L'opinion wallonne: journal belge, indépendant

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15 november 1917
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s.n. 1917, 15 November. L'opinion wallonne: journal belge, indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn7070t/
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AU MINISTRE DE LA GUERRE, - DONT LE DEVOIR EST Q tTRE IMPARTIAL — NOUS NE NOUS LASSONS PAS DE DEMANDER L'MTQRtSATIQIf DETENDRE « LU W. » SUR LE FRONT ABONNEMENTS : 6 mois 1 an Paris, Dtfpartcrrtents et Colonies Irançaises 4fr. 6fr. Etranger Uuion postale 5fr. 8fr. Adresser le montant de l'abonnement en mandat-poste 011 valeur sur Pans à M, lo Directeur de l'Opinion 1 Vallonné L'abonnement part du 1er de chaque mois — Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de 0 fr. 50 pour les frais. PUBLICITÉ aux bureaux du journal. La publicité insérée dans le journal n'engage pas l'Opinion Wallonne. L'OPINION WALLONNE JEUDI NOVEMBRE 1917 NJ 38/22. — 2 ANNÉE Direction-Réduction 14, Rue Saini-Georgcs , PARIS (9e) BOREADX A LONDRES : 3. Gerrard Place W. i Phone Regent 1294. Administrateur : M. J. HULET, ingénieur QUOTIDIEN de la Belgique française ECONOMIQUE-POLITIQUE - LITTÉRAIRE se Io Centimes Raymond COLLEYE, Directeur lo Centimes i h mm mm mmm^m 3 HEBDOMADAIRE pendant les Hostilités iSéëêëiéê I. _ POL1TIOUE ECOSOJIKH K Deux grosses questions, parmi tant d'autres, préoccupent les hommes soucieux de 1 avenir de la Belgique : la question des races se pose d abord en face de nos inquiétudes. . i """ CENSURE La quiétude qui nous sera nécessaire pour rendre à notre pays son: essor éco™™^e'^°"ts ne la trouverons que si le gouvernement se résout, devant l'impérieuse évidence des laits, CENSURE ; tant que notre gouvernement refusera de constater qu'un mouvement wallon ré-nond à ce mouvement flamand auquel il est prêt d accorder ™ la satisfaction de ses légitimes aspirations » ; ' r' CENSURE La question économique se pose ensuite. Ell( nous intéresse au premier chef, nous, Wallons Sans sortir des statistiques que nous réservons soi gneusement pour de futures discussions (que nou: tâcherons cependant d'éviter) nous osons dire qu< la Wallonie a souffert davantage que la Flandre dès désastres matériels de la guerre. Chez nous l'inhumanité .allemande a déployé férocement se; ailes rouges. Les pertes seront établies. Vous ju eerez Maisons brûlées, villes et villages anéantis et à présent, nos usines mises hors (Tétat d< faire l'après-guerre : le bilan de notre sinistre es effroyable. Que de labeurs après la guerre ! L Opi nion Wallonne ambitionne dans le domaine d< son influence, de participer à cette œuvre de reconnaissance. Voilà pourquoi elle placera desor mais sur le même plan de ses soucis les question: économiques et les réformes politiques qui doi vent assurer au lendemain de la paix notre libri développement dans la libre Belgique. Ces questions' économiques me paraissent avoi. été admirablement choisies, et réunies en un un pressionnant faisceau d'idées, par l'Associatioi belge des licenciés et ingénieurs commerciaux qu fonctionne à Londres en ce moment, que piésid-M. Léon Dens, l'armateur d'Anvers et ou se ren contrent bon nombre de Wallons. Cette associa tion cite parmi les questions qui sollicitent 1 ms tante attention de nos compatriotes : 1 L étude de l'importance du marché allemand ci Belgique et au Congo d'après les statistiques doua nières et autres moyens d investigation ; 2. La reor gamsation des musées commerciaux de Bruxelles e d'Anvers et les mesures a prendre en vue rt un meu leur rendement ; 3. La retonte de la législation su les sociétés commerciale,s notamment au point d vue de l'introduction de commissaires assermeiue auprès des sociétés par actions ; 4 ^ possibiLté; de récupération du port d Anvers et autres porl belges ; 3 Le remaniement de notre organisatioi consulaire ■ 6 La création de comptoirs et banque d exportation ■ 7. L'organisation d expositions flot tantes ; 8 La création de noyaux d'activité ecçmo inique belges à l'étranger par l'expatriation et lé la blissement de diplômés commerciaux et, dune laçoi générale, <le nos compatriotes dans les pays d outre mer • 9 La recherche ne moyens d action pour fa vonsèr le commerce inter-allié .10. La création d'u office belge du commerce extérieur , 11. 1 étude d< notre futur régime douanier ^o, Nous ajouterons, pour notre oompte, 1 étude de. conventions d'entente franco-belge qui sont, i notre avis, les plus importantes manifestations d. salut économique et de sauvegarde morale qu< nous ayons à réaliser dans le plus bref délai. J< dis dans le plus bref délaii. Car ce.ncst pas ai lendemain de la paix que ces questions pourron revenir sur le tapis. La paix implique 1 abandoi du tapis. Nulle réforme internationale n auri de chances d'aboutir lorsque le traité de pan sera établi. C'est aujourd'hui quil faut exiger di nos hommes politiques qu'ils inscrivent paran les revendications de la patrie ; 1° 1 alliance Iran : 2° la solution du problème belge. H _ STOCKHOLM ET I.A QUESTION BELGE D'ailleurs, on s'est même occupé de la questioi belge à Stockholm. A tout seigneur tout, honneur Et M. Camille Huysmans, pacifiste et flamingant n'a pas dissocié ses idéals international et natio nal. Les représentants des pays neutres, délégué: au Comité organisateur d'e la conférence de Stock holm, ont donc rédigé une note « qui pourrait rjw lier l'adhésion des organisateurs socialistes a< l'Internationale et servir ainsi de base à des né gociations de paix ». A titre documentaire, citons .ces deux passage: qui nous intéressent dans le document présenti par P. J. Troelstra. H. Branting, Borgbjerg J. Vidnes, Van Kol, Moller, Albarda, Soderberg N. Bang, Wibatit et Vliegen : Solution des questions nationales dans le sens d< la liberté des nationalités ; réglementation interna tionale de l'autonomie nationale dont l'observatior sera assurée par une Cour internationale ; les terri toires habités principalement par une nationalité dé terminée constitueront des districts politiquement au (CENSURE) tonomes de ces fédérations et leurs minorités y jouiront de libertés culturelles. Et plus loin, dans les conditions spéciales il est stipulé : Rétablissement complet, politique et économique de la Belgique et autonomie culturelle de la Flandre et de la Wallonie. Il faut regretter : 1° Que ce document soit présenté par des Neutres. (S'ils sont neutres de quoi se mêlent-ils ? S'ils se mêlent de nos affaires, ils ne sont plus neutres. Alors, pourquoi ne viennent-il pas donner un coup de mains pour bouter, hors nos frontières, l'Allemand ? 2° Que ces neutres soient à Stockholm. Mais il faut souhaiter : 1° Que le traité de paix solutionne de semblable façon toutes les questions nationales litigieuses qui dépriment les états et allument les guerres ; 2° Qu'en vertu de cette clause, la question belge soit résolue CENSURE III. — AUTONOMIE DE CULTURE Nous savons maintenant quel est le programma de Huysmans sur la question belge. Le Socialiste belge du 20 octobre publie une lettre du député socialiste qui contient ces passages : Au point de vue politique étrangère, je veux que la Belgique ne se lie a personne et reste ce qu'elle était. Pas de politique hostile à La Hollande. Le bon accord avec nos voisins du qui sont liés aux Flamand par l'unité de culture. Nous sommes d'accord avec Huysmans sur les premier, second et troisième points de son programme. Mais le bon accord avec la Hollande signifie un accord avec la Hollande. Lequel ? Huysmans devrait s'expliquer- Les déclarations de cet homme comme sa politique, sont toujours nuageuses. Nous sommes ici beaucoup plus nets. Quand nous préconisons un bon accord avec nos voisins du sud qui sont liés aux Wallons par l'unité de culture, nous proclamons franchement les modalités de cet accord. Huysmans s'expliquera sans doute ? Au point de vue de notre politique intérieure — ajoute Huysmans, — pas de diversion ni wallin-gante, ni flamingante. Nous défions Huysmans de prouver que le mouvement wallon fut autre chose qu'une politique défensive contre le flamingantisme. Il ne fut jamais offensif. Il n'y eut donc jamais de diversion wallingante proprement dite et nous ne sommes pas médiocrement fiers d'avoir toujours été soucieux de la paix dans l'Etat. Je compte beaucoup sur les socialistes wallons — dit enfin Huysmans, — pour que Von donne aux Flamands l'autonomie de culture qu'ils réclament et dont la Wallonie a joui en fait depuis 1831. Triple réponse dans une triple question : A) Qu'est-ce que l'autonomie de culture si elle n'est pas garantie ? Ici encore, Huysmans est brumeux et, profitant de ces déclarations embrouillées un journal disait « qu'il condamnait la séparation administrative en Belgique mais qu'il était partisan de Vautonomie de culture » ...nous ne comprenons pas. B) Par quelles réformes Huysmans veut-il obtenir « l'autonomie de culture ? » C) Comment se fait-il puisque la Wallonie a joui d'une autonomie quelconque, qu'elle sç soit levée d'une seule pièce, depuis 1912 pour exprimer des revendications,CENSURE Que Huysmans s'explique ! Il est temps que les flamingants cessent Nous autres nous appelons, carrément, un chat un chat et Huysmans un hypocrite. RAYMOND COLLEYE LA SITUATION 1 L'Entente peut toujours gagner la guerre. Ni les troubles de Russie, ni le désastre italien ne sont [ de nature à compromettre sérieusement la victoire des Alliés. Que les Allemands prennent du terri, toire, ils ne font qu'élargir la prison dans laquelle ] les Alliésmaîtres de la mer, les ont enfermés. Et l quel prison ! un empire malade d'où la popula-\ tion affamée et torturée, tant moralement que phy-\ siquement, cherche en vain à s'évader. L'Allema-> gne reste 'une prison assiégée. Le bilan de 1917 se traduira pour VAllemagne en un gain considérable de territoires présentement inutiles et en des pertes effroyables d'argent et d'hommes, plus indispensables que tout. On a " repris la Galicie, conquis Riga et échancré le sol i italien. Cela se compense par la disparition défini-:■ tive de centaines de milliers d'hommes tombés sur tous les fronts et dont le vide se fera sentir au jour ' des batailles suprêmes. L L'Entente est toujours debout. Ses vieilles ar-- mées de France, d'Angleterre et d'Italie sont en-' core une force redoutable et il lui reste, en ré-* serve, les armées innombrables des Etats-Unis et 1 du Japon. La Russie nya d'ailleurs pas dit son der-^ nier mot. 1 II faut ajouter à ce total de forces irrésistible 1 la maîtrise des merst hors laquelle il n'est pas de : salut pour l'Allemagne. ■ Quel événement pourrait frapper l'Entente ? { Une invention catastrophique des savants allemands'?... Oui, mais elle est improbable. Hors cette chance miraculeuse, il n'existe au profit de l'Allemagne qu'un atout et c'est notre lassitude. L'Allemagne l'attend. Elle a troublé la Russie. Des Italiens férus de marxisme — Karl Marx est le plus grand des généraux allemands — ont ravivé i les espérances teutonnes. Ici même en France dans notre France surhumaine, quelques crétins manœuvrés par des canailles ne cessent de rendre courage aux Impériaux. Pensez-vous que les vroses de Georges Pioch, pour prendre un exemplet ne sont pas lues avidement à Berlin ? Heureusement, le Kaiser et ses psychologues se trompent. Nos peuples, dans- l'ensemble, sont solides et ils ont des chefs. Quelques scandales ne font, point la Honte. En définitive, l'Entente qui a tout, qui peut tout, et à qui des millions d'êtres ont confié leurs biens, leurs libertés, leur vie, ne pourrait être battue que moyennant l'imbécillité de ceux qui la dirigent. C'est vrai que nos gouvernements ont commis des erreurs nombreuses. La perte de Constanti-nople en est une monumentale et elle n'a pas cessé d'influer sur le cours de la guerre. Mais, à tout :prendre entre les chefs adversaires et les nôtres il n'y a pas de différence intellectuelle sensible. Notre force incomparable ne sera pas trahie. Tôt ou tard (hélas !) nous vaincrons. Borguères. CENSURE NOS F-CHOS LE COMITE CENTRAL FRANCO-BELGE C'est à trois millions huit cent vingt-cinq mille francs que s'élève jusqu'à ce jour la somme des secours distribués par les soins de ce Comité aux réfugiés belges en France. **k PARTIALITE Nous venons de feuilleter l'ouvrage de Ch. Sa-roléa, édité chez Crès : L'Héroïque Belgique.Nous y avons compté 34 vues de localités flamandes et 7 de villes wallonnes. Ce3 dernières se répartissent comme suit : une insignifiante vue de Liège, qui date de 1860 ; une de Tournai ; 2 de Dinant ; 2 de Visé ; 1 de Charleroy. Naturellement, la reproduction d'un tableau de Roger de la Pasture • ligure sous le nom de van der Weyden. Evidemment, les villes wallonnes ne méritent pas de figurer dans les ouvrages k*. A LONDRES Au Lycée français de Londres, aux élèves belges 8 heures de flamand et 4 heures de français par semaine, et comme manuel d'nistoire le manuel de Godfroid Kurth qui (oh délicatesse exquise dans un lycée français) n'est qu'un long pamphlet et exalte la Kultur germaine d'une façon éminente. Je recommande d'ailleurs la dernière phrase du bouquin aux méditations patriotiques de M. le ministre. Il suffira de signaler aïi ministre la gaffe d'un de ses inférieurs (CENSURÉ) 1 ALBERT Ie* A l'occasion de la fête d'Albert Ier, roi de Belgique, nous avons adressé au souverain ce télégramme resDectueux : L'OPINION WALLONNE, au nom de ses 20.000 lecteurs, et sure de traduire les sentiments de toute la Wallonie, présente à Votre Majesté l'expression des sentiments dadmiration que suscite, plus que jamais, son opiniâtre résistance à la ruée allemande, et, confiante en l'esprit de justice de celui qui sut rappeler au début de la guerre l'histoire glorieuse de chacun des deux peuples de Belgique, l'assure de la fidélité inébranlable des Wallons. jalousement attachés à I indépendance belge, que leurs pères contribuèrent si puissamment à fonder. Raymond Colleye. A A NOS ABONNÉS L'OPINION WALLONNE TOUS LES JEUDIS L'Opinion Wallonne paraît tous les jeudis. Nous croyons que vous accueillerez avec plaisir cette nouvelle attestant le développement de notre jour-'nal et les efforts que nous faisons sans cesse pour améliorer nos services et nos rubriques malgré les énormes difficultés qui surgissent du fait de la cherté de l'impression et du papier et de toutes les matières premières. UN NOUVEL ABONNE OU VOTRE OBOLE Vous voudrez bien,Monsieur et cher abonné faire un effort en faveur de l'Opinion Wallonne et pour un effort en faveur de Z'Opinion Wallonne e£, pour lui permettre d'effectuer son lancement, nous venons vous prier de nous envoyer soit l'adhésion d'un nouvel abonnement, soit votre obole pour notre fonds de propagande. VOTRE ADRESSE EXACTE Nous vous prions de remplir le bulletin ci-dessous afin de nous permettre de vous inscrire sur nos contrôles avec toutes les indications utiles. L'Opinion Wallonne procède à une vérification complète de ses services et veut éviter les réclamations des abonnés qui ne reçoivent pas régu-ièrement leur journal. RENVOYEZ-NOUS CE RENSEIGNEMENT Nom de l'abonné et prénoms Profession ou qualité Adresse actuelle Adresse belge DES FAITS LE FLAMAND OBLIGATOIRE EN EN BELGIQUE Le 9 août 1917, le gouverneur von Falkenhausen a donné un arrêté portant que « le flamand est la langue officielle exclusive de toutes les autorités et de tous les fonctionnaires de l'Etat, des provinces et des communes ainsi que de leurs institutions et établissements, y compris les établissements d'intruction et le personnel enseignant » dans la région administrative flamande. LA « POLITISCHE ABTEILUNG » C'est la <( Politische Abteilung beim General Gouvernement » qui prépara et exécuta la flaman-disation de l'Université de Gand et établit la « séparation administrative » au sujet de laquelle il est intéressant de noter, en passant, que dans le budget belge (administration allemande) pour 1917, \le coût de l'instauration de la séparation administrative est évalué à sept millions de francs ! Cette a Section politique attachée au gouverne• ment général de Belgique » est établie d Bruxelles, rue de Lambermont, rue Ducale et rue du Commerce, dans les locaux des ministères belges de l'on-dustrie et du travail. Organisme d la fois militaire et civil, économique et politique, elle s'occupe activement de la situation « tant présente que future » de la Belgique. A L'UNIVERSITE DE GAND L'université s'est ouverte le 16 octobre. Les bour~ ses d'études pouvaient être demandées au gouvernement général allemand à Bruxelles, Anvers et Gand. IL LEUR FAUT LES FLANDRES La Ligue pangermaniste d'Essen a voté une résolution dont elle a adressé le texte au maréchal Hindenburg et , aux amiraux Tirpitz et Scheer. « Les habitants des provinces occidentales de la patrie allemande déclarent qu'en face de nos victoires dignes de figurer dans les fastes de l'histoire universelle, ils veident lutter eux aussi, à l'intérieur et dans leurs foyers, afin que l'arro-gance britannique et les prétentions de nos ennemis ne parviennent pas à nous ravir, au cours de négociations diplomatiques, LE TERRITOIRE OÙE, SOUS AUCUN PRETEXTE, NOUS NE DEVONS LEUR CEDER : LES FLANDRES. » L'INFLUENCE FLAMINGANTE A MALINES Les flamingants sévissent à Malines contre les fonctionnaires, adversaires de leur séparation administrative. Pour avoir fait preuve de dignité et de fermeté de caractère, M. flamels, préfet des éludes à l'Athénée, est mis en disponibilités, et M. Lambert, profeseur de commerce, est déplacé à Tournai. A l'école moyenne, le directeur Boeke-nooghe est également remplacé. AU CONSERVATOIRE D'ANVERS Les activistes veulent déplacer M. Emile Wam-bach, directeur du Koninklijk Vlaamsch Conser-vatorium, parce que celui-ci réside à l'étranger et qu'il ne passe point pour leur ami. On leur prête l'intention de le remplacer par Lodewijlc Ontrop. AU CONSERVATOIRE DE BRUXELLES Les activistes essaient ' également d'envahir le Conservatoire royal de Bruxelles et d'y imposer la langue flamande. On créerait un conservatoire ivallon à Namur. L'établissement musical d'Anvers serait maintenu. On créerait simplement un con- scruuiuil e /lu iiluilu, c;t. pito. « Le IVlouvement Flamand Dans son numéro du 14 octobre, Ons Vlaande-ren signale le danger pour les Flamands, de l'étude du français. Ce journal dit .avec raison, qu'une race s'abâtardit, en supportant la contrainte de l'étude de deux langues. LesjWallons en France et à l'Etranger M Kochs en Angleterre Nos artistes, surtout nos musiciens se mêlent de plus en plus au grand mouvement que la guerre n'a pu paralyser en Angleterre. C'est ainsi que 1 on voit M. Kocks. l'excellent chef d'orchestre liégeois, diriger la phalange orchestrale d'une troupe d'opéra britannique, qui, trois fois par semaine se rend en province où elle remporte force succès. Ce qui ne l'empêche pas de participer à un grand nombre de concerts, où il fait apprécier son double talent de pianiste'et d accompagnateur. Les Arts et les Lettres Pour paraître bientôt : Marcel Wyseur prépare un nouveau recueil en vers Les Cloches de Flandi e. Maurice Gauchez publiera Ainsi chantait Thyl. Pol Biellande directeur du Falot, la revue d'art et de littérature publiée avant la guerre à Bruxelles, va publier à Genève un journal « Les Etapes ». Isi Col-lin va réunir en plaquette ses spirituelles chroniques de 1 Indépendance. Marcel Vanderauwera va oublier une plaquette de poèmes intitulée Sous la Griffe, préface de H. Carton de Wiart, couverture de A. Baertsoen (librairie Moderne). (Maison Bel^c) F»RY & G° Transit — Douane — Affrètements Transports par mer et fer Assurances Rois «le construction PARIS, 14, boulevard Montmartre LIRE EN DEUXIEME PAGE TOUTES LES NOUVELLES DU PAYS WALr LON REÇUES PENDANT LA HUITAINE. L'OPINION WALLONNE EST LE JOURNAL LE PLUS COMPLET, LE MIEUX INFORME, LE MIEUX DOCUMENTE. AVIS IMPORTANT LA LIBRAIRIE MODERNE, 3, Gerrard Place, près Shaftesburg Théâtre, London W I. (Téléphone Regent 1294) est chargée de tous les services administratifs de I' « Opinion Wallonne » pour I ANGLETERRE S'adresser à M. Etienne H. Bochart. directeur. Dans nos bureaux de Londres, nos lecteurs d'Angleterre pourront se procurer l'insigne au Coq Hardy. Pour l.'F.NTF.NTF. FRANCO-BFXGE Marine et Batellerie Je suis charmé de l'hospitalité que m'offre l'Opinion Wallonne. Le cadre d'un organe dévoué aux intérêts solidaires franco-belges convient particulièrement à la mise en lumière des desiderata belges que nos amis français auraient tout profit" à accueillir favorablement et à satisfaire. La concordance de ces intérêts, dont la sauvegarde et le but sont inséparables est une thèse qui fut toujours mienne. Combien plus démontrée que jadis est-elle depuis que de dramatiques événements sont "venus l'appuyer. Les Belges, à tous les points de vue, ont donc bien agi en s'opposant militairement à l'invasion teutonne. Néanmoins, il est opportun de rappeler parfois ce qu'il leur en coûta et ce qu'ils y perdront, alin de légitimer les concessions raisonnables et les faveurs qu'ils espèrent des puissances puisqu'ils sont dégagés de toute ambition territoriale. La Belgique vendait annuellement pour environ un milliard de francs à l'Allemagne ; il est vrai qu'elle lui achetait pour environ une même somme. L'Allemagne, en 1913, était parvenue à hisser son tonnage anversois à 4.510.080 tonnes, soit 30 070 du mouvement total du port, étant partie, en 1880, de 275.000 tonnes, soit 9 0/0-Tandis que la France apportait, en 1880, 82.000 tonnes, pour clôturer, en 1913, par 330.000 tonnes seulement. Pour l'Angleterre, les chiffres correspondants sont de 718.000 et 6.173.000 tonnes. Ce qui n'empêche pas que l'Allemagne réclame aujourd'hui un régime de faveur sur la place d'Anvers et dans l'administration du pays. 11 est encore à remarquer que les exportations allemandes dirigées vers l'Escaut valaient un transport en transit très précieux aux chemins de fer de - l'Etat belge, et qu'il sera difficile de compenser. Tout indique que nos ennemis favoriseront dans la suite le port de Rotterdam qui l^ur rendit, des services signalés pendjant la guerre. D'une autre part, les bombardements aériens qt navals ont complètement ravagé Ostende et Zeebrugge. De. plus, les futures opérations militaires menacent d'un sort semblable les ports de Bruges, de Gand, d'Anvers et de Bruxelles. Si même le canon laissait ces villes intactes, tout fait craindre que les vandales leur réserveraient un traitement encore plus lamenCable. Les Français sont instruits de la manière dont les Allemands évacuent les territoires. Les Huns ne laisseront rien debout et enlèveront tout ce qu'ils pourront, et nous risquons ibeaaicoup de rentrer dans un pays dont tout l'armement de transport aura été sciemment anéanti. Il n'est donc pas étonnant que les Belges fassent dès à présent appel à ceux dont ils partagèrent côte-à-côte les soucis, les dangers et les espérances, à leurs protecteurs qui ont le pouvoir de leur tendre une main amie. 11 est indispensable qu'un accord,conclu entre ces grandes puissances, détermine, sans attendre, les procédés qui — aussitôt les envahisseurs chassés de nos provinces — répareront notre outillage de transport : ports, chaussées, canaux et railways. L'armement maritime belge occupait, dans le trafic d'Anvers, une place réduite, en 1913, au pourcentage de 6.5 0/0 ; la constitution du « Lloyd Royal Belge » n'aura pas fortement accru la proportion. Quant à la batellerie, éparse, abimée, détruite, ce qui en sera épargné ne pèsera pas lourd. Ce qui fait qu'il sera urgent de construire le plus grand nombre possible de navires de mer et de bateaux d'intérieur. Les anciens chantiers, démolis ou pillés, seront à réédifier, à mettre en état, et d'autres seront à construire, car il ne faudra pas compter sur la Hollande — qui, dans le temps, était avec l'Angleterre notre principal fournisseur de matériel flottant — pour nous tirer d'embarras ; l'Allemagne s'est assuré toute la production disponible des chantiers hollandais en leur livrant l'acier et le bois qui leur manquent. La Grande-Bretagne se consacrera entièrement au remplacement de la partie de sa flotte torpillée ; depuis 1913, jusqu'à la date de ce jour, elle a perdu 2 millions 1/2 de tonnes. La vie active du pays ne pouvant être rétablie sans le concours de la marine et de la batellerie, le gouvernemient belge aura l'occasion d!'intervenir effijcacement. Nos ateliers de constructions navales auront It^soin de matériaux ; qui nous les vendra? \ cet é,~ard, l'Etat prendra sans doute ses précautions avant que la concurrence pacifique ne suc:ete au conflit sanglant. Notre marine marchande organisée et nôtre batellerie reconstituée auront à chercher un équivalent aux frets prélevés avant la guerre sur les niurchaiidires allemandes. La Belgique e^t bien un pays éminemment exportateur — il occupe le septième rang dans l'ordre absolu du domaine des échanges commerciaux — mais ses expéditions de fabricats et la réception des matières premières que ses industries transforment n'alimentent pas suffisamment un nombre respectable de lignes de navigation régulières. Il n'est pas permis de beaucoup se fier sur les apports de la France, qui donnera naturellement la préférence à ses ports de la Manche et de l'Atlantique. Seul, le bassin lorrain est à même d'amplifier ses envois vers Anvers, tout en utilisant largement de Dunkerque ; ce partage serait on ne peut plus favorable au port belge et à la contrée métallurgique française. Certes, les steamers anglais pourraient, sanâ tirop grande peine, évincer partiellement les cargo-boats d'Hambourg et de Brème ; malheureusement, Anvers n'est pas une étape sur le chemin qui conduit du Royaumi-Uni aux dominions anglais. Ce qui est à recommander, c'est l'abolition des surtaxes d'entrepôts et autres décrétées par la France — droits qui nuisent à l'activité du port scaldicien — ainsi qu,e l'accès des ports français, anglais, américains et des colonies d(» nos alliés rendu entièrement libre aux navires de commerce belges. La batellerie belge n'aura pas moins à souffrir que la marine marchande. Jusqu'en 1914, elle s'appropria le quart du trafic rhénan, ce qui est un gros morceau. Il serait téméraire de croire que nos ennemis n'élèveront pas de difficultés contré le renouvellement de cette remarquable emprise. Nous les avons trop profondément déçus pour qu'ils nous laissent bénévolement reprendre pied ferme chez eux. II est vrai que d'un autre côté, nos mariniers remplissent également un rôle considérable sur le réseau de navigation de France, mais leur activité y est entravée par des dispositions légales qui, sous-peine de perte de nationalité, défendent le séjour prolongé des péniches belges dans les eaux françaises/La suppression de cette entrave _ _ _ _ . _ DIMANCHE — Seconde Matinée Wallonne. — Conférence par M. Célest'/l dEMBLON, député de Liège, professeur d histoire de la jHH A HlBSkB SHAH ®l wBV H B B «Pi littérature française aux Universités de Rennes et de Bruxelles,sur Les Arts en W illo nn-e.avec le concours de M L.Dukiivnxe, Un H HPIIUFÎF!^ lil A I il io lu lll IsK 25 no^tfre 1917, à. 2 ne-ares 3/4 ^ |0péra ; M. DARMELde l'Opéra-Comique ; MlleCh.vmoy. cantatrice ; MmeYette Fery? cantatrice ; Mme D. Carpbntier pianiste HT AU i Mliilyfeip W SALLE HERZ. 27, R.DES PETITS-HOTELS (Place Ls Fayette) Entrée : ± Ir. SO, S fr. SO, ~ fr. SO (tous droits et taxes compris). Location à l'Opinion Wallonne.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'opinion wallonne: journal belge, indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Paris van 1916 tot 1919.

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