L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 augustus 1915
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s.n. 1915, 04 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pw0r/
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S cents .<10 Centimes) Mercredi 4 a.绣bt 191S canna L'ECHO BELGE •Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. L'Vmon fait la Force. Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ou bureau de rédaction: 1M.Z. VOORBUBGWAL 234-240 Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. * . ( Charles Bernard, Charles HerbieJ, Comité de Rédaction: , . _ , f René Chambry, Emile Pamparé. Pour les annonces, atrannements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOHBIJRGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement I En Hollande fl. 1.30 par mois, payable par anticipation \ Etranger fl. 2.00 „ ,, Le Roi Albert de Belgique Le 4 août Un an. Depuis vingt-quatre heures cependant, nous savions. La réponse de notre gouvernement à l'outrageant ultimatum de l'Allemagne, d'avoir à lui vendre notre honneur contre argent comptant ou d'être traités en ennemis, avait été ratifiée dans un élan unanime par toute la nation au cri de: Vivo le Roi ! Vive la Belgique ! Ce lundi 3 août avait, définitivement scellé notre destin, t'est en vain que l'empereur d'Allemagne toit tout en oeuvre pour faire revenir le souverain sur sa décision. ,,Pour passer, il faudra qu'on me passe sur le corps" déclara notre Albert. Ce mot ne révélait pas seulement le caractère d'un homme; il exprimait la volonté même d'un peuple intégrée dans un chef. M. de Below-Saleske n'avait plus qu'à présenter sa note d'allure plutôt mélancolique qui constituait la déclaration de guerre de ■ l'Allemagne, ce qu.il fit le mardi 4 août, à 6 heures- du matin. Le lendemain, nous étions victorieux à Liège. Depuis... Le fleuve de l'invasion a passé. Pendant des semaines nous lui avons opposé la digue de nos poitrines. Enragés d'une résistance qu'ils n'avaient pas prévue, les Allemands se sont vengés sur des1 femmes et des enfants. Ils ont brûlé nos villes et pillé nos biens. De la Belgique qui était le pays le plus florissant de la terre ils ont fait ie pays le plus pauvre. Ils ont pris son sang et son or n'ayant pu lui prendre son honneur.. Les hommes de Visé, de Mou-land, d'Andenne, de Dinant, de Louvain, d'Aerschot, n'ont certainement pas cru qu'après une année de massacres il serait encore resté des hommes pour défendre cet honneur les armés à la- main. Qu'ils soient tranquilles. L'année prochaine il en restera encore; il en restera aussi longtemps qu'un seul Boche foulera le sol ensanglanté de notre patrie. Ainsi nous avons tenu parole aux autres comme à nous-mêmes. Dans l'espoir de s'assurer un simple avantage militaire, l'Allemagne a tenu pour un chiffon de papier le traité au bas duquel était posée la signature dJ<un aïeul de son empereur. Nous autres, nous avons risqué notre existence même pour ne pas faire mentir la promesse du grand-père de notreHoi. Cependant, nous ne'pouvions pas nous figurer à ce moment les m aux ~ e>f fr^ableB^cjui:: allaient ? s !aharttre.;sur nous. Car il est des promesses que les Allemands tiennent tout de même, si extraordinaire que ' cela paraisse: les promesses qui sont des menaces. C'est vrai qu'ils nous' ont traités en ennemis, comme, jamais peuple n'a traité en ennemi un autre peuple. Selon la parole de leur Bismarck, ils ne nous ont laissé que les yeux pour pleurer. Mais voilà. Nous ne pleurons pas. Quand nous jetons nos regards en arrière, quand nous dressons le bilan de nos misères et de nos deuils, la haine sèche aussitôt notre paupière. Le désir que nous avons de nous venger sur les bourreaux emporte la pitié qui nous envahit à la pensée des victimes. Nous avons besoin d'un coeur dur pour que notre bras puisse frapper fort jusqu'au jour du triomphe. Aussi longtemps que nous n'aurons pas vaincu, ceux-là qui dorment l'éternel sommeil sous les1 milliers de tertres frais qui bos-sèlent nos champs et nos plaines ne veulent pas que nous venions prier sur leur tombeau. Us veulent que nous luttions comme ils ont lutté eux-mêmes, jusqu'au trépas. Et c'est pourquoi, au jour anniversaire de la plus effroyable catastrophe qui se soit jamais attettue sur notre pays, le I^od Albert, mieux que quiconque, pourra témoigner devant Dieu et devant l'histoire et dire : au nom des cinquante mille morts qui sont tombés pour la patrie j'ai eu raison de faire ce que j'ai fait. Oui, Sire, vous avez eu raison. Vous avez raison dans le malheur qui signifie le sacrifice, comme vous aurez raison le jour de la victoire qui veut dire la récompense. Seulement, ce jour-là, il n'y aura rien d'étonnant- à ce que tout un peuple vous acclajne. L'étonnant, c'est qu'il soit avec vous aujourd'hui, le 41 août 1915, comme il était avec vous le 4 août 1914, avec la même et unanime volonté de persévérer et de vaincre, avec, etfi plus, l'amour et l'indéfectible attachement que crée l'a communauté du malheur. C'est dans cet esprit que nos héros continueront de combattre. Leur épée, qui est claire comme le reflet de leur conscience sans tache, aura raison, à la fin, d'un ennemi gorgé de dépouilles et 6ouillé de crimes. Eft attendant, les anniversaires peuvent passer, qu'importe. L'homme qui agit n'a pas le goût de philosopher sur des feuilles d'almanach. Nous voulons, nous, créer une chose qui ne puisse plus périr : notre -patrie indépendante et libre. Charles Bernard. La déclaration de guerre de l'Allemagne à la Belgique Lettre adressée par M. de Below Saleske, ministre d'Allemagne, à M. Davignon, ministre des Affaires étrangères. (L'original -est en français.) Bruxelles, le 4 août 1914. (6 heures du matin.) Monsieur le Ministre, J'ai été chargé et j'ai l'honneur d'informer Votre Excellence que, par suite du refus opposé par le Gouvernement de Sa Majesté le Roi aux propositions bien intentionnées que lui avait soumises le Gouvernement impérial, celui-ci se verra, à son plus vif regret, forcé d'exécuter — au besoin par la force des armes — les mesures de sécurité expor sées comme indispensables vis-à-vis des menaces françaises. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les , assurances de ma haute considération. (s) von Below. | Réunion des Chambres taïgas Séance du ]f août 191]/.. Discours du Roi. Messieurs. Jamais, depuis 1830, heure plus grave n'a sonné pour la Belgique: l'intégrité de notre territoire est menacée. La force même de notre droit, la sympathie dont la Belgique, fière de ses libres institutions et de ^es conquêtes morales, n'a cessé de jouir auprès des autres nations, la nécessité pour l'équilibre de l'Europe de notre existence autonome, nous font espérer encore que les événements redoutés ne se produiront pas. Mais si nos espoirs sont déçus, s'il nous faut résister à l'invasion de notre sol et défendre nos foyers menacés, ce devoir, si dur soit-il, nous trouvera armés et décidés aux pliis grands sacrifices. (Acclamations et cris de: Vive le Roi! Vive la Belgique!) Dès maintenant, et en prévision de toute éventualité, notre vaillante jeunesse est debout, fermement résolue, avec la ténacité et le sang-froid traditionnels des Belges, à défendre la patrie en danger. (Applaudissements.)Je lui adresse, au nom de la nation, un fraternel salut. (Acclamations et cris de: Vive l'armée!) Partout, en Flandre et en Wallonie, dans les villes et les campagnes, un seul sentiment étrefnt les coeurs: le patriotisme ; une seule vision emplit les esprits: notre indépendance compromise; un seul devoir 6'impose à nos volontés: la résistance opiniâtre. (Applaudissements et acclamations.) Dans ces graves circonstances, deux vertus 6ont indispensables: le courage calme (Nouveaux applaudissements), mais ferme, et l'union intime de tous les Belges. L'une et l'autre viennent déjà de s'affirmer avec éclat sous le6 yeux de la nation remplie d'enthousiasme. L'irréprochable mobilisation de notre armée, la multitude des engagements volontaires, le dévouement de la population civile, l'abnégation des familles ont montré, de façon indéniable, la bravoure réconfortante qui transporte le peuple belge. (Vifs applaudissements.) Le moment est aux actes. Je vous ai réunis, Messieurs, afin de permettre aux Chambres législatives de s'associer à l'élan du peuple dans un même sentiment de sacrifice. Vous 6au^Z;prendre4'j^g^œA,Messieurs, • et> pour la - guerre et pour l'ordre public toutes les mesures que la situation comporte. (Marques unanimes d'assentiment/ Quand je vois cette assemblée frémissante, dans laquelle il n'y a plus qu'un seul parti, celui de la patrie (Acclamations enthousiastes et cris de Vive la Belgique!), où tous les coeurs battent en ce moment à l'unisson, mes souvenirs se reportent au Congrès de 1830 et je vous demande, Messieurs: Etes-vous décidés, inébranlablement. à maintenir intact le patrimoine sacré d« nos ancêtres? (Oui! Oui! de toutes parts.) Personne dans ce pays ne faillira à son devoir. L'armée forte et disciplinée e6t à la hauteur de sa tâche: mon Gouvernement et moi-même nous avons pleine confiance dans .ses chefs et dans ses soldats. (Marques d'approbation.) Attaché étroitement à la population, soutenu par elle, le Gouvernement a conscience de ses responsabilités et les assumera jusqu'au bout avec la oomviction réfléchi€ que les efforts de tous, unis dans le patriotisme le plus fervent, le plus généreux, sauvegarderont le bien suprême du pays. Si l'étranger, au mépris de la neutralité dont nous avons toujours scrupuleusement observé les exigences, viole le territoire, il trouvera tous les Belges groupés autour du Souverain, qui ne trahira jamais son serment constitutionnel, et du Gouvernement investi de la confiance absolue de la nation tout entière. (Bravos sur tous lec bancs.) J'ai foi dans nos destinées; un pay6 qui se défend s'impose au respect de tous: ce pays ne périt pas! (Très bien ! Vive le Roi ! Vive la Belgique!) Dieu sera avec nous dans cette cause juste. (Nouveaux applaudissements.) Vive la Belgique indépendante! (De.longues et unanimes acclamations de l'assemblée et des tribunes accueillent la fin de ce discours.) Proclamation du loi à l'armée 5 août 191Jf. Soldats ! Sans la moindre provocation de notre part, un voisin orgueilleux de sa force a déchiré les traités qui portent sa signature et violé le territoire de nos pères. Parce que nous avons été dignes de nous-mêmes, parce que nous avons refusé de for-faire à l'honneur, il nous attaque. Mais le monde entier est émerveillé de notre attitude loyale, que son respect et son estime vous réconfortent en ce6 moments suprêmes ! Voyant son indépendance menacée, la nation a frémi e£ ses enfants ont bondi à la frontière. Vaillants soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure tenace et je vous salue au nonï de la Belgique. Vos concitoyens sont fiers de vous. Vous triompherez, car vous êtes la force mise au service du droit. César a dit de vos ancêtres: ,,De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. " Gloire à vous, armée du peuple belge. Souvenez-vous, devant l'ennemi, que vous combattez pour la liberté et pour vos foyers menacés. Souvenez-vous, Flamands, de la bataille des Eperons d'or, et vous, Wallons de Liège, qui êtes en ce moment à l'honneur, des 600 Franchimontois. Soldats ! Je pars de Bruxelles pour me mettre à votre tête. Fait au -palais de Bruxlles, ce 5 août 1914.' Albert. Une lettre de la Reine La neutralité ils la Belgique violée Ne us reproduisons ci-dessous la préf ace écrite par M. Paul Hymans, ministre d'Etat, envoyé extraordinaire à Londres, pour l'intéressant ouvrage ,,La Neutralité de la Belgique". Cet article, tout d'actualité en ce jour de triste anniversaire, est un formidable réquisitoire contre l'Allemagne et donne le meilleur démenti aux mensonges que nos ennemis répandent une fois de plus à Ixi suite de certaines pièces diplomatiques' trouvées à Bruxelles. I Le statut international de la Belgique a été fixé par les traités de 1831 efe de 1839. Lorsque les» provinces belges se séparèrent, de la Hollande et se constituèrent en État indépendant et souverain, les représentants des grandes puissances, réunis à la Conférence de Londres, déterminèrent la condition du nouvel) État par deux accords successifs. Le traité des dix-huit articles, du 26 juin 1831, dispose que la Belgique formera un État perpétuellement neutre et que les puissances lui garantissent cette neutralité perpétuelle. Le traité des vingt-quatre articles, du 15 novembre 1831, contient le texte suivant : ,,Art. 7. — La Belgique, dans les limites fixées aux articles 1, 2 et 4, formera un État indépendant et perpétuellement neutre. Elle sera tenue d'observer cette même neutralité envers tous les autres États." Enfin, le 19 avril 1839, un traité définitif, conclu entre la Belgique et, la Hollande, reproduisait cette disposition, et les grandes puissances, l'Autriche, la France, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie, intervenant au traité, déclaraient que tous les articles de celui-ci ,,se trouvaient placés sous leur garantie". La Belgique donc, et depuis l'origine, est un État neutre. Sa neutralité est permanente et conventionnelle, voulue par-l'Europe, 1 décrétée par elle et acceptée par la Belgique.En 1870, la guerre franco-allemande, éclatant à nos frontières, nous exposa à de redoutabltes périls. L'Angleterre nous en préserva. Elle s'adressa simultanément à la France et à la Confédération de l'Allemagne du Nord et leur demanda de s'engager par des déclarations formelles à. respecter la neutralité belge, menaçant, si celle-ci était violée, d'intervenir dans le conflit. Les États belligérants s'y obligèrent par des traités nouveaux qui consacrèrent le traité de 1839. Pendant plus de quatre-vingts ans, la Belgique, k l'abri de ces conventions solennelles, a vécu paisiblement, s'appliquant à développer les institutions les plus libres du monde, s illustrant dans lés arts, les travaux du commerce et de l'industrie, affirmant partout sa personnalité morale, devenue l'un des facteurs de la civilisation universelle.Depuis ^ quelques années cependant, les complications de la politique européenne inquiétèrent les esprits avertis, le monde politique et militaire. La crise marocaine, les compétitions coloniales, la tension des rapports diplomatiques, les péripéties de la crise^ balkanique, firent redouter que quelque incident, s'envenimant ^nidain, ne provoquât une collision qui dégénérerait en guerre générale. La Belgique se trouverait alors dans une position plus précaire qu'eu 1870. La guerre de 1870 resta localisée. La Grande-Bretagne, demeurée neutre et s'éri-geant en arbitre, avait couvert la Belgique. L aspect de l'Europe s'était modifié depuis. Les puissances avaient constitué des groupements rivaux. L'Angleterre pourrait-elle exercer son rôle de garant avec la même efficacité qu'en 1870? • Les anxiétés créées par les événements internationaux -déterminèrent le Gouvernement et le Parlement belges à fortifier la défense nationale. Déjà, en 1909, une loi supprimant le» remplacement avait établi le service militaire personnel, obligeant chaque famille à donner un fils à l'année. En 1912, M. de Broqueville • déposa, au nom du Ça-:

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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