L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1236 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 24 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z892806b7g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4è«ie Année N° 127S S cents Mercredi 5S4 avril ISIS L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Beige sst notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 2. VOOBBURGWAL 234-240, AIVISTEHDA». Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaerg. comité de Rédaction:S gSSSi^lSSSKf' | - ■—w»-' m ii m M . Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mer». Stranser SI. 2,00 par meis. Pour les militaires au f>ont et les militaires i-tteraés en MoSlânde il. 0 75 par mois payable par apticr,pat!on. Annonces: 15 cents la ligne. Réciâi^«s: îîO oeirts Lu ligne. Lettre d'Italie Une visite aux prisonniers tuberculeux revenus d'Autriche. Nervi, 27 février. (Rivierçi di Levante.) Nervi, joyaa serti dans la verdure comme le fruit doré de l'oranger sons son feuillage lucide ! Nervi, penchée au sinueux, balcon qu'est son abrupte promenade en comicfhe, taillée dans les fauves roohers à veinules violettes qui ont sans doute donné &on nom au rivage®Nervi, où les poitrinai-4 res aristocratiques des deu^. mondes venaient respirer, dJans l'haleine balsamique des pins parasols, un répit à la Camarde, un délai au fléau qui n'épargne ni âge, nisexe, ni fortune. Nervi, qui avait versé à tant de Tudesques haletants l'électuaire de ses effluves, accueille, aujourd'hui les malades qu'ont lâchés les camps autrichiens, les ,,rescapés" de Manthausen et autres enfers mineurs. Parmi eux, ce sont seulement les tuberculeux, ou susceptibles de le devenir, qu'on a centralisés sous les ombra^°e3 bienfaisants de la coquette station. Le délicieux jardin de l'hôtel Savoia abrite les malades plus graves, ceux sur l'état desquels ne subsiste plus, hélas ! aucun doute. Un malheua immérité les frappe à l'aube de la vie; la plante vigoureuse de leur santé, flétrie dans ses racines, ne connaîtra plus le plein épanouissement. Ils garderont, dans leur sang appauvri, dans leur poitrine ravagée, la trace empoisonnée des mois ou des années subis chez l'ennemi. Car la gravité du mal correspond toujours à la plus ou moins longue période de temps passée en Autriche. ^ • Les soldats qui se promènent ou s'étendent dans le parc du Savoia sont, presque tous, des vétérans.de la captivité — prisonniers dès 1915 ou 1916. La plupart d'entre eux connut les horreurs de la déportation en Serbie ou au Monténégro, les coups de crosse sur les épaules, au soir des marches forcées, et les fatigues sans nom des besognes inhumaines imposées à leurs corps affamés. Ce ne sont plus des hommes, mais des spectres, qui'semblent avoir soulevé la pierre du tombeau. On pèse les soldats, à | \ew entrée à l'hôpital, et il arrive souvent qm Y appareil indique le poids présumé dhi squelette, sans plus. La photographie d'une douzaine de ces malheureux, pris dans le tes, au hasard, constituerait, dans les pays neutres, et ici même, en Italie, auprès de ceux qui encore ergotent et doutent, la plus efficace propagande qu'on puisse imaginer. Tflle est cependant la force réactive, de la jeunesse que ces squelettes ambulants, chez qui jusqu'à la moindre parcelle de réserve organique est consumée, reprennent, après trois semaines de nutrition énergique et prudente, figure humaine. Chez ceux même que la tuberculose condamne irrémédiablement, la peau s'étoffe en une ironi-qus et navrante renaissance de la chair, qui preuve, plus que tout, quel inique arrêt les frap-pe ! Tous ceux qui ont eu la force de quitter eur lit, attirés par le soleil qui dore le feuil-age verni des citronniers et y sculpte en lu-nière lés fruits tentateurs, se sont traînés ians le jardin et trouvent une âpre joie à essasser les souvénirs de l'enfer quitté. ,,Car c'est bien l'enfer auquel nous avons cliappé." ,,Moi, il me semble plutôt avoir soulevé a dalle funéraire qui écrasait mon propre adavre!" •,,Si oji n'en était pas sorti, à oette heure •n serait-, tout simplement, mort de faim! 25 grammes de pain par jour et quatre ra-es composaient l'ordinaire du camp. On y joutait un hareng, à se partager entre huit ommes, aux jours de bombance! Mais plus ombreux que ceux-là étaient les jours où on ne vous donnait rien, mais rien du tout. )ans les derniers temps, ces jours ae mal-eur revenaient plus souvent. Une fois, il ©n eut même trois de suite. Brrr!" Les officiers me confirment le fait ef-royant dans sa simplicité: ,,Vous savez, dit un d'eux, qu'après le désastre de Capo-etto (24 octobre dernier) la frontière dut ester fermée deux mois. Ce fut la famine mis phrases, pour tous et dans sa simple orreur. L'arrivée des paquets expédiés par os familles nous sauva, tout bonnement. 1 est probable que les conditions alimentai-es de l'Autriche ont, depuis le mois de sep-*mbre dernier, empiré encore, car, à partir e ce mois, nous pûmes serrer de plusieurs rans notre ceinture déjà réduite à sa plus m pie expression. Aussi le niveau organique des prisonniers, éjà bien bas, dégringola de façon irnpres-.onnoiTitô tandis qye se multipliaient les îorts. Il me souvient d'avoir vu, au début e novembre, une vingtaine de nos prison-iers qui unissaient vainement toutes leurs >rces pour ébranler une grande brouette rargée de paquets que deux hommes à état normal auraient poussée en se jouant, ►'ailleurs les soldats autrichiens n'étaient as en beaucoup" meilleur état ! On aurait pu rganiser un concours de maigreur entre nos ommes. et les sentinelles qui les gardaient I Les rations des officiers sont exactement îmblables à celles des soldats. Notre seul vantage était de demeurer maîtres de notre imips, que nous passions pour la plupart n lit, pour moins perdre de farces et lieux résister au froid." Cet avantage n'apparaît, il est vrai, pas limoe lorsque les soldats vous content les auditions sous lesquelles ils travaillaient. j,0n nous réveillait avant l'aube, et il ous fallait sortir des baraques mal closes ans un froid de 25 à 30 degrés 6ous zéro, ous les jours de plus nombreux soldats se couvaient dans l'impossibilité absolue de ouger. C'étaient alors, de la part des argou-tas, des menaces, des coups. Comme un W3&WS «'ebaj&B&ïb > »§ BM réePffîiTe. l« garde-chiourme, un matin, le tira par les pieds en sacrant et en jurant. Trop tard, ses brutalités ne pouvaient pius attein-vdre... un mort. Un autre soldat, phtisique au dernier degré, ne put obtenir une dispense du travail, et dut, pendant six mois, se lever à quatre heures du matin ,,pour respirer des couteaux dans l'air" comme il dit. Ce martyr, rapatrié, n'arriva, sous l'aile apaisante du souffle méditerranéen que pour y mourir" J Je m'informe si le fameux ,,6uppilice du pieu", dont on a tant parlé, se pratique réellement. ,,Le supplice du pieu, présent !'' s'écrie un petit Napolitain basané. ,,Je peux en parler, car je l'ai intimement connu plue d'une fois. Je vais te raconter ça, monsieur. Ils t'attachent par les épaules à un amneau suspendu à un pieu, et placé haut, tellement haut que c'est à peine si tu touches le sol avec la-pointe des pieds. Us te laissent comme cela des deux et trois heures, en unique compagnie d'un seau d'eau froide. Quand?4 tu n'en peux plus et que tu tournes de l'oeil,- ils te flanquent l'eau glacée sur les épaules pour te faire revenir à toi! Après deux ou trois éditions du seau d'eau, on te décroche comme mort. Il paraît d'ailleurs, ajoute le "petit Napolitain très impartial, que leur nouvel empereur a défendu. ,,le pieu"." Le pieu et les volées de coups de bâton qui généralement le corsaient étaient spécialement réservés aux prisonniers qui, en Serbie ou en Albanie, travaillaient auv routes. Combien de fois le malheureux qui n'était pas parvenu à réaliser la quantité de travail exigée d'avance vit-il, sous le bâton de l'argousin, finir sa journée atroce... et toutes les journées de sa vie. Ces coups de bâton constituaient d'ailleurs l'unique salaire accordé aux efforts surhumains 1 (Ici un passage coupé par la censure.) Ces résultats terribles ne doivent pas seulement s'attribuer à l'insuffisante et malsaine nutrition, mais à tout le lamentable cortège des conditions hygiéniques. Non seu-. lement le matériel de désinfection brille par son absence, mais il en est de même du savon et du linge. Un officier a pu réunir, avant de quitter le camp, une intéressante collection de tous les ,,Ersatz" par lesquels les chimistes autrichiens, dociles élèves dés*-Allemands, cherchent à rem/placer les denrées indispensables. Au lieu de tabac, ce sont des feuilles ! sèches, écrasées et triturées, évoquant par leur aspect peu appétissant certaines tisanes médicinales. Le café absent est représenté par des glands torréfiés et moulus. Le plus curieux, c'est 1',,ersatz" des lacets de souliers, des petits cordons de papier comprimé ! Le savon est remplacé par une sorte de galet, qui tient du talc et de la pierre ponce. Les prisonniers en recevaient un par mois. Les soldats rapatriés n'avaient plus 1 changé de chemise depuis cinq mois! Inutile de dire avec quels hôtes ils la partageaient ! ! Les ccnditioais ne sont guère meilleures h l'hôpital, où 3800 malheureux, voués à line, mort certaine, gisent sur des grabats dont la paille depuis trois ans est la même, et qui ont vu mourir des légions de Serbes tordus par l'entérite et le typhus, de Russes et d'Italiens secoués par la phtisie ! Presque toujours les identiques draps d'où l'on vient de retirer un cadavre accueillent un : malade nouveau, qui bientôt ne vaut guère j mieux ! Presque tous les rapatriés qui proviennent j de l'hôpital de Manthausen ont les pieds j gelés. Il faut, presque toujours à leur arri- ! vée à, Nervi, procéder à l'amputation de j plusieurs doigts au moins. Le traitement alimentaire des malades est semblable à celui des autres prisonniers. Un infirmier, particulièrement généreux j envers un moribond qu'il protégeait, lui ! offrit en guise de cordial une rave bouillie! Malgré le délabrement de leur organisme, qui pourrait les rendre indifférents à tout ce qui n'est pas leur souffrance propre, les | .invalides n'ont qu'une pensée, une préoccupation: le sort de leurs frères restés dans cet , enfer. Un malade irrémédiablement frappé, qui n'a pu quitter le lit où il agonise, cherche dans les journaux l'annonce des nouveaux convois qui vont arracher, à l'enfer d'où il sort, d'autres victimes- ,,Est-ce qu'on n'en fera pas davantage, des convois ? Il faut en faire, vous savez, il faut en faire beaucoup — sinon ils ne trouveront plus des morts!" Toutes les tortures 6ubies n'ont pu étouffer'dans ces âmes indomptables le sentiment patriotique. Ces hommes, qui ont senti dans leur chair la griffe cruelle de l'aigle bicéphale, n'ont qu'un désir: savoir le méchant oiseau abattu! Il faut leur entendre raconter l'accueil glacial fait par eux aux prisonniers de Caporetto, à ceux qui, égarés par une propagande néfaste, se rendirent sans combattre, dans les tristes journées d'octobre. Dans leur misère, les braves ne pouvaient trouver la force de pardonner aux compagnons qu'ils jugeaient indignes. * * * Si ' horribles que soient certains des détails donnée plus haut, ils seront utiles à méditer' par ceux qui voudraient, entre nos ennemis, faire le départ, juger l'Autriche complice seulement du crime commis par l'Allemagne, et lui accorder les circonstances atténuantes. Mais le ,,brillant second" n'a rien à envier à son maître pour la cruauté systématique du traitement fait aux prisonnière qui lui tombent entré les main3. Ne les séparons donc pas dans notre haine, pas plus qu'au jour décisif de la paix il ne faudra les séparer dans le châtiment.Junia Letty. ■■ 1 Il y a un an 2Jf. avril 1917: Les Britanniques occupent VWcrt-Plawch £$ Qçqucfmf^ En Belgique. Le régime de Sa terreur. 14 civils assassinés. Les boches viennent à nouveau de passer par les armes, dans le fort de Wilryck-lez-Anvers, 14 civils, soi-disant inculpés d'espionnage.Il y a une religieuse et un ecclésiastique parmi les victimes. Les .Allemands ne publient plus, comme dans le temps, de telles sentences au moyen dés fameuses affiches rouges. Un groupe de „Wallons-Boches". Les Allemands ont enfin trouvé, après quatre ans, un groupe de misérables qui vont tenter en Wallonie ce que d'autres misérables font depuis longtemps en terre flamande. Depuis plus d'un an, ces wallons-boches ont vainement cherché à entraîner dans j l'activisme les sociétés wallonnes et les chefs i reconnus de l'ancien mouvement wallon. I 1 Ils étaient membres d'une ligue qui, à la j 1 date du 3 août 1914, proclamait, dans son j ! journal, La Lutte Wallonne, sa résolution J 1 inébranlable de cesser tout combat lin guis- j ' tique ou de race pour ne voir dans la pa- j trie violée et envahie qu'un peuple uni i : pour se défendre, que des Belges, sans plus, I ' Les chefs et les membres de cette ligue i ; ont tenu fièrement parole et jamais ure i1 parole de division ne' fut prononcée. Quelques infâmes, en désespoir do cause et talonnée-par le pouvoir occupant qui les j paye grassement, se sont constitués d'eux-mêmes en comité activiste wallon, sans aucun mandat d'âme qui vive. ' Notre fidèle correspondant à la Komman-dantur a jugé le moment venu de nous révéler toute l'affaire. Présentons d'abord les deux promoteurs du mouvement: 1 DESIRE DE PERON, rue de Belle- : vue, ingénieur, déserteur de l'armée belge 1 devant l'ennemi à Namur; bas politicien 1 qui a toujours péché en eau trouble, raté ( du parti libéral de Liège et de la Maison ' du Peuple de Bruxelles; fils du trop célè- ( bre aliéniste de Lierneux, de triste réputa- 1 tion; recruteur du personnel wallon pour les administrations boches; visiteur quotidien de la Kommandantur. ' 2. HOUBA, rue du Monténégro, institu- i teur communal à Saint-Gilles, en congé < pour maladie depuis des mois; consacre ses ] loisirs à visiter la kommandantur et à divi- \ ser ses compatriotes; jouit parmi le per- \ sonnel enseignant de la réputation d'un ( agent provocateur, prêt à toute sale besogne, même à des voies de fait sur ceux qui ne partagent pas ses idées. C s deux lâches ne possèdent ancune res- t source. Avec l'argent boche, ils ont effec- j tué des voyages à Liège, Mons, Charleroi, ( Namur, Braine-le*Oomte, faisant ici des ten- ] tatives de corruption, là sondant le terrain, ( ailleurs employant les menaces, partout re- j poussés avec mépris et fermeté. ( Us ont poursuivi de leurs sollicitations 3 diverses personnalités qu'ils croyaient sus- i ceptibles de leur avancer des fonds pour ] aller organiser une campagne en Suisse. < Maintenant, les deux odieux personnages j ont obtenu de la Kommandantur un pre- ( mier subside de douze mille francs pour fonder un journal? Le Peuple Wallon, qui £ va paraître incessamment et qui sera uq ( organe de Sïombat dont le progr'mme est le suivant: Déchéance du Gouvernement belge et destitution du Roi Albert. . Ils ont recruté, pour leurs ignobles desseins, quelques comparses aussi tarés qu'eux-mêmes et depuis longtemps au service des Boches. ^Citons : BOVY, huissier, rue de l'Etuve, connu comme propre à toute besogne, surtout à celle de traître et d'espion ; POTTIER, Arthur, rue de Haerne, négociant en tous produits dracoaparement destinés aux Boches, et notamment fournisseur attitré d'huiles et graisses industrielles aux centrales allemandes ; LAUSIER, Jean, rue Lesbroussart, socialiste, anarchiste et bandit ; HAVARD, Alexandre, raté de l'Université • de Liège, ancienne bonne à tout taire 1 d'une maison de jeux, arrêté comme espion le 4 août 1914 par les autorités militaires | belges et malheureusement relâché. Tous ces ooquins et malfaisants personnages vont former le „Conseil de la Wallonie!" £ Ajoutons que le journal de ces traîtres ^ paraîtra dans quelques jours; il sera impri- *-mé 20, rue du Canal, où s'éditait le canard 3 censuré l'Echo de la Presse de Camille DE v VOS, dont le fils en âge d'être soldat fait ® la sale noce à Bruxelles, pendant que les * nôtres se font tuer pour la Patrie belge. " Les misérables, dont nous venons de ré- ^ v&or les noms et dont nous reparlerons L d'ailleurs, organisent des fêtes wallonnes dans «m îoeal '16 la Grand'Place ; on parle " même de /epré.T»ui&tiens théâtrales. Ils or- ^ ganisent dans Htir local, pour le •dra^nohe v 3 février, une fête pour célébrer l'appantiou v du premier numéro do leur immonde torchon boche. Maintenant que la lumière est faite sur les agissements infâmes de tous ces gredins, pas un Wallon digne de ce ^ nom ne mettra les pieds dans ces honteuses r réjouissances. Conservons nous purs de toute p défaillance, de toute compromission, afin 0 que bientôt nous puissions dire, le front ^ haut, à nos braves soldats wallons si héroï- 0 cpies: "Pendant que vous luttiez contre ]-t'infâme ennemi de notre patrie, nous res- h tions dignes de vous; nous démasquions les u traîtres, nous faisions le vide autour d'eux ç 3t veillions à ce que nul n'allât se salir à leur immonde contact,,. a- WALLON-BELGE. 0; La Libre Belgique (No, 142). D -A S i? n*. i? K .S e s Le Collège écLevinal a dé cidé de changer la dénomination de certaines rues. U convient de signaler notamment que la rue Marguerite s'appellera dorénavant rue Félix De Cuyper, en souvenir des services rendus à la chose publique par le receveur communal de ce nom. La petite rue Marguerite a été débaptisée et sera la rue Marguerite. En souvenir de René Henry, conseiller communal actif et très dévoué pendant de nombreuses années aux intérêts le ses concitoyens, Jes édiles ont décidé de donner le nom de rue René Henry à la voie publique créée entre l'avenue d'Etter- seek et l'hôpital d'Anderlecht. * * * Un nommé X fait beaucoup parler de lui depuis quelques miois. A la suite d'escroqueries s'élevant à 120,000 francs environ, il s'était fait arrêter, mais il fut déparé irresponsable par des médecins spécialistes. .11 ne put donc être condamné. On >e contenta de le colloquer .à l'asile de Bou-ïhoufc, d'où, quelques jours après, il s'évada pour continuer ses exploits à Bruxelles.* Repris et interné cette fois à l'asile provisoire de l'hôpital Saint-Jean, X... y resta leux jours, puis il s'évada. De nouveau repris et réintégré à l'asile, il s'en évada mcore une fois en se servant de la capote it de la casquette d'un surveillant. Une quinzaine de jours après sa troisième évasion il fût arrêté du chef d'escroqueries nouvelles. Au commissariat il trompa la surveillance des* agents et disparut jeudi, l&ns la matinée, mais il fut arrêté par la police. L'escroc-fantôme a été écroué à Saint-milles.* * * La police a fait une descente, accompagnée des agents du fise, dans une maison le la rue du Miroir, où un nommé F... ivait installé une distillerie clandestine l'alcool dans un appartement du second îtago qu'il avait loué à cet effet le 30 mars lernier. Tout le matériel a été saisi. Quant iu fraudeur, il a eu sans doute vent de la risite, car il avait pris la fuite. * • * Dernièrement des malfaiteurs qui se sont ntroduits dians la manufacture de tabac le M. M...., H... et Cie, i*ue Docteur Ku->orn, ont Enlevé 68 colis de 250 paquets de abac de la Semois pesant 700 kilos et ayant une valeur de 28,000 francs. Les escarpes mt chargé les colis sur un camion. • on On vient d'établir au gouvernement provincial du Brabant la statistique de ceux liont la profession est de veiller sur la santé jublique. La Commission provinciale médi-:a!e, Comité d'hygiène publique du Bra->ant, se compose de neuf membres effectifs t de quatre suppléants. Elle est présidée >ar M. le docteur ^Ioeller; son secrétaire st le docteur J. Cuylits. Mille dix-eept nédecins et chirurgiens autorisés à exercer eur art résident dans l'arrondissement de Bruxelles. A Bruxelles-Ville seulement il 'en trouve 374._ Les médicaments Qu'ils j >rescrivent peuvent être débités dans v376 -fficines pharmaceutiques. Ajoutons que i 08 dentistes peuvent exercer leur prefes- | ion et que les futures mamans ont à leur ' tisposition 214 sages-femmes diplômées. * * » Pendant le mois de mars écoulé on a rendu à la niinque de Bruxelles nin colis de -lies et 1.573 colis d'autres poissons venant e la Hollande, qui ont été vendus pour un rix global de 3,240 francs. U est arrivé de i Hollande au quai de l'Entrepôt quatre -ateaux qui ont amené 71,663 kilos de mou-îs, lesquelles ont été débitées pour la plupart à des revendeurs. Pour le Comité de ravitaillement du îrand-Bruxelles on a déchargé au magasin u Comité, avenue du Port, 2,080 barils de I .arengs fumés, qui seront distribués entre ; 2S différentes communes oomposant le j rrand-Bruxelles pour être vendus dans les j aagasins communaux à raison de .200 gram- j les par personne, au prix de fr. 0,20 la ation. Dêèïss Ses Fïîjoclres . Comme le port de Zeebrugge est devenu angereux par suite des bombardements réétés des alliés les bcahes bnt déplacé leur ase de sous-marins vers l'arrière, préside hidzeele. Le commandant et les officiers xpérieurs de Zeebrugge ont la frousse et ennent dormir à Du'daeele. Souvent les pay-ms, aux alentours du village, reçoivent ordre, dès le matin, de partir avec leur étail. Après lefir départ, les artilleurs allemands font des exercices d'artillerie lourde, e soir, les paysans sont autorisés à rentrer. On a pris des mesures sur les lieux en vue e la création d'un camp d'aviation étendu, ^aucoup de personnes tarent à quitter le iïiage pa/ce qûa leurs maieons devaient ser-ir pour ciuTagea de guerre. Aw Des bandits qui se sont introduits la nuit ans la ferme de M. Joseph V..., à Eyse-ngen, ont empoisonné le chien de garde, uis ils ont fracturé la porte de l'étable et nt volé trois vaches et un boeuf. Deux idividus qui conduisaient les bêtes volées it été rencontrés chaussée de Mlons entre i Roue et Leeuw-Saint-Pierre. Quelaue3 eures après, la police d'Anderlecht a saisi a chariot de la viande non estampillée, ette viande provenait de3 trois vaches et u boeuf volés chez M.... V.... La vianide /ait été achetée aux voleurs par deux boulera bruxellois. Les voleurs sont active-Leût vedmvhéfix Les opérations miliiaitr'es. One journée relativement calme Les Anglais repoussent plusieurs raids ennemis au sus! lis la Somme. 34 avions allemands abattus! L'offensive allemande. Activité d'artillerie et d'aviation. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 avril. Assez vive activité d'artillerie dans la région de Montdidier et de Noyon. Rien à signaler 6ur le rest du front. Le beau temps favorise les opérations de l'aviation traduise. (Communiqué officiel) PARIS, 23 avril. (Reuter.) Dans les airs, l'activité a été grande: Nous avons abattu 21 avions ennemis et lancé 49,000 kilos de bombes sur des pbjectifs ennemis, provoquant plusieurs explosions et de nombreux incendies. Le 20 et le 21 avril nous avons détruit 4 avions et 2 ballons allemands. Un cinquième avion a été détruit par notre infanterie. En outre, 16 avions allemands ont été gravement atteints au cours de combats et sont : -tombés désemparés d'ans leurs lignes: Dans la même période nos avions de bombardement ont fait de nombreux raids et j ont lancé 49.000 kilos de projectiles sur des gares, des abris, des dépôts et des camips d'aviation allemands, dans les régions de St. Quentin, Jussy, Chaulnes, Roye, Ham, Guiscard et Asfeld. Deux incendies ont été constatés dans la gare de Chaulnes et celle d'Asfeld. Un dépôt de munitions a sauté près de Guiscard. Les Britanniques avancent leur ligne dans le ( secteur Robecq. \ (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 avril. Les Britanniques ont repoussé les raids entrepris ce matin de bonne heure par l'ennemi au sud de. la -Somme, aux environs d'Hamel et au sud du i canal de La Bassée devant Cambrin. < Au nord-ouest de Festubert l'ennemi, couvert par un feu d'artillerie, réussit à oc- : cuper ce matin un poste avancé qui avait passé à diverses reprises d'une main dans < l'autre dans les récents combats. | 1 Dans le secteur de Robecq nous exécutâ- < mes avec succès une petits opération. Nous < avançâmes quelque peu notre lilgne et nous fîmes 68 prisonniers. , ; Notre artillerie canonnades détachements ' ennemis qui se concentraient dans cette région.Les opérations des pilotes britanniques. (Communiqué officiel) f LONDRES, 22 avril. Nos pilotes lancèrent ; < hier plus de 23 tonnes de bombes sur la. gare I 1 de Thourout, sur Menin, Armentières, Cliaul- . 1 nos.et plusieurs autres objectifs. Dans les combats aériens 11 avions furent : < abattes et 6 autres contraints d'atterrir. Un ballon captif fut détruit et nos batteries spé- ; ; ci aies abattirent encore 2 avions. Dans la nuit nos avaiteurs lancèrent 1 tbnnes de bombes sur Armentières, B a paume, , ( la bifurcation de Chaulnes et Péronnes. Tpus ! nos appareils rentrèrent au camp. La mort de l'aviateur allemand von RBohthofen. 1 (Communiqué officiel.) Onze appareils allemands ont été abattus j c et six autres contraints d'atterrir. Nos bat- \ teries spéciales en abattirent encore deux. Cinq appareils britanniques ne sont pas rem- | très au camp. Le pilote d'un des avions abattus était le ! capitaine-aviateur allemand freiherr von Richthofen, qui "doit avoir abattu 80 ^ avions alliés. Il' a été inhumé aujourd'hui s avec les honneurs militaires, Détails sur la mort de von Richthofen. Le correspondant de guerre du ,,Daily Ohro-nicle" annonce que, dimanche , l'escadrille de c von Richthofen, comprenant environ 30 avions de combat, a-pparut au-dessus de la vallée de la j-'Somme. Après une courte escarmouche elle se dirigea brusquement vers le nord. Bientôt environ 50 avions anglais et allemands se livrèrent combat et de tous les côtés d'autres appa- j reils arrivaient, de sorte qu'il devint impossi- ^ ble de distinguer encore les combattante. On g vit cependant que von Richthofen vola à 150 pieds d'altitude quand son appareil s'abattit, • front à l'ennemi. Quand on découvrit son 3 cadavre on constata qu'il avait été atteint dans la région du coeur. L'enterrement de von Râchthofen. ^ LONDRES, 23 avril. (Reuter.) Le ^c<r- ' resfxmdant de Reuter au front télégraphie : L'enterrement d.u. freiherr von Richthofen, qui a eu lieu cet après-mid, a été une cérémonie impotente. L'aviateur a été en- ij terre dans un cimetière riant d'une petite localité, non loin de l'endroit où il est g tombé. Un peloton du Royal Flying Corps £ assistait à l'enterrement. c Nous ne sommes pas d'avis que notre x iâriho nationale soit de répandre dans le c reste du monde les bienfaits de la ,,Kul- ^ tur", mais nous n'en continuons pas moins 0 à nous montrer chwaleresqu.es envers ceux 1 jJ do nos ënnemis qui sont tombes au champ d'honneur. \ Dans le secteur de Passc!-<2mfaele. 1 LONDRES, 22 avril. Le correspondant de 1 Reuter au front écrit: i Les Allemands tentent encore toujours f d'entreprendre des actions dans la région 1 aride au sud et à l'ouest de Passcliendaele, s mais nous les accueillons régulièrement par t un feu d'e barrage et par un feu de mitrail- d leuses et nous les contraignons à se retirer g après avoir subi de fortc-s pertes. L'artillerie ennemie se montre très active t et elle bombarde violemment Amiens. I e .Trois nouveaux Brodectika pat eaeore eu- I c dommage la cathédrale. L'aviateur von Richthofen fut tué hier, dans la vallée de la Somme. On trouva le cadavre et on l'inhuma avec les honneurs militaires. Le'succès américain vers Seicheprey. LONDRES, 22 avril. Le correspondant de l'United Press au front américain écrit iu sujet des combats du 20 avril au nord-oues.t do Toul: Les Allemands passèrent à l'assaut vers 1 h. du matin. Ils employèrent 1200 hommes d'e troupes de choc, appuyés par une rafale d'obus délétères. L'action fut menée par trois vagues en formations serrées vers Seicheprey, le bois de Riemer et de Jury. Pour attirer l'adversaire en rase campagne et mesurer la force des effectifs ennemis les Américains recultèrent quelque peu. Grâce à cette manoeuvre,- les Allemands subirent de fortes pertes et elle mit les Américains en mesure d'entreprendre une contre* attaque et de reconquérir les positions perdues.Deux avions allemands, qui volaient très :>as pour attaquer les troupes américaines, Purent abattus par les batteries spéciales les Américains. Les troupes américaines montrèrent dans eur action une cohésion parfaite, attesta-don de leur excellente instruction militaire.: Dimanche matin les Américains prononcèrent, après une préparation à l'artillerie, ine. contre-attaque au nord-ouest de Toul ît 'ils reconquirent tout le terrain perdu samedi. Il y avait beaucoup de cadavres al-.emands sur le terrain. D'après les derniers renseignements les Américains furent attaqués par des troupes îrunemies supérieures en nombre mais elles durent bon. Les Allemands semblaient ;omme fous, ils criaient comme des possédés î-u cours de leur progression. Un grand îombré d'Américains combattirent 8 heures avec leurs masques à gaz. Une ordonnance,^ jui ne savait pas voir avec un tel masque, 'arracha et traversa ainsi le feu pour ac-;omplir sa mission. Rentré dans nos tranchées, il perdit connaissance. De l'avis d'un ambulancier, la canonnade iHemande fut plus vive dans le récent com->at que celle qui fut exécutée jadis devant Verdun. Une nouvelle grande offensive allemande? WASHINGTON, 22 avril. (Reuter). Au dé->artement de la guerre on croit que, si l'ofien-ive des Allemands contre les ports de la Manille échoue, l'ennemi entreprendra une nou-elle grande offensive contre les lignes des al» iés, plus grande encore que oeile qui a eu lieu. 1^ rapport hebdomadaire du département le la guerre d'aujourd'hui dit : Malgré les sacrifice® énormes l'ennemi n'a obtenu que des résultats minimes, mais, par apport à la situation militaire générale au. ront occidental," il est impossible que la lutte [ui sévit actuellement dans le saillant soit la u'tte finale ou la lutte décisive, E y a des ndiees i qui démontrent que, si l'offensive ehoue ici, l'ennemi entreprendra une nouvel-s offensive encore plus grande. Le rapport attire l'attention sur l'unité ['action qui a été obtenue par. La nomination u général Foch. Sur !e fronî itaSien. ^ Actions d'artillerie. ( C om m u ni qu é Officiel. ) ROME, 22 avril. (Agence Stefani). Au front ta lien des actions d'artillerie s© produisirent ur plusieurs points. Les italiens s'emparent d'un détachement autrichien à Ancone. ROME, 22 avril. (Reuter). Officiel. Dans la uit du 14 avril un détachement autrichien, omprenant 60 hommes, parvint à débarquer u nord d'Ancone. Tous-les hommes furent aits prisonniers cependant. Des Américains au front italien. t ROME, 22 avril. (Reuter). Le roi Victor Immanuel a reçu un offioier américain du ro-nt et lui a exprimé sa satisfaction à ïa uite du fait, <ju#un certain nombre d'Améri-ains, bien que petit encore, se trouve au front taîien. 11 espérait que l'Amérique enverrait ncore plus d'hommes. Sur Mer La rencontre près d'HelgoIancî. Reuter annonce que l'amirauté a donné :eiques détails au sujet de l'action près .'Helgoland le 28 mars, penfiant laquelle rois chalutiers allemands furent débruits, 'ous le3 équipages, comprenant trois offi-iers et 69 hommes, furent faits prisonniers ans qu'ils offrirent de la résistance et sans u'il y eut des blessés ou des morts. La aptuxe eut lk/u par un temps brumeux et ne mer houleuse. Les chalutiers allemands, ui étaient du dernier type, furent oomplè-ement surpris. Ils furent découverts alors u'il* sa trouvaient à l'ancre. Inlmédiatement 5 commandant anglais donna ordre d© s'em-arer des navires allemands, ce qui fut un ravail très difficile par suite de l'état de i mer. A l'approche des navires anglais équipage du chalutier se trouvant au mi-eu quitta son bateau et le fit sauter. U ut recueilli plus tard par un des torpil-rnrs. Les autres chalutiers furent cernés mis qu'ils opposèrent de la résistance. Le ymps devenant plus mauvais le comman-ant anglais décida de prendre les équipa-es allemands à bord et de détruire les cha-itiers. Les prisonniers avaient l'air d'être rès contents. Un de ceux-ci déolara qu'il spérait obtenir enfin une nourriture 3nvenabl«4

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes