L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 augustus 1915
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s.n. 1915, 21 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85h7w/
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ï 1ère Année N°. 302 « cents (ÎO Centimes) Samedi ai août i915 L'ECHO BELGE t'iimnn fait la Force. •Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam, Belge est notre nom de Famille. f Toutes les lettres doivent être adressées 1 nli bureau de rédaction : I N.Z. VOOttBUHGWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chet: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Charles Bernard Charles Herbiet, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: IV.Z. VOOBBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement I En Hollande 11. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ ,, ■ — -,, : Via défense dit chanceliei I Le discours de H. von Bethmann-Hc au Eeichstag ne passera pas inaper. C'est une défense d un programme defei de la pins monstrueuse agression de 1 h toire programme de l'organisation futv d'une Europe que cette agression a jetee a pieds de 1 ' Allen^S11® ,. La défense est habile. Le chancelier p< «ède incontestablement l'art de faire d. aux événements le contraire de ce qu signifient, il faudrait uno tête solide, u connaissance approfondie de l'histoire dip ma tique des dernières années, une habih - non moins grande dans la dialectique po rétorquer les arguments de M. von Bet mann-Hollweg, si cet accent de la ver: même que revêt le cri de la conscience suffisait à déchirer le filet de tous ces ; tiucieux mensonges comme ferait le cls tranchant d'une épée: Non, nous n'avo p3S voulu la guerre, parce que si no Bravions voulue ce n'est pas sur 1 Yser q cLbattrait aujourd'hui l'armée belge, c'e sur le Rhin. ■[Mais M. von Bethmann-Hollweg ne pai pa> de la Belgique, et c'est déjà une pr mière habileté. Par exemple, il se sert < ■fcrtains documents cambriolés au ministè des affaires étrangères et dont le moi: qu'on puisse dire c'est qu'ils ne témoigneo pas précisément en faveur de la perspicaci da nos diplomates. C'est à l'Angleterre qu s'en prend. Après avoir fait l'historique d ■ relations anglo-allemandea depuis la guéri tiai Transvaal, le chancelier tire cette coi clusion hardie: l'Angleterre n'a pas veul marcher avec nous parce qu'elle prémédita de marcher contre nous. Hé oui, marern avec l'Allemagne, pour garantir le maintie de la paix sans doute? Si fort que soit ^ von JBethmann-Hollweg, jamais il ne sera c force à faire accroire au monde que le diab Vpsfc fait ermite. BOii se souvient de la. mission que lor Haldane remplit à Berlin, en 1912. Il s'agi: sait d'un rapprochement anglo-allemanc 31. von Bethmann-Hollweg posa nettemei la" question d'une entente entre les deu |ays. Mais quand lord Haldan-e lui d manda si l'Allemagne n' profiterait p; pour tomber sur la France et l'anéantir, V. von Bethmann-Hollweg répondit que le pa se pacifique de l'Allemagne répondait d son avenir ! ■ La garantie, on l'avouera, était milice Les Anglais ont trop le sens des réalité pour que même un cabinet libéral put s'e contenter. Lord Haldane s'en retourn ftmme il était venu. Cependant les pou: pcrlers continuèrent à Londres. L'A1!< migne proposa une déclaration de neutra lité réciproque. Londres lîe s'y laissa p£ prendre. N'était-oe pas donner à l'Ail* m;igne carte bianche pour étrangle l'Europe? L'Angleterre fit une contrc proposition : elle s'abstiendrait de tout' politique agressive envers l'empire, d mime qu'elle refuserait d'entrer dans tout ccpbmaison qui visait une politique serr bible. M. von Betïumann-Hollweg refus ppca qu'il n'est pas dans la coutume de Ejati civilisés de se livrer à des agression semblables ! ! ! HC est ce qu'en droit on appelle plaider 1 eau i immorale. Cynisme, hypocrisie, : ffct avouer qu'à la lumière des événement de 1914 le langage que tenait l'AIlemagn ou 1912 s'éclaire brusquement. Ce qu'ell cherchait dans une entente avec l'Angle fceirre, ce n'était pas, comme le chanselie essaye de le plaider aujourd'hui le raffer raissement de la paix européenne. Ell< voulait seulement écarter de son, chemin u: adversaire dangereux, un obstacle à l'ac complissement de sa mission dans le mond> donr on ne sait que trop aujourd'hui er quo. elle consiste. Il faut féliciter sir Ed ward Grey de sa clairvoyance. En gar danr les mains libres il a pu jeter dans 'la balance l'épé© de l'Angleterre 'dont le poid: ■ft incliner aujourd'hui le plateau di côté du droit et de la justice. Et c'est bier P°nr cela, parce que cette intervention qu< ■Allemagne aurait voulu éviter à tout Pp s'est produite quand même, qui Cl sur l'Angleterre que nos ennemi, -jeulent faire peser toute la responsabilité B leur folle et criminelle entreprise. - von Bethmann-Hollweg vient nou: wre aujourd'hui : j'ai tendu la main; qu< ^ sang versé retombe sur ceux-là qui Knt reP°ussée. C'est un peu court et de ■ture seulement à impressionner des neu-Mjj* bien disposés pour:nos ennemis. Aussi. ■Mien l'Angleterre aura beau jeu de : j cette main que j'ai refusé de Pendre n'était pas une main loyale. Le 1 rat que^ m'a ])roposé l'Allemagne, loin ron ^aran^r l'équilibre européen déjà JJPu en sa faveur par le traité de Franche,' ne. ^8vait servir qu'à renforcer son STrAn10 SUr le C01?-t'.ineut- Prête à seconda r, eDJanue pacifique dans une oeuvre rapprochement entre les nations, je n'ai EJ me. faire la compHoe d'une AHe-Wf* agressive et conquérante. J'ai veillé P ensemble à mon honneur et à mon in-»>j0: ^Uo .monde juge entre nous. 1 us examinerons demain le programme Rllem V°n Betiimann-PIollwe^ propose à Mai. Rn? provisoirement victorieuse. OeTallS ï°-n sa défense «st tel que f es anglais y puiseront une résolution nouvelle de continuer la guerre jusqu , bout, c'est-à-dire jusqu'à, ce qu'ils aii obtenu de l'Allemagne définitivement va eue les garanties qu'attendent les peti nations. ^ Charles Bernard C Il y a un an! re ] 21 août 191./. Les troupes français -lx , après la bataille de Morhange, se replie) mais couvrent Nancy et occu-pent t u jour s >s~ Donon. Eru Belgique, les Allemands fra re peut Bruxelles d'une contribution de guer ils de 200 millions, bombardent Namur ne s'avancent vers Mojis et Gliarleroi. , '°- bataille s'engage entre les armées allit ite franco-anglo-belges d'autre part. ur h- ,ie L'empereur d'Allemagne et la Pologi lf" Des souvenirs bons à rappeler. * Au moment où Guillaume II voudrait fai ns croire à de génîreuses intentions à l'égard us la Pologne, il n'est pas inutile de rappel ie comment son gouvernement a traité les Pol st nais soumis à la domination prussienne, M. Laskine retrace l'histoire odieuse l'extermination des Polonais dont le premi e_ stade fut fait d'encouragements à l'immigi , tion prussienne en Posnanie: ,,Les Slaves, dit-il, se cramponnaient f rouchement à la terre, et, en raison de lei is forte natalité, non seulement ils arrivaient it se maintenir en face de l'immigration germ -q nique, mais ils parvenaient à refouler, d'i il mouvement lent et continu, l'envahissemei ^ étranger. Les hommes d'Etat berlinois crure] d'abord qu'il ne s'agissait que d'augment e la mise de fonds ; lo 20 avril 1898, le créc l~ était élevé de 100 à 200 millions de marks : L u résultats restant piteux et la statistique acc it sant de nouveaux progrès des Polonais, l'A >r sieldlungsfonds montait le 1er juillet 1902 ,n 350 millions, non compris. 100 millions alloui [ à la couronne pour incorporer des terrés et di / bois au Domaine. Le budget prussien de 191 comprenait au total 36,105,760 'marks c e ,,fonds anti-polonais", le tout pour aboutir un -résultat purement négatif". Contre le go\ d vernement prussien, qui se portait adjudic; j- taire de toute terre qu'on mettait en vent les nobles, les paysans, les bourgeois polona Lk organisèrent des banques agraires qui lei x donnaient le dessus sur les Allemands. E même temps, ^e boycottage en règle s'organ sait contre l'immigré allemand. 13 ,,Berlin se décida alors.,,à des mesur d'exception". Le 15 février 1904, un projet fi s- présenté au Landtag, aux termes duquel, da] e les provinces de Prusse orientale et occide: taie, de Brandebourg, de Poméranie, de Po naxlie, de Silésie, nul ne pouvait construi] *• une maison d'habitation ou transformer v ;s édifice existant en maison d'l£ bitation, sai n un ,,permis de se fixer" délivre spécialement a, cet effet par la police locale. Dans le domair d'application de la loi de 1886, ce permis r devait être délivré que sur présentation d'u certificat constatant (art. lob.)- que ,,1'ii stallation nouvelle ne contrecarrait point lï s fins poursuivies par cette loi". Autrement di !- il était interdit aux Polonais, ,,'et aux seu r Polonais", de se construire des fermes ou de _ maisons sur les terres que l'on n'arrivait pa à leur arracher". Comme conséquence de cette' loi, l'autet 3 conte l'histoire d'un paysan, Dzymala, qui, -s 0 voyant refuser les permis de bâtir, se loge i- dans un chariot. Mais la police interdit c a chariot lui-même. 5 Mille autres vexations suivirent. Depu: g 1903, des gratifications furent promises au fonctionnaires qui s'emploieraient à la germe nisation du pays. En 1910, ces gratification 1 montaient à quatre millions et demi de marks 1 ,,-Depuis le 27 octobro 1893, l'enseigneinen s primaire était obligatoirement donné ,,e 3 allemand, y compris l'enseignement de 1 e* religion", toutes les fois que l'autorité juge rait que les enfants étaient capables de J suivre en allemand! ,,Les curés polonais igne r rant tous l'allemand le moyen était ingénieu: ■ pour forcer les petits Polonais à recevoi > l'instruction religieuse de la bouche de l'in 1 stituteur pangermaniste!" Tout cela ne pu _ aboutir. Au contraire, le spectacle de la pei 5 sécution eut pour effet ,,de détacher le Slaves de Silésie du germanisme .qui avai paru les assimiler depuis longtemps" et de le rendre conscients de leur ctTmmunauté de rac - avec les Polonais de Posnanie. Mais la Prusse lie pouvait manquer de s'en . têter. En 1908, le principe de l'expropriatioi L fut établi par Bulow, qui déclara devant 1: Chambre de Prusse que ,,pour déraciner e exterminer les Polonais, tous les moyen étaient bons", et que si l'expropriation m suffisait pas, on n'hésiterait pas h recouri > a la ^conuscation" et au ,,bannissement e.i , masse". Tel est le régime suivi en Prusse,; l'égard de la nation dont Guillaume II serai' ^>nté dit-on, do proclamer l'indépendant cians les provinces russes et autrichiennes. ; Après tout, souhaitons-le. Les Prussiens d< : rosnanie nous diront des nouvelles du contre coup que cela fera. — —«o- —o " fi Toujours mentir, toujours falsifier Dans la ,.Deutsche Tageszeitung" du 1 î courant, Emile Reventlov écrit ce qui suit • ,,D'après le livre belge, l'envoyé belge i Londres télégraphiait le 5 août 1914 administre des affaires étrangères à Bruxelles ,-L'Angleterre assurera le libre passage de l'Escaut". L'Angleterre était donc prête à violer la neutralité hollandaise." M. Reventlov n* dit pas la vérité, car l'envoyé belge à Londres a télégraphié' le ï août: ,,La flotte anglaise assurera 1e libre passage de l'Escaut pour/le ravitaillement d'Anvers". Ce n est jamais M. Reventlov qu'on chargera de rédiger les annales de la guerre actuelle. Il a de trop grandes dispositions au mensonge patriotique, qui est une vertu allemandes En Belgique. t>es _ A Bruxelles. Suivant un télégramme de l'Exchange le bourgmestre Max est traité par les Â-l lemands avec une grande sévérité. Il lu serait défendu d'écrire au gouvernemen vt, belge et c'est exceptionnellement qu'il fu' le autorisé à envoyer une lettre de condoléan p. ces au ministre des colonies, à l'occasion d< re la mort du fils de celui-ci. et * * * rja> A Boitsfort, on a commencé le voûtemenf es de la Woluwe. Des appareils souterrains de décantation ont été installés à l'endroit oî ce ruisseau pénètre dans les étangs. * * * |g Le temps est généralement mauvais, ora-' geux. Un orage particulièrement violent a sévi la semaine dernière, accompagné d'une re pluie diluvienne qui dura fort longtemps. On signala des inondations à St. Josse et à er Etterbeek, le Maelbeek ayant débordé. Les °" rues du Cadran, du Mérinos et de Liede-kerke ont été inondées. Il a fallu avoir re-er ! cours aux pompiers. Le quartier de la gare a- de Tour et Taxis et la rue Claessens, à Lae-ken, v ont également été transformés en a- torrents. La rue de Brabant, à cause des U eaux qui descendaient des rues latérales en pente, s'est changée en un véritable lac. n * * * it Un correspondant de l'agence Eeuter à it Amsterdam télégraphie aux journaux an-sr | glais que, probablement, von Bethmann-^ Hollweg démissionnera. Son remplaçant, ^ ! comme chancelier d'Etat, serait von Bissing, notre vieil ami ! à Nous avons peine à croire, quelque bien ;s en cour que soit le gouverneur allemand en ?s Belgique, qu'on l'appelle jamais à de telles 0 fonctions. Elles exigent une connaissance 'f approfondie de la politique que von Bissing ^ — il nous permettra bien de le lui dire — ^ ne possède pas. Il est, pensons-nous encore, beaucoup trop vieux pour se lancer dans is cette carrière, semée d'embûches, dont son ir ca :cto:\; autoritaire se fatiguerait vite, n * * * 1 La nouvelle du rapatriement de nationaux ÎS français, par l'intermédiaire des représen- tants d'Espagne en Belgique, a provoqué is l'envoi de la communication suivante par i- M. A. Carton de Wiart, consul d'Espagne s_ à Bruxelles, à toutes les feuilles imprimées "6 au pays occupé: >,La Légation d'Espagne a eu sous les ^ yeux divers articles de journaiux émanant, e. disait-on, de source autorisée, et relatifs au e rapatriement des nationaux français, n ,,Elle tient à signaler qu'aucun de ces ren-l' seignements ne provient d'une source qui s puisse se dire autorisée et qu'en outre il n'y '» a aucune négociation en cours au sujet de ce rapatriement entre les deux gouvernements" belligérants. ,,Les pourparlers qui peuvent avoir lieu à ï ce sujet entre le Gouvernement allemand e d'occupation et la Légation d'Espagne n'ont a rien à gagner à faire l'objet de communiqués 6 de source non officielle." s * * * x On commence insensiblement à sentir la - gêne qui pèse sur la population bruxelloise, s petite bourgeoisie, employés de toutes caté-• gories, voyageurs de commerce, artistes, etc. a Les carnets d'épargne 'sont prêts d'être x inutiles, toutes les sommes, ayant été repri-. ses. Plus de tirelires à la panse bien ronde! î, Le prix des vivres augmente sans cesse. - C'est ainsi qu'on paie 5. francs le kilo de ï beurre, 3 francs la margarine, 5 francs le L' kilo de viande de premier choix.v Aux en-" virons de la ville, surtout dans les directions de Malines et de Louvain, les agents 3 boches ont acheté toutes les pommes de t terre qui ont pris la route d'Aachen, sans s retard. 3 # * * L'Association libre des compositeur^ et - imprimeurs typographes de Bruxelles a 1 assuré, depuis un an, la distribution des 1 secoure à 1600 chômeurs. * * * ? On commence à se plaindre de la prépa-: ration des mets dans certains restaurants ï économiques. Un journal constate qu'on 1 trouve souvent' dans la soupe de grosses mouches mortes et, dans les choux, des | morceaux de charbon. Evidemment, les dirigeants de l'oeuvre I dès restaurants économiques ne sont pas fautifs.- Ce sont les propriétaires des établissements incriminés qui devraient veiller à ce que les aliments soient préparés avec . plus de soin. . * * * Nous sommes avisés du décès à Folkestone do M. Ilippolyte Do Clercq, ancien conseiller communal et échevin des travaux publics de la commune d'Uccle. C'est aux entreprises de M. H. De Clercq qu'on doit le parfait achèvement du chemin de fer de Luttre, du canal maritime de Gand à Terneuzen et des nouvelles darsos. du port d'Anvers. % Il était chevalier de l'Ordre de Léopold et ancien président de la Ligue du Bâtiment et de la Fédération des entrepreneurs do Belgique.* * * L'administration communale a décidé de ne plus secourir les chômeurs qui ne suivraient pas de cours techniques spéciaux. Ceci de façon à ce que les ouvriers n'oublient pas leur métier durant cette guerre qui ne leur permet pas do continuer le travail. * » ■* On annonce que le kilo de pain, payé actu< lement 48 centimes, se vendra proohaineme ,, à raison de ^ 45 centimes. Le;-; Alleman | auraient promis de ne plus réquisitionner « I froment, à la suite des demandes instantes t Comité de Secours et d'Alimentation. A Anvers. ' On annonce la mort de la veuve du co] fiseur du marché Saint-Jacques, connu soi le sobriquet familier et sympathique c ,,Suikere Jan". Elle éta'b âgée de 76 an La brave femme était surtout connue d' enfants anversois. * * * Pendant le mois de juillet, il est enti 909 bateaux dans le port d'Anvers. I tonnage représentait 193.122 tonnes. L< navires sortis sont au nombre de 90' jaugeant ensemble 183,037 tonnes. * * * Les tribunaux ne chôment guère. Il viennent d'avoir à s'occuper de l'affaire d la grande fonderie de cuivre à Hemixei: dans laquelle, le 25 mai, une bande de pi] j Jards s'était introduite. Le figure passée la suie, ceux-ci n'ont pu êtife reconnus pa les gardines. Armés de matraques, ils livré remt combat à oeux-oi. Aujourd'hui qu'ils sont sur l'es bancs d la correctionelle, les uns nient, les aut-rei accusent la misère de les avoir poussés ai vol. Très maigre butin pour les voleurs d'ailleurs, car c'est à peine s'ils puren enlever deux à trois cents kilos de plomb Maîtres Palm ans, "YVeyler, Stuyck et Wau ters ont plaidé pour les huit prévenus. * * * A ceux qui s'intéressent à ma Tante (pré oisons: au mont de piété, pour éviter tou malentendu !), nous signalerons qu'il esi entré, en 1914, 3 millions 378.980 francs contre-valeur de 139.351 gages, et qui sorti 134.242 gages, valant ensembl» 3 millions 357.707 francs. * * * M. Mélis. curé de Brasschaet, vient d'êtr< condamné à 2 mois de prison. Quant au sa ciistain, M. De Bièvre, il a été relâché 1( jour do son arrestation et n'a plus été inquiété depuis. Les deux fils du sacristain, de: imprimeurs, ont été condamnés tous deux £ ■ six semaines de prison sous l'inculpatioi d'avoir aidé à la propagation d'un prétendi manifeste du Roi des Belges, écrit déclare apocryphe par la légation belge à La Haye. Le garde-champêtre Van Assche a été condamné à quatre semaines de prison. L'opi nion publique suppose que les Allemand; l'ont considéré comme complice des frères De Bièvre. * * * Un fil télégraphique ayant été coupé à Brasschaet, tous les Brasschaetois de 18 à 50 ans sont forcés à tour de rôle de tenir la garde la.nui t. ALsége. Tous les locaux d'expositions se sont transformés en bureaux de ravitaillement ou de secours aux chômeurs. De sorte qu'or voit le long des cimaises, où les peintres accrochaient jadis leurs productions, des colonnades de pains. Rien de perdu comme croûtes, heureusement ! A Huy Le service des trains de voyageurs entre Huy et Liège, Huy et Namur s'est un peu — ô très peu — amélioré. * * « La ville a émis des coupures de 25 et de 50 centimes pour une somme de 5000 francs. Ceci afin de remédier à la pénurie de monnaie divisionnaire. * # * La pêche à la ligne est autorisée, même en barquette. Mais, sur le territoire de 'la province de Namur, elle est interdite. * * On annonce la mort de M. Paul Chainaye, le sportsman bien connu. Au Pays Wallon. f Les habitants du Borinage n'ont pas oublié l'affaire Vandesmanne. La, femme Vandes-manne, le jour où le tribunal prononça son divorce au bénéfice de son mari, jura* de se venger► Elle prit 'une serpe et en frappa la fille de son fils. Crime odieux. La. petite victime fut longtemps entre la vie et la mort. M© Busine a plaidé pour la coûpable qui a eu la chance de s'en tirer avec dix années de prison, bien que les pnédecins aient unanimement conclu — une fois n'est pa6 coutume — à son entière responsabilité ! * * * A Boninnes, quarante-deux maisons, parmi lesquelles le château de Zualart, furent complètement détruites par l'incendie et le bombardement. Vingt-deux autres, parmi lesquelles l'école, furent endommagées. Trois civils furent tués à Boninnes en août 1914. Osaras Se HêiirBaiMt. La stomatite apliteuee règne toujours dans nombre de communes agricoles du Hainaut, et ce malgré toutes les mesures prises par les autorités locales. A raison de l'épizootie, tous les marchés aux chevaux, au bétail et aux porcs ont été suspendus dans le HV 'mit, • *-* On étudie en ce moment la possibilité créer la ligne vicinale Binche-Haine-Sair Paul projetée depuis longtemps. Mais 1 comprunes intéressées reculent devant coût énorme du travail: 1,-250,000 fran ■1- pour 11 kilomètres! it H ATournaï. Iu Un arrêté du 28 juillet, publie au Bull tin officiel des lois et arrêtés pour le teri toire belge occupé du 3 août, étend à l'a rondissement de Tournai les dispositions < i. l'arrêté du 10 février concernant la cré ls tion des tribunaux d'arbitrage pour 1 e contestations en matière de loyers et < 5> l'arrêté interprétatif du 27 mars. ,s * De tout le territoire de la Belgique, région des étapes (Flandres) est la seule laquelle ne s'appliquent point les arrêt sur les loyers. ^e s A G £& ra dL ^ Après le duc de Wurtemberg, voici qi le commandant d'étape s'attaque au chiens. Nous ne reproduirons pas cet arrêt-s fort peu intéressant. e * * • 1 Les prix des denrées et vivres ont é' arrêtés ainsi pour le territoire d'étape e celui des opérations militaires: Bétail (pe: vivant): Boeuf 1ère qualité 1.45 franc ' kilo; 2e qualité 1..30; 3e qualité 1.20. C< chôns pesant plus de 100 kilos 2 fr. par kilc a pesant moins de 100 kilos 1.80, Veaux 1.6( , Moutons 1.50. Bétail abattu: Boeuf lèi ^ qualité 2.40; 2e qualité 2.10; 3e qualil 1.80. Veaux côtelettes 3.20; saucissons 2.5( ; Moutons 2.70. J Le riz doit se vendre 0.95 le kilo; chicoré séchée 25 fr. les 100 kilos ; chicorée en pz quet 0.60 le kilo; sans emballage: 0.57 ; la: 0.24 le litre; sel 0.14; sucre cristallisé 7 ir. les cent kilos en gros ; pris en détail 0.9 - le kilo; en poudre 0.80. Margarine (1èr b qualité) 2.70; (2e qualité 2.50).* Beurr ; crème 4.20 fr. le kilo; beurre naturel 4.0C , Oeufs 15 centimes ])ar pièce. ' Osirss Ses Flandres Le correspondant du ,,Daily Mail' j écrit : Des informations me sont parvenues d j Gand concernant la grande activité que le Allemands montrent derrière le fron ; Ypres-Arras. Quatre cents jeunes soldat , teutons, qui ont été entraînés à Gand, on l quitté cette ville pour Courtrai, et si} cents cavaliers, qui étaient cantonnés à Eecloo, ont passé par Gand ainsi qu'un mil lier d'hommes ^4 la Landsturm. Un Zeppelin, qui stationne à Evere prè: de Bruxelles, a fait un voyage le long d< ; la côte belge et est retourné sain et sauf Les aviateurs alliés continuent à être trè actifs. Durant un de leurs récents raids 1 St. Denis et à Westrem, deux hangars ei un aéroplane allemand furent détruits pai leurs bombes. Quatre soldats furent griève ment blessés! Durant un des derniers combats à Ypret un officier allemand, que l'on suppose être ï un prince, a" été tué. Son corps fut mie dans un cercueil noir et transporté pai j automobile à G-and. Cette voiture était sui-! vie d'une autre auto contenant des officier' j ck) rang élevé. Cinquante et un wagons remplis de blés-j ses provenant du combat à l'est d'Ypres ront arrivés- à Gand jeudi. La plupart d'entre eux ont été envoyés à Bruxelles. * *. * Meirel'beke reçoit fréquemment la vi&it* do patrouilles allemandes qui viennent de Gand, généralement. j Dane> quelques rares fabriques, on tra-! vaille deux ou trois jours par semaine. La population est toujours confiante dam la victoire finale. A Louvain La commission d'enquête belge vient de recueillir de nouveaux témoignages établissant qu'il n'y a jamais eu de francs-tireurs à Louvain et que le 6ac de la vieille cité universitaire est uniquement dû aux soldats du 165e régiment d'infanterie hanovrienne, qui, en tirant des coups de feu dans les rues, simulèrent des attaques et provoquèrent le massacre des habitants, Tincendie des maisons et de l'Université.Le professeur Verhelst a affirmé que deux soldats, entrés chez lui, rue Léopold, étaient montés au second étage et avaient tiré d'une fenêtre deux coups de feu qui provoquèrent une fusillade générale dans ce quartier de la ville. M. Ladeuze, recteur de l'Université, a vu, de ses yeux, dans le jardin de sa demeure deux soldats tirer les premiers coups de feu qui ne pouvaient avoir pour but que de faire croire et? amener ainsi la mise à sac de la rue de Namur. .M. D.upriez, professeur à l'Université de Louvain, membre du Conseil colonial, qui a pu quitter la Belgique avec les siens, a adressé à la commission d'enquête le récit détaillé des faits dont il a été le témoin. Des soldats du'165e hanovrien, précédant un bataillon, un sergent à leur tête, entrèrent dans la. rue de Bruxelles. Soudain, le sergent tira un coup de revolver en l'air. On se précipita alors 6ur la maison du professeur, la plus importante de la ■ rue, celle où, vraisemblablement, on trouverait le plus riche butin. Sa femme, ses enfants furent^ .ainsi que lui-même; — — * » ii le traînés hors de leur maison et, tandis qu t- des soldats les couchaient en joue, d'autre es se précipitaient à l'intérieur, en vue di le pillage, et tout cela à cinquante mètres de es officiers qui regardaient et laissaien faire. t Le glorieux eeéai î- à bien. le Le lieutenant général de Witte, qui es aujourd'hui inspecteur général de notre ca a valerie et qui, en sa qualité do commandan à de notre division de cavalerie dirigea c< ?s fameux combat, a bien 'voulu, en ces jour nées anniversaires, évoquer le souvenir di combat de Haelen pour les lecteurs du „XX< Siècle": _ ie d'armes fut d'autant plus hono rable pour notre armée que la division prus , sienne opposait ses trois brigades, soit si: régiments, aux deux faibles brigades (gui des et lanciers) de la division belge. Celle ^ ci fut, il est vrai, soutenue en lin de journéf ^ par la 4e brigade mixte, arrivée en toute ^ hâte cte Hachendover, soit de près de vingt e cinq kilomètres du champ de bataille, une accablante chaleur; mais deux batail . Ions du 4e régiment purent seuls intervenii ^ efficacement et une seule des batteries di: e groupe put ouvrir le feu au jugé pendani ^ quelques instants. , Ce que le public ignore, je crois, c'est que le^ matin même de la lutte, à sept heures. 0 soit une heure seulement avant le début de l'engagement, j'avais eu l'honneur de remet-t tre au "5e régiment de lanciers, de nouvelle 5 formation, au nom de Sa Majesté, l'étendard 0 qui allait désormais être le sien. e Devant la brigade de lanciers, formée en e carré, j'avais prononcé ces brèves paroles: „Lanciers du 5e régiment, j'ai l'honneur de remettre cet étendard, au noip du Roi, entre les mains de votre chef de corps, qui en aura désormais la garde. L'exalta-» tion guerrière que je lis dans vos yeux, ' le courage, l'esprit de discipline et l'en-. diirance dont vous m'avez prodigué les ^ preuves depuis l'ouverture de la campa-5 gne me sont un garant certain de ce que k vous serez à hauteur de la mission sacrée . dont vous êtes investis. Cette terre que . nous foulons, cette terre fertilisée par le . sang auguste de nos aïeux, doit demeurer belge; nous vivants, l'ennemi teuton n'y pourra prendre pied. ,,Lanciers de 5e régiment, jurez avec moi ■ de mourir jusqu'au dernier, plutôt que , d'abandonner cet emblème sacré de la patrie, plutôt que de forfaire à l'honneur ^ militaire... Nous serons vraisemblablement attaqués aujourd'hui ; je veux que nous vainquions ; mais si telle n'est pas ' la volonté de la Providence, j'espère pouvoir montrer à l'ennemi comment un général belge sait mourir..." Et la division belge vainquit !! Jamais étendard çe reçut baptême de feu plus glorieux et plus immédiat que celui do ' notre 5e de lanciers, qui, avec le 4e régiment, le bataillon cycliste et la Ire batterie à cheval, se couvrirent de gloire. Le combat se prolongea jusqu'à la tombée de l'obscurité ; l'ennemi, soutenu par deux bataillons de chasseurs à pied et par de nombreuses mitrailleuses, ne cessant de renouveler ses vaines attaques; les nôtres, demeurant inébranlables et décimant par leur fëu bien ajusté les escadrons : opposés. » Les. Allemands se replièrent sur Haelen, qu'ils évacuèrent dans la nuit. Le lendemain, dès le point du jour, la 4e brigade prit possession do la localité qui avait été odieusement pillée et saccagée. L'adversaire, dès lors, se fortifia à hauteur de Lummen, tandis que notre division de cavalerie, qui avait mission de couvrir la gauche de nos forces de campagne, dut continuer à observer les débouchés de Diest, point vers lequel une autre division allemande, la 2e, était signalée comme se portant. A l'annonce de l'échec subi à Haelen, elle appuya vers le nord. Ce ne fut que le 18 août que les Allemands purent reprendre l'offensive dans cette région. L'offensive ennemie retardée de six jours, tel fut le résultat obtenu par la bataille de Haelen, dont les Allemands ont conservé le plus cuisant souvenir. Ce combat clôturait dignement la première période des opérations de notre division de cavalerie, qui ûia-noeuvrait stratégiquement depuis le 3 août et qui avait conquis sur la cavalerie ennemie une supériorité morale tellement écrasante que jamais cette dernière n;osa se mesurer à cheval avec nos cavaliers. A diverses reprises, j'ai vu une patrouille de cinq ou six lanciers se précipiter à bride abattue sur des pelotons entiers de cavaliers allemands qui, chaque fois, faisaient immédiatement demi-tour, pour gagner le bois le plus proche. Chaque fois nos hommes rentraient, ramenant prisonniers, trophées, chevaux, etc... Jamais je n'oublierai cette phasé glorieuse de la guerre que nous avons baptisée dans la suite : la période héroïque. Le vibrant enthousiasme auqueJ elle a donné naissance au sein de notre cavalerie s'y est maintenu intact jusqu'à ce jour. Puisse-t-il nous être donné d'être appelés bientôt à l'exploiter dans la poursuite de l'ennemie contraint d'évacuer le territoire national l Ueut.-gén, DE WITTE,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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