L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 27 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6dc1w/
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Mo 13£g © ©essls "^rèfl^arsTfOlir mis& L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Iotirrss3 €S£S«3tI«55etra cSm srmtirs gB^rgaSs^aisit ers E-ScslSaa-aele Belge est notre nom ifs Fa&lÙe. T.-*tis ie«: fie «s lettres caolveaifi êla*e adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOSBUKCWAIL, 334-24®, Iïïétînctetar en Ctaeï: Gaslave Jaisî>aeris. _. ... . _ ( csi£ja*ïes iB ee-Eïïn-ïS, USessô Gttamaîïi-y, ComitédeRédaction: g^He painp.aP& _____ Abonnements: Hollande f!. 1.50 par mois. Etsangcr fi. £.00 par .mois. Pc&r tes militaires au fronâ et les militaires internés en Hollande î5. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents ia ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le défaites fe lie illiiM M. de Kiïhlmann a parlé au Eeichstag. Nous aurions tort de négliger boii discours sous le prétexte, comme nous l'avons lu dans quelques commentaires de presse, qu'il n'a rien dit do nouveau. Sans douu& c'est l'ancienne sempiternelle: l'Allemagne refuse de faire connaître le détail de ses conditions -de paix; elle ne veut prendro aucun engagement relatif à la Belgique, parce que la restauration de notre pays dans son autonomie et son intégrité territoriale constitue une clause qui fait partie d'un ensemble dont elle no prétend rien distraire: ,,Nous devons refuser, a dit M* de Kiihlmann, de nous lier par des déclarations à cet égard, sans que 1 ennemi de son côté s'oblige à quoi que ce soit." Enfin l'Allemagne pose comme condition préalable à toute négociation de paix la reconnaissance solennelle de l'intégrité territoriale dos Empires Centraux. Tout oela, en effet, * été dit cent fois. Il n'y a nen là qui puisse modifier en quoi que ce s»it l'attitude des alliés décidés avec M. [Wilson de poursuivre la lutte jusqu'à la victoire. Aussi ces amis de la paix à tout prix, qui sont si nombreux dans les pa^s neutres, et qui espéraient que M. de Kulil-mann allait ouvrir une toute petite fenêtre par où put se glisser un rayon d'espoir, Dont déçus une fois de plus. Il n'y a pas qu'eux pour être déçus. Le "Reiohstag a accueilli les déclarations ^ du Secrétaire d*Etat aux affaires étrangères avec une froideur caractéristique. Les pan-germanistes n'y ont pas trouve les coups de clairon qu'ils attendaient; les groupes de gauche et du centre, acquis à "une politique plus prudent© ,ont été désappointés de. ne trouver dans le discours du ministre aucun© issue sur l'avenir. M. Erzberger, le fougueux député du centre, a caractérisé ce désappointement ressenti par ses collègues en s'écriant à un moment donné: ,,De cette façon nous, n'avançons pas d'un pas". Et ce sentiment de malaise s'est encore accru par ce que M. do Kiihlmann n'a pas dit mais a simplement laissé entendre. Déjà nens avions été frappés de la re-aervo et du ton de tristesse du dernier discours de l'empereur Guillaume aii quartier général allemand. Sans doute le kaiser réclamait une fois de plus une paix germa-nique, en 6orte que M- Renaudel lui-même, i dans 1',,Humanité", dut convenir qu'il ! $iait impossible de négocier avec l'Allemagne. Mais après les premiers succès de la ,jKaiserselii!acht'' on s'était attendu a quelque lyrisme. De même, aujourd'hui, la ,,Kaisersck!acht>" n'a pas fourni à M. du Kiihlmann l'exorde traditionnel. Il en parle, oui, mais en passant, et sans enthousiasme. Et voici où gît la particularité de ce discours, la nouveauté dans la conception officielle allemande sur la situation-M. de Kiihlmann a dit textuellement: ,,Etant donnée la formidable ampleur de cette guerre de coalition, et le nombre des puissances, dont d'outre-mer, qui y prennent part, on ne peut pas attendre qu'il y soit mis fm par de pures décisions militaires sans pourparlers préalables." Or, le temps n'est pas loin où^ les députés de gauone, qui osaient déclarer au Eeichstag qu'une décision militaire était impossible, se faisaient huer et rappeler à l'ordre. Et voici qne M. de Kiihlmann fait une déclaration pareille, après trois mois d'une offensive quasi ininterrompue en France, d'une offensive dont Hindenburg et Ludendorff avaient affirmé qu'elle serait victorieuse et qu'elle mettrait fin à la. guerre par l'écrasement des armées alliées. Est-ce que Ludendorff n'avait pas dit non plus: ,,Quant aux Américains, nous sommes tranquilles. Pas un ne mettra les piefds en France, nos sous-marins s'en chargent." Aujourd'hui il y a 800,000 soldats américains en France et M. de Kiihlmann le sait. On comprend son allusion aux puissances d'„outre-mer". On comprend le ton désabusé do son discours; on comprend surtout le désappointement de sos auditeurs.Mais ôes pourparlers préalables, sans quoi l'on 11e verra jamais la fin de la guer-ro, M. de Kiihlmann -ne pense pas qu'ils s'amorcent de sitôt. Ils sont impossibles, dit-il, aussi longtemps que toute tentative d'une partie dans ce sens sera considérée par l'autre partie comme un piège. Il y renonce donc et... il console le Eeichstag avec des citations tirées du vieux Moltkev qui prévoyait entre le3 nations en armes une guerre très longue, comparable à la , guerre do sept ans ou de trente ans. Ceci, sans doute, pipur donner une petite leçon de pessimisme à M. von Hydcbrandt, qui a affirmé, dans une réunion publique, que la guerre serait finie cette année par la victoire allemande i Vie-à-vis de M. von Hydebrandt M. de Kiihlimann n'est ni plus, ni moins, qu'un défaitiste. Et le Reichstag, qui, pendant-que le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères se trouvait h la tribune, songeait aux préparatifs de l'Amérique, a*ux embarras de l'Autriche et au conflit entre la Turquie et la Bulgarie, est resté sous l'impresdon de ce défaitisme. Incontestablement, c'est là une note nouvelle dans les discours des hommes d'Etat allemands. Charles Bernard. P.9. Ceci était écrit quand nous avons eu connaissance de la séance du Reichstag du lendemain 25. Il en ressort que le^ membres de cette assemblée ont "ressenti quelque chose comme la colère de l'escalier. A la réflexion le défaitisme de M. de Kiihlmann leur a paru insupportable. Il semble aient exigé des excuses. Ces excuses, M. de Hertliiwr lui-même est venu les apporter. à la tribune.^ Après quoi M. de Kuhlmann. s'est lancé dans une dissertation girSHMaaticale pour prouver qu'il n'avait . ( pas dit ce qu'il avait dit. Et voilà bien de l'émoi, un émoi caractéristique de l'état d'esprit du peuple allemand. 1ÉSÉ lustria ! Récemment,- à Prague, mille représentants des intellectuels tchèques, yougoslaves et polonais sont venus manifester en faveur du droit illimité de3 peuples à disposer d'eux-mêmes., Les députés Funk, Soukup, Yiskovsky et Winter assistaient à cette réunion au nom de l'Union tchèque. Un Tchèque, un Yougoslave et trois Polonais ont pris la parole. La preinièro résolution, proposée par les Polonais, se termine ainsi: „Une même violence s'exerce contre nous; un seul ennemi est devant nous. Nous nous trouvons aux avant-postes perdus de l'Occident. Nous tendons notre main fraternelle et nous crions: "Vive le peuple tchèque libre! "Vive la Bohême indépendante 1 Vive le peuplé yougo-slave libre! Vive la Yougoslavie indépendante !" La seconde résolution est ainsi conçue: „Nous basant sur la déclaration du 6 janvier 1918, nous demandons pour tous les peuples le' droit de dispeser d eux-memes. C'est sur cette seule base qu'est possible une paix universelle honorable et durable. Nous condamnons le. quatrième partage de la Po-logne et nous protestons encore contre les persécutions politiques et économiques des peuples tchèque, yougoslave et polonais. Nous voulons engager une lutte énergique pour le triomphe des principes démocratiques sur le théâtre international' '. On a décidé en outre de crcer sans retard un comité d'action des intellectuels tchèques, polonais et yougoslaves, qui agira immédiatement conformément aux principes adoptés à cette réunion. L'Autriche-Hongrie est condamnée. Car l'opposition ee manifeste, partout, formidable.Les événements dont la ville de Zagreb a été le théâtre en ces derniers temps ont donné aux journaux magyars l'occasion d'épancher leur bile contre les Yougoslaves. Ils croyaient encore pouvoir trouver Quelque appui dans certains milieux croates; aussi leur dépit est-il grand de voir s'effondrer ce dernier espoir du magyarisine. L',,Az Est" fulmine: ,,Toute l'opinion publique croate est sa-fcuréo de mouvements nationaux. Les journaux unionistes (partisans do l'union de la Croatie avec la Hongrie) n'existent plus en Croatie. Par contre, la presse à tendances yougoslaves n'a fait qu'augmenter en forcé et en richesse.... On n'a pas un mot de condamnation ou de désaveu à l'égard du député dalmate Trumbic qui, comme tous les représentats yougoslaves, est à Londres en pourparlers avec les milieux de l'Entente..." Tant mieux ! La nomination de M. Cooreman Il revient de diverses sources autorisées eue I© choix fait par le Roi de M. Cooreman comme successeur de M. de Brcqueville à la direction des affaires a été ratifié en Belgique occupée par l'opinion nationale entière. Les hsts le perre il la Serbie. A la séance de la Skupstina M. Pasio, Président ' du Conseil serbe, s'est exprimé sur les buts de guerre de la Serbie: ,,Nos alliés ne manqueront pas d'acquérir la conviction que les peuples de l'Autriche-Hongrie 11e peuvent pas être libres et que la paix durable ne peut pas être garantie tant que ces peuples vivront dans l'Etat des Habsbourg, qui, dey peuples jadis libres, forma des esclaves germano-magyars et empêcha leur développement, les asservissent à l'exploitation germano-magyare. Le germanisme se heurta contre la patrie serbe dans sa poussés vers l'Orient et seul un Etat uni des Serbes, Croates et Slovènes, étroitement lié à l'Italie, peut barrer la route à la poussée allemande vers l'Orient et l'Adriatique tout en secondant l'établissement d'une paix durable. * ,,Nous ne demandons que ce qui nous appartient de droit. Nous demandons l'abolition de l'esclavage des peuples comme il fut supprimé pour les personnes. Nous demandons l'égalité entre toutes les nations, grandes et petites, la fraternité et l'égalité do toutes le6 nationalités et la fondation d'un Etat libre de tous les Yougoslaves réunis. La rétrocession de l'Alsace-Lorraine à 'la France et le rétablissement complet de la Belgique indépendante ; le rétablissement àu royaume do tous les Tchèques, de même que celui de tous les Polonais, l'unit des Italiens avec l'Italie, des Roumains avec la Roumanie, des Grecs avec la Grèbe, tout cela constituant la plus grande et la plus solide garantie pour la paix internationale, juste et durable. Nous réclamons donc ce qui doit se réaliser tôt ou tard, sinon a*près cette guerre, alors après une nouvelle effusion de sang, puisque cela est lié au progrès de la civilisation et de l'humanité."- Pour nés œuvres Pour un renseignement. De la part de M. Victor Bidoul pour nos jxmvrcs 1.00 fl. i! y a m m 27 juin 1917. Les Français occupent Amf/hissaj entre Brals et Izca (Macédoine). Les Jturïcs s'emrxM'Cnt de Nania Molia-cholch (Caucase)^ En Belgique. Ce qu'on voit en Belgique. Mons et les localités environnantes sont, en ce moment, pleines de troupes. Elles sont composées, pour les deux tiers au moins, de tout jeunes gens, la plupart presque imberbes encore, qui ne paraissent pas être doués d'une force de résistance bien considérable; beaucoup sont pâles et en assez mauvaise santé. j Les troupes viennent en grande partie du , nord de la Belgique, du Limbourg et de &iégc, où s'est faite leur instruction militaire. Elles vont remplacer au front celles qui ont subi, : lors des récentes offensives, des pertes si énormes.On signale aussi d'importants mouvements sur les lignes de chemin de fer do Mons à Tournai, de Mons à Valenciennes, de Charleroi à Mhubeuge. Dans cette dernière direction, des trains entiers chargés de munitions ont passé ces jours derniers, presque sans interruption. j ,D'autre part, certaines unités, qui devaient ! rejoindre l'armée du kronprinz dans la région j de Reims, ont reçu avis en cours de route do 1 changer de direction; des soldats, qui ont passé une nuit à Mons, disaient que maintenant ils sont envoyés dans les environs d'Arras. Hindenburg a^t-il l'intention de porter de nouveaux coups de cecôté-là P La prochaine offen-, sive allemande va-t-elle être lancée coiitre le front anglais, maintenant que le grand état-major a dû reconnaître l'impossibilité de rompre le front français? % Ce que nous venous de dire tendrait à rendre cette supposition très admissible. «■ * * Le bruit court que dos soldats cantonnés à Diest se sont mutinés. Motif : ' la nourriture -dont la qualité et surtout la quantité laissent fort à désirer. Le détachement dont ils fonf partie Se^ compose de ,,Kriegsdienstiinfahige", c'est-à-dire qu'ils appartiennent à cette catégorie de condamnés de droit commun qui, ne joui^s-nt. plus de leurs droits de citoyens, ne faisaient phxs partie de l'-arraée. Mais les vides creusés dans les rangs des- armées impériales par le canon des alliés sont si profonds que, pour les comblor, on prend tout ce qu'on trouve! Ces indésirables donc s'étaient, mais en vain, plaints du pain nauséabond et de la soupe peu ragoutaAte dont on les nourrit. Leurs récriminations ii'ayant eu pour résultats que j d'occasionner une ample distribution de puni- ' tions, les soldats, poussés à bout, allèrent jusqu'à lancer leurs pains à la tête des officiers ! Bientôt la mutinerie prit de plus graves proportions ; des coups de feu partirent de part et d'autre. Il paraît que deux officiers ont été tués et plusieurs autr.es. grièvement ble?sés. On dut, pour réprimer cette sédition, faire venir des troupes de Hasselt. Les meneurs ont été mis _ aux fers. Les autres ont été dare-dare dirigés sur le front, pour y-être placés en première ligne. Ci * Lors de la récente tension des relations entre l'Allemagne et la Hollande, la nouvelle s'était répandue, parmi les garnisons de la'frontière, que 1a guerre allait être déclarée entre les deux pavs. , . À Turnhout les boches s'attendaient mémo à recevoir l'ordre do pénétrer sur le territoire hollandais. (Certains no cachaient pas leur patisfaction, à la pensée que l'envahissement do la Hollande pourrait leur apporter une amé lioration de nourriture. Dans un café do la ville un groupe de sous-oliicit<rs a passe une soirée à fêter bruyamment, le verre en main, l'entrée en guerre contre ce nouvel ennemi en perspective ! _, Le militarisme boche a décidément dérangé beaucoup de cervelles. Pays WsEËIOïra A Thuin les Allemands ont mis en état d'arrestation un menuisier, Pierre Leroux, qu'ils accusont d'avoir fait de ^espionnage. Mais au lieu de l'emprisonner à Charleroi et do le faire ensuito comparaître devant leur conseil de guerre, ils ont envoyé leur victime en Allemagne, où 1;attend d'ailleurs un sort qui n'est évidemment pas plus enviable. * * * Il v a déjà, quelque temps les Allemands avaient réquisitionné tout le cuir de la société des Charbonnages de Sacré-Madame, à Marci-nclle; mais avant même qu'ils ne l'aient emporté, d'habiles voleurs, ont trouvé le moyen de subtiliser le tout, do sorte que, quand les boches se sont, présentés avec des chariots pour enlever le cuir, ils n'ont plus rien trouvé du tout. Il y en avait pour 45.000 francs. * * * Les usines Solvay de Couiilet-Montignics* produisent le carbonate de soude et le fournissent aux comités de ravitaillement. Or, on a découvert que 10 commerce privé, et notamment des trafiquants en soude caustique, continuent à recevoir et à vendre cette denrée. Elle ne pouvait évidemment provenir que de source illicite. ' .• . Une enquêta minutieuse a permis de constater en effet que des fuites so produisaient aux Usines et que co produit, dont le prix normal est de 28 francs les cent kilos, se cotait parmi certains courtiers d'occasion jusqu'à quatre cents francs! " A la suite» do cette enquête neuf personnes, habitant les unes Couillet, les autres Charleroi, ont été mises en état d'arrestation. * * * Les Comités d'alimentation, en Belgique occupée, sont en général composés d'hommes désintéressés qui mettent avec empressement leur activité au service de leurs-concitoyens et auxquels on ne saurait trop être reconnaissant des services qu'ils rendent au pays. • £ Dans une organisation aussi compliquée »que la leur, il est pourtant forcé que des erreurs et des lacunes se produisent. C'est ainsi qu'à Courcellos un petit scandale a été provoqué au sein du Comité local par la constatation qu'une somme de 33,000 francs s'était volatilisée sans que personne puisse indiquer la direction qu'elle a prise! A Cour colles, également, 011 a dû jeter à la voirie vingt-six mille kilos de rutabagas, qui avaient pourri dans les greniers du ^Comité. . L'inourie et l'imprévoyance de certains dirigeants est néfaste pour les pauvres gens que les événements et la malchance obligent à aivoir recours pour vivro au concours dos Comités. C'est ainsi ou'à Thiméon, la. commission do la Soupe* Populaire avait acheté cinq mille kilos de carottes, qui avaient été aussitôt mises en silo. Lo malheur est qu'on les y oublia et qu'il y a quelque temps, quand on pensa à y jeter un coup d'oeil, on retrouva les précieux légumes dans un tel état quo les bestiaux eux-mêmes n'auraient pu les manger. Les opérations militaires» Violentes àetiijns d'artillerie à l'Ouest Bans vîiisievr-s seaisufs au susi de l'Aisne, principalement clans-Sa sspJvôs ds Sslly-Sa-Poterie, des l-3sssfesrâ0s?igs îisîensas sa produisent. Nouveaux détails sur la vicloire italienne. Sur 18 freftt escider/tai. Activité d'artillerie. (Comjnuniqué officiel.) PARIS, 25 juin. Entro l'Oise et l'Aisne les Français firent des prisonniers. Assez vive activité d'artillerie dans plusieurs secteurs au sud do l'Aisne et surtout vers SillS*-la-Poterie. journée calme. (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 juin. Ifcen d'impottanfc à signaler bur le front britannique. Aucun fait important. (Communiqué officiel américain.) LONDRES, 25 juin. Aucun fait important no s'est produit dans les secteurs amé-! ricaius. Attaques aériennes sur Metz-Sabions, Saarbrucken et Dillingen. (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 juin. Dans la soiréo du 23 lo temps s'améliora--.et nos escacirilles de bombardement exécutèrent trois attaques ava^it et uno quatrième après lo coucher- du soleil sur Metz Sablons. Lo ciel nuageux empêcha la constatation des résultats mais nous lançâmes au moins 6 tonnes do bombes sur l'objectif. E11 dépit du vent violent et du ciel nuageux, nous exécutâmes avec succès des attaques sur les usines et bifurcations de Saarbrucken, les usines de Dillingen et lc6 bifurcations de Metz Sablons. Nos escadrilles, attaquées par des avions ennemis, en abattirent un et contraignirent un autre à atterrir désemparé. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. JL'action tfeo Italiens à Bl'gny. PARIS, 26 juin. (Ilavas). Le secteur du front français, tenu par les troupes italiennes a été de nouveau attaque dans la nuit du 23 au 24 juin sur trois points différents. Les Allemands ont cherché à envelopper la position, d'une part par la val-léo do l'Ardre, de l'autre par lo bois des Ecliesés. Après trois 'heures de combats opiniâtros nos alliés ont entièrement réta-, bli la situation. Une compagnie de Ardici (les hardis), c'est-à-dire les compagnies franches d'assaut, s'est particulièrement distinguée au cours de cette opération. Cec-te unité de troupes spéciales, dite des flammes noires, était partie en reconnaissance lorsque l'ennemi a déclenché son attaque. Les patrouilles lancées en avant renoncèrent aussitôt à leur mission respective et rallièrent un point fixé à l'avance. Elles soutinrent de vif6 combats à la grenade sur la ligne qui défendait la vallée de l'Ardre par la route Chaumuz-Sorcv. Bientôt les assaillants devaient renoncer à tout espoir de progression; ils durent enfin se replier sur leurs positions do départ. Tous les détachements qui avaient réussi à . pénétrer 'tlans le bois do Bligny sur une profondeur d'onviron deux kilomètres furent rejetés, après avoir subi des pertes importantes. Les Allemands ont terminé les préparatifs pour leur nouvelle offensive. Le correspondant de guerre du ,,Daily Mail" au front anglais annonce en date du 25 juin que les préparatifs de l'ennemi pour une nouvelle offensive semblent être terminés. Environ trois- quarts de ses réserves disponibles sont concentrés à l'arrière du front en face'clu front anglais. D'après les renseignements reçus la contrée à 1.arrière du front allemand grouille de troupes destinées à être lancées au dernier moment au feu comme au mois de mars. Les routes peur l'artillerie ont été améliorées. Les dépôts de munitions ont été de nouveau approvisionnés et rapprochés de la ligne du front. Pour les mortiers de tranchée, qui devront sans doute jeuer de nouveau un rôle important au début de la bataille, de nouveaux emplacements ont été construits. . Un autre indice qui démontre que les Allemands sont pr^ts sont les nombreuses reconnaissances des avions ennemis au-dessus des ligner britanniques. Il €6t probable que les Allemands, qui avaient terminé leurs préparatifs depuis quelque temps, ont dû retarder leur offensive à la suite de nos raids aériens sur les points importants à l'arrière de leurs lignes. Nosescadrilles de bombardement déployèrent une grande activité et opérèrent avec succès. On annonce qu'à .Valenciennes et aux environs presque toutes les fabriques de munitions ont été rendues inutilisables par l'action de nos avions. Les inquiétudes allemandes. PARIS, 26 juin. (Havas.) Un radio-. télégramme de Nauen 24 juin ee plaint encore de ce qu'il appelle la réclame tapageuse faite autour du concours américain. L'autorité allemande s'attache à caclver le nombre de soldats américains se trouvant aujourd'hui en France. Il faut à tout prix dissimuler aux ,,feldgraueu", qui ont déjà fait 1 'exj>érience de la valeur américaine, qu'à l'heure actuelle il y a 900.000 soldats américains débarqués et que dans un mois il y en aura plus d'un million. Les troupes américaines en France. WASHINGTON, 26 juin. (Reuter.) Le ministre Bakor a annoncé que, des 900,000 soldats américains qui ont été débarqués en Franco, 65 à 70 % prennent part à la lutte. Sur 5e front italien. La retraits précipitée de l'armée autrichienne. PARIS, '2(5 juin, (ilavas). L'armée au-' tricliienné effectua sa retraite à Montelio protégée par uno résistance aciiarnéo de ses arrière-gardes, qui donnèrent lieu à des mêlées furieuses. L'ennemi abandonnait iragare à 15 heures, Ponte Piave à 13 heures, la boucle dé Zenzon à 20 heures, Rouelle à 21 heures, Fonalta ensuite. Pendant la nuit des combats violents continuèrent pour la récocupaticn par les Italiens de la tête de pont de San Dona. Les troupes italiennes étaient favorisées dans leur poursuite par des escadrilles d'avions, qui foudroyaient l'ennemi à bout portant. On peut dire que la victoire italienne était déjà assurée lorsque l'ennemi, battu sur le plateau d'Asiago et dans la région du mont Grap-pa, avait été acculé dans la zone du Mon-I tello et entre Candellu et le Cap Sile- Les | troupes de l'archiduc Jc6eph et du colonel 1 général von Wurm, maintenues par le3 contre-attaques de l'infanterie italienne dans une étroite bande de terrain, ont été ainsi fauchées et écrasées sous le feu continuel. Leur ravitaillement était dans les derniers jours plus que précaire, car les ponts et les passerelles, qu'elles avaient jetés sur la Piave, étaient continuellement brisés et détruits par le tir des batteries italiennes et des avions. Le repli précipité des Autrichiens au delà de la Piave ne fut donc quo la conséquence fatale de la situation qui venait de se créer. L'ennemi, ainsi qu'on l'a déjà remarqué dans ses bulletins météorologiques où il parle de la crue de la Piave et des mauvaises conditions atmosphériques, essaye d'attribuer sa retraite à une décision spontanée de son commandement. Au contraire, dans ces derniers .jours les eaux du fleuve étaient en décroissance et c'est surtout à cette chance que l'ennemi doit d'avoir pu transporter au delà de la Piave une partie de ses troupes. En conclusion l'arméo autrichienne, défaite dans les montagnes et saignée à blanc dans les plaines, ! ayant épuisé ses forces, a dû se retirer entièrement devant la poussée victorieuse de l'année italienne et des vaillants contingents alliés qui combattent à ses côtés. Lo roi George félicite Se roi Victor Emmanuel. LONDRES, 25 juin. (Reuter.) Le roi George adressa au roi Victor Emmanuel le télégramme suivant : Je vous félicite chaleureusement,, vous et votre armée, au sujet des brillants succès réalisés dans les récentes opérations. Vos troupes combattirent avec une bravoure et une ténacité qui nous remplissent, mon peuple et moi, d'admiration. Le roi c£'Italie à M. Poincaré, PARIS, 26 juin. (Havas). En réponse aux félicitations qu'il avait envoyées au roi d'Italie, le président de la République a reçu le télégramme suivant: ,,Je vous remercie pourries félicitations amicales que vous avez bien voulu m'exprimer à l'occasion des succès remportés contre l'ennorni commun par l'armée italienne, dont la fraternité d'armes avec l'armée française s'affermit sur les champs do bataille de nos deux pays". SSïis Fmsiea La situation agricole en France, PARIS, 25 juin. (Havas). M. Compère Morel, député et commissaire à l'agricul-turo, a fait dans le „Journal" un exposé comparatif de la situation 'des cultures au 1er mai des années 1918 et 1917. Laissant parler les principales céréales, iP1 montre par des chiffres que, pour la plupart des produits, la superficie des ensemencements s'est sensiblement accrue. C'est ainsi que les avoines passent de 2,635,060 hectares en 1917 à 2,944,800 hectares en 1918, gagnant ainsi 309,740 hectares. Pour les blés la situation est encore meilleure puisque en 1918 nous avons 4,826,743 hectares au lieu de 4,207,530 hectares en 1917, c'est-à-dire 610,213 hectares de plus, soit un gain de 14,7 % sur 1917. D'autre part les méfaits de l'hiver ont été considérablement moindres qu'en 1916-1917, puisque le déchet entre le 1er janvier et le 1er mai, qui était l'an dernier de près 1 do 500,000 hectares, n'est plus cette année quo d'environ 50,000 hectares. Ce que nous devons ajouter à ces chif- i fres afin de leur donner toute lçur signifi- ! cation c'est que l'augmentation de la superficie ensemencée se manifeste surtout dans les contrées aux rendements élevés. Ainsi la'Seine et Marne passe do 80,000 hectares à 100,000; l'Eure de 40.000 à 65,000; l'Eure et Loire do 54,500 à 99,000 ; ' la Seine et Oise de 58,400 à 72.500 ; l'Aube j do 27,000 à 71,500, etc. Aussi nous est-il permis d'avoir les plus ; grandes espérances pour 1918 et nous pou- ! vous affirmer dès. maintenant quo notre récolte sera de beaucoup supérieure à celle de 1917, malgré les pertes éprouvées du fait de l'avance de l'ennemi. Ces constatations nous permettent d'envisager l'avenir sans inquiétude. La question du pain, nui en Autriche-Hongrie déchaîne la guerrj civile, ne se pose pas en France. Hommage de Paris à l'arméo italienne. PARIS, 26 juin. (Havas.) Eu ouvrant la séance du Conseil municipal de Paris le président, aux applaudissements de l'assemblée, a rendu un vibrant hommsge à l'armée italienne et célébré ses succès: Le communiqué italien de ce matin nous apporte une grande joie. Permettez-moi, au ncan du conseil municipal, interprète des sentiments unanimes de la population1 do Paris, d envoyer à nœ alliés qui viennent! de faire triompher sur les champs do bataille les couleurs de la patrie italienne nos ardentes félicitations et l'hommage de notre admiration. 13 21 Amgîeterpe La question irlandaise, ^ LONDRES, 25 juin. A la Châmbro des Communes M. Short, le- nouveau secrétaire pour l'Irlande, exposa les raisons pour les-quelles le gouvernement résolut de modifier sa politique vis-a-yis de l'Irlande. Les deux principales furent la découverte d'un complot allemand et lo mouvement des extrémistes contre lo recrutement, également m3tigué j>ajr l'Allemagne. Lo gouvernement' savait notamment que deux sons-marins chargés dj? munitions se trouvaient prêts dans certains ports allemands et : qu on avait aperçu ensuite ces sous-marins dans des parages où leur objectif n'aurait pu consister eu la destruction do navires. Il déclara pour terminer que le gouvernement désire prévenir toute nouvelle poursuite judiciaire si la protection du pay3 ne l'exige pas. M. Carson fit ensuite un appel éloquent r-u patriotisme des Irlandais et les engagea à suivre l'exemple donné par les Irlandais aux Etats-Unis. j ^ M. Lloyd George, prenant la parole à son tour, fit les déclarations suivantes: Je 11e crois pas outrepasser les pouvoirs de la Chambre en appliquant à titre de home rule une mesure satisfaisant les griefs légitimes d'une grande partie des Irlandais. Pour des raisons bien compréhensibles je ne puis reveler les détails du complot, mais il n'existe ^aucun douto que les conjurés, nourrissaient le plan d'arracher l'Irlande au pouvoir britannique. Au surplus, le complot troubla l'esprit de coopération qui commençait à régner entre l'Irlande et la Chambre. M. Lloyd George critiqua violemment 1 attitude de l'Eglise vis-à-ris du service obligatoire. En raison de ce fait, dit-il, la loi ne pourra être appliquée-quo lorsque l'état d'esprit se sera modifié à co sujet et la aisposition à la, collaboration réparée. L'esprit do coopération au sein des unionistes en* Irlande n'existe plus. Mais je suis convaincu, ajouta-t-ii, qu'il est possible de fairo revivre l'union entre tons les partis et il fit appel à ce sujet à l'appui de M. Carscn. M. Lloyd Georgo conclut en ces termes: La gouvernement maintient la politique qu'il proclama( le 9 avril. Mais, pour réaliser son programme, il lui faut l'appui de tous. La Grande-Bretagne lutte pour le mémo principe que l'Irlande. J'espère que l'Irlande participera volontairement à la lutte qui n 'c-st' pas une guerre britannique, mais uno lutte pour la civilisation. A l'issue de la séance M. Asquith proposa de charger la conférence des dominions d'élaborer un plan pour résoudre cette question importante non seulement pour l'empire mais surtout pour la continuation de la guerre. -* * * Déclarations de M. Braniing. Au cours d'une interview avec le correspondant de Reuter à Londres, M. Bran-trng déclara entro autres quo dans touta la Suède la sympathie pour les alliés devient plus vivo. Au début de la guerre le peuple fut influencé par la propagande allemande mais après les événements en Finlande la sympathie pour l'Allemagne a diminué en Suède. M. Branting a déclaré êtro convaincu que la Suède conservera sa neutralité mais il parla avec enthousiasme de relations commerciales entro l'Angleterre et sa patrie. Alors que les Suédois sont adversaires d'une guerre commerciale dirigé© contre n'importe quel pays, ils saluent avec jcie le traité do commerce et les facilités qui 'leur ont été offertes. Pour ce qui concerne la Russie, dit M. Branting, les socialistes suédois ne sont pas partisans do la politique du gouvernement des bolsdheriks. Ce gouvernement a poursuivi ceux qui ont participé à la conférence de Stockholm. La situation est terrible en ce moment. D'après les dernières informations de*la Russie la puissance des bolscheviks diminue, mais il n*y a pas de pouvoir pour les remplacer.* * * M. Troelstra. LONDRES, 25 juin. (Reuter.) Au cours d'une interview M. Branting, le chef des socialistes suédois, qui est arrivé à Londres pour assister à la conférence du ,,Labour Partv", déclara ne pas connaître la raison peur laquelle on avait refusé un passeport à M. Trorlstra. Ce refus doit être attribué à une erreur, dit-il, car- M. Troelstra, est : mon ami c-t il n'est pas pTO:allem<aU)d. * % * La Grande-Bretagne et le Chili. LONDRES, 25 juin. (Reuter). L'Amirauté 'britannique a offert au Chili 20 pA^ioné et £ sous-marins (construits aux Etats-Unis pour la marine britannique) en compensation des deux contre-torpilleurs et du drcadnought que la .Grande-Bretagne reprit du Chili en 1914,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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