L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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19 oktober 1918
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s.n. 1918, 19 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990b33/
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,errt«» Affliee N°i45e S cents ^fjuttpri3 1CS r»f>fr»h»«A loin L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. i -> ïlournal cauotSeSfem» du malin paraissant en Hollande Beige est notre nom os 13 Ollies ica «eut* -—-f vs=»â« «->o «jy " .,eau de ridactlon: M. X. VOORBURGWAL 334-240, SsTËBDAiU. Téléphones: 2797 et 177S. (Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ ... , . .. ( Charles Bernard, René Chamt»ry, Comrtédeaédaction:jElnjie Palnparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par nc:_ militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 per n e par anticipation. Annonces: 15 cents !a ligne. Réclames: 30 cents *la lirr» La victoire s'amplifie! Bruges, Zeebrugge, Blankenberghe, Tourcoing, Roufeaix, 0©uai occupées! I l'Aube Yos coeurs bondissent de joie ci, âmes Iftisillent d'allégresse. Après cette intci-J'mtie nuit de quatre fanées d'espérances (feues, de doute et d'angoisse, voici venir çjiin l'aube tant désirée ! Ce n'est pas en-m la lumière, non ; mais nous savons détonnais qu'elle ne tardera pins : le Soleil est proche. Jfe semble-t-il pas, en ce moment, que l'oo soit comme au sommet d'un Rigi apocalyptique? A nos pieds, le chaos ; des ténèbre" profondes le cachent à nos regaras ; l'ora»e y gronde toujours, mais ses roulements formidables diminuent, s'assourdissait et se perdent en des échos de plus en plus lointains ; des fulgurations sinistres l'y perçoivent encore, mais leur éclat dimi-iue en intensité et déjà des intervalles de silence font entrevoir les dernières convulsions du cataclysme finissant. Là-bas, tout 'à-bas, par dessus les sommets où l'horizon a confond avec les limites indésices du firmament, une légère bande grise s'est profilée; nous savions ce que présageait cet avant-coureur et nous l'avions srius de nos cris de joie; peu à peu, nous voyons a présent la bande se muer en violet: c'est la gradation connue, .et nous la suivons, palpitants d'espérance; un peu de patience encore, et bientôt elle aura passé au jaune cuivré, puis au rose final ; enfin, tout a coup au milieu d'une irradiation aveuglante, voilà le Soleil! Voilà le dieu vainqueur: il surgit, il s'élance sur son char de feu et, brusquement, la terre eêt illuminée de ses rayons. De toute part, la clarté ruisselle, inonde tout. -.G'est le triomphe do la lumière sur les ténèbres. , Lecteur belge, si au cours de vos pérégrinations dans les Alpes, il vous a été donné d'assister, chose rare, à un lever de soleil sans nuages ni brume,, rappelez vos souvenirs: n'est-ce pas à quelque chose de semblable que ^îous assistons aujourd'hui? Pendant quatre années, quatre siècles, nous avoiw vécu comme en une nuit profonde: nuit de cauchemars et d'horreurs. Bien des {ois nous avons cru toucher au re\^eil pour, aussitôt après, retomber dans des*ténèores £lus opaques eiicore: après la Marne, cris . d'allégresse; survient l'effondrement russe, abattement ; les Etats-Unis accourent à la rescousse, acclîfthations; en mars et avril ierniers, la ruée allemande sUr Paris, tout semble perdu: les sammies arriveront trop tard! Et ainsi, d'espoire en déceptions, nous avons passé par toutes les fluctuations les plus déprimantes. D'aucuns en ont vu leur moral atteint ; d'autres, par contre, et ils ont été l'immense majorité, se sont roidis au plus fort des adversités ; dur comme fer, ils n'ont pas cessé un seul jour de croire en la Justice immanente. Ç'a été leur mérite et ce sera leur gloire. Pour l'endurance, la I ténacité et l'indéfectible .foi dans sa bonne cause, le Belge ne l'a cédé ni au Français admirable, ni à l'Anglais, ni a aucun autre ^peuple. Fier d'avoir sauvé le monde en reniant possible l'organisation de la résistance, jamais, même aux heures les plus sombres, il n'a règretté 6on geste héroïque du 2 août 1914. En «xil, chez les Neutres et ailleurs, il s'est prodigué aux oeuvres sociales ou charitables et a semé autour de lui le grain de la bonne parole ; en territoire occupé, il s'est cantonné dans la lutte passée, opiniâtre et farouche, subissant toutes ta avanies, toutes les injustices, toutes les déportations', les réquisitions, les pillages et les rapines ; les dents serrées* et les poings crispés, il a subi tout, en silence, sachant au fond de son âme qu'un jour viendrait lui tout paierait. Et ce jour tant attendu, le voilà qui tient. En voici l'Aube! Depuis trois mois, E(>us la conduite géniale de Foch, no-us marions de victoire en victoire; chaque jour a marqué une étape en avant ; chaque heure a été un réconfort nouveau. Au début, on n'osait croire à un revirement aussi complet. Le soir, on se couchait, le coeur r*vi, sur une bonne nouvelle; mais, le mata, c'est d'une main tremblante qu'on dé-pliait son journal, de crainte de voir, une de plus, crouler sa joie de la veille. Instruit par l'expérience, on avait appris à méfier. Or, depuis laT date inoubliable du ^ juillet, plus une dépêche, plus une seule jj® nous est arrivée qui ne fût bonne. Le degagcment méthodique de la Champagne, les Français ; l'avance des Anglais en jicardie; la superbe maîtrise, en Argonne, des Américains, — de ces sammies dont, au debut, certains neutres, ici, affirmaient riro qu'ils ne venaient en France que pour y faire la noce, les pauvres ! — la marque triomphale en Mésopotamie et la prise u* Bagdad; la délivrance des Saints-Lieux j ^ conquête de la Palestine entière et de A. Syrie ; puis l'offensive foudroyante en lacédoine, la débâcle bulgare et l'abdica-du mince dynasté de Sofia, valet de GrHn, dont la' démission forcée entraîne ujourd'hui "la reddition de la Turquie; puis encore, sous la conduite du Roi Albèrt, \ €t^u Flandre par les Alliés, .1 es . en tête, et leur progression cha-jour plus rapide sur le sol de leur patrie aimée; enfin, pour couronner tout cela, les abois du Boche et ses vains appels au pré- | sident Wilson pour obtenir une suspension d'armes qui sauverait ses légions en déroute de la catastrophe imminente : voilà, en raccourci, la succession ininterrompue des invraisemblables succès qui, depuis trois mois, noas arrivent chaque matin, chUque midi, chaque soir, ies fils et les sans-fil télégraphiques ne suffisant plus à nous en donner les détail^. La voilà bien, l'aube du grand jour; la voilà, la bande grise dont je parlais : déjà du gris elle a passé au violet; demain elle sera au jaune cuivré, en attendante rose final, dernier avant-coureur du Soleil de la Victoire! Hélas ! sur ce sol sacré de la patrie que bientôt no'us allons fouler, pourquoi faut-il 'que nous retrouvions la trace des misérables qui ont tramé sa division administrative et son partage linguistique en deux camps ennemis, s'efforçant d'y faire naître des haines de races, pour mieux assurer son asservissement définitif? Je dis leurs ,,traces" car, de leurs tristes personnes, il ne sera plus question. Soucieux avant tout de brûler politesse au Conseil de Guerre qui les guette, pour crime de haute trahison, ils auront depuis longtemps vidé les lieux, à la remorque des fourgons boches en retraite; depuis longtemps ils seront dans cette Teu-tonie, leur patrie véritable où, pour le restant de leurs jours, ils seront méprisés et honnis par ceux-là mêmes auxquels ils ne peuvent plus être utiles. Déjà maintenant ils doivent' être en train de boucler leurs valises, ces semblants de ministres, ces pseudo-conservateurs de musées et autres occupeurs de sinécures plantureuses. On voudrait être, comme disent les commères, petite souris pour aller voir leurs têtes : elles doivent être livides. Leur règne est fini. Comme Judas, ils vont devoir reporter au Temple les trente deniers de leur trahison ; ils se frapperont la poitrine et se lamenteront d'avoir voulu livrer le Juste. Mais, comme à l'Iscariote, les Scribes répondront: Quid'ad nos! Ce qui, en moedertaal,- se traduit par: ,,Wat kan ons dat schelen!" C'était attendu. Cela devait arriver à ces arrivistes. Pour qpus, ces souvenirs honteux seront une ombre à notre joie. Mais nous nous en consolerons en nous disant que, débarrassée de ses scories, la coulée de l'avenir n'en sera que plus belle et plus féconde. Une Belgique nouvelle va naître dans un monde nouveau. Avec le temps. — et plus vite peut-être qu'on ne le pense, — elle renaîtra plus grande, plus prospère et plus belle qu'auparavant. Plus glorieuse surtout. Pendant des lustres et des lustres, les peuples s'inclineront avec respect devant son immolation volontaire de 1914, qui fut l'origine de leur salut, à tous. Et leur reconnaissance, ils sauront la lui prouver en l'aidant de tout leur pouvoir à panser ses plaies et à relever ses ruines. A cet égard, les promesses de l'Angleterre et de l'Amérique ont été formelles. Ces engagements sont sacrés. Ils seront tenus. Nous pouvons avoir confiance. Belga. Les condamnés politiques beiges dans les camps militaires. Une personne honorablement connue, récemment évadée dé Belgique, rapporte que les condamnés politiques belges purgent leur peine dans des camps ou travaillent pour l'armée allemande, spécialement à Bazeilles et à Sedan. Les prisonniers se plaignent beauconp de l'hygiène, de la nourriture et de la promiscuité. Ils sont logés à plus de 50 dans la même baraque; on les empêche de sortir la nuit, même pour des raisons de santé. Et dans la salle des scènes lamentables se produisent pour l'hygiène et la décence. La nourriture est insuffisante; le matin ils reçoivent un litre d'une certaine décoction ; le midi, un litre et demi d'une soupe détestable et une moyenne de 450 grammes de pain par jour. L'organisation est confiée à des gens dépourvus de sens • humain et appartenant aux classes les plus basses de la société. Un évadé rapporto le fait suivant, qui s'est passé approximativement vers le 10 avril 1918, aa camp des prisonniers de Gies-sen : „Un sergent anglais n'avait pas obéi assez rapidement à un ,,gefreiter" allemand lui enjoignant de quitter la balustra de, séparant le camp en deux parties; il fut frappé par cette brute à coups de baïonnette et en est mort. Le soldat allemand ne fut pas puni." —iu?> . & i igan i» • Renseignements au sujet de militaires belges. L'Gffice rie Renseignements au sujet de militaires belges, Lange Voorhout, 17, La Haye, rappelle aux Belges résidant aux Pays-Bas qu'il se tient gratuitement à leur disposition en vue de leur fournir des informations relatives aux membres de leur famille et à leurs amis se trouvant au front et qui n'ont plus donné da lejurs nouvelles depuis un certain temps* Les opérations militaires. tu iisaiÉ en j!És ïislis. Le Roi et ia Reine îles Belges à Ostende. — Détails sur l'occupation de la ville. — La cavalerie belge aux portes lia Bruges. — Les Français près de Thielt. Douai délivréel Sur le front beige. Les Belges occupent Ostende,. les faubourgs d Bruges, la ligne Oudenburg Zedelghem, Rucfciervccrcîe ejja Lys jusqu'à Karlebeke. Les Français occupent les faubourgs de Thielt Swevezeele, Pithem et Wynghene. (Communiqué officiel belge). LONDRES, 17 octobre. Les attaques entn prises le 14 octobre par les Franco-Belges or pleinement réussi. Sur tout le front en Fiai dre l'ennemi battu continue à battre e ! retraite, talonné par les troupes alliées.' Sur l'aile gauche les Belges, tout en pou: suivant l'ennemi, passèrent l'Yser et l'infant rie belge pénétra l'après-midi dans Ostende. Plus vers l'est les Belges atteignirent la ligr Oudenburg—Zedelghem—Ruddervoorde. Tout en refoulant les arrière-gardes enm mies, la cavalerie belge atteignit les faubourg de Bruges. Les colonnes ennemies; qui se ret rent ver^ Eecloo, furent attaquées à coups c grenade. Dans le centre les Français ont réalisé d'in portants progrès au-delà ' de Swevezeele e Pithem. Ils conquirent Wynghene et atte gnirent les faubourgs'de Thielt. Vers le sud-ouest les Belges atteignirent i confluent du canal de Mandel et de la Lys t occupent la Lys jusqu'à Harlebeke. Un enthoi siasme indescriptible règne parmi la populî tion des régions libérées. Les Franco-Belges ocu^ent Ingelmunster e Meulebeke. Les Anglais atteignent les faubourgs de Tourcoing. (Communiqué officiel britannique.) LONDRES, 17 octobre. La retraité aile mande continue sur tout le front compri entre la Mer du Nord et la Lys. Vers lo sin notre progression atteignit une profondeur d 20 kilomètres sur un front de plus de 50 kilc mètres. Les Belges entrèrent dans Ostende. Leu cavalerie se trouve aux portes de Bruges e occupa Ingelmunster. Les Français priren Pithem, Meulebeke et Wynghene. Les Anglais occupent une ligne allant* de 1 Lys jusqu'à un point au nord de Courtrai. Ai sud de ce point ils- passèrent la Lys et attei gnirent les faubourgs de Tourcoing. Le Roi et la Reine de Belgique à Ostende. PARIS, 18 octobre. (Reuter.) Efcer.soii le Roi et la Reine de Belgique se sont rendu; à Ostende. La ville était pavoisée. Sur h plagè d'Ostende de nombreux avions "atter rirent. Pendant que des navires de guerr< et anglais se trouvaient devant la côte, lei trpupès avancèrent le long de la côte vers 1< nord et occupèrent la ville sans coup férir A la batterie v. Tirpitz on s'empara d'un< grande quantité de matériel que les Aile mands n'avaient pu enlever. Le Roi et la Reine furent reçus par le bourgmestre. En ville une grande anima tion règne. A l'est, l'Ostende on enten dit de fortes explosions. On croit que l'en nomi fait sauter ses canons de gros calibn qu'il ne peut emporter. Nouveaux détails sur l'occupation de la ville. Le correspondant spécial de Reuter an nonce que, jeudi, des avions faisant des reconnaissances dans la direction d'Ostende rapportèrent que les routes conduisant à h ville étaient libres- et qu'on pouvait com mencer la marche sans rencontrer de la résistance de la part des mitrailleurs ennemis. Les avions descendirent à une faible hauteur et furent salués avec enthousiasme par les habitants qui avaient mis leurs' ha-bitts de dimanche. Un avion aterrit dans la ruo principale et fut porté en triomphe Au moment où les derniers Allemands quittèrent la ville, la flotte anglaise apparut et bientôt l'amiral Keyes débarqua, salué avec joie par la population. Quoique les routes eussent été détruites et que le pays soit inondé, les troupes belges marchèrent sur Ostende et, quelques heures après déjà, un bataillon belge, (Ira-peau déployé et musique en tête, entra dans la ville. L'inondation des polders de l'Escaut. L'agence Vas Diaz appraend de la frontière:Les Allemands tendront encore cette semaine une inondation dans tous les polders au sud de l'Escaut. Les habitants de ces régions ont . été invités à mettre leurs biens en sécurité et. à. quitter leurs demeures. La situation à Courtrai. LONDRES, 17 octobre. Le correspondant spécial de Reuter près de l'armée britannique en France annonce : Les troupes alliées avanceut par le bois entre Bruges et Thourout. Cet après-midi elles se trouvaient à moins, de 5 milles de Bruges. La cavalerie, rencontra quelque résistance- de la part des mitrailleurs ennemis, mais il paraît que pour le, reste on s'est 3 très peu battu. Avant d'être chassés définitivement d'Ise-ghem," qui fut pris et surpris quatre fois, les t 'Allemands lancèrent de nombreuses grenades à main dans les caves des maisons où ils croyaient que des civils se. tenaient cachés, s Qeulques-uns de ces malheureux furent tués t .ou l>lessés. »- ! La situation à Courtrai est très intéres-11 santé. Nous occupons environ un tiers de j la ville jusqu'au canal, où se trouvent ~ quelque 5000 civils. i La partie la plus grande et la plus an-e J oienne de la ville se trouve entre les mains j des Allemands et on croit qu'ici il y a en-î- i viron 30.000 habitants, pour la plùpart ;s | des femmes et des enfants. Pendant la nuit l~ j un détachement d'environ 60 hommes du 0 Queen's Middleséx franchit le canal au moyen de pontons, mais il lui fut impossible t de garder ses positions et il se replia. Comme [. la ville se trouve pour ainsi dire complète^ ment encerclée, l'ennemi se trouve dans e une situation critique. t Lundi soir il essaya d'évacuer tous les l" hommes de 17 à 55 ans, mais un gTand nombre de gens échappèrent et se cacheront. La victoire des alliés en Flandre. PARIS, 17 octobre. (Havas). Les armées alliées en Fiandre, placées sous le haut commandement du Roi Albert, viennent (le triompher de la résistance de l'ennemi après - une lutte opiniâtre de deux jours; enfoncés 3 sur tout le front d'attaque, \es Allemands 1 se sont repliés, harcelés par les éléments 3 légers d'infanterie et d'artillerie des alliés qui lea empêchent de se ressaisir j plus de r vingt villages belges ont été déjà libérés, t Malgré le mauvais temps et le terrain dé-t trempé, le3 Belges ont passé l'Yser en aval de Dixmude et ont avancé de plusieurs kilomètres sur la rive droite jusqu'à Keyem et Schoorbakke qu'ils ont pris. Ils ont également enlevé Thourout, au croisement des voies ferrées de Roulers à Ostende et à Bruges; cette double avance rend extrêmement précaire, et incertaine les positions des divisions allemandes du corps naval engagé sur le front de l'Yser à la côte. A l'ouest les Française sont emparés de Lichtervelde et d'Ardoye et ont atteint les lisières de Coolsoamp, à moins de 5 kilom. de Thielt,. noeud important de communications entre Courtrai, Bruges et G-and. Enfin les Anglais ont pris pied dans Courtrai, où se l1 vrent de furieux combats de rues. La Lys a été franchie entre Armentières et Menin et les troupes britanniques ont dépassé Hal-luin, à laN frontière franco-belge. La prise de Courtrai et le passage de la Lys découvrent complètement du côte du nord la vaste agglomération industrielle Lille—Rou-baix—Tourcoing, pendant qu'à 1 ouest et au sud-ouest le6 patrouilles anglaises qui ont franchi le canal de la Deule et poussé jusqu'à Loos accentuent la manoeuvre d'encerclement de l'armée Plumer. _ Il résulte de l'interrogatoire des officiers ■ allemands capturés au cours des derniers combats que l'Allemagne entière se rend compte désormais qu'elle ne peut plus obtenir la victoire au point do vue militaire ; ces 1 officiers déclarent que 1 évacuation de la Belgique est déjà décidée par Je haut commandement ; toutefois, le repli n avait été prévu qu'à longue echeance et comprenait ^ trois étapes avec arrêt sur des lignes successives de résistance. j La première de ces lignes était appelee la ligne de Noël, indiquant qu'elle devait te-I nir jusqu'au 25 décembre; la seconde ligne était celle de Pâques fleuries, la troisième I celle de Pâques closse. Ces trois lignes, dont les deux premières sont déjà enfoncees, ne demanderont que quelques jours seulement pour être atteintes. Il faut signaler enfin la réponse que les soldats allemands viennent de donner aux dernières déclaration du président Wilson. En se retiront d'Yseghem, il ont jeté des bombes dans des abris où étaient réfugiés des civile belges. A Thourout et à Courtrai ils ont déposé perfidement des mines à retardement. Ainsi les Allemands ont fait savoir au monde qu'ils entendaient continuer jusqu'au bout les pratiques odieuses qui leur ont valu la réprobati^p du genre humain. La cavalerie et la bataille^des Flandres. PARIS, 18 octobre. (Iiavas.) On publie sur le rôlo de la cavalerie les "renseignement# ! suivants: C'est un régiment français do dra-eaiis, qui tenait garnison dans le nord de la , France, qui enleva Lichtervelde au eours .'une charge ^magnifique, sabrant plusieurs Mitaines d'Allemands et coupant la retrai-e d'un millier d\autres. Ce Sont encore des avaliers français qui, s'avançant 6ur une jte de pont jetée à l'est de Gumminghem, urprirent une colonne de ravitaillement et apturèrent le convoi entier. En avant de )ixmude la cavalerie française et belge a ibré des mitrailleurs allemands, défendant accès do la route d'Ostende et frayé un >assage à l'infanterie alliée. En plusieurs ndroits des pelotons de dragons, de clias-eurs et de hussards ont chargé au galop des latteries en action, tuant des servais et 'emparent des pièces. • L'offensive des alliés. es Français enlèvent Le Petit Verly, Marcha-venne, Mont d'Ocigny et font 1200 prisonniers. (Communiqué officiel.) PARIS, 17 octobre. Les Français, en coopé-ation avec les Anglo-Belges, après avoir parti-ipé à la 'brillante avance de la veille en Flan-re et conquis Hooglede, Roulers, Lichtervelde t de nombreux villages, se sont rendus maîtres ujourd'hui do Pithem, Meulebeke et Wyn-hene, en dépit de la résistance énergique des Lllemands. JDans la région de POise las Français exécu-èront pendant toute la journée do vives atta-ues entre la foret d'Andigny et l'Oise. Ils éalisèrent d'importants progrès et prirent à 'issue d'âpres luttes. Le Petit Verly, Marcha-enne et atteignirent les lisières nord de Grou-;is, d'Esausonville ainsi que la lisière d'Hau-eville.Eur ia rive gauche de l'Oise les. Français ee endirent maîtres de Mont d'Origny. Nous dénombrâmes jusqu'ici 1200 prison-iers. ' Entre l'Aisne et l'Oise des combats se dé-loyèrent à l'ouest de Grandpré, où les Alle-nands entreprirent de violentes contre-atta-ues.Dans cette région les Français étendirent surs progrès au nord d'Olizy. es Britanniques prennent Lille et Douai, Les Anglo-Américains enlèvent Audigny-Ies-Termes, Laval[o-Mulâtre et isbro de Guise, 3000 prisonniers. (Communique officiel britannique.) LONDRES, 17 octoore. Ce matin (ies troupes uglo-américaines passèrent à l'attaque sur un ront de 9 milles au nord-est de Bobain. Sur out le front l'ennemi opposa une résistance nergique, de sorte que de vifs combats eurent .eu toute la journée. , Sur l'aile droite ,nos troupes coopérèrent vec les Français. Au nord de l'Oise nous avançâmes de 2 mil-;s sur terrain boisé à l'est de Bohain, où nous onquîmes Audigny-les-Termes. Pius vers le nord nous enlevâmes la ligne de i Seile 6ur tout le front au sud de Le Gâteau, lous progressâmes, sur les hauteurs à l'est de i Selle et primes Lavalle-Mulatre et Labre-e-Guise.Sur l'aile gauche de notre attaque nous net-oyâmes' la partie orientale de Lo Càteau et ous prîmes pied sur la voie ferrée derrière îa ille. L'ennemi défendit énergiquement ses positons. Il disposa shr le front d'attaque de 7 ivisions et dans la journée il déciancha plu-eurs contre-attaques. Celles-ci furent repousses partout a-vec de fortes pertes pour l'en-emi. Nous fîmes plus de S000 prisonniers. A la suite des attaques continuelles des alliés u sud de la Sensée et au nord de la Lys l'enne-îî a dû précipiter sa Retraite dans le saillant >ouai—Lille. Après avoir brisé la résistance des arriore-ardes ennemies sur le canal de la Haute >eule nos troupes pénétrèrent aujourd'hui ans Douai. Le 5e corps d'armée britannique, sous les rdres du général Birohwood, qui avait talonné ennemi pendant plusieurs semaines avec une rande énergie, encercla et conquit aujourd'hui ille. Les patrouilles britanniques se trouvent à l'est de Lille. LONDRES) 17 octobre.' (Rfeuter.) Ce >ir nos patrouilles se trouvaient à l'est de rille. Comment Lille fut occupée. LONDRES, 17 octobre. Le correspondant 3*écial • do Reuter près de l'armée britannique i France annonce en da'te du 17 octobre: Ce matin les tambours britanniques battaient ans les rues do Lille, tandis que les patrouil-s do combat anglaises avançaient à l'est de la ille en restant en contact avec les Allemands i retraite. Ce fut un des événements les plus ramatiques de la guerre. A 4 heures du matin la kommandantur alle-lande donna ordre à tous les habitants do se issembler aussi vite que possible. En passant ir les rues la population remarqua dans l'ob-:urité que la garnison paradait. Les habitants iirent sortir de la ville pour, se porter à la sncontre des troupes amies. Ensuite la ca-mee rytbmiquqo des pas des colonnes d'in-nterie en marche diminua progressivement vles Allemands étaient partis. Aucun incen-e. aucune explosion ne marqua leur départ. Au lever du jour les avions anglais volant faible hauteur au-dessus de la ville furent moins d'un sipectacle saisissant. Quelques habitants sortsent du côté ouest • la ville, comme oç le leur avait ordonné, ais la plupart restèrent dans les rues. Ils agi-ient des mouchoirs et des châles, fous do joie, n'y avait plus aucun soldat on ville. La nouille nous fut rapportée et immédiatement nos itrooiilles avancèrent et entrèrent dans Lille. ioiente résistance de l'ennemi dans la oontrée do Lo Câteau. Le correspondant de Reuter près de Pariée française anncnce que les nouvelles at- aques franco-anglaises entre Le Câteau et Oise, qui sont la 6uite de la bataille for-îidable qui commença le 8, ont atteint leur oint culminant. Le3 généraux Rawlingson t Debeney avancent daàs la direction du bemin de fer qui établit la communication ntre la ligne ennemie Oise-Réthel et le rand centre d'Hirson. Jeudi l'aile garuche e l'armée Debeney se trouvait à moins de milles de la station de Vadencourt sur la gno de, Laon-Wassigny-Hirson. Sur tout 3 front les Allemands opposent une réeis-ajice très acharnée. Les Américains dépassent Crandpré et font 1000 prisonniers. (Communiqué officiel). PARIS, 17 octobre. La bataille continua vec violence sur tout le front d'attaque. Nous risâmes des contre-attaques dans le bois de i Grande Montagne, aux environs de Chami-neul et dans le bois des Loges. ^ Nos troupes prirent et dépassèrent Grandpré. îlles améliorèrent leurs positions sur toute la gne. Nous fîmes encore 1000 prisonnier!. La prise de Crandpré, LONDRES^ 17 octobre. (îteuter.) La aise de Grandpré s'effectua sans prépara-ion à l'artillerie et sous des difficultés quasi isurmon tables. La veille, dans la nuit, les Allemands vaiènt atteint un point au sud du point 'appui de l'Argonne et ils attendaient la eprise de l'attaque en comptant-sur la pré-ara tion d'artillerie habituelle. Ils avaient étruit les ponts 6ur l'Aire pour entraver i poursuite. A 6 h. les Américains, cachés dans le bois ux environs de Grandpré, se portèrent en vaut. Ils abordèrent l'Aire sur quatre oints désignés et au lieu de tenter d'ein-loyer. le pont, comme les Allemands le pré-oyaient, ils passèrent la rivière a^ la nage, mis se soucier de la froideur de ]'eau. Sur la ive opposée ils durent s'avancer, enfoncés ans la boue jusqu'aux genoux. Dès que les allemands remarquèrent l'approche des Linéricains pateaugeant de la sorte dans la oue, ils ouvrirent un feu meurtrier de mi-railleuses et de mousqueterie. Néanmoins les Américains progressèrent raduellement tout en se dégageant de la oue. _• Sitôt qu'ils eurent atteint le terrain sec, s foncèrent sur l'ennemi. -Il y eut ensuite n combat corps .à corps où les Américains iront usage de fa baïonnette^-et de la crosse e leurs fusils. ^ • A 11 h.- ils avaient délogé^ les Allemands e l'importante bifurcation de chemin de s-r de Grandpré. Les armées de Debeney et de Rawlinson passent à l'attaque. LONDRES, 18 octobre. Le correspondant e Reuter au quartier général français an-once en date du 17: Cet après-midi, 6ur la ligne de l'Oise, Parlée de Debeney fit une attaque en ooopé-ation avec l'armée de Rawlinson dans le ord. Des Britanniques réalisèrent des proT rès satisfais ants. Actions aériennes. On annonce officiellement oue le 16 lo rouillard épais entrava les actions aérien-es régulières mais que les avions britanaii-ues partirent à l'attaque de l'ennemi dès ue le brouillard disparut. Le commandant de la 5e armée. PARIS, 18 octobre. (Havas.) Les jour* aux publient l'information suivante: De-uis quelques jours la 5e armée, qui tient le ront au nord-est de Laon, entre la 10e ar-L;ée (Mangin) à l'ouest et la 4e armée (Gou-iud), à l'est, est 60us le commandement du snéral Guillaumat »qui a quitté le gouver-* ement militair de Paris. Le général Ber-lelot, qui commandait la 5e armée depuis >n retour de Roumanie, a reçu une mission péciale. Sur le front Italien. Pas d'opérations importantes. • (Ccmxmumquè officiel.j ROME, 17 octobre. (Stefani.) Entre Astico et laJBrenta des actions d'artillerie ■sez violentes se produisirent. Sur le reste u front l'artillerie déploya une activité lodérée.^ur le plateau d'Asiago ^cs - - t-Dstes attaquèrent des gardes près d'Assa uoiqu'il plut à verse, ils réussirent à aé-uire un poste ennemi et mirent- des na-ouilles en fuite dans la vallée de Frenzela. ls capturèrent du matériel. La crue des iux de la Piave entrave beaucoup les ope-itions.Les opérations dans ies Balkans. ss alliés poursuivent leur marche on Serbie. • ( Com m u niqué .o ffictel. ) PARIS, 17 octobre. (Reutor.) La marie victorieuse dans l'ancienne Serb e connue. Le 15 octobre on atte;?ni-t TO'- -, i nord-est de Nish. Lea troupee françaises // y a un an 19 octobre 1917. Les Français rêtttsis-nt des coups de main fans les secteurs du roulin de Laffaux et de Braye en L finnois ramènent wn-e çvnimne de prisonniers.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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