Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

901 0
21 februari 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 21 Februari. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xb8g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ANVERS, Mercredi 21 Février 1917 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année No 17.847 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sent acceptés au bureau du journal, 14. rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double lignft 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal sont indiquées d'après l'heure de là Tour. Observations météorologiques de M» F. Agtlie, opticien rue Léopold, 51. Àuvers, 21 févr. 1917, 11 h du matin.- Baromètre "61. -Thermomètre cent (max! : 6. — Thrrmom. cent. (min!. I 3. -Pluviomètre 2,9 m/m.—Vent : S.-E.—Prévision : Pluie probable Astronomie 22 février (Communiqué par l'Observatoire Roval de Belgique à Uccle lez-Bruxelles) Lever du soleil 7 h 43m. Prem. quart, le 28 févr. 17 h.44n Coucher du soleil 18 11.. Pleine lune le 8 mars 22 „ 58 Lever de la lune 7 38 „ Dern. quart.le 16 mars.13 „ 33 Coucher de la lune... 19 40,, Nouv. lune le 23 mars 5 .. 6 Haute marée à Anvers Matin Soir 22 févr. 4 h.52 m 22 févr. ... 17 h 12 m. 23 „ ... 5 „ 32 „ 23 17 51 „ 24 „ ••• 6 „ 9 „ 24 ... 18 . 28 .. Hauteur du Rhin Cologne 18 lévi. 1.20m. Strasbourg 15 févr 182 m Huningen „ 0.89 „ Lauterbourg „ 3 31 , Kehl m » Maxau „ 3.22 , Mannheim „ 2.29 „ Germersheim „ 2.72 , Caub „ '.37 „ Mayence „ 0 32 , Ruhrort „ 0.40 „ Bingen „ 1.25 , Duisbourg „ 0.13 „ Coblence „ l.ôo , Waldshut „ - i77 „ Dusseldorf ., 1.07 , Lobith 19 „ 13.49 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 18 févr. — m. Heilbronn 15 févr. 0.49 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 15 févr. 0.72 m. Constance 18 févr. 2.30 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 20 FEVRIER Rein liqueur Nijverheid, de Merxem. Jan, de Merxem. Gerritje Adriana, de Merxem. » Hendrik, de Merxem. » Johann, de Merxem. Telefoon, de Merxem. Allège La Jeune Cécile,.:de Merxem. » Neptune, de Merxem. » .Ioseph-Madeleine, de Merxem. » Zélateur, de Merxem. DEPARTS DU 20 FEVRIER Néant. LES BLOCUS on mande de Madrid que des armateurs espagnols seraient disposés à louer à l'Angleterre leurs navires qui voyageraieni sous pavillon espagnol, à condition que l'Angleterre paie des dommages pour tout navire coulé. Le gouvernement allemand a fait savoir que l'exportation de fruits espagnols pourrait encore se faire par le port de Cette. le vapeur transocéanique espagnol Buenos-Ayres est parti pour la Havane. Line centaine de voyageurs se trouvent à bord du navire qui transporte aussi une cargaison importante de produits espagnols. Le Daily Telegraph » apprend de Washington que des mesures seraient prises pour armer 200 navires de commerce américains. On mande de Stockholm, en date du 17 février : La navigation entre la Suède et l'Amérique a été reprise vendredi. Deux navires ont quitté Gothem-bourg, l'un pour New-York l'autre pour Baltimore, ils prennent une route au Nord des îles Feroë qui paraît peu dangereuse. On mande de Christiania : Le Syndicat national des marins norvégiens a invité de façon "très formelle l'Association des armateurs norvégiens à munir immédiatement les navires d'un meilleur matériel de sauvetage. L'« Aftenposten » apprend de Trondhjem que le vapeur Kovno, de la NVilson Line, est arrivé d'Angleterre le 17. février ayant à bord 2580 colis postaux pour les pays Scandinaves, la Russie, -la Roumanie et l'Extrême-Orient. La ligne de navigation de. Norvège vers l'Amérique annonce que tout service est actuellement interrompu, les autorités britanniques n'ayant pas encore remplacé la station de contrôle de Kirkwall par celle d'Halifax. Les négociations entre armateurs d'une part, matelots et machinistes norvégiens de l'autre, n'ont pas encore eu de résultat satisfaisant. EXTERIEUR PAYS-BAS Le rationnement de pain On annonce que la ration actuelle de pain de i()0 grammes sera ramenée sous peu à 250 grammes. PAYS-BAS Le pétrole Nous apprenons que le navire-citerne La Campïne de la American Petroleum Cy, de New-York, est entré au port de Rotterdam hier mutin. Le navire qui vient d'Angleterre amène huit mille tonnes de pétrole à l'usage de la population belge. FRANCE Pétrole et benzine Les prix maxima de la benzine et du pétrole ont été fixés respectivement à fr. 72,50 et fr. n 50 l'hectolitre.ANGLETERRE Les importations L'Angleterre a entamé des négociations avec les alliés et les neutres dans le but de restreindre les importations. RUSSIE Le platine et l'or Dans l'Oural du Nord de riches gisements de piétineront été découverts. Le sable de rivière contient de l'or et d'autres métaux précieux. La production du pétrole La production pétrolifère s'est élevée en 1910 à 603 millions de pouds, contre 569 mil-lions en 1915. Le commerce extérieur k® commerce extérieur russe s'est élevé en 1916 à 2./50 millions de roubles en ce qui concerne les importations, 11 o3 l'année précédente et à 575 millions de roubles pour les exportations « i02 l'année précédente). 1 Les glaciers qui flottent Ce 11 est pas-seulement dans les mers polaires, !-0S 7 eiS' de Ia terre François-Joseph, de la Nouvelle-Zemble, ou aux approches du continent antarctique que ,se rencontrent de redoutables banquises dont 1 étreinte broie et pulvérise les plus solides navires-.-Jusque dans les zones tempérées, les glaces, issues des régions arctiques et antarctiques, descendent en masses épaisses et mettent en danger les navires des flottes marchandes. Dans notre hémisphère, le long de la cote de l'Amé-que du Nord, 1 Atlantique est littéralement infesté u,se? P°. ,,res .q'.li s'avancent jusqu'à des latitudes parfois très méridionales C'est d'abord près de la pointe Sud du Groenland, 1 ec!!leni€ Parallèle flue le Nord de l'Ecosse et q «e*s Shetland, une nappe de glaçons large parfois fin !! ni.omètres ; ils arrivent en droite ligne 1 pôle. Ensuite, autour de Terre-Neuve, sous la passée fies vents et des courants, c'est un afflux <11 noim-es icebergs, véritables monstres de glace, boit sur les célèbres bancs de cette île, soit sur leur )>) «ure orientale, ces blocs colossaux s'étendent sou-nuit jusqu'à une latitude correspondant à celte de t.m-a?' ,aTfois' môme, quelques-uns de ces enfants ptuius du pôle descendent jusque sous le même pa-1 n îiele que SéviJle. Et ce ne sont pas des glaçons pour rire. Les ice-nergs de Terre-Neuve s'élèvent en général à 20 ou •'l'. nietres au-dessus du niveau de l'eau, quelquefois ■>'' ou 60 mètres; on parle même de glaces hautes de 100 mètres et plus. Comme la partie émergée d'un glaçon n'est que le huitième du bloc tout entier, jugez de la masse que peuvent réaliser ces icebergs. Pour 30 mètres qui s'élèvent au-dessus de la mer, cela donne une hauteur de 2-40 mètres ; pour 60 mètres, 480 mètres ; et, dans le cas d'un iceberg de 100 mètres, une tranche de glace de H00 mètres. Ce sont là, on le voit, de véritables montagnes de glace flottantes. Lorsque le temps est clair, le spectacle est de toute beauté. Ces énormes blocs, d'une admirable pureté, présentent la plus extraordinaire variété de motifs d'architecture et de sculpture que l'on puisse imaginer. Sur ce marbre fusible, un rayon de soleil suffit à créer des chefs-d'œuvre. Tantôt vous découvrez de fines pyramides d'une sveltesse idéale, tantôt des hérissements de clochetons et d'aiguilles, au milieu d'un fouillis d'ogives et de voûtes élancées, des morceaux de cathédrales gothiques toutes blanches. Puis ce sont des dômes, des arcs de triomphe, des fragments de cirque. Sous un clair soleil et un ciel bleu, cette immense blancheur uniforme semble une ville d'Orient. Mais 11'a.llez pas approcher ! Rongés par la fusion, ces énormes édifices sont dans un état d'équilibre tout à fait instable. Le moindre déplacement de l'air, ou un léger mouvement de la ruer, peut détruire l'assiette de l'iceberg et le faire chavirer. En culbutant, cette masse colossale détewnine autour d'elle un raz de marée. Malheur au navire qui se trouverait pris dans cet effroyable tourbillon d'eau de glace ! Or, c'est à travers cette région encombrée de glaces formidables que passe la route de navigation la .plus fréquentée du monde celle d'Europe, au Canada et aux Etats-Unis. Sur les bancs de Terre-Neuve, c'est une incessante procession de paquebots, de cargo-boats, de voiliers, à destination ou en provenance de Montréal, de New-York, de Boston ou de Philadelphie.X X x' Et les parageé de Terre-Neuve sont le lieu d'élection des brumes les plus épaisses que l'on rencontre dans l'Atlantique. Pendant des journées entières, on navigue au milieu de nuées opaques : 011 a l'impression de cheminer à travers des nappes d'ouate. Comment, lorsqu'on n'y voit goutte, éviter une collision ? Pure affaire de hasard. Certains jours, la brunie est tellement dense que, de l'arrière, on ne distingue pas l'avant du navire. Tout à coup, une lueur falote éclaire la grisaille, les yeux éprouvent ce picotement particulier que produit la réverbération d'une immense nappe de neige. Evidemment, il y a tout près un iceberg. Mais où ? En avant, en arrière, à bâbord, à tribord ? Dans toutes les directions, pas la moindre trouée à travers la nuée épaisse : on prête l'oreille, espérant percevoir la rumeur du ressac contre la glace. Aucun bruit ne perce cette brume gluante. La situation est singulièrement critique. En poursuivant la marche en avant, 011 risque d'aller se fracasser contre les flancs de l'iceberg ; si on demeure en place, on s'expose à le voir tomber sur le navire. Donc, 011 manœuvre très lentement tantôt à droite, tantôt à gauche, et toujours on est poursuivi par le fantôme blanc, comme par le spectre de Banquo. Un quart d'heure durant, d'une minute à l'autre, la catastrophe fatale semble imminente... Puis soudain la lueur s'éteint, et une brise froide comme le frisson de la mort arrive par l'arrière. L'iceberg est passé. Aussi, à quels dangers les paquebots ne sont-ils pas exposes, dans la traversée des bancs de Terre-Neuve . Ces « lévriers de la mer », comme on les surnomme, parcourent de 600 à 700 mètres à la minute, souvent même davantage ; avant que leurs vigies aient le temps d'apercevoir la lueur révélatrice de la présence des icebergs, ils touchent le bloc et s'écrasent contre l'obstacle. Tel a été, croit-on, le sort d'un transatlantique, le Huronian, perdu corps ei biens : c'était un vapeur de 4400 tonnes, monté par 350 hommes d'équipage. En 1879, en pleine nuit de novembre, I'Arizona, un des pi us magnifiques paquebots alors en service sur la ligne de New-York ■' Liverpool, filait à toute vitesse à travers les bancs de Terre-Neuve, lorsque soudain il aborde un iceberg. Le choc est effroyaole, brisant et tordant toutes les solides plaques de :'-r qui forment l'avant, et ouvrant une large brèche par laquelle des torrents se précipitent dans l'intérieur du navire. L'engloutissement est imminent ; et il n'y a pas moins de 550 marins et passagers à bord ! En pareil cas, seule la décision du capitaine peut arrêter le désastre ; sans perdre une seconde, il fait fermer les compartiments étanches et armer les pompes : c'est seulement après des efforts surhumains qu'on réussit à arrêter la montée de l'eau dans les cales. Le navire flotte, et très lentement, toujours en pompant et toujours sous la menace de l'engloutissement, il réussit à gagner le port le plus voisin de Terre-Neuve. Les collisions avec les icebergs ne sont pas les seuls dangers qui menacent les paquebots dans ces parages redoutés. Sous l'action de la fusion, des pans se détachent de ces blocs et s'en vont ensuite à la dérive, fractionnés en une infinité de glaçons. Que, dans leurs rapides battements, les hélices d'un transatlantique viennent à heurter un de ces morceaux de glace, les propulseurs se brisent comme du verre, et voilà le colosse désemparé. Beaucoup de personnes se rappellent l'angoisse qui, il y a quelques années, étreignit l'Europe lorsque, pendant une semaine» on fut sans nouvelles de la Gascocnk. Arrêté par une avarie de machine sur les bancs de Terre-Neuve, le paquebot français fut enveloppé par les glaces et faillit être écrasé entre les icebergs qui se pressaient autour de lui, comme un navire pris au centre de la banquise polaire. Et il n'y avait à bord pas moins de 400 personnes ! Cette ville flottante dut son salut au dévouement d'un officier et de quelques matelots qui, héroïquement, se Pincèrent dans un canot à travers cette mer glacée, et risquèrent vingt fois leur vie pour aller chercher lu secours à Terre-Neuve. -1 les icebergs exposent les grands paquebots à de tels dangers, quelles catastrophes n'entraînenî-ils pas pour les pêcheurs très nombreux dans ces j a races ' Longue serait la liste des malheureux movur tiers engloutis dans une collision avec ces glaçons, ou écrasés par une avalanche tombée d'un de ces colosses de glace dont- ils ont eu la témérité de s'approcher.XXX D'où viennent et comment se forment ces monstres de glaces homicides ? Tous les touristes qui se promènent l'été dans les Alpes ont été témoins de la genèse d'icebergs en miniature. Dans leurs courses sur les montagnes, n'ont-ils pas eu l'occasion de rencontrer un petit lac solitaire dans lequel trempe un glacier ou un champ de neige, et sur lequel se promènent de petits glaçons provenant de la rupture du front du glacier ou du champ de neige ? Les icebergs ont la même origine : ce sont des blocs de glace terrestre provenant, pour la plupart, du Groenland.Ce pays est presque entièrement recouvert par" une nappe de glace continue. C'est le plus grand glacier de notre hémisphère. Sur les bords, cette énorme coupole se trouve comme canalisée par les montagnes qui l'entourent, et s'écoule vers la mer en immenses glaciers, auprès desquels ceux des Alpes paraissent de maigres rubans de glace. Animés d'une très grande vitesse d'écoulement et 11e subissant qu'une très faible fusion, par suite de la rigueur du climat, ces glaciers empiètent sur les baies ouvertes devant eux. Leur front, épais de 600 ou 700 mètres et même (lavautage, avance de olus en plus au milieu de l'eau. Un seul glacier du Groëland pousse chaque jour, a travers la baie qui le baigne, mie masse de plus de 2S millions de mètres cubes de glace. Mais il arrive un moment où cette masse pressée et rongée par la nier n'a plus qu'un équilibre très instable. Un beau jour, tout craque et, clans un fracas épouvantable, la partie la plus avancée du glacier se disloque et se brise, engendrant d'énormes glaçons qui sont les icebergs. Une fois mis en liberté, ces icebergs sont pris par les courants marins et entraînés vers Terre-Neuve et l'Atlantique par la lente dérive des eaux. S'il est impossible d'éviter ces périlleuses rencontres, on est parvenu à diminuer les risques de la navigation, tout au moins dans la région de Terre-Neuve. Dès que les icebergs paraissent, leur présence est signalée aux navigateurs par les soins des services hydrographiques d'Europe et des Etats-Unis. Dès lors, les capitaines peuvent modifier leurs routes habituelles et veiller au danger. Mais, hélas! trop souvent toutes les précautions sont déjouées. A la mer plus que partout ailleurs, le hasard est le maître de l'homme. CHRONIQUE INDUSTRIELLE Charbons La température se radoucit peu a peu, ce qui va enfin permettre de pouvoir"rétablir la situation normale, à la satisfaction de tous. La navigation ne tardera pas à fonctionner de nouveau sur nos canaux et sur nos fleuves. Toutefois, il ne faudra pas s'attendre de si tôt au rétablissement du service d'expédition par bateau des charbons domestiques, car nos différents rivages industriels n'ont plus un atome de charbon à l'avance ; celui qui arrive directement de la fosse dans les rames de wagons est aussitôt enlevé par de longues files de véhicules île tous genres qui attendent patiemment des heures entières le moment de pouvoir être enfin servi. Dès que la circulation des bateaux sera établie, iL va falloir songer sérieusement à accélérer le transport du charbon par eau, seul moyen qui soit en ce moment à notre portée, le trafic par fer devenant très difficile. 11 faudra résoudre une bonne fois cette importante question des frets pour faire disparaître les démêjés entre les bateliers transporteurs et le bureau d'affrètements des charbonnages. Certains charbonnages ont augmenté de nouveau les prix des combustibles à partir du 15 février courant, c'est ainsi que les tout-venant 60 pour cent ont subi une hausse de. 2 francs à la tonne et les fines industrielles, une hausse de I franc à la tonne. INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Nous ne publions pas de Bulletin de la Bourse officieuse de fonds publics aujourd'hui. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 20 février. — Mêmes tendances aujourd'hui qu'hier, c.'est-à-dire que les rares affaires traitées diminuent encore d'importance et que la. plupart des cours, dans les divers compartiments de la cote, restent toujours fort indécis. Les charbonnages, qui eurent pendant longtemps un courant d'affaires si intéressant, conservent néanmoins une très, très légère activité : juste ce qu'il faut pour les distinguer des autres valeurs, qui bien décidément se tiennent dans l'expectative. C'est une de ces périodes de marasme comme il s'en présente parfois et qu'il faut patiemment subir. Toujours des prix sans changement intéressant eu rentes et lots de villes : Rente belge 3 %, 71,25-72,75 ; Bons du Trésor 4 % 1917, 100,50 ; Congo lots, 85,50 ; Anvers 1903, 72,25 ; Anvers 1887 , 83,50 ; Bruxelles Maritime, 64,75-65 ; Gand 1896, 63 ; Liège 1897, 66,50-66,75. Notre 3 °0 janvier-juillet s'est traité à 70 pour les titres de 10.000. En obligations industrielles, les demaudes ne diminuent pas trop, de sorte que les cours gardent un bon niveau. On continue à relever des demandes en 4 % Tramways de Livourne à 415, en 4 % Tramways (le Kievv à. 417 1/2, en 5 % Tramways Toscans à 460, en 5 % Brugeoise à 485, en 5 % Glaces de Bohême à 485, et en 5 % Ciments de Konstantinowka à 480. Quelques transactions empreintes de fermeté en valeurs bancaires. La Banque Belge pour l'Etranger est bien à 600-610 (605 papier en clôture), la Caisse de Reports est mieux à 1400, la fondateur Crédit Général de Belgique est en avance à 260, 250 ; le Crédit Liégeois est en progrès à 545, et la dividende Travaux du Caire est demandée à 5. Les valeurs de transports sont aussi calmes que possible. La dividende Auxiliaire au Brésil est demandée à 307 1/2 ei offerte à 312 1/2, la capital Koursk est. bien à 57,50, la dividende Rotterdam est 28 argent et 29 papier, l'ordinaire Tramways et Electricité est ferme à 24,50, 25, 25,50, et la dividende Vérone est soutenue à 11,25, 11,50. Les échanges manquent d'activité également au groupe sidérurgique. La fondateur Baume-Marperit est recherchée à 710, Ougrée-Marihaye s'inscrit à 955, 960, la Ragheno est à 75 argent, la privilégiée Ta-retzkoïe se retrouve à 795 argent, 805 papier, la fondateur est hésitante.de 1095 à 1115, la jouissance Tôleries de Konstantinowka fait 2850 argent, 2875 papier, et l'Union des Aciéries progresse à 230, 235, 240. Les valeurs charbonnières gardent donc une certaine animation, mais les cotations éprouvent des difficultés à se maintenir. O11 fait 2200 papier en Ainercœur, 336,25 en ordinaire Biélaïa, 402,50, 405 en capital Charbonnages Belges, 990, 1000 en Est de Liège, 2270 argent en Falisolles, 2300 argent en Gos-son, 80 papier en Grand-Mambourg, 650, 652,50, 655 en Houillères-Unies, 1340, 1350 en capital Laura, 140 en Louettè, 675 argent en Patience, 470, 477,50 en Rieu-du-Cœur, 1100 argent en Tamines, et 900, 895 en Ouest de Mon s. Aux petites rubriques, on rencontre quelques bons cours. L'Asturienne s'avance à 6000, la Bacarès est bien à 85, la Nébida obtient un marché plus régulier et plus ferme à 302,50, la Katchkar est active à 33,25, 36,25 en privilégiée à 8,50, 9 en ordinaire, les Mines Réunies s'inscrivent à 197,50, la priv. Djebels est mieux à 29, 28,50, l'ordinaire Bennert est à 490 argent, la capital Verreries du Donetz est en avance de 416,50 à 425, la Verreries de Mariemont progresse à 1800, et l'ordinaire Electricité de Sofia est offerte à 550. En valeurs caoutchoutières, Les tendances sont plutôt bonnes. De la fermeté en Java capital à 141, 141,50, et en fondateur à 705, 710, en Hévéa à 215, 217,50, 218,75, 220, en capital Mopoli à 160, 161,25, et en Soengvi-I.ipoet à 457,50, 455, 457,50, 460. La Sennali Rubber est hésitante à 65, la part Kasaï se maintient à 63, 63,25, et la Kalitengah est discutée à 42,25. Au groupe colonial, ou note aussi une bonne résistance. Il y a même du mieux en Compagnie Congo Belge à 70, en capital Cominière à 65, 66,25, et- en ordinaire Katanga à 2300, 2315 , 2310, en fondateur La court à 515, 517,50, 512,50, 516,25, 517,50, 520, et en capital à 455, 460 , 465, 470, 475. La capital Union Minière est soutenue également à H20, 1425, 1427,50, 1430, et. la Tanganyika bouge peu à 73,50 , 73 , 73,25, 73,50. Peu de chose à dire des valeurs diverses. L'ordinaire Auxiliaire Internationale de Chemins de fer est à 125 argent, la privilégiée Cartoucheries Russo-Belges est bien de 130 à 133, la jouissance Léchât ne varie guère à 322;50, la capital Sucrière Européenne est à 83,50 argent, 84,50 papier, et la fondateur cote 53,50, 53,75. Les Sucreries de Pontelongo à 580 en capital, à 385 argent en ordinaire sont en bonne voie, et les capital Sucreries St-Jean sont mieux à 125, 127,50, 129,50, alors que-les fondateurs font mine de se tasser à 175, 173,75. Les dispositions des valeurs étrangères n'offrent rien de particulier. La Russian Oil reste en bonne tendance à 51,50, 51, la Barcelona est à 70 argent, 71 papier, le Mexico-Tram se traite à 195, 196,25, La Rio-Light (11°) ?st à 390 argent, le Centrai Catalan fait encore 145, la l.ujar se tient à 750, 760, et la petite Prado reste à 8, 8,25. Enfin, la Kolomna se retrouve à 720, 710. COURS DU CHANGE Rottérdam, 19 février. — Londres, fl. 11,74 3/4 ; Berlin, fl. 41,02 1/2 ; Paris, fl. 42,25 Amsterdam, 19 février. — Londres, fl. 11,75 1/2 ; Berlin, fl. 41,15; Paris, fl. 42,27 1/2 ; Suisse, fl. 49,17 1/2; Vienne, fl. 25,65; Copenhague, fl. 68;- Stockholm, ri —j nu BOURSE DE NEW-YORK New York. 19 févr. i 19 Févr. 117 Févr. 19 Févr. ! 17 Févr. HvDOthèQues 2i/4-?1,s -lomin. Ontar o<£Western,or ?4 i/g 24- Cnan«»s. Londr. C.T *.76.45 4.76 M Nortnern Paci.'., ord. 104 - 103 3/4 Ch8*s. Londr.60d.v 4,72 - 4.72.25^orfo.K<fcWestern,ord !28 la '281,2 Change s. Paris vue, 5,85 — 5.85 - Norf.<iWest.4%c.obl 132 '3? Change s. Berl n (8^4 63 1/8 Peîïïisylvania, ord. 54 5/8 54 5/H Argent . . . 78 3.8! 78 3/8 Philao. & Read., ord.' 92 8/4 9! 5 8 Philad.ARead.,1 apréf 41 — 42 1/2 FONDS GreatNortherr, I opréf ; 11S U» 1 ï 3 — Amérique 2 p.c.obi 99 - 99- TexasâPacific,ord., !6.1,2 16 1,2 Atch. T. A 8. F. 4% 102 '/S >02- Southern Pacif., ord. 93,/8 93 5/8 Aich.T.dtS. F. a ord 1W 3/4 '102-18 Southern Rail//., ord. 28 1/2 ! 28 3/8 Alc.T.AS.F.Mgb.4% 94:/8 93 >'a SouthernRailw.,préf. 6i — 63 — Atch.T.AS.F. a.préf. 99 1,2 99 3/8 Union Pacific, préf. 138 1/4 '38 - Am.CarAFoundryor,; 63 fyi 63- UnionPacif.4%, obi. 9o.7;« : 9? - Baltim. A Ohio, ord. 73 1,2 "8 V4 Wab.StLouisAPac ,0 '2- '2 y* Canad. Pacific, ord.''51 - '53- Wab.S'LouisAPac, pr 49 - 49 - Chesao A Ohio, ord. 59 1/4 59 1/4 Amalgamat.Copper.o Chic.ANorth West.0. 1:9 - '18 AnacondaGopper, n. 77 76% Chic,Milw.ASt.Paul0 SI 1,4 t51 - U.S.SteelCorp..ord. • 07 1 8 if6 1'2 Rack Island ord. . 26 V4 26 3,8 U.S. Steel Corp.,préf 117 . '.17 1/2 Am.SmeltARef.C°,o. 98 % 97 3 8 U.S. SteelCorp.5% Bethl. Steel Corp., ord'380 - 3(5 2# H. Obi. '105 7/E ; '05 T/2 Denv.ARioGrande,0. '3 — 13 — Americ.BeetSug.,ord 88 — 87 '2 Erie Railway, ord. . 261/4 26 American.Can. ord. KV» 43 5/8 Erie Railw., 1» prêt., 39 3/4 39 V-i Unit. Suear C", ord. 41 44 _ Erie Railw., 2* préf. 31 '.2 — Amer.Hia0ALeath.,pr| 62 1,2 62 — Erie Railw. Gen.Lien 67 1 8 67 1/8 Amer. fei.ATel.,ord,1125 1,2 125 - Illinois Central,ord. :ICI - 101- Am.Tel.4%c0nv.0bl.1 98 - 98-- Kans CitySouth.,ord 22',2 21 3/4 |ntern.Cont.Rubb°r,o 11— 1 ! i;g Kan'. City South., pr. 54 — 541,2 |nterr.Merc.Mar.,ord| 25 1/4 26 — Louisv.ANashv.,ord.'27 — . 25 - ntern.Merc.Mar., pr. 711/2 71% Nat. Rlw.ofMex.,1 pr.! 23 — 23 |nt. Merc. Marine Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 6 '2 6- 4i/a%,obl. 9" % 92- Wiss.Kans.ATex.,ord 7 7/8 7 1,2 Pittsburg Coal, ord, 46 - 45 — Miss. KansasATexasi Central Leather, ord. 86— 1 86 — 2® h.g.-obl. j 501/a : 50 — lnterbor.Metrop.,préf 66 — 64 - Missouri PaciTic.,ord] 2S% 23 — lnterbor.Metrop,,ord. 13 !3 - *>'.-Y.Centr.AHifds.,o| 95 3/41 95'2 ,StudebakerCor.,oro 1C4 1/4 103',2 M'nt nom.^'.Corfl 61 — BOURSE DE PARIS Paris, 19 Févr. ,19 Févr..17 Févr.I ',9 Févr. 11.7 Févr. 3% rente française. ; 6? - 62 - Est français. Russie 1^85,Con.4% Rio Tinto, parts '750 - 1741 — 41/2% Russie 1909 1 74 74 - Mexique Int. 5% — 1 Serbie 4% 1895 1 Lots lurquie . — — — — • Espagne 4%, Eîr 100 65 1 1 GO 65 Chana» Berlin, cojrt| 1 Portugal 3% . . — Chs<>s.Amst3rd..court; 236 5C Turquie 4% unifié . ! 60 50 6C 50 Che»s.Londres,çourl 2779 12779 Bannie rttomRnp , I 425 - - I 425 -- ÇscoinDte I I — — BOURSE DE LONDRES Londres !9 Févr. |!9Févr, '17 Févr.; 19 Févr.; '7 Févr. Consols. , . | 52 3/8 . 52 1/4 Scuth. Ràilwaj. . - -- j — - Répuoiiq Argeitine. ! - 61 - Union A . . • 14» % 4% Brésil . . 50 — — - Wab., préf. — — 4% Japon . . 67 - 67 — U.S.srelA, .112- jH2i/a Japon 1905. ■ j 30 — 91 — ;Amalg. C — — I Mexique inter. . — — Great Cobar . { ' Pérou, ord. . ! — — — - Columbia . . • 48 — Pérou, préf. . j 23 1/8 22 7/8 ! Ver.. D;p!. ... Portugal. . . .: 49 1/8 iMexic. pr. . . . — Russie 1889 . . 33 Ui 62 — : Rock Isl. ... Marc, of A . . 16 % Randrr.ine ... — — Turquie. . . . - Marine, pr, . — 31/2 % Uruguay. . 60 - Shell 5% Uruguay . . — — ! — — Rio Tinto . . Acht. Top . . . |107 3/8 Anaconda ... — Préf. d° A . . — - — - Bchib., pré!. . . - — Denver.fcR.o Grande 15 5/3 — — Schib., ord. . . —— Erie, ord. ... 301/2 30 — Ken. Petr. . . Missouri . . , — - Escompte . . h 3/16d 51/4 0 Ontario A. . . Argent . . . . 38 1/8 d 38 l/8d South. Pacific . . - — : 93 1/2 ! Société anonyme d'Armement, d'Industrie et de Commerce, à Anvers. — Bilan an :51 décembre 1915. Solde en bénéfice, fr. 4.556.071,37. Crédit national industriel, société anonyme, à Anvers. — Situation provisoire au 30 septembre 1916. Coinptes courants, débiteurs et divers, fr. 7.808.725,36. Frigorifères du Nord, société anonyme, à Anvers. Bilan au 30 septembre 1916. Solde débiteur, 12.960 fr. 59. Société anonyme franco-belge du Charbonnage de Forte-Taille, a Montignies-le-Tilleul. — Bilan au 31 mars 1916. Solde débiteur, fr. 70.576,12. Ciments brabançons, société anonyme, à Orp-le-Grand. — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfice de l'exercice, l'r. 17.788,51. Société générale belge de Déglycérination, société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 31 octobre 1916. Solde eu perte, fr. 44.623,07. Phonix A. G. fur Bergbau und Hùttenbetrieb. — Les bénéfices du 2d semestre 1916 se sont élevés à Mk. 41,2 millions, contre 20 millions en 1915. Syndicat agricole de Genappe, société anonyme, à Genappe. — Bilan au 31 octobre 1916. Solde en bénéfice du compte de profils et pertes, fr. 38.825,06. Agricola, société anonyme, à Wilsele lez-Louvain. — Bilan au 31 mai 1916. Bénéfice net, fr. 5.912,58. Papeterie de Baelen-Doihain, société anonyme, à Baelen-sin-Yesdre. — Bilan au 30 juin 1916. Solde créditeur, fr. 9.717,37. Bayrische Handelsbank, a Munich. — Le dividende a été fixé à 7 % comme en 1915. Nitrate Railways. — Les recettes de la Nitrate Railways se sont élevées pour la première quinzaine du mois de janvier à 32.218 livres, en augmentation de 2.755 livres sur la période correspondante de l'année précédente. L'or du Transvaal. — L'extraction totale des mines faisant partie de la Chambre des mines du Transvaal, s'est élevée en janvier 1917 à 782.634 onces d'or valant 3.324.418 livres st., contre 774.462 onces valant 3.289.705 livres st. le mois précédent, soit 8.172 onces de plus. A l'égard du mois de janvier de l'année précédente, la diminution s'établit comme suit : 4.833 onces et 20:530 livres st. Steaua Romana. - On sait que cette société avait réparti 10 pour cent pour le dernier exercice ne comportant que 7 mois et demi. L'administration ne peut pas encore, pour le moment, se faire une idée précise des effets de la guerre sur la situation de la Société, surtout quant à l'état dans lequel se trouvent les puits et à la quantité rie stocks détruite. En conséquence, on n'a pas encore pu dresser le bilan de l'exercice qui vient de finir et l'on devra l'établir cette année avec grande prudence. Banque de Paris et des Pays-Bas. — Le dividende a été fixé à fr. 30, contre fr. 25 l'année précédente. Banque Particulière, de Copenhague. — l^e dividende sera de 10 %\ contre 7 % en 1915. La Banque Française Italienne pour l'Amérique du Sud reprend la Banco stiize Sud Américain). Banca Commerciale Italiana. — Cette banque qui travaille avec un capital de 156 millions de lires ei qui a plus de 58 millions de réserves a clôturé son exercice social par un bénéfice brut de 31.298.880 lires contre 28.528.197 l'année précédente. Les frais ont été de 17.985.824 lires. Le Credito (taliano, au capital de 75 millions et 12 1/2 millions de lires de réserves, clôture son année sociale par 1111 bénéfice net de 7.106.430 lires contre 5.181.070 lires en 1915. Banca Italiana di Sconto, à Home. — On annonce de Milan que la banque italienne d'escompte à Rome distribuera à nouveau 1111 dividende de 30 lires. Dividendes. — De Milan on annonce que l'on prévoit les dividendes suivants aux sociétés métallurgiques : Elba, 20 lires, contre 15 lires ; Savona, 15 lires, contre 12 lires ; Ferrure, 16 lires, contre 10 lires. Bassin de l'Oural. La production du charbon dans le bassin de l'Oural a été pendant les huit premiers mois de 1916 de 51.500.000 pouds, contre 43 millions 400.000 pouds en cette même période en 1915. Banque internationale de Commerce de Péters-bourg. - Cette banque vient, par décision de l'assemblée générale extraordinaire, de porter son capital de 60 à 75 millions de roubles. L'émission des 60.000 nouvelles actions se fera au pair Banque de l'Union, à Moscou. Cette banque a l'intention de porter son capital de 10 à 40 millions de roubles. Le Conseil d'administration va convoquer, à. cet effet, une assemblée générale extraordinaire afin d'y exposer les raisons et les moyens concernant cette importante résolution. Atlantic, compagnie anonyme d'assurances, à Stettiu. —■ Au cours de l'assemblée générale extraordinaire le capital fut porté de 2 millions à 4 millions de marcs. Le Conseil d'administration communique à ce sujet que l'exfension des affaires et le besoin d'assurances ont .forcé la compagnie, de création récente, à augmenter déjà son capital. Par suite, elle sera à même de pouvoir satisfaire toutes les si 1 nations du marché des assurances. La compagnie fut fondée en novembre 1916, elle s'occupe principalement de la réassurance. Vicinaux du Mayumbe. \ la veille de la guerre, exactement, le 29 juillet 1.914, la Chambre des Représentants avait à approuver une convention élaborée l'année précédente et en vertu de laquelle la Société îles Vicinaux du Mayumbé renonçait à ses concessions, en échange de 84 annuités de 90.000 francs ; les 6000 actions privilégiées détenues par l'Etat devaient être annulées, ainsi que les différents avantages et participations accordées à ce dernier. La guerre survenant, cette.convention n'a pu être approuvée. Elle le sera vraisemblablement 1111 jour et l'on peut se demander dès lors ce que représentera l'action de capital de cette entreprise. Envisageant l'excédent d'actif sur le passif d'une part (bilan de 1913) et les redevances parues depuis I ors, la somme disponible se chiffre par environ 1.400.000 francs, qui donnerait une valeur actuelle de plus de 230 francs à chacune des actions de capital. Resterait la répartition des 84 annuités de 90.000 francs dont nous parlions plus haut. Comme on le voit, la valeur ne manque pas d'intérêt.Les emprunts et amortissements au Japon. — O11 a parlé à diverses reprises des finances japonaises. II parait intéressant de revoir plus amplement la situation financière de ce pays, qui, depuis quelques années fait tant parler de lui. Le Japon qui, en 1903, ne de\ait que 530 millions de yen, voit sa dette se quintupler endéans les huit années suivantes, car, en 1911, elle atteint 2.650 millions de yen. Depuis le l1' avril 1911 jusqu'au 31 mars de l'année dernière, le Japon émit encore 137.400.000 yen spécialement destinés à la construction de lignes de chemin de fer, mais, d'autre part, de gros amortissements furent opérés. Sous forme de bons à courte échéance, le gouvernement demanda encore au pays, l'année dernière, 50 millions de yen pour développer le réseau ferré. 11 y a lieu de remarquer la politique suivie par le ministre des finances qui, tout en créant de nouveaux emprunts, s'applique d'opérer des amortissements portant particulièrement sur les dettes extérieures. C'est ainsi qu'on voit que si d'un côté il y a eu pour J87 millions de yen d'emprunts nouveaux, il y avait d'autre part au 30 septembre dernier 172 millions 356.900 yen d'amortissements. D'après les rapports du ministre des finances, on relève qu'en douze mois, d'octobre 1915 à fin sep tembre 1916, il a ete amorti ir.i.OKf.ui yen sur les dettes extérieures ; soit 11.644.400 livres sterling. Sur ce montant 46.5S4.300 yen ont été utilisés en amortissements sur les divers emprunts 4 1/2 p. c. en livres sterling ; emprunts qui se montaient à l'origine à 60 millions de livres et dont, depuis 1911, les amortissements se sont élevés à 9.771.520 livies, soit 16 p. c. D'autres sommes importantes ont été employées pour liquider des engagements à courts termes avec l'Europe ; c'est ainsi que les 200 millions de l'raucs ou 77.400.000 ven émis au pair à Paris, en avril 1913, remboursables en mars 1923, ont été remboursés pendant le second et le troisième trimestre de l'année dernière à concurrence de 37.550.000 yen. Les 3 millions de livres sterling à courte échéance, émis à Londres en 1915, ont été remboursés en février et mars dernier et depuis le mois de janvier de l'année en cours, le gouvernement japonais a racheté pour un montant de 250.000 livres de chaque série de rem-•prunt or de 1905.• • La ville de Kioto vient de demander au gouvernement l'autorisation d'émettre un emprunt de 7 millions de yen du type 5 p. c. à 93, dans le but de racheter l'emprunt qu'elle avait émis en France et remboursable en 1918. 11 semble également intéressant de signaler, que d'après une statistique officielle, il y a actuellement au Japon 1595 banques au capital global de 576.874.000 yen dont 401.200.000 versés et que l'on peut estimer que les dépôts en banque s'élèvent au moins à 6 1/2 milliards de yen. Société d'Electricité Dynamo -, en Russi.e — Cette société porte son capital social de 7 à 10 millions de roubles. Une commission spéciale pour les matériaux de chauffage, sous la présidence de Mp Isnar, directeur de la Société Nobel frères, vient de faire des démarches auprès du gouvernement russe pour porter le prix du pétrole-naphte à 60 copecks par poud au lieu de 45 copecks. Le Conseil d'administration de la Société Pétrolifère Neft, à Rétrograde, estime que le dividende pour l'exercice 1916 sera de 8 p. c. Il est question de porter le capital à 17 millions de roubles. Société industrielle pétrolifère, M. Salinow, en Russie..-— Cette société porte son capital-action de I à 7 millions de roubles. Il est question de porter la taxe sur le pétrole brut à 5 copecks par poud. MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE AS3EMBLEES ANNONCEES 22 février Association Commerciale et Financière, à Anvers, à 3 h. 1/4 de relevée, au siège social, rue Leys, 24, à Anvers. Société anonyme du Charbonnage du Carabinier, à midi, au siège de la Société Générale de Belgique, Montagne du Parc, 3, à Bruxelles. Filiale Belge-Néerlandaise d'Aluminium, société anonyme à Bruxelles, à 11 heures du matin, place Liedts, 24, à Bruxelles. Etablissements Céramiques et Carrières de Grès de Moustier, société anonyme, à 1 heure, au siège d'exploitation, à Mornimont lez-Moustier-sur-Sambre. 24 février « Vooruitzicht », société anonyme, à 5 heures de l'après-midi, au siège social, rue Gérard, 2, à Anvers. L'Essor Industriel et Commercial, société anonyme, à 3 heures de relevée, au siège social, 34, rue du Lombard, à Bruxelles. Art et Luxe, société anonyme à Bruxelles, à 12 h., au Café des Boulevards, à Bruxelles. 25 février Syndicat agricole, société coopérative à Landen, à 3 h. de l'après-midi, dans les bureaux de la société. 26 février Banque Nationale de Belgique, à 1 heure, en l'Hôtel de la Banque, rue du Bois-Sauvage, à'Bruxelles. Banque d'Anvers, société anonyme, à 11 heures du matin, au siège social, 24, Longue rue Neuve, à Anvers. Banque Centrale du Limbourg, société anonyme, à 10 h., au siège social, Marché aux Avoines, à Hasselt. Société Nouvelle des Produits Emaillés et Etamés de Saint-Servais lez-Namur, société anonyme, à midi, au siège social, à Saint-Servais. 27 février Société Générale de Belgique, société anonyme, à midi, au siège social, Montagne du Parc, 3, à Bruxelles.« Excelsior », Société anonyme Commerciale, Industrielle et Maritime, à Ostende, à 3 h. de relevée, au bureau, 4, rue des Tanneurs, à Anvers. Plantations Hallet, société anonyme à Bruxelles, à 11 heures du matin, au siège social, 59, rue de Namur, à Bruxelles. 28 février Sucrerie de Schooten, société anonyme, en liquidation, à schooten. à 12 heures, rue Kipdorp, 50, à An vers. Société anonyme des Charbonnages du Grand-Mainbourg-Sablonnière dite Pays de Liège, à 3 h. de l'après-midi, au siège social, «à Montignies-sui-•Sambre.11 mars Société anonyme pour le Peignage des Laines, a 3 h. 1/2 de relevée, au siège social, Longue rue Neuve, 66, à Anvers. Moboken-Centre; société anonyme à lloboken, à 12 heures, avenue de l'Industrie, 76, à Anvers. Société anonyme des Magasins à Grains d'Anvers, à J! heures du matin, au siège social, 17, rue Vénus. Société anonyme des Horloges de Précision fSystème Normal Zeit), à 4 heures, à l'Hôtel Métropole, rue Leys, à Anvers. 3 mars Fondfrie» Anversoises, société anonyme, à 3 n. de l'après-midi, en l'étude du notaire De Win ter, Rempart Kipdorp, 21, à Anvers. 10 mars Société anonyme des Carrières de Quartzite de Dongelberg, à 10 heures fin matin, 16, rue des Chevaliers, à Ixelles. Société Anonyme des Magasns Argentins d'Anvers MM. les actionnaires sont priés d'assister à l'assemblée générale ordinaire qui se réunira le MARDI 13 MARS 1017, à 3 heures de relevée, au Siège social, 17, rue Venus. ORDRE DU JOUR : I" Approbation du Bilan et du Compte Profits et Pertes de l'exercice 1916. Rapport du Comrnis-saire.2° Décharge à donner aux Administrateurs et au Commissaire. 3° Nomination d'un Administrateur sortant et rééli-gible.N. B. — Le dépôt des titres en vue de cette assemblée, doit se faire conformément à l'article 41 des statuts. LAVOIR DE SCHOOTEN ' Société Anonyme à Anvers MM. les actionnaires sont invités à assister à l'assemblée générale ordinaire, qui aura lieu le JEUDI lr MARS 1917, à 5 heures, 40, Rempart Kipdorp, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Bilan de l'exercice 1916 ; 2° Examen de la situation. ROTTER DAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S " TABANAN "... 2 mars (s. i.) S/S " SINDORO " .... 23 „ (s. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que ceux concernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co„ 9, Quai Van Dyck, Anvers.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes