Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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13 december 1916
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s.n. 1916, 13 December. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883j7b/
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ANVERS, Mercredi 13 Décembre 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - N° 17.790 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Annonces ; 25 centimes la petite ligne, — 50 centimes la dout!» ligur 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centime;; Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journa t inrîinn^c H'anràc I'Iipiiva rla la TVm.v Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien rue Léopold, 51. Anvers, 13 déc. 1916, 11 h. du matin — Baromètre 743 5.-Therir.omètre cent (max) ! 4. —Thermom. cent. |min.)+- 1,5. -Pluviomètre: 8,2 m/m.—Vent. Ouest.— Prévision : Pluie. Astronomie 14 décembre (Communiqué par l'Observatoire Royal de Belgique à Uccle lez-Bruxelles; Lever du soleil 8 h 37m. Dern. quart.le 17 déc. 19 h. 6m Coucher du soleil.... 16 37 Nouv. lune le 24 déc 21 „ 31 Lever delà lune 21 41 „ Prem. quart, le 31 déc. 13 „ 7 Coucher de \* Innp 11 ~Ui " Pleine lune le 8 ianv. 8 .. 42 . Haute marée à Anvers Matin Soir 14 déc. ... 7 h. 12 m 14 déc. ... 19 h 28 m 15 „ ... 7 „ 45 „ 15 ... 20 ., 2 „ 16 ... 8 „ 18 „ 16 20 38 Hauteur du Rhin Culogne 8 déc. 2.19 m. Strasbourg 9 déc. 2 32 m Huningen 9 „ 1.37 „ I.auterbourg „ 4.07 „ Kehl „ — „ Maxau „ 4.— „ Mannheim „ 3.14 „ Germersheim „ 3.65 „ Caub 8 „ 2.07 „ Mayence „ 0.94 „ R ihrort „ 1 34 „ Bin^en „ 1.81 „ Duisbourg 9 „ — n Coblence „ 2.34 „ Waldshiit „ 2.18 „ Diisseldorf „ 1.36 „ Lobit/. 10 „ ! 0.95 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 9 déc. 2.30 m. Heilbronn 9 déc. 0.S0 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 9 déc. 1.57 m. Constance 8 déc. 3.27 m PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNEE 1916 Coefficient Fort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur 26 décembre • 0,94 2,36 2,37 Il janvier 1917 0 0,76 1,90 1,92 25 janvier ♦ 1,06 2,65 2,67 - lévrier O 0,83 2,08 2,09 2:'. lévrier • 1,14 2,85 2,87 O Pleine lune. e Nouvelle lune. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 12 DECEMBRE Steamer Wilford IV, de Tamise. Telegraaf V, de Bruxelles. Remorqueur John Knipsciieer VII, de Gand. » Max, de Gand. » Rivai. 11, de La Hollande. Bateau-moteur Pierre Joseph, de Rupelmonde. » René I, de Boom. Koophandel II, de Louvain. Allège Vier Gebroeders; de Hoboken. » Odile, de Puers. Emile, de Niel. » Francisco, de Bruxelles. » Arthur, de Gand. » Potosi, de Gand. » Jeune Raymond, de Gand. » . Ali Baba, de Gand. » Clémentine, de Merxem. » Marconi, de Merxem. » Janic, de Lixhe. » Ida, de Liège. . » Rachel, de Charleroi. » Mon Désir, de Charleroi. » I.eopoldus (A 26), de la Hollande. » Twee Gebroeders (A 13), de la Hollande. » Gooiland, de la. Hollande. » Fendel 41, de l'Allemagne. DEPARTS DU 12 DECEMBRE Steamer Wilford IV, pour Tamise. » Union VI, pour Bruxelles. » Telegraaf iv, pour la Hollande. Telegraaf V, pour la Hollande. Remorqueur Fortuna, pour Gand. » Johann, pour Liège. Bateau-moteur Ste Barbe, pour Bornhem. » Anna, pour Boom. » Maria SÔphia, pour Turn-hout. Allège Morgenster, pour Burght. » Victoria, pour Steendorp. » François, pour Bruxelles. Torpilleur, pour Bruxelles. » François-JElise, pour Bruxelles. » Fernando, pour Bruxelles. Enrique, pour Bruxelles. » Antoine, pour Louvain. » Emma, pour Louvain. » Gusta, pour Louvain. » Jeannette, pour Louvain. Elisa, pour Louvain. » Velleda, pour Gand. » Sablier, pour Gand. » Pélagie, pour Merxem. » st. Antoine, pour Merxem. j> Maurice, pour Hérenthals. » Félix, pour Hérenthals. » David, pour Liège. » Hortense, pour Liège. » PARTHÉNON, pour Liège. » Pélew, pour Liège. Anglo Belc.ian Coal Cy 3, pour Liège. Rhenania 24, pour la Hollande. -> Rudolph Otto, pour l'Allemagne. CHRONIQUE" JUDICIAIRE Alimentation des communes. — Faux Le tribunal correctionnel de Bruxelles vient de rendre son jugement dans une affaire de faux particulièrement grave. Un M. X... avait été chargé par de nombreuses communes du Hainaut de l'achat de pommes de terre destinées au ravitaillement des populations. X... se mit aussitôt en rapport avec un honorable commerçant de Bruxelles, et lui signa, un contrat d'achat de pommes de terre. La Hollande ayant interdit l'exportation des tubercules, le négociant bruxellois dénonça le contrat pour cas de force majeure. Le sieur X... continua néanmoins à traiter des affaires très importantes avec lui, qui, après quelques mois, se trouva forcé d'assigner X... devant le tribunal de Mons en paiement de 30.000 francs pour machandises livrées. Celui-ci riposta en assignant le négociant en paiement de 215.000 francs de dommages-intérêts pour non-exécution du marché de pommes de terre. Le tribunal de Mons alloua au commerçant les 30.000 francs réclamés, et, statuant sur la demande d'X..., prononça la résiliation du marché de tubercules, tout en réduisant le montant des dommages-intérêts à 25.000 francs. Le jugement fut immédiatement frappé d'appel par le commerçant. Devant la Cour d'appel de Bruxelles l'appelant provoqua la production de copie de lettres d'X... et déposa plainte du chef de falsification de ce copie de lettres. L'instruction établit qu'un feuillet relatant une prétendue mise en demeure au sujet de la livraison do pommes de terre avait été Intercalé soigneusement après enlèvement du feuillet original. Cette prétendue mise en demeure, quoique déniée formellement, avait été la cause déterminante de la condamnation à 25.000 francs de dommages-intérêts alloués.Les débats de cette passionnante affaire fertile en incidents, prirent plusieurs audiences. Après de longues plaidoiries, le tribunal a condamné X... pour faux et usage de faux, à 1 an (Je prison et 2 francs d'amende et, faisant droit aux conclusions de la partie civile, lui a octroyé le franc de dommages-intérêts qu'elle réclamait. Membre du Comité d'alimentation diffamé l.e tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu son jugement dans l'affaire X..., prévenu d'avoir tenu dans son établissement des propos diffamatoires sur le compte d'un membre du Comité d'alimentation, fournisseur des Restaurants économiques de Bruxelles.X... est condamné à 20 francs d'amende. La partie -civile obtient la somme de 50 francs à titre de dom-rn iges-intérêts. Dentiste non qualifié T.., est prévenu d'avoir exercé la profession de dentiste sans être porteur du diplôme exigé par la loi. Pour sa défense, le prévenu déclare qu'il exerce cette profession sous Je contrôle de son père qui possède un diplôme. l.e président lui déclare que son père est installé ailleurs et qu'il lui est impossible de pratiquer à h:! '-adroit et d'exercer le contrôle ailleurs. Le tribunal correctionnel -de Bruxelles condamne T... à 100 francs d'amende ou 1 mois de prison et aux frais du procès. 11 ordonne en outre la confiscation des outils employés par le prévenu, qui bénéficie d'un sursis de cinq ans. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Siralhalbyu. — Londres, 11 décembre. — Le steam. anglais Strathalbyn a touché une mine et a.-coulé. L'équipage a été sauvé. ! Chronique documentaire et scientiiique LE SUCRE Ce que peu connaissent, c'est, l'origine de cet aliment, que l'on employait plutôt comme condiment dans notre pays. Depuis quelque temps surtout, sa rareté nous a fait comprendre la valeur nutritive qu'il avait dans l'alimentation humaine, En Belgique, on ne l'ait pas entrer assez le sucre dans l'alimentation de l'homme. Le sucre a l'état naturel est très répandu, sui-tout dans ies végétaux. On en rencontre notamment dans la canne a sucre et dans la betterave, d'où on en extrait la plus grande partie de la fabrication mondiale. On en trouve aussi dans le sorgho, le mais et.d'autres graminées ; dans la seve des palmiers, des bouleaux, des érables ; dans les rachies ue la carotte, du navet, de la pomme de terre, de •l'asphodele laineux ; dans les melons, les citrouilles, ies châtaignes ; dans les dattes, ies figuiers d'Inde, les bananes et autres fruits des tropiques. On en rencontre également dans les tubercules de la Gesse et du Souchet domestique ; dans les gousses des légumineuses ; dans le nectar des fleurs. Au Canada et dans i'Amerique du Nord, on tire le sucre de l'érable ; en Chine, du sorgho ; en Hongrie, de la citrouille et dans l'Asie Méridionale, de certains palmiers. On rencontre quatre sortes de sucre :1a glucose ou le sucre à fécule ; le sucre liquide de fruits ; le sucre de lait ou lactose et enfin le sucre de canne ou saccharose. Le sucre de canne est le plus connu ; c'est lui qui, avec le sucre tiré de la betterave, fournit la majeure partie de la consommation mondiale. Il n'a commencé à être connu des Européens qu'au XIII0 siècle. Seulement, il parait être usité depuis un temps immémorial dans l'Asie Méridionale. Lorsque Alexandre fit son expédition dans l'Inde, les Grecs connurent le sucre. Mais leur commerce ne put s'en procurer que de très minimes quantités. Aussi le regardèrent-ils comme un médicament destine aux gens riches seulement. Ils l'appelaient « miel de roseau », « Sel indien » ou «-sac char on ». C'est de ce dernier mot, dont les Romains firent « saccharum » qu'est vehu le français « sucre ». On retrouve, dans toutes les langues, la même racine pour désigner cette substance. Pour arriver à la signification primitive, on doit remonter jusqu'au Thibétain. Sous l'empire, le sucre était encore très rare à Rome. Les auteurs latins ne parlent pas de son éclatante blancheur, ce qui laisse supposer que les anciens ignoraient l'art de le raffiner. Plusieurs sinologues pensent que les Chinois étaient, sous ce rapport, plus avancés que les autres peuples. Il paraîtrait qu'ils savaient, dès la plus haute antiquité, non seulement extraire le sucre de la canne, mais encore l'épurer. Ils lui donnèrent par la cristallisation la forme et la consistance d'un sel. Les Arabes eux-mêmes connurent le sucre raffiné bien avant les Européens. Ceux-ci ne le connurent que dans les premières années du XIII0 siècle, à l'époque des premières croisades ou un peu avant. Les compagnons de Godefroid de Bouillon, lors de la première croisade (1099), furent ies premiers d'entre les Belges à qui furent révélées les propriétés de la canne à sucre. Il paraîtrait que c'est à l'instar des enfants musulmans qu'ils en usèrent. Ils cassaient la tige de la canne, mordillaient dessus, la suçaient, comme les enfants de nos jours font avec un sucre d'orge. Les Européens usèrent encore du sucre en Syrie. Seulement, ils ne songèrent, pas à transplanter la plante dans leur pays. Ils la con sidéraient comme un de ces végétaux propres aux pays chauds et qu'il est difficile d'acclimater. Us n'en essayèrent même pas l'acclimatation. Ils croyaient que cette plante dont le « suc était plus doux que le miel », disaient-ils, était une production que le Ciel avait réservée à l'Orient. D'après Pancerole, le raffinage du sucre fût imaginé vers 1471 par un industriel vénitien. Son assertion est contredite par des textes antérieurs. Sous le nom dé sucre blanc, il est question du sucre raffiné dans un titre dauphinois de l'an 1333. Dans une ordonnance du roi Jean, datée de 1353, il en est également question sous le nom de cafetin Tous les procédés de cristallisation et d'épuration sont décrits dans un ouvrage traduit de l'anglais par un moine augustin, en 1372, sur l'ordre de Charles V. La plus grande pa rtie du sucre venait alors de l'Inde par la voie d'Alexandrie. On en tirait des quantités assez importantes des îles de Rhode, de Chypre et de Candie, où les Arabes avaient acclimaté la canne au Xe siècle. En Italie Méridionale et. en Sicile, cette plante fut importée au milieu du XIIe siècle seulement. Les Arabes en introduisirent. également la culture en Espagne, dans quelques parties de l'Andalousie et du royaume de Grenade. On la cultivait plutôt comme plante curieuse que comme plante usuelle. Les médecins arabes usaient de la canne à sucre dans leur traitement des maladies. Charles Romey, dans son « Histoire d'Espagne », prétend, qu'elle était inscrite dans leurs codex pharmaceutiques. En 1230, sous le règne de Frédéric II, elle fut seulement connue en Euroj>e, soit 130 ans plus tard que la première croisade. Vers 1420, don Henri, régent de Portugal, fit prendre en Sicile des pieds de cannes à sucre et les transplanta dans l'île de Madère. La culture y réussit, admirablement. Du XIIIe au XV0 siècle, les Espagnols avaient des relations tellement intimes avec la Sicile, que la maison d'Aragon y devint souveraine. De là, les Espagnols apprirent l'art d'extraire le sucre. Au XVIe siècle, ils dotèrent les Canaries de cette précieuse culture. Us naturalisèrent également la canne à sucre dans l'Andalousie et dans les royaumes de Valence et de Murcie. On essaya également de l'introduire en Italie, en Provence et en Languedoc, mais ces expériences restèrent^ sans succès. Enfin, Pierre d'Arança apporta, en 1506, le même végétal à Hispanioîa, la moderne Haïti. Douze ans après, la culture de cette plante s'était tellement multipliée dans l'île que celle-ci comptait ving-huit sucreries. Les procédés d'extraction y avaient (Hé appliqués pour la première fois par Michel Ballestro et Gonzalès de Velosa. A partir du Moyen-Age jusqu'au règne de Henri IV, le sucre était, encore si rare en France et en Belgique qu'on le vendait. à l'once chez les apothicaires. Au Brésil, la culture de ]a canne à sucre, acclimatée au XVe siècle, prit une si grande importance que ce pays put exporter une partie de sa production au XVI* siècle. C'est aussi vers cette époque que les plantations des possessions françaises et anglaises de la mer des Antilles, prospérèrent également et qu'elles purent exporter. En 1745, leur exportation était évaluée à 125 millions de kilos de sucre. Dans la première moitié du XVIIe siècle, ce produit n'arrivait plus sur les marchés belges et français,'d'Alexandrie et des îles de la Méditerranée, mais de Madère et des Canaries. Les Hollandais, qui s'étaient emparés des établissements portugais des Indes, en fournirent également aux marchés européens. Ce sucre était désigné dans le commerce sous le nom de « sucre de pal me ». Gela provenait de ce que les pains de sucre étaient enveloppés dans les feuilles de palmiers. Les Anglais commencèrent à cultiver la canne à sucre, à la Barbade, en 1643. Les Français les imitèrent à la Saint-Christophe en 1644 "et à la Guadeloupe en 1648. A cette époque, le sucre colonial arrivait. brut sur les marchés européens. On le raffinait donc en Europe. Amsterdam fut la première ville qui possédât des raffineries. En effet, dès 1650, elle en comptait déjà plusieurs. Hambourg, Dresde et quelques autres grandes villes de l'Allemagne en eurent également, quelques années plus tard. La France ne les connut qu'au commencement du XVIIIe siècle. Entre 1650 et 1660, les Anglais dépouillèrent les Hollandais du commerce du sucre. Dès 1660, leurs navires approvisionnaient toutes les provinces du nord de la France et de la B^l gique. A la même époque, le sucre d'Amérique arrivait en si grande abondance qu'il suffisait à une grande partie de la consommation de l'Europe. En 1695, les colonies françaises des Antilles -e trouvèrent en état de fournir le marché français. L'usage du sucre devint un peu général au coin mencement du XVIIIe siècle seulement. Ses progrès ne furent un peu rapides qu'un-cinquantaine d'années plus tard. Eu France, pa exemple, la consommation du sucre en 1700 ne dt passait pas un million de kilos. L'extraction du sucre qui jusqu'alors s'était fait à l'aide de la canne à sucre, se fit également ! l'aide de la betterave. La cause en est surtout ai blocus continental décrété par l'Angleterre lors d ses guerres contre Napoléon Ier. La présence du sucre dans la betterave parai avoir été signalée pour la première fois, vers 1603 par l'agronome français, Olivier de Serres. Ei 1747, Marggraf, chimiste, découvrit la présence dt sucre dans différentes racines et principalemen dans la betterave. Il se livra à des expériences sui vies à ce sujet. Le sucre des colonies était alors ; trop bas prix pour que l'extraction du sucre indi gène put constituer une industrie viable. Les tra vaux du savant Acliard, entrepris vingt-cinq an plus tard, n'eurent pas un meilleur succès et cek pour le même motif. Cependant, il était parvenu ; des résultats du plus haut intérêt. En 1796, il éta blit la première fabrique de sucre de betterave ; Cunerm, en Silésie. En 1799, il présenta au roi ih Prusse, des échantillons de pains de sucre indi gène. 11 fallait des-circonstances qui fissent renché rrr le sucre des colonies pour que l'extraction di sucre indigène put prendre rang dans l'industrie Aussi les quelques fabriques chômèrent-elles pen dant une dizaine d'années. Les circonstances né cessaires au renchérissement .du sucre colonial s< trouvèrent réalisées au-delà de toutes prévisions lors de la Révolution française et sous l'Empire. Le sucre colonial n'arrivant plus en Europe, or songea à le remplacer par celui de betterave. Er 1810, le Gouvernement impérial fit. répéter les ex périences d'Achard. Le sucré extrait revenait î fr. 1,80 le kilo ; de plus, il avait un mauvais goût. En 1811-1812, le Gouvernement français ordonna 1; culture de 100.000 arpents de terre destinés à 1; culture de la betterave. Il accord;i, en outre, ai ministre de l'agriculture, un million de francs di subside, pour l'exploitation de ladite culture. 1 exonéra pendant quatre ans de tous droits et impôt: les fabriques de sucre indigène. Il institua de.c écoles de chimie et des fabriques de sucre. Figuier, en 1812, découvrit le pouvoir décoloran du charbon d'os calciné en un vase clos. A 1; même date, Benjamin Delessert trouva un procède qui rendit le sucre de betterave aussi beai que le sucre colonial. Quelque temps après, VU niorin était parvenu à créer par la sélection une sorte de betterave blanche se rapprochant du type de la betterave de Silésie. Toutes ces découverte: s'appliquèrent avec succès à la nouvelle industrie sucrière. La chute de l'Empire vint arrêter ce mouvement La plupart des fabriques qui s'étaient montées ne tardèrent pas à périr. Toutefois, quelques-unes sur vécurent. Elles purent soutenir la lutte avec le sucre de canne, grâce à la protection excessive que les co Ions parvinrent à obtenir pour leur sucre, de h part du gouvernement de la Restauration. Petit è petit les fabriques de sucre indigène se rouvri rent. En 1829, on en comptait près de cent en France Elles produisaient au total cinq millions de kilos En 1832, cette production était doublée et en 1836 elle était décuplée. Vers 1830, le sucre indigène me naçà à son tour d'une ru.ine prochaine le suci'e deî colonies. Cela était dû aux progrès de la chimie qui avait modifié l'art d'extraire le sucre. Dans le* colonies, la fabrication n'avait pas cessé de se faire selon l'ancienne routine. La France tenait alors le premier rang dans l'an d'extraire le sucre indigène. L'Allemagne, d'où ve nait l'invention, était restée stationnaire. De 1832 à 1X36, on s'y mit à appliquer les procédés français et les fabriques de Silésie recommencèrent à pros pérer. En 1837, la France comptait 436 fabriques. La loi du 18 juillet 1837 frappant le sucre indigène d'un impôt de 15 francs aux 100 kilos, en fit disparaître 166. La production de ce pays dépassait 61 millions de kilos par an en 1850 et 123 millions en 1858. Aujourd'hui, la fabrication du sucre indigène constitue une industrie florissante en Belgique, en France et en Allemagne. Dans ce dernier pays, les sucreries se trouvent principalement en Silésie. En France, elles se trouvent dans les départements du Nord, de l'Aisne, de la Somme, de l'Oise et du Pas-de-Calais: En Belgique, on en rencontre surtout aux environs d'Anvers, Tirlemont, Bruxelles, Saint-Trond, Hasselt, Liège, Huy, et Namur. En Belgique, le sucre brut de betteraves paye un droit d'entrée de 20 francs aux 100 kilos, plus une taxe de fr. 5,50 aux 100 kilos. Il y a éventuellement un droit spécial selon l'origine du sucre importé. La consommation du sucre se fait chaque jour de plus en plus grande. C'est que l'homme ressent combien cette denrée lui est nutritive. En Angleterre, la consommation par tête et par an était d'environ 15 kilos en 1859 et celle d'un Belge à la même époque près de 4 kg. En 1905, la consommation d'un Anglais était de 45 kg. et celle d'un Belge de 12 kg. ; soit donc le triple sur un demi siècle de temps. En 1905, la consommation mondiale était de 10.400.000 tonnes. A cette même époque les sucreries belges occupaient plus de 112.000 ouvriers et leur production annuelle dépassait 326.000 tonnes. Nos exportations 130.031 tonnes par an. C'était surtout vers la Hollande, l'Angleterre et le Danemark (fue nous exportions. Voici, en tonnes, les exportations que nous avons faites : 1906 1907 1908 Exportation totale 124.000 101.000 80.000 Sucres raffinés : Candi (1) u.000 8.000 7.000 Pains et more. (2) 30.000 28.000 24.000 Cassonaele, vergeoise i.OOO Poudre blanche de fabri- brique (3) 19.000 Glucose 2 Et. nous importions, en 1908, 6000 tonnes de sucre brut de cannes, venant de France, 2000 tonnes ; des Indes Néerlandaises, 2000 tonnes ; d'Angleterre, 1900 tonnes ; le reste des pays exotiques. De plus, le sucre est très nutritif. Il ne demande, pas une assimilation lente et laborieuse. Non, puisqu'il est par lui-même le suc que notre estomac digère. (1) Vers l'Angleterre et la Chine. (2) 16.000 tonnes en Angleterre ; :i.000 au Maroc ; 3.000 en Perse ; 1.000 en Turquie. (3) 1.400 tonnes en Angleterre; 3.000 en Hollande. [INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Séance du 12 décembre. — La pliysionomie de notre marché est restée absolument la même que celle qu'il présentait hier, c'est-à-dire que d'un côté les valeurs caoutchoutières sont toujours aussi animées que possible avec des prix en général bien soutenus, et que d'autre part en fonds d'Etats 011 observe une certaine réserve en présence de la faiblesse de quelques valeurs jusqu'ici favorisées par la situation des changes ; la faiblesse de ces dernières devrait fatalement s'accentuer si la nouvelle tournure des changes persistait. Le groupe des pétrolifères a été l'objet d'une plus grande attention dont l'Astra Ro-iriana et les actions Grosnyi font les frais. Peu de changements en rentes belges, les lots de villes retrouvent des acheteurs et cotent, des prix plus fermes. Belge 3 % mai, 70,25-71,25 ; émission anglaise, 80-81 ; Bon du trésor 4 % 1917, 100,75-101,50 ; Crédit Communal 4 %, 94,25 ; Annuités 3 % 76,25-77,25; Anvers 1887 , 83-84; Anvers 1903, 68,50-70; Bruxelles 1905 , 68-69,25 ; Gand 1896, 62-63 ; Liège 1897, 61,50-62,50; lot du Congo, 81,75-82,75. Les valeurs internationales sont irrégulières, les Cédules argentines ont perdu leur belle allure eu môme temps que le Japon 4 1/2 dont les offres s'absorbent avec beaucoup moins de facilité. Cédules nouvelles, 113,75-114,75, les L 122,50 P., les K retournent aux environs du pair, les or 5 % 114 P. Les fédéraux 4 1/2 sans être faibles sont cependant plus facilement obtenables, le 4 1/2 intérieur à 97,50-98,50, l'extérieur à 97,25-98,25, le 4 1/2 1911 97,50 P. Argentin 4 % 84-85, Pavimentation 90,75-91,75, Buenos Ayres 4 1/2 96-97. Les dettes brésiliennes se présentent en légère amélioration. Funding 1914, 105,75-106,75; le 4 1/2 1883 80 A. ; le 4 % 1910, 72,25-73,25 ; le 4 % 1889, 72,75-73,75 ; le i % Rescission, 72 5/8-73 5/8 ; Uruguay 3 1/2, 71 75-72,75 ; le 5 % 1914 ferme à 90 A. ; Cédules Uruguayennes, 103,50-104,50; Chili. 5 % 1911, 97-98,50; le 4 1/2 1889, 91,50-92,50. Lourdeur en dettes japonaises . le Chinois 4 1/2 est offert aux environs de 90. Le Japon 5 % Railway est. cédé à 104-105 ; le 4 1/2 1905 ne trouve plus pren ur qu'à 104-105 ; Je 4 % 1905 se tient aux environs de 94-95. Il ne se présente pas de changement appréciable dans la tenue des rentes continentales parmi lesquel-î les toutefois les Russes conservent leur précédente r avance. Russe 3 % 1859, 63-64 ; le 3 % 1889, 63,50-64,50; - le 4 % 1830, 79,75-80,75 ; le Nicolas, 88,50-89,50 ; le'5 % 1906 , 96,50-97,50. Roumain 4 % 1890, 76,75-78 ; Je 1908/10, 3 66-67 ; le 4 % 1905, 64,25-65,25 ; le 4 % 1894, 66,75-68,25 ; t le 4 1/2 1913, 70,75-71,75 ; le 5 % 1903, 80-81 ; Portugais 1 3 %, 51,75-52,75. Serbie 4 %, 56,50-57,50 ; Bulgare 4 1/2, 3 72,50-73,50 ; Allemand 3 %, 63 P. ; Métalliques, 58,50-59,50.t, En actions diverses, il 11e s'établit qu'un marché assez étroit. Privilégiée Crédit National Industriel, 273,50-2-80 ; en ordinaires idem, 264-270 ; actions Lie-1 big, 545-550; jouissance Crédit Foncier Sud-Améri-I c'a in, 1835 A.-1860 P.; dividende Crédit Général du Canada, 78-82; capital Train. Anvers, 121,50 P; fon-L dateur idem, 60 P. Il y a régulièrement de la demande en obligations et actions privilégiées hypothécaires, ces dernières j toutefois paraissent faire à peu près complètement ; 1 défaut au marché, nous; notons en effet' encore le j , cours argent de 1085 pour les privilégiées Banque Belge, Pastorale et Crédit Foncier Sud-Américain, L les obligations 484-488 ; ta Sansinena cote 990-1010 ; l'immobilière Sud-Américaine, 1055-1075 ; Crédit Gé-' itérai du Canada 1000. Des échanges plus nombreux se produisent en pé-, trolifères dont la tendance est ferme. L'Astra Roma-na en dépit d'offres renouvelées se maintient à ' 1187,50-1240. La privilégiée Grosnyi est traitée de 2920 à 2960, et l'ordinaire a acheteur à 2680 A. 11 est devenu impossible de .suivre de près les fluctuations qui se produisent en valeurs caoutchoutières, les affaires étant devenues si suivies que presque chaque rubrique finit par avoir son groupe particulier où les cours oscillent sans interruption. 1 Pris dans leur ensemble, les prix sont partout très soutenus quoique restant parfois un peu en-dessous des prix pratiqués la veille. O11 discute particulièrement les prix de la Kalifenga et. ceux de la Sennah la première s'établit*entre 43,75 et 48, la seconde entre 69,25 et 73,50, la Kuala Lumpur est travaillée de 1-49,50 à 157, la Federated cote 670-692,50, •Telok Da-! lam 360-380, capital Tjisalak 63,50-66,75, capital DeJi Moeda 241,50-247,50, la dividende idem 72,50-85, la 1 part Tjisalak 178-190, Financière. 167,50-175, Kuang 1 67,25-72,25, Galang 5,95-6,50. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES ; Séance du 12 décembre. — Les tendances ne sont pas modifiées. - . La hausse se poursuit# peut-être avec un peu trop d'impétuosité, en Laura Vereeniging et en Willem-Sophia.Les coloniales sont soutenues. Les valeurs de plan-| tations ont de nombreux amateurs. Les sucrières sont fermes. Les égyptiennes se comportent bien. La faiblesse persiste en industrielles russes. Rentes et lots de villes : Rente belge 3 % mai-nov., 70 à 71,50 ; Crédit Communal 4 % >916, 94,25 ; Bruxelles 1905, 68,50-68,75 ; Gand 1896, 62,50. ! Obligations : obligations Charbonnage du Hainaut 4 1/2 %, 472,50 A. ; Abattoirs de Cureghem, 395-397,50. Banques.: Banque Belge pour l'Etranger, 520 A.; Crédit-Anversois, 397,50 à 402,50; fondateur Crédit Général de Belgique, 230 P. ; Crédit Général Liégeois, 465. Chemins de fer et tramways : ord. Chemin de fer du Congo, 1050 A. ; série B, 700 A. ; jouissance, 375 350 ; divid. Buenos-Ayres, 30 ; fondât. Espagne, 1200, 1210 ; capital Internationale de Tramways, 74 ; fondateur Transports, 925 ; privil. Vérone, 132,50 ; cap., 37. Métallurgie : Angleur, 640 A. ; Espérance-Longdoz, 250 A. ; capital Olkovaïa, 200-202,50-205 ; capital Tôleries de K01 îstantinowka, 630-627,50 ; jouiss., 2640. Charbonnages : Biélaïa, 18,25 à 18,75 ; Bonne-Fin, 900 P. ; capital Grand Buisson, 2275 P. ; capital Laura, 1560, 1565, 1570 ; dividende Laura, 1000-1010 lrs cours, 985-995-1020 ; Willem-Sophia, 1185-1200-1150 et 1180. Zinc : Mines de fer de Bacarès, hier et aujourd'hui, 84,75 ; capital Nitrates, 90-92,50. Verreries : Jouissance Verreries du Donetz, 2925 A. Gaz et électricité : Auer Italien, 18,50 à 17,50. Construction : Privilégiée Céramiques Now, 155 ; odrinaire, 40-42,50. Valeurs coloniales : Fond. Comflna, 545 ; cap. Société Commerciale et Minière au Congo, 60 ; div., 25 P.; 100° Kasaï, 68-67,50; ord. Katanga, 2315-2300-2325 ; part. Lacourt, 50u ; fond., 515 à 525 ; cap. La Luki, 16 1/2 ; cap. Union Minière, 1540 à 1560 ; 'l'a 11-ganyika, 77, 77,50. Plantations de caoutchouc (groupe Iiallet) : Hévéa, 252,50 à 265 ; Soengei-Lipoet, 480 à 502,50 ; cap. Mo-poli, 165-170 ; fond., 800-810 ; Batangara, 150 ; Huileries de Sumatra, cap., 105 à 115 ; Plantations Annamites, 125 à 135 ; Deli-Moeda, div., 70 à 73,75. Bruxer Culture à Java, 142,50 ; Vicinaux du Mayumbé, 200-205 ; Galang Besar, 6 à 7 ; Sennah Rubber, 73,75 à 74,25, coup, attaché ; Zuid Préanger. 145 à 150. Valeurs diverses : ord. Cartoucheries Russo-Belge, 39-40 , fond. Floridienne, 85 A. ; Compagnie Internat, eles Grands Bazars, 30 A. ; cap. Minoteries et Elévateurs, 1250 A., 1290 P. ; priv. Pêcheries à Vapeur, 160 à 185 ; ord., 410 à 390 ; ord. Sucrières Générales, 295 P. ; cap. Suc. S t-Jean, lo.>-101,50 ; fond., 150-152,50-155 ; cap. Suc. Européenne, 74 ; fond., 47,50-48,50-49 ; Brasseries de l'Etoile, 26. Valeurs étrangères : Barcelona Traction, 78-77,75 ; cap. Agricole Egypte, 96,25-97,25-93,75 ; div., 80-82,50 ; fond. Banque Agricole Egypte, 6750 A. ; div. Héliopolis, 145 ; Lujar, 745 ; Prado, 8-8 1/4 ; priorité, 71 ; priv. Port de Para, 40 P. ; fond. Banque de Bordeaux, 160; priv. Dyie-Bacalan,' 485 ; Met. Russo-Belge, 2000-1995-2005; Taganrog, 525; ,Porto-Rico, 131,25, hier 125-1..-; Port. Para, 185 A. Peruvian-Corporation. — Le rapport de la Peru-vian, pour l'exercice 1915-1916 finissant le 30 juin, montre que la société n'a- pu arriver à une entente avec le gouvernement péruvien dans la question du guano. Les recettes du guano sont en recul de 136.843 liv. st. à 87.457 liv. st., et s'étendent sur la période depuis juillet, jusqu'à septembre 1916, date à partir de laquelle il -n'y a plus eu d'expéditions de guano. La Corporation a. décliné de faire des expéditions, des îles presque inaccessibles que le décret gouvernemental de juin lui avait octroyées. En septembre, une proposition de loi avait été déposée par un membre du ''congrès d'après laquelle le droit de la Corporation pour l'exploitation du guano devait être limité aux îles Lobes. Les gouvernements anglais, français et portugais élevèrent une protestation contre la loi de février 1915, qui attribuait un droit de préférence aux agriculteurs péruviens sur le guano affecté à la Corporation ; une nouvelle protestation commune fut faite contre le projet de loi de septembre. A un certain moment, le gouvernement, péruvien chargea une commission de relever dans les livres de la Corporation sur quelles quantités de guano celle-ci avait encore des droits. D'après cette enquête, le gouvernement dut reconnaître que la Corporation 11'avalt extrait que 1.237.128 tonnes des 2 millions de tonnes qui lui avaient été octroyées et qu'elle avait donc encore à recevoir 762.872 tonnes. Après défalcation des frais et des intérêts des obligations réduits à 4 p. e., il est resté un bénéfice de 223.086 liv. st. (exercice précédent 409.543). En tenant compte du reliquat de 146.571 liv. st., le disponible s'élevait à 369.657 liv. st. A déduire pour remboursement d'obligations 54.000 liv. st., 4.000 liv. st. pour réserve d'assurance des* vapeurs du lac intérieur, 15.587 liv. st. d'amortissement sur valeurs actives, et 40.020 liv. st. pour impôts. Il reste alors 256.050 liv. st. dont il devra être payé un dividende de 4 p. c., soit 18.643 liv. st. aux actions privilégiées. Ce paiement exige Le paiement au lr avril de I p. c. d'intérêt complémentaire aux obligataires, dont le montant 54.000 liv. st. est déposé à la banque de la Corporation. Le solde s'élevant. à 183.407. liv. st. est reporté à nouveau. Salatri Plantations. — A l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société de culture « Salatri Plantations», filiale de la Zuid Préanger, qui aura lieu le 29 décembre prochain, il sera proposé une revision générale des statuts. Banque Suisse et Française. — Cette banque élève son capital de 5 millions de francs aux fins de reprise de la firme bancaire Aynard & Fils, de Lyon, et de la Caisse de Crédit de Nice. Taba'c Portugais. — Au cours de la moitié ele l'exercice courant, les ventes de la société des Tabacs Portugais se sont élevées au total à 1.341.779 klos, représentant une valeur ele 5.795.661 escudos contre 1.392.519 kilos, valant 5.544.9csi escudos pour le premier trimestre de l'exercice précédent. Une nouvelle compagnie d'assurances. — Il a été fondé à Stettin une nouvelle entreprise d'assurances sous le nom de « Atlantic » compagnie anonyme d'assurances pour le transport, au capital provisoire de M. 2.000.000.. La compagnie entreprendra principale- \ ment la réassurance. Création d'une compagnie russe de réassurances. — L'agence télégraphique de Pétrograde annonce qu'une importante compagnie de réassurances sera fondée prochainement à Pétrograde et qui aura pour but de fortifier les relations entre les compagnies de réassurances eu Russie et celles des pays alliés et d'enrayer l'influence considérable que des compagnies aljemandes s'étaient créée avant la guerre. Le ministre du commerce a jugé nécessaire, après étude de la question des réformes des lois suites compagnies par actions, de remplacer le système actuel des concessions par un système de déclarations obligatoires. Elektrizitâtswerke Stem & Hafferl, à Vienne. — Le capital de cette société sera porté de 2 à 10 millions. La Compagnie Générale d'Electricité, à Paris, propose un dividende de fr. 50 (préc. fr. 25) pour l'exercice 1915/1916. Ungarische Escompte- und Wechslerbank, à Buda pëfet." — La: prochaine assemblée générale des actionnaires est appelée à examiner une proposition d'augmenter le capital, de 15 à 20 millions, le capital Social serait donc de 70 millions. L'avenir de la culture du caoutchouc aux Indes néerlandaises XIV La culture du caoutchouc se fait en plantations régulières, seringuals, se composent d'un nombre variable d'estradas de sentiers dans la forêt vierge, qui sont indiqués par des ouvriers expérimentés, des matteiros et qui longent, dans le district de Madeira, de 130 à 150 arbres, et côtoient même parfois dans les districts de Purûs et Jurua 200 arbres. Le récolteur prépare journellement son caoutchouc récolté et le porte habituellement tous les quinze jours au patrao, qui habite un blockhaus près de la rivière, où il est payé la plupart du temps par la moitié de la valeur du caoutchouc délivré. Généralement on ne lui paie pas avec de l'argent, mais la somme est déduite de l'avance reçue au dcbui, 011 qu'il devra enc'ore prendre après au blockhaus sous forme de denrées. Ce système ei'échanges, en vigueur dans toute la contrée de l'Amazone, équivaut en réalité à un dépouillement légal, et est une des causes principales de la crise actuelle. Il ne se borne pas aux relations entre seringueiro et patrao. Les importateurs des ports principaux donnent comme avance aux maisons qui s'occupent de l'équipement des plantations, les marchandises néces-saires à l'établissement, les aviadores qui en l'ait de nouveau l'avance — au prix fort — au patrao. et celui-ci augmente encore ce prix de 50 à 200 %, avant qu'il livre les articles au seringueiro, ele' manière à ce qu'en fin ele compte le prix est quadruplé. Il est compté de forts intérêts pour ces avances. De plus le récolteur est forcé- ele faire ses achats chez le patrao aux prix demandés; le pays 11e lui offre pas d'autre ressource. Comme excuse: on prétexte le long crédit, les frais élevés et l'incertitude du remboursement. Lorsque le temps est défavorable, comme lors des dernières années, ce système d'échanges conduit parfois à une terrible situation ; le seringueiro reste le créancier du patrao, celui-ci l'est envers les aviadores, qui ne peuvent remplir leurs engagements vis-à-vis des importateurs, et ces derniers restent, les débiteurs des fabricants en Europe et aux Etats-Unis. La confiance dans le crédit de ce pays est compromise pour de longues années. Lorsque le prix du caoutchouc était élève, le seringueiro pouvait s'offrir assez souvent un jour de repos, mais maintenant il faut trimer fort, et pendant les 140 à 160 jours de récolte, que lui offre la période sèche, il fait journellement ses deux allées dans l'estrada, pour saigner d'abord les arbres à 3 et 8 endroits différents à l'aide de la ma-chadinho, et de vider ensuite les tichelas dans la valve. Puis, vers 2 heures, la partie la plus lourde de sa tâche-commence : le fumage. Dans une petite hutte, le defumator, la fumée eles noix d'Urucury est conduite par le byon, en forme d'entonnoir, contre le bâton tournant. On s'imagine comment ce travail se fait, après une besogne journalière fatiguante, dans une fumée faisant mal aux veux, sous un climat chaud et malsain, par des gens insuffisamment nourris, et 011 ne regrettera par la ruine de cette industrie caoutchoutière, dans l'intérêt de l'humanité. Dans les trois districts cités, la récolte par arbre est estimée en moyenne à 3, 5 et 6 à 7 pound par Saison ; chaque seringueiro travaille environ 150 arbres. Une partie cependant, du caoutchouc récolté se compose de scrap, et un pourcentage important est. déduit pour la perte de poids à cause du dessèchement pendant le transport au port d'exportation, pour le fret, le transbordement, etc. (jusque 25 %!. Un calcul emprunté à des chiffres d'un serin-gual, donna un gain de £ 24,—, mais une dépense de £ 27,— pendant une saison. (A suivbs.) (Voir Lloyd Anversois des 27, 28, 29, 30 novembre et lr, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 11 décembre 1916). MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 14 décembre •Société anonyme belge de Navigation fluviale, »o ciété anonyme à Anvers, ù 11 heures du matin, au si^ge social, rue Nassau, 39, à Anvers. Société anonyme de la Grande Carrière de Mai-.cières, à. 3 h. 30 rue de Nimy, à Mons. Laboratoires Optima, société anonyme^ Bruxelie* à 3 heures, au siège social, 80, Grande-rue-au Rois| à Schaerbeek. Kasohau-Oderberger Eisenbalm, à Budapest. Société anonyme des Grands Magasins de la Bourse, à Bruxelles, à 2 h. 1/2 de relevée, au <=ii>ge social, 65, boulevard Anspach, à Bruxelles. Société anonyme des Ciments Portland Liégeois à Haccourt, à midi, au siège social, à Hacco.iri. Burgerliches Brauliaus Innsbruck, à Innsbruck. 15 décembre Alliance Pastorale (Alianza Pastoral), société anonyme à Anvers, à 11 heures, au siège social, 5, canal au Sucre, Hansahuis, à Anvers. Aktiengesellschaft fur ôsterr. und ungar. Mineral-ôlprodukte, à Vienne. 16 déoembre Aktiengesellschaft zur Fabrikation veg-etabilischer Oele, à Vienne. 18 décembre Etablissements Brepols, société anonyme à Turnhout, à 11 heures du matin, au siège social, à Turnhout.Pecs-Baroser Eisenbahn, à Budapest. 19 décembre Banque Commerciale du Congo, société anonyme à Bruxelles, à 11 h. 1/2, .rue Bréderoele, 13, à Bruxelles.Banque du Congo Belge, société anonyme, à 12 h., rue Bréderode, 13, à Bruxelles. Société anonyme Raffinerie Tirlemontoise, a i ir-lemont, à 10 heures du matin, au siège social. 20 décembre Banque Internationale de Bruxelles, société a; o-nyuie, à 12 heures, au siège social, 27, avenue des Arts, à Bruxelles. Banque de Bruxelles, société anonyme, à 4 heures de relevée, au siège social, rue Royale, 62, à Bruxelles.21 décembre Société .Métallurgique du Sud-Oural, société anonyme, à 4 heures, place Saint-Paul, 14, à Liège. 27 décembre Société Impériale Ottomane d'Eclairage par le Gaz et l'Electricité, société anonyme, à 4 heures, 16, rue du Congrès, à Bruxelles. ROTTERDAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S " G0ENT0ER "... 15 déc. (s. i.) S/S " SIT0EB0ND0 22 „ (s. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que ceux concernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co„ 9, Quai Van Dyck, Anvers.

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