L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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03 november 1918
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s.n. 1918, 03 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68b0c/
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Aaàïaâe r¥°. ï^ï et a^v^r yti CCiii L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. JournaS QEaotlcSSea-g dlu malin paraissant esî Hcs3!siracS<e Il iniiBiiMmaB—n^MiWJi-i-- I■ i■— r-»~ 111 IJ mj———_ . Belge esl noire nom de Famille. I 'Foutes ies lettres doivent être adressées au I u<ii*eâU pédlacliion: 2K. VOORBIJRGWAL 234-240, I ?rj3t4TEKDAM. X<âîés5liOT*es: 2797 et IRédaeteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ , » _ , „ x. ( Charles Berward.René Chambry, Cc^tté de Rédactaon : ^ jRtnmâlSe Païnoaré. Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en HoilancJe il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la li^ne. Du Parauoxe à la Vérite h ^ «« « w..*« L'Histoire marche à pas de géant. L< fracas des empires qui s'écroulent domim le tonnerre des batailles. Il passe sur l'Eu j0pe comme une vague de feu qui emporta la trônes et, dans l'universel et terribl< bouleversement, s'élévent des cris d'allé tasse ^ des chants de liberté qui jetten comme d'immenses éclairs dans la nuit. g3t-ce que la vague qui submerge l'Au triche-Hongrie va également crever la digu< 4$ frontières allemandes et balayer l'édi {■ce de feu, d'acier et de sang bâti par le dïiia?tes prussiens? La question se pos< j'oa plus comme une de ce3 hypothèses chi nériqùes, une de ces spéculations d'avenij À se complaisent les imaginations surexci mais avec une criante actualité. L; -.v'ière, la Saxe, la Silésie sont ouverte: fléau et les soldats qui pourraient 1< (ombattre sont au front, où ils défenden l'accès des provinces du Rhin contre les ai* jiées de Focli. Et ces soldats eux-mêmei (onstituent-ils une garde bien sûre contre ces révolutionnaires qui déploient le dra peau rouge et qui les oonvient n'entrer dan: leurs rangs? On en peut douter. C'est l'aimée russe qui a fait la révolution, pui: l'anarchie en Russie; c'est l'armée austro hongroise qui est en train de faire la révo lution en Autriche. Il ne s'est pas écoulé beaucoup de temp: mtre le jour où M. de Seidler, alors pre mier ministre autrichien, déclara que l'élé ment allemand était, en Autriche, la co lonne vertébrale de l'Etat, et celui où soi successeur, le premier ministre Hussarek te résignait à chercher dans l'autonomie 1< salut de l'empire. Il s'est écoulé moins d< temps encore entre le manifeste d'autono mie à ses peuples de l'empereur Charles, e la triple révolte simultanée de Prague, d< Vienne et de Budapest. Le principe monar cliique, qui, naguère, formait le ciment d< cet édifice de pierres disparates qu'était 1< Double Monarchie, est lui-même battu ei brèche. L'édifice croule et voici que Char les 1er, qui, hier encore, était empereur, roi ban, voïvode dans vingt Etats, n'a plus d< trône où s'a69eoir et se trouve exilé partout Voilà les exemples contagieux. A Berlin Liebkuecht sorti de prison les comment* devant la foule exaltée. La police, quijadi eût nettoyé lea rues devant elle au tic-tai des mitrailleuses, laisse faire ou n'inter rient que mollement. Qu'y a-t-il de vra dans cette histoire des journaux conserva teurs qui racontent que Joffe, l'ambassa deur de Russie, a reçu 400 courriers, conte nant des armes et dee grenades à main ei que le palais de l'ambassade à Berlin es' transformé en un véritable arsenal ? Le mé contentement est partout, chez le bourgeois oomme chez l'ouvrier. Les commentaires qu suivent la démission de Ludendorff mon trent à quel point l'on était iirité, partout contre celui qu'on appelait le dictateur. E' la critique ne s'arrête pas au général déchu elle monte effrontément jusqu'au trône di Hohenzollern. Que va faire l'empereur? Quand le fera tril? Telles sont les questions impertinent» que pose le „Vorwârts" et il n'y a pas de censure pour le lui interdire. Le jonrna' socialiste, si longtemps complice de la politique de proie de l'Allemagne, récapitula lea fautes du kaiser. H le montre imbt d'idées archaïques, féru du principe di droit divin. Le meurtre de l'archidnc Ferdinand lui parut un crime intolérable et i trouva bon que des millions d'hommes fissent le sacrifice de leur vie pour venger oel attentat. Aujourd'hui les portes de la prison s'ouvrent devant les complices du meurtrier de Sarajevo ; les portes de son royaume, de tous ses royaumes, se ferment devant celui qui a été oint à la place de l'archidu< assassiné. Terrible leçon. Guillaume la oom-^rend-il ? La comprendra-t-il à temps encore, comme Ferdinand de Bulgarie, on trop tard, oomme Nicolas Romanoff? C'esi qu'il est non seulement porté par l'idée extraordinaire qu'il se fait de sa fonction, mais aussi de sa personne. Il se croit toujours indispensable à la grandeur de l'Allemagne et il ne comprend pas encore qu'il a été cause, en grande partie, de sa perte. uQualis artifex pereo!" s'écria Néron avant do rendre le dernier soupir. On a beaucoup parlé de néronisme à propos de Guillaume II. Certainement l'homme qui, voici peu de ttois, opposait la conception anglaise du monde à la conception allemande, celle-ci toute d'idéalisme, celle-là toute d'appétits grossieis et d'instincts de lucre, s'imagine jouer un trop beau rôle pour qu'il consente à l'abandonner uniquement parce que des socialistes, oes gens qu'il souhaitait voir tous penduà, le demandent. Et pourtant, | s il ne cède pas à la persuasion, ne sera-t-il pas obligé de céder à la force? C'est le problème, l'angoissant problème <5® demain. En Allemagne aussi l'on entend monter oes grondements qui précodent tas éruptions volcaniques. Nul no peut dire a quelle profondeur vont ces fissures et ces crevasses que nous discernons déjà dans la formidable armature de l'Etat allemand, de k société allemande. L'on pouvait sourire, ^naguère encore, devant l'hypothèse d'une P révolution en Allemagne, d'une république des pays allemands. L'on ne sourit plus. 1^9 paradoxe d'hier est bien près de devenir » vérité de demain. Charles Bernard. **■* — H ¥ a un m 8 novembre 1917 : Succès locaux franco-™tanniques à l'oue.si de la butte du Mes-au xud-ouest d'Ha/vrincourt et à Vouest La Basse e. y novembre 1017 : Les Britanniques in-W/çnt une défaite aux Turcs sur la rive du. Tiares devant T)ur~ , Lettre d'un ami. I A l'occasion du 4me anniversaire de lî fondation de notre journal, M. Charle Boissevain. l'éminent journaliste, auteu: des ,,Van Dag tôt Dag" que publie quoti rliennement l',,Algemeen Handelsblad", ; bien voulu nous adresser cette lettre, où i exnrime avec la magnifique ardeur que soi grand âge n'a 6u affaiblir ses sentiment de vive sympathie à la cause qui nous es" chère. Mes chers amis, Pour nous tous qui aimons la liber l té et la justice, cet automne çst un prin temps. Nous nous sentons revivre. Les nuit tragiques sont passées. Les hautes tours de cathédrales de la Belgique s'éclairent Une rougeur plus vive à l'Orient annonce l'approche de la lumière. La Belgique a di aux Allemands: ,,Je veux vivre!"... et ell< vit! Et nous, en Hollande, nous en somme joyeux, car l'Idcal sublime de liberté, jus tice et self government, est la grande patri-de nous tous. Vous et vos amis français, anglais e américains se sont donné ,,l'appui glorieux et fidèle Tantôt d'un coup d'épée et tantôt d'un coup [d'aile.' Et ce même appui a été donné à la patri< absente par les vaillants journalistes exilé parmi, nous. Ce sont les vers de Victo: Hugo qui ne m© laissent pas de repo; quand l'héroïsme d'un peuple m'enflamme Il a été le poète vénéré dès ma jeunesse Je lui suis resté fidèle. A mon âge on n< se refait pas! Et son vers: „Ils ont donné un appui glorieux et fidèle Tantôt d'un coup d'épéo et tantôt d'un [coup d'aile' oaractériso si bien votre combat au jou: le jour dans votre journal, si plein de vi< et d'entrain, pour votre patrie et votr-idéal. Oui, le coup d'aile n'y a pas manqué Je mo rappelle, par exemple, plus d'ui article de mon ami Charles Bernard, qu ' m'a donné le petit frisson .que le mot sort du oceur sait provoquer. Vous tous, vou avez été poètes et guerriers ! Vous avez bien travaillé ici. La tach< était rude, mais vous vous êtes montré de bons guerriers de la plume ot certainemen vous avez bien mérité de la patrie, vou avez crié la vérité, vous avez encourag les faibles. J ai assiste à votre oeuvre et maintenant avec vous, je sens l'ascension splendide di droit et la victoire de la conscience humaine La guerre a été terrible. On a vu, comm« le prophète Jérémio disait: ,,la mort mon tant par les fenêtres et l'enfance frappé* dans la rue". Mais nous avons aussi vu à 1; fin l'écroulement du crime immense de ceu: qui commencèrent cette guerre cruelle c inique, et maintenant nous voyons se lever rayonnante de jeunesse, la Belgique libn et honorée par toute la terre et à ses côté: la grande France immortelle. Et maintenant, chers confrères de la Bel gique, vous allez nous quitter. Mais, avancée nous serrer pour la dernière fois la main je veux saluer vos morts, qui ont donne leur vie quand on massacrait leur pays et qui 1 ont sauve! Je salue votre Roi, cc chevalier sans peur d'un peuple à qui l'avenir sourit... Je salue vos soldats qui ont ic: bravement égale leurs ancêtres. 7 Vous rentrez en Belgique. Une autre tâche vous attend. Maintenant est venue l'heure de préparer votre patrie pour l'avenir. Promettons-nous de sauvegarder fidèlement l'amitié et le respect qui unissen: Belgique et Hollande. Soyons des amis el des voisins loyaux. Oui, oui, pour nous tou: ■l'Union fait la force! Mes vaillants confrères de la Belgique, un vieux journaliste hollandais vous serre les mains. Vive la Belgique I Gîiarîes Boissevain. * 1 A l'Exposition d'Art Belge. L'exposition de peinture belge moderne: ouverte au Stedelijk Muséum, à Amsterdam, va s'enriohir bientôt d'un lot de tableaux et de sculptures extrêmement important. Le comité, qui se compose de MM. C. W. H. Baard, conservateur du Stedelijh Muséum, E. Glesener, secrétaire, et det peintres Guilbert, I. Opsomer et Wytsman. a réussi après de multiples efforts à obtenii l'envoi d'un lot extrêmement important de tableaux et de sculptures de la Belgique occupée. L'ensemble se compose d'une centaine d'oeuvres, triées par les soins de M. H. Fierens-Gevaert, secrétaire de la commission du Musée de Bruxelles. On y trouve des toiles représentatives du talent de nos meilleurs artistes, en sorte que, grâce à ce complément, la présente exposition constitue certainement une des manifestations artistiques les plus importantes qui ont jamais eu lieu de l'art belge à l'étranger. Parmi les nouveaux exposants l'in signale les noms des peintres J. Albert, Henri Binard, Mlle Anna Bloch, J. Brusselmans, R. Buyle, H. Cassiez, Philibert Coekx, P. Colmant, Omer Coppens, G. Creten, Ch. Dehay, Alfred Delaunois, Léon Frédéric, J. Frison, F-ans Gailliard, Jean J. Gail-liard, Ad. J. Heymans, R. Janssens, Léo Jô, F. Khnopff, Eugène Laermans, M. Langaskens, G. Lemmen, H. Le Roux, Alex Marcette, A. François Mathijs, G. Morren, Aug. Oleffe, Kurt Peiser, A. Pinot, Ra-mah, H. Richir, Lucien Ri on, H. Roidat, W. Sauer, L, Spilliaert, G. M. Stevens, R. Strebelle, A. Struvs, L. Thevenet, P. The-venet, J, van den Eeckhoudt, M. Ver-bur?h.Quant aux sculpteurs, il est arrivé des oeuvres de MM. P. Broecke, A. Courtens, G. De Vreese, P. Du Bois, G. Fontaine, J, 1 Gaspar, L. Graudmouliû» F. Huxgeleiu Ch. Samuel, Mme J Ch. Samuel, Marcel Wol- l'exposition. M. I. Opsomer l'a conduit à fers et Philippe* Wolfers. travers les salles. A diverses reprises l'emi- * * * nent visiteur a exprimé son admiration M. le Jonkheer Roëll, commissaire de la pour notre^ art et nos artistes, dont plu- reine pour la province de la Hollande du sieurs, présents a 1 exposition, lui ont été ! Nord, a fait hier après-midi une yisite à présentés. En Belgique. A iBs»usr«£Hes Un lecteur nous signale les nouvelles suivantes: Nous avons su la b.onna. nouvelle le jeudi 10 alors que nous étions enqûre en route à la campagne. On nous disait fc^-ine de jetei nos pommes de terre, que la guerre ctait finie! L'enthousiasme ce jour était indescriptible. Les accapareurs cependant faisaient longue figure. Le beurre, qui coûtait 50 francs il y a quinze joure se vend maintenant 27 frs. ; la graisse est tombée de 60 à 28 franos, les pommes de terre de 2 frs. à 0.75 frs. * * -* Un groupe d'enfants jouaient à la plaine des jeux du Paro Josaphat. Tout à coup, j. une balle lancée avec trop de violence atteignait la petite Yvonne Essers, âgée, de 10 ans, demeurant rue Verboekhaven. L'enfant s'affaissa. On la transporta immédiate-, ment à l'hôpital de Schaerbeek, où, malgré tous les soiii6 qui lui furent prodigués, elle succomba quelque heures après son arrivée. Les parents de la petite fille ont été prévenus avec tous les ménagements d'usage; leur désespoir faisait peine à voir. * * w Au cours du promîer semestre de 1918, il n'y a pas eu à Bruxelles moins de 117 entreprises commerciales fermées par ordre do l'autorité allemande, sous prétexte d'infraction aux règle-' ments établis par ^envahisseur ou de soi-disant i bénéfices illicites ou usuraires. La vérité est que la plupart des commerçants ainsi frappés dans leurs intérêts, et dont beaucoup sont privés de ressources, sout d'excellents patriotes, dont le seul tort a — aux yeux des Allemands — été de montrer trop ouvertement les sentiments qui les animent à l'égard des bourreaux de leur pays. * * * Une boutiquière de la rue Verbist 3 Mme V...., avait économisé une somme dé 9,000 francs qu'elle avait enfermée dans une ] caissette en fer avec quelques bijoux de ' famille, et elle avait placé la caissette dans J le tiroir d'un bahut, dans la cuisine. Ven-' dredi matin, pendant qu'elle était allée au marché, on s'est introduit chez elle et ou a volé la précieuse caissette. Les voleurs ont encore enlevé une quantité de Marchandises diverses. * * * Vendredi, entre 9 et 10 heures du soir' pendant que Mme F..., négociante, rue Gen-debien, à Schaerbeek, s'était absentée, des cambrioleurs se sont introduits dans son magasin; ils ont perforé la porte du coffre-fort pour faire sauter celle-ci et ils en ont enlevé une somme de 6,275 francs, ainsi qu'une grande quantité de bijoux. Les escarpes ont enlevé aussi une grande partie de vêtements, 38 rideaux en tulle, i rideaux en draperies, 108 bobines de lil de soie, 50 bobines de fil à coudre, 8 paires de draps do lit, 6 ^oîtes de savon, etc. • * * Mercredi soir deux individus sont entrés dans le magasin de confections de Mme R...., rue van Moer, sous prétexte de faire l'achat d'une blouse de femme. Pendant que Mme R...., qui était seule dans son magasin, leur tournait le dos pour prendre l'objet demandé dans un rayon, l'un des individus la saisit à la gorge, la renversa derrière son comptoir et chercha à l'étrangler en lui serrant fortement le cou avec les deux mains, pendant que l'autre s'élançait sur la caisse pour la dévaliser. Heureusement Mme R. .. parvint à se dégager et cria „Au secours". Ses appels furent entendus par des passants qui vinrent à son aide. Aussitôt les deux bandits coururent vers la porte; l'un d'eux cependant fut appréhendé et remis entre les mains de la police, qui l'a écroué. Le complice était parvenu à prendre la fuite, mais il a été également arrêté par M. l'officier de polioe Hanne-caert et écroué à la prison de Forest. A AmverîB Nous basant sur des renseignements dignes de foi nous avons annoncé dernièrement que les rotatives et les linotypes de l'imprimerie du journal „L'Matin", à Anvers, avaient été enlevées par les Allemands. Nous pouvons affirmer aujourd'hui qu'il n'en est rien. * * * Les propriétaires de pigeons de Borger-hout — et ils sont nombreux dans cette commune — sont dans la désolation. L'autorité militaire allemande vient de les mettre en demeure d'avoir à lui livrer tous leurs volatiles. La peur de l'espionnage, naturellement ! * * * La jeune Joséphine Thys a été renversée dans la rue du Pélican par un tramway et écrasée sous la lourde voiture. La pauvre enfant est morts tandis qu'on la transportait à l'Hôpital de Stuyvenberg. * * * Un incendie a complètement détruit, le 10 octobre, un vaste magasin de la rue du Navet, où étaient entassées des quantités • considérables de papier. Le bâtiment, qui appartenait à M. Joseph Maes, place Fal-con, était loué à M. Fruysen, rue du Roi, j qui l'utilisait comme dépôt. Les dégâts sont considérables. i * * * I Nous avons raconté l'accident mortel dont un habitant de la rue de la Batterie, ! nommé Van Rompaye, avait été la victime dans le fossé des fortifications près de la porte de Kiel. La ,,Société Anversoise do Natation et do Sauvetage" organise pour les premiers ! jours de novembre, à l'établissement des bains d'Anvers, une grande fête, dont le ' prodvît sera versé à la veuve et aux huit ! orphelins que la mort de ce père de famille ! laisse .da^s le déojiemçnt le allas complet* i Malgré la guerre l'esprit de bienfaisance et de solidarité de nos compatriotes reste, on le voit, aussi vivant que jamais. * * * On a trouvé morte dans son appartement de la rue Breughel une dame de 64 ans, Mme Anna Janssen. La malheureuse s'était suicidée en laissant ouverts pendant la nuit les robinets du gaz d'éclairage. Le docteur Brandligt n'a pu que constater le décès. Le crime commis l'année dernière à Ja rue Debcm: une femme assassinée par un jeune couple de passage dans une maison meublée, avec, comme mobile, le vol d'une somme dérisoire, vient d'avoir son épilogue. L'accusé, un certain A., âgé de 20 ans, a été condamné à la détention à perpétuité; son amie, la fille Marie C., a eu 10 ans de prison. A Wêge Après les poètes, les dramaturges wallons, après Tilkin et consorts, c'est le tour des chansonniers, dont Léon Hardy présente le type le plus caractéristique, sinon le plus local. Qui n'a pas connu Léon Hardy, le désopilant comique, auteur de tant de vibrantes paskeyes, parmi lesquelles ,.Dji priuds çou qu les aûtes ni volaint nin" et ,,Y n' mi plait nin d'mette on tchapai" ? Sa carrière fut longue. Né en 1861, il débuta en 1880 au Café du Waux-Hall, rue des Guillemins, actuellement disparu. De 1881 à 1889, il fut membre très actif du Caveau Liégeois, d'illustre mémoire, et contribua dans une large mesure à la prospérité du Strasbourg", l'ancien et célèbre Eden du Passage Lemonnier. Généreux entre tous, il ne refusa jamais de prêter son concours désintéressé à la bienfaisance, dont il fut un zélé protecteur. On le rencontra paitout. Liège, Seraing et même Ver-viers se le disputent également. La mort vient d'atteindre cette belle figure liégeoise. Léon Hardy, c'est le Vieux-Liége en sarrau et en calotte di soye. Comme tout cela semble loin ! A N sa m as r L'emprunt de 25 millions de francs qui vient d'être émis par la ville de Namur a été repris par la Bauque de Bruxelles au taux de 96.50 p. c. Les obligations seront de 500 francs et rapporteront 4^ p. c. L'administration communale de Namur vient de décider de contrôler les œuvres du Comité National, qui sout subsidiées par elle. La création d'une école du 4e degré pour jeunes filles a été décidée par les édiles namurois. C'est là une œuvre louable dont l'initiative revient à M. Ronvaux, échevin de l'instruction publique. A â e s t Les flamingo-boches font ici une énorme propagande, des réunions publiques — où les contradicteurs qui oseraient prendre la parole seraient vito signalés à la police boche ■— se suivent chaque quinzaine presque sans interruption. En septembre, il y en a eu deux, à une quinzaine d'intervalle: le premier orateur, un nommé Saint-Prenan — un nom de comédie — à parlé, dans la salle du café u „Pot de sucre", devant une trentaine d'auditeurs et leur a vanté les beautés de l'akbvisme, en promettant les faveurs de l'autorité allemande aux néophytes du parti; le second fut le professeur Lambrichts do t la conférence portait ce titre signincatif: ,,La Révolution flamande de 1914—19Il est allé jusqu'à inviter les Flamands à s'opposer au retour du gouvernement légal du pays, à descendre dans la rue, s'il le fallait, le fusil à la main et à élever des barricades! * * * La trop fameuse grippe espagnole étend en ce moment ses ravagea à Diest et aux environs. Ces jours derniers, un employé de la poste, M. Armand Bex, a succombé à cette maladie, aggravée de pleurésie. * * Pendant un orage épouvantable qui a fait des dégâts sur toute la région, la ioudreest tombée sur la ferme de M. Hoebergs, à Rode, près de Schaffen, et l'a complètement incendiée.Daras le g-I^airesiast Un lecteur nous signale : A Ranco-lez-Ghimay la vie est presque insupportable pour la classe ouvrière. Les fermiers font fortune. Le beurre se paie jusque 30 francs le kilo, et le lard jusque 45 francs. Beaucoup de va et vient parmi les troupes boches qui viennent à Epe Sauvage et se dirigent sur Namur. Celloc-ci sont convaincues de la défaite et ramassent tout ce qu'ils peuvent utiliser de l'habitant, déjà tant dépourvu. Tout le monde court en sabots, même le secrétaire communal Jules Poussart et le bourgmestre Jules Go'oert. Le3 forêts des environs ont été ravagées par les boches. Les mortalités sont aussi nombreuses depuis quelque temps, et les 60»ns médicaux manquent, attendu que le service est fait par un soûlard do docteur boche qui ne va que là où il sait qu'il aura à boire. Sont morts récemment: MM. Hanne-quart, Alfred Bernard, Luc Mercier (dit Ohabot) Jean Bezin, et MMes Amélie Rous-seaux, Marthe Castiaux, femme d'Arthur Du-doux.Les naissances vont également en vitesse : che^ Edcuard Decuir 2 enfants d'un seul accouchement. Luc Desorme, marié avec la fille du barbu, a en son second aussi. Léon Grimée, marié avec Adèle Roro a un enfant et le second an commande. La femme Clovis Descartes a un ûnf&nt çL'Arthiu: Desorny* Les opérations militaires. Progrès importants ta Anglais si Fiaik Les troupes de sir Douglas Haig progressent de S à W kilomètres sur un tram de SS kilomètres. -- Eiiss aîîs g nent l'Escaut depuis Berchem jusqu' à Gavere. Une nouvelle série de victoires franco-américaines. U situation au front italien. Sur la front belge. Violent feu tic barrage sur Je Iront belge (Cow/nvumqué officiel. ) LONDRES, 1 novembre. (Reut-er.) Sur tout le front belge l'artillerie allemande ouvrit un violent feu de barrage. En rianitre les Anglais avancent tis 8 à 10 kilomètres sur un front de 16 kilomètres LONDRES, 1 novembre. (Reuter.) Aujourd'hui, en Flandre, nous avançamss de 8 à 10 kilomètres sur un front de 16 kilomètres. A la suite de ce progrès nous atteignîmes l'Escaut depuis Berchem jusqu'à Gavere, à 15 kilomètres au sud de Gand. Notre avance se développera sans doute plus an nord, de sorte qu'il sora possible aux Belges de rejeter les Allemands au delà du canal de dérivation sur le canal de Terneuzen. Au sud de Valenoiennes nous progressâmes de 3 kilomètres sur un front de 7 .kilomètres et nous atteignîmes la lisière sud de Valonciennes. A l'est les Français, coopérant avec les Américains, avancent à l'ouest de la Meuse. Ils "progressèrent de 5 à 6 kilomètres et approchent de Buzancy. LONDRES, 1 novembre. Reuter apprend que les opérations franco-britanniques entre l'Escaut et la Lys furent couronnées de succès hier. Sur un front de 12 milles les allies avancèrent de 3 à 4 milles et s'emparèrent de la plus grande partie du terrain élevé entre les deux rivières. Sur la ligne de feu. (D'un correspondant particulier.) Les Allemands semblent disposés à ne pas défendre Ciand et à n'opposer aux alliés une résistance «vigoureuse qu'au delà de cette ville. Ce qui tend à le faire croire, c'est qu'ils ont organisé des lignes de défense assez fortes au sud-est de la ville, sur le terrain surélevé qui se trouve dans la boucle formée par l'Escaut, entre Melle et Schelderode. Le vicinal de Moortzecle est continuellement sillonné par des trains qui transportent des matériaux de toutes sortes. Il paraît que la forêt de Meirelbekç est assez puissamment fortifiée et que toiite sa bordure du côté de l'ouest n'est qu'une suite de nids de mitrailleuses. Sur la route de Gavere, qui suit la rive droite de l'Escaut, c'est un passage continuel d'autos et do fourgons militaires. * « * Il est passé à Audenardo un grand nombre d'habitants des villages des environs de Cour-tra-i, que les Allemands font évasuer de force et qu'ils dirigeaient vers Grammont ou vers Ni-nove. Dans cette foule de pauvres gens, dont la fuite éperdue constituo un spectacle lamentable, il n'y a pas un homme valide : tous ceux d'entre eux oui n'ont pu s'échapper à temps sont au travail forcé, du côté do Valenciennes croit-on. On ne reçoit naturellement aucune nouvelle de ces malheureux. Les évacués racontent qui. du côté d'An-segem, il est resté beaucoup de monde dans certaines localités qui se trouvent actuelle ment en plein dans la ligne de feu. L'avance prochaine des troupes alliées libérera heurouse-: ment nos pauvres compatriotes, j A Audenarde on en tenu sans diseontinuei dans la direction de Courtrai et de Deinze le fracas épouvantable du canon. Vers Waregem. ces tout derniers soirs, le ciel était illumine d'une? grande clarté rouge: les boches brûlaient sans doute des villages. En vue d'une nouvelle retraite? (D'un correspondant spécial.) FRONTIERE ZELANDAISE, 2 oct. Depuis ce matin nous apercevons d'ici six ballons cap> tifs do distance en distance, dont l'un même près de la frontière. C'est aujourd'hui le dernier jour que la machine du train Gand-Ter-neu zen va encore à Selzaete; à partir de demain, dimanche, c'est fini; la gare ou plutôt les voie»? sont minces ; à la première alerte le tout sawten en l'air; c'est officiel. Los machinistes ont vu tout le dispositif le long des voies. Ils organisent aussi des défenses depuis le6 bureaux dédouanes jusque dans le village; ils ramassent e! enlèvent tout: bois, récoltes, charbon, etc., ricr n'est épargné. Les Allemands évacuent la zone frontière depuis Assenede jusqu'au canal à Selzaete. On signale du Sas de Gand : Samedi vers 4 h. du matin, un incendie éclata dans les usines Kuehbnan. On suppose que les Allemands avaient établi un dépôt de munitions. Un terrib'e bombardement s'effec tua de 5 à 9| h. du maitin sur la frontière, Les Allemands firent exploser la voie ferrée Assenede—Selzaete et évacuèrent la zone frontière depuis Assenede jusqu'au canal à Sel zaete. Ils emmenèrent les mobilisables. Heureusement, dix de ces hommes réussirent ii passer en Hollande. On parvint également à passer en Hollande une quarantaine de vaches réquisitionnée^ par l'ennemi. Quelques civil: vinrent aussi se réfugier dans les environs di Sas de Gand. L'offensive des alliés. Les Français réalisent des progrès sur I'Aisn< (Communiqué officiel.) PARIS, 1 novembre. (Havas.) Entre St. Queutin-le-Petit ©t Herpy les combat* furent repris ce matin et continuèrent pendant toute la journée. Malgré leur résistance les Allemands furent obligés de céder du terrain aux Français dans la contrée de Bahigne et de Re-couvrance, ainsi qu'à l'ouest d'Herpy. Lee Français firent des prisonniers. A leur aile droite les troupes de la 4me armée française, coopérant avec l'armée américaine, firent une attaque sur le froni de l'Aisne au nord et au sud de Vouzier6. Êiur une longeeur de six kilomètres, depuis" la contrée à l'est d'Attigny jusqu'au «jiord d'Olizy, elles a'iatroduisire.ijt dans les positions allemandes défendues avec acharnement par l'ennemi. A l'est d'Attigny les Français s'emparèrent de Rilly-aux-Oies. | Plus au sud les Français passèrent l'Aisne : et 6'emparèrent après une lutte violente de j Semuy et de Voncq. Exerça"- ■» une forte poussée vers l'est ils rejetèrent les Alle-| mands à plus de trois kilomètres de ce point et s'introduisirent profondément dans les Bois de Voncq. La lutte ne fut pas moins violente sur les routes à l'est de Vouziers. Les Français prirent pied sur le plateau des Alleux, au nord-est de Perron, ot atteignirent la lisière ouest du Bois de Vandy ainsi que les sommets à l'est de Chestres. A l'aile droite les troupes françaises dépassèrent Walains et s'emparèrent de6 hauteurs au sud-ouest de Primat. Jusqu'à présent plusieurs centaines de prisonniers ont été comptés et un certain nombre de canons, dont 4 batteries de 105 m.m. Violents combats au sud de Valenciennes (Communiqué officiel.) LONDRES, lr novembre. (Reuter). Ce matin des troupes anglaises et canadiennes ataquèrent sur un front d'environ 6 milles au sud do Valenciennes. Après uri combat violent au cours duquel nous infligeâmes de très grosses pertes à l'ennemi, nous forçâmes le massage de la Rhonelle et nous nous emparâmes des villages de Maresckes et d'Aul-noy. Nous atteigîmes les lignes de chemin de fer et les quartiers sud de Valenciennes. Nous rencontrâmes une violente résistance, principalement au nord de Mareohes et dan--le village d'Aulnoy. Plus tard dans la journée l'ennemi fit de nombreuses contre-attaques violentes sur le terrain eieve à l'ouest ele la route de Pressan-V alenciennes. Malgré oes attaques nos troupes conservèrent leurs positions sur la cr^te. L» butin des Anglais au mois d'octobre. f(Communiqué officiel.j LONDRES, 2 novembre. ^Reuter.) Ce soir de nouvelles contre-attaques se développèrent au nord-est d'Aulnv. Au cours de ces opérations nous fîmes de 2 à 3000 prisonniers. Au mois d'octobre les troupes anglaises firent plus de 49.000 prisonniers, dont environ 1200 officiers. Elles capturèrent 925 canons, dont de nombreux de gros calibre, 7000 mitrailleuses et environ 670 mortiers de tranchée. Ensuite de grandes quantités do munitions et de matériel de toute sorte tombèrent entre nos mains, entre autres beaucoup de matériel roulant, quelques tanks, cent tonnes de fil de fer barbelé, etc. Sur le front de la première armée seul, l'ennemie abandonna deux millions de pieds de bois. Pendant les trois moiis derniers les Anglais firent en France 172.659 prisonniers, dont ; 3957 officiers. Ils capturèrent 2378 canons, j plus de 17.000 mitrailleuses et plus de 2750 I mortiers de tranchée. | Les Américains s'emparent de plusieurs locali-1 tés importantes cî fcr.t plus ds £602 prisonniers (Cowionuviqué officiel.) \ PARIS, 1 novembre. (Havas.) La première armée américaine oontir.ua ses attaques sur la rive gauche de la Meuse en coopération avec la 4me armée française à sa gauche. La coopération étroite de toutes lee armes, I infanterie, artillerie, avions, et tanks, eut : pour résultat que la violente " résistance de | l'ennemi fut brisée et que ses contre-atta-! ques échouèrent. i Des divisions allemandes amenées en toute : hâte furent jointes aux troupes au front et essayèrent en vain d'arrêter notre marche.Nos troupes victorieuses s'emparèrent déjà de St. George, Landres-et St. George, Imecourt, Landreville, Ohenoy, Bayonville, Remonville, Andevanne et Clery-le-Grand et dépassèrent ces points. Jusqu'à présent 3602 prisonniers ont été comptés, dont 151 officiers. Ceïant Valencienn-es LONDRES, lr novembre. (Reute<r). L'offensive des le et 3e années .britanniques au sud do I Valenoiennes menace actuellement les lignes de communication de l'ennemi par l'occupation des hauteurs au sud-est de la ville. L'ennemi résista avec énergie. Il nourrit manifestement îe plan j ele défendre à outrance ce point stratégique, i Nos batteries pourraient aisément rendre la ville intenable, niais en ce cas nous la détruirions. Or, c'est précisément à notre soin d'éviter les destructions, dans la mesure du possible, qu'il faut attribuer, pour une bonne part, la longue durée ele la lutte. Les Anglais font 2000 à 3000 prisonniers au sud » de Valenciennes LONDRES, 1 novembre. (Reuter.) Au sud de Valenoiennes les Anglais firent 2000 ' à 3000 prisonniers. Raids aériens sur l'Allemagne LONDRES, 1 npvembre. (Reuter.) Dans la nuit du 30 au 31 octobre nos avions attaquèrent deux champs d'aviation ennemis et atteignirent à quatre reprises les hangars où des incendies éclatèrent. Les lignes de chemin de fer près de Bade, i la fabrique de matières chimiques à Karls-ruhe et les hauts fournaux à Urbach furent ■ également attaqués avec succès. TVus nos appareils rentrèrent indemnes. On annonce offieciellement que, malgré le mauvais tempe, des avions britanniques bombar-1 ] dèrent les lignes du çhgmiu ^le fer près de Bonn,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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