L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 17 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z892806b5v/
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Sème Année U Jo. 901 5 cents Mardi 17 avril 1Q1? L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, •Journal quotidien du malin paraissant en HolîaKde Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z- VOORBURGWAL, 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. „ . . 1 Charles Bernard, Charles Herhleî, Comité de Rédaction: J , „ . ( René Chatnbry, Emile Pamparé. Pour les annonces, abonnements et venli au numéro, s'adresser à l'Administration cii journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdan Téléphone: 1773. Abonnements: HoSIandefl.I.âO par mois. Etranger fil. 2.00 par moi Annonces: 15 cents la ligne. Réclames! 30 cents la ligne. Les forces «raies. Quel est le penseur qui a dit ce mot profond: „ce sont les forces morales qui mè* jient le monde"? Jamais, peut-être, cette vérité ne nous est apparue avec une aussi évidente clarté qu'aujourd'hui. Ces forces latentes et mystérieuses sont comme la poussière atomique de l'ambiance au milieu de laquelle nous nous mouvons ; elles 6ont les micro-organismes de notre vie psychique. C'est du travail de leurs multiples combinaisons dans ce creuset mystérieux qu'est notre âme que surgissent ensuite les phénomènes d'ordre matériel, seuls perceptibles pour nous. Elles sont diverses et innombrables. Pourtant nous pouvons en discerner quelques-unes, telles qu'un intuitif sentiment de l'honneur, le respect de la foi jurée, la notion élémentaire du juste et de l'injuste et toutes les aspirations enfouies au fond de nous et qui, longtemps avant que d'avoir été codifiées" et classées par l'homme, le faisaient agir d'instinct. Ce sont elles qui engendrent, à un moment donné, ces autres forces, cardinales, celles-là, psycho-actives, de l'attraction et de la répulsion dont les lois nous échappent, mais qui n'en régissent pas moins souverainement la marche des choses ici-bas. G est de toutes ces forces-là que nos ennemis, dans leur aveuglement, n'ont pas tenu compte, et c'est pour les avoir méconnues, dans cette guerre voulue et déchaînée par elle, que l'Allemagne a commencé de marcher ^ et qu'elle marchera désormais, chaque jour plus vite, vers sa ruine fatale et inévitable. Piètre psychologue, le Teuton a toujours jaugé la mentalité des autres peuples à l'échelle de la sienne propre. Pour lui, le „ Vieux Dieu" dont il se réclame a tout propos est resté l'Odin du Walhalla, la sauvage divinité de ses sombres forêts germaniques, l'incarnation de la force brutale sans grandeur, sans beauté, sans bonté. Etre craint et régner par la terreur qu il inspire, le Teuton ne connaît rien de plus enviable. Lors même qu'il veut négocier, 6a diplomatie est encore empreinte de menace. Ses offres de paix du^ 12 décembre dernier tout typiques à cet égard. Le Gantelet de fer, la Poudre sèche, le Glaive aiguisé et toute cette grandiloquence emphatique et tonitruante par où il a voulu-s'imposer, — et dont, un jour, on rira après en avoir pleuré, — voilà son idéal. Relisez toute sa littérature d'avant-guerre et vous n'y trouverez, toujours et partout, que la préconisation de la terreur. Fidèle à sa maniéré atavique, le Boche a débuté par la terreur, en août 1914; c'est par la terreur qu'il a poursuivi ensuite, dans le Nord français; c'est par la terreur qu'il continuera encore et toujours, r— jusqu'à cè qu'il en meure lui-même. Car c'est elle qui aura fait se retourner contre lui le monde entier. Et c'est ici que nous allons • voir apparaître les forces morales: la foi parjurée, la vérité en détresse, l'honneur révolté, la loyauté outragée, la justice méconnue, et tous ces atomes microoosmiques qui de partout accourent, s'agglutinent, crois- j fient, augmentent follement et finiront paar l'étouffé** sous leur masse vengeresse. Cette théorie des forces latentes intervenant pour bouleverser toutes les prévisions les plus logiques, examinons-la à la lumière des faits. Attachons-nous à la suite des événements. Ç'a été d'abord le petit Belge oui, avec une audace inouïe, arrêta le Géant pendant douze jours, faisant ainsi crouler tous les plans d',,invasion foudroyante": cet arrêt avait-il été prévu par le# Grand Etat-Major allemand 1 Ç'a été ensuite l'Angleterre jetant sa lourde epée dans la balance: cette complication était-elle prévue ? Puis, la France se ressaisissant, guérie comme par miracle de ses divisions intestines, se dressant comme un seul homme et arrivant à rattraper, en l'espace de deux années, l'avance formidable que l'Allemagne avait, elle, mis quarante-deux ans à prendre: était-ce prévu? Et la défection de l'Italie tournant le dos à ses alliés d'hier et venant se joindre à l'Entente, était-elle prévue?.Et la révolution russe qui enlève aujourd'hui à la soi-disant "sozial-democratie" allemande • son dernier prétexte pour soutenir encore l'absolutisme qu'elle avait prétendu combattre, était-elle prévue, elle aussi? Qui eût prévu que, après deux années d'atermoiements et d'indécision, le doux Woodrow Wilson, le puritain, le juriste que l'on qualifiait de mystique, prononcerait enfin le magistral . discours vengeur qu'il a lu, le 13 avril 1917, au Capitole de Washington _ et que, en trois jours de temps et au milieu d'un enthousiasme indescriptible, la guerre y 6&rait votée à l'écrasante majorité de 82 voix contre 6, au Sénat américain, et par 373 contre 50, à la Chambre des députés? Et Ford, le légendaire apôtre de la paix allemande en Europe, le héros de la croisière pacifiste que l'on sait, qui eût pu , croire que lui, le roi de l'auto, accourrait mettre ses million^, ses usines et ses 4.2.000 ouvriers au service des ennemis de cette même Allemagne qu'il avait naguère si comiquement défendue.? Enfin, et ceci est îe comble, qui jamais eût osé prévoir que l'engouement aux Etats-Dais irait à ce point qu'un journal de l'importance du ,,\Vorld", de New-York, pourrait, sans soulever de protestations, émett/re le voeu de voir son pays donner à la Fiance — je dis bin : cfanner, eu £ur don gf-aïui^ et nullement en prêt, — la bagatelle en cinq miliards de dollars environ 12.500 millions de florins des Pays Bas, ou vin\gt-cinq milliards de francs, soii exactement le quintuple de sa rançon d* guerre, en 1371? Cette générosité fabuleuse est-elle suffisamment indicative des sympathies américaines? Et voici que, d'après Havas, les organef les plué influents de l'opinion publique ar Brésil, au Chili, en' Afgentine et au Pérou exigent que, à la suite de la République Cubaine, les relations diplomatiques ave*' les Centraux d'Europe soient rompues immédiatement. Au moment où ces lignes paraîtront, ce sera, tout au moins pour l'immense Brésil, chose peut-être déjà faite. Les événements marchent m. vite qu'il dévient difficile de les suivre. Sauf le Mexique, tombé dans le chaos, c'est donc l'Amérique tout entière, depuis l'Océan glacial arctique jusqu'à la Terre de Feu, qui se dresse contre la Barbarie. Le monde tout entier, alors, y compris la millénaire Chine!... A quand le tour des habitants de la planète Mars? Encore une fois, qui eût pu prévoii tout cela? Qui l'eût cru? Pour nous résumer, disons-le tout net: dans cette succession d'événements, qui sont venus renverser toutes les prévisions et tous les calculs, il y a plus que les combinaisons politiques que nous connaissons; il y a mieux que les nécessités de la self defence des nations entre elles. A toute évidence, nou6 nous trouvons devant les forces morales dont je parlais au début, et celles-ci sont à la base de cette loi d'attraction et de répulsion dont les effets se manifestent à nos yeux. Quel est, je vous le demande, le peuple qui eût jamais songé à donner à l'Allemagne la centième partie de ce que les Etats-Unis demandent à offrir à la France? Lui donner? Ah! bien oui! Rien quà l'idée de lui prêter, les Neutres renâclent déjà!... Ce qu'ils sont aimés, de par le monde, ces doux, ces excellents, ces inoffensifs Teutons! Et dire qu'ils n'en reviennent pas de surprise de cette universelle aversion, et qu'ils en ont fait récemment l'aveu mélancolique, dans une de leurs revues! Mais aussi, pourquoi n'ont-ils pas tenu compte des forces morales? Belga. i«*CS»~i>-0-»-<3gr-T , Leur Impudence. On sait que la.Norvège est de tous les pays neutres celui qui a été le plus maltraité par la piraterie des Allemands. Les sous-marins boches ont coulé nombre de bateaux norvégiens, assassinant plusieurs matelots appartenant aux équipages de ces navires. Il ne faut pas s'étonner qu'à la suite de ces hauts faits l'opinion publique en Norvège ne soit pas des plus tendres pour les barbares qui déshonorent l'humanité. La presse norvégienne s'est fait l'écho de la réprobation soulevée par les brigandages des Huns. Ces derniers s'en sont froissés et, dans un article intitulé ,,Insolence Norvégienne", la ,, Gazette de Cologne" écrit ce qui suit: ,,La presse de Norvège prend ces temps derniers un ton insultant que l'Allemagne ne peut tolérer. Les, Norvégiens feraient bien de se souvenir que leur campagne de presse sans frein a déjà amené une fois une tension entre la Norvège et l'Allemagne. Le propre sens de leur responsabilité aurait dû empêcher ces organes de chanter de nouveau le même air." Ceci est d'une jolie impudenoe! La ,,Gazette* de Cologne" oublie que la presse boche, elle, chante., depuis deux ans et demi, un air qui a fini 'par rendre le monde entier pour ainsi dire hostile à l'Allemagne. Patience encore quelques mois, et nous verrons la même ,,Gazette de Cologne" perdre de son assurance. La phanson de la presse allemande va baisai^ de plusieurs tons. «il11 <3 " *-ç i ■ les intrigues socialistes en Russie, De M. Maurice Muret, dans la ,,Gazette? de Lausanne": L'Allemagne n'avait pas seulement des intelligences, dans la réaction, elle avait su recruter depuis la guerre des partisans jusque dans ,,l'extrême gauche extrême", parmi ces socialistes zimmerwaldiens dont nous avons dénonce la semaine dernière les coupable.*, manoeuvres. Minorité du socialisme russe, dont il faut admirer dans l'ensemble la belle tenue patriotique, le groupe zimmerwaldien n'en constitue pas moins un danger sérieux en raison de ses sentiments germanophiles " et pacifistes. Le ministre Protopopof, dont la trahison est aujourd'hui prouvée, savait bien à quoi s'en tenir. Alors qu'il se montrait impitoyable envers les socialistes patriotes, et en ,,coffrait" le plus qu'il pouvait, il laissait avec soin les Zimmerwaldiens se livrer à leur propagande pacifiste et germanisante. Il les faisait même soutenir par ses policiers ! fi y a m an 17 avril 1916: Au Caucase les Russes occuxpcM A rsen&kelesti, à 18 ver s tes à l'est de Trebhcmdtè; et réalisent des sugçfe dmis le, 'bassin du Ilaut-Tchproies ; En Belgique. —————_______ Un imitateur k Miss Mïm Les Boches sont heureux : ils ont trou un Anglais pour les défendre! Un Angl de la même mentalité que miss Hobhoui Les Boches feront reproduire par les ti chons à leur solde les insanités du Whitak< -— car c'est ainsi que s'appelle leur défe seur. D'après ce jeune homme il n'y a pas de dévastations en Belgique. Qui parle matériel d'usine réquisitionné? Qu'est-ce que les déportations? Nul n' sait rien. Cela n'existe pas. A Nivell par exemple, (que Whitaker a. traverse il n'en a pas entendu parler. Or, nous B> ges, nous savons cependant que 1200 ho] mes sur les 12.000 habitants ont été emn nés en esclavage! La question alimentaire n'est pa9 problème .angoissant pour ce • gentlema ,,Nearly normal", écrit-il. On trouve àm< ger ce que l'on veut, où l'on veut et qua on veut. Ce n'est peut-être pas l'abo dance, mais, à tout le moins, c'est le née sâire. Whitaker a pu se procurer du pa au lait et des beafsteaks aux frites. Ce est excellent, n'est-ce pas? D'après ses r contars, le pays produit autant de de rees alimentaires qu'avant la guen Donc, il y a ,,plenty to . eat". I étables sont pleines de bétail. Jam'i les paysans/ n'ont fait d'aussi bonnes £ faires. On est content et les Allemands montrent on ne peut plus aimable enve les Belges. Yoilà ce qu'on peut lire dans le ,,Times De qui se moque-t-on ? Il y a des momer où certains organes, sous prétexte d'ouv: des tribunes libres, font de mauvaise b sogne. On se demande comment M. Whii ker —-comme miss Hobhouse — a pu voy ger en Belgique (celle-ci avait même été < Allemagne) et rentrer en Angleterre, 6a aucune difficulté, pour étaler dans d journaux importants sa dangereuse pro; Est-ce que nos alliés laissent le libre ac< du territoire au premier venu ? Il ne seml pas, d'après les récits de Belges auxqu l'entrée du territoire anglais a été interdii Il est vrai que Whitaker est Anglais. Me précisément, parce qu'il est Anglais, < peut se demander comment.il a pu se pi mener en Belgique impunément? Il y a un mystère que nous ne pouvons pas écla cir. Mais nous pouvons répondre aux six < ticles du ,,Times", repris par le ,/Da: Mail", que trois millions de Belges so nourris par les soins de la Commission f Relief, que la mortalité augmente dans u proportion effrayante, que les vivres sont plus en plus rares, que' le pays est appau\ et affamé, que les Belges traités ,,avec do ceur" ont vu en 1916 103,092 d'entre 3 leurs condamnés par les Allemands, que situation en un mot est atroce. Il n'est p nécessaire de publier des statistiques, de ra peler les faite qui ont été soigneuseme notés ici-même, au jour le jour. Tous ce qui connaissent l'exacte situation trouvero le „Times" assez niais d'avoir accueilli prose du Whitaker. ,,Ce compte rendu, éc M. Hoover, président du Relief Fund, mérite aucune attention sérieuse. La B gique, avant la guerre, ne pouvait sufi qu'à 30 p. c. de sa consommation. Or, les i coites et les importations ont diminué moitié. La conclusion est claire. De pli 1,200,000 enfants des écoles et 300,000 bét reçoivent journellement un repas supp. mentaire dans les institutions publiques charité. Est-ce que c'est un signe que la t est normale et que tout va bien ?" Après u expérience de 2 ans et demi, non seuleme de moi-même, mais de plus de 200 Ame: cains qui ont travaillé en Belgique, je pei déclarer sans réserve, continue M. Hoove que les observations et les conclusions de 1 .Whitaker donnent une impression absol ment fausse des conditions de la vie en B< gique. Il est regrettable que la censure angla: ait permis à M. Whitaker de publier s colonnes de mensonges. Il se trouvera to iours des neutres pour reproduire ses d clarations que les Boches vont exploiter av un gros rire satisfait. Le règne de 1 abo danoe et du plaisir, n'est-ce pas? Les Al. mands pleins de tendresse pour les Belge La situation excellente? Quel tableau! Nous constatons d'autre part que les B ges résidant en Angleterre ont été ass émus de cette série d'articles qu'un jourr comme le .,Times" n'aurait jamais dû p blier. Les fantaifieç de Miss Hobhouse si fisent... Les agités Au nom du Comité National flamand Hollande, lo gorille do Bussum, accompagné c agités Léo JUeert, Karel vau den Oever Dirk de Vos, ont adressé au Roi Albert u pétition qu'ils ont prié _lo baron Fallon transmettre à Sa Majesté. Les agités deniE dont ni plus ni moins que ce qui sera fait po les Polonais, les Irlandais, les Knlandais, Galiciens et les Sud-Africains, c'est-à-d l'administration autonome. Le fonctionnaire révoqué s'adressant au cl suprême de la nation au nom des Flandr quel manque de tact? Jadis, avec Méert, envoyait des félicitations à Wilson qui pro] sait sa médiation entre les belligérants. Com: si les quatre polichinelles qui signent pour soi-disant Comité National avaient lo dr de parler au nom des Flamands» U On vient de recevoir, par l'intermédiaire du roi d'Espagne, des nouvelles précises au sujet vé du bourgmestre de Bruxelles, M. Max. Il a lis passé quatre mois en prison cellulaire, à Ber-;e^ lin, pour s'être plaint de ses geôliers. Ceux-ci, )r_ qui étaient officiers de l'armée allemande, ont ir cependant été punis pour les faits qui leur étaient reprochés par le prisonnier. M. Max *a reçu la visite d'un médecin espa-gnoi auprès duquel il s'est plaint de ne plus de avoir la lecture que des journaux embochés paraissant en territoire occupé. Il a demandé en en grâce qu'on lui restituât la lecture du >s ,,Journal de Genève", qu'il recevait autrefois, ;\ ainsi que de la j,Revue des Deux Mondes" et de la ,,ltevue de Paris". Après quatre mois de prison cellulaire, M. n" Max a comparu devant le tribunal militaire e" d'Hildesheim, qui l'acquitta pour les faits reprochés.m * * * u- Le riz ne fait pas défaut en territoire u" belge occupé. Malheureusement, il exige *d une préparation compliquée et, d'autre a- part, se tient dans une besace d'ouvrier ;s" beaucoup moins bien que des tartines. Pour m obvier à cet inconvénient, on va, d'après la un journal bruxellois teutonisé, généraliser a_ son emploi dan6 la panification : le riz sera n_ désormais introduit dans la fabrication du 'e* pain jusqu'à concurrence de 10 % de la es quantité totale de farine employée, lis * * * f- D'après un journal bruxellois, organe of-se ficieux de la , ,Komrnandantur'J, la cotu-rs mune de Molenbeek-lez-Bruxelles a eu l'excellente idée de créer une bibliothèque des Arts et Métiers qui compte déjà des cen-'t-s taines d'ouvrages techniques des plus mo-'ir dernes dont la consultation permettra aux e- artisans de faire bénéficier leurs travaux — et leurs clients — des dernières inventions, a- L'accès de cette bibliothèque est gratuit. >n • —: ' as A Anvers es . e> Dans le journal parisien 1',,Informais tkxn", M. Jean Mallère consacre un article ,}e au poixb d.'Anvers et à son avenir. Il fait de 2,1s notre Métropole Commerciale, de son orga-(6> nisation et de son outillage, le plus vif ,is éloge; il en souligne la prospérité faisant re-)n marquer qu'Anvers importait deux fois plus ■0_ de marchandises que Marseille, qui» ^st le là plus grand port de France, et que, parti-[r- cularité fort rare, il exportait presque autant de marchandises qu'il en recevait. Lr- Qu'adviendra-t-il d'Anvers après la guer- iy re? M, Jean Mallère est optimiste. ,,Le nt danger est grand, évidemmen, . pour An- or vers, dit-il, de se voir privé de tout fret qui ne lui arrivait par canal ou par voie ferrée de ie Westphalie et des provinces rhénanes. Mais ri il ne faut pas oublier que, même si des u- droits protecteurs élevés adressent une bar- es rière entre la Belgique et l'Allemagne, ces la droits ne joueront pas pour les matières pre- as mières en transit, et Anvers continuera à p- attirer le fret par les facilités exception- nt nelles que lui assurent sa position natu- ix relie et l'excellence de, son organisation et nt de son outillage."' la M. Jean M.allère montre l'intérêt que la ■it France et l'Angleterre auront à contribuer ne à la prompte résurrection du port d'Anvers ,,qui doit, dit-il, conserver sa primauté sur ir les régions du Nord de la France." é- Qui ne voit, d'ailleurs, que la victoire coule stituera, à l'Est, pour le port d'Anvers, un is, magnifique ,,hinterland" ? La Lorraine es seule, redevenue française, y apporterait é- une précieuse contribution, de * * * 'ie Le Collège des bourgmestre et échevins ne fait connaîtra que, suivant des arrêtés de ut l'autorité allemande, quiconque a planté ■i- des pommes do terre en 1916 est obligé de IX cultiver en 1917 une étendue de terrain au r> moins-égale; que les habitants d'Anvers qui '£• veulent faire des plantations plus étendues u- doivent en avertir au plus tôt la commune 'l" sur le territoire de laquelle le champ se trouve; même obligation pour ceux qui se n'ont pa3 fait pareille culture l'année der- 1X nière, mais qui désirent la faire cette an- u- née. Les habitants qui possèdent des ter- ©: rains en territoire d'étapes doivent en faire ec la déclaration à Anvers. En vertu des me- u- sures prises par l'administration commu- ■©" nale dans l'intérêt de la population, les ha- s- bitants qui planteront cette année, comme en 1916, des pommes de terre sur des ter-rains se trouvant sur le territoire d'An- ez vers, sont priés d'en faire tous la déclara- al tion, afin de pouvoir obtenir, le cas u- échéant, surtout en ce qui concerne les ter- Lf" rains situés extra-muros, l'autorisation de transporter les plants et éventuellement plus tard les provisions. en Dams Ees Fïsuraclres es Lorsque la nouvelle a été connue de la efc prise de Bapaume, de PéroUne, de Noyon, ça a été dans toute la Flandre un enthou-c 0 siasnie indescriptible. On chantait la Mar- seillaise dans presque toutes les maisons, [eg Pendant ce temps, de longs trains de re blessés boches arrivaient. Les cafés regorgèrent d'un monde bruyant, ief tout à la joie du succès de nos alliés britanniques et français. A présent que la ^ nouvelle de la bataille d'Arras a dû leur )0" parvenir, nos compatriotes. des Flandre? ^ auront pu montrer, une fois de plus, leurs ^ sentiments de patriotisme et faire voir aux Boches que leur confiance est iné.bran-, laible d'avis la victoire prochaine,. Les opérations militaires les IpiIé dans les foioiirgs lie le us. Las troupes du maréchal Haig tout des progrès au nord de Gricourt, près du Bois d'tlavricourt et à l'est de Liévin. Elles repoussent de violentes attaques allemandes sur la route de Bapaume-Cambrai et prennent Villeret. Les premières patrouilles britanniques entrent dans Lens. Grande activité en Champagne. I o eitiiatiAn siiif ln« Sur ie front belge. Communiqué hebdomadaire du 8 au 15 avril 1917. Au cours de la semaine écoulée légère activité d'artillerie et d'engins de tranchée sur le front occupé par l'armée belge. Nos avions ont bombardé avec succès les baraquements de Houthulst, les gares de Vijf-weegen, de Zarren et eje Staden. Les opérations à l'Ouest. { Les Français font des progrès sur le plateau au nord-est de Quincy Basse. ! (.Communiqué officiel.) PAiRIiS, 14 avril, (lieuter.) Entre St. Quentin et l'Oise nos batteries entretinrent un feu destructif. Nos troupes consolidèrent le terrain occupé hier. Nous fîmes des progrès sur le plateau au nord-est do Quincy Basse. Notre . artillerie bombarda principalement les organisations ennemies dans le Bois de St. Gobain et la Forêt de Coucy. Uçs Anglais repoussent une attaque ennemie à l'est de Locs. (Communiqué officiel.) LONDRES, 14 avril. (Heuter. ) Le terrain que nous avons gagné au cours des dernières opérations se lie aux positions enle- ! vées à l'ennemi au cours de la bataille près de Loos. Une attaque de nuit à l'est de Loos fut repoussée. Détails sur la prise de St. Liévin, Cité St. Pierre et Cricourt par les Anglais. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 avril. (Reuter.) Le maréchal Haig annonce: Ce matin la ville de Liévin, située dans la direction sud-ouest de Lens et tout près de cette ville, fut occupée par nous. De grandes quantités de matériel de guerre tombèrent entre nos mains. Cet après-midi nous nous emparâmes de Cité St. Pierre au nord-ouest de Lens. Le long de tout 1» front de la Scarpe, jusqu'au sud de Loos, nous avons fait des progrès et nous avons atteint des points situés à 2 ou S milles à l'est des hauteurs de Vimy. Au sud de la Scarpe les violents combats continuent. Pendant toute la journée l'ennemi employa d'importantes réserves. Les attaques et les contre-attaques se succédèrent rapidement. Partout nos troupes maintinrent les positions enlevées et l'ennemi subit de grosses pertes. Au cours dé la journée nous avons encore fait des progrès sur un large front au nord et au sud de la route de Bapaume vers Cambrai. Au cours d'une série de violents combats, qui tous se terminèrent à notre avantage, nos troupes, dans là journée, progressèrent au sud et à l'est do Fayet . jusqu'à quelques centaines de mètres de St. Quentin et occupèrent le village de Gricourt. L'ennemi offrit une résistance acharnée. Nous fîmes 400 prisonniers, tandis que le6 Allemands abandonnèrent un grand nombre de morts et de blessés. Une contre-attaque fut enrayée par notre feu d'artillerie. N Hier et au cours de la nuit dernière nos avions lancèrent avec succès des bombes sUr les stations ennemies, les dépôts de munitions et les parcs pour avions, tandis qu'ils attaquèrent l'infanterie et les convois ennemis à coups de mitrailleuse. Pendant des combats aériens à Y arrière des lignes ennemies nos avions abattirent quatre appareils allemands. Douze de nos : avions ne rentrèrent pas. La bataille d'Artois. LONDRES, 14 avril. Le correspondant de l'agence Reuter au front anglais "écrit: Plusieurs divisions allemandes ont subi des pertes telles qu'elles ne seront plus en mesure de combattre pendant quelques semaines. C'est pourquoi les Allemands ont dû lancer au feu une bonne partie de leurs réserves stratégiques. Dans les derniers combats les Anglais ont montré une supériorité écrasante sur l'ennemi dans les opérations en rase cam pagne. Les prisonniers forment une bande désordonnée qui n'obéit plus à ses supérieurs. Les officiers faits prisonniers déclarent que lo fait qu'ils n'ont plus d'influence sur leurs hommes constitue une des causes principales de la défaite allemande. Au surplus, l'artillerie anglaise tire avec une précision surprenante. Les prisonniers racontent que l'artillerie allemande tire assez ^fréquemment sur ses propres patrouilles, étant donné que \,beaucoup (d'Allemands portant .des pièces d'équipement _ anglaises trouvées sur le champ de bataille, car les Allemands manquent tout autant de vêtements que de nourriture. Depuis une semaine les rations ont ete diminuées. Depuis quelques jours des artilleurs exerces accompagnent les fantassins anglais pour dirigea- immédiatement le? canons et obusiers. capturés contre les Alie-mands même. Jusqu'ici le total des pièces oapturees s est élevé déjà à 200. Les Anglais aux portes de Len». (Communiqué officiel.) LONDRES, i5 avril. (Reuter) Au nord-ouest de fat. Quentin nous gagnâmes du terrain au nord de Gricourt. Nous fîmes d-s prisonniers au cours de cette opération. Nous fîmes également dos progrès aux en-rirons du Bois d Ha.vricourt et à l'est de Liérin, où nous approchons de la lisière de Lens. Les pertes siibies par l'ennemi au cours do «on attequo faite ce matin des deux côtés de la route de Bapaume-Cambrai sont encore plus lourdes qu on ne l'avait annoncé d'afcord Cette attaque fut exécutée avec résolution sous le feu violent do notre infanterie et de notre ai tildene. Nous fimes 300 prisonniers. Devant nos positions so trouvaient 1500 morts. Les premières patrouilles britanniques dans la ville. LONDRES, 15 avril. (Reuter.) Lo correspondant du „Lloyds Weelily News" annonce que des patrouilles anglaises sont eu-trées à Lens. Un échec allemand près de la route d* Bapaume—Cambrai. (Communiqué officiel.) LONDRES, 15 avril. (Reuter.) Le matin 1ennemi fit une violente attaque 6ur un front de six milles des deux côtés de la route de 13apaume—Cambrai. Sur aucun point l'attaque n obtint du succès, à part près de Lagnicourt, ou les Allemands prirent pied ferme. A la suite d une contre-attaque ils furent chassés du village avec de grosses pertes^ Nous nous emparames des. ouvrages de défense ennemis à « - , Lievin, depuis Riaumont jusqu'à l'extrémité est de Cité St. Pierre. Nos troupes progressent dans la direction de Lens. Violents duels d'artillerie sur le front français. (Communiqué officiel.) PARIS, 15 avril. (Router) Dans la contrée de St. Quentin, dans plusieurs 6ecteairs au nord de l'Aisne et en Champagne, de violents combats d'artillerie s© produisirent. En Champagne les duels d'artillerie continuent. — Sur la rive droite de la Meusa Jes Allemands essuyent deux échecs. (Communiqué officiel.) PAlilS, lo avril. (Havas). Au nord et au sud de l'Oise l'artillerie française déploya de l'activité. Au cours de la nuit des «détachements de reconnaissance français constatèrent que les tranchées allemandes étaient occupées par des forces importantes. Ils retournèrent avec quelques prisonniers. Au nord de l'Aisne la nuit fut relativement calme En Champagne l'artillerie déploya une grande activité. A l'ouest de Maisons de Champagne des combats à coups de grenades à main se produisirent. Sur plusieurs points des détachements de reconnaissance s'introduisirent dans les tranchées allemandes complètement détruites. Ils retournèrent avec une grande quantité de matériel de guerre. Sur la rive droite de la Meuse les Allemands firent deux attaques, une sur la partie nord-est du liois de Uourières, l'autre dans la direction de Ghambrettes. Ces deux attaques furent enrayées par le feu des Français. Quelques fantassins allemands, qui avaient réussi à s'introduire dans la position française avancée dans le Bois de Caurière, furent tués ou faits prisonniers. En Lorraine on signala des combats de patrouilles dans le Bois ae Parroy et dans la direction de Pettencourt. Le 12 et le 13 avril, au cours de nombreux combats aériens, des avions français abattirent dix avions allemands, la plupart au nord et au sud de l'Oise. Quatre autres avions ennemis furent gravement endommagés et obligés d'atterrir dans les positions ennemies. Le 14 avril onze avions allemands furent abattus, dont deux par le feu de l'artillerie anti-aérienne. Un ballon captif allemand fut également abattu. \ Le 11 avril 4160 kilogrammes de projectiles furent lancés sur les stations et les bâtiments dans la contrée de Briey, 1200 kilogrammes sur les stations dans la contrée de Mézières-Sedan. .La plupart du temps le but fut atteint. Finalement, au cours de la nuit du 13 avril, les casernes de Dieuze et la station de Bétenyville furent bombardées. Les Anglais occupent VIKeret, (Communiqué officiel.) LONDRES, 16 avril. (Reuter.) Le maréchal Haig annonce: Au cours d'e la nuit dernière npus nous emparâmes dq yjlleret» .au sud-est d'Hargi-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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