L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 30 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j3b11k/
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gùme Année N°. 524 S cents CIO Centimes) «Jeudi 30 mars 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer .Journal <auoti«ffera du ir^atio paraissant en Hollande neige est noire nom ne ramiiie. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacleur en Chcî : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Hepbleî, Comité de Rédaction: ^ René Chambra, Emile Palnparé. Poîït les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: IV.Z. Voorburgwal 334—34©, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hollande <1.1.50 par mois. Etranger {1.2.00 par mois AinnnnrPCR I fi rants In lirane. R^r.SaniRîis Sfl rpnt« la Cnno L'Union Il y a de cçs. choses qui crèvent les yeux et sur lesquelles, cependant, on ne saurait se lasser d'attirer l'attention. Ainsi notre devise nationale: ,,L'Union fait la force. " Cette devise est plutôt un aphorisme. Pas un discours, depuis le toast du modeste banquet de village jusqu'aux harangues qui retentissent au pied du trône, qui n'en fournisse un commentaire plus ou moins éloquent. Mais il en est de' ceci comme des épithètes homériques. Le mot, à force d'habitude, perd son sens. Il frappe encore notre oreille mais il ne. pénètre plus dans l'esprit. L'effort que nous avons à faire pour bien comprendre la vérité, mieux, la puissance profonde de ce lien commun ne nous paraît pourtant pas bien grand. Cependant, dans la pratique, que de, difficultés! II a fallu dix-huit mois de guerre pour que notre devise nationale, dont l'utilité est évidemment d'application générale, fut aussi devenue la devise des alliés. Militairement c'est un axiome que, par eîempdé, le total de 1 + 1 + 1 + 1 n'est pas égal à 4. Et le bon sens indique que les années française, anglaise, russe et italienne réunies n'ont pas la force que posséderait une armée unique, numériquement égale et de la même qualité. Certes, quoi q\ie l'on fasse, il ne sera jamais possible d'arriver à établir une équation entre le total pratique et le total arithmétique dfc9 . forces alliées. Mais il est de toute évidence que nos efforts doivent tendre à diminuer autant que possible l'écart manifestement" trop élevé qui existe encore entre les deux termes. Cet < art', chez nos adversaires, est réduit au minimum. Les défaites retentissantes que les Russes et les Serbes infligèrent aux Autrichien pendant les six premiers mois dè la guerre, obligèrent l'Allemagne à prendre des mesures énergiques. Par exemple, elle n'avait pas à ménager une alliée qu'elle avait accoutumé de traiter en vassale et elle avait le grand avantage de pouvoir agir au lieu de parlementer. Tin sqmmo, d'autorité, elle dépesséda lie Haut Commandement autrichien do la conduite des opérations et imposa aux armées de François-Joseph, ses méthodes et ses sous-officiers. A partir de ce moment l'Autriche n'était plus aux yeux de l'Allemagne qu'un immense réservoir d'hommes où elle puisait à volonté. Et, pour les deux empires du centre, 1 ' -f 1 est bien près de faire. 2 ! 1 Cette nécessité d'unir en un faisceau les forces dont elle disposait fut, pour l'Allemagne, la raison majeure de l'invasion de La Serbie. Le trait d'union entre Berlin et Constantinople, via Vienne et Sofia, est aujourd'hui établi. Nous savons que l'Allemagne traite les Turcs comme elle a fait des Autrichiens. Il n'y a que les Bulgares qui se montrent quelque peu récalcitrants. Pour le reste, il n'est pas besoin d'indiquer les raisons pourquoi l'addition des forces bulgares et turques d'une part, austro-arllemandes,de l'autre, demeure sensiblement au-dessous de la somme arithmétique. Mais elle en approche d'aussi près que les circonstances, les différences de moeurs, de langue et d'administration des quatre complices le permettent. Chez nous quelle différence! La dignité de chacun des alliés, surtout le respect que les uns ont de la dignité des autres, empêchent cette sujétion qui serait encore moins consentie par le plus fort qu'elle ne serait tolérée par le plus faible. Néanmoins il est des nécessités militaires qui priment tout. Là où nul ne s'impose par la domination il faut que.l'unité se fasse par la collaboration et l'entente en commun. Par exemple Je chemin est plus long et on en voit les inconvénients. L'Allemagne a voulu profiter du dernier délai dafls la voie de cette collaboration intime de ses adversaires en •e jetant encore une fois sur le principal l'entre eux, selon l'expression même de l'empereur,.sur la France.- Mais la France i supporté le choc et... les membres de la j xmférence de guerre des alliés ont pu se *éunir à Pans sans que les régiments du nronprinz n'eussent pu les en empêcher. Nous attendons et nous sommes èn Iroit d'attendre :— des effets excellents et-mmédiats de cette conférence qui fait figure l'un. Haut Commandement de toutes les innées alliées. Nous savons seulement ce jui s'est dit à l'ouverture: ejes choses pleines de bon sens sur la nécessité de 'union, air connu. Nous ne savons pas :9 qui s'est décidé au cours de se3 travaux, ^u'il nous suffise de savoir,, et ceci est 'essentiel, que des décisions ont été prises. 2ette pensée seule doit nous réconforter lomme s'il nous était survenu un secours nattendu de plusieurs centaines de mille lommes. En effet, depuis aujourd'hui, le otal réel de nos forces s'est approché sen-iblement du total arithmétique. C'est une affaire de calcul. ^ _ i Que n'a-t-on commencé par là! Hé oui, 1 nais rien n'est plus difficile à faire admette que les idées simples. Que d'inconscient^, ;hez nous, ne se sont pas étonnés de ce lue nous envoyions nos auto-canonniers sur j e front russe? Et, cependant, si les sol- j lats de cette anne n'ont rien à faire sur 'Yser et s'ils peuvent, au contraire, rendre •es plus grands services sur la Dwina ou iur le Dniester? Il va de soi qu'en Russie , ;omm$ en Flandre ils se battent pour la : libération de notre territoire. Et l'important n'est-il .pas qu'ils se battent utilement?De même il apparaît aux Italiens clairvoyants que le plus court chemin d'Udine à Trieste ne" passe pas par Gorizia ni le plateau du Carso. Ceci était déjà apparu à beaucoup de gens avant la participation de l'Italie à la guerre, mais en comprit que le premier .élan-de . la nation italienne devait la porter naturellement dans les provinces l irrédeiites. Or, encore^ aujourd'hui, les Italiens s'obstinent à ne vouloir porter leur effort que de ce côté. Il fallut qu'ils se sentissent directement menacés à Valona pour qu'ils se décidassent à y débarquer. Et cependant l'armée italienne est assez nombreuse pour alimenter d'autres fronts que ceux du Trentin et de l'Isonzo. Et, de même qu'il paraîtrait tout naturel que Français et Anglais allassent porter leur effort sur l'un de ces deux fronts si l'ennemi y était plus vulnérable qu'ailleurs, il doit sembler également naturel de voir les Italiens se battre en Champagne, en Alsace ou à Salonique, si la victoire dépend de leur concours. Le seul but n'est-il pas de vaincre ? Incontestablement, la conférence de Paris est un pas de plus vers la victoire. C'est elle que le peuple parisien acclame en acclamant les délégués. Charles Bernard. ■ na) i Pour Sa fête du Roi Montant des listes précédentes 661.Jf3\ fl. ' •f 985.00 frs. L. et A ;.... $.00. ,, Mme Errtma van Iloorebeke... 6.00 fl. Produit d'e coUectes axu<c guichets de, VInformatiekantoor , du Crédit Anuersois 50.00 frs. M. A. Ljco'p 1.00 fl. M. J. Grégoire 1.00 ,, Cocq et Didisse, Liège......... 1.00 ,, M mes Lauwers et Wiïmers ... 1.50 ,, La force de l'armée allenà On a distribué — des agents boches, bien entendu — jeudi dernier, jour de marché, à Middelbourg, le petit document que nous publions ci-dessous. Force de l'armée allemande. PERTES. Les pertes de l'armée allemande s'élevaient jusqu'au lr décembre 1915, comme suit: Décès . 484.218 hommes. Prisonniers et'manquants 381.149 „ Décès par maladies 27.674 ,, , Blessés 1.631.419 dont 10.9 % inguérissables, soit 177.825 ,, Pertes' totales en 16 mois, 1.070.866 hommes. Soit en chiffres ronds, 67.000 hommes par-mois ou 804.000 par an: GAINS. Les levées de4915 et de 1916 étaient chacune d'environ 780.000 hommes, dont 80 % sont aptes au service do campagne, soit 624.000 hommes par levée. Pertes annuelles de l'année allemande 804.000 hommes-. Elle augmente de la levée annuelle de 624.000 ,, | L'armée allemande perd donc en réalité 180.000 hommes par an. L'armée ' allemande en campagne est de " 4.000.000 hommes. La réserve est .de 3.000.000 ,, Force actuelle de l'armée allemande 7.000.000 hommes. En perdant chaque année, comme actuellement ...... 180.000 hommes. l'armée allemande . serait, réduite dans 5 ans 6.100.000 ,, et dans, 10 ans 5.200.000 ,, et dans 15 ans 4.300.000 „ et dans 20 ans 3.400.000 ,, Les chiffres ci-dessus sont empruntés au journal ,,De Tijd" du 29 février. Mjddelburg,- lo lr mars 1916. Evidemment, les Belges n'ont pas été dupes de cette manoeuvre. Ét les Hollandais, qui raisonnent, pas davantage. Ajoutons que ce document a été aussi glissé dans toutes les boîtes à lettres de la ville. 0-o-iai ■ ■ !i y a un asi 30 ?nars 1915. — Bombardement continu de Nieuport et de ses -ponts. Un Tauhe jette sur Reims plusieurs boinbes. Autour de Perthcs, de Beaûséjour et de V ille-sur-Tourbe, guerre de sape, explosions de mines et- violente action■ d'artillerie. Auprès de Verdun, le fort de Douaumont reçoit quelques obus; vive riposte de l'artillerie française qui réduit au- silence les batteries ennemies. Evacuation d'Hêudieoùrt par les Allemands. Dans le bois Le-Prètre une centaine de mètres de tranchées sont enlevées à Vennemi. A RegniéviUe, un poste allemand est enlevé. Front oriental: les Russes réduisent au silence Vartillerie ennemie à Ossowietz, et,,dans les Carpathes,Us continuent à repousser les Autrichiens. ""Tvîs-^ Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont l'abonnement expire le 31 mars de bien vouloir nous envoyer un mandat poste ds fl. 1 50 en mentionnant sur le mandat poste: Renouvellement d'abonnement. En Belgique. Pour paralyser le commerce Nous avons annoncé dans notre numéro dp. 25 mars que les Boches étaient décidés à réquisitionner, le cas éohéant, toutes les marchandises et les vivres se trouvant en Belgique potir les besoins de l'armée allemande. Nous précisons. Il y a quinze jours, des officiers de cette armée se sont-rendus à Bruxelles afin d'acheter aux différentes .,Centraient — providence des embusqués boohards ! — des produits alimentaires. Les expéditoi)s devaient se faire vers la France, la' Flandre belge produisant suffisamment de'vivres pour les -besoins "des feldgraùen. Dorénavant, les expéditions de l'étranger, vers la Belgique ne pourront être faites qu'arec 1!autorisation du ,,general-gouverneur", aucjuel une demande devra être adressée avant chaque envoi. 'Mais'lé gouverneur a"décidé aussi de paralyser complètement certains commerces en interdisant l'importation de marchandises' dont nous publions lia . liste ci-dessous, en mémo temps que l'arrêté relatif aux demandes d'importation. . Arrêté du gouverneur du 1er mars 1916. J'abroge mes arrêtés des 10 décembre 1914, 22 avril 1915, 29 . mai 1915, 25 septembre 1915 et 11 octobre 1915, ' relatifs à l'interdiction d'importer du'sel saiiihé, du sel marin, du sel gemme; de l'acide sébacique et de l'oisine,r du savon, des huiles et des graisses saponifiées, du papier à cigarettes de provenance française, des plaques photographiques et des disques de phonographes (Bulletin officiel des lois et arrêté® p. 73, 483, 655, 1079 et 1190) ; j'abroge également mon arrêté du 11 octobre 1915 concernant , les , peines applicables en cas d'infractions aux défenses d'importer (Bulletin officiel1 des lois et arrêtés, p. 1181) et j'arrête ce qui suit: ■ Article. 1er.— Dans le territoire du gouvernement général (voir avis du 19 décembre 1915-du gouverneur général en Belgique (Bulletin officiel des lois et arrêtés, p. 1416),; il est interdit d'importer les marchandises désignées à l'annexe du présent arrêté- Art. 2. —Les marchandises/non désignées à l'annexe ne peuvent être importées daps le territoire du gouvernement général qu'en vertu d'une autorisation du chef de l'administration civile près le gouverneur général en Belgique, section1 du commerce et- de l'industrie (Abtei-lung fur Handel und Gewerbe). . . Les demandes d'autorisation doivent être adressées à r,,Abteilung fur Handel und Gewerbe, Aussenhandelstelle", 30, avenue de la Renaissance, Bruxelles. Ces demandés indiqueront: a) Le-genre et-la quantité des marchandises à' importer; b) Le pays d'où et pour le compte duquel l'importation doit avoir lieu; c) Le prix d'achat et le mode de paiement des marchandises à importer; d) La localité dans laquelle les marchandises à importer doivent être utilisées et le but de leur utilisation. L'auteur de la demande, dans .une déclaration qu'il signera, garantira l'exactitude des indications données par lui. Comme preuve de l'autorisation accordée 1'.,Aussenhandelstelle" (Bureau du commerce extérieur) apposera son cachet sur la demande. L?autorisation sera valable pour un délai de trois semaines commençant le jour où elle a été donnée ; dans le document relatif à l'autorisation, ca délai pourra être raccourci ou prolongé. Pour les expéditions par chemin de "fèr,_ il suffira que lés marchandises soient -rendues au chemin de fer ou chargées dans., le délai prévu. Les envois de marchandises en transit.. à travers le territoire du gouvernement général et à destination du territoire des étapes et des •opérations à l'ouest, ne sont pas soumis à -une autorisation d'importation si leur importation dans ce dernier territoire a été autorisée, par les autorités compétences et si le transit se fait en vertu d'une lettre de voiture valable jusqu' à destination. Art. 3. •—• Les marchandises importées contrairement aux prescriptions des articles I et 2 seront confisquées. Art. 4. — Sera puni soit d'une peine d'emprisonnement de 3 ans au plus et d'une amende pouvant atteindre 50.000 marks ou d'une de Ces. deux peines à l'exclusion de l'autre: a) Quiconque enfreint une interdiction d'importation;>b) Quiconque dans sa demande relative à l'autorisation ^'importer, intentionnellement, ou par grave négligence, fait de fausses, déclarations : c) Quiconque, sans autorisation, importe des marchandises dont l'importation doit être autorisée ; d) Quiconque vend ou offre en vente des marchandises quoiqu'il sache ou, selon les circonstances, doive savoir que ces marchandises ont été importées soit à l'encontre d'une interdiction les concerna rit soit sans l'autorisation exigée pour leur importation. Toute tentative d'infraotion est punissable. Les infractions seront jugées par les tribunaux militaires allemands. Art. 5. — Les dispositions du présent arrêté ne sont pas applicables aux importations venant du territoire de l'empire allemand ou des territoires occupés par les troupes allemandes. Elles ne s'appliquent pas non plus aux bagages destinés à l'usage personnel des voyageurs. Art. 6. — Le chef de l'administration civile décrétera les dispositions relatives aux formules de demande à remplir en vue d'obtenir l'autorisation d'importer • et âu cachet de 1'„ Aussenhandelstelle". Art.. 7. — Le présent arrêté entrera en vigueur le jour de sa publication. Les marchandises qui, le jour de l'entrée en vigueur, seront déjà chargées ou le seront dans un délai d'une semaine à partir du jour de l'entrée en vigueur, pourront encore être importées, si leur importation était jusqu'alors autorisée. Annexe à l'arrêté concernant l'importation des marchandises. Est interdite rim^^taiion de^m,arck^ndises suiv^ntesj - "" WJ I Vivres : Sel. saccharine. Matières animales: Peaux, fourrures et pelleteries'brutes, apprêtées ou ouvrées, gants et maroquinerie, ivoire brut, plumes d'oiseaux de , toute-sorte. ! Matières minérales: Pierres, marbre, albâ-j tre, bruts et ouvrés; ciment et plâtré, bruts et ouvrés. Matières végétales: Bois .ayant moins de 2 cent. ' d'épaisseur et destiné à la fabrication d'objets de .luxe. t . Matières diverses : Tresses et autres articlfes ' pour la fabrication des chapeaux; tresses et autres articles en paille, en jonc, en sparte, en genêt, en écorce, en fibre et palme ou en crin. Parfumeries: Toutes les parfumeries alcooliques ou non, y compris les savons de parfumerie.Produite chimiques: Acide carbonique liquéfié, soude, carbonatée, soude sulfatée, benzol, sulfite de soude, alcool méthylique. Papier : Papier à cigarettes, papiers peints. Métaux précieux : Bijouterie (or, platine et argent) ; buvrages d'orfèvrerie (or, platine et argent). Machines, mécaniques, véhicules et outils: Machines de construction de tout genre; machines et mécaniques, y compris les pièces accessoires, à l'exception des machines à travailler le bois et les métaux ainsi que des machines motrices; automobiles, motocyclés, voitures et véhicules de tout genre. Instruments et montres: Instruments de musique, montres, boîtes de montres, articles d'horlogerie. Tissus: Tous Nies tissus de 6oie, y-compris les articles de passementerie et de rubanerie, les tuiles, dentelles et blondes ; les articles de passementerie et de rubanerie, les tdlles et dentelles de coton, de lin, de chanvre et de jute; dentelles à la main, lingerie, chapeaux garnis ou non, habillements. Divers allumettes,' lampes électriques à incandescence, talons de caoutchouc, mercerie et quincaillerie, meubles, objets d'art, ustensiles et . objets de ménage émaiilés, en fonte, fer forgé ou acier, explosifs. , L'Université flamande deGand Il ne suffisait pas que von Bissing tout seul s'en mêlât! Voioi que le Wurtember-gsois de la IVme armée réclame'aussi sa part dans l'oeuvre de flamandisation. 11 a, en effet, fait paraître l'avis suivant : Les^ cours à l'Université de Gand seront donnés en langue flamande. Le ,,Verwal-tungschef" près le gouverneur général en Belgique est autorisé- à tolérer, pour ' certaines branches, l'usage d'une autre langue, à titre exceptionnel. Il est chargé de prendre les mesures nécessaires, à l'exécution de cet aarêté. Thielit, le 17 mars 1916. , Le chef de la 4e armée, Duc A-l'breclit de Wurtemberg. Ce ' noble duc est vraiment trop aimable d'annoncer aux habitants de Thielt la grrrande nouvelle! Nous apprenons que l'illustre historien Pi-renne, opposé à la flamandisation de l'Université et emmené en Allemagne par nos ennemis, se trouve au ,,Gefangenlager" de Crefeld. La fSamandâsation des écoles de BruxeBIes Une erreur de nom s'est glissée dans l'article publié sous le titre „La Flamandisation des écoles de Bruxelles" dans ..L'Echo Belge" du 28 mars. Au lieu d'Auiguet Vermeylen, il faut lire August VermearECh. Nos lecteurs auront corrigé d'eux-mêmes cette erreur de plume. M. Viermeylen, profosseui- à l'Université libre de Bruxelles, figure parmi les signataires de la pétition contre la flamandisation. Nous avons ici même, à plusieurs reprises, fait l'éloge de C9 grand Flamand qui ne pouvait pas accepter le cadeau ^indésirable" que nos ennemis ont eu l'impudeur d'offrir aux Flamands. A Bruxelles La Légation de Roumanie vient de faire connaître à ses sujets que, confonnément I aux instructions du ministre des affaires étrangères, tous les Roumains résidant en Belgique doivent se. présenter à la Chancellerie de la Légation et, en province, aux consulats» roumains, avec les papiers nécessaires, a,fin de . justifier • leur situation militaire et se mettre à la disposition de leur gouvernement. • • * La ,,G-azette de Cologne" emploie l'expression une attitude correcte, dans sa justification de l'abominable assassinat de Jean Tordeur. On se rappelle'que ce patriote, injustement accuse d'espionnage, a. été abattu à coups de fusil en pleine rue à Bruxelles, alors qu'il cherchât à échapper à ses bourreaux. La ,,Gazette de Cologne", tentant de réagir contre l'impression provoquée par ce crime, a expliqué J faits à sa manière. Tordeur ne devait pas tenter de se sauver. S'il l'a fait, c'est a ses risques et périls; ,,Les soldats de l'escorte coït eu une attitude correcte" et le ^malheureux" (sic) est responsable lui-même du sort qui lui est échu. L'attitude correcte" dtes' soldats boches en cette circonstance est digne de celle qu'ils : | ont toujours affirmée depuis leurs premiers ,,Gazette de Cologne" veut témoigner à Tondeur, elle ajoute encore, si possible, à la cruauté des bourreaux allemands, • • m Les coupures de 1 franc deviennent excessivement rares à Bruxelles. Les receveurs des Tramways-Bruxellois en sont parfois dépourvus. Ainsi, un voyageur ayant donné, avenue de la Couronne, pour un parcours de 10 centimes, un billet d'un mark, se vit remettre une kyrielle de pièces diverses. Il compta : une pièce de 25 centimes en z>ino, quatre pièces de 10 centimes idem, quatre de 5 centimes, dont une en nickel, sept pièces de 2 centimes, une pièce de 1 centime, une pièce de 10 pfennig ; enfin, deux pièces de 1 pfennig. <* * « La police de Laeken a procédé1 ces jours-ci à une vérification du lait débité par les marchands qui circulaient dans la commune. Sur vingt-quatre échantillons qui ont été vérifiés, vingt ont été reconnus falsifiés par l'addition de fortes quantités d'eau. Les falsificateurs seront poursuivis. Et ils recommenceront, ces baptiseurs de lait, si les juges ,,baptisent" leurs arrêts de tant d'indulgence — 50 p. c. au moins! A Anvers Les plaintes au sujet de la qualité du pain fourni par plusieurs boulangers continuent à affluer. Certains boulangers déclarent eux-mêmes que la farine dont on les approvisionne laisse à désirer. On prend des mesures sévères pour enrayer la falsification du lait et du beurre. Le bruit court en ville — et nous l'enregistrons sous toutes réserves — que l'on en sera réduit pendant quelques jours au pain tout à fait noir. « » m Une curieuse affaire s'est présentée à la be chambre correctionnelle. Un jeune homme qui a été condamné le 2 mars dernier, par défaut, à sept mois dlempri-sonnement du chef d'escroquerie, demanda, quand pn vint l'arrêter, à signer immédiatement un acte d'appel, fi'étant adressé postérieurement à un avocat, celui-ci, ignorant ce qui s'était passé, lui fit faire opposition. Le tribunal était appelé aujourd'hui à se prononcQf 6ur la validité de l'opposition. Le ministère public a soutenu qu'en signant un acte d'appel dé la condamnation qui l'avait frappé, le prévenu avait. „ipso facto" renoncé au bénéfice de l'opposition. Le tribunal 6'est prononcé dans, ce sens. Immédiatement le défenseur, Me Gryspeerdt, a introduit une demande à la chambre des mises en accusation tendant à faire mettre l'intéressé en liberté provisoire. Au Luxembourg Voici une liste des personnes fusillées dans certaines communes du Luxembourg par les soldats allemands, en août 1914. Dans 'la commune d'Etalle, on cite: 1. le \icaire; 2. Balon, Ernest; 3. Chapelier, C. ; 4. Coulon, Gust. ; 5. Jacob, Cam. ; 6. Lebrun, Jos. ; 7. Lepage, Amédée; 8. Marchai, J.-B., et son fils Auguste ; 10. Payguard, Jos.; 11. Peiffer, Alexis; 12. Kdcaille, Camille. A Mussy-1 a-Ville : 1. Bonté, Célina ; 2.. Clausse-Denis; 3. Gilson, Adolphe; 4. Jacque-niin, Victor; 5. Keizer, François; 6. Keizer,, Jules; 7. Lefèvre, Justin; 8. Lefèvre,. Octa-vien ; 9. Lenoir, Amédée : 10. Reisse, Lucien ; 11. Rolin, Jos. ; 12. Rolin, Madeleine (18 mois) ; 13. Thiry, Armand; 14. Le 26 août, est itftort, fusille à Tallancourt, M. l'abbé Joseph Alexandre, curé de Mussy-la Ville. A Gomery: Halbardier,Dutilleul, Joseph. A Bleid: 1. Brice, Paul; 2. Nahant^Alfred; 3. Thiry, Céline; 4. Herbin, Alfred; 5. Eppe, Pierre. ^ A Musson: 1. Bosquet, Eugène; 2. Bosquet, Marie-Louise; 3. Albert, Alphonse; 4. Hardv, Paul; 5. Thierv, Joseph; 6. .Thirv, Félux; 7. Thiry, Augustine; 8. Nesse, Emile : 9. Genot, Louis. Trois habitants de Baranzy furent fusilles à Musson; ce sont:.l. Toussaint, Joseph; 2. Labille, Victor; 3. Grégoire, Cyrille. Etalle fut témoin du martyre du vicaire de la paroisse. M. l'abbé Pierret. Lié à un poteau, le corps lardé de coups de lance, les yeux crevés, il resta exposé à la,pitié publique jusqu'à ce que tous les villageois eussent été contraints de défiler devant lui. _ A Labour, soixante-dix civils furent fusilles. Dans la seule famille Lambert, le père ét cinq filé sont au nombre des victimes! A Mussy-1 a-Ville, on compte 14 fusillés. Le curé de la. paroisse, M. l'abbé Joseph Alexandre, fut fusillé le 26 août à TallancOurt. Cinquante-trois maisons y devinrent la proie des f lammes. A Musson, les incendies détruisirent environ cent vingt maisons ainsi que l'église du village. Douze civils furent tués à Musson (parmi ceux-ci, trois habitants de Baranzy). A Bleid, cinq civils furent tués et vingt-deux maisons furent incendiées. Dans la section de Gomery, trente maisons furent incendiées. A Signeulx, les premiers incendies, peu nombreux heureusement (cinq maisons), éclatèrent du côté de la gare, dès l'entrée des premières colonnes allemandes dans la localité. Un combat régulier, mettant aux prises Allemands et Français, avait eu lieu entre Eigneulx et le petit moulin de Barenzy. Toutes les représailles étaient dès llors justifiées d'avance: six' civils furent faits prisonniers. Les réquisitions, faites d'abord contre bons et plus tard contre argent, ^ frappèrent surtout la gent porcine et bovine. Ignorant la langue du pays, l'Allemand pénètre chez l'habitant. En maître auquel on ne résiste pas, il fouille soigneusement tous les recoins de l'immeuble, faisant main basse sur ce qui peut lui convenir et bientôt la commune, épuisée par les besoins de l'envahisseur, se trouve privée du nécessaire. Signeulx resta quinze jours sans pain et l'hiver fut rude. L'éclairage et le chauffage manquèrent. Le soldat, logé dans les granges, réclame sa part du logis; il faut lui céder la place. Mais nul ne se plaint, aucun prétexte à représailles n'est donné; la population exhortée au calme par le cilré de la paroisse et par l'abbé Liégeois souffre mais espère. Virton ne souffrit guère au lendemain de MIMRS S ZOON jfij / 4 Hofweg 1î y [ \ LA HAYE. [A] Pardessos sur ffft Mbbuïq 9 h depuis fi. 25.— ,,,, m _ UUJ.IJU! Joseph, qui abritait des blessés français et que protégeait d'ailleurs la croix de Genève, fut 1 objet d'un bombardement de la part de l'artillerie allemande. Cinquante-huit blessés v furent tues. Après le passage des premières troupes à travers cette région, les faits de barbarie ou de brutalité cessèrent. Des vexations administratives sanctionnées par une clause pé-nale et naturellement pécuniaire y suppléèrent : défense à tout cultivateur de donner une litière de paille à ses chevaux ou. bestiaux; défense de donner des pommes de terre aux porcs; défense de nourrir les volailles d'avoine ou de froment sous peine d'une amende de 2.000 marks. Les chevaux sont réquisitionnés et enlevés et le cultivateur ne possède plus la plupart du temps qu'un cheval de troupe allemand inapte à tout travail des champs et que l'intéressé doit d'ailleurs représenter à toute réquisition. —; ■■■— ■ • ■ cr-i— Lettre d'Italie. Voilà quatre ou cinq mois qu'entre soldats italiens et autrichiens, se combattant sur le front le plus pittoresque et le plus accidenté de la guerre, est descendu une pâle et froide muraille de neôge, plus inviolable que n'importe quels Obstacles naturels, plus infranchissable que les plus épais réseaux de fil de fer. A une guerre d'actions et de coups de main a succédé une guerre muette, immobile et tendue. On vit en voisins à portée de fusil, souvent à portée de voix. Les AuWidhiens craignent les Italiens plus proches qu'ils ne sont réellement, et la nuit leurs fusées éclairantes fouillent les ténèbres comme les yeux inquiets soudain rouverts d'une mauvaise conscience. Et parfois aussi ils tirent des coups de fusil affolés, saiis raison, comme celui qui fait un cauchemar se dresse en sueur et empoigne un revolver sous l'oreiller. Le cauchemar dans ce cas-ci n'est certainement pas le résultat d'une indigestion, meis engendré par la ,,peur du noir". Les fusées éclairantes jettent d'ailleurs des tonalités magnifiques sur les roches sombres et teignent de coruscations chatoyantes et micacées la lividité des neiges. Si les soldats de François-Joseph sa-, vaient que .ee spectacle est pour leurs ennemis une distraction impatiemment attendue chaque nuit, ils s'abstiendraient dô le leur donner. Même de jour, la vue est si enchanteresse qu'elle fait parfois oublier la guerre aux soldats lés moins poétiques. Certaines monta gnes ont la forme de coupoles d'un blanc b-euâtre, surmontées de minarets qui s'enfoncent d'ans le ciel; d'autres dessinent un profil amusant que précise la fantaisie des . soldats, barbe de bouc, nez napoléonien ou demi-lunes. Le site est plutôt amusant qu'effrayant. On dirait le paysage, ouaté de neige factice, de quelque boîte... chut, j'allais dire de Nuremberg. Les sapins ont enfilé de blancs piasse-montagne-*. C'est à grand' peine qu'ils soutiennent l'écrasante floraison neigeuse. Vienne un souffle de vent, ils frissonnent de la cime aux pieds comme des personnes surprises par une chute de neige, et se secouent profondément. Les cabanes des soldats italiens sont-, elles aussi, vêtues de blanche fourrure. Après des siècles inviolées, les solitudes neigeuses ont vu l'homme, amené par la guerre, installer dia.ns leurs régions ea vie, ses besoins et ses 'habitudes, sa force destructrice et créatrice. Les chênes séculaires sautent' sans cérémonie par l'effet d'une petite cartouche de dynamite et leurs membres osseux se transforment pour les abris des soldats. Les alpins, ou même 1©3- simples mobilisés, ont dû se faire charpentiers et tenias-siers.' Un petit village.souriant sous la neige se dresse là où les alpinistes se croyaient très malins pour passer quelques heures au fort de l'été. Les soldats sont d'ailleurs ici plus alpinistes que guerriers. La guerre se réduit à des proportions sans importance, et l'éclat d'un obus à cinquante mètres du baraquement n'a pas même pour effet d'en fair -i sortir les hommes, qui préfèrent rester au chaud. Les baraquements sont intérieurement doublés de carton goudronné. D'excellents poêles y entretiennent une température qui permet de se rire des 15 degrés sous zéro le jour4 (au soleil!) et 25 la luit. La pèlerine si pittoresque, véritable ,,cape" du soldat italien, n'est pas aussi <&aude qu'elle en a l'air. On l'a abandonnée peur les manteaux ajustés, doublés de fourrures — et les doigts agiles des femmes s'évertuent dans toute l'Italie à tricoter, et même, dans les villages, à filer la laine pour qu'aient chaud les soldats. L Imagination patriotique et maternelle invente le3 plus ingénieux vêtements. Il en est de spéciaux pour les sentinelles ..aylaiieées, lîs observa-.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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