L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 augustus 1918
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s.n. 1918, 18 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3sz04/
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Année N° 1394 et i3QS 5 cents Utmanche is et lundi 19 août 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la F&rce, Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les [ettir^ doivent être adressas au Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande (1.1.50 par mois. Eîrangcr fl. 2.00 par mois. Pour les >ureau de réduction. IX. viiîJ»!33 ^I (r>^^«, ( Charles Bernard, SJené Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mots payable [jVlfiTERDAM. Téléphones; 2797 et 1775. | : j gjiSp" par anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. * La Bonne Solution. Le „Lokal Anzciger" publie sur rentre-vu® -des deux empereurs au grand^ quartier crénéral. allemand un communiqué officiel dont le vide béant donnera le vertige, même aux jobards les plus enclins à prendre pour argent comptant ces déclarations de la Wil-heîmstrasse dont la solennité s'allie si bien à, l'inanité. Il n'est question là-dedans que d'embrassades mais il est facile de s'imaginer que Guillaume.II aussi bien que Charles Ir aura risqué en aparté le vers fameux : J'embrasse mon rival mais c'est, pour [l'étouffer. C'est qu'entre les deux cousins il y a un grand sujet de mésintelligence: la Pologne. Le seul amour que chacun d'eux prétend porter au peuple polonais en est l'unique cause. Tout d'abord Guillaume ne peut pas supposer que ceux des Polonais qui ont le bonheur de vivre dans ses Etats et de bénéficier des douceurs du régime prussien pus-eent avoir l'amBition d'en changer. Ce serait trop d'ingratitude. Aussi par Polonais ne faut-il entendre que ceux qui habitent l'ancien grand-duché de Varsovie, tel que l'avait délimité le congrès de Vienne, et à qui les généraux allemands alliés aux diplomates bolschevistes ont soi-disant rendu la liberté. Hélas! les leçons de l'histoire nous apprennent que les Polonais ont toujours fait de leur liberté un mauvais usage, et c'est pourquoi, dans un élan de sollicitude désintéressés Guillaume II prétend se substituer aux anciens tsars russes pour donner à cette .liberté un guide et un soutien. Et la première manifestation tangible de cette sollici-tude et do ce désintéressement consisterait à donner aux Polonais un roi, un roi bien en-- ter. du investi de l'amitié du peuple allemand dans le sens que l'on donnait autrefois à l'amitié du peuple romain. Les sentiments de Charles Ir sont pareils, avec cette différence cependant que l'empereur d'Autriche estime que le bonheur des Polonais qui jouissent des bienfaits de son règne est tel que ceux des Polonais qui ai en jouissent point no demanderaient pas mieux que d'en jouir! Et c'est pourquoi le roi qu'il voudrait donner aux Polonais, pour les conduire dans les vastes avenues de la prospérité économique et morale, (n'est autre que lui-jiiôme. Empereur, neuf fois roi, prince, archiduc, grand-duc, margrave, comte bien plus de fois encore et même grand voïvode par dessus le marché, une couronne de plus, évidemment, ne l'embarrasserait guère. Mais cette couronne serait de poids. Elle équivaudrait à celle d'Autriche et à celle de Hongrie auxquelles toutes les autres, ouvertes ou fermées/ dont Charles se coiffe, sont subordonnées. Ainsi de dualiste la monarchie habs-\»urgeoise deviendrait trialiste. Sa population dépasserait celle de l'Allemagne et c'est' à Vienne et non à Berlin qu'il faudrait chercher le centre du Mittel Europa cher à tout bon Allemand. . À ceci Guillaume ne peut consentir. Il veut en Pologne un roi de tout repos qui laisserait à des ministres choisis par la Wil-helmstrasse le 6oin de gouverner le pays au .mieux des intérêts allemands. Sou cousin de Vienne lui a suffisamment d'obligations pour ça. Que de fois ses armées ne l'ont pas sauvé de la débâcle! Mais voilà. Par un triste retour des choses d'ici bas, c'est Guillaume II, aujourd'hui, qui a besoin des armées ou de ce qui reste des armées de Charles Ir. C'est une considération qui in-cliue Guillaume à quelque condescendance. Si bien qu'en dehors de ce que dit le ,,Lokal Ànzeiger", certaines indiscrétions ont appris au public que Guillaume et Charles ont fini par s'entendre et adopter "une solution moyenne. La Pologne aura un roi qui ne sera pas en môme temps empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Mais ce 6era un grand-duc autrichien. On cite même son nom: l'archiduc Charles-Etievaie-Eugène-Victor-Félix-i\$arie. Il e6t cousin de Tempe- ' reur Charles, exerce le métier d'amiral, se fait appeler protecteur de l'académie des • sciences de Cracovie, protecteur suprême de i l'assistance de guerre et est investi de la ' dignité de bailli de l'ordre de Malte. Voilà J déjà une belle carte de visite. Il ne manque ( plus en tête de tous ces titres que celui de roi de Pologne. < On le voit, la concession est sérieuse, sur- } tout 6i l'on 6onge que le compétiteur de ( Charles-Etienne n'était autre qu'Auguste- 1 Guillaume, qui a moins de titres mais plus c de piston, étant le fils de son père Guillaume II, l'empereur allemand lui-même. Ce Char- 1 [es-Etienne, au surplus, pourrait bien régner J pour le compte de Vienne plus que pour le \ xmipte de Berlin; il pourrait même lui * prendre la fantaisie de régner pour les Polo- I lais. Autant de dangers auxquels consent à J exposer Guillaume II parce qu'il a plu au t naréchal Foch, l'ancien directeur de l'Ecole J le guerre en France, de donner une leçon de * tratégio au maréchal Hindenburg. Et ce * l'est certes pas Auguste-Guillaume — Au- c fuste, quel nom excellent cependant pour un r oi de Pologne! —, à qui la deuxième vie- I oire de la Marne fait perdre un trône, qu'on , s erra jamais aller enfoncer un clou dans la j ^ tatue de bois d'Hindenburg. f i ( Mais il pourra toujours vouer une chan- j elle à Foch. Foch lui enlève un trône mais ^ • l'enlève aussi à son rival et cette pensée u eut lui être douce. Foch, Augiiste-Guil- i c iume peut en être certain, ne s'en tiendra ' c as là. Il continuera à apprendre la 6traté- I v ie à Hindenburg jusqu'à ce que cessent en- ' d n des plaisanteries comme il s'en passe au 1' uartier général allemand où l'on joue au t >tillon avec des sceptres, des trônes et des F luronnes comme si le sort des peuples c 'était pas en jeu. Ce sont alors les Polonais, F sus les Polonais, y! compris ceux de la « glisse et de l'Autriche, qui éliront un roi n ils en ont envie. Telle est, en effet, la q onception moderne du droi^ public et la d édition polonaise. Ce sera la troisième so- t et la bonne. I f; fiharles Bgrnard, j I Lettre de Suisse (Notes d'un 'prisonnier de .guerre.) ; L'effondrement des plans allemands. — Le | moral au peuple allemand1. — La misère en Allemagne, -r- Le bluff des journaux allemands. — L'activisme, une de^ formes du pangermanisme, I 7 août 1918. Les opérations militaires! On savaii que les Allemands allaient mettre en ligne cette année-ci, tous leurs moyens. On avail confiance, oui, mais la défection russe, noi: encore compensée par l'entrée en ligne efficace des Américains, leur faisait espérei des succès sérieux. Ils en ont eu, mais dlf avaient promis à leur peuple la paix victorieuse pour cette année. Nous autres, nous disions : Tenons bon ; si les alliés résistent cette année-ci, ils imposeront leur volonté à l'Allemagne. Or, après les événements qui se déroulent depuis le 18 ju et, on peut chanter victoire. Ils essayeron, encore, car ils savent qu'avec la fin de l'année finit pour eux toute chance de vaincre. Après ce qu'ils viennent d'encaisser, ils en ont pour quelque temps avant de se remettre. Nous sommes en août. Le coup qu'ils pourraient essayer encore ne serait plus jamais de la foroe de celui du printemps. On a paré celui-là; on parera plus facilement celui qu'ils pourraient encore exécuter et ainsi, nous arriverons en novembre. Puis, au printemps prochain, on leur dira un petit mot. * • La durée de la guerre? Bien malin celui qui pourrait le dire. Nous aurons la victoire et l'Allemagne recevra sa juste punition; ça, c'est une chose certaine: on les tient-, et on les tient bien. Demanderont-ils la paix avant la débâcle? Cela dépend de la politique intérieure de l'Allemagne, d'un changement de système. Le peuple parvien-dra-t-il à dominer et à écarter les panger-manistes? Sinon, .nous attendrons les opérations de l'année prochaine. Nous avons assisté à cette évolution en Allemagne. Elle se fait lentement, mais, aussi longtemps que les Allemands ont des victoires, le parti militaire maintient le peuple. Il leur faudrait donc des défaites. Déjà après - ce premier échec,, il y aura des tiraillements. Attendons avec patience le moment où on réglera les comptes : cela sera très intéressant ! Le monde entier désire la paix après quatre ans de guerre, à condition toutefois que ce soit une paix qui nous donne satisfaction, mais, nulle part, comme en Allemagne, oh! j'en suis certain, le peuple est à bout et a 6oif de la paix. Disons, pour être complet, que nulle part Inon plus la misère est aussi grande que là. Si, en Belgique et dans les territoires occupés, mais là on est soutenu par l'idée que l'épreuve finira par la victoire de la bonne cause, tandis qu'en Allemagne on a perdu toute confiance. Il y en a qui disent: le blocus de l'Allemagne n'a pas donne de résultats. Si les Allemands — le peuple bien entendu, , car tout ce qu'ils ont, ils mettent la main dessus pour pouvoir nourrir plus ou moins I convenablement l'armée — sont à bout, c'est parce qu'ils ont faim et qu'ils sont dépourvus de tout. Avez-vous déjà lu .dans les journaux allemands la ration complète de la population? Comment s'arrangent-ils alors ? Comment ne meurent-ils pa6 de faim ? C'est la question que je me pesais souvent aussi. Un médecin allemand renseigne ceci : On ne meurt pas de faim, ou très rarement. Les quelques pommes de terre, une croûte de pain noir (quelques % de farine, le reste paille, son, etc.), un peu le légumes forment la base de la ration du jour. Avec cela on peut vivoter en s'affaiblissant de plus en plus jusqu'au moment >ù la moindre maladie vous touche et vous mlève. Aussi la mortalité croît dans des proportions fantastiques. Remarquez que e vous parle de cela parce que j'ai eu l'oc-îasion^de parler à beaucoup d'Allemands. Je voulais me renseigner encore pendant non voyage et j'ai vu, j'ai entendu partout qu'ils en avaient assez, qu'ilsn'en pouvaient plus, qu'ils ne demandent qu'une :hose: c'est d'en finir à tout prix. J'ai •apporté de l'Allemagne l'impression intime lue les boches sont fichus. Dès que leur nachine militaire craquera, tout s'effron-Irera.Quelle jouissance ici! Lire tous les jour-laux français! Surtout que nous les-lisons uste depuis la victoire des alliés! Pour ire les journaux allemands, il fallait y ;tre habitué afin de pouvoir discerner un >eu le vrai du faux. J'admets que les ournaux racontent quelquefois des bla-;ues, mais des stupidités comme il y. en a ans les journaux allemands, .c'est incroyable. Il y a cependant une ou deux excep-ions : journaux dans lesquels on rencontre es articlesisensés. Il est vrai que les jour-aux sont faits pour le peuple, et, plus le euple se laisse abattre, plus il faut lui en ervir. Si cependant on dépasse une cer-aine limite, on ne croit plus rien du tout, /'est ce qui est arrivé là. J'ai toujours évité de parler de la ques-ion flamande, à cause de la censure. Dans ne de mes prochaines lettres je vous dirai a qui s'est passé dans les camps. Les offi-iers ont compris immédiatement que c'était ne machination allemande; ce n'était pas ifficile : il suffisait de voir quels étaient îs gens en Allemagne se posant en protec-Mïrs du peuple flamand ! Les chefs du angermanisme : Tirpitz et Cie; justement 3ux qui veulent que l'Allemagne domine ar la force. Ceci prouve que ce n'est pas n mouvement flamand mais bel et bien un louvement allemand. Malheur aux quel-ues misérables qui se mettent au service e ceux qui ont détruit notre Pays ! J'ai i >ujours trouvé que c'était très .juste de i tire quelques réfermes, mais, tout cela, les i elges l'arrangeront entre eux. .Ce mouve- j i i | ment-ci doit révolter tout bon Flamand, de constater pour l'Alsace et les provinces ! Ces braves Allemands, qui 6e posent en polonaises. Ce n'est que quand ils ont vu protecteurs des Flamands ! Etait-ce pour que leur plan initial s'est effondré que ces mieux les protéger qu'en 1914 ils incen- oppresseurs se sont posés en libérateurs diaient leurs villes et villages? Quand les afin d'amener à leur avantage la désunion Allemands ont-ils amené sur le tapis cette entre Belges. Ils comptaient y arriver en question? Quand ils ont vu que leur plan semant la discorde entre Flamands et Wal- i de garder la Belgique devait échouer. S'ils Ions. C'est pour nous une grande conso- i avaient réussi, qui est assez naïf de croire lation de voir comme.ils sont peu nombreux j qu'ils auraient favorisé le flamand? La les misérables qui sarvent ces plans dirigés i langue boche aurait été imposée comme contre leur Patrie. seule langue officielle. Il suffit d'ailleurs X. En Belgique. le Émulent tin Conso à Bruxelles. S Sfdes Sœurs de la Provi" L'exécution du monument du Congo a été ;novenlbre 1917, Champion n'était plus c< nfiée, il - a dix ans, au sculpteur Thomas occupé par les troupes allemandes depuis Vinçotte. L'oeuvre est fort avancée et „La environ un an et demi. A cette époque les Chroniue des Travaux publics'', qui l'annonce soldats ennemis sont revenus. Aujourd'hui fournit des détails dont les suivants: il y en a 150 cantonnés au couvent. ,,Quand le masque actuel tombera, au Parc .. * * * du Cinquantenaire, on admirera comme dans M_ d(J DorIodot fait leg communioations sui_ le groupe de Rude le mouvement de la compo- V{m+00 c., sition, la noblesse, et l'ampleur du style, l'élan T , ' , . . , , , héroïque de la pensée. Ce sont à la fois l'imita- commandant supérieur habite la villa tion sincère et savante de la vie et les géné- Bastin, place de l'Eglise. Dans la commune, reuses émotions humanitaires : l'abolition de la il y a en tout 9 bureau» allemands ; tous traite et le succès do la campagne anti-esclavp- emploient des Allemandes, qui logent chez giste, l'explorateur dévoué à l'idée et suscitant les habitants et au Cercle catholique, les dévouements devenant un fondateur; le C>est à mtel de ville que les jeunes gena missionnaire apporte un idéal au negre abêti et j • „ , l ,J . j h , élève la croix au-dessus d'une foule d'hommes, , . P e entei^ poui 1 appel, dansvla do femmes et d'enfants qui se précipitent. oerniere quinzaine qp chaque mois, .,11 y a, de chaque côté, un trophée; au Les Allemands ont placé de nombreux centre, un bas relief. Le couronnement, la fils téléphoniques et télégraphiques sur le race blanche accueillant la racé noire, nous territoire de la commune. Ils ont fait dans montre deux femmes symbolisant la bienfai- ]0 clocher de l'église certains travaux dont trie© et l'obligée; la blanche est un des plus la population ignore pobl-0t beaux morceaux de l'oeuvre. Au-dessous du T * ® ^ , . , grand bas-relief, une vasque représentant le' . . r. Prf? dans les_ecoles fleuve Congo, au bord duquel un nègro est ^omrnuna^les,, a .1 ecole libre Saint-Joseph, couché' tandis qu'un crocodile glisse entre les londee en 1915 par M. le curé, et à l'école herbes. des filles, tenue par des religieuses. ,,Pas de portrait, pas même celui de Léo- C'est à Khisnes que les hoimnes ont été pold H... Mais -le public verra des portraits convoqués pour les déportations. Cent de tout de même: l'officier qui remet l'epeo au nog concitoyens furent déportés. fourreau après avoir couche par terre 1 Ara/be a,..],,,. i , marchand â'csclaves, il l'appSlera Dhan.s; le , $u®:ouvuers de la commune travail-vaillant qui porte son chef mourant, il le nom- aux glacenes de Mousfcier-sur-Sambre. niera le sergent De Bruyne. -L^es travaux des champs occupent une bonne j,Toutes les sculptures sont exécutées en partie de la main-d'céuvrc| pierre d'Euville construction." M. Doé préside le Comité de ravitailler- ment ; membres ; un des fils du bourgmestre, m. (T* **3 8 ^oel' Toussaint Crispin. Daniel A fc»Decoq, Decoq (beau-frère). Lo nommé Victor S..., do la rue de d'Angle, Chaque matin, à la sortie des classes, la à Molenbeek, qui devait aller livrer chez des soupe est distribuée aux enfants en même clients en .ville des cigarettes pour aine valeur tempg qu>un petit Cette soupe est faite totale de 2,024 francs, entra avec ses paquete aV90 les Jé g que chaque famille peut dans un cabaret de la rue Pletinckx, ou il lia ° „ „nL-z i • - i » » i i conversation avec deux jeunes gens. Après avoir . ... ® r?,- ce reaies du bu un verre ensemblo, l'un des jeunes gens |)ro- ravitaillement. Certains jours, au lieu de I posa d'aller prendre un verre dans un autre soupe, on sert du cafe. Le samedi on distribue café. La proposition fut acceptée. S... remit lés deux pains comme ,,ration du dimanche. colis à la patronne en disant qu'il viendrait les L'Œuvre des coins de terre, due à l'ini-reprendro plus tard. En chemin, l'un des jeunes tiative de M. le curé, a loué un grand ter-gens prétexta qu'il avait une commission à rain, divisé en jardinets, qui sont mis à la faire dans le quartier et s'éloigna rapidement disposition des familles pauvres afin qu'elles Il se rendit au cafe* d ou ,1s eWt sortis et oultivent leg lé rnéoessaireB \ l8ur reclama a la patronne les colis de b... Aussitôt 0„v.a:_fQT,-. -nr i® -L i qu'il fut en possession de cuex-ci, il s'empressa su"s stance.^ M. le cure fournit le semence de disparaître. Quand S... revint, le voleur était aux P*uj* nécessiteux. loin, ., es ïamilles de militaires touchent régu- * * * lièrement tous les quinze jours la réinuné- Des perceurs de coffres-forts ont opéré dans ration de milice. les bureaux de MM. K.V., négociants en ciga- J M. Noël, bourgmestre, est assez souffrant, re.s, boulevard de la Senne. Les escarpes ont at- MM. Broze, Ernest, Raynault et Namèche, taqué le coffre-fort, forant plusieurs trous, puis conseillers communaux, sont toujours en ils ont fait sauter la porte au moyen de l in- fonctions et en bonne santu . strument dénommé ,,le pont , servant spéciale- k ij.uw ^ ment à ce genre d'kercice. Ils ont enlevé du ® .î1"?,' '^bl'e ,avec meuble une somme de 8,204 francs, un chèque mere ^ a la cure , M. 1 abbe Ledoux, de 815 francs portant le np. 176562 tiré par -^er. vicaire, habite avec son père la K-adoux et Homes sur la Banquo Belge pour maison des œuvres (ancien magasin & il- J l'Etranger, rue dés Colonies, et_un autre chè- les); le pèro Vital, capucin belge, mais que de 182 marks. faisant partie d'un couvent français, exilé il Spy, exerce les fonctions de second .vicair^o. 1 A. Anvers ^ le notaire Sfcerpin et les docteurs Oblin 1 Excellente innovation: on s'occupe do l'orga- 5^™* S°nt ®n,excellente santé; M. le nisation de promenades du dimLche aprls- Mfâ PlTI * ' midi à l'intention d'élèves, garçons et filles, <le J? ' Per6 c'e garçons. | dix.à seize ans, et qui auraient lieu sous la _ -t armi les communautés françaises établies conduito do personnes adultes. Les participants ^ Spj', les Clarisses de Versailles et les Vi-recevront uno couque en cours de route. sitandines de Rennes sont toutes en bonne santé; elles n'ont pas été inquiétées par les a lî CJ Allemands. (; ,, , , , . Les Ursulines de Saint-Quintin (Bretagne) ; Mercredi soir, vers 7 heures, une forte n'0Ilt pa3 soufferfc davantage; elles donnent 1 explosion a eu lieu dans la me Royale; elle des cours à de petites filles belges de fa- aurait pu avoir des suites graves. Depuis milles aisées. quelques jours les occupants de plusieurs La communauté des Sœurs de Notre-Dame ï maisons avaient remarqué une forte odeur a accueilli une quinzaine de religieuses ] de gaz. Un ouvrier gazier de la Ville vint chassées par les Allemands de la maison vérifier les conduites et se Servit d'une al- mère de Sainte-Erme. La rév. mère Louise lumotte, ce qui occasionna une violente ex- fut d'un courage et d'un sang-froid admira- r plosion. Les dégâts ne furent heureusement bles en face des exigences brutales de l'au- pas graves; seule la façade d'une maison torité allemande pendant trois ans, jusqu'au fut endommagée. jour où celles-ci donnèrent aux religieuses quelques heures seulement pour quitter le A Iwfêjg'e couvent. Ce départ est une perte immense 1< On a célébré les 5 et 6 août les anniver- c^? c®mmunau^-, n saires des batailles de Rabozée, de Sart dfeS,AuSustlnes de e Tilman et de Boncelles; les tombes de nos ®6p™ Sl),,Def °°mPtalt 1™ . braves y ont été abondamment fleuries et T a^„é'e ,rB M " r a°" de°°dee'-' • -i ' i i j Jua supérieure, sœur Marie-Joseph, est morte visitees par un ^rand nombre de personnes. iq,- ni. r„, t . p . r r»- -ui ' j>- /. i en iyi° efc remplacee paV sœur Marie- r' Diverses sociétés ont envoye d importantes clah. ; mQurut |eax J délégations. Des discours de circonstance Un bénédictin français, exilé en Belgique » ont ete prononces ; des gerbes et des cou- avant ]a le ré^ ère Dout ^ ® d ronnes ont ete deposees sur les tombes. SODuier e* AUe'magne d^paia deux' 'Js\ pr^ d n ^ ^ . yj.ur . ^.n8 Peut (ïuitter un couvent de bénédictins v O StlS S M O I tl O. B-â a allemands et il lui est interdit d'envoyerde ^ Août est le mois de l'abatage et de La rentrée ses nouvelles. ^ d des récoltes, et les pauvres gens glanent lps n'y a pas lieu de s'alarmer de la situa- tl Spis perdus sur les champs. A Thieusies, un tion des^'couvents à Spy; la vie y est calme, d groupe do 50 glaneurs et glaneuses environ se d'autant'plus que le viilage n'est pas com- trouvaient sur le bord d'une pièce de froment pris dans la zone des étapes. Ce point a une b< lont on relevait les gerbes, en attendant que le très grande importance au point de vue des sî D^et Vi"es de k vi6 - général. ; g; Ire, la troupe se mit à l'oeuvre. Au cours d'une ^ m 9 ■ 0 ■ cm» & bagarre, lo fermier fut piétiné et laissé pour uort sur le champ. // Jî â USi Biîl A M Pays W 53.1 î C5 fl 18 19 ^: Les français progressent I se au nord de la route d* Bixsehoo-te à Lange- « Dans la commune de Champion il y a mari;. \ a, nviron 180 jeunes filles évacuées de France. 19 août 1017: Les Britanniques gagnent Les 150 normalistea .on t été renvoyées du terrain aux enviror.s de la route d'Y-près rn lans leurs familles vers Noël dernier; le à l'oelcapelle. H janvier elles ont pu reprendre leurs T.ss Italiens enlèvent les premières lignes itudes. ennemies entre l'hn- ■ ' y) passent n< Depuis septembre 1916, de nombreuses l'isonzo et 7000 prUoniiiert^ k de 0 " " •' "" ® les atrocités allemandes en Selgique. M. William-C. Edgar, on le sait, est au nombre des meilleurs amis américains de la Belgique.. Directeur de l'important journal agricole >>The North Western Miller" et de la revue littéraire et politique ,,The Bellman", M. C. Edgar, dès le début de la guerre, réunit les fonds nécessaires à l'armement et à l'équipement d'un bateau dont la cargaison de blé arriva fort à point en territoire envahi. IL manifesta, sa vive sympathie à la cause belge d'une autre manière. Ayant présidé personnellement à la distribution des vivres qu'il avait obtenus des fermiers du Nord-Ouest, parcouru la Belgique et .s'etant rendu compte do la réalité des atrocités perpétrées par les Allemands, il les ji fait connaître à «l'Amérique par une série d'articles documentés publiés dans sa revue ,,The Bellman" et qui confirment entièrement les rapports do la Commission d'enquête belge. On trouvera ci-après quelques nouveaux extraits des relations do M. C.^ Edgar, auxquelles la personnalité do l'auteur et sa qualité de témoin ,,oculaire", peut-on dire, donnent -une grande valeur : ,,11 est fort difficile, après avoir vu ce qui est arrivé en Belgique, de ne pas haïr. Sortant de ce pays dévasté, on sent comme l'on mourrait content si on pouvait tuer un de ceux qui le tyrannisent à présent, si on pouvait aider à venger les injustices faites aux veuvesv et aux orphelins qu'ils ont jetés dans la désolation Il était même plus difficile encore, en revenant i de. Belgique, de ne pas parler franchement et , do ne pas raconter aux Américains certaines des ; choses que l'on avait vues de ses yeux: non pas \ les horreurs elles-mêmes, car elles furent surtout perpétrées en 1914, mais l'évidente éloquence qui leur survivait... ,,...Dans le cas de Tamines, jadis riche et prospère village d'environ cinq mille âmes, situé sur la SanAre, entre Charleroi et Namur, je citerai des extraits de nombreux rapports officiels, en ma possession, avant de donner mes impressions^ personnelles, afin que le lecteur puisse voir" combien étroitement. ces relations concordent avec le récit que l'on m'a fait et lo corroborent. Je no vis ces relations que plus d'un an après ma visite à Tamines et je les lus avec avidité pour savoir si mes informateurs avaient exagéré ou dénaturé les faits. A ma surprise, je constatai que les témoins, dans leurs dépositions, donnaient, en substance, des événements, le même récit que celui que j'avais entendu de la bouche de citoyens survivants. ,,...Ma propre version du massacre, je l'ob- ■, tins directement, un jour de mars 1915. En ; compagnie de M. Connett, alors directeur do la branche belge de la ,,Commission for Relief in Belgium" — quartier général à Bruxelles — j'étais allé en tournée d'inspection, sur une automobile battant pavillon des Etats-Unis. ,,Nous quittâmes Namur au matin et visitâmes Tamines afin de nous rendre compte de ses besoins en vivres et de la situation. Comme nous approchions de la localité, M. Connett dit: „Jc n'ai jamais attiré votre attention sur les atrocités allemandes dans les endroits quo nous avons visités; nous n'avons rien à faire avec elles, mais la petite ville où nous nous rendons excite ma sympathie d'iine façon extraordinaire. J'enfreindrai lp règlement pour uno fois et vous montrerai ce qui est arrivé ici..." .....Jusqu'à ce matin, jamais je n'avais entendu parler de Tamines. J'ignorais que cette localité existât. Aucun bruit de son terrible •sort n'avait, que je susse, atteint notre heureux pays. Dans le déluge de meurtre et de pillage qui avait sévi en Belgique, ce n'était qu'un obscur incident qui, si la presse l'avait signalé, avait échappé facilement à mon attention.- Ce n'était qu'une des nombreuses villes victimes de la barbarie allemande. Dans la t suite, toutefois, 011 ne devait vraisemblable-, ment plus l'oublier. ,,La vue do toutes ces pitoyables croix de bois si serrées l'une contre l'autre, certaines d'entre elles portant des fleurs artificielles ou d'autres humbles choses en ornements, aveo i les femmes en deuil pleurant silencieusement sur elles, était inoubliable. Mais la chose qui semblait burinée dans la mémoire, qui y revenait souvent et longtemps, c'était cette hideuse date rencontrée partout: ,,22 août 1914". 22 août! 22 août! Elle paraissait l'appel de ceux qui gisaient dessous à un Dieu juste." „....Depuis l'çccupation do la Belgique par les Allemands, beaueoup d'officiers de l'armée et de personnages du gouvernement ont fait venir leurs femmes d'Allemagne. ,,"0"no des excursions favorites de ces heureuses familles, c'est Tamines, où elles visitent le cimetière de St-Martin, et, comble, font un pique-nique près du théâtre du massacre. L'histoire de la glorieuse victoire sur des non-combattants sans défense est redite en pareilles occasions joyeuses et, lorsque ces courageux officiers servent do guides parmi les croix où des femmes en noir errent et gémissent, c'est leur habitude de dire: — Voyez ce qui est arrivé ! ' Sans notre glorieux empereur, tel eût été le sort de nos villages ! „Deutschland liber Ailes ! Gott mit uns!" Les opérations militaires. Vaines contre-attaques des Allemands Les Anglais enrayent des tentatives ennemies contre leurs positions près de Demary et font 250 prisonniers. — Les Français, aidés par les Canadiens, avancent leur ligne sur le iront de Goyençourt-St. Mars les Triot-Lancourt et progressent dans le Bois des Loges. I L'offensive des alliés. Les troupes franco-britanniques progressent vers Frosnoy et Frànsart. . (Ccmmimicguc officiel.) LONDB-ES, 16 août. Hier soir l'ennemi jîitreprit de fortes contre-attaques sur nos positions vers Demary, mais il fut repoussé iprès avoir subi de lourdes pertes. Nous fîmes 250 prisonniers et capturâmes Dlusieûrs mitrailleuses. En coopération avec les Français nous •éalisâmes d'importants progrès en direc-1011 de Fresnoy-lefc-Roye et de Fransart. tfous fîmes également des prisonniers. Nos aviateurs abattirent 4 appareils en-îemis et contraignirent 5 autres d'atterrir lésemparés. Un avion britannique a été porté mandant..es troupes franco-canadiennes progressent sur !e frent do Coyencourt. (Communiqué officiel. ) PARIS, 16 août. Dans la région à l'ouest e Roye les Français repoussèrent dans la ournée les Allemands au cours d'une série 'attaques locales. .Au nord de l'Avre les Français, en coopé-ation avec les. Canadiens, avancèrent leurs ignés sur le front Goyencourt—Saint-Mard-es-Triot—Lancourt.Au nord' de l'Avre les Français pénétré- j sut profondément dans le bois des Loges, j Rien de saillant à signaler sur le reste du I ront. L'activité des avions français. Un communiqué officiel français annonce que, • > lo août, 23 avions ennemis furent détruits ou ' lis hors de combat. A l'arrière de la ligne ! memie 35 tonnes de bombes furent lancées. ; Le travail des avions anglais. LONDRES, 16 août. (Reuter.) L'ami- ; luté annonce: Les avions qui coopèrent avec la flotte ut lancé du 8 au 15 août soixante tonnes d bombefe sur les docks de Zeebrugge, 'Ostende et de Bruges, sur le champ d'a-ation de Varssenaere, sur la fabrique La rugeoise, sur Blankenberghe et sur Mid- -^lkerke. Deux hangars pour avions ,,Go- ; îa" furent atteints; un des hangars fut^ ; struit. _ . Une violente explosion se produisit à >rd d'un -torpilleur ennemi. Nous détrui-mes 16 appareils ennemis et nous en obli- 1 ;âmes 15 à atterrir. Trois appareils an-ais manquent. j J Les Allemands perdent 339 avions en une 1 semaine. LONDRES, 17 août. (Reuter.) La ; maine dernière l'activité dans les airs fut j cessivement intense. Les résultats furent issi inquiétants pour les Allemands qu'ils fu-nt encourageants pour les Anglais. Le 8 cou-nt uno offensive ininterrompue fut commen- c 3 quand les escadrilles anglaises attaquèrent ^ 5 positions ennemies dans tout le secteur d'at- J que. La diminution de la résistance de l'en- K mi dans les airs est une des conséquences r cette offensive* ^ Au cours de la bataille 339 avions ennemis furent détruits ou obligés d'atterrir, alors quo 123 avions anglais manquent seulement. Les pertes dos Allemands. PARIS, 13/ août. (Reuter.) Suivant les journaux les pertes subies par les Allemands depuis le début de la guerre jusqu'en juillet 1918 comportent 6 millions d'hommes, dont 1.400.000 tués jusqu'à l'offensive allemande de mars, sans Compter les 2>ertes sur mer. Entre le 27 mars et le 17 juin 120.000 Allemands furent tués. Les -journaux estiment que les pertes subies par l'ennemi les six dernières semaines d'épassent ce dernier chiffre. Désertion vers lo front. LONDRES, 16 août. (Service spécial de Reuter.) Ces derniers temps, écrit le ,,Times, le général Per&hing se"montra très mécontent a la suite de nombreuses informations concernant les désertions, principalement ^ dans les détachements du génie de l'armée. Ces désertions furent si nombreuses que les autorités établirent une enquête sévère afin d'en trouver la cause. Là "résultat fut surprenant, car 011 découvrit des douzaines de déserteurs au front. Ils avaient quitté leur poste et s'étaient armés d'un fusil, parce qu à leur avis ce fut le meilleur moyen pour rendre aux Allemands la vie moins agréable. La loi mibtaire contient à présent aussi un article sur ,,la désertion vers le front." Les opérations en Palestine Le recrutement. LONDRES, 17 août. (Reuter.) L'enthousiasme constaté à l'ouverture des bureaux de recrutement à Jérusalem, et à Jaffa, chargés d'enrôler les Juifs de Palestine dans les bataillons juifs expédiés d'Angleterre, fut frappant et .significatif. Le mouvement commença quelques semai-les avant l'arrivée. une commission sioniste -t du premier bataillon juif venant d'Angleterre. Un grand nombre de jeunes colons uifs, en majeure partie d'origine russe, s'en-ôlèrent spontanément. Ils considèrent com-ne un devoir de libérer leur paj's de la do-nination des Turcs abhorrés. Mais à l'ou rerture des bureaux de recrutement les x>rtes furent prises littéralement d'assaut. 3n ne constata aucune hésitation chez les mrents, les patrons ou les femmes. Pre [ue tous les hommes valides se sont en ôlés. • La situation en Russie. Trotzky et Lénine en fuite? PARIS, 16 août. (Havas.) Suivant épèche ûe Finlande, dont on ne peut cou rôler l'exactitude, Trotzky serait arrivé lardi à Helsing.forç et Lenino serait en rate pour Helsingfors ou Reval, à bord 'un nayiïe de guerre |,Uemançlj

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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