Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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09 januari 1915
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s.n. 1915, 09 Januari. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk66b1q/
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ANVERS, Samedi 9 Janvier 1915 Cinquante-septième Année No 17.203 DIRECTION & RÉDACTION 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone : 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne. Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Astronomie 10 janvier Lever du soleil 7 h. 42 m. matin — ( 7.42) Coucher du soleil 3 „ 57 „ soir -r i î 5.57, Lever de la lu.-ie 2 „ 5 „ matin : 2 5) • Coucher de la lune . . . . 11 „ 4 „ matin (11. 4; Nouvelle lune le 15 janv. . . 2 „ 42 „ soir — (14 4^: Premier quartier le 23 janv. . 5 „ 32 „ malin — ( 5.32) Pleine lune le 31 janv. ... 4 „ 41 „ matin — ( 4.41) . Dernier quartier le 7 fév. . . 5 „ H „ >oir — ( 5.11) Haute marée à Anvers Matin Soir 10 janv. 9 h. 29 m. = ( 9 h 29) I 10 1». 8 m. = (22 h. 8) 11 janv 10 h. 49 m. = (10 h. 49) 11 h 37 m — (23 h. 37) |l2 janv.— h. —-*m. = (—h* ) I ^ "* ^ m- ' h. 24; Hauteur du Rhin Cologne 7 janv. 3.15 m Strasbourg 7 janv. — m iHuningen .. « Lauterbourg „ „ (Kehl ' — » Maxau .. — ,, Nlannheim .. 3.20 Germersheirr „ „ Caub .. 2-î0 •• Mayence .. 0.90 „ Ruhrorf .. — „ Bingen ,, ! 88 „ ■jDuisbourg 2.28 .. Coblence 3.01 „ ÎLobith „ — „ Diisseldorf „ 2.86 .. iWaldsliiit Hauteur du Main Hauteur du Neckar (Francfort 7 janv. 2.29 m. Heilbronn 7 janv, 1.75 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee mêves 7 janv. 2.86 m Constance 7 janv. — m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 8 JANVIER Si. Telegraaf II, de la Hollande, avec 90 tonnes de marchandises diverses. si. .Administrateur de Badts, de la Hollande, avec des passagers. st. Union il, de Bruxelles, avec des passagers. St. Durme, de Haimne, avec 35 tonnes de marchandises diverses. St. Làpland, de Bruges, en lest. liatea'u-moteur Ringrose 3, de Bruxelles, avec des marchandises diverses. [Allège Trees, de la Hollande, avec 390 tonnes provisions.Allège Dyle, de Louvain, en lest. Allège Maas, de Zele, en lest. 'Allège Schelde, de Zele, en lest. Allège Anna, de Malines, en lest. Allège Emma, de Malines, en lest. Allège Korvette, de Liège, avec 292 t. charbons. Allège Vrouyv Elisabeth, de la Hollande, avec un chargement de poissons. Allège Jonge Polydoor, de Moerzeke, avec 55 tonnes betteraves. Allège De 4 Gebroeders, de Moerzeke, avec 60 tonnes betteraves. [Allège Elstein von Caub, de l'Allemagne, avec 1500 tonnes de charbons. Allège Scheldezight, de Bruxelles, en lest. [Allège Johanna, de Niel, en lest. DEPARTS DU 8 JANVIER St. Union 1, pour Bruxelles, avec 150 tonnes de marchandises diverses. st. Telegraaf 4, pour la Hollande, avec 60 tonnes de marchandises diverses. St. Union 5, pour Bruxelles, avec des passagers. St. Administrateur de Badts, pour la Hollande, avec des passagers. Allège 4 gebroeders, pour Looybroek, sur lest. Allège Léontine, pour Moll, sur lest. .Allège Constantia, pour Moll, sur lest. Allège 2 Frères, pour Moll, sur lest. Allège Voss & langen i, pour Turrihout, avec 330 tonnes sel. Allège Stephanie, pour la Hollande, sur lest.. Allège :i. Gebroeders, pour la Hollande, sur lest. Allégé Stepjienson, pour Bruxelles, avec 560 tonnes dé charbons. , AVIS CONCERNANT L'ANCIENNE GARDE-CIVIQUE Les réunions de contrôle de l'ancienne garde-civique se tiendront jusqu'à nouvel ordre tous les quinze jours aux lieux et à l'heure indiqués. Réunions de contrôle prochaines : Pour le 1er régiment, le lundi 18 janvier 1915 ; jour le 2d régiment, le mardi 19 janvier 1915 ; pour 'artillerie d'Anvers, les chasseurs-éclaireurs et l'es-;;idron Marie-José, le mercredi 20 janvier 1915 ; pour e groupe Borgerhout, le jeudi 21 janvier 1915. Anvers, le 9 janvier 1915. Le Commandant, Freiherr von Bodenhausen, Général-Major. syndicat du Commerce et de l'Industrie Le Syndicat du commerce et de l'industrie prie, encore une fois, ses estimés membres d'aller payer leur cotisation annuelle au secrétariat : 44, courte ■ne Neuve. De cette façon, les mutualistes pourront, le cas •cliéant, jouir des avantages de la mutualité ; puis, ls . rendront un réel service à la société et surtout i leurs collègues, qui, nombreux, sont éprouvés >;ir la crise actuelle. En effet, en mettant de l'argent comptant à la disposition de la mutualité, il a seconderont de leur mieux dans sa grande mission humanitaire. Que chaque membre se mette donc en règle au se-;rétariat du syndicat, ouvert les jours ouvrables de 10 a 12 h. 45 et de 3 à 7 heures. La mort de Mr Charles Corty La Chambre de Commerce d'Anvers a adressé-la lettre suivante à Madame Corty : Anvers, le 8 janvier 1915. A MADAME CH. CORTY. Madame, Le deuil qui vient de vous frapper si cruellement >ar la mort de Monsieur Charles Corty nous impose e devoir de vous présenter non plus seulement en iotre nom personnel, mais au nom de la Chambre le Commerce et du commerce anversois tout entier, 'expression de nos respectueuses et douloureuses sympathies. Depuis plus de trente ans Monsieur Corty a par-icipé activement à la direction de la Chambre de Commerce d'Anvers. Depuis dix sept ans, il - en occupait la présidence avec une distinction, une lairvoyance, un dévouement, une fécondité de ésultats qui ont assuré à son nom et à sa mémoire e respect et la gratitude de ses concitoyens de toiles les classes et de tous les partis. Les hommes dont la carrière s'honore d'un pareil l'inoignàge sont rares dans tous les temps, il n'en st pas un, Madame, qui l'ait mérité'd'un assenti-nent plus unanime et avec plus de noblesse que homme de devoir et d'abnégation dont la mort ssocie en ce moment toute la population d'Anvers voire douleur. Les événements tragiques qui ont assombri l'ho-izon durant les derniers mois de sa vie avaient lis son ardent patriotisme à une épreuve peut-être edoutable pour sa santé déjà gravement ébranlée, ai vers n'oubliera pas qu'à l'heure du suprême dan-er pour la cité à Laquelle il avait voué le meilleur e son âme, il se trouva simplement, mais résolurent parmi les hommes de cœur et de devoir dont unique souci fut à ce moment d'éviter à Anvers ? s dernières calamités. L'heure viendra, Madame, et Dieu la veuille prohaine, où nous pourrons librement et hautement roclamer ces titres suprêmes de Monsieur Corty à i reconnaissance publique en couronnement du Me éminent qu'il occupa depuis un quart de siècle ans la préparation et la solution de tous les grands roblèmes économiques qui ont intéressé la prospé-tc d'Anvers et la grandeur de notre pays. 11 nous tardera de pouvoir payer à sa mémoire hommage public d'admiration et de gratitude que :s nations soucieuses de justice et de progrès s'ho-orent de rendre aux concitoyens qui les ont noble-lent et généreusement servies. Veuillez agréer, Madame, avec l'expression de nos mdoléances émues, nos hommages respectueux, e Secrétaire général, ff. Le Vice-Président, (s.) Georges block. (s.) e. Castelein. Mr le bourgmestre De Vos a envoyé, au nom du illège, la lettre suivante à la famille du regretté i. Corty : Mesdames, Messieurs, Péniblement touché par la mort de M1 Charles )rty, notre excellent concitoyen, le collège des >urgmestre et échevins vous envoye,. au nom de la population de la ville, l'expression de sa profonde vénération pour le défunt et de sa participation sincère à votre deuil. Les temps critiques que nous vivons ne nous permettent pas de donner à nos sentiments, une plus grande étendue que cette lettre, qui récèle pourtant ia plus haute considération et la plus chaude reconnaissance à la mémoire de Mr Charles Corty. Il sut, par tous ses actes, appuyer solidement sur l'exactitude et la confiance, le nom de la firme, dont il était le chef, et lui créer ainsi une renommée dans tous les pays. Partout, son nom était prononcé avec respect et à tous les congrès du commerce une place d'honneur était réservée au grand disparu. Connue président de la Chambre de Commerce, il était le conseiller des négociants et des commerçants. En cette qualité il fit aussi valoir son activité ininterrompue en faveur du bien-être général. La prospérité de notre port lui tenait fortement a cœur ; toutes ses préoccupations, tous ses efforts étaient dirigés sur ce but : faire d'Anvers le plus grand port du monde. Dans le domaine de la charité, nos concitoyens ont senti ses bienfaits. Toutes les expressions d'art trouvèrent en lui un précieux appui. Par toutes ces qualités, la vie de M1' Charles Corty laissera sa trace dans l'histoire de notre ville. Son nom y sera inscrit-à côté de ceux des concitoyens célébrés que notre population honore. Veuillez, Mesdames, Messieurs, agréer l'expression de notre haute considération. Au nom du collège des bourgmestre et échevins. . Le secrétaire, Le bourgmestre, (s.) Hubert Melis. (s.) J. De Vos. Actes de Sociétés, déposés au Grelîe du Tribunal de Commerce d'Anvers Par acte en date du 1 ï décembre 1914, Mr Auguste i-Toehiich, commissionnaire-expéditeur et agent maritime, à Anvers, déclare retirer la procuration uonnee, te 27 avril llJ09", à Mr Benno Meyer, employé ue commerce, à Anvers. Par acte sous seing privé en date du 22 octobre 1914, la « Société Anonyme d'Armement, d'industrie et ue Commerce », à Anvers, donne pouvoir et procuration à M1' il. A. \v. Myrin, l un ue ses administrateurs, aux fins de, pour elle et en son nom, accomplir tous actes de gestion courante, signer toutes correspondances, créer, endosser et acquitter tous ciieques ou autres effets Ue commerce, etc. ; cette procuration valant délégation de pouvoirs complète et autorisant M1' 1-1. A. W. Myrin a se 'substituer toute auiie personne pour tous actes à déterminer par lui. Par acte sous seing privé en date du 22 octobre 1914, la « Société Anonyme pour l'Importation des jtiuiies de Graissage», a Anvers, donne pouvoir et procuration à Mr il. A. w . Myrin, aux lins de, pour elle et en son nom, accomplir tous actes de gestion courante, signer toui es correspondances, créer, endosser et acquitter tous chèques et autres effets de commerce, etc., cette procuration valant délégation de pouvoirs complété e, autorisant ,Mr H. A. W. Myrin a se substituer toute autre personne pour tous acies à déterminer par lui. Signature sociale. — Société Coopérative « Ada-mas », à Borgerhout. Le conseil d'administration a décidé, en seance du 13 novembre dernier, de renoncer à la collaboration de Mr Léon De Mari, comme admiiiisirateur-djèlégué, et de laisser continuer dorénavant la gestion des affaires par MM. J. Van Meer-beeck et L. Van Berckelaer, porteurs de la signature sociale. Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 1er décembre 1914 que l'article six des statuts de la société en nom collectif « G. et A. Toeboscli », à Anvers, constituée le 25 féyrier 1908, a été remplacé par ce qui suit : « Chacun des 2 associés aura la signature sociale eftôiïs engagements contractés par l'un des associés au 110111 de la société et pour les affaires de celle-ci, engagent solidairement les deux associés. Liste d'actionnaires. — Société Coopérative anciennement « Albin Vorbruggen Père », à Anvers. Mr Pierre Albin H. Vorbruggen, négociant, à Anvers ; Mile Marie Charlotte Vorbruggen, sans profession, a Anvers ; Mme A. M. .1. Vorbruggen, sans profession, épouse Théodore Menschaert, à Gand ; Mr Pierre Hub. Albin Vorbruggen, employé, à Anvers ; Ai1' Hub. lier 111. .Jos. Vorbruggen, employé, à Anvers; Aline Anne Marie Vorbruggen, sans profession, cpouse Désire Schoeters, a Bruxelles ; Mme Emilie unis tin e Vorbruggen,, sans profession, épouse Léon Bourguet, à DorUuund ; Mr Hubert Henri Vorbruggen, restaurateur,, à Anvers. La navigation intérieure La navigation intérieure a été rétablie entre Char-leroi et Bruxelles et vice versa. Les frets s'élèvent à 12 fr. 50 la tonne de lamines à Bruxelles et le prix normal -est de 3 fr. 75. Construction de navires Amster'dàm, 6 janvier. — La Stoomvaart _ Maat-scnappij Néderland a passé la commande d'un cargo steamer à la Nederlandsche Scheepbouw ÎMaat-schappij, à Amsterdam. Les principales caractéristiques du navire sont : longueur 420', largeur 54'6" et profondeur 28' (jusqu'au màindeck). Les machines seront construites par la iN'ederlandsche Fa.briek van Werktuigen en Spoonveginateriaal de Amsterdam.Mouvement de la navigation Wkmeldinge, 4 janvier. — Pendant l'année 1914 sont passe ici 48.744 navires d'un tonnage de 12.305.649 tonnes contre 66.675 navires d'un tonnage de 17 millions 6.827 tonnes en 1913, ce qui fait une diminution de I '.931 navires jaugeant-4.701.778 tonnes. bons, 6 janvier. — Sont entrés dans le port 986 navires avec un tonnage de 97.095 tonnes, et sortis . iLlumies avec 9'-6ui tonnes, contre en 1913, entrés 1.232 navires avec 127.891 tonnes, et sortis 1.230 navires avec 127.603 tonnes. Le Venezuela PRODUCTION ET COMMERCE La culture et le commerce du café. — Le café est le principal article d'exportation du Venezuela. Les quantités exportées ont varié ces dernières années entre 40 et 47 millions de kilos annuellement, représentant une valeur aux ports d'embarquement, de 31 à 40 1/2 millions de francs. Loin d'être allée en se développant, l'exportation du café, qui atteignait autrefois une soixantaine de millions de kilos, avait, après la baisse considérable des prix, diminué jusqu'à 70.000 quintaux ; le volume de la production antérieure n'a plus été atteint jusqu'à ce jour. A la suite de la dépréciation amenée par les stocks énormes que le Brésil déversait chaque année sur le marché, un grajid nombre de plantations du Venezuela avaient dû, en effet, être abandonnées, leurs propriétaires ne parvenant plus à couvrir leurs frais. La situation aujourd'hui s'est améliorée. A la suite de l'opération gigantesque de valorisation effectuée par l'Etat de Sao-Paulo, les prix du café se sont l'affermis et les planteurs, en cessant de développer inconsidérément leurs exploitations, ont par le l'ait même fixé pour plusieurs années, dans des limites relativement étroites, le volume de la production. *i l'on ajoute que la récolte brésilienne de l'année dernière est, à cause de la sécheresse, beaucoup juoins importante que celle de l'ail précédent et que on prévoit# déjà que la prochaine récolite sera médiocre, on comprend que les planteurs vénézuéliens - <>m quelque raison d'envisager l'avenir avec moins , (|e pessimisme. Ce n'est pas, a vrai dire, qu'au point de vue moif-1 1 le Venezuela puisse être réputé gros producteur «e café, car à côté des 15 millions de sacs qu'exporte son voisin, les 800.000 à 950.000 sa.cs qu'il em-"<"que pour les États-Unis et l'Europe sont peu de cnose ; j© Venezùéaâ ne fait pas les prix du café, il les subit,. Considérée en elle-même, cette production n en est pas. moins pour le pays d'une importance \1ta1e, puisqu'elle représente la moitié de la. valeur de ses exportations. Le cafe cultivé au Venezuela est le café d'Arabie. Les plantations du pays sont pour la plupart très anciennes. Elles, sont- régénérées tous les 20 à 25 ans par 1 «cépage 01c par furetage. Le recépage consiste a couper la ptante à'20 ou 25 centimètres du sol poui nu faire produire des rejets sur lesquels se développeront de nouvelles productions fruitières. Le iyretage e.st le remplacement au fur et à mesure des. arbustes qui cessent d'être exploitables .par de jeunes plants. Les naciendas de café sont établies à des altitudes variant de 600 à 1.500 ou '.0U0 mètres. A une altitude luierieure à 1.100 ou 1.200 mètres sont les plantations dites terres cnaudes qui donnent des grains petits et jaunâtres ; a tine altitude supérieure sont îes plantations dites de terres tenipérees qui donnent des fèves un peu plus grosses ; enfin les haciendas de terres froides produisent du café à gros grains légèrement bleuâtre et dont la qualité est supérieure. Les jeunes plants proviennent, en général, de graines tombées sur le sol dans d'autres plantations et qui ont germé naturellement. La constitution d'une pépiniere est plutôt rare. Les arbres destinés à fournir l'ombrage sont le plus souvent le bucare immortel (erychriua umbrosa) appelé dans le pays « inadre del cacao y del café » et- le guanio (inga), deux légumineuses de grande valeur. Au début de la plantation, 011 plante comme ombrage temporaire des bananiers, dont les feuilles et le tronc formeront en se décomposant un excellent engrais végétal. La culture du café se fait, en règle générale, au Venezuela, d'une façon extensiv.e. Le propriétaire d'une plantation se contente, dans la majorité des cas, de faire couper deux fois par an la végétation herbacée qui croit entre les plants ; ce travail se fait ordinairement d'une manière superficielle à l'aide de la machette, plus rarement à l'aide de la houe. De temps en temps, 011 dégage la plante des rameaux morts et des gourmands ; la taille proprement dite est inconnue. 11 en est de même de la fumure, sauf dans quelques rares haciendas particulièrement bien soignées. La récolte commence normalement en octobre et dure jusqu'en janvier-février. Les grands propriétaires préparent leurs cafés eux-mêmes dans des installations plus ou moins perfectionnées et le vendent au comptant aux exportateurs de Caracas, La Guyara, Puerto-Cabello et Maracaïbo ; plus rarement ils l'exportent directement eux-mêmes. Les petits propriétaires se contentent, faute des installations voulues, de faire sécher les cerises de café au soleil et de les faire transporter ensuite à dos d'âne dans le « beneficio » (usine à café) d'une hacienda voisine, où un traitement sommaire débarrasse les grains de café de la pulpe desséchée qui les enveloppe. Ce procédé donne les cafés « trilla-dos », de qualité inférieure au café dont le dépul-page a été obtenu par voie humide (café descere-vado ou café gragé). Le rendement des haciendas de café varie, il va sans dire, suivant l'entretien des plantations et suivant les conditions climatériques de l'année ; on regarde en général comme satisfaisant mi rendement de 1/2 livre de café commercial par planl Dans certaines haciendas bien entretenues, on arrive pourtant à un rendement supérieur qui peut atteindre une livre par arbuste. Calculé à l'hectare, un rendement de 5 quintaux de café marchand est une moyenne ordinaire ; dans des conditions de culture supérieure, le rendement peut atteindre dix quintaux. Cette année-ci, la récolte sera inférieure a. la normale. On peut calculer à un prix global variant de 20 a 40 francs le coût de la production d'un quintal de café marchand rendu dans les magasins de l'exportateur. Ce coût dilfère suivant la localisation de l'hacienda, localisation qui met à sa disposition une main-d'œuvre plus ou moins chère, et des moyens de transport plus ou moins onéreux, et suivant son rendement. Dans le prix de revient indique n'est pas compris l'intérêt du capital engagé dans la plantation, mais seulement les frais de culture, de récolte, de préparation et de transport. Ce coût de production laisse, au cours actuel de 16 a 17 pesos le quintal (64 à 68 francs) auquel le café est payé aux planteurs, un bénéfice satisfaisant. Il est juste d'ajouter que beaucoup de petits producteurs 11e disposant pas de la somme nécessaire aux frais de récolte et de préparation reçoivent des maisons d'exportation des avances sur lesquelles iis ont à payer un intérêt mensuel de 1 %• Le commerce d'exportation du café vénézuélien se trouve localisé dans les trois ports de Maracaïbo, de Puerto-Cabello et de La Guyara, ainsi qu'à Caracas. Les maisons de Maracaïbo, qui exportent tout le café des Andes, ont 1111 chiffre d'affaires représentant la moitié de l'exportation totale de café. Ce sont surtout des cafés « trillados » et l'exportation est. principalement en destination des Etats-Unis. Une partie du café exporté via Maca-raibo est d'ailleurs du café provenant des Andes colombiennes. Les prix faits pour exportation de café « trillado » s'entendent qualité loyale et marchande, sans qu'il soit besoin d'échantillons. Les prix suivent en général les fluctuations du Santos à terme, mais en se tenant à un niveau supérieur. Au commencement de novembre 1910, la marge était de 8 francs, les « trillados » étant cotés au Havre 71 francs les cinquante kilos. Les cafés exportés par les maisons de Puerto-Cabello, La Guyara, Caracas et, en petite quantité, du port de Carupano proviennent de régions différentes. Ce sont surtout des cafés « descerezados » ou gragés. Ces cafés s'exportent princiiialement vers Le Havre. Tous cependant 11e sont pas destinés au marché français, l'exportateur restant maître, en vertu des connaissements en usage, de faire suivre ou réexpédier son café sans autres frais vers les principaux ports, européens. L'exportation se fait en sacs de 60 kilos, sauf pour l'Espagne qui demande des sacs de 90 kilos. Les prix sont faits pour l'exportation par quintal de 50 kilos. Tout en subissant évidemment le contrecoup des fluctuations des cafés brésiliens, les cafés gragés dépendent moins immédiatement que les cafés trillados des cours du Santos à terme. Les cafés descerezados, ou gragés, se vendent sur types. Ces types sont formés en nombre variable, au début de la saison, par les maisons exportatrices. Certaines maisons forment huit types, d'autres -plus, d'autres moins. La période d'exportation commence vers la fin d'octobre et dure jusqu'en avril, les mois les plus importants étant janvier, février et mars. L'exportation vénézuélienne de café commence donc quand l'exportation brésilienne est sur le point de finir et elle se place avant les expéditions de l'Amérique centrale. L'usage s'établit de plus en plus de coter les prix coût et fret. Ce mode de cotation est facilité par le fret uniforme de 35 shillings la tonne que les compagnies de navigation ont, de commun accord, établi pour le transport des cafés vers les principaux ports européens. Certaines destinations entraînent cependant une taxe supplémentaire ; c'est ainsi que pour Anvers 011 paie 5 shillings en plus (il n'existe aucun service régulier de navigation entre Anvers et les ports vénézuéliens). L'exportateur dispose du montant de ses envois : par traite documentaire sur acceptation à 90 jours 1 d'une banque connue. La culture et le commerce du cacao. — Le Venezuela est universellement réputé comme étaut le pays producteur des meilleures espèces de cacao. Ces cacaos sont connus sous l'appellation générale «Caracas » ou « caraque » provenant de ce que la capitale était jadis le centre de ce commerce, mais sous ce nom il faut distinguer, si l'on veut titre pré-c's, de nombreuses qualités commerciales offrant des différences de prix considérables. Les espèces de cacao cultivées au Venezuela se divisent en deux grands groupes, l'un de « criollo dulce » ou criollo, produisant les qualités tout, à fait supérieures, l'autre, le « trinitario », donnant les qualités ordinaires. Chacun de ces groupes comprend diverses variétés culturales. L arbre a criollo est aisément reconnaissable à sa croissance faible, à son feuillage rare et à ses feuilles de petites dimensions. Les fruits sont moyens, rugueux, sillonnés de cannelures profondes, de forme irrégulière. Les cacaoyers du type criollo exigent plus de soins et produisent moins que les trinitarios. Le trinitario (importé de l'île voisine de Trinidad) est un arbuste vigoureux, nécessitant moins de soins et produisant plus rapidement que le criollo. Le trinitario est en pleine production ve/rs l'âge de cinq ans, tandis que le criollo n'atteint un rendement normal que vers la neuvième année. Les quantités produites par arbre varient également. Alors qu'une moyenne ordinaire pour les criollos est de 1/2 livre par plant, pouvant s'élever pour les plantations bien entretenues à 3/4 de livre, voire à 1 livre comme maximum, le rendement des trinitarios peut être estimé de 11/2 à 2 livres de cacao marchand par plant. On s'explique ainsi que les planteurs aient eu une tendance à développer ces dernières années les plantations de trinitario, d'où une diminution, tout, au moins proportioimelle, de la | ^production du cacao doux ou criollo. La diminution constatée dans la production des cacaos extra-fins provient également de ce fait que les vides qui se produisent toujours inévitablement parmi les cacaoyers d'une hacienda, par suite d'accidents divers, 11e peuvent être remplis que par des arbustes du genre trinitario. Ceux-ci sont seuls assez robustes pour pouvoir se développer au milieu d'autres plants déjà en pleine croissance. Il résulte de ce fait que beaucoup de plantations sont aujourd'hui formées d'arbres d'espèces diverses dont les fruits doivent être récoltés séparément. La véritable région de culture du cacao vénézuélien se trouve le long de la côte dans les vallées du système montagneux qui, au nord du pays, borde la mer des Antilles et a des altitudes 11e dépassant pas en général 500 mètres. Ces vallées, d'ordinaire étroites, suffisamment arrosées, jouissant d'un climat chaud et humide, possédant un sol riche eu humus apporté par les eaux d'écoulement des montagnes et des forêts environnantes, offrent les meilleures conditions pour la culture du cacaoyer. Il est certain que l'excellence des cacaos vénézuéliens tient d'abord aux espèces cultivées, mais les qualités du sol, les conditions cli-mntériques éminemment, favorables, peut-être aussi la nature et les procédés de la fermentation à laquelle. sont soumis les grains doivent être également comptés comme facteurs de la qualité et<j»de la réputation des produits du pays. La région la plus réputée, celle où se trouvent les plantations produisant les qualités les plus fines de criollo; comme le chauo, le cepe, l'ocumare, le cho-roni, etc., est située entre les ports de la Guayra et de Puerto-Cabello. Les cacaos trinitarios, connus sous l'appellation commerciale de « rio-chico » sont cultivés en grand dans la région de Barlovento, à l'est, de La Guayra. La région de Carupano et celle de Maracaïbo donnent, en moindres quantités, des cacaos un peu supérieurs au «rio-chico». On cultive également le cacaoyer dans certains districts relativement éloignés de la côte, notamment, dans la région de Guigue, au Sud du lac de Valence, mais au delà d'une certaine altitude (on cite des haciendas situées à 900 et 1000 mètres) on' ne peut cultiver que les plus résistantes, donnant en même temps les produits les moins fins. — Il n'existe pas de plantations dans les environs immédiats de la capitale ; à Caracas même, un cacaoyer est un objet de curiosité. La culture du cacaoyer se fait en général d'une façon assez simple et les haciendas réellement bien soignées sont plutôt rares. La plupart du temps d'ailleurs, les propriétaires habitent la ville et ne se rendent que de temps à autre sur leurs plantations, laissant à un intendant la gestion ordinaire de l'hacienda. Lors de la création d'une nouvelle plantation, 911 défriche complètement le terrain en abattant tous les arbres et taillis qui le couvrent. O11 plante, com- ' me ombrage provisoire, du maïs, du yucca, des bananiers et, connue ombrage définitif, les espèces déjà indiquées pour les caféiers ou d'autres, suivant la nature des terrains. On peut comp'er une moyenne de 625 à 750 plants par hectare. On taille les arbres pour les empêcher de s'élever trop haut. La forme de l'arbre est achevée dès que l'on a obtenu une fourche de trois à cinq branches. Les cabosses ou fruits du cacaoyer se forment, d'ailleurs, non seulement sur les branches secondaires, mais aussi directement sur le tronc. Le cacao criollo exige, particulièrement au début de sa croissance, 1111 ombrage et. une irrigation soignés. Pour suppléer à l'insuffisance des pluies, on a établi dans la plupart dès plantations l'irrigation artificielle, en distribuant au moyen de fossés l'eau des ruisseaux .qui dévalent des montagnes. Le nettoyage des plantations se fait, et d'ordinaire superficiellement, au moyen de la machette, grand couteau à lame de sabre, qui est l'instrument aussi primitif que général de la culture au Venezuela. La récolte du cacao se fait en deux fois. On effectue une première cueillette eu juin-juillet, c'est la récolte de la Saint-Jean ; la seconde commence fin décembre et se continue jusqu'en avril, c'est la grande récolte ou récolte de la Noël. Un certain nombre de fruits mûrissent d'ailleurs durant tout le courant de l'année. C'est ainsi que dans la région de.Bio-Chico les deux récoltes se confondent parfois. Cette année-ci, la récolte de la Saint-Jean a en général été médiocre, mais celle de la Noël s'annonce comme normale. O11 estime la production de l'année comme devant atteindre environ 14 millions de kilos, en déficit sur la moyenne des dernières années, qui était de 16 à 17 millions de kilos. La production mondiale de cacao en 1909 a été de 204.660,000 kilos ; le Venezuela occupe le sixième rang dans la liste des pays producteurs, après le Brésil, l'Equateur, San Thomé, Trinidad et l'Afrique' occidentale anglaise. On procède, sur les haciendas, à la fermentation et au terrage du cacao au fur et à mesure de la cueille: te des cabosses. La fermentation à laquelle sont soumis les grains ou fèves de cacao, après avoir été extraits de la pulpe qui les enveloppe dans les cabosses, a pour but de développer l'arôme du cacao en diminuant en même temps le goût amer que présentent .la plupart des espèces. Cette fermentation s'opère en formant, avec les grains préalablement exposés au soleil, des tas que Ton recouvre de feuilles de bananier et que Ton abandonne en plein air ou que Ton place à l'abri sous des hangars. La durée de la fermentation varie d'après les espèces de cacao ; elle n'est guère que d'un jour ou deux pour les cacaos criollos qui sont naturellement doux, elle va jusqu'à huit jours pour les sortes les plus a mères de trinitario. Ou procède ensuite au terrage. Celui-ci s'effectue au moyen d'une terre rougeâtre, riche en fer, et a pour but de donner aux grains de cacao une belle teinte rouge-brun uniforme. Le tei-rage aiderait également à la conservation du cacao en préservant les grains, dans une certaine mesure, de la piqûre des insectes. L'opération se fait d'une façon fort simple, en plaçant une certaine quantité de terre et de cacao dans un drap que Ton agite en tous sens jusqu'à ce que les grains aient pris la teinte voulue. Le commerce des cacaos vénézuéliens est principalement localisé à La Guayra et à Puerto-Cabello, les deux grands ports d'exportation pour cet article. On traite également les cacaos, mais en moindre quantité, à Carupano, à Maracaïbo et à Ciudad-Bo-livar.Les cacaos très fins, c'est-à-dire les « criollos dul-ces », sont surtout traités à La Guayra, mais ce sont les cacaos trinitarios, dont « rio-chico » est le nom général, qui forment le grand volume des transactions Entre ces deux qualités fondamentales, il y a des gradations très nombreuses dans la ; forme des grains, la teinte (intérieure), l'arôme, selon les soins apportés à la culture et selon les terrains. Tandis que le « chuao » (le meilleur criollo) se vend sur place 42 pesos, c'est-à-dire 168 bolivars ou francs la fanega de 50 kilos, le «rio-chico» est coté environ 14 à 15 pesos, soit 56 à 60 francs la fanega. La qualité « rio chico » est la qualité courante et forme la base des opérations avec l'étranger. Les qualités « carupano » et « maracaïbo », un peu supérieures au « rio chico », valent environ 8 francs de plus les 50 kilos. Le cacao « rio chico » se subdivise à son tour de la façon suivante : les grains tels qu'ils proviennent de l'arbre, contenant par conséquent des fèves de grandeurs diverses, sont qualifiés de « puros » ; c'est le type « rio chico » par excellence. Lorsque Ton sépare de l'ensemble, à l'aide de machines cribleu-ses, les fèves les plus grandes (1/5 du total environ), 011 obtient les « granados » que Ton mélange avec les qualités « criollo dulce » très fines pour le marché espagnol. Les grains qui restent, appelés « cor-rientes », sont exportés vers les divers pays de l'Europe du Nord. Enfin, il y a une qualité inférieure, dénommée « menudos », formée des grains les plus petits et qui s'exporte surtout aux Etats-Unis. I.es prix cotés pour le cacao s'entendent par fanega de 110 livres espagnoles, c'est-à-dire 50 kilos. Quant à l'expédition, elle se fait en sacs de 50 et de 60 kilos nets, et même de 80 kilos. La France est le pays vers lequel s'exportent principalement les cacaos vénézuéliens et les prix sont sous l'influence directe des cours du Havre. Les cacaos sont vendus de diverses façons Deux tiers \'ont en consignation et sont vendus en Europe pour compte des exportateurs. Ceux-ci courent le risque des fluctuations de prix, mais les autres risques sont à charge des vendeurs qui se font pàyer une commission de 2 %. Les maisons allemandes vendent généralement ferme et font des offres c. a. f. et cette manière de traiter est d'ailleurs celle que préféreraient tous les exportateurs. Chaque maison d'exportation traite d'après une série particulière de types formée chaque année pour les ventes de la saison. Notre consul à La Guyara dit qu'il n'a vu que très rarement des envois de caca'os faits pour Anvers. La Nouvelle-Zélande Située aux antipodes, là-bas en Polynésie, la Nouvelle-Zélande, qui jusqu'en ces derniers temps n'était qu'une expression géographique, s'impose aujourd'hui à l'attention des producteurs européens. Ce lointain pays, un peu plus grand que la moitié . de la France (270.935 km. carrés), se rapproche de nous à mesure que se perfectionnent les moyens rapides de communication par voie de mer. Hier isolé, sans contact périodique avec l'Europe, il appartenait à un monde à part dont l'agriculture européenne n'avait cure ; aujourd'hui, les steamers et les frigorifiques ont fait des deux îles océaniennes des voisines et des concurrentes sur les marchés de Londres. Les progrès de. la Nouvelle-Zélande depuis dix ans, révélés par de récentes statistiques, sans être inquiétantes, méritent d'attirer l'attention de tous ceux qui vivent de la vente des produits du sol. Non seulement on constate chaque année l'accroissement des quantités de beurre et de fromage amenées sur le marché de Londres, mais une grande partie des viandes consommées par l'Angleterre est fournie par l'éleveur néo-zélandais. Certes, nous avons assez de débouchés pour nos bestiaux sans avoir à nous préoccuper du marché britannique, mais il n'est pas inutile, à titre purement. documentaire et pour montrer ce dont est capable l'industrie frigorifique appliquée à la conservation et au transport des viandes, de savoir que la Grande-Bretagne importe annuellement de la Nouvelle-Zélande : cinq millions et demi de carcasses de moutons et d'agneaux, dix mille tonnes de bœuf à la glace et mille tonnes de viandes en conserves et en boîtes. La valeur de la totalité de la viande exportée par la petite colonie dans la Métropole anglaise s'élève à près de quatre millions par an, tandis que son beurre et ses fromages vendus sur le marché londonien se chiffrent par 3.000.000 de livres sterling. A la. concurrence australienne et argentine vient donc s'ajouter la concurrence néo-zélandaise, avec laquelle, d'ici quelques années, devront compter nos exportateurs de denrées alimentaires. Il semble d'ailleurs que l'introduction de la frigo-rification ait stimulé l'élevage du mouton en Nouvelle-Zélande. En effet, avant qu'il fût, pratiquement possible d'exporter la viande, l'élevage du mouton ne pouvait se pratiquer avec profit que sur de vastes territoires et avec de gros troupeaux, parce que la laine et le suif étaient les seuls produits dont on pût faire commerce, la vente du mouton et de l'agneau gras étant confinée aux besoins de la consommation locale. Mais le développement du commerce d'exportation de la viande est venu complètement modifier cet état de choses au point de vue agricole ; et de nos jours il est bien peu de fermiers néo-zélandais, petits ou grands, qui n'aient leur troupeau de brebis destinées à la reproduction de l'agneau à congéler. D'ailleurs, la Nouvelle-Zélande s'adapte admirablement à l'élevage de toutes les espèces de moutons, depuis le mérino, à laine fine pour très belle carde, jusqu'au plus fort type du Lincoln. On trouve surtout le mérino dans les terres sauvages du Dominion, où il prospère, c'est-à-dire depuis les bailleurs neigeuses jusqu'aux confins des plaines ; il vit aussi sur les plateaux secs. La brebis mérino fournit la base de toutes les variétés de croisements. Les types Lincoln et Romney Marsli réussissent surtout en terrain riche et humide, tandis que lesr types anglais plus fins, de même que les « Borde/ Leicesters » et les Downs, vivent sur les sols plus secs. Les Southdown vifs et petits se complaisent partout où Ton trouve des types croisés. Quant à leurs proches parents, plus lourds, les Shropshire et les Hamsphire Downs, ils servent surtout aux croisements en vue de la reproduction des agneaux à développement rapide. Les Leicesters anglais sont aussi très recherchés dans ce but, particulièrement, dans l'île du Milieu, d'où Ton tire la viande dite « Prime-Canterbury » (mouton Canterbury de pre-. mier choix). En somme, le mouton dont on tire le plus de parti en Nouvelle-Zélande est celui qui combine avec là meilleure toison une chair essentiellement propre à la congélation et un développement précoce. En ce qui concerne le bétail laitier, il reste beaucoup à faire pour tout ce qui touche à son amélioration. Le rendement du lait, dans les bêtes moyennes, est approximativement de 500 gallons par an ; dans les troupeaux de choix, on obtient fréquemment jusqu'à 700 gallons par tête. Il est bon de noter que l'industrie fermière ne peut manquer de prospérer en Nouvelle-Zélande, car le gouvernement, non content d'avoir importé des étalons de premier choix consacre de fortes sommes à l'enseignement de la fabrication du beurre, ainsi que des méthodes pratiques d'emballage et d'envoi. Il faut donc s'attendre à ce que la Nouvelle-Zélande, qui est déjà une grande fournisseuse de viande sur le marché britannique, importe en Angleterre et autres pays des quantités de plus en plus grandes de fromages et de beurres, lorsque les méthodes scientifiques de fabrication auront été -adoptées par la grande majorité des fermiers et que, grâce aux efforts du gouvernement, auront été améliorées les races laitières. De ondergeteekenden berichten hunne kliënteel dat de BEURTDIENST tusschen ANTWERPEN en LEUVEN en terug hersteld is De goederen worden aangenomen op risico der eigenaars. De verzekering tegen gewone risico is gedekt mits formeel order op den vrachtbrief. Rechtstreeksche doorvrachten voor aile verdere bestemmingen, als Thienen, Waremme, Luik, Diest Aarschot, St-Truiden, Tongeren Hasselt, Waver, Namen, enz. Voor aile inlichtingen _ en voorwaarden zich te wenden bij Van Geffen & Paes 46, Verschansingstraat ANTWERPEN BERICHT : De verladers voor Gent worden ver-zoent zich met ons in verbinding te stelien. Rhein- und See-Speditions Gesellschaft m. b. H. En charge pour Mayence & Francfort le b iteau MANNHE1M 13 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux poar TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis WILLEM VAN DRIEL, Succursale d'Anvers Service entre ANVERS-ROTTERDAM, et toutes les villes Rhénanes Départ pour ROTTERDAM Départ pour DUISBURG AU COMMENCEMEMT DE LA SEMAINE PROCHAINE p ennent aussi des mirchandises en transbordement pour toutes les villes allemandes. Po ir f.eis s'adresser aux bureaux Canal des Brasseurs, 15.

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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