Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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23 september 1915
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s.n. 1915, 23 September. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3j3902071d/
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ANVERS, Jeudi 23 Septembre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17.418 ??m|:enoN & rédaction : W VLEMINCKX, 14 g] ANVERS phone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Observations météorologiques de M. F. Agt'he, opticien, rue Léopold, 51". Anvers, 22 sept. 1915, 9 1/2 h. du matin — Baromètre 766,5 — Thermomètre cent (max) +- 18. — Thermom. cent, (min.) 4 9. — Pluviomètre — m/m.—Vent. N.-O.— Prévision : Beau. A ctvnnnmio 94 contomlivo Lever du soleil 5 h. 30 ra. matin ■= 5,30) Coucher du soleil 5 „ 39 „ soir = ' 17 39) Lever de la lune 5 -, 36 „ soir = (17.36) Coucher de la lune .... 6 M 45 „ matin = ( 6 45) Dernier quartier le 1 oct. . . 9 „ 44 „ matin - ( 9 44) Nouvelle lune le 8 oct. ... 9 „ 42 „ soir ==• (21.42 Premier quartier le 15 oct . . t » 51 „ soir — (13.51) Pleine lune le 23 oct. „ 15 M matin — (—.15) Haute marée à Anvers Matin Soir 24 sept. 3 h. 4b m. = ! 3 h. 46) I 4 h. 2 m. - '16 h. 2) 25 sept. 4 h. 19 m. - ( 4 h 19) 4 h. 35 m. = ! 16 h. 35. 26 sept. 4 h. 52 m. = ' 4 h. 52) | 5 h. 8 m. —,(17 h. 8) (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 22 sept. 1,44 m Strasbourg 20 sept. 2,48 m Huningen 21 , 1,65 „ Lauterbourg „ 4,11 „ Kehl .. 2.41 „ Maxau 3,98 „ Mannheiir „ 2,98 „ Germersheim „ 3,58 „ Caub 23 „ 1,71 „ Mayence 21 „ 0.64 „ Ruhrort „ 0,51 „ Bingen „ 1,56 „ Duisbourg 21 „ 0,58 Coblence ,. 1,79 „ Waldshiit 20 .. 2,46 „ Diisseldorf „ 1,29 „ Lobith ,, 10.25 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 21 sept 2,24 m. Heilbronn 21 sept. 0.39 ra Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 21 sept. 0,03 m Constance 22 sept, 3,56 m- Port d'Anvers ARRIVAGES DU 22 SEPTEMBRE steamer Souvenir d'un Ami, de Hamme. Eugénie, de la Hollande. Bateau-moteur Drie Gebroeuers, de Bornhem. Allège Doei. 7, de Doel. Mannheim 70, de Hemixem. » Drie Gebroeders, de Hemixem. » v ier Gebroeders, de Wintham. »> Julia, de Boom. » Vi.aandf.ren Vlaamscii, de Boom. » Waakzaamhf.id, de Willebroeck. » Victor, de Bruxelles. » Hélène, de Bruxelles. » Gouverneur, de Schooten. » Charlotte, de Moll. Yooruitzicht, de Charleroi. » Gladiateur, de Charleroi. » Bonne Aventure, de St-Ghislain. » Twee Gebroeders, de la Hollande. » Catharina-Pieternella, de la Hollande. » Overdenking, de la Hollande. » Elizabeth, de la Hollande. » Drte Gebroeders, de la Hollande. /.eeuw, de la Hollande. » Grevelingen, de la Hollande. . « Hoop op Zegen, de la Hollande. « Twee Gebroeders, de la Hollande. DEPARTS DU 22 SEPTEMBRE Steamer Wili-ord IV, pour Tamise. » Union V, pour Bruxelles. » Telegraaf IV, pour la Hollande. Bafeau-moteur Pierre-Joseph, pour Rupelmonde. » Anna, pour Niel. Franco-Belge VI, pour Gand. AWège Doel 7, pour Doel. Mariette, pour Rupelmonde. « sté-Barbe, pour Bonrhem. » Travail-Progrès, pour Boom. » Marie-Thérèse, pour Boom. «' Drie Gebroeders, pour Boom. » Marguerite, pour Boom. » Jeanne-Henri, pour Willebroeck. » Emma, pour Malines. » Florent, pour Malines. » Franco-Belge, pour Merxem. >> Vredeburg 3, pour Schooten. » Albert, pour Sphooten. Rocher Bàyard, pour Beersse. » Vélo, pour Beersse-» Malvina, pour Ryckevorsel. » Louise-Jeanne, pour Turnhout. » Lion, pour Charleroi. . »• Antoinette, pour Charleroi. » Léonie, pour Charleroi. » Henri, pour la Hollande. » .Tan, pour la Hollande. » Nieuwe 7.org, pour la Hollande. » Zes Gebroeders, pour la Hollande. » Jonge Isidoor, pour la Hollande. » De Mossel, pour la Hollande. » Niet ai.tijd voor den Wind, pour la Hollande. » Twee Gebroeders, pour la Hollande, » Twee Gezusters, pour la Hollande. » Drie Gezusters, pour la Hollande. » De Valk, pour la Hollande. Dankbaariieid, pour la Hollande. » De Mossel, pour la Hollande. Drie Gebroeders, pour la Hollande. » .Tordaens, pour la Hollande. » Jacobus, pour l'Allemagne. » Vereinigung 46, pour l'Allemagne. » Rudi, pour l'Allemagne. AVIS Avec l'approbation de son Excellence le Gouver-ï neur général et conformément aux arrêtés des 17 i lévrier et 26 août 1915, j'ai mis les entreprises sui-| vantes sous séquestre : Syndicat des Carrières de Porphyre à I.essines ; Carrières A. Vandevelde-A. d'Hàryêng à Lessines ; Carrières Emile Notté à Les-sines ; Carrières Emile Lenoir à Lessines ; Société anonyme des Carrières St-Roth à Lessines ; Carrières l'Ermitage a Lessines ; Société anonyme des Nouvelles Carrières de Porhyre à Lessines ; Société des Carrières Brassart à Lessines ; Carrières Camille ! beltenre à Lessines ; Carrières Cardon Droulers à I.essines ; Société anonyme des Carrières des Sarts . à I.essines. l'ai nommé séquestre de ces entreprises : Mr Wil-t helm Hoppner, Bergassessor. Bruxelles, le 11 septembre 1915. Le chef d'administration près du Gouverneur général en Belgique, Dr. von Sandt. Notes de jurisprudence AFFAIRES DE LOYERS. — CITATIONS Pn sait que pour les communes de moins de vingt mille habitants le tribunal arbitral ne fonctionne [ I,as ; c'est le juge de paix seul qui juge les diffé-| veads entre propriétaires et .locataires. ! Le locataire d'un immeuble situé à Jette-Saint-',/eJrre> commune de moins de vingt-mille habitants, réclamait une diminution de loyer pour inhabitabi-J,te partielle de l'immeuble. Faut-il que dans ce cas le greffier cite à comparaître ou ce rôle incombe-t-il à l'huissier? | le juge de paix de Laeken répond que suivant 1 ordonn$jfece qui règle la question des loyers, le [ greffier seul est chargé de ce soin. En fait le gref-■ fier fnit porter l'avis »p&r un agent de police d'après . des formules qui dôïvëht mentionner à qui le por-[ leur de la citation -à parlé et si elle a été remise à I domicile. Mais si l'une des parties emploie le ministère d'un lniissier pour porter la citation, la procédure est-elle nulle ? Quelle est la sanction du fait que l'huissier a été substitué au greffier ? Elle consiste uniquement en ce que les frais incombent au demandeur, même s'il gagne son procès, et le raisonnement du juge semble assez logique : C'est, dit-il, dans le but de diminuer les frais de justice, qu'on vous dispense d'employer l'huissier et qp'on met gratuitement le greffier à votre disposition ; Si vous n'usez pas de. cette faculté, tant pis pour vous ! vous en supporterez les frais. Vous voulez du luxe ? Vous en subirez les conséquences ! On ne peut vous empêcher de faire un cadeau à l'huissier, mais prenez garde : cette « donation est irrévocable ». Quant à la valabilité de votre procédure elle est inattaquable : les fonctions de l'huissier et la force probante de ses actes ne sont pas annihilées par l'ordonnanceUne décision sur le fond du litige n'est pas encore intervenue, le juge désirant se rendre compte préalablement de visu des incommodités subies par le demandeur par suite de l'inondation. QU'ENTEND-ON PAR «FAUSSES CLEFS »? — L'EMPLOI DE FAUSSES CLEFS CONSTITUE-T-IL UNE CIRCONSTANCE AGGRAVANTE DU VOL? Bien des gens n'ont pas une idée très nette sur ces deux points. Sont qualifiées fausses clefs, suivant l'article 48? du Code pénal : Tous crochets, rossignols, passe-partout, clefs imitées, contrefaites ou altérées ; Les clefs qui n'ont pas été destinées par le propriétaire, locataire, aubergiste ou logeur, aux serrures, cadenas ou aux fermetures quelconques auxquelles le coupable les aura employées ; Les .clefs perdues, égarées ou soustraites qui auront servi à commettre le vol. On voit que le Code étend assez largement la signification étymologique. Seulement, l'emploi de fausses clefs ne constituera une circonstance aggravante que s'il a eu lieu pour ouvrir des objets dont, l'effraction eût entraîné une aggravation de peine. Ainsi, dans une poursuite correctionnelle récente les circonstances de la cause ont révélé que le prévenu s'est servi d'un « passe-partout » pour ouvrir un meuble dans lequel était renfermée une certaine somme d'argent dont il "s'est emparé. Le prévenu, dans ce cas-ci. a bel et bien été condamné pour « vol qualifié ». Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Koningin Emma. — Rotterdam, 22 septembre. — D'après un télégramme sans fil, le vapeur Koningin Emma, de la Stoomvaart Maatschappij Nederland, a touché une mine près de Long Sand (bateau-feu à l'embouchure de la Tamise). Tous les occupants ont été sauvés. Plus tard. — Le Koningin Emma flotte encore. Les cales nos 1 et 2 sont remplies d'eau. Le Batavier IV prête assistance. Il y a plusieurs vapeurs sur les lieux. On espère pouvoir conserver le navire. Salahadji. — Rotterdam, 22 septembre. — On mande de Londres que le vapeur néerlandais Salahadji, de la Bataafsche Petroleum Maatschappij, à La Haye, est arrivé à Hongkong avec des avaries à la. quille. Il avait heurté une épave près de Java. Vitesse. — Rotterdam, 22 sexrtembre. — On mande de Londres, que le bateau-moteur néerlandais Vitesse, venant de Rotterdam est arrivé à Copenhague, avec une voie d'eau. La marchandise devra subir une expertise. W. de Jong. — Rotterdam, 20 septembre. — Le chalutier W. de Jong, de Enkhuizen, a heurté une mine dans la mer du Nord et a coulé. On est sans nouvelles de l'équipage. Washington. — Salonique. 18 septembre. — Le vapeur italien Washington s'est échoué près de Klopelos et est. considéré comme perdu. BELGIQUE SERVICE DES POSTES A LIEGE Un nouveau bureau de postes vient d'être ouvert au service ; c'est celui de Liège 3, établi rue Jean-(i'Outremeuse, 66. Ce bureau sera chargé de tous les services ordinaires : débit des valeurs postales, émission fie mandats, etc. Ce bureau se charge également des envois « Exprès » et recommandés, de même que de l'expédition des petits colis aux prisonniers de guerre. NOTRE MARCHE INDUSTRIEL DANS LE HAINAUT Rien de spécial à dire cette semaine relativement à notre marché industriel. Les expéditions de charbons pour foyers domestiques sont toujours importantes et des retards considérables existent dans la livraison. On expédie également le charbon industriel vers les sucreries, en vue de la prochaine campagne. Dans les ateliers de construction, on achève les commandes en cours et plusieurs établissements ont encore dû procéder au renvoi momentané d'un certain nombre d'ouvriers. LA PROCHAINE CAMPAGNE SUCRIERE La fabrication va commencer bientôt dans nos sucreries. Faisons remarquer à ce propos que les cultivateurs ont semé<surtout cette année des céréales et ont ensemencé de 35 à 40 pour cent de betteraves de moins que l'année précédente ce qui fera augmen ter les prix de ceux-ci. D'autant plus que le gouvernement allemand réquisitionne dès à présent 400.000 sacs de sucre brut de la prochaine récolte pour les besoins de l'armée. Les fabricants ont été avertis de ce chiffre et du prix auquel sera payé le sucre brut réquisitionné : 32 francs. On compte que l'ensemble de la fabrication donnera environ 1.200.000 sacs de sucre brut. EXTERIEUR PAYS-BAS L'exportation du diamant L'exportation des diamants taillés de Hollande aux Etats-Unis se monte à £ 48.262, contre £ 9.362 la semaine précédente et £ 7.948 la semaine correspondante de l'année dernière. L'exportation des diamants non taillés se monte à £ 1.630, contre zéro la semaine précédente et £ 887 la semaine correspondante de l'année dernière. FRANCE Le moratorium concernant les loyers Paris, 19 septembre. — Le moratorium concernant les loyers a été de nouveau prorogé de trois mois. WILNA L'ancienne capitale de la Lithuanie, ville peuplée d'environ 200.000 habitants, est bâtie avec ses faubourgs d'Antokol, Saretschje, Popûljanka et Lukisch-ki, sur les collines hautes de 250 mètres qui "se dres-ent, au confluent de la VViljka et de la Wilija. Malgré sa population très dense, Wilna ne donne pas l'impression d'une très grande cité. Les rues sont étroites, elles ne sont que ça et là coupées par des places au milieu desquelles sont bâties les églises. Dans ces ruelles toutefois, on découvre maints palais où les nobles familles polonaises étalaient jadis leur faste : plus d'un de ces antiques édifices garde encore des traces de son ancienne splendeur. L'étranger s'intéresse surtout à la vie originale de l'Osstroworotnaja, l'artère qui conduit de la gare à la place du Théâtre. Les ruines du château, qui surplombent une hauteur baignée par les eaux rapides de la Wilija, date du XVIe siècle. Ce château est devenu le siège du gouvernement général. Les documents historiques parlent de Wilna pour la première fois en 1128. Depuis lors, on rencontre souvent son nom dans les chroniques. En 1323, elle devint la capitale du grand-duché de Lithuanie ; elle l'est restée jusqu'en 1795, époque où elle fut incorporée, avec toute la Lithuanie, dans l'empire russe. Wilna a. joué un grand rôle pendant la campagne de Napoléon en 1812. C'est, de Wilna que, le 6 décembre 1812, Napoléon partit pour rentrer en France, caché sous un déguissement dans le traîneau d'un paysan russe. A la recherche d'un nouveau continent On mande d'Ottawa que Mr Vilhjolmer Stefansson, le. chef de l'expédition polaire canadienne, est en bonne santé. Cette expédition est partie de l'Alaska en juillet. 1913 avec des vivres et des équipements pour deux ans. En novembre 1914 on avait reçu à Ottawa un dernier message de Vilhjolmer, disant qu'en avril 1914 il s'était mis en route de Martin Point, vers le Nord. Dans un autre message, reçu à New-York, l'explorateur, que l'on croyait perdu, disait qu'il disposait du matériel nécessaire pour une année encore et qu'il comptait pousser son expédition plus au Nord ; cette lettre avait été expédiée le 31 août dernier de Baillie Island. D'autres messages, datés de Nome, affirment que les résultats obtenus par l'expédition, dépassent l'attente. Stefansson a découvert de nouvelles terres au Sud-Ouest, de St-Patricks T.and et remet actuellement ses équipements en état., afin de continuer ses explorations. On se rappelera que le Dr Stefansson s'est déjà fait connaître par la découverte dans le Canada septentrional, d'une race d'Esquimaux blonds, les Akullakattaks, qui semblent être des descendants des anciennes peuplades de la Scandinavie. L'expédition actuelle est partie d'Esquimault en juin 1913, avec le dessein d'explorer une immense étendue non encore cartographiéè de l'Océan Arctique, au nord de l'Alaska, dans la mer de Beaufort. Le champ à explorer mesure environ un million de milles carrés, sur lequel on ne possède pas les moindres données. En septembre 1913, pendant que Stefansson et quelques membres de l'expédition se trouvaient à terre nvec tout leur équipement, leur navire, qui était pris dans les glaces, s'en détacha et s'en alla à la dérive. En janvier 1914, le navire fut de nouveau pris par les glaces, et son capitaine Bartlett, entreprit seul le voyage vers les régions habitées. Il réussit à atteindre la côte sibérienne et arriva dans l'Alaska en juin 1914. Cependant Stefansson avait décidé d'exécuter ses projets à l'aide du petit schooner à vapeur, dont il disposait encore. L'équipage laissé à bord du Kar-i.i'k descendit à térrè lorsque ce bateau fut immobilisé par les glaces et se mit en route pour Wrangel Island. En septembre 1914,un côtre du gouvernement dos Etats-Unis, envoyé en tournée de recherches, ramena huit blancs et une famille d'Esquimaux. Trois hommes de l'équipage étaient morts à l'île de Wrangel. Depuis on ne savait plus rien du Dr Stefansson et on le croyait perdu. Comment on fait de la monnaie Nous voici dotés de monnaie de papier et de mon-naiè de zinc ; le besoin s'en faisait sentir, paraît-il, la monnaie divisionnaire d'argent et de nickel devenant rare. Comment fait-on des pièces de monnaie d'or, d'argent, de cuivre, de nickel ou de zinc ? A fort peu de chose près, toutes ces pièces se fabriquent de la même façon, mais, évidemment, on apporte plus de soin, ou plutôt plus de méticulosité dans la frappe de l'or que dans celle du zinc. C'est donc la naissance d'une pièce d'or, d'un beau louis tout neuf, que nous allons conter, nous conduirons donc nos lecteurs à l'Hôtel des Monnaies, au moment où l'on y fabrique de la monnaie d'or, car il est bien entendu que nous ne voulons parler ici que de l'acte matériel de fabrication, ne nous occupant pas des mesures administratives ou internationales qui président à cette fabrication. Commençons notre visite par la salle qui précède « La salle de coulée». Ces pavés grisâtres, amoncelés comme pour une riche, barricade, ce sont des pavés d'argent pur. Nulle crainte qu'un visiteur suspect ait la moindre idée de ravir un de ces précieux pavés : chacun d'eux pèse 35 kilogrammes. En creux sur le lingot sont timbrés les'chiffres qui disent sa pureté, son titre. Les barres d'or, plus maniables, ne sont livrées aux ateliers qu'au moment où elles doivent être mises au creuset. Entrons dans l'atelier des fours et des coulées d'or. A droite, contre la muraille; un four bas, dont la température doit être excessivement élevée — (1,060 degrés pour l'or) — à en juger par l'intense réverbération qui chauffe le visage. Dans chaque compartiment du four, un creuset où bout le métal incandescent mélangé à son alliage de cuivre, dans la proportion de 900 grammes d'or pour 100 grammes de cuivre. Chaque creuset renferme 67 kilogrammes de métal monétaire. Quand la liquéfaction est complète, le creuset est sorti du four et porté à proximité des « lingotières », moules de fer où des rainures sont creusées. L'or en fusion est versé dans cés rainures et s'y fige en barres, en vingt lames. Rien n'est plus attirant, à l'œil comme à la pensée, qu'une lame d'or au sortir de la lingotière, quand elles est suffisamment refroidie. Alors elle est d'un admirable vermillon, tout irisé, avec des. teintes d'un rose soleil couchant. Ses bords sont, comme ceux d'une dentelle, semés de petites aspérités qui sont les bavures du moule. Un ouvrier va saisir ces lames, les faire passer sur une cisaille qui les régularise, les -ébarbe. Elles sont prêtes pour les laminoirs.La lame d'or ébarbée a perdu de son poids. Il est facile de deviner que ces ébarbures précieuses ne sont ]ias perdues. On recueille le moindre fragment du riche métal. Il faut que toute lame d'or utilisée pour la frappe revienne, en poids identique,transformée en monnaie, au bureau d'où elle est sortie. Les ébarbures d'or sont mises, de côté, et à ces premiers déchets d'or viendront se joindre les moindres parcelles qui sont allées se perdre, momentanément, dans la poussière du sol, dans les sabots des ouvriers, dans les cuves où s'effectuent les lavages, clans les pores des creusets, dans les cendres des fourneaux. Cette chasse aux détritus d'or n'est pas l'un des. côtés les moins saisissants de ce travail méticuleux, d'une scrupuleuse droiture, qui caractérise la fabrication des monnaies. Les lames d'or retirées des lingotières, puis ébar-bées, sont trop épaisses pour que l'on puisse songer à y découper les rondelles destinées à la frappe. On doit les amincir. Pour cela, elles passent à travers des laminoirs qui réduisent leur épaisseur et, eu même temps, augmentent leur longueur. Une lame d'or qui, au sortir des lingotières, mesure 45 centimètres de longueur sur 8 millimètres d'épaisseur, s'est transformée,' quand elle a passé entre les surfaces des laminoirs, en ruban d'or de 1 m. 50 de long et de seulement 1 millimètre 3 centièmes d'épaisseur. Elle est bien près alors de pouvoir être envoyée au découpage en flans ou rondelles d'or. Elle ne sera découpée, toutefois, qu'après avoir été laminée, étirée, amincie et allongée une dernière fois dans un appareil appelé le « dragon ». Lorsqu'elle a été traitée par le dragon, la bande d'or est définitivement façonnée pour le découpage. Rien de plus curieux, de plus étourdissant aussi, de plus étrangement attachant que la petite machine qui sert de découpoir. L'ouvrier tient en main le ruban d'or, que l'on prendrait facilement alors pour un ruban de cuivre. L'or, passé déjà de main en main, a perdu ses teintes roses irisées. Il est terne. Le ruban passe sous le découpoir, qui en détache d'innombrables rondelles, des louis de vingt francs qui n'ont plus besoin, pour avoir cours, que du sceau de l'Etat. Ce petit découpoir, qui découpe cent mille flans par jour, fait un bruit d'enfer. A son entrée dans le monde, l'or, qui sera plus tard disputé avec tant d'acharnement, commence à gémir et à crier. Les rondelles' d'or tombent dans un panier. Quant au ruban, perforé d'un bout à l'autre, il a l'air, quand il a passé au découpoir, d'une planche à bouteilles. Il y a là, par terre, sur le sol poussiéreux, urr tas de ces planches à bouteilles...Cet or n'est pas jeté là comme un débarras. Tout à l'heure on va venir le chercher. On le pèsera avec soin et on le remettra au creuset, d'où il sortira pour être soumis à son tour aux opérations de la coulée, de l'ébarbage, du laminage et du découpage en jolis flans tout ronds, prêts à recevoir une effigie.On pourrait croire que la rondelle d'or, le flan ainsi découpé est désormais prêt à recevoir l'empreinte. Pas encore. Avant; d'être livré aux presses, le flan d'or issu du ruban découpé subit encore une série d'opérations, dont la principale est la pesée. Tous ces flans différent, si peu que ce soit, de poids. Ils vont être vérifiés par une petite balance automatique, une merveilleuse petite machine que l'on ne se lasse pas de regarder et qui fait elle-même, sans aucun secours, tout ce qui concerne son métier. Logée dans une petite cage de verre, la petite balance reçoit une à une les rondelles d'or. Elle les interroge silencieusement, les partage en bonnes, lourdes et légères. Les lourdes et les légères, bien entendu, ne sont séparées que par un écart de quelques milligrammes en plus ou en moins. Les bonnes sont mises de côté. Les légères sont renvoyées à la fonte. Les lourdes sont raclées, si l'on peut s'exprimer ainsi, quand il ne s'agit que d'un supplément de poids infinitésimal. Pour cela, on les introduit dans un petit tonneau plein d'eau, dit tonneau-limeur, tapissé d'acier strié. Le tonneau tourne, les flans en mouvement s'usenî, et l'eau parsemée de paillettes d'or, de boue d'or, est soigneusement recueillie. Voilà nos flans égalisés. Leurs dimensions, leur poids, tout est eu ordre. Avant le départ pour la frappe, ils sont répartis en dix corbeilles, chacune de mille francs, qui, à elles dix, constituent ce qu'on appelle la « brève», c'est-à-dire l'ensemble des flans provenant d'une même fonte. On ne peut se défendre d'un sentiment de respect et d'admiration quand on passe le seuil de la grande salle des presses monétaires. De chaque côté d'une lairge allée, se trouvent les presses monétaires. Arrêtons nous devant l'une d'elles, qui fonctionne. Régulièrement, -comme des gouttes d'eau s'échappant du rocher pour tomber dans la fontaine qu'elles alimentent, les pièces d'or s'échappent de la presse, une à une, à chaque seconde, et vont grossir le trésor qui s'empile dans une corbeille, une simple petite corbeille d'osier blanc. Le jeu mécanique de la presse monétaire qui fonctionne est d'une délicatesse merveilleuse. Sur une petite tablette, le mécanicien pose une pile de flans, que saisit tout de suite ce qu'on appelle le « main poseur ». Le flan est conduit directement dans le vide laissé entre les deux coins d'acier gravés- en creux à l'image de l'avers et du revers de la pièce. Du même coup, tant la pression est forte, la double empreinte est formée sur le flan, ainsi que l'empreinte de la tranche du tour de la pièce. Les trois illustrations, face, revers et pourtour, sont, en moins d'une seconde, imprimées. Puis la pièce est dirigée vers une gouttière, d'où elle tombe dans la corbeille. Bien des visiteurs se sont extasiés devant cette pluie d'or, auprès de laquelle pâlit la légendaire pluie de Danaé. , Voilà notre pièce frappée, prête,à rouler de mains en mains jusqu'au jour où, après avoir peut-être fait cent fois le tour du monde, usée, effacée, fourbue, el.le sera retirée de la circulation, renvoyée au four, au creuset, au laminoir, au bruyant petit découpoir et à la presse dont elle vient de s'échapper brillante, immaculée. Mais non, elle n'est pas prête à rouler. Elle doit encore subir l'épreuve suprême, le jugement dernier. Il faut que la pièce ait le « poids droit ». Chaque pièce est pesée, comme l'ont été les flans, sur une balance dite « trébuchet ». Les lourdes et les faibles sont mises de côté. Celles qui sont reconnues impeccables de poids, il faut encore qu'elles soient irréprochables d'aspect et de son. Pour la finesse de l'empreinte, on les examine à la loupe. Pour le son, elles sont lancées, une à une, sur un bloc d'acier. Si le son est « fêlé », la pièce a une « paille ». Si le son est clair, limpide, tintinnabulant, la pièce peut enfin être offerte au public. Que de précautions pour que les possesseurs de louis d'or soient satisfaits. L'ouvrier chargé de contrôler le son des pièces s'appelle, à la Monnaie, «le sonneur». INFORMATIONS FINANCIERES COURS DU CHANGE Rotterdam, 22 septembre. — Londres, fl. 11,57 ; Berlin, fl. 50,87 1/2 ; Paris, fi. 42,30. Amsterdam, 22 septembre. — Londres, fl. 11,53 à 11,63: Berlin et Hambourg, fl. 50,50 à 51 ; Paris, fl. 42,05 à 42,55 ; Suisse, fl. 46,10 à 46,60. BOURSE DE LONDRES Londres21 Sept. 21 sept. 20sept 21 sept. 20sept. Gonsols. ... 65 — 65 - South, Raiiway. . î6 7/8 Répuoiiq Argentine. — — - Union A . . . 137 3/4 138 1/4 4% Brésil ... 45 ,2 45 3/4 Wab., prêt. . . - — 4% Japon . . . 663/4 66 5 8 U. S. Steel A. . 80 80 1/4 Japon 1905. . . 87 7/8 87 7/8 Amalg. C. ... — - - - Mexique inter. . . Great Cobar. . . — Pérou, ord. . . . 3I3/i« 3 3/4 Columbia . . .49 1/8 49 1/8 Pérou, prêt. . . 22 - 22 1/8 Va.". Die!. ... Portugal. . . . 53 1/8 53 1/4 Mexic. pr. . . . — -- • Russie 1889 . . - - - — Rock Isl. ... — Marc, of A . . 'o I/4 18 1/4 Randmine ... — Turquie. . . . Marine, Dr. . , - — — 3S2 % Uruguay. . 82 1/8 62 — Shell 5% Uruguay . . — — Rio Tinto — Acht. Top , . ,107 5/8 107 3/4 Anaconda . . . Prêt. d° A . .103 3/4 103 1/2 Schib., préf. . , — Denver.tRio Grande — - Schib., ord. . , - — Erie, or«1. . . . 32 3/4 32 1/4 Kon. Petr. . . — Missouri . . . 7 3/4 Escompte . . . 4 n/ioP 4 5/8 p Ontario A. . , .291/4 — — Argent .... 23 3/4d 23 9/.« d South. Tacific . . 95 — 94 3/4 BOURSE DE PARIS Paris,'21 sept 21 sept 20 sept, 21 sept 20 sept 3% rente française. 67 25 67 25 Est français. Russie 1889,Con.4% 70 20 70 15 Rio Tinto, parts .1505 — 1513 — 4-1/2 % Russie 1909 ?7 50 77 75 Mexique Int. 5% 1 Serbie 4% 1895 . 6170 Lots lurquie . — — - — Espagne 4%, Etr. 87 85 87 70 Change Berlin, court Portugal 3% . . 58 20 Chges.Amsterd.,court 236 50 2.i7 — Turquie 4% unifié . 61— 61— Che» s. Londres,court 27.39 27 33 Banque ottomane . 450 Escompte . . , p. Bruxelles, 21 septembre. — Le léger regain d'activité signalé hier, semble s'effacer déjà aujourd'hui. En tous cas, les quelques transactions qui s'effectuent sont plus laborieuses et plus rares. En 3 p. c. Belge mai-novembre on renoontre toujours le cours de 69. Nos Bons de Trésor restent fixés aussi vers 98 i/4 et 97, selon l'échéance. Les lots de villes ont un marché plus étroit, mais les cours signalés hier restent généralement debout. On signale de petites affaires en 4 1/2 p. c. Electricité du Brabant vers 435, en 4 p. c. Burbach à 425, et en Pampelune (spéciale) vers 330. Les actions, en général, gardent leur marché étroit. On échange quelques dividendes Tramways Bruxellois dans les environs de 875, la fondateur Barcelone' vaut 975. La capital Barcelone, de son côté ,a été traitée dans ces derniers temps, à 1.50, prix qui semble trop bas. A noter encore le cours de 347 1/2 en actions Chemin de Fer Saragosse, Les titres sidérurgiques et charbonniers manquent d'amateurs pour le moment. L'ordinaire Grosnyi est mieux à 2275, et la privilégiée vaudrait environ 2375. En Union Minière, on parle dé 720. L'ordinaire Katanga se tient dans les environs de 1350. Les steels et cuprifères sans affaires ce jour. De Bataafsche Hulpbank met Winstuitkeering, établie à Utrecht.— L'assemblée générale des actionnaires aura lieu le jeudi 30 septembre, à 3 heures de l'après-midi, aux bureaux de la société, 100, VVitte Vrouwen Singel, à Utrecht- Compagnie Électrique Anversoise SOCIETE ANONYME 9, quai Cockerill, à Anvers L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE aura lieu le jeudi 7 octobre 1915, à 3 heures (H. B.), au local de la Banque Centrale Anversoise, 20, longue rue de l'Hôpital, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapports du Conseil d'administration et du Collège des commissaires ; 2° Bilan et compte de profits et pertes de l'exercice 1914-1915. Décharge de gestion ; ; 3° Elections statutaires. Pour être admis à cette assemblée, Messieurs les actionnaires devront déposer leurs titres, avant le 2 octobre : A ANVERS : au siège social ; à la Banque d'Anvers ; à la Banque Centrale Anversoise ; à la Banque de l'Union Anversoise. A BRUXELLES : à la Société Générale de Belgique. établissements H. VAN GORP SOCIETE ANONYME Anciennement H. VAN GORP & Co 30, quai du Canal, à Merxem lez-Anvers Messieurs les Actionnaires sont pri.és d'assister à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE qui aura lieu le 7 octobre 1915, à 11 heures du matin, place de Meir, 48, à Anvers. ORDRE DU JOUR : Rapport du Conseil d'Administration. N. B. — Pour assister à cette assemblée les actionnaires sont priés de se conformer à l'article 31 des statuts. Les actions sont à déposer aux bureaux des banquiers, MM. Pécher, de Broekeleer & Co, 48, place de Meir, à Anvers. Le Conseil d'Administration. Société Anonyme des Moulins des Trois Fontaines A VILVORDE Le Conseil d'administration a l'honneur de convoquer Messieurs les actionnaires à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE pour l'exercice clôturé le 30 juin 1914 (assemblée, qui par suite des circonstances n'a pu avoir lieu à la date fixée par les statuts) et à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE pour l'exercice clôturé le 30 juin 1915. Ces assemblées se tiendront le samedi 2 octobre prochain, à 3 heures de relevée, au Grand Hôtel, boulevard Anspach, à Bruxelles. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration et du Collège des commissaires ; 2°-Examen et approbation, s'il y a lieu, des situa-tuations provisoires dressées sous forme de bilans et arrêtées au 30 juin 1914 et au 30 juin 1915 ; 3° Fixation du nombre des administrateurs et nominations statutaires d'administrateurs et de commissaires. Pour assister à l'assemblee généraJe, Messieurs les actionnaires, devront déposer leurs titres au moins cinq jours avant l'assemblée au Crédit Général de Belgique, rue du Congrès, à Bruxelles. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S adresser 1 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s:occupe des formalités de sortie. SERVICE REGULIER ET DIRECT entre Anvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Ostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral BRUGES, GAND, ALOST ET BRUXELLES pour marchandises et petits colis J. SAEYS - DE CALUWÉ BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi Mannheimer Lagerhaus-Gesellschalt (Agence Générale) En charge pour DUISBURG - COELN - MANNHEIM le bateau BADENIA 44 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis. Beurt Charles Opdebeeck & Co ANVERS BREE, MAASTRICHT, LIÈGE REMISE ET PRISE A DOMICILE En charge bateau moteur " FRANÇOIS „ partant mercredi prochain 29 courant (s.i.). Pour conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK & Co, 36, Grande Montagne aux Corneilles, ANVERS. Service " HOLLAND-ZUID PACIFIC " DE LA KONINKLIJKE NEDERLANDSCHE STOOMBOOT MU Départs mensuels directs par le CANAL DE PANAMA pour VALPARAISO & CALLAO et autres ports directs ou en transbordement St. Hercules,partira d'Amsterdam le 30 octobre (s. i.) Pour frets et renseignements s'adresser*à l'Agent de la Compagnie à Anvers : Gustave E. Van den Broeck. 2, quai Ortelius.

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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