L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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30 augustus 1917
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s.n. 1917, 30 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww7821h/
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3ôme Arwiê* N°. 1Ô4I & cents Jeud i 30 août 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du nratima paraissant en Hollande. Beisse est notre nom de Famiïit. Toutes les lettres doivent être adressées c»<1 hureati de rédaction! N Z VOORBUBGWAO 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et I77fï. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. * ( Charles Bernard, Louis IPierard. Comité de Rédaction : | René Chambry, Emïte paiaparé. au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voortourâwal 234-240, Amsterdaiti Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0,75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'arcéi à l'insurnictiiiii Les traîtres s'inquiètent de plus en plus, Au bruit du canon venu de Flandre s'ajoute la voix du canon qui tonne à Verdun. Hiu-denburg leur assure qu'ils sont victorieux, ,,ils", c'est-à-dire les Allemands et les traîtres tout ensemble, mais, si des Allemands peuvent encore le-croire, les traîtres, qui ont toujours la prescience de leur destin, ne le croient plus. On ne parle plus, provisoirement, du nouveau voyage à Berlin et dans les autres ,,capitales". Michaelis n'a pas le temps de recevoir des Borms et de s'occuper' de leurs sornettes. Le Reichstag lui donne du tintouin. Le temps n'est plus où une compagnie de la garde aurait suffi pour mater ce semblant de la représentation nationale en Allemagne. Il faut ruser avec elle, voire composer. Quant à M. de. Kuelmann, il a l'autres goûts que M. Zimmermann, t son successeur. Il n'aime pas la bière. Et, cependant qu'ils continuent toujours de loucher vers Berlin où l'horizon reste fermé, les traites se tournent de nouveau vers le Havre. Ont-ils assez de sarcasmes pour, ce gouvernement de proscrits et ses foudres en fer blanc! Ils feignent toujours d'en rire mais ils ne feignent plus de l'ignorer. Que veut M. de Broquevijle ? Lord Northcliffe l'appelle un grand hommo d'Etat. Eux 1^ couvrent d'injures mais déjà, sous ces injures, perce la crainte. Va-t-il les placer devant un fait accompli? Parbleu! c'est bien, sur quoi nous comptons et ce fait accompli ne peut être que la victoire. Ils .ripostent: ,,Nous aussi nous placerons ce gouvernement devant un fait accompli". Ce qui veut dire qu'à l'Ordre ils opposeront la Sédition. Verrons-nous se dresser l'activisme vis-à-vis de l'armée de l'Yser comme jadis la Commune vis-à-vis de l'armée de Versailles? N'outrageons pas la Commune qui fut un mouvement condamnable mais désintéressé et pour lequel beaucoup ont donné leur sang. Nous savons que l'activisme ne se compose que de chasseurs de prébendes et de jeunes réf ractaires qui en font l'excuse de leur lâcheté. Borms le sait "bien. C'est pourquoi l'idée lui est venue d'aller en Allemagne parmi les prisonniers de guerre flamands recruter une année. "Une lettre que nous recevons d'un soldat belge, récemment échappé d'Allemagne, permettra au lecteur île se faire une idée exacte du résultat de cette propagande: G lier Monsieur, J'ai lu, avec une joie très vive, votre article ,.Le châtiment commence" où, ironiquement, vous compatissez aux premiers tourments de ces trop fameux activistes, qui, pour un verre de bière (et quelle bière! ,,Kriegsbier" !), se sont vendus à l'ennemi. Votre allusion au sieur Borms me rappelle une petite histoire, — de la plus authentique vérité — que je vais me permettre de vous conter. Cela se passait au camp de G. W , en Allemagne, l'hiver dernier. Un beau jour, le commandant du camp vint remettre à un de mes camarades, Gantois d'origine et légèrement flamingant, un pli émanant d'un autre Belge, activiste forcené celui-là, et qui se trouvait occupé chez un fermier, des environs. Ce pli contenait une adresse do félicitations destinée au sieur Borms, lequel,.... vu les éminents services rendus à la cause des populations flamandes opprimées (!) et vu sa haute collaboration à ['oeuvre de la flamandisation de l'Université de Gand, avait bien mérité de la Patrie, ;t de la reconnaissance de ses concitoyens, îtc., etc...! Cette adresse, conçue dans un ityle aussi ampoulé que grotesque* était >ignée du nom de son rédacteur, le sous- >fficier X un dessinateur, auquel 'étaient joints, plus par esprit de camara-lerie que par esprit de solidarité, deux lutres Belges-Flamands, travaillant dans le nême village, et dont l'un était piocheur et 'autre ouvrier de ferme ! Dans la lettre qui accompagnait ce pli, e sous-officier en question priait mon cama-ade de soumettre à la signature de tojis 03 Flamands se trouvant encore au camp a prédite adresse. J'engageai mon ami à faire droit à cette emande. ,,Toutefois, ajoutai-je, tu me fe-ais un très grand plaisir en réunissant tes rères de langue, et en me permettant de aur dire quelques mots avant qu'ils ne pas-snt à la signature". Nous fûmes immédia-ement d'accord ! Mais savez-vous ce qui . arriva par la uite? — C'est que ni réunion, ni haran- ue ne furent nécessaires! Mon ami me onna le lendemain l'explication. Ayant fait ne petite enquête personnelle, une espèce e ,,sondage" des opinions, il en était vite rrivé à cette conclusion qu'micim Flamand, armi les 50 camarades,• présents au camp oe moment, ne consentirait à signer! la savaient tous que Borms n'était- qu'un raître ! ! , Vous tirerez de ce petit incident là contusion qui s'impose: c'est que les prison-iers de guerre flamands, malgré leur déesse physique et morale, sont restés des elges, et qu'ils ont pu maintenir intacte ne dignité que d'autres ont vendue pour n ,,Abendsbier". (signé) Arth. Lemaire. On le voit. Les voyages en Allemagne se îivent et ne se ressemblent pas. L'accueil il camp de G. W... ne rappelait pas présentent celui de BérliA et le message dont ■ ïlaman^s loyaux avaient chargé le sieur ; Borms pour la mère Flandre ne rappelait 1 «n aucune façon celui de Bethmann-Holl-weg. Il voulait dire, ce message: ,,A l'appel de notre Roi, à l'appel sacré de notre sol, j nous avons pris le"s armes contre l'envahisseur. La fortune adverse nous a fait tomber entre les mains des barbares, mais, plus encore que ses mauvais traitements, nous méprisons les avances flatteuses d'un ennemi sans scrupules qui nous pousse à renier notre Roi et à trahir notre patrie. Vous avez renié l'un et trahi l'autre; allez dire à ceux du pays que vous n'avez trouvé ici que des sujets fidèles du Roi Albert et de bons Bel-ges".Berms*ïi'en aura rien dit. Mais, à travers les laborieux mensonges qu'il fait répandre par la presse allemande, les Belges n'auront pas eu de peine à discerner la vérité. Leur haine de l'Allemagne, haine sainte et légitime, n'est que la lourde rançon dont les Allemands paient le martyre qu'ils font . subir à nos prisonniers civils et militaires. Et les Belges savent que cette haine ne sera pas trahie par les victimes mêmes des cruautés allemandes. Non. Le jour de la paix trente mille soldats belges, revenus d'Allemagne, loin de fournir des troupes à l'insurrection, iront grossir l'armée de l'Yser. Il ne restera plus j aux traîtres qu'à s'en aller en Allemagne prendre leur place. Us n'y seront pas mieux traités. Charles Bernard. Gomment nous les avens traités, Voici les déclarations du capitaine von Brandis au commandant do la forco publique à Borna, concernant le traitement des Allemands faits prisonniers par les forces belges en Afrique. D. — Avez-vous à vous plaindre du traitement qui vous a été réservé pendant votre voyage de Tabo à Borna? R. — Pendant la première partie du voyage ; je n'ai pa3 reçu lo traitement réservé aux officiers. -J'ai voyagé avec des sous-officiers euro-! péens, des sentinelles noires et même un j homme à ia -chaîne. Pendant Ja traversée du l lac Tànganika, ma table et mes chaises ont j disparu et pendant toute la durée du voyage i j'ai dû m'asseoir sur des caisses ou sur des l malles, alors que je 6uis déjà un 1 nme d'âge, j On nous avait accordé des boys, mais on j nous avait aussi enlevé notre argent, ce qui fit que, pour payer ces boys, nous dûmes avoir recours aux femmes do missionnaires et lorsque nous n'eûmes plus de boys il a fallu que nous nous occupions nous-mêmes de nos bagages. I). — Avez-vous été maltraité pendant votre voyage ? R. — Aucunement. D. — Vous venez d'assister à l'interrogat-oire 1 d'une dame allemande. Avez-vous l'impression que j cet-. interrogatoire a le caractère d'une pression ? , R. — Non, cette dame a pu parler librement. Aucune pression n'a été exercée sur elle. (s.) von Brandis. ■ i H> i H ii >T ' Ce p'iine fille peut souiir squj la domination aliéné. DINANT. Des villes belges martyrisées par les Allemands, Dinant est une de celles qui ont le plus souffert. Nul n'est près d'oublier la sanglante journée du 23 août 1914, où les Allemands incendièrent, une à une, 1,263 maisons sur 1.453 dont se composait cette ville, massa- > crèrent plus de 600 de ses inoffensifs habitants, hommes, femmes, et jusqu'à des enfants de quelques mois, et emmenèrent en ■ otages en Allemagne un grand nombre de notables. On aurait pu croire qu'après cette épouvantable tragédie le supplice de la petite cité mosane était terminé. Erreur ! L'occupation commençait.... Les Dinantais survivants eurent à se loger du mieux qu'ils purent, qui daiis les ruines de sa demeure, qui dans des baraquements incommodes élevés à la hâte, et encore n'était-ce qu'un répit. Bientôt, en effet, les Allemands ordonnaient l'arasement des décombres ou la reconstruction des • bâtiments.... avec des fonds belges! On s'imagine sans difficultés la vie terrible de ces malheureux, endeuillés par le sac, sans 4 abri et presque sans nourriture. Vinrent alors les déportations. Tout autre qu'un Allemand aurait eu pitié de cette ( population tant éprouvée. Impitoyable, , l'envahisseur tria les échappés du carnage < du 23 'août et dirigea les plus forts, quel- ■ ques centaines, vers ses usines de guerre ou , ses tranchées de réserve. Un jour, on vit, i en gare de Dinant, ce spectacle lamentable : deux trains s'ébranlaient à la même minute, l'un' chargé de déportés à destination d'Al- ] lemagne, l'autre à destination de la Hollan- ; de, où il emmenait les enfants débilités dont la pénurie de6 vivres menaçait l'existence. i A cela s'ajoutaient, dans l'intervalle, les ] vexations administratives de toute espèce; < par exemple, pour les hommes d'âge mili- i taire, le contrôle comportant l'obligation de 1 se présenter à une heure fixée à un local < déterminé; la défense, sou6 peine de puni- 1 tion sévère, de changer de domicile ou de. , sortir de l'arrondissement; l'amende, en cas 1 de perte de la carte de contrôle ou de celle i d'identité. La population est vraiment < tenue prisonnière dans son arrondissement, i En Belgique. Le Régime de 3a Terreur. Trois nouvelles victimes sont de nouveau à inscrire à l'actif des boches. En effet, les trois frères de la famille Ro3yn, de Aygem-lez-Ninove, ont été assassinés à Alost oes jours derniers. Un des frères était depuis quelques temps pourchassé par les boches d'une façon ininterrompue, prétendument pour espionnage et fraude. Il fut arrêté et emprisonné. Selon les dires des soldats allemands le poteau d'exécution l'attendait. Devant oette menacé dans la cellule il mit fin à ses jours en se tranchant la gorge. Voulant à tout prix faire des victimes, le? Huns arrêtèrent au lever du jour les deux autres frères de Rosyn, sous l'inculpation de complicité dans les délits supposés. Ils furent traînés devant les juges allemands et, sans aucune preuve, ils furent condamnés à mort. Le lendemain ils étaient fusillés au petit jour. Leur innocence peut être prouvée par toute la population alostoise mais les boches, dans leur soif de sang, n'ont'rien voulu entendre et ont condamné oes pauvres êtres sans enquête préalable. • * * * M. l'abbé Parot, condamné par les Allemands à cinq ans d'emprisonnement pour avoir protesté contre les déportations, était directeur des oeuvres sociales du diocèse de lournai, non pour l'arrondissement- de Mons, ainsi qu'une communication erronée le disait, mais .pour La Louvière et la région du Centre (Ilainaut). * * # On annonce l'arrestation de Mme Errera, ia femme du directeur de l'Université nouvelle, et d'un officier de police, pour une affaire de cartes d'identité. A Bnflxelles On en est venu à cette constatation que Les progrès de la tuberculose s'accentuent [a plus parmi notre population éprouvée, 3crit un journal de ia capitale. Ne croyez pas qu'il s'agisse seulement de la classe la plus pauvre des ouvriers. Non, il s'agit plus encore de la petite bourgeoisie, parmi laquelle se recrutent les dizaines de milliers de pauvres honteux qui ne fréquentent pas les cantines du Comité national, ne participent pas aux distributions extraordinaires :1e secours et de vivres, cachent leurs besoins , et souffrent en secret. La constatation officielle en a été faite, formelle, irrécusable. La conséquence immédiate de ce triste état de choses a été le nombre croissant de personnes sollicitant leur inscription lans les dispensaires de la Ligue Nationale, Leur admission dans les réfectoires commu-:iaux. Partout, ceux-ci voient affluer de plus en plus les malades, à tel point qu'en diverses localités les réfectoires en question devront, sous peu être dédoublés. Les dispensaires également parviennent de moins en moins à satisfaire à toutes lés demandes d'intervention qui leur parviennent. C'est lo ca3 notamment à Bruxelles, où un dispensaire nouveau a dû être ouvert il y a peu de jours, particulièrement à l'intention de la petite bourgeoisie. Celui-ci est installé dans une propriété de la Ville sise au^centre de la capitale, au boulevard de la Senne. Les heures de visite y ont été fixées pour les éléments masculins à 8 h. J tous les lundis; pour les éléments féminins, également à 8 h. J, tous les jeu<fis. Une partiô de la population de Saint-Josse-ten-SToode, celle qui ne relève pas du dispensaire schaerbeekois de la rue de la Poste, dépend dès ce jour de celui du boulevard de a Senne, Notons en passant que, pour enrayer lans la mesure du possible les progrès de la tuberculose, les dispensaires ont le droit d'accorder aux malades ou à ceux qui y >ont prédisposés par la faiblesse de leur constitution une demi-ration de pain supplémentaire* * * Une quinzaine de nouvelles firmes com-nerciales viennent d'être condamnées dans e centre de la capitale. On s'en aperçoit : la chasse aux accapareurs devient sérieuse. Souhaitons qu'elle se continue activement de cette façon-là et ious pourrons espérer d'ici- peu un prompt changement dans la conduite des affameurs publics. Les marchandises interdites ou détournées le la circulation par de rapaces revendeurs îtant saisies au profit de la population dès qu'elles sont découvertes, l'audace de ces ndividus perdra quelque peu de son impu-ïence. Ce sera tout à l'avantage du bien-itre général, -x- * * La rentrée des classes dans les écoles pri-naires de la„ ville de Bruxelles a été fixée iu lundi 3 septembre, en 'avance de quinze ours sur la date traditionnelle. Pour les écoles techniques, la réouver--ure des cours aura lieu très probablement le undi 17 septembre. Les chefs d'école et les lirecteurs d'établissements techniques ont eçu l'assurance, de la part de l'administra-ion communale, qu'ils disposeraient du ombustible nécessaire pour le chauffage des ocaux pendant la période hivernale. Par application des prescriptions sur la angue véhiculaire dans l'enseignement pri-naire pour les écoles du Grand-Bruxelles, leux commissaires spéciaux viennent d'être Lommés auprès de différentes administra tions communales pour faire établir et contrôler la classification des écoliers d'après leur langue maternelle. Ces commissaires spéciaux sont MM. Jos-son et De Cneudt. Leurs attributions s'étendent à Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Laeken, Molenbeek, Anderlecht, Ixelles, Uccle et Watermael-Boit'sfort. A Anvers Comme les mesures de surveillance sévères rendent difficile aux maraudeurs de rentrer à Anvers avec les fruits ou les légumes qu'ils sont allés voler dans les champs, beaucoup de ces pauvres diables font du feu dans les bois, afin de faire cuire des pommes : de terre dans la cendre, et les mangent avant de rentrer en ville. * * * Rue des Juifs, plusieurs enfants jouaient autour d'un camion où l'on chargeait des j caisses de marchandises. Un des enfants, : âgé de 6 ans, s'était hissé sur ce camion, j Celui-ci s'éta-nt mis en marche, le petiot j fut précipité sur le pavé et broyé *cus une ! rcue de derrière. La mort a été instanta-i née. Le désespoir de la mère, dont le mari • est au front, est indescriptible. * * ! Aux installations pétrolifères des inconnus se sont emparés de boîtes renfermant : globalement 13 litres de pétrole et de plu-I sieurs outils et récipients vides. I Rue de Breda on a volé ]>endant la nuit un baril de graisse (moelle), d'une ! contenance de .200 kilos, valeur 300 francs. ' On a retrouvé le baril, vide, 6ur la voie publique. Dans la g are de Zurenborg on a surpris un jeune homme de 17 ans en flagrant délit de vol, sur un wr«gon. * * * Les pluies persistantes font un mal irréparable aux pommes de terre dans Ja pro-vince d'Anvers. Les pommes de terre hâtives que l'on récolte en ce moment1 sont en partie gâtées. Les pommes de terre d'automne, qui promettaient un gros rendement, sont menacées à leur tour. A IL. 5 <&£§ «£ Tout porte à croire que le rôle de la prochaine session des assises, qui s'ouvrira en novembre, sera très chargé. L'arrondisse--ment de Liège nous fournira le meurtre de l'agent Servais, le drame de la rue des Muguets, l'horrible crime do la rue de la Syrène. D'ici au mois de novembre, d'autres affaires peuvent encore se produire. L'arrondissement de Huy a vu, dans ces derniers temps, trois ou quatre assassinats qui auront certainement leur épilogue devant les prochaines assises, sans compter les faits de banditisme. * * * Un arrêt de la Cour d'appel de Liège a fixé au mardi 13 novembre prochain l'ouverture de la quatrième session de la Cour d'assises de la province de Namur. C'est toujours M. le conseiller Louche qui est désigné pour la présider. A Euo&svatra Dans sa dernière séance le Conseil a pris quelques résolutions importantes. Il a tout d'abord autorisé l'administration des hospices à vendre de nouvelles parcelles de terre pour couvrir les frais considérables auxquels elle a à faire face. La vente des terres se fait dans des conditions particulièrement favorables, l'or affluant à la campagne. Les dépenses pour l'instruction publique, soumises à l'approbation des édiles, se montent, pour l'enseignement primaire, à 245,000 francs. L'Athénée absorbe 121,000 francs et les écoles moyennes 103,000 francs. Les employés communaux reçoivent une deuxième allocation supplémentaire pour vie chère. D'autre part, le prix du gaz est augmenté de trois centimes au mètre cube, et il est annoncé que l'approvisionnement en charbon ne pourra avoir lieu. L'autorité occupante se chargera elle-même de la' distribution du combustible. Les dépenses toujours croissantes obligent l'administration à chercher des ressources nouvelles. Mais où .prendre les fonds? Le contribuable louvaniste ploie déjà sous les charges et ne pourrait en supporter de nouvelles.En fin de séance, M. Groenendaels a été nommé receveur communal à l'unanimité des voix. * * * L'administration de la ville a tenté l'exploitation en régie de la pêche sur le canal de Louvain à Malines. Jusqu'à présent, on ne signale guère de pêches miraculeuses, quoique le canal ait la réputation d'être tre9 poissonneux. On craint que cette entreprise, comme beaucoup d'autre6, n'aboutisse à un échec. // y a m m i 80 août 1916. Les Roumains occupent ■ Brasso. La Turquie déclare, la guerre à ta I I ItoiMianic, Les opérations militaires Nouveaux progrès des Italiens Violents combats d'artillerie. — Attaques acharnées des Italiens sur le plateau de Bainsizza. — Nouveaux progrès de nos alliés. — Vaines contre-attaques des Autrichiens. La situation sur les autres fronts. Les opérations à l'Ouest. ; Les Anglais font des attaques réussies au ! nsrd-ost de Gouzeaucourt et au sud-ouest d'Hulluch. — Ils enîèvent également urJ> position ennemie au *sud-est de Langemarck. (Communiqué officiel) LONDRES, 29 août. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce: Au cours de la nuit nous fîmes des attaques réussies au nord-est de Gouzeaucourt et au sud-ouest d'Hulluch. Nous fîmes des prisonniers. Au sud-est de Langemarck nous obligeâmes un détachement ennemi à évacuer une position fortifiée située immédiatement " devant nos nouvelles lignes, dans laquelle il se maintint encore^ Violent combat d'artillerie. (Communiqué officiel) PARIS, 28 août. Sur la rive gauche de la Meuse violent combat d'artillerie. L'offensive italienne Les Italiens étendent leurs progrès sur le haut plateau de Bainsizza. (Communique officiel) ROME, 28 août. Sur tout le front la journée fut marquée surtout pa rdes actions d'artillerie. Sur le haut plateau de Bainsizza nos troupes, en progressant, sont entrées plus étroitement en contact avec l'ennemi. De vigoureuses attaques partilles nous mirent en possession de quelques positions qui ne purent nous être reprises par les vives contre-attaques de1 l'ennemi. Le temps entrave l'activité de nos aviateurs.Les pertes de J'ennemi. ROME, 28 août. (Stefani.) Suite. Suivant les déclarations des prisonniers le 2me et le 63me régiments d'infanterie, ainsi que des détachements de la 9ième division, subirent des pertes ' particulièrement sanglantes et démoralisantes. Ces unités furent chargées d'exécuter une contre-attaque à un moment très défavorable et sur un terrain dominé par l'artillerie italienne. A part les pertes subies par le feu d'artillerie des Italiens, les Autrichiens eurent beaucoup à souffrir do nos avions qui volèrent à une si faible altitude qu'ils purent se servir de leurs mitrailleuses contre les troupes. De petits groupes ennemis seulement parvinrent à atteindre les positions qui leur avaient été indiquées. La 28ième et la 35ième diyision subirent également de grosses pertes. Les bruits suivant lesquels le colonel Ros-sig, commandant de la 24ième brigade de le 12ième division, se suicida doivent être attribués probablement au découragement de plusieurs commandants à la suite de l'anéantissement auquel ils ne pouvaient échapper. Les officiers supérieurs, faits prisonniers sur le plateau du Carso, ont appris avec consternation la nouvelle des nouveaux progrès réalisés par la seconde armée italienne sur le plateau de Bainsizza. D'après leurs | déclarations le commandement en chef autrichien n'avait pas compté sur une offensive aussi "énergique en cet endroit. JjSk avions autrichiens également ne s'étaient pas rendus entièrement compte de l'intensité des préparatifs des Italiens. Les officiers faits prisonniers ne tarissent pas d'éloges sur l'infanterie italienne. Un de ceux-ci a raconté qu'il eut une sensation inoubliable quand il vit monter un régiment italien à l'assaut et que les soldats tenaient le poignard d'attaque entre les dents. Ils étaient terribles, dit l'officier. Un télégramme du roi George au roi Victor Emmanuel, LONDRES, 28 août. (Reuter.) Le roi George envoya au roi Victor Emmanuel le télégramme suivant: J'adresse à Votre Majesté mes félicitations les plus cordiales au sujet des brillants succès réalisés par vos troupes la semaine dernière. Par leur endurance, leur bravoure, leur habileté elles ont surmonté de grands obstacles et brisé la résistance acharnée (Je l'ennemi. Je vous prie d'accepter mes voeux les plus fervents pour le développement favorable de ces opérations qui ont déjà porté un rude coup à l'adversaire et qui auront une répercussion importante sur la marche de la guerre. Je me réjouis du fait que des-canons et des monitors britanniques ont pu contribuer au succès de vos armes. Sur le front oriental Fusillades et reconnaissances (Communiqué officiel) RETROGRADE, 28 août. Sur le front oriental on ne signala que des fusillades, et des reconnaissances, Sur le front roumain. Actions diverses. (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 28 août. Hier l'ennemi passa à l'offensive dans la région de Czer-novitz et de Novoselitza. Le matin, de bonne heure, l'artillerie ennemie ouvrit le feu sur m>s positions entre Rakitna et le Prutib, près de Bojan. Sans attendre l'attaque ennemie, nos fantassins quittèrent 6ous le feu d'artillerie les tranchées au nord de Bojan et commencèrent à se replier vers l'est. Les détachements gardés en réserve dans ce secteur se dispersèrent. L'ennemi captura un détachement d'artillerie lourde qui n'avait pas eu le temps de quitter ses positions. Après la retraite de nos détachements, l'infanterie autrichienne se porta en avant. Le 27 août, vers 2 heures, nos troupes livrèrent bataille à l'est de Lekhoutsjeni. Dans la direction de Kealdy Vazerhely elles combattirent avec des succès alternatifs pour la hauteur qui commande la région au nord-est de Sovej. Vers le soir, le sommet n'était au pouvoir d'aucun des deux partis. L'armée roumaine. Le correspondant du ,,Times" près de l'armée roumaine rend un vif hommage aux Roumains pour leur défense du front de Meressesci, au nord de Fccsani, dit Reuter. 11 dit que cette défense constitue l'exploit le plus brillant fait jusqu'à présent par l'armée roumaine. Le but principal de l'ennemi était d'arriver au pont près do Cosmesti et de passer le Sereth. Le 8 août Mackensen passa à l'attaque, au moment où les troupes russes avaient été remplacées par des troupes roumaines. Pendant trois jours une division roumaine résista aux attaques acharnées de trois divisions allemandes. Le 12 août, finalement, l'ennemi comprit que ses efforts étaient inutiles et il commença une attaque plus à l'ouest. L'adversaire subit des pertes énormes. Les jours suivants les Allemands engagèrent 12 divisions dans le combat contre des forces roumaines beaucoup moins nombreuses, mais les Roumains, sacrifiant presque 'toute une division, déjouèrent le plan des Allemands. Si l'ennemi était parvemi à atteindre le pont près de Cosmesti et à passer la rivière, l'armée roumaine aurait été coupée en deux. Le 14 août une nouvelle offensive commença, mais, quoique des régiments roumains entiers furent décimés par le feu des Allemands, les Roumains résistèrent héroïquement. Officiers et soldats tombèrent dans leur positions et refusèrent de reculer ou de se rendre. Les efforts de l'ennemi pour passer la rivière furent enrayés et son succès fut limité à l'occupation d'un petit terrain, sans valeur stratégique, qu'il ne parvint à enlever qu'au prix de gros sacrifices.Le 19 août les Allemands firent une dernière tentative au nord-est de Pancni. Ils parvinrent à atteindre les barrages de fil de fer, mais les dernières réserves roumaines furent engagées dans le combat et celles-ci firent une contre-attaque si violente que l'ennemi se replia en désordre et que de nombreux soldats se rendirent. Le correspondant termine son récit en déclarant que les Roumains ont l'avantage stratégique et que le moral de leur armée, quoique moins nombreuse qu'au début de la guerre, est si élevé qu'ils se croient capables de faire oublier l'échec qu'ils ont subi l'année dernière. Un télégramme du générai Crigoresco à la mission française. PARIS, 28 août. (Havas.) On signale de Jassy: Le général Grigoresco, commandant la Ire armée roumaine, adressa au chef de la mission militaire française en Roumanie le télégramme suivant: Les officiers irançais dans la le armée roumaine ont combattu côte à côte avec nous, tant dans le commandement qu'au milieu de nos troupes, au cours des âpres combats qui se terminèrent par un échec sanglant pour l'ennemi. J'ai constaté chez eux un esprit de dévouement absolu. Se jouant du danger, ils n'avaient qu'un souci: la victoire. Certains d'entre eux ont été blessés. Je tieii6 à vous exprimer ma gratitude pour les servicesi^précieux que les officiers de la mission française ont rendus à la Roumanie. Us se sont montrés les égaux de leurs camarades qui remportent aujourd'hui des victoires devant Verdun. La situation au Caucase. Pas d'événements importants (Communiqué officiel) PETROGRAQE, 28 août. On ne signal* \aucuii événement} important.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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