ANVERS, Mardi 20 Juillet 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année No 17.363 DIRECTION & RÉDACTION : PIE VLEMINCKX, 14 ANVERS éléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Les ateliers et bureaux étant fermés demain, le journal ne paraîtra pas. Observations météorologiques de M. F. Agtlie, opticien, rue Léopold, 51. ÂBversy 20 juillet. 1915, 9 1/2 h. du matin.— Baromètre 763 — Thermomètre cent (max) -f 23,5 — Thermom cent, (min.) -f- 15.— Pluviomètre — m/m.—Vent. O.-N.-O. — Prévision : Variable Astronomie 21 juillet Lever du soleil 3 h. 52 m. matin — { 3,52; Coucher du soleil 7 „ 45 „ soir = < 19.45) Lever de la lune 3 ., 7 „ soir = (15. 7) Coucher de la lune . . . . 10 M 59 „ soir - '22.59) Pleine lune le 26 juill. . . . 12 „ 11 matin — (12.11) Dernier quartier le 2 août . . 9 „ 27 „ soir - (21.27) Nouvelle lune le 10 août . . 10 „ 52 „ soir = '22.52i Premier quartier le 18 août . 2 „ 17 „ matin ( 2.17) Haute marée à Anvers Matin Soir 21 juill. 9 h. 25 m. — ( 9 h 25; | 10 h. 6 m. ~ !22h. 6 22 juill. 10 h. 49 m. 10 h. 49) 11 h. 39 m. (23 h. 39) 23 juill. — h. — m. = :-h.—) | 12 h. 29 m. 12 h. 29) (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 17 juill. 2,19 m Strasbourg 16 juill. — m Huningen 9 .. 2,50 „ Lauterbourg „ — „ Kehl 3,20 „ Maxau „ — „ Mannheiir 17 ., 4,10 „ Germersheim „ — „ Caub 16 2,46 Mayence 1,38 „ Kuhrort 17 „ 1,30 ,, Bingen „ 2,13 „ Duisbourg 16 „ 1,31 Coblence ,. 2,35 „ Waldshiit . — „ Dusseldorf „ 1,99 Lobith ., 10.88 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 16 juill. 2,06 m. Heilbronn 16 juill. 0,42 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves !6 juill. 0,19 m. Constance 17 juill. 4,25 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 19 JUILLET Steamer Fendel 21, de Hemixem. » Wilford 4, de Tamise. » i-leiivétia 7, de la Hollande; .Ionkheer Coenen, de la Hollande. » Eugénie, de la Hollande. Bateau-moteur Artois I, de Louvain. » Koophandel II, de Louvain. » Xoesie Markie, de la Hollande. »> Syndikus, de la Hollande. Allège Stanislas, de Calloo. De Eenige Zoon, de Boom. » Julia, de Baesrode. » Colette, de Moerzeke. » Gouverneur, de Merxem. » Londres, de Merxem. » Mon Idée, de Beersse. » Op Gods Genade, de Beersse. » Jeune Alida, de Liège. » Progrès, de Liège. » l'rincjpio, de Liège. » Zélateur, de Liège. » Vainqueur, de Liège. » Marcel, de Liège. » Le Bon Père, de Liège. » Angélique, de Mariemont. » Helena Wilhélmina, de la Hollande. » Piiilomène, de la Hollande. » Vischhandel, de la Hollande. » JoNGË Isidoor, de la Hollande. » Grinthandel II. de la Hollande. DEPARTS DU 19 JUILLET Bateau-moteur Zoesie Markie, pour Bruxelles. Allège Welvaart, pour Baesrode. » Savara, pour Merxem. » De Vlaming, pour Schooten. » Octavie, pour Brèe. » Aminada, pour Moll. » Port de Mer, pour Turnhout. » Célestine, pour Hasselt. » Victor, pour Bruxelles. » Incrédule, pour Namur. » N° 13, pour Mons. » Riienania 12, pour l'Allemagne. ARRÊTÉS LE 21 JUILLET .le préviens le public que, le 21 juillet 1915, les démonstrations de tout genre sont expressément et rigoureusement interdites. Les réunions, les cortèges et le pavoisement des édifices publics et particuliers tombent, aussi sous l'application de l'interdiction ci-dessus. Les contrevenants seront passibles d'une peine d'emprisonnement de 3 mois au plus et d'une amende pouvant aller jusqu'à 10.000 mark ou d'une de ces deux peines l'excJusion de l'aéitre. Bruxelles, Je 18 juillet 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel-général Les arrêtés des 1) 15 décembre 1914 concernant l'application des mesures de police vétérinaire, 2) 22 décembre 1914 concernant la (lutte contre la rage canine, 3) 30 mars 1915 concernant la rage canine, 4) 27 juin 1915 concernant l'enfouissement des cadavres d'animaux qui étaient atteints ou suspects d'une maladie épizootique, sont complétés comme suit : Les contrevenants aux prescriptions et défenses contenues dans ces quatre arrêtés sont passibles d'une amende de 1000 mark au plus ou d'une peine d'emprisonnement. Les deux peines pourront être réunies. Les contraventions seront jugées par les tribunaux militaires ou, s'il s'agit de cas peu graves, par les autorités militaires. Le présent arrêté entrera en vigueur le jour de sq publication. Bruxelles, le 8 jui.llet 1915. Le Gouverneur Général en Belgique, Baron von Bissing Colonel-Général Aucune saisie-arrêt ni opposition ne peut être formée entre les mains des autorités allemandes. Le créancier qui veut saisir-arrêter les sommes et effets dus à son débiteur par une administration allemande, ou s'opposer à leur remise, adressera à cette administration une requête aux fins d'iceux. L'envoi de cette requête sera subordonné à une permission spéciale que Mr le président du tribunal de première instance du domicile du débiteur pourra lui accorder après examen de la cause dont il s'agit. L'autorité allemande déposera ensuite, dans les cas qui lui paraîtront opportuns, à la Caisse des dépôts et consignations, la partie saisissable des sommes et effets réclamés par le créancier. La saisie-arrêt ou opposition proprement dite sera ensuite pratiquée entre les mains de l'administrateur de cette caisse selon les règles prévues par l'article 557 et suivants du code de procédure belge. Bruxelles, le 10 juiillet 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel-Général Comme suite mon avis du 26 janvier 1915 concernant les conséquences du passage en Hollande des Belges qui sont à même de porter les armes, j'arrête ce qui suit : Art. lor. — Toute personne de 16 à 40 ans qui tente de quitter le territoire belge sans posséder l'autorisation nécessaire ou tout qui essaie de franchir la frontière pour entrer au service d'un Etat en guerre avec l'empire alLemand ou d'une entreprise étrangère qui, selon toutes probabilités, fabrique du matériel ou des munitions de guerre pour les Etats en guerre avec J'empire allemand, sera passible soit d'une peine d'emprisonnement de 5 ans au plus, soit d'une amende pouvant aller jusqu'à 10.000 mark, soit des deux peines réunies, à moins que les lois de l'empire allemand ne prescrivent une peine plus sévère. Art. 2. — Les mêmes peines encourt quiconque provoque ou favorise les infractions prévues à l'article 1er. Art. 3. — Les contrevenants seront jugés par les tribunaux militaires. Le présent arrêté entrera en vigueur le jour de sa publication. Bruxelles, le 11 juillet 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing. Colonel-Général. Les conventions se rapportant aux céréales non fauchées sont valables juridiquement à la condition qu'elles aient été autorisées par écrit par le chef d'arrondissement compétent. Au surplus, toutes les dispositions précédemment établies à ce sujet restent en vigueur. Bruxelles, le 11 juillet 1915. Le Gouverneur Général en Belgique, Baron von Bissing Colonel-Général. Notes de jurisprudence LAIT FALSIFIE Un laitier, poursuivi pour avoir débité du lait baptisé, avoue à l'audience du tribunal correctionnel d'Anvers qu'il a ajouté un litre d'eau à huit litres de lait. Dans cette affaire, on entend un expert déclarer que dans l'échantillon qu'on lui a donné à analyser, il n'a pas trouvé d'eau ! Le malencontreux aveu du prévenu a tout gâté. Cet aveu, impossible de le reprendre. Il a fallu en subir les conséquences. Autre poursuite du chef de falsification de lait. — L'expert de la ville a trouvé 30 % d'eau dans la marchandise. Le défenseur plaide : Au point de vue de l'infraction, cette découverte ne prouve rien. La quantité d'eau trouvée dans le lait n'est pas nécessairement l'effet de la fraude. Il faut savoir de quel animal provient le lait, comment cet animal est nourri. Le tribunal l'a reconnu dans un jugement antérieur. Pour bien faire on devrait analyser le lait dans les étables mêmes, immédiatement après la traite... Le ministère public. — Et le débitant pourrait ensuite impunément ajouter- l'eau, avant de délivrer sa. marchandise... Le tribunal a prononcé, l'amende habituelle. CIRCULAIRE J. FIEOHTER Successeur de FIECHTEB Frères Anvers, 15/7/1915. TRANSPORTS MARITIMES ET TERRESTRES MM. .l'ai la profonde douleur de vous faire part du décès de mon mari regretté, survenu le 19 juin dernier. Par la présente, j'ai l'honneur de vous annoncer que je continuerai les affaires traitées par feu mon époux, sous la même raison sociale : J. FIECHTER Mr Henry FIECHTER, mon fils et collaborateur de la firme depuis plusieurs années, gérera les affaires à l'avenir et continuera à signer par procuration comme par Le-passé. J'espère que vous voudrez bien reporter sur moi la confiance que vous avez toujours témoignée à feu mon mari. Je vous prie de bien vouloir prendre note de ma signature et de celle de mon fondé de pouvoirs et d'agréer, MM., l'assurance de ma considération la plus distinguée. v™ j. FIECHTER Mmo J. Fiechter signera : Vvp J. Fiecmter. Mr Henry Fiechter signera : Ppon J. Fiechter. h. Fiechter. Navires relâchés Le vapeur Batavier V qui avait été arrêté et amené à Zeebrugge, a été relâché et est arrivé à Rotterdam le 17 courant. On annonce de Kirkwall que le steamer suédois ; Sir Ernest Cassel, qui avait été arrêté par un navire, de guerre anglais.ces. jours-ci,, a été relâché. NORVÈGE LES BENEFICES DES ARMATEURS NORVEGIENS Comme preuve des bénéfices énormes que certains armateurs norvégiens encaissent actuellement, on cite le fait que la société d'armement Selmer, de Christiania, vient de distribuer 40 % de dividende pour le premier semestre de 1915. Une autre société anonyme de Langesund a obtenu des résultats encore plus brillants : elle a pu distribuer <S0 % de dividende pour les premiers six mois de l'année de la guerre. ... ■ Défenses d'exportation SUISSE Le Conseil fédéral suisse vient d'interdire l'exportation de l'or non travaillé ou monnayé. NORVEGE Christiania, 16 juillet. — Le gouvernement norvégien a interdit l'exportation du zinc et des déchets de zinc. A quoi servent les chronomètres à bord des navires La façon dont un capitaine conduit son navire d'un point ;t un autre ;'i travers les Océans, les procédés employés pour tracer la route, fixer à chaque instant le point où se trouve le bâtiment, sont encore, pour bien des gens, un mystère. Le fait, vaguement, connu, que les astres jouent dans ces procédés un rôle important, ajoute encore au caractère mystérieux des opérations auxquelles se livrent les marins en mer ; ces opérations prennent, de ce fait, un air de cabale, et on est porté assez volontiers à confondre l'astronome avec l'astrologie.Nous ne décrirons pas ici les méthodes employées pour permettre à un bâtiment de trouver son chemin sur l'eau.- Nous nous contenterons de dire à quoi sert, et quel rôle de première importance joue à bord la montre spéciale de fabrication parfaite et de marche assurée qui porte le nom de chronomètre. Le chronomètre sert, à bord, à connaître à chaque instant un des éléments indispensables à tout calcul nautique, la longitude. Cet élément géographique, qui ne tient qu'une place médiocre dans les préoccupations des terriens, est, au contraire, toujours présent à l'esprit des marins. Voici comment le chronomètre permet de le connaître : Il nous est loisible de supposer que la circonférence de la terre, au lieu d'être divisée, comme chacun le sait, en degrés au nombre de 360, l'est en 24 parties qui seront des heures. Il en résultera qu'une heure de longitude représentera 15 degrés, et que 4 minutes représenteront 1 degré. La longitude est, d'ailleurs, comptée de 0 à 180 degrés de chaque part d'un méridien initial, qui est celui de Paris, ou celui de Greenwich, en Angleterre. Il est maintenant évident que si, par un procédé quelconque, le marin peut arriver à connaître l'heure du lieu -où il se trouve, en pleine mer, et qu'il compare cette heure avec celle de Paris ou d'autre part, la différence lui donnera un certain nombre d'heures ou de fractions d'heures qu'il convertira le plus aisément du monde en degrés ; et il connaîtra ainsi exactement sa longitude. Par exemple, si cette différence est de 3 heures, la longitude sera de 45 degrés ; si elle est de 5 heures 12 minutes,' la longitude sera de 78 degrés. Pour connaître l'heure du lieu où il se trouve, le marin dispose de procédés de calcul basés sur l'observation de la hauteur de certains astres au-dessus de l'horizon, hauteur obtenue au moyen du sextant. Quant à l'heure du méridien initial, Paris ou Greenwich, c'est précisément le chronomètre qui la lui donne. Une simple soustraction fera le reste. Mais cette heure initiale, aussi bien que l'autre, d'ailleurs, il est indispensable de l'avoir très exactement.En effet, si nous supposons une erreur d'une minute, comme 4 minutes valent 1 degré, c'est du quart d'un degré, soit 15 milles, que nous nous tromperons sur la longitude, ce qui est inadmissible. 5 secondes d'erreur feront une différence de 1 mille 1/4, ce qui est encore beaucoup trop. Le sextant est un instrument très précis. Il faut que le chronomètre fournisse avec une égale exactitude l'autre terme de la soustraction. Comment on traite les chronomètres Le chronomètre est donc une petite horloge, d'une extrême précision, à la fabrication de laquelle se livrent, des spécialistes en horlogerie, des savants qui ont en petit, nombre le monopole de leur construction. Cet instrument précieux est renfermé dans une boite en bois, où il est placé sur une suspension à la Cardan qui annihile les mouvements brusques causés par le roulis et le tangage. On place au moins 3 chronomètres à bord de chaque bâtiment de guerre un peu sérieux, et cela pour assurer le bâtiment contre la perte, l'arrêt ou des avaries d'un ou deux de ces instruments de précision.Ils sont réunis dans une caisse solide fermée à clef, où ils sont entourés d'un corps isolant qui doit les soustraire aux variations brusques de la température.Un officier est spécialement chargé des soins à leur donner. C'est l'officier dit des montres, qui est en même temps chargé de tous les calculs au moyen desquels on fixe la position et, en général, la conduite du navire. Chaque jour, cet officier remonte ses chronomètres, opération importante au premier chef, un arrêt dans la marche de ces précieux auxiliaires ayant pour résultat de faire perdre l'heure du méridien initial, sans laquelle on ne peut plus calculer la longitude.Après les avoir remontées, l'officier des montres les compare entre elles, pour s'assurer que quelque anomalie fâcheuse ne s'est pas produite dans l'une d'elles, qu'il faudrait alors mettre A l'écart, ses indications pouvant devenir des causes d'erreur. Avant d'être délivrés aux navires, les chronomètres sortant de chez les fabricants où ils ont été l'objet de tous les soins, sont soumis à un stage sévère, à l'observatoire que la marine entretient dans chacun de ses arsenaux, et où, d'ailleurs, ils sont conservés, en attendant qu'ils soient distribués aux bâtiments en armement. Les études- faites sur chaque chronomètre, à l'atelier ou à l'observatoire, amènent à connaître très exactement, son tempérament. Il est évident, en effet, qu'on ne peut obtenir d'un instrument construit par des humains une précision absolument mathématique, et que la montre la plus parfaite variera chaque jour quelque peu, ne serait-ce que d'un centième de seconde. L'important est que cette variation, appelée la marche du chronomètre, soit régulière, et cette marche, dès qu'elle est connue par les comparaisons journalières, est consignée sur un carnet qui suit l'instrument pendant toute sa vie de chronomètre. La seule cause normale qui puisse apporter des changements dans la marche réside dans les variations de température souvent brusques, plus souvent considérables, auxquelles ne peut échapper un navire et, par conséquent, son contenu, qui sont appelés à se promener sous les latitudes les plus diverses. Le froid et la chaleur agissent directement, on le comprend, sur le réglage d'une montre, en dilatant ou en contractant ses nombreux et compliqués rouages. On remédie à ce mal en fabriquant le balancier en deux métaux différents, qui se dilatent et se contractent inégalement., et ce mécanisme est disposé de telle sorte que dilatations et contractions se compensent exactement et que le balancier conserve son égalité de mouvement dans toutes les conditions. Naturellement, on ne sort, jamais les chronomètres de la boîte dans laquelle ils sont placés à bord, sauf pour les rendre à l'observatoire, au désarmement. Il faut cependant que l'officier qui prend une hauteur de soleil, pour faire son point et calculer l'heure du lieu, connaisse exactement l'heure du méridien initial, c'est-à-dire l'heure du chronomètre au moment précis de son observation. On y arrive au moyen d'une autre montre, moins parfaite que le chronomètre, mais encore excellente, que l'on nomme « compteur », qui peut se transporter sans inconvénients et qu'un aide de l'observateur tient à côté de lui, sur le pont, pendant qu'il opère. C'est à cet instrument qu'on note l'heure au moment de l'observation et, en la comparant aves celle du chronomètre, on obtient, par un très simple calcul, l'heure désirée. En prenant toutes les précautions que nous venons de décrire et qui, pour minutieuses qu'elle paraissent, n'en sont pas moins rendues faciles par l'accoutumance, un observateur de force moyenne fixera sans peine la longitude, la. position du bâtiment à un demi-mille près, soit environ 1000 mètres ; c'est très largement suffisant. Histoire du chronomètre Etant un instrument de grande précision; le chronomètre, tel que nous le connaissons, n'a pas un long passé. Les premiers, qui furent suffisants, datent du milieu du dix-huitième siècle. Un fait assez curieux est qu'il existe encore, dans la marine anglaise, quelques chronomètres de l'époque de Nelson, qui rendent encore de bons services; l'un d'eux, même, passe pour avoir été à bord du Victory, à Trafalgar. On conserve, au Royal United Service Institution, à Londres, une montre marine dont Cook, le célèbre navigateur, se servit, de 1772 à 1775. Trois artistes sont considérés comme les premiers fabricants de « montres marines ». Ce sont, par ordre chronologique : Pour l'Angleterre : Harrisson, né en 1693, mort en 1776. Pour la France : Pierre Le Roy, né en 1717, mort en 1785 ; Ferdinand Berthoud, né en 1727, mort en 1807. Tous trois ont cherché le meilleur moyen de déterminer les longitudes en mer au moyen d'instrument d'horlogerie portatif. Ces instruments, très primitifs, étaient de grande dimension, peu pratiques. Ils étaient actionnés par des poids, remplacés ensuite par des ressorts. Les grandes nations encouragèrent la fabrication des montres marines au moyen de primes et de pensions ou prix académiques. En Angleterre, sur la proposition de Newton, le Parlement institua un prix de 500.000 francs à l'horloge marine qui, après six semaines de traversée, donnerait la longitude à un demi-degré près. La France, par l'organe de l'Académie des sciences, offrit un prix tendant au même but. Les montres marines de Pierre Le Roy étaient essayées, en 1767, par le marquis de Courtenvaux et par Cassini, dans un voyage de plusieurs mois dans l'Amérique du Nord et en Afrique. C'est à la suite de ces expériences, absoluemnt concluantes, que Pierre Le Roy reçut le prix de l'Académie des sciences. Les montres marinés de F. Berthoud furent essayées à la mer par Mr de Fleurieu, astronome, désigné par le ministre. Après 54 semaines d'épreuves, l'une d'elles ne se dérangea que de 3 minutes 36 secondes. Berthoud reçut alors le titre de mécanicien de la marine, avec une pension de 3000 francs. Le volume des chronomètres fut réduit peu à peu, et on peut dire que, depuis 1825, il a peu varié. INFORMATIONS FINANCIERES COURS DU CHANGE A LONDRES Vend. ! Achet. Vend Achet Belgique, à 3 mois. ! Paris, à 3 mois . 27 02i 2 27121/2 id. court. -- id. court. . . 26 62^2 26 721/4 Pays-Bas, à 3 mois. 12 2 1/2 12 3 1/2 Pétrograde,à mois id. court . 1! 90 1194 id. court. 1361/2 138 1/2 Italie, à 3 mois . 29 55 29 75 Scandinavie,à3mois id. court. . . 29 15 29 35 id. court . 18 55 18 85 Portugal, à 3 mois. Espagne(Banq.)à3m 46 7/8 46 3/8 id. court. . 36 3/1 35 3/4 id. court. . 24 95 25 15 New-York,cab.transf. 4,76 3/4 4 77 3/4 Suisse, à 3 mois . 25 95 i 2615 id. cou't . . 4,77 5/8 4,78 5/8 id. court. . 2555, 2575 BOURSE DE PARIS Paris 15.juill. 15juill.j 13 juill. 15 juil, 13juill. 3% rente française 9 10' 69 25 Banque ottomane . 440 - 440 — 31/2% rente française 91 40 ; 91 43 Suez Canal, parts . 406C — 4050 — 4% Egyptien unifié . 88 88 Créd. Fonc. Egyptien 555 - 560 — Rente italienne. . 75 60' 75 70 Turquie 4%, unifié. 80 — 4% Japon 1905 . 76 — 76 50 Rio Tinto, parts . 1528 — 1540 — 5% Japon 1907 . Shansi Mines . . 19 75 20 — Portugal 3% . . - 5^ 0 Cape Copper . . 76 — 74 — Russiel889, Con.4% — 75 De Beers, déf. sh. . 286- r89 - 3% Russie. 1896 . 58 6} 58 45 De Beers. préf. — 3'5 — 5% Russie 1906 . 90 - 89 5, Chartered B.S.A. . 14 50 14 25 41/2 % Russie 1909 80 55 1 80 75 Con. G. Fields,ord. 39 38 50 Serbie 4% '895 . 6»- 6240 Crown Mines . . 113 50 117 — Espagne 4%, Etr. . 85 35 | 85 50 East Rand ... 38 — Banque de France. 4540 — 4560 - Randfontein. . . — Banque de Paris . 863 — 855 Rand Mines. . . 125 50 126 — Crédit Lyonnais. . 1019 - |1C10 — Robinson Deep . . 47 50 50 75 BOURSE DE PARIS Paris, 15 juill. 15 juill. 13, juill. 1 £ juill. ) 13 iuili. 3% rente française. 69 10 69 25 Est français. . . Russie U-89,Con.4% Rio Tinto, parts .1528 — 1540 — 41/2 % Russie 1909 80 55 80 75 Mexique Int. 5% • [ Serbie 4% 1895 . 62 - 62 40 Lots urquie . ' — — —— Espagne 4%, Etr. 85 35 85 50 Change Berlin, court ! Portugal 3% . . - - 56 70 Chges.Amsterd..court 223 - 225 - Turquie 4% unifié . — — Chee s. Londres,court 26.60 26 80 Banque ottomane . 440 — — - Escompte . . . --p. Tendance calme. BOURSE DE NEW-YORK New York, 14 juillet. 15 juillet 14 juillet 15 juillet 14 juillet Hypothéqués , l%-2 1 1.2-2 Ontario&Western.or. 26 1/4 26 — ChanE"s.Londr. C.T 4,7/ !5 ! 4.7/35 Nortnern Paci,'., ord. 104 1/2 103 5/8 Chgen. Londr.60d.v 4,72 50 -!,73— NorfolkAWestern,ord '('2 1/2 102 I/1? Changes.Paris vue. 5,59- b,6* 1/2 NorUWest.4% c.obl 10'— 101 — Change s. Berlin . 81 1/2 8M/2 Pennsylvania, ord. 105 7/8 105 3/4 Argent . . . . 47 1/2 47 1/2 Philad. & Read., ord. 147 3/8 M5 7/8 Philad.<£Read.,lepréf 85 - 85 — FONDS GreatNorthern, 1 epréf M 6 74 115 1/2 Amérique 2 p. c.obl. 97 97 - Texas & Pacific, ord. 12 1/2 12 1/2 Atch. 1. & S. F. 3% 99'/4; 99 3/8 Southern Pacif., ord. 81 î/4 845/8 Aich.T.<feS.F.a.ord. 1001/H100 — SouthernRailw.,ord. 14 1/2 14 !/8 Atc.T.<tS.F.Mgb.4% 90 3/4 90 3/4 Southern Railw,,préf. 45 — 45 — Atch.T.&S.F. a.préf. 97 3/8 96 7/8 Union Pacific, préf. 127 - 126 3/8 Am.CardîFoundryor. 54 12 54 1/2 UnionPacif.4%, obi. 94 aô— Baltim. & Ohio, ord. 77 - 76 1/2 Wab.S'Louis4Pac.,o. 1/4 1/4 Canad. Pacific, ord. M4 - '42 1/2 Wab.S'Louis<£Pac„pr 1/8 78 Chesao & Ohio, ord. 37 — 36 3/4 Amalgamat.Copper.o 73 5/8 72 3/4 Chic.&North West. o. v, 1 1 j'ï 122 AnacondaGopper.ord 35 - 34 5/8 Chic.Milw.4St.Paulo 8! i/2 80 5/8 U.S.SteelCorp..ord. 63 1 8 60 7/8 Rock Island ord. . 13 1,2 13 78 U.S. Steel Corp.,préf. 110 -1093/4 Am.Smelt&Ref.C°,o. 80:,4 78 1/2 U.S. Steel Corp. 5% Bethl. Steel Corp.,ord 179 3/4 172 1/2 2e H. Obi. 1013/8 1013/8 Denv.<& Rio Grande,o. 4 -- 4— lntern.Merc.Mar.,ord — ; Erie Railway, ord. . 25 7'/ 251/4 Intern.Merc.Mar,, pr. — I Erie Railw., le préf. 39 >/2 39 1/2 Americ.BeetSug.,ord 49 1/8 48 — ! Erie Railw., 28 préf. 33- 31-- American.Can. ord. 5117/8 50 3/4 j Erie Railw. Gen. Lien 66 66 - Unit. Sugar O, ord. 43 1/2 431/2 i Illinois Central,ord. 102 !03 - Amer.Hide£Leath.,pr 3' 1/4 333/4 I Kans. City South., ord 213/4 233/4 Amer. re!.<£Tel., ord, 120 5/8 120 1/2 Kan . City South., pr. 57 — 57 Am.Tel.4%conv.obl. 93— 9">— I Louisv.£Nashv.,ord. '09 72 109 1/4 lntern.Cont.Rubber)0 6 - 6— I Nat. Rlw. of Mex.,1 pr. 20 - 20 — Int. Merc. Marine Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 5- 5- 41/2 %. obi. 55 - 55 — Wiss.Kans.4Tex.,ord 6 - 6 — Pittsburg Coal. ord 22 3/4 23 — Miss.Kansas<£Texas CentralLeather,ord. 415/8 415/8 2» h.g.-obl. 5172! 52 1/4 lnterbor.Metrop.,préf 73 72 1/4 Missouri Pacific.,ord 3 1/2, 3 1/2 lnterbor.Metrop.,ord. 20,1/8 19 1/2 N.-Y.Centr.4Huds.,o 86 3/4 : -6— Studebaker Cor., ord. 82 1/4 813/4 Mont.Dom.S'.Coro. 31 3/4 Leeuvensche Metaalwerken, société anonyme, établie à Louvain. — Bilan au 30 septembre 1914. Pertes, frs '4.371,51. Ateliers de construction de Boussu, société anonyme, à Boussu. — Bilan arrêté au 25 juillet. 1914. Bénéfices nets, frs 60.495,79. Compagnie des forges et usines Saint-Eloi d'En-ghien, Société anonyme, à Petit-Engbien. — Bilan au*:'.l mars 1915. Solde créditeur, frs 13.916,02. Produits graphiques, société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 31 décembre 1914. Bénéfices sur fa-liric itions, frs 22.327,97. La Fraternité, société anonyme, à Jette-Saint-Pierre. — Bilan au 31 mars 1914. Immeubles et. frais de construction, frs 184.549,84. Diamant Club van Antwerpen, société anonyme, à Anvers. — Assemblée générale du 28 septembre 1914. Excédant recettes, frs 63.484,49. Marnières de Loën, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 15 janvier 1915. Perte sur exploitation, frs 2.209,46. Le Casino, société anonyme, à Pepinster. — Bilan arrêté au 30 avril 1915. Bénéfices bruts, frs 3.298,92. Manufacture nationale turque de cigarettes, société anonyme, à Koekelberg-Bruxelles. — Bilan au 31 mars 1915. Solde créditeur, frs 3.431,48. Chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions, société anonyme, établie à Ixeiles. — Bilan arrêté le 31 décembre 1914. Solde créditeur, frs 432.946,64. La Ménagère, société anonyme des. grands magasins Victor Mallieux, à Liège. — Bilan arrêté au 31 janvier 1915. Solde du bénéfice, frs 3.152,97. Brasserie Jules Cousin, société anonyme, à La Beuverie. — Bilan au 31 janvier 1915. Bénéfices bruts de l'exercice, frs 83.970,85. Compagnie électrique anversoise, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 30 juin 1914 (16mo exercice). Solde créditeur, frs 1.123.624,69. Verreries et cristalleries Saint-Bernard, société anonyme, à Hemixem. — Bilan arrêté au 31 mars 1915. Créditeurs divers, frs 34.598,—. Manufacture liégeoise d'armes à feu. société anonyme, à Liège. — Bilan au 30 septembre 1914. Bénéfice de l'exercice, frs 60.310,66. « Home Elisabeth », société anonyme, à Ixeiles. — Bilan au 31 décembre 1914. Pertes^ frs 6.206,70. Union du Crédit de Charleroi, société anonyme, à Cbarleroi. — Bilan au 31 décembre 1914. Solde créditeur, frs 319.570,93. Ciments Portland et Carreaux, société anonyme, à Namur. — Bilan au 31 janvier 1915. Solde bénéficiaire, frs 427,23. Amidonnerie royale, anciennement F. I-Ieumann et C°, société anonyme, à Anvers. — Bilan au 30 juin 1914. Bénéfice net, frs 73.755,38. Geldersche Stoomtramwegmaatschappij. — L'assemblée générale des actionnaires a approuvé le rapport annuel et a décidé de ne pas distribuer de dividende cette année. Amalgamated Copper Co. — Cette compagnie a annoncé 1111 dividende trimestriel de 1 %, soit une augmentation de 1/2 %. ASSEMBLEES DE SOCIETES Moluksche Handels-Vennootschap, à Amsterdam. — L'assemblée générale annuelle se tiendra le vendredi 30 juillet prochain, à 3 heures de l'après-midi, au local de la « Maatschappij tôt Nut van 't Alge-meen », N. Voorburgwal, à Amsterdam. Nederlandsche Stoomvaart Maatschap. « Oceaan », à Amsterdam. — Assemblée générale annuelle le vendredi 30 juillet prochain, à 11 heures du matin, au siège de la société, Prins ITendrikkade, 145. N. V. Zwijndrechtsche Oliefabrieken, v/li L. Vlie-genthart. & Zonen, à Rotterdam. — L'assemblée générale des actionnaires aura lieu le vendredi 30 juillet prochain au bureau de la société, Leuveha-ven, 174. Nouvelles de mer MOUVEMENT DES STEAMERS ET DES VOILIERS Koninklijke West Indische Maildienst Le st. .Tan van Nassau, allant d'Amsterdam à Bue-nos-Ayres, a passé Prawle Point le 15 courant. Stoomvaart Maatschappij Nederland Le st. Vondel, allant d'Amsterdam à Java, a quitté Gênes le 15 courant. Le st. Rondo est arrivé à llo-llo le 16 courant, venant d'Amsterdam. Ile de Wight, 14 juillet Aden, 14 juillet. Partis pr Passé de 13 Morea (s), Sydney Belridge (s), venant de Londres. Rotterdam à Newport News 14 Norman Prince (s), Beachy Head, 15 juillet. Gibraltar Passé de venant de Kurrachee. Olivebank. Osterhus, Las Palmas. 14 juill.Parti pr Rotterdam à San-Francisco Jane Radcliffe (s). Hull (à la remorque1 Diciembre (s). Avonmouth, 15 juill. Arr. de Molina (s), TorrHead(s). Montréal venant tous les trois de Elsvvick Manor (s). •• Buenos- \yres. Penarth, 15 juillet. Partis pr St. Vincent (C. V.), 14 juill. Katherine Park (s), Partis pour New-Orleans Alfred Hugo (s), Mary Park (s), « Southampton Cardigan 15 juillet. Arr.de Farnham 's), Dina lohanna Wijnstok venant tous les deux de Tornea viâ Frederickshavn Buenos-Ayres. Middlesbro, 15 juill. Arr.de Florentins (s), Birkenhead Vendela (s). Boston Bathurst (N. B.). 13 juillet Goole, 14 juillet. Arr.de Parti pour Havfru (s), Amsteidam Stegelberg (s). Liverpool Modesta (s), Rotterdam Balik Papan, 13 juill Air.de Hull, 15 juillet. Arr de Sultan van Langkattsi,— 14 Eemstroom (s). A'dam Maurice, 14 juillet Arr.de Jervaulx Abbey (s), City of Karachi (s), Rotterdam Londres 15 Telegraaf 18 (s;, » Kurrachee, 13 juill. Partis pr Caledonia (s), « Picton (s), Gibraltar Portishead, 15 juill. Arr.de Trevalgan (s), » Greenbank (s), N.-York Bombay, 13 juillet. Arr. de Walton Bay, 15juill.Arr.de 12 Nippon (s), Gothembourg TeespooI(s. Montréal 13 Hidalgo (s, Hull Port Talbot. 15 juillet. Olympia (s), Liverpool Paiti pour Colombo, 14 juillet. Arr.de YVaverley (s). Ph'delphle 13 îStockwell (s), Sunderland 14 juill. Parti pr Londres à Calcutta St. Andrew is) Baltimore C. Lopez y Lopez (s). Shields, 15 juillet. Arr.de Liverpool à Manille 14 Constance Catharina (s). Il Medina s), Londres Rotterdam Paiti pour Zuid Holland (s). •» 12 Glencluny (s). Londres 15 Beyerland (s . A'dam • venant de Calcutta Belfast, 14 juillet. Arr.de Shanghai. 14 juillet. Parti pr Black Prince (s), Rosario Ville de la Ciotat (s), Glasgow, 16 juillet. Parti pr Marseille Dina Henderika, Eggens, Kiu Kiang 10 juill. Parti pr Ceuta Ariemis (s), Bal'k Papan Liverpool. 15 juillet. Arr. de Singapore 14 juill. Arr. de 14 Quermore (s), Baltimore 13 Sabine Rickmers (s). 15 Magdats). Boston Hongkong Partis pour BencIeUch (s), 15 Adalia (s). East London Yokohama à Londres Laertes (si, Java Partis pour Francis s). New-York 8 J. B. Aug. Kessler is). Skagen 13 juillet. Passe de guez A. Wicander (s), 13 Benalder (s) Hongkong m• . n Malmo venant de Londres. Vigo 14 juillet. Parti pour 14 Telemàchus '(s), Japon Orissa (s). Callao venant de Liverpool. venant de Liverpool. Polbain (s). Malte Porto, 9 juillet. Parti pour u„ 10 . ... , r, .. Anny! v. Dijk, Newport Han£,0,W-/? lUi^loU P' Sagres 14 juillet. Passé de Balik Papan Warwickshire (si Panama 14 juillet Arr. de Rangoon à Liverpool English Monarch s). Lisbonne, 14 juillet. Arr. de P(>rt Townsend à la Tyne 13 Pennsylvania (s). PuntaArenas 14juill. Arr de B.-Ayres à Copenhague Myitle Branch (s). Parti pour Quayaquil 14 Amazon (s), B.-Ayres reparti pour Liveipool. Gibraltar 16 juillet Arr.de Barbade8.13juillet.Arr.de 14 Maloja (s , Magdalena (S), Londres à Sydney R.-Uni à Colon 14 Nellore (si, "Von™"* Norfolk. 15 juillet Arr. de venant du Japon. Howth Head (s) Chuprafsj, Londres New Orléans à Dublin venant de Calcutta. Buenos-Ayres, 14 juillet. Castalia (s). Londres Arr. de venant de Bombay, Darro (s), 16 Veerhaven (s). Huelva R -Um viâ Montevideo Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie. Mannheimer Lagerhaus-Gesellschaft (Agence Générale) En charge pour DUISBURG-COELN le bateau KOELN 37 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis- ANVERS-EMSKANAL-BREMEN Service régulier par bateaux de première classe entre Anvers et les ports du Dordmund-Emskanâl et Bremen Pour frets et renseignements s'adresser aux agents Holdorf & Zimmermarin. L DENS & Co Beurt ANVERS-GAND & vica-versa Le bateau moteur FRANCO-BELGE 6, eu charge au No 6 des bassins. Le service se fera régulièrement le Samedi de chaque semaine. Pour frets et renseignements s'adresser à ANVERS : L. DENS & Co, Meir, 52. GAND : L. 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