L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 september 1916
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s.n. 1916, 10 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n30s/
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2eMeAfl t*eeriv°# i « L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, •Journal quotidien du matin paraissant en Hollan Toutes les lettres doivent être eiclress au (bureau de rédaction: N. Z. VOOBBURGWAL 234-240, AMSÏERI Téléphone: 2797. 1 '.- ' X' y.;.'- ■■■-. -■-" Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: | Charles HerMeS Beige est notre nom de Famiii « »7^ 2ss ,* 2 sas»®?- '» n"ST^ journal : N.Z. Voorburjwa, IIs pavoisent. Les 'AUemands sont battus sur la - mo ot à Verdun au moment même où c^'ourg et Lndendc-rf venaient leur'j lîer Jo réconfort de leur personne... oensure de Berlin permet à l'Ame germanophile von Wiegand de télégri des considérations affligeantes sur l'in rite de l'artillerie boche. Berbatelier fonça le front austro-turco-alleniand la Zlota—Lipa et le Dniester. Les mains occupent le quart de la Transyb chassant devant eux les Autrichiens c dés. En Macédoine les Grecs se mette: BMt la partie, donnant à Sarrail une liber mouvements dont nous espérons tirera bientôt un excellent parti. iEn ce moment Berlin et Vienne il neut. Sur un front -de trois mille kil très où, depuis trois mois, les armées maniques ne connaissent plus que des re la fortune des armes favorise les Bulg Ils ont pris une petite place forte do] garnison, acculée au Danube large co la mer, a été obligée de se rendre. ( prisa de Tutrakan excite la verve éj laira de Guillaume II qui envoie aus ses félicitations au compère Ferdinand, hôte de Nich, et en l'espace d'un matin lin oublie sa crampe d'estomac en n dant flotter les drapeaux. Cette explosion de joie pour un épi Bans doute déplorable à notre point de hiaia absolument insignifiant dans J mense drame militaire qui oe joue de lat i du Nord à l'Océan Indien, est vrair caractéristique. Il nous fait toucher doigt le fond de la détresse allemande succès bulgare a fait l'effet d'une ,li dans la nuit et Berlin a rugi d'entl siasme comme Londres à l'aspect du Ze lin incendié. Que nous importe à cous? Laissons ; teindre ce feu de paille et gardons n< | confiance, une confiance sage, prudent* ? qui eait tenir compte dos difficultés q I reste à surmonter autant que de ces ret< capricieux où se complaît la fortune des mes. Les Bulgares sont à Tutrakan ; ils n chent sur Silistrie. Mais les Russes n chent sur Dobritch, c'est-à-dire que, me de huit jours après la déclaration de gu> à l'Autriche, les corps d'armée moscovi concentrés en Bessarabie, ont traversé territoire étendu de trois cents kilomètre: fee déploient en ordre de bataille sur le 1 rain où les Bulgares ont pris l'initiât des opérations. N'accusons donc pas Russes d'êtres venus trop tard. En vouh résister aux groe obusiers allemands, petite forteresse roumaine, à présumé se3 forces et il eût été plus sage que sa gc nison se retirât devant l'agresseur n mentanément le plus fort. Au pioins, : | sistant pendant quatre jours à ses assan I furieux, l'héroïque garnison a donné H mesure de la bravoure du soldat rouittai ( Cette bravoure aura bientôt l'occasion I 6'ezercer avec plus de bonheur. Aussi laissons Berlin et Vienne s'hypnoi | ser sur Tutrakan. Nous applaudissons E l'effort de nos nouveaux alliés qui occupe] | Orsova. Hermannstadt et Kronstadt, tre I villes conquises pour une de perdue. Faiso I comme eux qui "continuent leur marche vi l torieuse en Transylvanie sans s'inquiétt [ des incendies que les Bulgares allument dai j la Dobroudja et que les Russes sauront bie f éteindre. Surtout ne nous arrêtons pas au I détails, si ce U'est pour déterminer l'influent '• qu'ils peuvent avoir sur l'ensemble de ] situation. Quand les Français prennent u hame«i picard de cinquante maisons, i | "affirment leur supériorité sur la redoutabl | infanterie prussienne. Quand les Bulgare [ prennent Tutrakan, ils démontrent la supé riorité du canon sur la coupole blindée > Nous le savions; les Roumains auraient di le savoir également et ils le savent aujour i d'hui qu'ils ont payé pour cela. _ Aussi, la joie de nos ennemis, cette explo I eion puérile de peuples balancés entre h i désesnedr et un désir féroce d'oppression, n< I saurait nous inquiéter. Noua sommes demeu f rés fermes et résolus depuis deux ans san! I! nous laisser abattre par les pires désastres I sans nous laisser emporter à un béat opti | misme par les plus éclatantes victoires. Danf I cette force intérieure chez les peuples alliés I réside tout le secret de leur force extérieure, i Celle-ci se manifeste sans à-coups et se I *téveloppe avec une progression constante, I irrésistible. Le cercle qui s'est fermé autour 1 des puissances centrales et de leurs apolytes l a. Pu,se détendre, se briser jamais. Son élas-■ ticité et sa force ont été éprouvées ep Rus-sie, dans les Balkans, à Verdun. La chèvre bulgare ne réussîi-a point là où le rhinocaços allemand a échoué. Sans doute, la prise de Tutrakan ne vaut I; pas une illumination, surtout au prix où est K le suif en Allemagne. Mais les occasions de j sortir les lampions sont devenues tellement f rares oue les Allemands, peut-être,ont eu raison de se hâter. Charles Bernard. n y a un an • "vi'mhr" Mlô: Brillants succès rus- : * SviïZ d< T"rn0^ En «' '**"! .. jjyn ■nrysOv ttlr r.i . Le Pape et le ps Le ajournai" du 31 août publie, en -ses colonnes, -une interview prise à Itoi Soni- Edouard Melsev. M. Melsey rappo Tr- . déclarations que lui a faites le cardina parri, secrétairo d'Etat, au sujet du r ippoi- Saint-Siège pendant la guerre et do soi La tude envers "la France. ricain Le cardinal Gasparrî a commencé p; i.pliier primer ses espérances dans un rapproch fério- 0 *e. gouvernémeilt français» et le : (. Si<Nge, puis il a fait à propos de la guer ^ " déclarations: t?tre >,La pensée du Pape est très simple e Ko il- claire. Tout d'abord, il désire, il appe anie, tous ses voeux le rétablissement de la ébor- paix juste et durable, par conséquent ît de °ppression des peuples et en tenant conq té de ^curs^ aspirations, si elles 6ont reconnues au'il efc r^lisables. Autrement, nous n'aurion H la paix, ou, tout au moins, elle ne serai durable. En attendant cette paix, le { lumi- Siège garde, quoiqu'on dise, line impari omè- absolue entre les belligérants — pouvait wor_ être autrement? — avec une bienveillance vlrs ticulière envers les nations catholiques, ■ ? sèment parce que catholiques, qui ont le ares, souffert: la France, la Pologne et cette ît la gique, d'autant plus près du coeur du St. nirne qu'elle fut plus éprouvée. Impartialité abs ?ette mais pas in active, car le 'Saint-Siège, sar isto- Starder à la fatigue ni à la dépense, sans sitôt tinction même de race et de religion, a fait pour atténuer en quelque mesure les son frances de cette horrible lutte; et, { Ber- à Dieu, ^ le résultat est satisfaisant, gar- vous prie de croire, monsieur, que secrétairerie d'Etat, surtout en ce I ment, sous l'impulsion vigoureuse de s Saintete, .ji'est pas une sinécure. Rien ™e' pour tenir l'immense correspondance que îm- cessitent la recherche des prisonniers et mer disparus et les renseignements à donner :ient familles, nous avons dû mobiliser moine bonnes soeurs. Certainement, vous conna: Le principes de nos initiatives d'ordre gér leur f:ouronnées de succès comme celles qui ab< rent à l'échange des grands blessés, à 1' lou" pitalisation en vSuisse des malades et des tits blessés, et maintenant1 à l'hospitalisa des pères de famille détenus civils, etc. ; j< s'é- parie Pas d'autres projets, soit d'ordre gént >tre so'fc d'ordre particulier qui attendent en. une solution, mais que nous espérons bien f ,. réussir. Voilà, en peu de mots, la pensé< 11 1 l'oeuvre du Pape dans les moments tragic >urs que nous, traversons. Les faits sont note ar- et le Saint-Père s'est expliqué dans les di îar- ments les plu6 solennols. Je ne crois pas îar- tromper en disant que tous les hommes rai: >ins nabïes approuvent notre conduite. Les pass: belfiqueuses, apaisées, nous attendrons, ti ^ quilles, le verdict de l'Histoire. ' Que Votre Eminence veuille bien me ] mettre un mot. Certainement le Saint-Sit ' et pouvoir international de sa nature, ne p er- vait pas se jeter» dans la mêlée. Personne ive lo prétend. Mais do la plus haute autoi les morale qui soit au monde, on attendait/ r Ult Par°le condamnant certains procédés emplo ja dans cotte guerre. de .^'est le reproche qu'on nous fait, répété d nièrement par dos grands journaux avec r légèreté inconoevable. Le Saint-Siège a conda »<> né les violations du droit; il a, par l'Alloeuti -é- congistoriale dti 22 janvier 1915, et en d'aut Lts circonstances solennelles, rappelé les l)elli| la rants à l'observance des lois do la guerre. I n." va*t-i], pouvait-il aller jusc^u'à des condami tions nominales sur des cas particuliers ? Je vous étonnerai pas en disant que les accusatic s'entrecroisent, venant de tous côtés. Lo Saii :i- Siège impartial, s'il voulait s'ériger en ju à des coups, devrait suivre pour tous la mêi it règle. Or, un juge tant soit peu sérieux, ava is d® a prononcer sa sentenee, doit faire uno e quête, doit entendre au moins l'accusé, d'apr ^ le principe élémentaire du droit. Audiatur altéra pars. A plus forte raison, cela s'impos -r rait dans des débats1 comme ceux-ci, à eau is de la très hauto autorité du juge, ele la <*r n vite de l'affaire, de la surexcitation des pa x sions, de la complexité des circonstances. * — a ' h loi el la Sttiiitfle s Le Roi Albert visite trèa fréquemmen . le front qu'ocqupe son armée. On peu i même affirmer que nul 11e connaît mieu - que lui les quelque quarante kilomètres d tranchées le long desquelles s'égrènent se . vaillantes troupes. Sa Majesté aime parti , culièrement de faire visite aux avant-posteî s Mais l'on peut dire q\ie nos Soldats n> sont jamais bien tranquilles quand il . voient venir leur Roi, à la carrure athlé tique, s'aventurer à découvert sur les pas serelles, à quelque cent mètres de l'en nemi. Car les sbrapnells éclatent traîtreusement les balles sifflent partoiit et les mitrailleu ses font entendre leur sinistre martèlement. Nos „piottes" ne se sentent à l'aise que quand le Roi s'est éloigné sain et sauf. Dernièrement, le Souverain était allé visiter un poste avancé situé dans les ,,inondations Gomme de juste, une sentinelle l'arrête. Après lui avoir donné le mot, le Roi se met à questionner le troupier. A un moment donné, le Roi lui dit: — Donne-moi ton fusil. Comme la sentinelle paraissait ne pas avoir entendu, le Roi répéta: — Donna.moi ton fusil. t ne donne pAS mon fusil, répliqua l'homme, un brave Flamand. Comme Sa Majesté insistait, la sentinelle enleva le verrou de l'arme et, tenant solidement son fusil à deux mains, mit le canon dans l'axe du regard du Roi: — Vous pouvez regarder s'il est bien propre, mon fusil, mais pour l'avoir, savez-vous, il n'y a rien à faire! Inutile de dire que oe brave soldat, si respectueux de sa consigne, ne manqua pas En Belgique ^ête de — le par j-1®les A BrMi'èïîes 1 Gas- âle du De torchon K K. de la rue Henr. i atti- le ,,Bruxellois" boche, puisqu'il fa' peler par son nom, a publié ni ir ex- d'articles sur ies annexionnistes. P ^eJf tourner l'attention des gagas qui 1 ie cos avec assiduité — ils sont deux c peut-être (bien que le torchon p b très ^rer À 75.000 exemplaires) — le de preiul à l'annexionnisme français et ï paix, des histoires anciennes, les tentativ sans Douis XIII et de Douis XIV en vu te de nexer la Belgique, l'incorporation justes premier empire, les tentatives répét t (ras 3econd empire, publie le texte offii ïaint- fameux projet Benedetti: sept o ialité gra';ds articles' documentés on sait p il en Enfin, il prétend démontrer que 1 • par- gique était annexée moralemen Jréci- France et à l'Angleterre. plus Le rédacteur en chef, responsabl toutes les bêtisss qui paraissent d iolue »iournal indépendant", signe M s rel Salm. Or, il existe des de Salin, i dis. noble qui remonte au Xe siècle, à 99. tout être précis. L'un des membres de souf- mille donna même son nom à l'une ;râce localités luxembourgeoise: Vieil Salm e les Salm sont tous boches actuelleme 1 'a plusieurs membres de , cette familh étendue: Salm—Salm, Salm—Kyr que Salm—inférieur, Salm—Réiffersch né- Raitz servent dans les armées aïlen des ou autrichiennes. aux II est curieux que la Kommandanl s et Bruxelles, qui choisit des pseudonyr ssez des faux noms pour les littérateurs "(1 ïuti- 11 6a- s,°'c'e' SGS laquais et ses espion hos- '5aP^sé du nom de Marc de Salm un rier parti de rien et qui n'arrivera à tion -*■ moins que, dans le désir qu'il • ne conquérir une place au soleil, le goir frai, ment belge au jour du retour — s' :ore pris la précaution de déguerpir — lui airev une place à l'ombre... | ct Nous npus étonnons que ce rien du iras P°T?e l,m nom qui, jusqu'avant la gi )cu. avait été respecté et nous sommes s me aucun de Salm ne se soit ac ion- a M. von Bissing pour mettre l'impo ons de la rue Henri Maus à la raison... ■au- la maison pénitentiaire où devraient enfermés tous les faussaires de son es >cr" Mais von Bissing semble affectionne «e, genre d'individus à tout faire..Il s'ei toure. D prend conseil d'eux. II les co iié a ^ès tas de malandrins dans ses t mo "istrations, qui lie sont même pas dout ces H parait que le gouverneur voit en eu mal nécessaire. er- Plus qu'un mal, gouverneur: une p ne Ilj3st certain que ce Marc de Salm châtié s'il a l'aplomb de rester en Belgj ® ^ lorsque nos vaillantes armées feront ré_ ontreè dans la capit-ale. A quoi servirai )o. tribuiial d'honneur, sinon à condamner ia- "no v sévérité exemplaire des traître ne l'espèce de de Salm? Car ce „voyou", < ns me on l'appelait récemment dans un j it- nal publié en territoire occupé £c l'autorisation des Allemands, bien ente* ae _ ce voyou 6sfc jj 3'appeile vaux. C'est un ancien rédacteur du j es !.ial "Le Patriote" de Bruxelles. Tous et journaliste» se rappelleront cette face e. pleutre aux yeux fuyants, aux mousta so noires, un petit individu assez gras et a- faisait le compte rendu de la Chan s- pour la feuille do la rue Montagnes Herbes potagères. — &on cas est sans excuse. Aussi ne demandera-t-on même pas d'en faire, sera jugé et puni. Si l'on frappe d' peine de prison ce Bervaux, il fan acquitter séance tenante tous les au fripons dont la trahison est moins odie t que la sienne. Or, cela est impossible. I t vaux a commis, eu temps de guerre, c crime de haute trahison contre son pays s les alliés de son pays. La sentence 9 juges ^ belges n'est pas douteuse. Mais - pestiféré préféréra aeîcompagner von I • ûng, parmi la domesticité duquel il „t î vaille" depuis tantôt deux ans. 5 * * * On annonce la mort du graveur Jos< Fisch. * * * La succession ouverte par la mort inopi; de M. "Waxweiler à la direction de - l'Insti . -do Sociologie Solvay est, évidemment, très c rue. Plusieurs noms sont mis en avant. Cit< , celui )de MM. -Van Langenhove, gtecréta scientifique do l'Institut, du docteur Barni de Guillaume de Greef, recteur de l'univers nouvelle, de G. Do 1/eener, attaché déjà à 1". stitut, de M. Maurice Ansiaux, professeur l'université. -T.' * * Nous apprenons quo le sergent Raoul Do ne^ a été tué le 23 août, dans sa trinchée s l'Yser, d'une balle dans la tête. 'Le 3 ao 1914, à l'âge do 27 ans, il avait pris un ens gement volontaire en môme temps jq.ue. s frère, lequel avait aussi dépassé l'âge do mi ce. Il a pris part à tous les combats de Liés d'Anvers et ,do l'Yser, et s'a brillante condui lui avait valu l'estime de ses chefs et de s camarades. Lo sergent Delune était le fils aîné de 3 Ernest Delune, conseiller communal h Ixellc actuellement à Paris. * * * A la liste des tissus ,,saisis" par ordonnan do Bi-ssing il faut ajoute*: le« ëssUie-mair de tous genres, serviettes de toilette, essui mains de cuisine, serviettes de bain, etc., sar qu'il soit tenu compte de la couleur, du ; dans les mêmes conditions ; les draps « les chemises pour hommes; les gants t l Maus, les mitaines en étoffe pour hommes ■ it l'ap- VOûnëtsj les écharpes poui- hommes et { ie série our dé- r> i gouverneur général consent à laiss 1 lisent ges les mouchoirs de poche brodés o • dentelles pour dames; les courtepointes U trois jes bretelles pour enfants. retende Les déclarations doivent être effectuée il s'en lo 28 août 1916, au plus tard. L'arrêt appelle pelle aussi aux Belges quo les déclaratif es de l'envoi des échantillons doit se faire f 3 d'an- Poste allemande tient à débiter ses tii 3pus le * Êi dît A Snvers u huit Pendant la semaine du 4 au 11 aoûf ir qui. Ie gouverneur militaire d'Anvers et h a Bel-» gueri'e de la place forte on{ b à la uoncé^ 32 condamnations contre des B Les délits reprochés aux accusés ét-aien e de minime importance, même si on les ans ce du "point de vue de l'occupaii arc de sévérité des peines prononcées est d'à 'amille plus criante : i pour r MM. F.- Tongerloo, A. Mertens • la fa- Tisson, tous trois de Lierre, sont condî ie nos à I mois de prison, pour s'être trouvés , Mais ta rue après 9 heures du soir. nt, et ' M. J. P. Palmaerts, d'Anvers, pour i, très transporté des lettres malgré l'nlterdi< Dourg, est frappé de 6 mois de prison. eidt— M. De Preter, d'Anvers, pour avoii landes circrulér ' des iournaux non censurés, s une incarcération de 5 mois. ur de M. H. Delen, enfin, pour port c ies et cravate aux couleurs des nations ennemi tum !) l'Allemagne, paiera une amende de 4 m s, ait C'est pour s'occuper de pareilles fad rotu- que de graves officiers tiennent consei rien. * * * •ernl- °U ^ da"S un icl;,:rnal P«Wié au paj , >>Les agréments1 de toute espèce c< offre nuen^" ?n cn a obtenu aujourd une ration de 100 grammes de pomme tnuf terre> ^ans faubourg de Borger pas une. bimé- beurre est toujours introuvable, iressé 011 sou^r© te supplice de Tantale: steur oampagnards viennent vous en offrir, ou à nyôuie au prix maximum fixé, mais... à être dition Payer volontairement un sup pèce ment pour la peine qu'on s'est donné j r ce Venir vous Quand vous den l en- Un supptement ? comment dois-je 1 ivre. ^en<^r0^ Par exemple? — on vous répc dj-pj. ^ar exemple, 2 francs par kilogramme... eux ! •' merci; cela rèvieiidra'it aussi < x un qu'avant. — Vous ne. voulez pas? C bien, je remballe. laie! ^ans oertains magasins, c'est a peu ] sera *a chose. On vous répond : Nous i que, av°ns pas. — Vous insistez: Une de i leur connaissances en a obtenu, — AKl cui5 • t un telle: c'est une cliente de longue date; n avec avons abandonné un peu de ce que n 5 de avoiîs poT^r notre propre usage, mai :om- autant (par exemple, T francs). C'est our- Prix qu'on nous a fait à nous-mêmes... sans que c'est ainsi de quelque c i d u ' qu'on se retou rne ! ' ' Bel- * * * _ Dur- A te suite du vol commis au préjudice les M. Verdickt, le bijoutier de la place de Meir, plusieurs arrestations avaient shes opérées.. Il a fallu remettre en liberté, j: qui après, trois des inculpés. Mais un nouve ibre mandat ne tardait pas à être décerné cou-,ux- ite étaient de nouveau priés d'1 biter la rue des Béguines!. Deux des inc lui pés sont colportours et portent le mes Il nom,. — mais lien n'ont aucun ils de j une rente. Ce fait bizarre avait retardé quelq dra peu l'enquête. ires ■* * * use On est parvenu a se procurer , une ci 1er- quantaine de photographies do nos bra\ le soldats appartenant aux famille® auversi et ses. Elles orncait en ce moment les salo des du cercle ,,La Concorde", à la place ■ te Meir à Anvers, qui s'est ïait un honneur < les posséder, ra- A ïwiége La Société des Tubes de la Metiso, 1 Seming, occupe 200 ouvriers et travaille bea _ . coup, te usines Phoenix fabriquent dos boit ie° à conserves et des ustensiles, de ménage. Pli tut do deux cents ouvriers sont à la besogne. P; contre, tes fours à chaux no travaillent qi ms partiellement. re * * * En juillet — ou s'en souvient — d n_ l>agarren éclatèrent à l'arrivée du tramwa à d'Ans-Oreye. Le3 marchands de beuri et, d'oeufs, qui avaient vendu les joui précédents leurs provisions à des pri a- scandaleux, reçurent un accueil plutôt frai; nr Ou prit leurs propres oeufs pour les leu ût écraser sur la figure. Mais des arrestation •?", furent opérées et la justice vient de pre ™ noncer quelques condamnations de un e ç de trois mois de prison contre les meneur té 'es P'113 exa't'®s- Pourvu que ça n'encou es rage pas les marchands à hausser les prix I; A Namap Un arrêté du gouverneur de la provine de Namur ordonne aux chefs d'arrondis sement de fixer les heures pendant lesquel les la population pourri circuler libremen 3 dnas les rues, sur les ponts et les place; n "DubllOlieS. "En dehors cf f 11 Ai i roc nn^r | Annoncesa 15 cents d un passeport spécial. En dehors de; res do circulation, tous les établisse publics devront) fermer, à l'excepti ceux qui seront autorisés à rester O' par l'autorité allemande. le lit; arrêté décide aussi que, pour 1 ricotes nisation de concerts, de représent ■aivon- , âfcrale3 °u cinématographiques, nécessaire d'adresser par écrit à Pau ar aux ooeupante une demande d'autorisatio i avec * ■^<€s contrevenants soiit passibles finies ™ende pouvant s'élever à 1,000 mar d'une peine de prison pouvant atteind ; pour semaines. i raip- * * * ms et Un arrêté autorise les gardes chami Xes' c,e l,olioe et §ardes Partiou légalises pour la surveillance des fruits champs et de la moisson, à patro jusqu'au 1er octobre 1916. Les intéi 191S s®ron*' muni'> par leur administration > oon- mima^e> d'un brassard blaic portai sceau de leur commune respective. elgss. * * * b tous .MM. Désiré Hubin et Eugène S: envi- ""ennent d'être nommés par le Co j. x<a communal de Namur respectivement utant fesseur de modelage et professeur d'à tecture à l'Academia des beaux-arts de ;t H tre viIIe' 1,0 choix des édiles namuron -mnés des P1"9 dans A Charleroi avoir x- , •tion olls avons doja dit combien les auto ' helges, aidées par les particuliers, se pré< pent d'éviter à l'enfance les dures priva-' tait' imposées aux populations du territoire occ ibira Les journaux jouissant des faveurs des „E mandantur'-* doivent eux-mêmes en conv< l'une 00 PPiut de vue, l'oeuvre réalisée dans es de rondi*pment de Charleroi est admirable, arks. ^^oinité alimentaire en a pris l'initial aises ^ans tes 73 communes de l'arrondissement consultations de nourrissons ont été constitu Elles ont donné leurs soins à 8.692 bébés, plus, 56 cantines maternelles, 52 cantines g- fanriles et 32 cantines pour enfants dél mti- fonctionnent régulièrement. Quotidiennem 'hui enfants sont ainsi secourus, ce , j . exige une distribution mensuelle de 249 5 ^ repas. 1Qu J^es futures mères et les mères nourr reçoivent, chaque jour, un repas substar ou servi à la cantine. L'alimentation artificielle des mixte est l'objet de soins tout particulû et ébullition scrupuleuse du lait contrôlé, distri îon- }wn phosphatine, de cacao phosphaté et plé- "hl^uits. ^ n l'en as composé de lait, de farineux' d'oeufs est servi aux enfants débiles. [ n" On a, en mitre, généralisé Ja distribution eu- soupe consistante, dans les écoles, nd: Cette belle oeuvre prend une extension — plus cn plus grande. Trois communes nouve her viennent d'être dotées des installations 'est protection de l'enfance : Thiméon, Prai; et Frasnez-lez-Gosselies. i>rès député permanont, prés , le comité; il est secondé par Mr. Van Gee ne« da(?Ie' Basfcin et Mme MarCovici—Dumo ^ qui fut la promotrice de cette croisa lue La population, malgré la dureté des tem dus a répondu à tous les appels. Une mode 0U5 tombola a rapporté, récemment, un bénéfice i s à de 25.000 frs. le 6t, Era Caionpioe En septembro 1914, uno rencontre se pi duisit, à Lichtaert près do Turnhout, ent des patrouilles de uhlans et de guides belg< Plusieurs Allemands restèrent sur lo carrea df mais lvun des soldats belges perdit la vie da -te cette rencontre. Les habitants du village ente eu rèrent pieusement leur compatriote. Depu au lors, ils ont élevé une stèle commémorative s' >re la tombe de l'humble soldat et un eaulo pie ia_ reur ombrage la terre où il repose. Fait digi de remarque, chaque jour, depuis le tragiqi ne événement, les villageois apportent des fleu à co modeste tombeau, qui est entretenu avi ' " lo plus grand soin. ue < * * * La direction des charbonnages Win te n_ s^a&' sous Genck, est à l'affût de toutes 1< es fiui peuvent porter aide < assistance à ses ouvriers. Après leur avo: ns procuré des logements convenables, eli , vient d'installer des cuisines économique: e dans un grand bâtiment bien approprié « 6 prépare une soupe substantielle vendue au 600 ouvriers à raison de 12 centimes 1 litre. ]o Aux frontières "Des prouves de l'incorporation de Belges.dan l'arméo allemande ont été réunies cn Hollande ls "Tno lettre particulière arrivée au Havre con Lr firme cette information. Un jeuno'Belge, origi 10 nairo do Bleyberg, qui avant la guerre étai employé à Aix-la-Chapelle, retournait chez lu chaque jour. Lors de 1 entrée des Allemands z îs 131eyborg, ils l'obligèrent à prendro du servie* y et l'expédièrent sur le front russe, du côté d< e Riga, ofù il souffrit énormément de faim et d< •s so,f- x Dernièrement, ayant reçu un congé do trois , semaines, il revint chez lui, puis so rendit à Aix-larChapello chez un oncle très germanophile, où il devait passer la nuit avant de s retourner en Russie. Il profita.de l'obscurité - pour endosser des effets civils et s'enfuir, en t laissant à son oncle son équipement militaire, a sur lequel il avait déposé un carton portant le . motl ,,Souvenir1'. La même nuit il passait la t frontière hollandaise près de Horzogenrath. Ce jeune homme, affirme l'auteur de la lettre, était excessivement déprimé ; constamment il fixait les yeux vt»rs la terre et son pauvre corps était secoué de brusques mouve-3 ments nerveux; de temps en temps il perdait . complètement la mémoire et ce n'est qu'a force do soins qu'il est parvenu à se remettre et à se remémorer toutes les souffrances et toutes ' les avanies qu'on lui a fait subir. ' Dès qu'il sera rétabli complètement, ce jeuno »a ligne. Réclames: 30^^enuZâ'nB"nPe. ° rt Un peu d'Histoire iverts °rga" Charl™™1^3 d°, 1'Allomagne affamée, i' ïtions BelVe" ~ ".f * rappelé dans l'„Ec] il français pendant Ie J" ^ a d° Vé*°^ d'une Journal S Sl™HéS?MS(?traits " ts ou donnanco du génlra^ îSu ^a°p^rtLt'î< aes plus suggestifs. ' ■ toa lêtre, Physionomie do Paris pendant le siè^e Iiers, fa]'r° rationnement infligea l'obligation, d. if « M ~r r ltle C™ „,r leaflîrt' stationnaient* de, sou" la ™ ,a la- P°rte dcs boutiques grelottant Et n; ®ei8e',Ies mouillés, mon gï coL^n ?e W f'Uxiom nseil thmes furent ainsi contractés. malieu.eu pro- ses supportaieiit sans broncher Z étae^l CCS ®Ipéditiona fatigantes, nu U°" dant L,?ï" 6°.rtlcs',à 6lles- femmes pen. ; 6st raLï i Slege' don,1ler™t aux hommes de exemples de courage; d'abnégation, de dé. fou—<IU° CCUX-" P" tt 17Ât' 'f- '."a«?sins se ridèrent. «£ "Xuta - »d.i± <^1 tZea*l0nï- les adultes s'ingS s sasr- ■ - V ue appaution, J,e chat en gibelotte n'est nas De toujours la venue des Prussiens. Le cliien jeuno S wv^su~ qui avec beaucoupp°0fv^ e? 312 .trop u mfenorité le canard dans uno 'croûte. ices de ' predi 1 eot^on^coininc^par' exemple" iVÏS* twl nage des restaurants et des hôtels. Un do leurs OU paradis favoris, c'est le Jardin des Plantes bn' d.lsPutcnt al1^, animaux rares et aux bu volatiles la nourriture administrative. L» séjour du Jardin des Plantes leur fut trèa funeste a œtte époque oar Jes employés du gèrent?" ™ " d°S heo^ombes et les' mande „Les ooinmensaux des rate, clesU-dire les animaux de la riiénagerie. il fallut se résiener do a les sacrifier dès milieu d'octobre. , éléphants et bien d'autres animaux >ur furent achetés par Deboos, lo propriétaire do les la boucherie anglaise de l'avenue ïriedland Let établissement était devenu pendant le .de siege uue sorte d'institution. Il fit un chiffre rs- colossal d'affaires, sans chercher à réaliser do nt, glands bénéfices. Il resta jusqu'au bout garni le. I de Viandes bizarres, appétissantes, et, bien i)s, | souvent, en allant aux remparts, les gardes ste nationaux iniil nourris protestaient par leurs ,ct cils et leurs buees contre les richesses gastronomiques suspendues à l'étal. et'mangécT: bêt'°S TendueS' taées tr Dw"1i V'J,1 °eCt0Sre 1870: 1 ^ "«m °" i fr lo ^ fr' 800> 2 Cerf" d'Aristote re ! fr I??™/'- ya0ks fr- ^ 3 oies s ir. ou, 1 petit zebre fr. 400. U, 8™:M novembre: li lapins fr. 100, 2 :is r°nnos fr. 800, 2 antilopes nilgauts fr. 1.000 r- ?.aoI1anx.'s f.r- cerfs wàpités fi-, 2.500. ' »s f,- r-n o V déoembre: 1 antilope nilgaut fr' 2m 2„d,fmeaux f'> '1-000, 1 veau Yack "■ tr. 27 000 ChamCaUX fr" 5-000' 2 éléphants '® via"do, d'éléphant fut vendue de 50 à « il ancs. le kilogramme. Le kilogramme do >o ; tfoinpo atteignit 80 francs. La trompe et les pieds furent d ailleurs proclamés par les gour-| mets un manger délicieux. S | lou^eSux tt ÏÏTéo fS d^V^fe t ! ter;La ch#ir cn ^ - s,,1: r ! f1,;'I,';,?nimtai qui coûta.Ie P'119 rbcr t Deboos e lut un petit agneau vivant, qui pesait 25 li- ' !■ HT t et ,clu "n/"lie-tireur avait dérobé aux 'i ava»t-postes. Il fut payé 500 francs. x I féi'ée \V+aUt di° yack fut unanimement pré-i ï ei A,t0Ute'i Ies nutres et reconnue comme e étant d une qualité tout à fait exceptionnelle. i f ,q«« les heureux du siècle, les ricjiards, faisaient des repas de Moliioans et dé-a0„"Vrai,entfda?.s Pans 'es. ressources euhnaires que les forets vierges réservent aux hardis s m, n?"rs' -;le, f9 a penser «orfle Cuisine ,°1 h™a-ngC , ns.'es petits restaurants, dans les bouillons, dans les cremenes." b Le 23 janvier 1871, le comte d'Hérisson est . charge de porter une dépêche à Bismarck est donc fini? dis-je à Jules Pavre " » Ouï, me répondit-il. Nous n'avons plus > maintenant de pain que pour quelques jours. ' Plcu se]û connaît le.s épreuves par lesquelles { la population parisienne va nous faire passer lorsque nous allons être obligés de lui dire la i érité. C'est a nous de prévoir les conséquences possibles et désastreuses du fanatisme patriotique qui Tanime. Le gouvernement n'entend pas s® soustraire aux responsabilités qu'il a assumées, mais son devoir impérieux est d'assurer du pain à la capitale. L'administration s'est trompée. -Nous espérions pouvoir résister quelques jours encore. Co dernier espoir nous ost arraché." Voici maintenant Jules Favre et Bismarck en présence ; on négocie. Lo chancelier est exigeant et intraitable. ,.— Mais, monsieur lo comte, s'écrie Jules Favre, vous ne craignez dono pas de nous réduire au désespoir? Vous n'avez dono pas peur .d'exaspérer notre résistance? .AAi! vous parlez de votre résistance! dit le chancelier cn interrompant avec éclat'

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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