L'officiel artistique et théâtral

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s.n. 1914, 21 April. L'officiel artistique et théâtral. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786t6m/
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A '&EUXIEME ANNEE. — No 42. MARDI 21 AVRIL 1914 10 CENTIMES L'OFFICIELARTISTIQUEETTHEATRAL PRIX DE L'ABONNEMENT Un AN : Belgique Frs 5 - 1] sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la Rédaction. REDACTEUR EN CHEF Arthur de GERS Bureaux: RUE ROUGE, 44, Anvers PARAIT LE MARDI i_ Les articles signés engagent la responsabilité de leurs auteurs Les manuscrits ne sont pas rendus. ... Jà^Stéatï*© des ^§P VIi ri étés. Mardi '21 avril 1914, à .S 1, 2 heures, dernière représentation de : La Demoiselle de Magasin Comédie en 3 actes, de MM. ïfrantz Ponsou et Fernand Wicheler. Distribution : Deridder MM. Jacque Amelin Duquesne André Deridder Jules Berry Antoine Mylo Henry Amelin Theisen Un client Willekens Un encaisseur Henriquet Claire Frénois Mmes Jane Delmar Mme Deridder Charmai Lucette Deridder Parker Mme Dumont Mary Valère Germaine Dumont Grandet La bonne Vermeil M. Deridder, tapissier-garnisseur, n'est pas très content' de ses affaires ; de fort méchante humeur, il admoneste la bonne et naïve Mme Deridder, leur fille Lucette, qui les ruine en leçons de piano, leur fils André, qui, dédaigneux du commerce paternel, veut devenir avocat... M. Deridder voit l'avenir en noir. Et voici qu'une fée sonne à la porte, une mignonne fée. Elle a vingt ans. Elle se nomme Claire Frénois. Réduite par la nécessité à gagner son pain, elle sollicite une place d'employée. Après beaucoup d'hésitations et sur l'instante prière de sa femme, le tapissier la ' prend avec lui. Et, soudain, la fortune de la maison ressuscite. Autour de Claire, tout s'embellit, se métamorphose, d'un coup de poussiéreuse. Elle séduit les clients miraculeusement accourus,leur vend ce qu'elle veut, au prix qu'elle veut, conquiert le richissime sportsman Amelin, trouble le jeune André, fascine le garçon livreur Antoine, Quand le rideau se relève, trois ans ont passé. A la place de l'humble boutique s'élèvent des galeries somptueuses. M. Amelin a cédé à Deridder le soin de gérer son écurie de course, tandis qu'il s'est lui-même improvisé tapissier. M. Deridder s'est découvert le génie d'un homme de sport. Il arbore des paletots mastic de chez le bon faiseur. Il parle haut. Il est superbe, il ordonne, il règne... Cette opulence, ce succès qui le rendent arrogant, il oublie qu'il les doit à la petite orpheline restée, modeste et fidèle, à son poste d'employée. Aussi s'insurge-t-il lorsqu'il apprend l'inclination qu'elle inspire à André. Il ne veut lias que l'héritier des Deridder se mésallie... Claire, fière et délicate, simule l'indifférence ; elle feint, quoiqu'elle l'adore, de ne pas partager les sentiments du fils du patron et d'aimer le brave Antoine, promu à la dignité de chef de rayon... Les choses s'arrangent le mieux du monde au troisième acte. Mon Bébé Comédie en 3 actes de M. Maurice Hennequin d'après « Babij Mine » de Miss Margaret Mavo. I J_ Ce fut line soirée de fou rire. Fou rire parce (pie la pièce a toutes les qualités de cocasserie nécessaire à un vaudeville, plus une allure comme il faut et une note convenable qui en font un spectacle de famille. Fou rire encore, et surtout, parce que Max Dearly était là, et qu'il n'y a pas actuellement comique plus qualifié, même plus talentueux, et plus fantaisiste que lui. Aussi, l'annonce de « Mon Bébé », après les comptes rendus élogicux que la presse a fait depuis quelque temps autour de cette pièce, avait décidé nombre d'Anversois à se rendre place de Meir. C'est devant une salle quasi comble que le rideau s'est levé. Le spectacle commença par un acte de M. Maurice Hennequin « Tue enquête » qui remplit parfaitement le rôle de préparation du public auquel les levers de rideau sont destinés depuis tout temps. Interprétation honorable, satisfaisant sans effort les auditeurs manifestement venus pour « rire un brin ». Enfin, voici «Mou Bébé» et Max Dearly : cette fois, c'est une fusée de rires, presque ininterrompus, des rires de toutes les tonalités, petits, gros, aigus, graves, suraigus, en trilles, que sais-je... une épopée du rire ! La pièce est savoureuse.L'interprétation supérieure. La mise en scène adroitement conçue. Succès pour "Aimes Eminy Lynn, excellente en Kettv Harisson ; Jane Saint Bonnet qui fut une bonne Maggie Scott et Daubray-Joly qui composa une homérique Miss Petickton. AI. Elie Febvre joua avec talent le personnage de William. Quant à Max Dearly... il fut Max Dearly! Le public le lui fit du reste bien voir, en l'applaudissant, en le rappelant, en l'ovationnant. Les absents peuvent regretter ! ils ont eu grand tort. * * * La Demoiselle de Magasin Comédie en 3 actes de MM. Frantz Fonson et Fernand Wicheler. Que dire d'élogieux, qui n'ait pas déjà été dit à propos de cette délicieuse comédie et de ses interprètes.Succès parisien persistant, succès bruxellois, unanimité d'éloges ! Un beau jour la troupe complète du théâtre des Galeries vient se loger aux Variétés pour une dizaine de jours et donner aux Anversois le régal de « la Demoiselle de Magasin », interprétée par les créateurs. Et la jolie salle de la place de Meir n'est pas comble à chaque représentation!... On se demande franchement quelle raison alléguer qui puisse servir d'excuse ! C'est presque pénible pour la réputation d'esprit de la ville ! Car voilà du beau théâtre, du bon théâtre ; dû théâtre de bon goût, délicat, verveux, spirituel ; du théâtre que tout le monde peut voir. C'est plutôt rare et précieux, tout cela réuni. Aioutez qu'il s'agit d'auteurs beleres: ce qui doit flatter notre amour nronre — que la pièce est construite avec une habileté grande et au'on n'y abuse pas des mots du crû ni du parler de terroir. Mise en scène fastueuse. Interprétation exceptionnelle. Oue fa"t-il donc de plus? Jacque et Duquesne sont inimitables. Jane Delmar est parfaite. Charmai excellente. Et Berry, Mylo, Mary Valère, Parker... tous et toutes, il les faut citer ! L'ensemble est si bien agencé, si excellemment fondu ; les acteurs font si bien corps avec la pièce qu'on oublie aisément qu'on se trouve au théâtre. C'est exquis de finesse et de bonhonmie simple cette action simple qui se déroule. Rien de heurté ne distrait de l'impression charmante... Quand on est sorti, une même réflexion vient à chacun : « C'est délicieux. J'y retournerai volontiers ! » Et en vérité, c'est cela : délicieux ! M. Gérard &> &> Au Paradis Il s'est passé la semain' dernière Qne'qu'chos' de drôle au Paradis ; C'est vraiment très extraordinaire, Mais, vous m'eonnaissez, j'suis sincère : C'est vrai, puisque je vous le dis. C'était l'soir ; il f'sait nuit complète ; L'électricité n'marchait pas, Et Saint-Pierre, eu s'grattant la tête, Se disait : « Nom d'un' bobinette ! « Aïe v'ià dans un rude embarras ! « Car comment Vais-je reconnaître, « Dans un' pareille obscurité, « Les gens qui sont dign's de paraître « Devant l'tribunal de mon maître? » , Saint-Pierre était très embêté. Pour venir à bout de la chose, Il dit : « J'vais simplement palper « Le crân' de quiconqu' se propose « Pour entrer ; de la sort' j' suppose «Que j'ai peu de chanc' de m' tromper. « Car, de façon à peu près sûre, « Les homm's qui, rongés de soucis, « Ont vu partir leur chevelure, « Sur terre ont eu la vie fort dure '( Et méritent le Paradis. « J'vais donc, portier impitoyable, (( Quand j' sentirai un crân' soyeux, « Pour lui me montrer intraitable ; « Le ciel ne sera pénétrable « Qu'à ceux qui sont chauv's coinin' des œtifs ! « C'est le seul moyen dont j' dispose « Pour juger en toute équité, « Puisque, je ne sais pour quel!' cause, « Me voici dans une nuit close « Victime de l'obscurité ! » Or, à la fin de cett' journée, Vlà qu'il débarque justement Au Paradis une fournée D' mortels qui réclamaient l'entrée Du ciel avec acharnement. i* Saiut-Pierr' s' met à palper chaqu' tête, Accueillant les crân's dégarnis, Mais sans aucun' pitié rejette Les chev'lus, leur disant : « Je r'grette, « A lais, pour vous, pas de Paradis ! ! »

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Dit item is een uitgave in de reeks L'officiel artistique et théâtral behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Anvers van 1912 tot 1926.

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