Une telle situation a-t-elle existé autrefois ? On l'a cru longtemps, mais il semble difficile de l'admettre encore a la i.imière des découvertes nouvelles sur >a constitution de notre globe. Un changement dans l'axe de rotation ne pourrait, en effet, avoir été provoqué que par une modification dans la distribution des masses internes du globe, modification qui aurait entraîné un déplacement du centre de gravité de la Terre. Or, des recherches récentes ont montré que, dans son ensemble, la rigidité de notre planète est comparable à celle d'un boulet d'acier. Dans ces conditions, il paraît difficile d'admettre des variations périodiques -très considérables dans la~ position de l'axe de rotation. II.faut donc rechercher l'origine des temps glaciaires dans des phénomènes plus « naturels ». De nombreuses hypothèses ont été émises et la moins intéressante n'est pas celle développée il y a peu de temps par un géologue qui a attiré d'abord l'attention sur l'énorme différence, trop peu mise en lumière jusqu'ici, entre les conditions glacio-logiques actuelles au pôle Nord et au pôle Sud. La calotte polaire nord de la terre est relativement peu développée et cela, quoi qu'elle se trouve entourée de toutes parts de terres sur lesquelles les glaces pourraient s'étendre très loin vers l'intérieur des continents comme cela a eu lieu lors de la période glaciaire. La calotte polaire sud, au contraire, est très développée. Elle s'étend perpétuellement jusqu'au Cercle antarctique, du 73° parallèle au pôle et elle s'étendrait certainement beaucoup plus loin vers le nord, si elle n'était pas entourée de toutes parts par la mer. Il faut en effet aller jusqu'au 55e parallèle pour rencontrer la pointe de l'Amérique du Sud, jusqu'au 50° pour arriver à la Nouvelle-Zélande et jusqu'au 35° pour trouver l'Afrique. D'après ce géologue, «si» ie pôle Sud était entouré de terres comme le pôle Nord, ces terres seraient en ce moment envahies par les glaces sur une distance considérable et ce qui le prouve, dit-il, c'est qu'on trouve actuellement des glaciers énormes en Nouvelle-Zélande à une distance du pôle Sud qui correspond à la distance de l'Espagne au pôle Nord. Ces glaciers descendent presque jusqu'au niveau de la mer, exactement comme le faisaient les glaciers des Alpes pendant l'avant-dernière grande période glaciaire. En fait, les environs du pôle Sud et cela jusqu'à une distance qui correspond — pour le pôle Nord à la majeure partie de l'Europe septentrionale et centrale, et à une bonne partie de l'Amérique du Nord, réunissent en ce moment toutes les conditions qui existaient chez nous à l'époque glaciaire, mais ces conditions ne peuvent sortir tous leurs effets, paice que le pôle Sud est entouré d'océans-jusqu'à une très grande distance. Or, c'est précisément, d'après le géologue, ce caractère maritime qui est la cause de la glaciation antarctique. L'hémisphère sud est surtout occupé par des mers, l'hémisphère nord par des terres. Cette situation n'influence pas beaucoup la température moyenne, mais elle exerce un effet considérable sur les précipitations atmosphériques et sur la quantité des nuages qui sont prépondérants au-dessus des surfaces couvertes d'eau. Et la diminution de l'insolation qui en résulte, combinée avec la fréquence des pluies, suffit à expliquer les phénomènes de glaciation exagérée qu'on observe au pôle Sud. Les époejue^f^oiaires ont été caractérisées par un cHiiFiue"d'Anversfetï'êine, donc par la présence de gVLJ.j ^ %'î 50-°68pe^u. Effectivement, pendant que cette pt\. - »',jen ciSsait en Europe, la Méditerranée avait pris une girJride extension, les plaines désertiques et les steppes étaient transformées en marais ou en tundras, les fleuves débordaient perpétuellement. Dans la période interglaciaire, au contraire, le caractère continental reparaît, l'Europe et l'Afrique se trouvent réunies, les steppes et les déserts -prennent le dessus, et le climat cesse d'être maritime. Le phénomène inverse s'est sans doute produit au pôle Sud. Le continent antarctique, aujourd'hui très réduit, s'étendait autrefois jusqu'à l'Amérique du Sud avec laquelle il était réuni. On peut considérer que toutes les îles du ba-ssin antarctique ne sont que les vestiges de l'extension de ce continent aujourd'hui limité au cercle polaire. Cette masse de terres ctendne, devait posséder un climat nettement, continental, ce qui permet d'expliquer l'existence sûr ce continent d'une flore sub-tropicale dont les explorateurs polaires ont retrouvé récemment les restes fos-silifies. Et dès que, par des emprises successives de la mer, le climat maritime extrême a repris le dessus, la glaciation commençante s'est étendue. La probabilité de^cette hypothèse «naturelle» des époques glaciaires est confirmée par d'autres découvertes géologiques. Si la cause de ces transformations était périodique, comme ce devrait être le cas si on veut la trouver dans des déplacements de l'axe de rotation terrestre, on devrait retrouver des traces de phénomènes de glaciation bien au-delà du quaternaire ; or, ce sont les couches quaternaires seules qui en donnent la preuve, à l'exclusion des dépôts plus anciens, beaucoup plus importants. Il est vrai, en ce qui concerne l'Europe, qu'on n'y trouve pas les preuves formelles d'une extension marine pré-quaternaire comparable à celle qui existe aujourd'hui dans l'hémisphère sud, extension qui aurait précédé la première époque glaciaire. Mais, connue l'a montré le géologue anglais Howorth le< témoignages d'une irruption considérable des eaux, résultant probablement d'un affaissement, ne manquent pas non plus et peuvent peut-être suffire à expliquer une modification profonde du climat. Ce serait là une preuve nouvelle de l'existence du dé-uge biblique, lequel aurait été le prélude de l'envahissement des glaces condamnant l'homme, pendant lodyteSS sièc,es' à une misérable existence de trog- INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Sëancr nr n juillet. - i.a vùimion (le ce joui- se l™fc™ten"' f" général le niveau antérieur des coins sans qu.e les transactions soient devenues m plus 111 moins nombreuses que d'habitude. On traite plutôt occasionnellement, quelques valeurs né-troliferes mais les prix établis sont très satisfaisants En valeurs caoutelioutières on remarque encore la présence d'acheteurs mais ici c'est plutôt le panier qui fait défaut pour le moment. Nos rentes nationales et les lots de ville trouvent toujours un placement facile, le Belge 3 % mai entre 72 et 73 ; le Belge 3 % émission anglaise entre 79,50 et 80,iO ; Bons du Trésor Belge % remboursable 1917 100,50-101,50 ; Vnnuités :: %, 77-78 ; Anvers 1887 81 7>-82.75 : Anvers 1903, 71-72 ; Bruxelles 1905 07,(18 •' Gand 1896, G:!-M ; l.iége 1897, 62,75-03,75 ; lot: .tu Congo, 75-76. Les cours en valeurs internationales sont à peu de chose près la. répétition de ceux de la veille. Fonds Sud-Américains: Cédules nouvelles. 103 75-104,25; Cédules I,, 107,50-108,50; Cédules K, 91-92 • Cédules-or, 105,50-106,50 ; Emprunt Paviméntntion nouveau, 84 A. Parmi les emprunts fédéraux l'Argentin -i 1/2. Intérieur 1888 est renseigné 96-97 l'Extérieur 95,75-96,75 ; le 4 1/2 1911, 9.1,25-94,25; \rgenlin i vô 1900, Hi i'. ; le 4 % 1897, 82,50 P. En dettes Brésiliennes nous retrouvons le 5 % fun-ding 1914 à 95,50-96,50 : le 4 1/2 Brésil 18S8 est demandé à 75; le 4 % 1889 vaudrait 70,50 71,50 ; l'Uruguay 4 1/2 est, inchangé à 74,75-75,75 ; le 5 % est offert à 88,50, et la Cédule uruguayenne se prendrait a 97,75-98,75. On échange h1 Chili 5 % 1911 à 95,75-96,75, et le 5 % 1896 de 95 à 96. Il n'y a pas de vendeurs en 4 1/2 1889 pour lequel on offre jusque 89,50-90. Fonds Asiatiques: Chinois 4 1/2 1898, 85,75-86,75; Japon 5 % Railvvay, 103,50-104,50 ; 4 1/2 1905, 97-98,25 ; 4 % 1905, 90-91. Les cours pour les diverses rentes continentales s'établissent assez lentement mais une fois débattus il n'en ressort aucune modification appréciable. Portugais 3 % 3mo série 56 P. ; Ville de Lisbonne 4 %, 62-63 ; Roumain 4 % 1894, 85-86 ; 4 1/2 1 914, 88-89 ; 5 % 1903, 97-98 ; Bucharest. 4 1/2, 89,25-90,25 ; Russe 3 % 1859, 63,50 A. ; 4 0(', 1880, 78,50-80,50 ; 4 % Nicolas, 83,50-84,50 ; 5 % 1906, 94,50-95,50. Aux rubriques diverses les cours sont peu nombreux. Capital Electrique Anversoise, 310-315 ; jouissance Electrique Anversoise, 212-216 ; il y a des ache-leurs en actions de banques mais elles restent toutefois sans affaires faites ou à peu près. Privilégiée Banque Belge 1070 environ ; privilégiée Immobilière Sud-Américaine 1025-1035 ; la. privilégiée Crédit Général du Canada qui s'obtient encore à 985 se compare favorablement comme cours avec les titres si-aiilaires des autres entreprises immobilières qui tous cotent des prix situés entre 1025 et 1075. Jouissance Foncier Sud-Américain, 1650-1675 ; Crédit National Industriel ordinaires, 263,50-268,50 ; privilégiées Créait, 269-274. Dans le groupe des pétrolifères les chefs de flle jnt seuls les honneurs de la cote, L'Astra Romana ——————a———naa—a——acajam—■ est mieux à 1350-1420. L'ordinaire Grosnyi se maintient entre 2660-2710 ; la privilégiée Grosnvi a valu 2815-2865. Il se présente des acheteurs en valeurs caoutelioutières pour des rubriques devenues depuis quelque temps moins courantes. On traite la Kalitenga à 18,50-19,75, Galang l'ait 3 3/4-4 1/4, Federated a acheteur à 585, Kuala Lumpur ferme à 130-134, Sennah 45,50-46,50. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séanck du 11 ju i lu: i . — L'activité signalée hier s'est, quelque peu ralentie aujourd'hui ; de ce fait, certains cours font mine de se tasser. Pourtant le fond du marché, en général, garde une certaine fermeté et il faudrait bien peu d'ordres pour relever les cours des principales rubriques. En rentes et lots de ville, c'est toujours la même fermeté qui domine. Voici les cours : Rente Belge 3 %, 71,25-72,50 ; Bons du Trésor 4 % 1917, 101,25 ; Bons du Trésor 4 % 1919, 101,25; Congo lots, 76,25; Vicinaux 2 1/2 % 1885 lots, 99,75-100 ; Anvers 1903, 71,25 : Anvers 1887, 82.50-83 ; Bruxelles 1905 ex-coupon, 67-67,50; Bruxelles 1902, 86; Bruxelles Maritime, 64-64,25; Gand 1896, 68,25: Liège 1897. 62,75-63; Liège 1905, 65-65,50. Les obligations industrielles conservent également un marché suivi et bien disposé. Si d'un côté on offre des 4 1/2 % Eclairage de Saint-Pétersbourg à 450, on recherche, par contre,les Tramways d'Agram à 400; les 4 1/2 % Houillères-Unies à 447,50, les 4 1/2 % Electricité d'Odessa à 425, les 5 % Electricité du Bassin de Charleroi à 485. les 5 Chemins de fer de la Basse-Egypte à 475. Au compartiment, des actions bancaires, les vendeurs sont plutôt majorité. Ainsi on offre la Banque . Nationale de Belgique à 3400, la Caisse de Reports à 1350 et la Part rie Réserve à 6100. D'autre part, on cote 34, 34,50 en cap., et 6 en div. Banque Coloniale. Les valeurs de transport--- se maintiennent généralement à un bon niveau ■ n div. Bruxellois est mieux notamment à 880. 887,50 ■- on reste demandé à ce dernier prix ; la jouissance Caire est en léger progrès à 485, les Espagne ~Electriques sont fermes à 117,25 en cap., 46,25, 46,50 en div. et 1165, 1170 en fond. Les Florentins sont offerts à 150 et la cap. Tientsin est bien à 717,50. Le mouvement d'affaires a diminué en valeurs sidérurgiques. On rencontre acheteur en Cockerill (nouvelles) à 1140, on cote 200, 205 en cap., et 457,50 en div. Estampage du Donetz, la Providence Busse B est soutenue à 527,50, 530. 532,50, et la div. Toula est mieux à 167,50, 170. Au groupe charbonnier, le? acheteurs tiennent toujours la corde, comme on dit. Anderlues se retrouve à 940, .935 ; le Bois d'Avroy est demandé à 760. le Carabinier-est en bonne voie à 655, 660; le Hainaut est ferme à 472,50, les Ham-sur-Sambre s'avancent, à 382.50, le Hasard se maintient à 770, les Houillères-Unies s'améliorent à 550, 565 et restent demandées à ce dernier prix, les Marcinelle-Nord sont bien travaillées à 532,50, 530, 535, et la Maurage se redresse à 1795', 1800. Par contre, on note un peu d'hésitation en div. Laura à 627 1/2, en Rieu-du-C.œur à 575, 525, ei on reste vendeur à 540, et en Willem-Sophia à 580, 570, 575. Notons aussi des demandes en Noël-Sart à 3600 et v(les offres en Ormont ' à 330. Affaires très clairsemées encore aux petites rubriques. En Bacarès-Alméria, des acheteurs continuent à se présenter, ce qui provoque les cours de 67,25 et 68,75. Les Verreries du Donetz se retrouvent à 298,75. Les valeurs coloniales sont sans affaires. Le Commerce au Congo cote 3050 et il reste argent à ce prix : l'ordinaire Katanga^ est plus ferme à 2285, en div. Siinkat il y a argent à 385 et papier à 390, et en Tarîganyika on fait encore 75 et 75,25. Les titres de plantations gardent, à peu de chose près, leurs cours précédents. Fauconnier cap. 290, fond. 240 ; Hévéa 140 papier, Selangor 220, 221,25, et Soengei LipoetJ!97,50. Transactions tr^s limitées en valeurs diverses. 11 y a argent à 370 en ord. Bougies de la Cour, le. Grand Bazar Anspach est, à 342.50, les cap. Pétroles de Tustanowice sont vainement demandés à 41, l'ôrd. Sucreries en Roumanie esl à 875 et la fond. Sucreries Saint-Jean est offerte à 47,50. Au groupe étranger, on rencontre un peu d'hésitation. Dahlbusch est même plus faible à 812,50 ; le Mexico-Tram, par contre, est demandé jusque 235. la Dniéprovienne bouge peu à 2965, la Koloméa est bien à 507,50, 510, et la Métallurgique Russo-Belge se retrouve à 1872,50," 1880. A noter, d'autre part, qu'il y a acheteur en oblig. Brazil Rails à 165, en Porto-Rico à 115 et en Ouspensk à 75 ; enfin, la T>,l)i<.<> ûL't M 190 COURS DU CHANGE Rotterdam, 10 juillet. — Londres, fl. 11,49 3/4. Berlin. fl. 43,42 1/2. Paris, fl. 40,85. Amsterdam, 10 juillet. — Londres, fl. 11,50 1/4. Berlin, fl. 43,50. Paris, fl. 40,90. Suisse, fl. 45,60. Vienne, fl. 30,15. Copenhague, fl. 68,75. Stockholm, fl. 68,85. BOURSE DE PARIS Paris, 10 juillet lOjuillet 7 juillet iOjuillett 7 juillet 3% rente française. 63 75 63 50 Est trançais. , — Russie 1 R89,Con.4% Rio Tinto, parts . 1735 — 1725 — 41/2% Russie 1909 81 20 81 10 Mexique Int. 5% 1 — Serbie 4% 1895 Lots Turquie . — — —- Espagne 4%, Etr 98 85 98 50 Change Berlin, co irt Portugal 3% . . 61 80 6145 Chses.Amsterd..court 244— *245 — Turquie 4% unifié . 59 50 59 - Che9s.Londres,court 28 13'/2 28 !3'/2 Banoue ottomane . — Escompte ... — — BOURSE DE LONDRES Londres 10 |uillet 110 juillet 8 juillet1 lOjuillet 8 juille Gonsols, . 61 1/16 6' — South. Railway. . 2512 RépuDiiq Argeitine. Union A . . . 145 1/2 145 5/8 4% Brésil ... 57 WabM pré . . . -- -- —— 4% Japon , . 73 Va U. S. Stee A. . 901/8 90 - Japon 1905. . 94 1/4 Amalg. C. . . . — — Mexique inter. . . Great Cobar. . , Pérou, ord. ... 4 V2 Cokimbia 4S — 461/4 Pérou, préf. . . 25 3/6 26 — Ver.. DipI, ... Portugal. ... Mexic. pr. . . . — Russie 1889 . . 72 1/2 72 5-8 Rock Isl. ... Marc, of A . . 19 5 8 19 3/8 Randmine . . . — — Turquie. . . . 51 V4 Marine, Dr. 3Va % Uruguay. 62 3,i Shell . . . . - — 5% Uruguay . . — Rio Tinto ... - — — Acht. Top . . . 1 '0 3/8 ï 10 1/2 Anaconda . . Prêt. d° A . . -- Schib., préf. . . - _ DenverlRiO Grande !53/9 Schib., ord. . . — _ Erie, ord. . . . 38 3/4 38 '/a Kon. Petr. . . — Missouri . . . 6 1 « H 6— Escompte . , . H 3/32p 5 3/32 Ontario A. . , , Argent .... 285/8d 29 5/8 South. Pacific . .102 7/3 103 1/8 BOURSE DE NEW-YORK New York lOjuillet. 1 lOjuillet 8 juillet 10 juille 8 juillet Hypothèques 4-4" 2 nnmin. Onlar o£Western,or 27-% 263/4 CnanBBs.Londr. C.T 4.76 40 4.76.40 Norlnern Paci.\,ord. '13 1/2 114 1/4 Chs» s, Londr.60d.v 4 -2. -1,72- Norfo.K<feWestcrn,ord '31 131 i/o Changes. Paris vue. 5.91 - 5,90% Norf.&West.4%c.obl '30 1/8 13p. Change s. Berl n . 73 - 73 5/8 Pennsylvania, ord. 57 7,8 57 5 8 Argent .... 60 -- 62 Philad. & Read., ord. 981/8 99 3/5 Philad.(£Read.,1eprél 421/2 42 — FONDS GreatNortherr,l®préf '20 3/8 '19 1/2 Amérique 2 p. c. obi S 8 1/2 931/2 Texas & Pacific, ord. 12 12 7/8 Atch. t. & S. F. 4% 105 1,2 105 — Southern Pacif., ord. 98 1*8 98 "4 Aich.T.<£S. F. a ord 93 7,8 105 5/8 Southern Rail//., ord. 24 7/d 24 3/8 Atc.T.AS.F.Mgb.4% 93 — 93- SouthernRailw.,préf. 70 3'4 69 1/4 Atch.T.AS.F. a.prél. 98% 93 7/8 Union Pacific, préf. '383/8 139 — Am.CarAFoundryor. 53 1/4 52% UnionPacif.4%, obi 96 7/3 96 7/8 Baltim. & Ohio, ord. M — 99 3/8 Wab.S'Louis<êPac ,0 '4 1/2 14 — Canad. Pacifjc, ord. 178'/2 180 Wab.S'Louis&Pac, pr 51)1/2 51 — Chesao A Ohio, ord. 63 - 621/2 Amalgamat.Copper,o — — — Chic. «feNorth West. 0. ! '■ 29 - 129 — AnacondaGopper, n. 82 3/4 815,8 Chic.Milv/.iSt.Paulo 98 1/4 98 1/4 : U.S.Steel Corp..ord. 85 1/4 86 1/4 Rock Island ord. . 22 1,2 2.'— U.S.Steel Corp.,préf. 117 1/4 117 1,7 Am.Smelt<£Ref.Co,o. 94- 94 1/4 U.S. Steel Corp.5% Bethl. Steel Corp.,ord 442 - 445 - 2« H. Obi. '05 1/8 104 7/8 Denv.<£ Rio Grande,0. 15— 151,2 Americ.Beet Sug.,ord 83 — 92 7/8 Erie Railway, ord. . 36 1/4 36 3/} American.Can. ord. 53 - 53 — Erie Railw., 1 préf. 533/4 54 1/8 Unit. SugarCo,ord. 57 - 57 — Erie Railw., 2* préf. 44 44 — Amer.Hi<MLeath.,pr 51 - 53- Erie Railw. Gen,Lien 74 — 74 - Amer. rei.<£Tel.,oid, 128 1/4 129 1/4 Illinois Central, ord. 105 1/2 10b- Am.Tel.4%conv.obl. 100 - 100 - Kans CitySouth.,ord 26 — 25 - |ntern.Cont.Rubb«f,o 101/2 M — Kan?. City South., pr. 60 60 -- |nterr.Merc.Mar.,ord 25 3/4 04 7/8 Louisv. «fe Nashv.,ord. i 331/4 '33 1/4 ntern.Merc.Mar., pr. 871/4 89 — Nat.Rlw.ofMex.,1pr. 23 — 23 — |nt. Merc. Marine Nat.Rlw.of Mex.,2pr. 6 1,2 6 1/2 41,2 %, obi. 105 5/8 105 5/8 Miss.Kans.&Tex.,ord 41,2 4 5/8 Pittsburg Coal, ord. 27 28 1/4 Miss.KansasATexas Central Leather, ord. 56 1/4 56 3/8 2* h.g.-obl. 47 — 47'/2 lnterbor.Metrop.,préf 73- 741/2 Missouri Pacific.,ord 6% 71/8 lnterbor.Metrop.,ord. 17- 17 - N.-Y.Centr.<6Huds.,o. 105 1/8 1043/8 StudebakerCor.,ord. 133.1/2 134 5 3 Mont.fbm.S'.Cord fifj'i/o Tramways et Electricité de Braïla. — La société de Braïla a été constituée le 24 mai 1904 au capital de 2.500.000 fr., représenté par 25.000 actions de capital de 100 fr. De plus, il a été créé 10.000 actions ordinaires dont le nombre 11e pourra jamais être augmenté.La société a également créé pour 2.720.000 francs ' d'obligations de 500 Jr. 4 1/2 p. c., dont 669.000 francs ont été amortis jusqu'à ce jour, ce qui ramène la charge obligataire à 2.051.000 francs. La société Tramways et Electricité de Braïla a repris au cours de l'année 1913 l'exploitation de la Société » Iiphorie » à Bucarest, qui constitue un secteur d'éclairage et de courant pour la fourniture de l'énergie électrique, tant au point-de vue industriel qu'au point de vue éclairage de la capitale roumaine. Les recettes des Tramways de Braïla ont été en marche ascendante jusqu'à ce jour ; c'est ainsi qu'alors qu'elles se sont élevées en 1907-1908 à fr. 391.844,60, première année d'exploitation normale, pour l'exercice 1915-1916 elles se sont élevées à fr. 588.542,60. Pour la division Eclairage, les recettes, qui se montaient à fr. 301.017,23 en 1907-1908, se sont élevées à fr. 807.371,37 pour le dernier exercice. La puissance motrice raccordée au réseau de l'éclairage de Braïla se trouve en progression depuis plusieurs années et est passée de 87 HP. en 1912 à 1,118 HP. en 1916. Dans une. affaire de tramways et d'électricité, il faut toujours regarder le coefficient d'exploitation, qui doit, lorsque l'affaire est bien dirigée, aller en diminuant au fur et à mesure de l'extension du 11 ombre d'abonnés. C'est ainsi que pour l'exercice 1907-1908, le coefficient était de 56 p. c., coefficient qui est tombé à 44 p. c. pour l'exercice 1915-16. 011 croit^quoique certains prétendent que des ino-dific.ations pourront être apportées, que le coefficient d'exploitation ne pourra plus être baissé. En tous cas, le chiffre de 44 p. c. qui est renseigné dans'le dernier rapport, est un des résultats les plus bas auxquels 011 ait abouti dans des entreprises de l'espèce. Les bénéfices du dernier exercice sont on ne peut plus favorables et se sont montés à fr. 780.432,49, permettant, après apurement des frais généraux, d'administration et paiement des intérêts aux obligataires, après un amortissement extraordinaire de 315.000 fr. et prélèvement de 87.900 fr. pour remboursement de 879 actions de capital, de répartir une somme de 250.236 francs, de telle sorte que les actions de capital ont touché, pour le dernier exercice, un dividende total de fr. 7,20, les actions de jouissance, remplaçant les actions de capital amorties, un dividende de fr. 3,20 et les actions ordinaires se sont vu attribuer un dividende de 8 fr. par titre. Il y a quelques jours, la société de Braïla a procédé à une augmentation de capital de 500.000 francs. Cette augmentation de capital a eu pour but de procurer des disponibilités afin que la société puisse payer immédiatement les intérêts de ses actions ainsi que procéder au remboursement des obligations et des actions de capital amorties antérieurement. Les fonds nécessaires à assurer ces différents services sont bloqués en Boumanie du fait de la guerre. La concession des tramways de Braïla expire en octobre 1935 et la concession de l'éclairage prendra fin en avril 1933, c'est-à-dire que la société a encore de nombreuses années devant elle pour amortir ses installations et procéder au remboursement de son capital privilégié. Nous venons de parler de l'amortissement des installations. A ce sujet, nous devons faire remarquer que celles-ci figurent au bilan pour une somme globale de 5.932.000 fr., mais que d'autre part le fonds d'amortissement et de renouvellemc t a déjà été doté n ce jour de fr. 1.804.680,75, ; lus fr. 315.000 amortissement de l'exercice en cours, ce qui porte à fr. 2.119.680,75 l'amortissement total sur le premier établissement. Compagnie des Magasins généraux et Entrepôts libres d'Anvers, société anonyme, à Anvers. — Situation au 31 décembre 1915. — Solde créditeur, fr. 206.038,33. La » Concordia », Compagnie d'assurances sur la vie, à Cologne. — Compte de profits et pertes pour l'exercice 1915. — Bénéfice, fr. 3.894.059,83. Société anonyme italo-beige pour l'Industrie des Sucres, établie ;i Bruxelles. — Bilan au 28 février 1915. — Solde bénéficiaire, fr. 273.537,15. Société d'Electricité de Louvain, société anonyme, à Louvain. — Bilan arrêté au 31 décembre 1915. — Solde en perte, fr. 92.568,78. La Tuyautogène, société anonyme, à Ougrée. — Bilan au 31 décembre 1915. — Solde débiteur, fr. 8817,81. Maison Noirfalise et Oie, société anonyme, à Liège. — Bilan au 31 décembre 1915. — Bénéfice net fr. 5622,43. Verreries-Gobeleteries de Braine-le-Comte, société anonyme, à Braine-le-Comte. — Bilan au 31 décembre 1915. — Solde débiteur, fr. 38.296,87. Carreaux en Ciment, société anonyme, à Namur. Bilan au 29 février 1916. — Solde en perte fr. 3345,90. Compagnie d'Assurances sur la Vie « Pietas », soc anonyme, établie à Utrecht. — Bilan de l'exercice 1915. — Participation des assurés dans les bénéfices fr. 160.335,62. Société anonyme luxembourgeoise des Chemins de Fer et Minières Prince Henri, à Luxembourg. — Bilan au 31 décembre 1915. — Solde en bénéfice, fr. 1.139.484,45. Ougrée-Marihaye, société anonyme' à Ougrée. — 0 30 avril 1915- ~ Balance en perte, fr. ^.Uju.y /UyJ't. Steinkohlen- und Ziegelwerkgesellschaft, à Pestli — L'assemblée générale a approuvé le bilan pour 1 annee 1915 ei a décidé de reporter à nouveau la perte de 242.726,61 couronnes. Ungarische Zuckerindustriegesellschaft, à Budapest. — Le bénéfice net a été de 2.265.214 couronnes. Il a été décidé de distribuer un dividende de 150 c. " par action contre 120 c. l'année précédente. N. v. Oliefabrieken Insulinde, à Amsterdam. — L'assemblée générale a approuvé le bilan et le compte profits et pertes et a fixé le dividende ;i 18 % (contre 10 % en 1914). Union des Pétroles d'Oklahoma. — Dividende a<: lions privilégiées fr. 10,50 pa^ action, ce qui constitue la seconde moitié du dividende de 1914 et le plein dividende de 1915. Dividende actions ordinaires fr. 5. Dette Diplomatique des Etats-Unis du Venezuela EMISSION DE 1905 22' AMORTISSEMENT Le Counc.il of Foreign Bondholders et la maison de banque Lippmann, Bosenthal & Co sont prêts ;'i recevoir des offres de soumission (Tenders) d'obligations de la susdite dette en vue d'effectuer l'amortissement conformément au contrat du 7 JUIN 1915. Toutes les offres doivent êtres adressées sous pli cacheté marqué « Offre de soumission » à Messieurs Lippmann, Bosenthal & Co, à Amsterdam, où elles seront, reçues jusqu'au 24 juillet, à 11 h. du matin. Les formules nécessaires qui contiennent tous les détails sont obtenàbles chez les soussignés et les établissements suivants : Anvers : BANQUE D'ANVERS ; s DIRECTION DER DISCOXTO-GESELL-SCHAFT ; Amsterdam : Amsterdamsche Bank ; Banque de Paris &• des Pays-Bas, Succursale d'Amsterdam ; Wertheim & Gompertz ; Berlin : Direction der Disconto-Gesellschaft ; Bruxelles : Banque de Bruxelles ; Banque de Paris & des Pays Bas, Succursale de Bruxelles ; Comptoir National d'Escompte de Paris, Agence de Bruxelles ; ~ Hambourg: N'orddétitsche Bank in Hambourg ; Paris: Banque de Paris & des Pays-Bas; Comptoir National d'Escompte de Paris. Anvers, le 12 juillet 1916. Lippmann, RosimNThai. & Co, Amsterdam. ROTTERDAMSCHE LI.OYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S " KEDIRI " 28 juillet (s. i.) S/S " RINDJANI ". . . . 11 août (s. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que ceux concernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co,, 9, Quai Van Dyck, Anvers.

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