L'opinion wallonne: journal belge, indépendant

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31 januari 1918
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s.n. 1918, 31 Januari. L'opinion wallonne: journal belge, indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8k09w/
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LES VRAIS FLAMANDS S'ARONNF.NT A ï.'OPINION WAIIONNF ABONNEMENTS : Paris , Département^ 6 mois et Colonies françaises 4 fr. Etranger Union postale 5fr. Adresser le montant de l'a nenient en mandat-poste ou lour sur Paris h SI. le Uirectei l'Opinion Wallonne L'abo ment part du l"- de chaquer — Toute deinandede changer d'adresse doit être accompa] de 0 fr. 50 pour les frais. PUBLICITE aux bureaux du journal La publicité insérée dan journal n'engage pas YOpii l Vallonné. L'OPINION WALLONNE ~ QUOTIDIE1V ECONOMIQUE - POLITIQUE - LITTÉRAIRE HEBDOMADAIRE don — de la Belgique française lo Centimes Raymond COLLEYE, Directeur ÎO Centimes pendant les Hostilitt JEUDI JANVIER 1918 N° 49/33. — 3" ANNÉE I Direction-Rédaction 14, Rue Saint-Georges PARIS (9 Téléph. Gut. 47-28 BOREAUX A LONDRES : 3. Gerrard Place W. 1 Administrateur : M. J. HULET, ingénieur 'S (M® $ & M M ê ^ COMMENT ON FONDE UN JOURNAL L'Action Française envisage tr< cas : 1° Une seule personne, un seul hom: [QySff d'affaires fournit les fonds. ExempL .e Journal.fîjttàncièremerBt constitué \ rentrepreneur richissime Eugène Le! / " ' ~ lier,en vue de se défendre contre les taques résultant du scandale du Pai ma. On sait comment a tourné depuis cette comme dite, remplacée par celle de L.enoir, Desouolies, pi par celle de Bolo et actuellement reprise par Kei Letellier, fils d Eugène. C'est un tragique exemple c agissements ennemis par le moyen de la reprise. 2° Un consortium fournit les fonds. Exempl< l'Humanité, de Jaurès, issue Ce douze gros sousor 3° Les fonds sont réunis par un appel à des pai sans nombreux, qui souscrivent chacun tant d'actioi ou prennent tant de parts, ou versent simplement te somme, sans rien demander en échange qu'un re C'est le procédé à ciel ouvert, actuellement emplo par la Victoire et VAction française. C'est aussi le système de l'Opinion Wallonne. Le journal ainsi créé représente véritableme l'opinion de ceux qu'il a l'ambition de defendi Pas de dissimulation. Pas de tripotages. Pas capital fourni par l'adversaire pour faire dévier ligne politique du journal. C'est, comme dit Da det « le procédé à ciel ouvert ». LA POLITIQUE ALLEMANDE EN FLANDI I,t>5 Allemands continuent à déyelopper le politique en Flandre avéc "une ténacité et une n. té de vues remarquables, avec, — il faut bien l'avouer aussi,— la collaboration des flammgai dits » activistes » qui témoignent en vérité d u inquiétante activité. Nous donnons dans notre rubrique des « 1 ait. deux informations qui accusent la hardiesse la manœuvre flamingo-pangermaniste. Le Conseil des Flandres a reçu d une perse nalité prussienne la confirmation de la collai ration allemande à la manœuvre « activiste ». Le Conseil des Flandres, aussitôt, lance un d à ceux qui contestent son autorité. Il annon qu'il va se soumettre à des élections populan pour devenir officiellement l'émanation de volonté flamande. j i„ Et maintenant, suivez 1 évolution de la po tique de l'Allemagne en Pologne, en Courlanc en Lithuanie et ailleurs. - Au nom du Droit des peuples — dioit qu faussent, — au nom du principe des national tes — principe qu'ils maquillent a 1 usage leur tactique - les Allemands donnent au%pet; peuples leur liberté. — Mais cette autonomie n que relative. L'Allemagne garde la main sui proie théoriquement délivrée. . La manœuvre apparaît, en Belgique, chiii ment : l'Allemagne va tenter de separer eomp. tement la Flandre de la Wallonie et deriger Flamands en peuple indépendant. Berlin sayera ensuite de conclure une paix séparée av le nouvel Etat. Soudain, la tactique se précise . Figaro du 28 janvier annonçait que 1e Co». des Flandres se substituant au gouvernement Havre prendrait la direction des ..ffaires .lai.io. des. Il proclamerait la déchéance du mmistè de Broqueville. , , „ On ne peut pas tirer ici, la conclusion de c événements. Il y a à Paris une censure belge. Le tes il ne faut pas s'alarmer. Les Allemands essai ront encorc, avant de lâcher la Belgique decré des diversions du côté flamand. Leuis plans-. ront vain?. Nous avons confiance dans le peup des Flandres. Mais nous voyons cependant ch l'ennemi la volonté inébranlable de soutenir mouvement flamand soit qu'il, vise à l'mdépe dance complète ou à 1 autonomie dans Ltat b ge. Au Reichstag le député Streseman a donné ^e^uifiïarcord^vec le chancelier quhnd celui-dit qu'il ne veut vas annexer la Belgique ma cela ne doil pas empêcher VAllemagne de soin nir el d'appuyer le mouvement flamand qui tend l'autonomie. „ v.wi Et voici : Il faut tirer le lion des pattes de 1 a B1 Mais pour cela il faudra d'abord, au retour, bérer le lion. A PROPOS DE LA SÉPARATION ADMINISTRATIVE Le n-ouvernement belge fait en ce moment, p l'organe de ses bureaux de propagande n une campagne contre le principe de séparation administrative. (CENSURÉ) ' Le B. D. B. (Bureau documentaire bi "e) vient de publier une brochure contre la sép ration. Elle est préfacée par M. Henri Carton i \\ iart Wallon, auteur de la Cité Ardente, mini tre de la justice. Mais le préfacier laissant pr bablement ce soin aux auteurs anonymes de « Séparation Administrative » ne s'est guère effor d'argumenter contre le principe même de la sép ration II s'est contenté de proclamer la fidéli flamande à l'Etat belge, à constater l'insuccès < la manœuvre ennemie et à donner une expressu personnelle de la politique gouvernementale en m tière de nationalité. | (CENSURE) F"' arriver à une démonstration de cette tii-'orie, parti en appelle aux assertions histoi nues de Pirenne. Pour nous, Pirenne - dont ne s'agit point de cotester le mérite — est pai d'un point de vue totalement faux quand il se se vit de l'histoire pour faire découler d'elle la pre ve de sa thèse L'histoire est vraimei par trop souple et, nos écrivains nos politiciens sont habiles a en tirer les dédu tions qui leur plais'ent. On peut donc interpréter l'histoire de mamèr fort différentes, suivant la politique que l'on set Nous estimons qu'il convient de tirer une dédu tioii objective des faits historiques çt non point < se servir des faits historiques pour démontrer valeur d'un principe établi. Ainsi a procédé Pienne et procèdent nos goi vernants. La Belgique est « ce que nous disons affirment-ils. Et ils cherchent à le prouver. Hen Carton de Wiart pose donc comme des axiomes h aphorismes suivants : Ce « bilinguisme » correspond au rôle géograp^ que et traditionnel fie la Belgique, — triang de jonction et de sûreté de l'Europe occidentale, c aboutissent et se confondent, depuis les premie temps de l'ère chrétienne, les deux courants latin germanique. Quand aux difficultés que ce bilingui me fait tout naturellement naître, !e Belge e accoutumé à les résoudre, grâce à certaines faculté dont, il n'a certes pas le monopole, mais dont il a c moins la longue habitude, — et qui sont : le bon sen le respect des droits de chacun ! ! ! et la solidité c ses institutions communales. « De pins. — et ceci mérite d'être mis en lumière, l'autonomie communale , — qui n'est pas chez noi un vain mot facilite singulièrement la 'olution c problème « bilinguistique » Nous np sommes pas autorisés vpar la censui belge à réfuter ces thèses Mais peu être pourrons-nous dire que notre patriotisme e aussi fervent, aussi profond que celui de M. Hen Carton de Wiart s'i lne s'accommode guère de formule de contrainte « bilinguistique ». Et d'abc il est faux de déclarer que la Belgique est un L bilingue. La Flandre seule est bilingue. La "W lonie est monolingue. Elle entend le rester. Ensuite, si le problème linguistique est histc quement si facile à résoudre, pourquoi n'est-il i ne depuis longtemps résolu ? î : Enfin revenons à la séparation. Nous n'avic pas besoin de la brochure du B. D. B. ni de la p e{- face de Carton de Wiart pour en être d'impla bles ennemis. Tous les patriotes pensent com L^_" nous et la publication du B. D. B. représe: ils beaucoup de papier perdu. Nous sommes les ; iri versa ires de toutes les réformes venant des ma: les sanglantes et fourbes de l'Allemagne. [ : UN HOMMAGE DU "XXe SIÈCLE" AUX WALLONS ti- Et nos frères de la Belgique wallonne pensi çu comme nous. Nous sommes heureux et fiers d'ê yé en exil, l'expression de leurs aspirations et de le patriotisme. Voici donc ce que le XX0 Siècle (21/1/18) offici lement bien informé diit de nos Wallons : nt •e. « On sait comment le patriotisme des Belges du pj occupé a fait échouer la séparation administrât ja machinée par les Allemands. Ceux-ci ont pu, à grai peine, racoler quelques misérables pour les « mir tères flamands » demeurés à Bruxelles. L'ïnstallati à Namur des « ministères wallons » a valu aux I P ches un échec plus cuisant encore. Pas un fonctii naire — pas un — n'a voulu se prêter à la mano vre. Les vingt fonctionnaires- des « ministères w Ions » sont des Boches authentiques. » il- Ie Cet hommage est précieux. its ne RAYMOND COLLEYE a LA SITUATION n- 10- Mes lecteurs me rendront cette justice que je âfi cherche pas à leur « bourrer le crâne » iï'espérc ce ces vaines, d'illusions faciles. Ils viennent d' es avoir une preuve dans les discours du chancei la Hertling et du comte Czemin. On iVa pas lu i après les homélies de MM. Lloyd George et W 11- son que la paix était proche et que les centraux t e, cepteraient le « pont d'or » qui leur était fait.. Des grèves autrichiennes ont pu donner Vi ils pression que tout au moins les bruits de sabre <; .s- s'étaient fait entendre à Brest-Litovsh allait ie être reniés. Pas mêmé. Von Hertling parle comi .ts, le général Hoffmann. L'Allemagne, chien enra st * de l'Europe, est incorrigible. sa Non seulement l'on ne nous a proposé le moi dre accord sur l'Alsace-Lorraine, sur la Serbie e- la Roumanie, sur l'Arménie et la Palestine, mt è- à travers les menaces et les ambiguitës sont réc es parues les ambitions insatiables du pangerman •s- me à l'égard de la Belgique, du Bassin de Brie ec des colonies, de Gibraltar et d'autres points d'e le pui de notre force effective. Plaisanterie ou p\ lit vocation, la réponse des centraux est sinistre. lu Est-ce que les admirateurs forcenés du maxim n- lisme russe comprennent maintenant tout ce qi i-q y a d'abominable dans la politique qui réduisit néant les anciennes armées d'Alexeïef et de Broi 3S silof ? Qui est responsable du sursaut de l'esp y. de conquête allemand, qui ? Sinon les Lénine, i G. Trotsky et les Tcliernof, tous ces marxistes de ?r les passions de guerre sociale ont aboli la discif e- ne aux armées et libéré ainsi les Allemands le toute inquiétude orientale .C'est la désertion rui ez qui rejette dans les fers les peuples-martyrs. Mi le proclamations de Trotsky ne supprimeront pas n. fait que l'Allemagne, acheminée vers une paix »1_ conciliation en juillet dernier, se redresse main le nant pour une paix de conquêtes. Soit ! le dur calvaire des nations occidental ci est donc à gravir encore. Pendant des mois, i ls peuples innocents périront pour que s'assouvit e_ le génie prussien de la guere. Des richesses inc> ù cuîables seront sacrifiées et ce seront les meilleu les plus évolués, les plus libres qui souffriront c e vantage. Là-bas, par-delà la Pologne maitris< [{_ un peuple immense, ayant le nombre, ayant force, restera témoin du massacre. Il gaspille sa puissance en des batailles intérieures, au li de l'employer à instaurer, sitr terre, le règne . droit. Pis encore ; il nous enverra, par une s prême dérision, ses appels à la fraternité, ses ■ sions mystiques sur la paix sans annexions,ni , îr demnités ! Quelle sombre folie a donc passé sur cette p\ nète pour quede toutes parts, ce soit l'injusti et l'imuécilité qui prennent des attitudes triomphe ? Borguères il- l La Politique O- la Les deux événements politiques belges de la . 'é maine sont la réponse du gouvernement, au mi a- sage pontifical en faveur de la paix et la con\ ■è rcnce u intcrsocialiste alliée » de Notlingham. le Pape et le Labour Party proposaient l'internat, ,n nalisation des colonies africaines. a- En répondant à Benoit XV, le roi s'est éle contre cette idée, en affirmant, avec beaucoup netteté et de précision, les droits ivipreseriptibl de la Belgique. D'abord, « l'intégrité du territoi national, métropolitain et colonial ». Ensui « l'indépendance politique, économique et. m\ ir taire, sans conditions ni restrictions ». Enfin, « le réparation pour les dommages subis et des gara ti.es contre le renouvellement de l'agression il 1914. » t : Vandervelde, à Nottingham, a dit la même ch r_ se. A propos de l'internationalisation des colonii x- le ministre socialiste croit que, dans l'état actu des choses, elle signifierait la quasi-dépossessv de la Belgique et du Portugal. é- Tout cela est fort bien. Il ne manque plus qu'w vetite définition de ce mot « garanties » qui, po ;s un Neuray, un des Ombiaux ou un Dumont-W t den, signifie la Belgique C1 Ce n'est certainemnet pas de h le les « garanties » que veulent parler notre gouvt a nement et notre Vandervelde nationaux, (CENSURÉ) ' C. 0, G. ri * :s Les Wallons en France et à I Etranqi le Le cercle philanthropique « Vervi-Voci », i ù Richmond-Twickenham, est heureux et fier des i sultats de' son activité pendant l'année écoulée. : Trois cent deux soldats de l'arrondissement i sj Verviers ont touché, la « solde de congé » de >s shillings, qui a beaucoup contribué à rendre Iei u congé agréable. Mais dix-neuf autres soldats, sa: s, famille "ni amis, ont trouvé à Richmond, invit le par le Cercle, un accueil empressé et attentif. Ma aussi, les dépenses se montent à 195 liv. 5 s. 11 c ~ dans lesquelles les frais divers se présentent p; !s 1 liv. 17 s. 7 d., soit pas même 1 p. c. Aussi le ce cle adresse-t-il un pressant appel à tout Vervi tois afin qu'ils s'intéressemt à l'œuvre. Toute d •e mande de renseignement, tout envoi ou toute d t- mande de congé pour nos soldats doit être adre 5t sée au secrétaire. M. .ï. Knops, Richmond Roa ri 412/6, Tvvichkenham. >rd DES *,AJTS tat al- LE CONSEIL DES FLANDRES RECIDIVE ri_ Un télégramme de Bruxelles aux journaux a] ,as mands signale la réception faite à une délégati du soi-disant « Conseil des Flandres » par le H< ins von Wallraf secrétaire d'Etat pour l'intérieur r£_ la Prusse. ^ Le professeur Tacks, en exposant les vues de députation, a déclaré que la Flandre attend avec confiance de l'Allemagne la reconnaissai et la protection du droit du peuple flamand1 de > ns cider de sa propres destinée. Dans sa réponse, sieur von Wallraf a rappelé la déclaration sy pathique du Dr von Bethman-Hollweg en ce ( concerne les buts d'autonomie des Flandres, et a terminé son discours en exprimant ses meillei vœux pour le développement de ces buts. ;nt LE CONSEIL DES FLANDRES DEMISSIONNAI! [re Suivant une autre dépêche de Bruxelles, ur membres du soi-disant « Conseil des Flandres vont se démettre de leurs mandats — et .ils el_ soumettront à une élection dans le but de donr au peuple flamand l'occasion d'exprimer ses 1 lontés en cé qui concerne l'entière indépendance iys la Flandre. Cependant, ils ne disent pas sur qu ve les bases ces élections seront faites. id' is- UNE SOCIETE GEFiMANO-FLAMANDE °» A AIX-LA-CHAPELLE 50- )n" L'Aacliener Volksfreund, d'Aix-la-Chapelle (! '*1" 12-17), annonce la fondation d'une société gern no-flamande à Aix-la-Chapelle. Le journal s'i •pri-E;t. ainsi . --r* « De nombreuses relations personnelles, arti: ques et économiques relient Aix aux Flamands. , but c'e la société germano-flamande est d'entrete ces relations. Elle veut, comme elle l'annonce, propagation de la connaissance et de la comprélii sion du « flamandisme » p;>rmi les Allemands et germanisme parmi le0 Flamands, de même c 1 entretien des rapports mutuels entre l'Allemagne les Flandres sur la base de la parenté ethnograp que et linguistique. L'association favorisera tou ne Les entreprises dirigées vers la réalisation de ce 1 ,n- et prendra même des dispositions en vue de l'atte en dre. Nous neconnaissons aujourd'hui plus (clai er ment que jamais que nous devons nous entem . avec cette race fraternelle purement germaniqi . > qui depuis 1000 ans combat vainement pour son ex M" tence contre 1 asservissement wallon. ic- * % NOS ECHOS nt ne ae POUR L'ENTENTE FRANCO-BELGE n- Sous les auspices de la Ligue Française et > la Société de Géographie, notre collaborateo; lis Ed'ouard de Keyser, va donner une série de conl p- rences dans le Midi, sur les affinités de la BeJ^ lSm que et de la France. y> p- * * UN MONUMENT BELGE EN HOLLANDE. En attendant.que le monument de la reconna: ''' sance belge- s'élève à Londres, à Amersfoort a s'inaugurer le mémorial de la. gratitude de n compatriotes envers la. Hollande. nt Rappelons que l'Opinion Wallonne a pris l'ii es tiative de l'érection du monument belge à nt France. li- de * « * se lie LES CONFERENCES FRANCO-WALLONN1 le de Dans le but de resserrer les liens d'amitié q ie_ unissent la France à la Wallonie et de fai mieux connaître à Paris la Belgique français es notre ami Cari 0. Gœbel organise le 2e et le es mardi de chaque mois des conférences franc se wallonnes qui auront lieu à l'Université du Pa il_ thénon, 64, rue du Rocher. •s, Le mardi 12 février prochain, Louis Piéra a. parlera de « l'Ame populaire wallonne ». le, Le 26 février, Mme Aurel conférenciera s la « Maeterlinck ou le féminin dans la pensée ». Ml ra Madeleine Roch, de la Comédie Française, pi eu téra! son concours à cette séance. lu En mars, M. Albert'Mockel parlera de « u- Chanson populaire en Wallonie » et Raymoi ri- Colleye, « des journalistes et des pamphlétair n- en Belgique ».. Le programme des conférences franco-wallo a- ries sera envoyé à toute personne qui en fera ce demande à l'Université du Parthénon, 64, rue ( de Rocher ou aux bureaux du journal, 14, rue Saii Georges. /* * * 5° BANQUET FRANCO-WALLON. A l'occasion du 2« anniversaire de l'O. W. du cinquantième anniversaire de M. Albert Me ... kel, un des précurseurs du mouvement wallo ',s. nous organisons le 2 février à midi au Filet i y," Sole, faubourg Montmartre à Paris, un déjeun franco-wallon auquel nous invitons tous les am 0. et les partisans de l'O. W. Prix du couvert : 8 1 Prière de s'inscrire. vé Le Coq Hardy. de — — re Abonnements spéciaux pour mil ■e, ta ires (sous-ofibclers, caporaux: « J'U soldats) un an '■» fr. i O. 71- ie Pour °s; L'ENTENTE FRANCO-BELGE a', m IsT os ixvter-vie^w-s Il FEDERATION FRANÇAISE DU COMMERCE INTERNATIONAL Le chef de la publicité de Mercure qui est l'o gane officiel de cette Fédération qui comprei :r" 10.000 adhérents, tant en France que dans 1 pays alliés, n'a pas plutôt entendu notre d mande : Etes-vous pour une entente franco-belge qu'il nous répond. — Si nous sommes pour une entente franc belge, mais plutôt d'x fois qu'une. C est là le but i ,r 'notre fédération, puisque nous voulons, après : guerre, entre les payé alliés ou neutres, une sor de, vaste association qui permette au commerce à l'industrie de reprendre leur vie intense et lei prospérité. Du res.e, les Belges sont ê" et vous ne voudriez pas que cet-admirable pay , martyr de la parole donnée, devienne pas plus qu'il ne serai: souhaitable qu' se laisse, à nouveau, envahir par la paix écon ir rr.ique allemande. Et, comme nous pouvôn îs si nous le voulons, si tous les concours qui do rs vem être à nous, nous sont fermement acqui ,ls faire aussi bien que Made in Germany, pourqu '' hésiterions-nous, un seul instant, à souhaiter t tout notre cœur cette alliance franco-belge, qi . peut, sérieusement et intelligemment guidée, a p surer une admirable renaissance ? Voilà ma pensée sincère, et soyez assuré que c g] notre côté nous la désirons aussi ardemment qi j" vous. Thomas Maisonneuve. r Chronique du Mouvement Flamaf Si, il y a seulement peu d'années, l'on av . avait prédit à l'auteur de ces lignes, qu'un je J®" il collaborerait à un organe wallon avancé, il i rait cru à une plaisanterie. rï Certes, pour aucun de ses adhérents réfléch le mouvement flamand n'a jamais comporté . moindre hostilité d'intention ou de fait à l'éga .. des Wallons ; mais il serait futile de nier, qu'i ic tre les deux sections de la population belge, fâcheux malentendus s'étaient élevés. Comme j arrive toujours dans les questions de race ou m_ langue, ces différents s'irritaient d'autant p' j qu'ils se nourrissaient de griefs souvent ima ^ naires, et en étaient arrivés, à la veille de irs guerre, à un état de réelle exaspération. Entre peuples, il est parfois très difficile de comprendre. Je me rappelle avoir assisté dans ?E temps à une séance du Parlement, où Jules D es trée combattait un projet de loi flamand. Durs , » son discours, d'ailleurs admirable de flamme se de mouvemeiit, je m'étais surpris à faire, sans ter vouloir, des gestes d'assentiment. Car enfin, 'o- député wallon présentait en faveur de sa thè de des arguments qui sonnaient curieusement co el- me une transposition de la doctrine flamingan Seulement, il voyait dans le projet discuté, u tentative pour introduire de force le bilinguisi en Wallonie, et, très naturellement, il rejetait système. Par un manque de logique fort huma: >q_ et les lecteurs de la célèbre « Lettre au roi » s' j^a_ souviendront, Destrée n'éprouvait pas les piêrc ;x_ répugnances pour le bilinguisme, lorsqu'il s'ag sait de le maintenir ou de le développer en Fia dre. De là, pour un Flamand, à crier à la ma vaisé foi, il n'y avait qu'un pas, que l'on s'e: pressait trop souvent de franchir. la Par ailleurs, les projets de lois destinés à j m- glementer l'emploi des langues en Belgiqi du étaient rédigés parfois de façon à porter ombra ^ aux Wallons, et les faire douter de notre sin< 1,1* rité quand nous -affirmions ne vouloir porter a te- cune atteinte à des libertés auxquelles les W; >ui Ions étaient passionnément et justement attach( in. Rien de plus funeste que de nier les errements < j'e- passé quand il peut s'en être produit. Mais, sa ™ me perdre en considérations rétrospectives, qu lh; me soit permis de souligner ici deux faits. I plupart des susdits projets ou n'émanaient p des flamingants, où le texte primitif en avait é tellement altéré par des amendements gouvern mentaux ou autres, que les auteurs ne le reco naissaient plus. Au scrutin final, ils n'y do liaient qu'un vote de résignation et de lassitûii découragée, soulignant l'une et l'autre de coi mentaires déçus et amers. En second lieu, c projets étaient généralement les fruits insuffisai le ment mûris d'une réflexion qui n'osait embrass r, le problème dans son entièreté^et ne pouvaie: é- par conséquent apporter à une Situation dont c 'i- sentait les inconvénients que des palliatifs, ^ lieu des solutions radicales qui seules pouvaie: y remédier. Je m'expliquerai sur ce sujet pli tard. Bornons-nous, pour l'instant, à noter cor me le symptôme le plus dangereux du malai dont nous souffrions, la tendance à refuser s- l'opinion adverse le caractère de bonne foi, « /a l'absence duquel il n'est ni entente ni estime pc os sibles. . La guerre a balayé tous ces miasmes, tous c soupçons et ces vétilles.. A combattre et à mo rir côte à côte, Flamands et Wallons se sont se tis plus unis, ont appris à mieux se comprend et s'apprécier. Cette compréhension plus vraie, cette appréciation plus sympathique, n'ont p; IS empêché, bien s'en faut, que les diversités de c ractère et de conceptions ne fussent netteme: ui perçues. Mais on a cessé d'y voir, comme aupar re vant, une source de conflits, ou un motif de su e> picion. Dans cette atmosphère ainsi purifiée, le rappr °.~ chemnt a pu s'effectuer. Maintenant que de pa 1_ et d'autre les derniers préjugés sont sur le poi: n de s'écrouler, que lès dernières rancunes s'apa sent, tous s'étonnent qu'il ait fallu si longtem; avant qju'on n'en arrive là. Il suffisait en effe , pour s'elntendre, d'aller au fond des choses, et d voir, dans leur saine réalité, les relations norm les de nos deux peuples. Mettons-nous bien d'accord sur ce que la coexi K1 tence des Wallons et des Flamands dans l'Et es belge réclame de chacun de nous, ne laissoi subsister à cet égard ni doute ni ambiguïté; ma n_ une fois ceci tiré au clair, plus d'immixtion vaii la et toujours irritante dans les affaires les uns d lu autres. Renonçons à imposer, à autrui une co ,t_ trainte linguistique quelconque, ou à nous érig> maladroitement en juges de besoins ou d'intérê qui ne sont pas les nôtres. On avait voulu, « dans l'intérêt des populatioi flamandes, et pour leur assurer le bénéfice d'ui langue de culture mondiale », les forcer à adopt et le français comme l'expression et le véhicule ( c" toute vie intellectuelle. Il faudra abandonner ■ ?' beau rêve, laisser aux Flamands le soin de veill à leurs intérêts, et de choisir les moyens d'en a ?r surer la protection. r D'autre part, il ne faudra plus qu'un politicie: féru d'égalité, ou madré à ses propres yeux ur quement, s'avise, sous le prétexte assurément gr ve, que pour l'octroi de tel poste ou emploi ( pays flamand, la connaissance du français est r quïse, d'appliquer en Wallonie la même règl mais en substituant le flamand au français. C' ^ applications étroites du principe d'égalité ne soi pas de mise ici : prisonniers de formules et ( phrases creuses, nos politiciens trop souvent soi incapables de juger si une mesure est ou ne avantageuse, mais se préoccupent avant tout ( répartir également entre les cleux peuples, ui masse donnée d'ennuis et de tracasseries. Ce doi il s'agit en réalité, c'est de les doter chacun d'in titutions conformes à ses besoins, et de régit leurs rapports mutuels au mieux de leurs intérê respectifs. A considérer la question des langues sous c aspect, Wallons et Flamands auront tôt fait ( réaliser une meilleure entente qu'il n'y eût j; mais entre eux. >s Ils y gagneront une conscience plus nette, à 1 fois de la communauté d'intérêts, tant matérie 9 que moraux à laquelle l'Etat belge doit son exi tcrîce et sa viabilité, et de la diversité de cara 3_ tire, des divergences clans la structure sociale ■ [e économique des deux éléments qui le composen a auxquelles doit répondre un traitement appr prié, dont seuls les intéressés peuvent juger. 2t C'est à ce point de vue que je me placerai dar ir les correspondances auxquelles M. le directeur c l'Opinion wallonhe .a gracieusement ouvert s< 5, colonnes. Je ne puis terminer cette première chr nique, sans rendre hommage à la perspicaci il avec laquelle M. Raymond Colleye a pénéti 3- l'identité fondamentale de nos buts et de nos tei s, dances, et sans le féliciter du courage avec leque i- bravant des préjugés parfois très vifs, il déien ses idées, et par contre-coup, les nôtres. Mouv )i ment flamand, mouvement wallon sont deux face le d'une même réalité. " Contre tous nos ennemis, contre tous nos d 3" tracteurs, l'union, cfui est chose toute différeni de l'uniformité chère à nos mandarins, l'unio e fera notre force. Yser, 18 janvier 1918. Pablo. — t 'i il TROISIÈME MIE 11111 ït_~ D J i"l- ' ^ ~ ~ !S- 3VE ZR a,-ymoud. COX-I-jIHÎ"X"IE3 lu Salle comble dimanche après-midi salle Herz. as A trois heures, M. Cari O. Goebel, directeur du 'il Coq Wallon prend la parole pour introduire le -.a conférencier. 11 le fait en ces termes, as Tous, ou presque tous, vous connaissez mon ami té Raymond Colleye qui va vous parler aujourd'hui de e- la Wallonie et de la France. C'est donc moins pour n_ vous le présenter que pour rappeler en quelques mots son action pendant la guerre que j'ai pris la parole. , Je ne veux pas manquer cette occasion de dire une fois de plus, que si la politique wallonne est encore Q" défendue, en ces temps troublés, c'est à l'Opinion es W allonne qu'elle le doit. Et l'Opinion W allonne., cé n- vaillant jçurnal qui lutte et surmonte tous les obsta-3r des depuis deux ans, c'est l'œuvre de son directeur, du courageux Raymond Colleye. )n Car s'il faut du courage pour créer un journal en temps de guerre, il faut presque de l'héroïsme pour , fonder un journal wallon. Et quand je pense que 11 l'Opinion Wallonne a déjà un passé quand je pense is qu'elle paraît depuis deux ans, et que, Dieu merci, n- elle n'est, pas encore à la veille de mourir, je ne puis se m'empêcher d'éprouver de l'admiration pour celui à qui a réalisé ce tour de force. ,n Pendant que tant d'autres hommes, sous les plus ' fallacieux prétextes, par opportunisme ou par prudence, s'abstenaient de toute action, Raymond Colleye n'a. pas hésité à faire entendre la grande voix d? des Wallons qui sont restés fidèles à leur idéal, qui u- sont toujours parmi ceux qui défendaient des idées q- françaises et qui — je puis le dire, sans porter atteinte re à l'union sacrée, nécessaire en ces temps-ci — dénon-f çaient les dangers du flammingantisme, ^ (CENSURE) En lui donnant la parole, je tiens à le féliciter cor-a" dialement de ses efforts et à lui dire que tous les Tt Wallons lui sont reconnassants d'affirmer hautement a- que l'Opinion Wallonne est une opinion, que les peu-s- pies devront bien écouter quand l'heure aura sonné de la paix universelle. Puis, M. Raymond Colleye, vivement applaudi, ^ commence sa conférence sur la Wallonie et la . France. Il donne un aperçu rapide et vivant de • l'histoire wallonne a l'appui de cette affirmation ' qui constitue le thème de son exorde : Les Wal-Ions constituent l'élite des populations françai-i ' ses. L'histoire de Hainaut-la-noble, de Liège, cle Tommay est rappelée dans ses grands faits politiques. Puis le conférencier aborde la définition de la notion die nationalité. On confond s_ l'Etat et la Nation — En principe chaque Nation *t devrait conposer un Etat, on rencontre cependant des Etats composés de plusieurs Nations et des is Nations, divisées en plusieurs Etats. ie Qu'est-ce'qu'une Nation ? 5S La définition de l'Académie française n'est pas a- précise : L'ensemble des citoyens d'un Etat. Ceux îr qui vivent sous un même gouvernement. ts En vérité une Nation c'est un groupe d hommes à qui une langue commune a permis un échange is séculaire de pensées, une communauté séculaire ie de sentiments d'où découle un ensemble de liens îr moraux. le Mais quels sont les caractères distinctifs de la îe nationalité ? :V Ici l'orateur rappelle la doctrine de Mancini s-- l'illustre jurisconsulte italien. Dès 1851 Mancini définissait ainsi les sept caractères distinctifs de -j la Nation. A. Eléments matériels : le territoire, la ^ langue ; B. Eléments moraux : la religion, le droit 1_ les mœurs •; C. la volonté de vivre en commun. n En vertu de cet axiome le conférencier démontre e que ce n'est point attenter à la souveraineté de e l'Etat belge, ce n'est point exprimer une opinion ;g irrédentiste, ce n'est point manquer de patriotis- me que d'affirmer que les Wallons le (CENSURÉ) En effet, la nationalité chevauche les fron-n tières. Elle survole les limites des Etats. Elle jg soude les mêmes asp;rations morales, et les cultu-(e res identiques dans une unité spirituelle. ^ L'orateur aborde le problème des relations s_ franco-belges. U déplore que la France dépourvue >r de politique extérieure nette, audacieuse et pré-cise, n'ait pas contrebalancé en Belgique d'une manière, correcte pacifique, la tactique pangerman iste. p Après la guerre '>1 faut qu'une alliance vienne le fortifier France et Belgique. La Belgique ne peut l~ plus être exposée, dans sa faiblesse à une agression de son formidable ennemi. La frontière occi-a dentale de la laiinité doit être constamment pour-ls vue de la défensive franco-belge. Enfin le confé-5- rencier rappelle que ces revendications constituent > 1<^ programme de la politique extérieure dès Con-ît grès wallons. Quant au programme intérieur il t, n'est pas dans la sépara.ion ,adminitrat:ve alle- > mande mais dans un régime dirigé contre le pangermanisme. M. Raymond Colleye ex- Ls pose cette politique et termine en disant son es-[e poir qu'une entenre franco-belge assurera la sau-!S vegarde cle la culture française en Belgique. > T.o public qui, au cours du développement de é cette thèse, avait très souvent témoigné son ap-■é probation par de vifs applaud'ssements, a longiie- ment acclamé M. Ravmond Colleye lorsque notre 1> directeur quitta la tribune. (\ Puis l'Ecole d'Opéra sous la direction de M. Louis Laurent assuma la partie artis'ique de la ;S matinée. La réussite de cette participation de l'œuvre fondée et conduite par notre ami Laurent ^ fut brillante. Le public a vivement applaudi les interprètes des œuvres classiques et modernes ins-^ crites au programme. * * La quatrième matinée wallonne &era donnée le dimanche 24 février. M. C.-O. Gœbel parlera de la Jeune Wallonie. Landelies.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'opinion wallonne: journal belge, indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Paris van 1916 tot 1919.

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