L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 04 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9882j69688/
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gème Arasiée N°. ©£34 S ceraiiS Mercredi 4 juillet \*ZV7 L'ECHO BELGE L'Union tait Sa Fores, *SoMraîsil Cfitaotidileira eSaa ma42ra paraissaaaî eau Hollande Belge est nota*® nom de Famille. Toutes les lettres doivent Être adressées, au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 1775. Rédacteur en CSneS: Gustave Jaspaers. '( Ctnarles Bernard, Charles HerbleJ, Comité de Rédaction: j chaml3ry, Emile Pataparé. » JPoiar les annonces, aiR>OEioe2iraenits et vente au numéro, s'adresser èt fi'Acanuinîstration cîtt journa!:N.Z.Voorlburgwal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois.' Pour les militaires au iront et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: -30 cents !a ligne. Le Quatre Juillet Les Etats-Unis célèbrent aujourd'hui comme tous les ans depuis 1776, la Fête d< l'Indépendance. Mais ils la célébreront cette année et les années qui suivront/ ave< lin enthousiaspie, une fierté, une gloire nou velles, et d'un coeur plus large et d'u-n< âme plus liaute encore qu'avant. Pour h première fois, le Quatre Juillet 6e fêt( dans un bruit d'armes et d'apothéose. El pour la première fois il commémore noi: point seulement l'indépendance de la grande république étoilée, mais il promet^ la libé ration finale du monde civilisé 1 ^ C'est dan: cet esprit, où n'entre aucune vaine gloriole cay l'oeuvre n'est point accomplie encore mais où entre, certes, l'heureux et ferait der-sein de l'accomplir jusqu'au bout, qui d'un bout à l'autre des Etats-Unis on fêti aujourd'hui l'anniversaire du jour où Was bington et La Fayette ont donné à la grand< démocratie'américaine le souffle de la vie Et chez les Alliés d'Europe, le Quatre Juillet sera célébré avec ferveur aussi. Ce jou] était pour l'Amérique un beau jour. Aujour d'hui, pour les nations résolues à rétabli] sur la terre le droit insulté, c'est un joui auguste ! Et vojjfcz comme l'histoire se répète, e1 comme il y a de magnifiques correspondances, malgré des destins si différents et des événements si variés, entre le développement et le but des deux grandes démocraties d'Europe et d'Amérique. En 1776 ce fut l'épée de La Fayette et celle de Bocliambeau qui disciplinèrent et menèrent à la victoire les soldats de George ^ Wàs-hington. Et ils luttaient pour le droit et la liberté. En 1917, c'est Joffre, c'est l'illustre soldat de la Marne qui enseigne, pour la même oeuvre héroïque et le même byt, les soldats qu'un simple décret du président Wilson a fait sortir de la plus généreuse des terres. Depuis 150 ans, la France et les Etats-Unis ont connu des fortunes diverses et contraires ; ils ont traversé des épreuves terribles et donné à la cause de la liberté populaire beaucoup de sang. Mais une chose reste, qui e6t impérissable, et qui donne à la fête d'aujourd'hui un caractère particulier de grandeur et une portée- plus émouvante encore: c'e& que par delà les événements' qu'apporte le cours des jours, au-dessus des mêlées quotidiennes et des luttes intestines qui assurent la vitalité^des états. l'Amérique" et la France sont restees fidèles à leur, idéil ancien de justice et de'liberté. Elles ont combattu ensemble pour cet idéal. Elles combattent aujourd'hui pour un idéa: identique. Et elles ont l'une et l'autre en-eeîoné au monde une grande leçon qui ne s'oubliera plus. De l'Angleterre qu'elles combattaient ensemble il y a ur siècle et demi elles ont fait leur meilleure et leur plus sûre alliée. De la Russie, enchaînée au tsarisme, elles ont fait une Russie nouvelle, non moins formidable que l'ancienne, mais libre et consciente, et qui deviendra calmement terrible dès qu'elle aura N achevé d'épeler^la sublime leçon apprise en mars dernier. Et, a cote de ces puissances, les autres sont venues, la Belgique, martyre qu'on veut assassiner et qui ne mourra pas, l'Italie qui se bat pour que justice soit rendue à des frères opprimés, la Serbie, la Roumanie, et tout le cortège imposant des nations alliées. Tous combattent pour le droit violé par l'Allemagne. ^ Tous combattent pour la démocratie, reniee par l'Allemagne, bâillonnée et emprisonnée par l'Allemagne. Tous réclament de la justice et de la liberté, pour eux, et pour les Allemands. Et dans cette croisade terrible mais / magnifique, ce sont les deux plus vieilles démocraties du monde, oelles qui ont appris au monde l'art et la fierté d'être libre, qui montent les premières à l'assaut du burg germain. Et elles n'y planteraient pas, finalement, le drapeau de la liberté? Allons donc ! Le Quatre Juillet que nous célébrons aujourd'hui est déjà un jour de victoire. Il nous rappelle le passé avec ses sacrifices et ses douleurs; il nous montre le présent avec ses beautés et ses luttes, et 6es (espérances. Et il nous garantit l'avenir, aveç sa victoire certaine. Et cette victoire, à cause de l'Amérique, et aussi à cause de la Rus-sie, — M. Lloyd George le disait vendredi à Glasgow — sera d'une qualité magnifique. Elle commence déjà de 6'affirmer. Déjà-des soldats do Pershing foulent le sol français qu'il s'agit de libérer, et, avec lui, l'Europe et le monde. Déjà, des milliers ^.'aéroplanes américains arrivent en Europe avec le ferme dessein d'aller rendre aux usiniers d'Es-sen et dî Dusseldorf la visite sanguinaire que de3 aviateurs allemands ont faite aux écoles primaires de Londres il y a quinze jours. Déjà la flotte de l'amiral Sims coopère avec celle de l'amiral Beatty. Déjà l'Allemagne sent le poids terrible de la parole du président Wilson: ,,Pas de paix avec les Hohenzollern !" et dans son angoisse elle essaya de l'ironie, celle du désespoir. Et déjà les navires allemands réfugiés aux..Etats-Unis travaillent pour lee Alliés, et.même ce magnifique ,,Vaterland" qui porte à sa proue une Germania casquée surmontant -cette devise aujourd'hui piteuse: , Mein Feld ist die "Weltl". Déjà! Et ce n'est qu'un commencement. le* Etats-Unis ont donné leur pa role. C'est juré. ,,C'est juré 6ur les ber ceaux et sur les'tombes", comme le disaii dans un discours merveilleux M. Ren( Viviani parlant sur la tombe de Washington. Et c'est vrai. C'est juré. Ce sermenl affirme que les Alliés insultés doivent vain-J cre, ou se soumettre, et qu'ils ne se soumettront jamais. Ce, serment, c'est que les . Alliés doivent mettre à la raison l'Allemagne assoiffée de domination et de ra-, pines. C'est que leur victoire, aux Alliés. scit de telle nature, si complète et si haute , qu'elle apporte avec elle la certitude qu'i. n'y aura plus de guerres et que le? enfants d'aujourd'hui n'auront point t | souffrir ce qu'ont souffert leurs pères. C'est. enfin, que, dans la société des nations, le* . coupables ayant été châtiés, la vieille terre pourra enfin revivre et resplendir dans le calme, le travail, la liberté et la justice, en j vue des heureuses moissons de demain ! Oui, > c'est juré! Et cé serment est bien, planant , au-dessus do l'espace et du temps, l'éclic d'un autre serment, fait là-bas, sur le Po-. tomac, il y a près de dix lustres, sous la double sauvegarde de l'épée française et du glaive américain, fraternellement unis. Aujourd'hui un serment identique de sauver le monde a pour garant un faisceau incomparable d'épées et de volontés. Et c'est pourquoi la victoire est certaine. C'est pourquoi elle sera digne du sang versé et digne du monde meilleur qu'elle est en train dp créer. Le 4 Juillet' 1776 a été une aube qu'a suivie une ère radieuse. Le 4 Juillet 1917 en est une autre, qui précède le règne enfin assure du Droit. C'est ce ,,glorious Fourth" d'il y a cent quarante ans que la liberté a été donnée au nouveau monde. Et, aujourd'hui, la vieille liberté d'Europe reconnaissant ses fils * américains venus à son secours les 6alue tendrement, de son glaive invincible et sanglant! Roné Feibelman Frasis Schollaert M. Schollaert, dont nous avons annoncé le décès, avocat à Louvain, — il fut maintes fois bâtonnier, — entra encore jeune au conseil communal, puis au conseil provincial du Brabant où il siégea dans l'opposition. Peu après l'avènement du gouvernement catholique en 1884, il fut élu membre de la Chambre des représentants pour l'arrondissement de Louvain qu'il n'a pas cessé de représenter depuis. En 1889, il accepta le portefeuille de l'intérieur. De 1895 à 1899, la confiance de ses collègues le porta à 'a présidence de la Chambre où il se fit remarquer par son tact, son impartialité et son étonnante habilité.. Appelé par le Roi à la présidence du conseil après la mort de M. de Trooz, il géra les affaires pendant i plusieurs années. Les années 1909-10 et 11 furent particulièrement agitées. D'abord comme président du conseil M. Schollaert présenta èt dut défendre devant les Chambres un nouveau projet de loi sur la milice qui modifiait complètement les bases admises jusque-là. La loi votée en 1909 supprimait le tirage au sort et le remplacement et imposait le service militaire à un fils par famille. La loi fut signée par le roi Léopold II à son lit de mort. On sait que ce régime n'eut pas la vie bien longue. Quatre ans plue tard, M. de Broqueville faisait voter le service général. De 1908 à 1911, M. Schollaert prit avec la présidence du conseil, le portefuille des sciences et des arts. C'est en qualité de ministre de l'instruction qu'il fit mettre sur pied un projet de loi scolaire. Les moyens d'application de cette loi furent très discutés. M. Schollaert introduisit dans la loi le système du bon scolaire contre lequel, se manifesta une vive opposition. Le ministre dut quitter le pouvoir. M. Poullet reprit et fit voter la loi modifiée non dans son principe, mais dan^ son application. M- Schollaert revint à la présidence de la Chambre en 1912. Lorsque la guerre éclata, il suivit le gouvernement à Anvers et au Havre. Souvent consulté par le Roi et par les ministres, il les aidait deN ses conseils, toujours très appréciés. 'Il fonda au Havre la première institution pour les Invalides de la guerre, oeuvre à laquelle il se donna tout entier, en dépit d'une santé compromise. Le pays perd en lui un homme d'Etat prudent, éclairé, dévoué à la chose publique et un patriote aussi modeste qu'ardent ; la Chambre- un président unanimement respecté, dont l'autorité s'imposait à tous par la distinction et l'aménité du 'caractère autant que par le talent de l'oral teur; le parti catholique, un de ses meilleurs chefs. M. Colaert, bourgmestre et- député d'Ypree, doyen des membres de la Chambre en territoire non occupé, prendra provisoirement la succession de M. Schollaert. — —»Ça» // y a un an Jf juillet 1916: Sur la Somme les Français s'emparent de Bdloy-en-Sanierre et d'Es-trées.Les Russes battent les Allemands près de Baraiiîvitchi at occupent Fotok-Cerny (secteur de. Kolomea). En Belgique. ' Le Kégsme de Sa Terrerr, ; Deux exécutions I < La réprobation générale qu'ont sucitée dans ( tout le monde civilisé les assassinats de miss j Cavell et du capitaine Fryatt n'a rien appris j aux Boches. Ceux-ci ont d'ailleurs raison lors-, qu'ils disent qu'ils n'ont plus rien à perdre et ^ dès lors ils continuent à assassiner ncs braves compatriotes. Nous avons deux nouveaux noms ? à inscrire au livre d'or de nos martyrs tombés pour la Patrie et, une fois de plus les, assas- J 1 sius n'ont pas craint de tuer une femme. Melle Grandprez et son frère, tous deux originaires de iStavelot, ont été fusilles à Liège. Jusqu'à présent les détails supplémentaires nous manquement mais tout fait supposer que, si ces * braves sont tombés sous le plomb allemand, c'est qu'ils avaient trop-bien servi leur Patrie. Honneur à Melle Grau prez et son frère les ^ Belges sauront venger leur mort. Les représailles boches c Nous avons annoncé que les Boches allaient, \ en guise de représailles pour les soi-disant mau- e vais traitements, arrêter 20 Belges apparte- s nant aux hautes sphères coloniales. ë Ils ont mis leur sinistre menace à exécution»- (' Vendredi, à 6 heures du matin, la soldatesque F boche a fait irruption dans vingt maisons s bruxelloises et a arrêté au lit les habitants. 1 On leur à peine donné le temps de s'habiller et tous ont été immédiatement expédiés en Allemagne. On nous signale que parmi les arrêtés ^ se trouvent MM. le comte John d'Oultremont,, u le baron de Cuvelier, le comte d'Ursel, M. Gof-fin, do la Compagnie des Chemins de fer du v Congo, le colonel van Geel, le docteur Briard, 1 M. Sausset, etc. 5 s< rehoncent â Zeebrugge!... t Dans le ,,Berliner Tageblatt" le capitaino en retraite Persius, expert naval de ce journal, consacre un article de trois colonnes à c le démonstration de ceci: quelles Allemands -j feraient une affaire détestable en gardant Zeebrugge et la côte belge ! Ecrivant sous la dictée du ministère des 1 affaires étrangères, M. Persius déclare que l'Allemagne n'a pas besoin de la côte belge qui l'exposerait à de nouveaux risques tandis "que la côte allemande de la Mer du c Nord, telle qu'elle est actuellement, est et c: demeure imprenable. Et il fait cet aveu: ^ ,,Les pangermanistes veulent Zeebrugge parce que ce port nous permettrait d'at-ta- , quer l'Angleterre de plus près. Mais ils oublient que, Zeebrugge étant allemand, les ^ Anglais s'approcheraient de l'Allemagne autant que l'Allemagne de l'Angleterre!" Enfin, pour ce qui est de la ,,porte ouverte sur l'Atlantique'.', l'Allemagne en a une s excellente par le nord de l'Angleterre, tandis que la possession de la côte belge forcerait les navires allemands à passer' par le Pas-de-Calais et la Manche sous les canons français et anglais. ^ Et M. Persius conclut: ,,Si nous voulons garder Zeebrugge il faut que nous prenions v possession de (et puissions garder) toute a la côte française jusqu'à Brest. Et Brest est au sud de Paris ! v Pauvre Tirpitz! Pauvre Bissing! Pauvre Reventlow ! la léporlition des Diocèses. * c. Comme nos lecteurs se le rappellent le li ,,Tijd" avait annoncé, il y a quelque temps, fi une nouvelle répartition des diocèses belges, mesure devant suivre la séparation adminis-trativev_ M. le chanoine Heynssens avait déjà signalé, dans l',,Echo Belge" du 19 juin dernier, toute l'invraisemblance de cette in-formation tendancieuse. ^ Des renseignements pris à la meilleure S( source nous permettent de déclarer aujour- n d'hui que cette nouvelle est dénuée de tout fondement. ^ . A Brwselles b La commune d'Etterbeek va s'occuper ^ du personnel employé et ouvrier des magasins communaux afin de le faire bénéficier ^ des -gratifications accordées à tous les em- ^ ployés do l'administration centrale, à y suite de l'augmentation du prix de la vie. „ * * * & Les travaux de la quatrième section du c, canal de Willebroeck sont en voie d'achèvement. On va procéder au percement de la d digue à Wirçtham et au débouché du canal q dans le Rupel. On espère que, d'ici -d^ux à n'ois, des bâtiments'de 2000 tonneaux pour- \ ront entrer à Bruxelles port de mer. -j, * * s< Il est question de créer une nouvelle école t moyenne à Anderlecht, destinée aux jeunes e filles. Il n'existe, en effet, aucun établisse- t ment d'instruction supérieure pour demoi- c selles à Anderlecht. p La question ne sera résolue qu'après la a gveare, main on l'a mise sérieusement si à l'étude. ' A * * * Les journaux de la Kommandantur font j< beaucoup de réclame pour le cercle flamin- 1< gant ,.Do© stil voort". Ces p3eudo-artistes d< ont tenu une exposition de leurs croûtes. C'était affreux. Il y manquait le portrait s d'un Augusteyns pour que le visiteur ait eu I des haut-le-coeur. c: Ces artistes aktivistes vont s'occuper à t irésent d'arts plastiques et ils vont organiser les conférences, des auditions musicales et les expositions. 116 sont assez riches pour ouvrir les grands frais qu'entraîne ce genre le propagande ! Le Collège échevinal d'Etterbeek a décidé la lerception de différentes taxes cette année. El-3s ont été appz-ouvées par les pouvoirs provin-iaux et portent, notamment, sur les proprié-és, bâties ou non bâties, à raison de leur dé-eloppement do façade, sur la voirie, sur la âtisse ordinaire, le pavage, l'usage des égouts ublics, les chevaux, les chiens et les construc-ions et reconstructions do trottoirs et clô-urës.* * * L'administration communale vient d'aviser es directeurs des écoles de ce que cette année i cérémonie traditionnelle de la distribution es prix serait réduite à sa plus simple expres-ion. Il n'est donc pas question dans les éta-lissements d'instruction de mettre à l'étude ?s morceanx de circonstance dont on se préoc-upait à cette époque de l'année. Dans chaque école, les élèves seront réunis à i exclusion des parents et de toute personne trangère. Il n'y aura pas de discours. Une impie allocution- sera faite soit par un délé-ué du l'administration communale, soit par le irecteur. De même que l'an dernier, il ne sera as remis de livres aux lauréats, mais bien un impie diplôme. Il ne sera plus fait de distri-ution de médailles. * * * Une feuille bruxelloise teutonisée publie, ans son numéro du 12 juin 1917, l'an-Once ci-après: ,,Fabrique dé crêpes Saint Michel, auto-isée: délicieuses, même préparée^ sans lait, ms oeufs, sans beurre et sans sucre. S'adres->r etc...." Cela en dit assez long sur la crise alimen-ijre en Belgique. A M. sa 3 ara es» Suivant la ,,Métropole" le cardinal Mer-ier a adressé une protestation auprès du *ape, parce que les autorités allemandes e l'ont pas autorisé à procéder à l'intro-isation de Mgr. Seghers. A Bpaiges On reçoit deux pains par semaine, pres-ue pas de pommes de terre ,et la viande ^ûte 3 francs le kilo. Le café sé paie 18 rancs. La misère est très grande. ' Enormément de gens ont été obligés do rûler pendant l'hiver armoires, lits, chai-îs et bancs pour ne pas mourir de froid. »n a enregistré beaucoup de morts parmi :s vieillards pendant l'hiver. • Dans les hôpitaux11 on manque du néces-a,ire pour soigner les malades. A OsteancSe ^ A Warsage lez Visé il y a environ 200 sfugiés .d'Ostende. La population mâle de 5 à 60 ans de la région d'Ostende est îtenue par les Allemands pour travailler des entreprises militaires. Les soldats déclarent qUe les Allemands ont prendre une grande offensive. A Tongres Les Allemands viennent de réquisitionner nouveau dans le canton de Tongres 263 îevaux. La moitié de cette quantité a été vrée le 25 juin; l'autre moitié devra être >urnie à la mi-septembre. Auax frosîtières (De notre correspondant particulier) Les barrières électrisées qu'ont dressées os ennemis aux frontières et qui ferment ermétiquement notre chère Belgique se rat de nouveau ouvertes 2 fois cette se-laine.En effet, mardi, à 1 heure, par le-train e Gand-Terneuzen, 42 personnes purent se bérer de l'infernal joug que font peser lés oches ^ur les populations restées sous leur omination. C'étaient des Belges et des Hol-mdais. Leur physionomie aux traits tirés ar 3 semaines d'emprisonnement faisait itié à voir. Ils ont reçu à. Sas de Gand un scueil aussi sympathique que possible. Ils snaient pour la plupart de Gand, de Bru-3S, etc. Un r^pas très réconfortant les at-radait, servi par les membres du Steun->mité de Sas do Gand. . Vendredi le train de la même ligne amena e nouveau -une soixantaine d'heureux, ous, avant leur délivrance, avaient passé 3 4 semaines dans une vaste école de l'Allée erte à Gand. A leur arrivée ce sont tou-rnrs des chants de joie et de bonheur de se m tir enfin libres. Pour marquer leur con-mtement les mouchoirs s'agitent et le plus tidurci des spectateurs a difficile de 6e con-înir devant ce bonheur intense que propre la liberté à nos compatriotes qui ont assé dlifin la limite où on respire le grand ir, loin des casques à pointes. Cette fois se rat tous Belges venant de Lokeren, Gand, .udenaerde, Alost, etc. A chaque arrivée de réfugiés c'est tou-rars la grande foule qui est avide de voir !S Belges. La place de la gare est couverte b monde. Comme tous ceux qui les ont précédés ils Dnt reçus par les merfibres du Steuncoinité. •isons que toujours le dévouement de ceux-. est très grand" pour soulager nos compa-riotes. Les dames se dépensent sans comp-. ter et devant tant de sollicitude de leur part on ne saurait assez rendre hommage au dévouement avec lequel elles remplissent leur mission. Aux mères elles prononcent les mots consolateurs, pour les enfants elles ont re-' cours à la distribution- de bonbons et de pains d'épices. C'est dans la salle d'attente de la gare que le repas est servi. Les tables, recouvertes de pain blanc, de pain d'épice, de fromage, attendent ceux qui ont faim, ceux qui viennent de Belgique. A la vue de pain blanc, de lait, de café bien chaud, que nos compatriotes n'ont plus eu le bonheur de voir depuis longtemps, il est très difficile de traduire la pensée d^ ces mères qui vont avec leurs petits enfants chéris enfin pouvoir se réconforter une première fois depuis si longtemps. Pendant leurs quatre semaines d'emprisonnement ils ne reçoivent pas une seule fois de la viande; des pommes de terre une fois par semaine. Du pain, de la soupe de bien mauvaise qualité, à vous faire hausser le coeur, était leur seul nourriture. Au moment où le train va repartir, un délicieux incident, qui en dit long, se produit. Une dame a été remarquée portant un bouquet de petites roses venant de Belgique. On l'interroge; les demandes de petites fleurs se multiplient. En une minute elle est entourée, les mains se tendent vers la dame, on se dispute les roses, elles qui ont grandi sur le sol de notre Patrie bien-aimée. Le bouquet est éparpillé dans toutes les mai» sors.; on se montre les fleurs qui viennent... de Flandre. * * * Des officiers allemands ont procédé à l'arpentage des terrains sur la frontière près do Sas de Gand. Plusieurs maisons situées à 200 mètres de la frontière devront être évacuées avant dimanche. On ignore si ces mesures ont été prises en vue d'aménager une seconde clôture ou de nouvelles tranchées. * * * Depuis jeudi les Allemands font de nouveau évacuer les maisons se trouvant à 150 mètres de la limite indiquée tout d'abord. De cette façon il y a actuellement une bande de terrain inhabitée d'une largeur d'envi» ron 450 mètres. Les opérations militaires. L'impcrtaioe h le - victoire risse ei lié. Les troupes du général E roussi lof font plus de W.BBQ prisonniers et s'emparent de 7 estions et d'autant de mitrailleuses. Une défaite turque au Caucase. L'activité à l'Ouest. v Violents duels d'artillerie dans la région de Cerny, (Communiqué officiel) PARIS, 2 juillet. (Router.) De pa-rt et d'autre des actions d'artillerie se produisirent qui furent particulièrement violentes à l'est et à l'ouest de Cerny. L'infantyio resta dans ses tranchées. Au nord de St. Quentin et sur le plateau de Qalifornio on signala des actions d'artillerie intermittentes. * Combats acharnés dans la contrée de Lens. (Communiqué officiel.) LONDRES, -2 juillet. (Reuter). A la suite des violents combats qui se produisirent la nuit dernière et aujourd'hui à l'auesjgde Lens nos avant-postes furent repoussés quelque peu. Les Allemands ent besoin do succès. LONDRES, 2 juillet. Le correspondant do Reuter près du quartier général en France annonce on date du 1 juillet: Le fait que près du Chemin des Dames et sur ia rive gauche do la Meuse les Allemands ont pris de nouveau l'offensive s'explique par la nécessité que le gouvernement allemand éprouve de remporter des succès ou du moins des succès locaux afirt de faire oublier les victoires remportées par les français et les Anglais. Au moment où la nouvelle de l'arrivée de troupes américaines en France se répand en Al'en agne, le commandement en chef allemand doit pouvoir annoncer une victoire. Jusqu'à présent il n'y a pas d'indices qui font prévoir que l'ennemi entreprendra des opérations de giande er«vergure. Les petits succès qu'il remporta jusqu'à présent furent obtenus par des moyens dont cha-cu des partis peut se servir et qui doivent nécessairement donner des résultais, c'est-à-dire par un feu d'artillerie concentré sur un : petit front suivi d'attaques d'infanterie qui se terminent presque toujours par la prise de qt>cl- j ques centaines do mètres de tranchées détruites. La valeur d'un pareil gain consiste dans ! lo pouvoir de maintenir la portion conquise et 1 d'étendre le succès. Jusqu'à présent les Allemands n'ont pas prouvé qu'ils possèdent co pouvoir. • La bataille de Corbeny. PARIS, 2 juillet. L'opération tentée par Jes Allemands dans la nuit du 28 au 29 juin au sud-ouest de Corbeny leur a valu un sanglant échec. L'ennemi a attaqué de part et d'autre de la route de Laon à Reims sur un front de deux kilomètres, après une préparation d'artillerie des plus violentes, avec des effectifs que l'on peut évaluer à trois bataillons, qui, renforcés d'importants éléments de jjstosstruppen", se sont avancés vers 1 h. 30. Nos barrages aussitôt déclan-chés causent des ravages parmi les détachements ennemis, qui se trouveilt à l'ouest de la route et qui hésitent et 6e disloquent. Nos mitrailleurs achèvent l'oeuvre. Quelques détachements qui parviennent à nos j tranchées sont culbutés par nos 'fantassins. | A l'est cependant le combat prenait un ca- ! ractère do violence extrême. Nos sections de première ligne, très inférieures en nombre, i après avoir opposé une résistance acharnée, reculent pied à 'pied. Un barrage d'obus de gros calibre et de minnenwerfer dirigé par j l ennemi semblait avoir empêché cle porter | secours à nos troupes mais il y avait là des ! chasseurs à pied de Grenoble et des fantassins de Paris. Us s'élancent à travers le rideau de feu et tombent sur les assaillants. L'ennemi reflue en désordre des tranchées où il avait pris pied, des détachements de renforts ennemis 6ont à leur tour culbutés par nos troupes qui, en fin de compte, restent maîtresses de la position. L'offensive russe en Galiels'. Gcmbats aérions PETBOGRADE, 2 juillet: T.'ayfotpur ' • llia Mourometz, parti en Ihydvo-aéroglajjs, ; J" uujy oo il uiito( lança des bombes de 18 pouds à l'arrière des lignes ennemies, qui furent en même temps attaquées par nos troupes. Le même hydro-aéroplane livra cinq combats aériens. Au cours d'un combat aérien contre huit dirigeables ennemis le commandant de notre escadre, le lieutenant Charoff, ainsi que le capitaine Barbovitch, le lieutenant Loutz et lo soldat Redko furent blessés. Malgré 3û forte blessure le lieutenant Charoff parvint à atterrir avec son avion dans nos lignes. 10.173 prisonniers! ( Communiqué officiel.) PÉTROGRADE, 2 juillet. Dans la contrée le Kovel, près do Roudka Sitovitsji, nos éclai-reurs, commandés par quatre officiers, détruisirent des barrages de fil de fer au moyen do mines. Ensuito ils s'introduisirent dans les tranchées, attaquèrent les occupants et firent . quelques prisonniers. Ces prisonniers déclarèrent que les Autrichiens avaient été renseignés sur notre attaque par des déserteurs, notamment par le sous-officier Kiritsjikin ®t le soldat Kolotvinof. . Après un bombardement préparatoire, qui dura deux jours, nos troupes prirent l'offensive contre les positions austro-allemandes sur le front de Koniouchy—Bytsjki. Après un violent combat elles s'emparèrent do trois lignes de tranchées ainsi que du _ village fortifié de Koniouchy et avancèrent jusqu^, la rivière de ce nom, au sud du village de Memenom. Au cours du combat du 1 juillet nous fîmea 8464 prisonniers, dont 164 officiers. Nous capturâmes en outre 7 canons et 7 mitrailleuses. Les prisonniers continuent d'arriver. Au sud-est do Brzezani, après un bombardement préparatoire, nos troupes attaquèrent lee fortes positions ennemies. Après un violent combat elles s'emparèrent de ces positions ennemies sur plusieurs points. . Les Allemands et les Turcs firent des contre attaques sur certains points d'appui, qui tantôt se trouvaient entre nos mains tantôt entre celles de l'ennemi. Le 1 juillet nous fîmes prisonniers 1700 Aile» raands, Autrichiens et Turcs, dont 9 officiers. Plusieurs de nos détachements subirent de grosses pertes, surtout en officiers. Le nombre total des prisonniers dénombrés le 1 juillet est de: 173 pour les officiers et de 10.000 pour les soldats. On transporta également 7 canons et 7 mitrailleuses. Les opérations dans les Balkans Pas d'événements Importants sur le front Roumain. (Communiqué officiel.) JAStSY, 1 juillet. (Reuter.) Sur tout le front a situation, n'a pas changé. Dans plusieurs secteurs, de part et d'autre, .'artillerie déploya de l'activité. Au cours d'-un combat aérien avec tin avion •usse, un avion ennemi fut abattu dans la vallée lu Trotus. L'aviateur ett l'observateur furent aits prisonniers Un succès local italien en Albanie. (Communiqué officiel) ROME, 2 juillet. (Agence Siefani). "P. -rentrée de Paranet (Haut Osus) un de noa détachements anéantit en Albanie un petit dé-fecliement ennemi. Il fit quelques prisonniers autrichiens et provoqua du désordre dans !a ligne ennemie. ' • • -i Succès russes au Caucase. Près du lac de Deribar nos alliés s'emoarent du fort de Kalamiravan et des villasGt d'Engidsh, Abiken ot Derekhou, (Communiqué officiel.) RÉTROGRADE, 2 juillet Sous la poussée de ios troupes les Turcs au Caucase se replièrent sur Tendsjurin. Notre cavalerie continua la poursuite et s'em-iara du village d'Engidsh (au nord du lac de deribar.) Nos troupes occupèrent ensuite lo ort do Kajamiravan, an sud-est du lac de Deri-jar, ainsi qua les village d'AibikôJ* e* és X>&-;ekh_ous

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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