L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 21 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4d09t/
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[ 4ème Anne e Wfo 1244, i=3 .leuol 25U mars ï«3ï?s>s L'ECHO BELGE I l'Union fait la Force. m _ - - «. . — J.2 ~X2 » .^..*1 «MOtifSrB tt-fc tft W«5^ ï ««aï^TTB'â' <CîfrTl Ikll31B&36S Belue est notre nom de Famille. R' L'Union tau ta roroe. "«"» ni^i Huuuuiw.. — . —!—1 Z J T ~ ( _ . T - ^<j«itave .ï.-#if-5iiOE*ï*. Abonnements: Hollande il. 1.S0 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour les Toutes les lettres doivent êta-e adressées au Rédacteur en Cïief. î,bsw»i. uaipa^. , militaires au Iront et les militaires internés en Hollande il. û.75 par mois payable ^..,MUderédac«on:N. Z. VOOBBUBOWAL 334-240, . , .1 Châties Bfirnard, HeMé i-tiamom, par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents I? ligne. Téléphones: 3797 et 1775, Oomité de BAdactuon:, Emile' Palnparé. i . ... m ■■■ ,,v J-*"- ii .mmii— I [itieis renversées. [ Cas messieurs du Reichstag, après lui [courte pause, ont repris leurs exercices. . serait faux de dire qu'il y a beaucoup (apprendre auprès d'eux. Ils se montrer [toujours tels que nous les connaissons. Ma lj] est au moins intéressant de suivre c< [manifestations où l'âme allemande se d< [couvre toujours égale à elle-meme, avf lune continuité que l'on pourrait presqr ■ qualifier d'admirable dans la brutalité < 1 l'hypocrisie. Un b°clie est toujours u Boche et M. de Hertbng no varie jamais. I x/éch.o des récentes déclarations du chai Bcelier ne s'était pas encore éteint, ou Tins. I lent ultimatum à la Russie montrait < qu'il fallait croire de ces protestations ind gnées <te la conscience allemande idéalisl et pacifique. On pouvait être assez curieu «e savoir comment M. de Hertling alla ■kpjjquer cette contradiction entre ses pan les et les faits. Il s'en tire très bien, écoi teZ: „Ê ressort à première vue, pour qi « considère le traité de paix avec la Russi qu* oelui-ci ne contient rien de déshon Sranfc, pas d'indemnité de guerre, p; d'annexions violantes"... Le loup, déguis en mère-grand, ne parlait pas autremei au petit Chaperon Rougo. Lui aussi joua 6ur les mots. Jeu sinistre! Au vrai, ttpour mieux vous manger, mon enfant, $6uit immédiatement cette affirmation a ■moins osée. Ecoutez encore: ,,11 y a quelque jours, une députation de la Diète de Coin Knde a formulé le voeu de voir ce pav Kontracter une ucicstt militaire et économi que avec l'Allemagne. .) 'ai répondu qu jô reconnaissais l'autonomie de la Cour Bande et que c'est aveo gratitude que j mrenais note de cette offre d union qui es Bout à fait conforme aux liens moraux qu funissent les deux pays. Mais j'ai retarde L : décision à prendre jusqu'à ce que la volont . du peuple courlandais ait eu 1 occasion d1 s'exprimer plus librement. | Que signifie ceci sinon une aninexioi ■pure et simple? Personne ne sera dupe évi dominent de cette comédie d un vote don l'Allemagne, d'accord avec la Diète boen de Courlande, déterminera les modalités. L ivote secret est inconnu jusqu'ici en Alk • magne même. Quelles garanties peut don mor un referendum organisé par des Aile mancls? C'est sur quoi il est puéril de dis cuter. Les euphémismes de M. de Hertlim no changeront rien à ce fait brutal qu l'Allemagne annexe la Courlande. F Ce que le chancelier a dit sur la Pologne la Livonie et l'Esthonie n'est pas beaucou; plus rassurant pour ces pays, pour la Pc logne surtout. On discute toujours le poin de savoir à quelle sauce ils seront accon Jfmodés. Une chose est certaine, c'est que Bi la Pologne a été amputée du gouvern< ment de Cholm au profit de l'Ukraine, el: peut se préparer à céder encore un morcea de son territoire au profit de la Prusse, j quoi rime, sinon, ce petit cours spécieu |de droit international que le député cer ■triste Fehrenbach est venu faire à la suit Idu discours de M. de Hertling et où il Ktabli la différence qu'il y a entre uns au inexion et une rectification do frontière? Pa ■exemple, ce que M. Fehrenbach n'a pas s-■dire, c'est où finit la rectification de fron mère ni où commence l'annexion. Or, Hin Idenburg demande pour la Prusse une recti Boat-ion de frontière. Ce n'est pas le terri ■taire courlandais qui se trouve en jeu, puis Ique la Courlande toute entière sera annexé à la Prusse. La Pologne seule fera les frai de cet agrandissement- qui signifie pour ell une nouvelle diminution. Sedan qu'on con sidère l'un ou l'autre, une rectification d frontière devient une annexien ou vie versa. Ceci pour clore le débat engagé pa M. Fehrembach qui paraît manquer d-fecepticisme nécessaire pour adopter une so .lution aussi désinvolte. H Quel enseignement — nous allions dir Ruelle moralité! — tirer d'un pareil débat •C'est que, lorsque M. de Hertling vient dé Harer solennellement du haut de la tribun |du Reichstag que l'Allemagne ne songe pa • à annoter la Belgique, l' Allefmagtne au con ■braire y songe très sérieusement. Ce serai lune jobarderie quasi criminelle que de s [départir du système de toujours et en tou ■prendre le contrepied de ce que disent le ■Allemands et surtout les hommes d'Etat qv tant la responsabilité du pouvoir en Alk Imagne. Non point que nous doutions d £leur bonne foi. au contraire. La bonne fc idu boche est absolue et c'est bien la ciircoto Krtanoe la plus aggravante qu'en puisse ima fcner. Ce n'est pas le sens des mots qu': retourne, c^est le sens profond de la réalité • S'il paraît hypocrite, ce n'est pas parce qu': toonserve au foind de lui la notion du bien le est parce que, tout naturellement, le m? est pour lui l'expression supérieure du bien Charles Bernard, 1 ■ Pour les orphelins de la gusrn De la part de Gusto 0.25 f, Pour les prisonniers de guerre De la -part de M. E. Verhwiri, j. Bergcn'crp-Zoom '2.00 fi -■■> ■ ■ • itm — Il y a un an 21 mars 1917: A l'est d'Ham les França\ | t'emparent du château de Savuellois et dt Ywllage de Jussy. Au nord-est de Soissans % I occupent une dizaine de villages. Ils foi |cont le canal de la Somme à l'est d'Haï f et repoussent l'ennemi jusqu'à Gastres < | Goutescourt. Les Britanniques Occupent une quarai m ?îfâssf. fl è Vjst s La ligue patriotique flamande Ayant pris connaissance des injonction: e adressées par un groupement qui se dénom I me ,,Ylaamsch Belgisch Verbond", consi à dère: t Qué les membres de oe groupement on' s le devoir durant la guerre, au même titr* s que tout parti politique belge, de 6'abste nir de poursuivre la réalisation de leur pro c gramme particulier afin que toutes les for e ces 'morales, intellectuelles et politiques d< >t la nation fassent bloc contre l'ennemi ; II Que le gouvernement n'a pas plus i prendre d'engagement vis-à-vis de ceux qu l- se refusent pareille abstenton que vis-à' j- vis des catholiques, des libéraux ou de; ;e socialistes qui auraient 4e mauvais goût de i- le mettre en demeure de promettre poui e plus tard lo réalisation de l'une de leurs x aspirations politiques; it Que notamment la question du mode s >- adopter ultérieurement pour l'organisation i- d'une université flamande doit être réservé* ii pour l'époque où, libérée du oug étranger; 5, la nation pourra, par l'organe de ses man-). dataires légaux, discuter à ce sujet en toute is liberté ; é Qu'il en est de même de tous les projeté it de réforme agités dans plusieurs milieux t et visant divers domaines de l'activité na-e tionale, tant au point de vue linguistique " que: militaire; u. Exprime sa pleine et entière confiance s dans lo gouvernement du Roi et dans les - pouvoirs belges civils et militaires quant s aux mesures prises et à prendre par eux - pour assurer une représentation équitable b des diverses tendances nationales, dans les - nominations faites ou à faire dans quelque 3 ordre d'idées, que ce soit; t Proteste énergiquemont contre la mise en suspicion des autorités belges à l'occasion des mesures arrêtées par elles quant à' la censure de la presse et à certaines sanctions disciplinaires dont la discussion n'est ni opportune, ni justifiée; A le plus grand 60uci des» questions d'amélioration morale et matérielle dé la situation des officiers et des soldats mais estime qu'il faut séparer ces préoccupations, infiniment respectables, de celles agitées ici; Fait un appel pressant à tous les Belges afin qu'ils se souviennent des paroles du Roi: ,,Faire trêve aux discussions linguistique qui nous divisent pour diriger toutes nos forces unies contre l'ennemi commun." Exprime sa conviction que toutes les « bonnes volontés nationales, respectueuses > de tous les droits, unies en un faisceau in--, diss'oluble, assureront un avenir libre et t heureux à la Patrie régénérée. '■i illi ^ ■ |jj t -ÇTWTI— ■ . S, la collaboration de l'armée belgs à la ^ victoire de la Marne. K_ Nouvel aveu allemand. 0 Sous le titre: ,,Les soldats du 39e dans la ^ guerre mondiale", le ,,Diisseldorfer Nachrich- ten", supplément du ,,Diisseldorfer General Anzoïger", publie une relation de la campagne allemande en Belgique' et en France. 1 Dans un chapitre intitulé: ,,Les journées glorieuses de Craonne", l'auteur s'exprime ainsi : .,Dans l'entretemps, sur d'autres tronts s'é- - taient "déclanchés des événements qui devaient - avoir une répercussion fâcheuse sur la puissan-. ce offensive de l'armée d'Occident. L'invasion 3 russe en Prusse orientale avait exigé le départ 5 de deux corps (le onzième et la garde de réser-3 ve, avec une division de cavalerie saxonne) ; la démonstration belgo-anglaise devant Anvers, le départ des 3e et 9e régiments; en outre, la 2 trahison italienne rendit, disponible les corps 3 français qui se trouvaient dans les Alpes-c Maritimes, et le Marocain Galliéni, avec une i incomparable énergie „à la Gambetta", et dans lo plus grand secret, avait assemble toutes les troupes qu'il avait pu réquisitionnez 3 de n'importe quel endroit de la zone de la po- I sition fortifiée de Paris; sous leur protection. ] l'armée britannique, qui était tombée dans un état de complète désorganisation, put,ello aussi, 3 se reformer et combler ses vides. Les armées 5 allemandes^ cependant — laissant Paris sui - leur flanc — poursuivaient leur marche en t avant vers Châlons.- e ,,C'est alors que le général Joffre, conscienl t de la réorganisation de 6es formations, et s'ap-s puyant sur l'accroissement de son armée, se i décida à porter un coup décisif sur la Marne. Il fit avancer 6on arméo de l'Ouest vers l'Est ^ suivant un ordre de bataille qui enveL'oppa l'adversaire comme dans un filet tendu, at'ir II de le refouler dans la vallée de la Marne. Toutefois, ce vaste plan, plein de promesses, n'ai- " lait pas pouvoir être réalisé. Toutes les di^-1 positions, si soigneusement examinées de J offre, échouèrent devant l'incomparable stra-1 tégie de Kluck qui, non seulement parvint i se soustraire par une contre-tactique victo-j rieuse à l'enveloppement menaçant, mais réussit, en outre, à renverser ces dispositions . z son avantage, en taillant en pièces la 6e armée française (Maunourv) et en retenant les divi- - fiions britanniques. „Sans doute, par suite de ces manoeuvres on avait perdu la liaison avec la 2e armée (von Biilow), qui s'était portée dans une a van ^ ce viotorieuse jusqu'au plateau de Sézanne, er r sorte qu'entre les deux armées une large brèche s'ouvrait béante. Derrière elle, la 3e armée se trouvait encore à une distance con sidérable. Dans ce moment critique, l'état major allemand ne pouvait récupérer que le 7e corps de réserve, dont le 39e régiment fai sait partie, ainsi quo l'armée de Hoeringer qui se trouvait dans les Vosges ; leur rappel comme réserve d'armée, devenait urgent. Le premier se trouvait encore près de Maubeuge et ne pouvait guère arriver avant cinq jours à cause des conséquences de la prise de 1e position fortifiée. Hoeringen fut retardé de deux jours dans sa marche à travers la Bel-,s giquo par la grande sortie d'Anvers entreprise 5 le 9 septembre par les Anglais et' les Belges, er communauté do plan aveo l'état-major fran n çais " i Des dernières. lignes résulte l'aveu que l'énergique et victorieuse intervention de: troupes belges empêcha les renforts allemand: le 1 d'arriver en temps utile sur la Marne et assu | ra, par ccmtre-ooup, l'immortelle victoire di I T~£C 1> En Belgique. nctions déZ7- Soos la botte. , l Une amende de 2 millions infligée à la vîlle i mfc °nt Bruxelles. ie titre s'abste- D'après les ,,Nouvelles" le général-onaj: ur pro- von "Winterfeldt, chef do l'état major du go les for- verneur général, a infligé une amende de lues de millions de marks à l'agglomération bruxe ^ . loise pour la manifestation du 11 février de ' * nier contre les activistes. plus a x iux qui '-■•/r On scaniiale fhiiipMe. ;out de ^ e pour La question du charbon. e leurs Elle est bien boche cette idée d appliquer node à répartition des charbons lo principe do isat séparation administrative. Mais elle est pl boche encore que d'aucuns ne se l'imaginer eservee Lorsqu'il y a trois mois plusieurs personnalit ranger, s'associèrent en vue de constituer une vas s man- coopérative interprovinciale chargée d'assur i toute à nos populations, à la veille de l'hiver, le coi bustiblo nécessaire et d'en faire équifable'me projets la répartition, l'idée parut si séduisante q nilieux ^es soc^étés charbonnières n'hésitèrent pas ;té na- s'y r^frer. Un bureau central, fut constitué . . Bruxelles, des ingénieurs furent chargés d'é) i su que borer un programme d'action et l'on se mit l'oeuvre résolument. Les négociants en ch£ ifia-nce bons de la ville s'offrirent, de leur côté, spo ms les tanément, à seconder l'action - des promoteu quant de cette utile entreprise. Ils mirent leur pe ir eux sonnel, leur matériel et leurs- installations uitable ^ disposition de l'organisme naissant et l'< 3ne lr.c Put arrêter ainsi les premières mesures d'es ins les . , • , cution. ueique Toute l'affaire s'écroula le jour où les repï sentants du Comité intei*provincial allère aise en trouver les Allemands pour leur demander 1 xasiom autorisations nécessaires. Furieux de ne p t à' la avoir été consultés, les Boches refusèrent cai s sanc- goriquement d'approuverleprojet ; il fallut d i n'est soudre le <x>mité, licencier le personnel, reno cer à une oeuvre dont les populations devaie ,. retirer le pjus grand profit. estions Quelques jours plus tard, le Gouverneme . général allemand faisait paraître un arrê s mais annonçant la création de deux bureaux ations, répartition, l'un pour la région flamane agitées l'autre pour la Wallonie. Le but était visibl On voulait faire du charbon un instrument •p» -j chantage aoix mains des flamingaaits activiste les du -^° Meert, qui dirige le bureau de répar tion pour la Flandre, no s'en- est pas cacl inguis- Dans une circulaire qu'il adresse à ses col] toutes borateurs, il leur proejigue quelques cense: mun." salutaires: te6 les ,,L'organisation complète de la répartiti /ueuses des charbons pour la Flandre, écrit-il, est prê >au in- actuellement. Bien des avantages pour bre et l>euP^e flamand dépendent de la réussite e cette entreprise. Tous les affiliés ont po devoir de penser sans cesse à la grande respa — sabilité qui repose sur eux. t . ,,La Direction assume une lourde tâche, co q j q fiante dans le fier soutien et le dévouemci 0 Ja de tous les Flamanels consciente. Inspecteur directeurs des bureaux auxiliaires, représe tants, correspondants, à vous tous nous exp mons encore une fois cette prière: ne néglig rien, n'épargnez aucune peine, ne craign lans la aucun travail ; aidez à la réalisation de oe q chrich- forme la base de tout travail flamand: l'aui General nomie économique de la Flandre!" a cam- L'affaire — car il s'agit bien d'une affai France. au sens ProPrô du mot — paraît devoir êt ies glo» extrêmement lucrative pour la cause. Le go , ainsi : vernement allemand s'était adressé aux chc its s'é- bonnages leur demandant de majorer les pi evaient do leurs combustibles et de faire la ristour missan- an bureau activiste de répaiftition. Les chc i vas ion bonnages ont refusé de prêter la naain à cet départ combinaison suspecte, Aujourd'hui, de bure; 3 réser- activiste esst autorisé à vendre le charbon et ne) • la prélever pour ses bons offices un 'bénéfice sca in vers d'aleux de 2â francs par tonne. destiné itre la couvl'ir Pes frais de propagande. à corps C'est contre ce favoritisme odieux que 1 \lpes- dirigeants des charbonnages viennent do s'é uiiê ver avec v^Sueilr dans l'elcquente pro testa tic ta" et *lu'on ^ra ci-a-près. .-semblé est donc avéré, constaté officiellement, qi tionnei- ^rave peuple flamand paio la propagan > la t)o- activiste flamingoboche. Oui, Flamands, ce tection I1" on^ vonc^u Belgique aux Boches et ç ' sont en train de leur vendre notre Flandi ces misérables vous font payer 2o fr. plus cl 3 rnfées ^ "toILQe charbon qui doit réchauffer, à v is sur f°yers> vos enfants, vos vieillards, vos femmt 'h en vos ma^a<^es- Et avec cet argent, ils font u campagne pour assujettir à jamais la Flanc à l'Allemagne, pour jeter dans les pattes er mscien ç]iues <jQ l'aigle allemand le fier lion d et.saP" Flandres. Mlles, née, se Marne. protestation des charbonnages de Belgique s l'Est, vel'oppa Bruxelles, le 5 décembre 1917. u, afin A Son Excellence le Gouverneur génér e. Tou- en Belgique. s, n'ai- Les Charbonnages - de Belgique ne peuve les eli?-.- se dispenser de fa.ro part à Votre Exceilen de Jot- de l'émotion grandissante, que provoque dans e stra- pays la question du charbon. rvint à Bien que les charbonnages aient, dès victe>- début de l'occupation, repris et continué l'< is réus- ploitation en vue de l'intérêt général du pa; tions à1 la population belge se trouve, clans nombre < î armée localités, privée du combustible indispensab es divi- Cette pénurie est, à la vérité, due en gran partie à la difficulté des transports, mais Vol jeuvres Excellence comprendra aisément que, si le armée activité no doit pas profiter, dans la mesi e avan- nécessaire, à la population belge, les charbe nue en nages se trouvent acculés à une' situation in large lérable. » la 3e L'opinion publique leur* reproche de travail ce con- dans l'intérêt exclusif de l'occupant et l'état- négliger ainsi leur principal devoir qui est d'2 que le mentor le pays. '\ ., ent fai- ^ette situation penible s'aggrave encore d eringen circonstances suivantes: rappel ^ne décision de la ,,Kolenzentrale" enU mt Le aux charbonnages, à partir du 1er décemb. ubêuge, ^a vente dos charbons industriels ; par l'ins I iours' tut-ion du Bureau de répartition créé par vol de la arrêté du 1er septembre 1917, ils étaient d< irdé de privés de la vente des charbons domestiques la Bel- Ainsi les charbonnages se trouvent entiè Reprise ment dépouillés de la disposition de lei Iges en produits. r fran- -^s la publication de l'arrêté du 28 avril 1!: instituant la ,,Kolenzentrale", les charbe eu que nages n'ont cessé de protester et de réclan ion des -leur autonomie et leur point de vue a été adr lernands dans une certaine mesure, en ce sens que 3t assu- ».Kolenzentrale" s'est bornée à une miss: oire du de c011"^0 général sur la vente et l'expéditi * , produits,. Mais aujourd'hui cet état de choses est eïomplètement bouleversé; l'administration allemande devient la seule dispensatrice du charbon. le rôle des charbonnages est réduit à la production, ils sont exclus de la distribution. Bien plus la façon dont celle-ci est réglee par votre administration est de nature à alarmer profemdémcmt nos consciences. En effet, votre arrêté du 1er septembre 1917 crée à cette fin un organisme flamand et un organisme wallon, transportant ainsi dans le domaine industriel et commercial la séparation qui, dans le domaine administratif, a rencontré la réprobation du pays. Nous avions créé un bureau commercial com-f pétent qui devait, de concert avec les organismes communaux, ravitailler le pays, et nos mesures étaient prises pour mettre à la disposition de ce bureau towto notre production en foyers domestiques. Nos organismes se sont vu refuser l'autorisation de fonctionner et votre administration a cru pouvoir les remplacer par des bureaux, flamand ou wallon,^sans compétence technique ou commerciale, auxquels tous les marchands sérieux et bien outillés ont refusé de participer. Cependant, nos charbons sont destinés à. la population belge tout entière, aussi bien flamande que wallonne, mais ils ne peuvent servir d'instrument de division et de discorde civil. En prêtant notre concours à l'exécution de ces mesures, neyus coopérerions à une politique que notre devoir patriotique nous défend impérieusement de suivre. Les prix excessifs auxquels le bureau fla-! mand dé répartition vend les charbons ont soulevé de vives protestations élans la population. CéEe-ci, qui sait que, élans la partie wallonne, lo oharboû est vendu par les organismes communa-u'x au prix de revient, ou. peut s'en faut, s'inquiète de l'utilisation à laquelle sont affectés les bénéfices énormes résultant do la différence entre le prix du charbon à la mine et celui réclamé aux eïonsommateurs par le bureau flamand. Persuadée que l'autorité allemande n'est guidée dans cette question par aucun esprit do lucre, elle se demande si ces bénéfices ne sont pas recueillis par les organismes séparatistes et ne servent pas à alimenter leur action. Elle incrimine - les charbonnages de subsidier, par leur activité industrielle, ces propagandes. Enfin, dans le domaine même de l'exploitation, les charbonnages sont souk le coup de mesures nouvelles qui leur causent les plus graves appréhensions. C'est ainsi que do nombreux charbonnage? viennent- do recevoir de la ,,Bergverwaltung'! de Oharleroi iin avis leur annonçant que ses fonctionnaires ont été chargés de la surveillance non seulement des magasins d'explosifs, comme antérieurement, mais aussi de l'exécution des ,,travaux souterrains". Si oet avis z bien la portée que notre traduction lui attribue, il s'agirait d'une ingérence dans- la conduite des travaux et dans les questions de main-d'œuvre; par suite, l'autorité de la gérance, se trouverait annihilée et cette autorité est cependant la condition indisoensable de la responsabilité assumée par les directions. Ainsi, Monsieur le Gouverneur général, progressivement et pou à peu,'par l'accumulation de mesures d'ordre diverses, les administrations de ejharbonnagres se voient dépouillées de tous pouvoirs dans la disposition de leurs produits; elles se trouvent actuellement menacées d'être dépouillées d© leur autorité ' dan? lo domaine de la production. Elles finiront pai être ainsi transformées en instruments passifs et néanmoins responsables dans les mains du pouvoir occupant. Nous croyons de notre devoir d'appeler 1î! très sérieuse attention de Votre Excellence sui une situation que les administrations charbonnières ne sauraient so résoudre à admettre el qui est de nature à compromettre l'exploitation des mines. Nous espérons que Votre Excellence voudra bien prendre les mesures urgentes que comporte cet état de choses en rendant aux charbonnages la libre disposition de leurs produits, sous le contrôle ancien, en assurant efficacement les transports et en laissant aux gérances, sous leur entière responsabilité, la pleine gestions de leurs exploitations. Les charbonnages de Belgique prient Votre Excellence d'agréer l'assurance de leurs senti-monts de haute considération. Extrait de ,,La libre Belgique" no. du 25 décembre 1017. Chez les traîtres. L'un des protagonistes du mouvement activiste, le professeur Antoine Jacob, commencerait-il à apercevoir les funestes con séquences qu'aura, dans un temps peut-être prochain, pour ceux qui y participent, h propagande flamingo-boche? Nous l'igno ions. Mais le fait est que, depuis quelque temps, il s'abstient soigneusement de se nïet tre en avant, de paraître aux parlottc: qu'organise la. bande, et qu'il a fait/ mêm< retirer son nom de la manchette de l'a-bomi nable ,,Vlaamsche Nieuv/s", où il parais sait aux côtés de ceux de Kaf Verhulst, de l'Auguste Borms et du professeur Van dei jBranele. En tête de cette feuille imprimée au2 frais des Allemands ces trois traîtres resteu seuls, avec leur déshonneur. » * * En énormes ballots les journaux stipen diés par les boches — ,,De Eendracht", 1< ,,Vlaamsche Nieuws", ,,Ons Land", li .,,Antwerpsche Courant", la fielleuse ,,Ga zet van Brussel" de Bené De Clercq, etc. — sont quotidiennement envoyés par les soins e aux frais de l'administration boche à Mun ster, à Gottingen, et dans les autres camp de prisonniers belges, auxquels ils son distribués gratuitement et à profusion, tan dis qu'on supprime soigneusement tous le autres imprimés qui peuvent leur êtri envoyés des pays neutres. La lecture de cette littérature aktiviste e défaitiste ne semble pas, bien qu'elle soi presqu4 obligatoire p'our nos pauvres soldat flamands, avoir grande influence sur leur véritables sentiments; elle n'abat pas leur espoirs. Néanmoins, les embochés de l'Ak tivisme poussent des cris .de victoire parc qu'ils ont reçu de Gottingen une adress cle félicitations que les prisonniers de guerr •. belges, réunis en assemblée générale auraient votée en l'honneur du Conseil de Traîtres. Mais, ce qu'ils oublient de dire et ce qu'o ne saura jamais, c'est le nombre des signs taires de cette adresse; il est permis de croir qu'il n'est pas très considérable. • » * On cite couramment à Anvers les non des fougueux aktivistes qui auraient cause par leur délation, la condamnation à moi du malheureux docteur Demets et celle au travaux forcés des docteurs Bremken et Va den Wildenberg. Ces traîtres, qui se for les pourvoyeurs du bourreau, n'attendror pas longtemps la juste punition de 1er forfait. Les déportations continues? A Maubeuge et à Valentiennes il y a déni ou trois milliers de jeunes filles belges-, qui oi été ,,déportées" et sont occupées, les unes confectionner des sacs en toile destinés ai tranchées allemandes, les autres à déelharg» des wagons de planches. La plupart sont des Flamandes. Voilà ci illustre de singulière façon la prétention d' boches à se présenter comme les libérateurs c la Flandro. Au reste, malgré la promesse du kaiser, L Allemands paraissent vouloir recommencer envoyer en Allemagne ceux des civilç belge qutils croient pouvoir rendre des services da.î certaines do leurs industries. C'est de cet-façon qu'ils entendent tenir la parole donn< par leur empereur. Ces jours derniers, en effet, un ejertain aior bre d'ouvriers spécialistes, des mécanicien habitant Bruges et Gand, étaient convoqu par l'autorité militaire et, sans qu'on leur d' mandât leur assentiment, prévenus d'avoir à : tenir prêts à partir pour la région do Cologi - et pour la Prusse rhénane, où leurs servie» doivent être utilisés par l'ennemi. Ils avaiei • quelques heures pour se préparer au départ, ils étaient informés que si, au jour et à l'heu dits, ils manquaient à l'appel, ils seraient er prisonnés, ou. à leur défaut, les membres < t leur famille. Aucune résistance n'était possibl-b force a été à ces travailleurs d'obtempérer 3 l'ordre des boches. Et voilà encore qui prouve à quel poil r l'Allemagne est fidèle à ses plus formels engî 3 gements ! A Anvers 3 Un Anversois arrivé récemment ici nous s raconté line anecdote qui montre bien lo doub jeu mené en Belgique par les Allemands à pr ^ pos du flamand. Le jour de la manifestatie aktiviste des officiers allemands étaient att blés dans un des grands cafés anversois. Le ga çon se permet de leur demander en flamand i ' qu'ils désirent et le malheureux s'attire la r ponse que voici : „Lass uns in ruhe mit di 1 sprache der Aachener und Côlscher Kochi: nen." Laisse-nous la paix avec le langagè d cuisiniers d'Aix-la-Chapelle et de Cologne " Aux environs de ces deux villes, le bas-peu p parle en effet un patois qui ressemble au fl mand. Et- voilà exmiment les Allemands tra tent la langue des ,,fiere Vlamingen". : ' A Liège 3 A Villiers-l'Evêque' habite le ménage Goifi composé du père, de la mère ot de deux jeun _ enfants. Ces gens font un petit commei' s depuis la guerre. Or, vendredi, vers 4 heure Mme Goffin était seulo dans son petit magasi tenant dans ses bras son plus jeune enian âgé de 2 ans. Le mari était allé chez d parents," à quelques minutes de sa demeui Tout à coup entra dans le magasin un jeu: homme do 16 à 17 ans, qui demanda un paqu de cigarettes. Il avait à peine formulé sa d ; mande que, prenant une hache qu'il dissim lait sous son veston, il s'avança sur Mme G< fin qu'il frappa à plusieurs reprises de si terrible instrument. Le petit enfant qu'e' tenait dans ses bras en reçut deux coups, do l'un lui défonça le crâne. La mère reçut d coups à la tête, à la figuie et à la gorg Affolé par la vue du 6ang répandu, le banc prit la fuite. Quelques minutes plus tard,-belle-sOeur de la victime entra chez G.offin trouva les deux corps ensanglantés sur le p* quet. Mme Goffin est âgée de 37 ans. Après ave reçu les soins dee M. le docteur, elle a été tran portée à l'hôpital Saint-Laurent. Quant ; ' bébé, il est mort des suites de ses blessures. A Verviers Notre confrère Désiré Viiiehe, directe" t de ,,l'Union Libérale", qui avait été, il a plusieurs mois, emprisonné à St-GiLles p . les Boches ainsi que sa fille Madeleine, B été récemment remis en liberté. Mlle Vi 3, che, elle, n'a pas encore été libérée. M. Jean Wisimus, marchand de laine a auteur wallon, propagateur des Ligues < ^ consommateurs, et . sa-fille Simone avaie s également été enfermés à Namur. La jeu: e fille a été libérée après 62 jours, son pè _ après 80 jours. Le régime cellulaire est si déprimant e débilitant que les ex-prisonniers elevront s i bir une cure de repos et de suralimentatioi Hélas, comment retrouverons-nous, en s: cas, ceux qui auront souffert non pas d t mois, mais des ans dans les geôles ail mandes ? * * * Nous avons annoncé que, par ordro du g^ verneur général allemand, il faut désorm; 6 être muni d'un passeport spécial pour entr e ou sortir du territoire do l'arrondissement Verviers. On croit que cette décision est — rapport avec l'installation à Spa du gra: t quartier général de l'arméo allemande et c services qui en dépendent. t En Gampisne' :s M. Iioegaerts, négociant à Putte, re e trait le soir chez lui, revenant d'un voya à Anvers, quand il fut, dans l'obscurité, < ,t taqué par quatre bandits qui, après l'ave t terrassé, le ligottèrent, le bâillonnèrent ,s le jetèrent dans un pré voisin, après 1 •s avoir volé Gon trousseau de clefs et u •s certaine somme d'argent qu'ii avait s lui. Ils se rendirent ensuite à la maison e M. Hoegaerts, et, en présence dq la fomi ,e do ce dernier, littéralement terrorisi e ouvrirent le secrétaire et s'y emparèrent L'avenir île l'iÉsiris belge. Nous avons eu l'occasion de signaler, ici • même, à plusieurs reprises, le projet élaboré par les différents Comités industriels belges en vue de la création d'un vaste organisme ayant pour objet d'aider à la reprise de l'activité industrielle en Bel-gique.C'est avec une légitime satisfaction que nous venous d'apprendre que le gouvernement belge avait fait parvenir son accord, définitif sur le projet de création, sous forme de Société Cex>pérative, d'un comptoir d'achats qui prendra la dénomination de: ,,Comptoir National pour la reprise de l'activité économique en Belgique.'* La création de cet organisme, qui fonctionnera sous le contrôle et avec le concours de l'Etat, est devenue de plus en plus urgente; le pillage'systématique des usines belges, entrepris par le pouvoir occupant, s'accentue chaque jour et l'on ne peut envisager le relèvement de notre industrie nationale que si, dès a présent, l'on se préoccupe de lui procurer le matériel et les matières premières qui lui feront défaut lors de la libération du territoire. L'ennemi a décrété la mort de l'industrie belge et exécute la sentence 6ans merci. Mais les Belges n'acceptent pas cette décision criminelle; remplis de l'énergie et de l'activité qui sont les caractéristiques de notre race, ils songent dès à présent à l'avenir et à. la situation qui leur sera faite après la retraite, dé l'ennemi. Le ,,Comptoir National", qui sera constitué incessamment, sera l'intermédiaire indispensable entre les fournisseurs étrangers, le Gouvernement Belge et les industriels. Il se chargera .des achats de marchandises, matières premières et outillages pour le compte de particuliers qui ne se trouveront pas dans les conditions à pouvoir les acheter eux-mêmes. Il se procurera en outre, pour compte de l'Etat, le matériel et les matières premières nécessaires à une reprise rapide de l'activité économique en' Belgique et procédera à la répartition équitable, entre les intéressés, de ces marchandises, suivant les besoins de chacun. _ Il devra procéder aux différentes opéra- . tions qui dérivent de cette mission: le transport, l'assurance, le magasinage, la livraison, etc... Trois sièges d'activité sont actuellement prévus: Paris, Londres, et La Haye. En outre, des bureaux d'achat seront constitués dans les principaux centrés où l'on peut prévoir la nécessité d'unifier la documentation concernant lés commandes^ à effectuer.Des promoteurs en Hollande avaient cru, jusqu'à présenit, ne devoir faire appel qu'aux industriels et commerçants résidant en ce pays; mais vu l'extension toujours plus grande et l'importance 6ans cesse croissante que l'on peut prévoir à la nouvelle oeuvre qui va être fondée, et en tenant compte du caractère véritablement d'utilité nationale que comporte le projet en quffetion, les promoteurs aux Pays-Bas, à l'exemple de ce qui se fait "en France et en Angleterre, font appel à tout particulier de nationalité belge qui a en vue l'avenir économique de notre Patrie. Pour justifier cette manière de voir, il suffit de songer que tout retard apporté à la remise en marche des usines et des ateliers du Pays, dos la libération du territoire national, favoriserait l'exode du personnel technique et ouvrier, aggraverait la désaffectation de l'aptitude professionnelle et détournerait la main-d'oeuvre industrielle, déjà très réduite, de sa voie naturelle. Toute hésitation dans l'oeuvre de réapprovisionnement industriel du Pays lie pourrait que contribuer à l'obligation, de ■prolonger le maintien des mesures exceptionnelles de secours et d'alimentation, développerait le paupérisme avec toutes ses conséquences fâcheuses pour la tranquillité du Pays et le respect de la propriété publique et privée et, par voie de conséquence ciirecte, grèverait lourdement les finances déjà' obérées de l'Etat, tout en réduisant considérablement ses sources de revenus. _ A ces différents titres, l'oeuvre en voie de création intéresse donc tous les !Belge6 et mérite leur sérieuse attention ; nous ne saurions assez leur conseiller de s'affilier au c om pt o i r / n ation al. Les actions de la Société Coopérative en formation sont de 100 francs; sur chaque action un versement de 20 francs doit être immédiatement effectué ; le nombre de parts maximum qui peut être souscrit par la même personne est de dix. Tous les bénéfices de l'entreprise après attribution d'un, intérêt de 5 pCt. aux actions seront partagés, lors de la liquidation,' entre tous ceux qui auront effectué des achats par l'intermédiaire du comptoir national. Il n'y a donc pas de dividende aux actionnaires et pas de tantième aux administrateurs. On comprendra que nous ne pouvons don-! ner, en un aussi bref exposé, tous les renseignements concernant les conditions d'affiliation au comptoir, comme il nous est impossible de décrire en détail les difié-rents domaines dans- lesquels cet organisme aura à manifester son activât. Des circulaires et des bulletins d'adhésion seront très prochainement adressés, da-ns la mesure du possible, à tous les Belges, par l'intermédiaire des différents comités répartis dans toute la Hollande. Nos compatriotes peuveut du reste s'adresser directement a r administration du Comptoir National, 30 Buitenhof, à La Haye, afin do solliciter l'envoi de ces pièces ainsi que des ! Statuts de la nouvelle Société comme ils peuvent obtenir, à cette adresse, tous renseignements complémentaires. Nous nous efforcerons, dans la 6uit-e, de ■ tenir nos lecteurs au courant et de leur communiquer toutes informations plus

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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