L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 november 1918
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s.n. 1918, 20 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3jb10/
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I ,je««e ASÎMêe FJ °, 14-©Q. 43 cent iva.©î*C2°©£2I 25 O tllCîVeîrrBicsirftT; 8îiT53 L'ECHO BELGE I L'Union fait la Fopcb. .loMrsagaS gaiotlcHeti du ro@lîw paraissant enHoJiande Be/^e es/ notre nom de Fgmi.'is. I Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Che!: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Étranger fl. 2 00 par nio'* Pour -s tareau de rédaction ^ m; 3E. VOOBBUHGWAL 234-240, p„mifi h,. Charles Bernard.Kenê ChamUrï, militaires au front ei les snilitaires internés en E-3ol3ande fl. 0.75 par mois payais ^ vi STTJSEÎ O A iVl. T&lléiptlorr?es: 2797 et OoaTBiitfcî de Ré^o^ctHOin : ^ JE ras 1-1 e JPâiii\lJairé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la liane. Epilogue Nous avens, depuis quelques semaines, vé-cU daiis un état d'esprit voisin de l'effare-1 li 3nt. En ce court espace, tant d'événements se sont succédés coup sur . coup, fou-voyants et décisifs, que nous en avons été quelque peu désemparés. En présence de t ut d'écroulements, de tant de boulèverse-jviQnts formidables,, il semblait que l'on mar-fhjfc comme en un rêve. Aujourd'hui, peu à roii o:i «'éveille de cette stupëur et le sang-froid renait. C'est ie moment de récapituler ie passé, de considérer le présent, de prévoir 1 - venir. Au 4 août 1914, la déclaration de r;erre infâme de l'Allemagne à la neutre logique a été le prologue du drame de çiiître années- que nous avons vécu depuis vj. Maintenant que l'armistice est signé c que la. paix est en vue, voici venir l'épi-feoe.Examinons donc froidement la situation, £e que celle-ci se présente. Quand on relit conditions imposées par l'Entente, on ; p:ut s'empêcher de les trouver bien dou-ï: ! La magnanimité est une belle chcse,mais picore faut-il n'en pas abuser. Demandons-ious ce que, à la place de Foch, eût fait •Jismarck. Rappèlons-nous sa réponse à Jules Favre venaut l'implorer pour la iiance agonisante au milieu des affres de il Commune. Sa'rcastique et hautain, le Ckiiicelier de Fer lui répliqua- laconique-ynt: ,,je veux voir les Français cuire dans leur jus!" Au moment où l'Allemagne était jux prises avec le bolschevisme, autrement redoutable qu<* la Commune, quelle. belle occasion c'eût été .pour les Alliés de prendre leur revanche cîe, 71, et de répondre, à leur tour: „ Cuisez-dans-votre jus, Messieurs!" Qu'eût.pu répendre le Boche? Rien, et il pût. fait, le piçqgpoii complet ! Au lieu de cela, on-lui a accordé trente-cinq jours de répit. C'est tout*juste ce qui lui permettra, peut-être, d'étouffer chez lui cette révolution intérieure qui nous valait, à nous, plus que toutes les victoires sur tous les-champs de bataille^Ce.' n'est pas Bismarck qui eût laissé échapper cette occasion unique d'en imir, une.fois pour toutes, avec un ennemi lauvage et implacable! Et d'une. Plus encore que cette considération-là s'en impose une seconde. Il apparaît comme éminemment regrettable que l'armistice ait été signe en territoire français. C'est au delà de la frontière qu'il eût fallu en dicter les conditions. Telles qu'elles sont, et si «ufiisàntéa qu'elles puissent paraître pour notre .O-urité militaire, une chose est oer-saine, à Bavoir que le peuple, je dis là masse profonde du peuple allemand ne se rendra pas le compte qu'il aurait fallu de sa défaite. La proclamation que, au lendemain de l'armistice, Hindenburg -a lancée à ses troupes ,en est déjà une première preuve. Ne savons-nous pas que, élevé dans ie culte idolâtré de La Force, le peuple allemand' ne connaît et ne respecte que cette ' îorco dont on l'a gavé? Or,..avec son sol inviolé, ce peuple infatué de soi ne se croira j vaincu qu'à moitié. En 1871, le roi de Prusse exigea d'entrer à Paris à la tête de quelques régiments d'élite 1 une simple pa- . rade sur les Champs-Elysées * lui suffisait ; j mais cela, il le voulait ; il l'imposa et l'ob- ^ tint. Au point de vue des jeunes générations teutonnes, un défilé de nos,troupes à Berlin, Unter den Linden, ou tout simplement à Francfort ou même à Cologne eût . fait plus pour la paix future que tous les traités du monde signés hors de l'Aile- l magne. Les jeunes n'auront pas, vu, de leurs aux vu: et cela est déplorable. La preuve j que le Boche ne se rend pas encore un ^ (empte exact de l'étendue de ses crimes et la châtiment que ceux-ci méritent, nous la j trouvons dans ce. fait qu'il s'adresse à Wilson pour obtenir un adoucissement aux. con- * ditions imposées! N'est-oe pas d'une in- l conscience inouïe? Heureusement que les j Sections, alif Etats-Unis, viennent de don- j -~r la majorité aux républicains de Roose- c ut, ce qui mettra sans doute un frein n alutaire aux idées de fraternité des peuples | in Président. r- ^ Quofqu'il en soit, nous savons que les £ conditions de l'armistice ont été, %>rès Ion- ^ fugs délibérations, arrêtées par le Conseil interallié de. Versailles. Ainsi donc, etles ne sont pas l'oeuvre du seul Wilson, mais ç encore de Clemenceau, de Lloyd George, <io Orlando assistés de Foch lui-même, ain-si que des_ gouvernements belge, serbe, grec, ^ portugais et autres. Nous devons donc présumer que le pour et le contre en ont été 0 mûicment pe©és et que la décision prise a été la bonne. Acceptons-en l'augure ^ w in£inons-nous. A présent, tournons-nous, une fois de ^ Plus, vers cette Allemagne aussi détestable ^ ;;|i]ourd'hiii qu'hier: autrefois, par son mi-htarism©; à présent, par son virus boleche- ^ Vlste, plus redoutable encore que l'autre. Quelle débandade, , Messeigneurs ! Quel ^ roulement ! Quel émiettement ! Quelle pul- ^ irisation de tout un passé d'ambitions, || * orgueil et de méfaits ! Et, dans tout cela, ^ quelle petitesse, quelle bassesse, quelle veu-La chute des Stuart, des Bourbon, ^ Bonaparte • fut digne et noble ; l'écha-•^ud de Louis XVI et les adieux de Napo- ^ le°n à sa garde, dans la cour du Fer-à-Che- r€ f4!» à Fontainebleau, resteront parmi les ^ '^ts les plus touchants et les plue impres-tonnants de l'histoire. La fin des Romanof, ^ ®°ins grandiose, sans doute, n'en laisse > pas moins encore en nous un sentiment d'in- jj €nse pitié pour une infortune aussi grands* Mais la fuite de Guillaume, lâchant °°ut et se sauvant sous les huées de son ac Peuple, comme un chienlit, comme un ga- ( •ÔUx î cette fuite nocturne en Hollande, ^ son grand sabre, ses dix automobiles ^ ^ ses cent vingt-six uniformes et défroques /^rechange, quel vaudeville! Quant au ^ T^Prin* détalant, lui aussi, vers des cieux ei P ls cléments- que ceux qui le virent naître, '^it d'abord dans la bagarre, et, déjà J courait le brait de son assassinat. Aujourd'hui que 4'hippocampe impérial a franchi, à 6on tour, la frontière protectrice, on se demande s'il trouve encore fraîche et joyeuse" cette guerre à laquelle il a pousfeé de toutes ses forces, et où il a tout perdu, tout, même l'honneur ! Les vôici donc internés. Vont-ils être, comme de simples malfaiteurs, déférés aux tribunaux anglais qui les réclament?..-:... Espérons-le, quand ce ne serait que pour rendre impossible un nouveau retour de l'île d'Elbe! Et leurs dignes acolytes, parlons-en une ; fois encore, avant que nous en perdions l'habitude. Parmi tous ces auréolés de mensonge, de crimes et de bouffonnerie, n'oublions pas le Bethmann-Holweg, ce r»etit, tout petit chancelier qu'un mot, un seul mot, un simple ,,chiffon de papier" a légué tout r vif à» l'Histoire. Qu'il suffit donc de peu ' de chose porur immortaliser tui homme ! Et Jagow-lerFourbe; et. yon Sahon-le-Menteur; et les ineffables Bissing et Falkenhausen, délices des Bruxellois; et l'atroce Tirpitz, Tirpitz-le-Noeur, le monstre sous-marin; et l'imperturbable Lûdendorff, pour qui tout continue invariablement à ce passer ; ,,conformément au plan" ; et ces ,,intellec- . tuels" «lui s'en venaient nier la lumière du soleil: ,,es ist nicht wahr!'/; et tous ces maîtres d'école qui, depuis quarante &ns, enseignaient à leurs potaches que, si • Allah est Dieu,'le kaiser était son Prophète „ et eux, les sur-hommes, ils étaient les exécuteurs providentiels de ses commandements ! Mais, parmi tous ceux-là, réservons ( une mention spéciale à Hindenburg, l'hom- L me aux rayons d'or, le martyre qui, peu- ; ^ dant deux ans, s'est héroïquement laissé en- : . clouer par les chauvins berlinois. Grand chef du pangermanisme, ce premier laquais j galonné du- Hohenzollearn, décoré par lui avant la lettre, n'a pas hésité à retourner ^ sa veste : du jour au lendemain, il a passé i avec armas et bagages dans le camp du soviet de Êerlin, ce qui a valu au généralissime, totalement discrédité depuis ses dé- ^ faites, un regain de popularité. Est-ce tra- ® hison de sa part? Peut-être, mais je ne le 1 pense pas. J'incline plutôt à croire qu'il r a agi par ordre supérieur et qu'il ne sert, t aujourd'hui, que de paravent à des machinations mystérieuses dont l'avenir nous li- f vrera la clef. i La fuite prudente de l'autocrate et de r son louveteau, se mettant à l'abri, en at- s tendant des jours meilleurs, — déjà, hier, c on leur prêtait l'intention de réintégrer* ^ Potsdam, cte peur, sans doute, d'être extra-dés! — le fait que tous les fonctionnaires allemands sont restés à leurs postes, dans- ^ !e nouvel Etai>; enfin, l'invraisemblable ral- j; iement de Hindenburg au gouveamement d révolutionnaire, tout cela est bien étrange, j t Est-ce que, dans -certaines sphères, on ne a caresserait pas l'espoir d'une restauration I E tnonarchique ? Est-ce que le vieux feld- ^ cnarschallc n'ambitionnerait pas de jouer, 1 mprès de Guillaume II, le rôle que joua, ^ lu dix-septième siècle, George Monk, lieu- ^ menant de Cromwell, rétablissant sur le ;rône Charles II d'Angleterre, après avoir ui-même combattu les royalistes? C'est plus pie vraisemblable. Quoiqu'il' en soit, un fait est indéniable, e. t savoir que, dans les mouvements révolu- ^ iennaires qui se sont produits un peu par-out, ces temps derniers, il faut voir la '» nain de l'Allemagne. La flèche du Parthe, [uoi! Prévoyant qu'un jour il devrait la- E :her la Belgique, le Boche s'était ingénié le - y semer lés graines de la discorde, l'a- ti uelle lèverait après son départ et pousse- v: ait en guerre civile avec la complicité des d ^.ktivistes flamands, traîtres à leur patrie, le )e même aujourd'hui : battu sur toute la d. igne et contraint de regagner son repaire, d-1 s'efforce de déchainer l'émeute dans tous r: is pays d'alentour sur lesquels il avait de- g< mis longtemps jeté1 #son dévolu, comme le démontrent les manuels de géographie en p< Lsage dans ses écoles : la Suisse, la Hol- so ande et la Scandinavie, sans compter la Belgique ou il s'était, un instant, déjà ru le maître. Débordé par la révolution hez lui, il avait tout intérêt à en inoculer 3 viras à ses voisins immédiats. Il semble outefois qu'il ne réussira pas dans ses ef-arts malfaisants: de tous les côtés, l'incen-ie paraît s'éteindre, faute d'aliments ap-ropriés.Et maintenant, pour finir par où j'ai Dmmenoé, je vous demanderai, lecteur, si, Pc lus heureux c{ue moi, vous pouvez croire, îais là, vraiment, sincèrement croire que >ut cela soit arrivé ? Il y a peu de mois pr ncore, trois à peine, nos ennemis étaient ve irrogiants, menaçants, tout-puissants : le ire nous semblait vraisemblable et nouà ivions dans les transes. Aujourd'hui, brus- ce uement, presque sans transition, c'est nous a ud sommes les vainqueurs et qui dictons au s conditions. La Belgique est aux trois tri narts évacuée; le Roi, à cheval, va faire i joyeuse entree dans Bruxelles, à la tête fê' 3 ses troupes couvertes de gloire, accom- so: igné du prince Léopold et de la ,,bonne qn ïtite Reine'' devenue l'idoile de nos sol- stc ita comme elle l'était déjà des braves gens tic b nos iSarolles ; le gouvernement se ré- m; istalle et les Chambres vont se réunir ; par- pr ►ut la joie est délirante, l'enthousiasme pl; t fou. Tout cela est-il croyable? Ne som-es-nous pas les jouets d'un rêve? Par quel Rt virement miraculeux un tel prodige s'est- soi opéré ? Plus on y Songe et plus on se con-i-inc de l'intervention d'une Justice supra- dé rrestre à laquelle trop d'entre nous étaient déshabitués de rendre hommage. Le icrédules ou croyants, à moins d'être 'A? reugles ou de mauvaise foi, nous devons [mirer ici cette Puissance supérieure qui >us a sauvés, alors que nous croyions tout xdu. C'est le fait d'un esprit large et d'un ^ eur loyal que de savoir le reconnaître -imblement. a Inclinons-nous donc très-bas. Pour ce vo' ame effroyable d'où nous sortons, ce sera core le meilleur épilogue.. ^ll feiga. gec La retraste des Allemands. Violentas explosions en Belgique. Des centaines de morts. La marclie des troupes belges. (Communiqué officiel belge.) " LONDRES, 18 novembre. (Router.) Nous continuons à avancer. Nous atteignîmes aujourd'hui la .ligne Baesrode, l'est le Termonde—Alost. La brigade générale ie cavalerie, renforcée, d'artillerie, de, cyclistes et de carabiniers, a été envoyé àj Bruxelles. Un régiment de cavalerie a été i îirigé sur Malines. A Bruxelles des dépôts le munitions ont sauté. occupation de Bruxelles. BRUGES, 17 novembre. Conformément aux clauses de l'armistice, les Allemands doivent se retirer le 17 sur la ligne Termonde—Alc&t—Ternath et lé 21 sur la ligne' Mol—Diest—ÏMémont—Hannut. Mais Anvers fut occupé plus tôt. Il en ;era de même pour Bruxelles à la suite d'un :rdre donné par Foah en raison des mutineries éclatées au sein de la garnison allemande.Bruxelles se prépare à 'é er se souverains. \ BRUGES, 17 novembre. Pour Bruxelles ussi s'approche le grand jour où elle pourra acclamer son Roi et sa Reine. Tout indique que ce sera une cérémonie très impres-ionnante. On a déjà fait tous les prépara-ifs. nécessaires. Le conseil municipal de 5aris enverra une députation. A partir du -9 des trains spéciaux quitteront le Havre >our Bruxelles, pour transporter les fonc-ionnaires gouvernementaux et le corps di-dçinatiquo.a municipalité de Bruxelles proteste contre les pillages allemands. PARIS, 19 novembre. ]>e Dunkerque : Au ours des désordres provoqués par les Allemands ' Bruxelles, la semaine dernière, des faits de * pins hau ;a gravité se sont produits et ont onné lieu do la part de l'administration mu-icipale de la capitale à d'énergiques protesta-ions. •• i M. Maurice Lemonnier, échevin, faisant onctions de bourgmestre, a adressé à ce sujet :ne lettre au délégué du gouvernement aile- ( îand lui signalant que des soldats en armes 0 sont présentés sous prétexte do réquisitions liez des particuliers pour leur extorquer de argent? Ils ont enlevé ainsi'124.000 maries à ^ Banque AHard, 12.000 marks 'ont été volçs ^ hez M. Tamboevini au cours d'une visite do.-îiciliaire; 19.000 marks ont été pris dans une ( îaison de la rne du Finistère. Rue do B.er- | limônt,, rue dé la Fiancée, boulevard du Jar-in Botanique des coups ~de fusil et de mi- < railleuse ont été tirés. Pour expliquer ces < 2les do pillage et de violence les soldats aile- : îands ont prétendu que des coups de feu * v-aient été tirés sur eux par des civils belges, -j [. Lemonnier déclare dans la protestation que >s imputations mensongères rappellent singu- I èrement celles qui en 1914 servirent do pré- 1 >xte à la destruction de Louvain. Des explosions à Bruxelles. c Le ,,Telegraaf" apprend que la gare du c ?rd et la gare du sud de Schaerbeek sont z ï feu Les incendies doivent être attribués 1 des explosions de munitions. Terrible explosion à Hamont. \ Une terrible catastrophe s'est produite à a "amont (Belgique), sur la frontière hol- r riido-belge, au sud-ouest de Budel. Il se ouvait en cet endroit des trains chargés de j- vres et de munitions. Il semble que ces . ^rniers temps on avait pillé fréquemment s trains de vivres. Le cas se reproduisit ms la nuit de lundi avec le résultat qu'un îs wagons s'incendia. Le feu se propagea ^ ,pidement dans les autres wagons. Un wa- & >n de munitions fit explosion. 800 personnes furent tuées, en majeure n irtie des soldats allemands et quelques ^ ldats néerlandais. v Nouveaux détails. ^ A Hamont plusieurs maisons ont été o- itruites à la suite de l'explosion. ^ L'hôpital et le couvent de Budel sent e tnplis de blessés. Un' train transportant u s malades et des blessés a également été H truit. j On parle de 1500 à 2000 morts et blessés. Six cents militaires hollandais sont partis pr Hamont pour apporter des secours. L Les journaux reparaissent à Anvers. La circulaire suivante a été répandue à ofusion en français et en flamand à An- o: rs vers la fin de la semaine dernière: s- A LA POPULATION ANVERSOISE p La presse anversoise patriotique, qui a c] ;sé de paraître avant l'occupation ou qui t< refusé, aprçs un essai loyal, de se mettre g service de la cei^sure allemande, réparai- sj 1 le lundi 18 novembre prochain. p Si elle n'a pas paru dès le 15 novembre, :e patronale de Sa Majesté le Roi, les rai- 33 is en sont uniquement imputables, au fait 0 le papier, le matériel et toutes les in-,llations de leurs ateliers ont?-été réquisi-nnés et emportés par .les autorités aile-indes, en majeure partie en faveur d'une r' ?sse occasionnelle, qui ia essayé de la sup- s1 mter pour égarer l'opinion publique. ^ La presse anversclse, saluant le retour du , 1 et de l'armée lîelge, paraît de nouveau is la devise: Vive la Belgique unie, indivisible et in-pendante/Ret Handelsblady ■ Gaz et van Antwerpen, Matin, La Métropole, De Nieuwe Gazet, - of ■twerpsche Tijdingen. p( France et Belgique. ^ PARIS, 19 novembre. (Havas). Le prési-ît de la république a fait parvenir au Roi r Belges le télégramme suivant: ,,En ressaut à Votre Majesté mes meilleurs îux de fête je tiens à lui dire la très !ju ■nde joie que j'éprouve qu'elle va dans £ î-lques jours rentrer triomphalement avec q. Majesté la Reine et avec les troupes bel- c]e victorieuses dans les rues pavodsées de fn Bruxelles. Je remercie de nouveau Votre Majesté d'avoir bien voulu la semfme der- | nière ma laisser espérer sa prochaine visite à Paris dont la population fera au Roi et à la Reine des Belges un accueil enthousiaste" — Raimond Poincaré. Le Roi a répondu: ,,Son Excellence Monsieur Poincaré, président de la république française, Paris: Vivement touché de votre télégramme je vous prie d!agréer mes plus sincères remerciements. Ce sera pour la Reine et pour moi un grand plaisir de nous renre à l'aimable invitation que vous nous avez faite." Albert. L'évacuation. PARIS, 18 novembre. (Havas.) Nos troupes poursuivirent leur marche ce matin. Elle furent reçues par» la population avec un enthousiasme sans cesse croissant. L'ennemi abandonna une énorme quantité de matériel, des locomotives, wagons, autos et magasins de toutes sortes. Des milliers de prisonniers français, russes, anglais, italiens ont passé nos lignes dans, un état de misère indescriptible.En Belgiquo nous franchîmes la voie ferrée de Beaurains à Florenville. Plus à l'est nous atteignîmes la ligne Hoffagne, Bertrix, Straimont, Amoigneet la région au >ud de Neufchâteau. En Lorraine nous occupons Sainte Marie lu Chêne, la rive méridionale de Ja Niecl allemande, Créhauge sur la route de Saint Avold et nous atteignîmes la Haute Sarre. En amont de Fenestrange nos troupes ïrent leur entrée solennelle dans Sarre-x>urg, Dieuze, Morhange, que nos avant-gardes avaient atteintes hier. En Alsace nous franchîmes le défilé de 3averne et nos avant-gardes s'avancèrent jusqu'aux portes de Rasilonne et Meuzeld. Plus au sud nous nous trouvons à proxi-nité du Rhin depuis un point au nord de tfeuf Brisach jusqu'à la- frontière suisse. Les populations annexées ne cessent do ionner à nos troupes de3 témoignages frappants de leur amour pour la France. La marche des troupes américaines. LONDRES, 19 novembre. Le correspon-lant de Reuter au quartier général américain en. France annonce en date du 18 novembre:Actuellement les armées allemandes des ïeux côtés de la Meuse terminent l'évacuation avec rapidité. Il est clair qu'un ^rand nombre d'Allemands des rangs infé-ieurs désirent oublier aussitôt que possible e passé. Ils firent de nombreuses tentatives tour fraterniser avec les troupes américaines, j nais celles-ci repoussèrent ces tentatives. Sur le front de la 2me armée américaine, . l'est de la Meuse, les Allemands envoient Les prisonniers de différentes nationalités au [elà de leurs lignes. Un groupe comprenant 00 Italiens, Russes et Polonais vient d'ar-iver.Un autre spectacle remarquable est offert ►ar le3 centaines d'Allemands à l'arrière des ignés américaines portant des manteaux méricains. Il fait très froid ici pour le 2110-iient.Dès que les Américains auront occupé le erritoire français évacué ils se dirigeront ra-•idemont vers la frontière' allemande. Les Américains en route pour Montmédy. LONDRES, 17 novembre. Le correspon-ant du ,,Times" au front américain gnale: Ce matin, à h., l'armée américaine com-L'Oiiça sa marche-vers la frontière allemande es Yankees progressèrent régulièrement ; 3rs Montmédy. 1 Deux aviateurs américaines qui avaient 1 bé faits prisonniers le 4 novembre et qui re- 1 signèrent nos lignes par Sedan, déclarent ^ ue les Allemands, au cours de leur retraite, ' nportèrent des troupeaux tout entiers, de 1 ombreux poulets, des wagons d'articles de ( ténage et une grande quantité de matériel ^ e transport, le tout au préjudice de la po- 1 ulation civile. ^ es Américairis occupent Virton, Spîncourt, { Longuyon, Conflans, Longv/y, Audun le ( Romain et Briey. c LONDRES, 19 novembre. (Communiqué j ficiel américain). La 3e armée poursuivit t marche à travers les ^territoires évacués ( a-r l'ennemi. Sur l'ail^gauche nous fran- îîmes la frontière be]g-e, occupâmes Vir- c »n et atteignîmes, Saint-Ailes et Saint-Lé- ^ îr. Entre Tliiers et la Moselle nous traver- c Lines Spincourt, Longuyon, Conflans et l métrâmes dans Longwy. Plus au sud nous occupâmes Romain et é riey. t Les Américains sur fa ligne | Ecouviez—Mars la Tour. , LONDRES, 18 novembre. (Officiel.) -, Dnformément aux clauses de l'armistice, la , > armée américaine commença sa marche j travers les territoires évacués. Au début 1 > la nuit les avant-gardes avaient atteint ligné Ecouviez,' Sorbey, Gouzaincourt, ars la Tour. s Los Britanniques à Florennes, Charleroi, J, Sensffe et H al. 1 LONDRES, 19 novembre. (Communique ficiel britannique). Les 2e et 4e armées >ursuivirent aujourd'hui leur marche. Nos ant-gardes atteignirent la ligne générale d orennes, Charleroi, Seneffe, Hal. v L'entrée des troupes françaises à Metz et à Strasbourg. PARIS, 19 novembre. (Havas). C'est mardi ^ e les troupes françaises entreront à Metz. 1 général Pétain, général en chef des armées € anÇaises, sera à leur tête. Les généraux do P tftelnau, commandant le groupe des armées îr l'Est, et Mangin, commandant la Ire armée si inçaise, feront leuï entrée dans la capitale • éi do la Lorraine après le général Pétain. L'entrée à Strasbourg des troupes françaises aura lieu dimanche ou lundi. Le maréchal Focfii, à la tête de nos soldats, pénétrera le premier dans la capitale de l'Alsace. Après lui viendront les généraux Pétain, de Castelnau et Gouraud^ commandant la 4e armée française. Les , gouverneurs militaires des deux places fortes ont été désignés. C'est, pour Metz, le jgénéral de Maudhuy, ancien commandant d'armée, qui est Lorrain, et c'est, pour Strasbourg, le' général Bourgeois, directeur du service géographique de l'année. L'occupation de Strasbourg. METZ, 19'novembre. (Vaz Dias). Jeudi le6 troupes françaises feront leur entrée dans Strasbourg. Les Français à Saarbrucken. ^ LONDRES, 18 novembre. (Reuter.) Les .Français ont fait leur entrée solennelle à Saarbrucken. Une division française occupera Budapest. PARIS. 18 novembre. (Havas). On mande de Budapest à Bâle. Le bureau de correspondance hongrois apprend de Belgrade que le ministre Bela Lmder a raitfié, au nom du gouvernement hongrois, le 15 novembre, la convention militaire fixant l'application d3 l'armistice conclu avec la Hongrie. Le commandant suprême des troupes alliées d'occupation, le général Henrys, a exprimé le désir de pouvoir envoyer le plus tôt possible, d'accord avec le gouvernement hongrois, une division française à Budapest. Les alliés et la Roumanie. LONDRES, 18 novembre. (Reuter). En réponse à une question à la Chambre des Communes M. Bonar Law dit : Depuis la conclusion de la paix de Bucarest les gouvernement alliés ont toujours considéré ia Roumanie comme un pays neutre. Dernièrement cependant les ,troupes allemandes en Roumanie ont fait du pays une base d'actions de guerre contre les puissances alliées et le gouvernement britannique doit rejeter toute responsabilité pour des faits de guerre que la présence des troupes ennemies pourrait en traîner. Il fixe également l'attention sur la nouvelle violation du droit internationaal par l'ennemi.Les escadres alliées à Constantinople. ROME, 19 novembre. (Stefani.) Le comte Sfarza, chargé d'affaires, est nommé commissaire pour l'Italie en Turquie. Le comte se trouve déjà à Constantinople où il se rendit - à bord du ,,Vittorio Emmanuele" qui fit partie avec le ,,Roma" des escadres alliées qui traversèrent les Dardanelles. Les navires de guerre se sont dirigés vers la mer de Marmara après avoir mouillé pendant 3 heures dans le Bosphore devant le palais impérial. Les Russo-Britanniques à Bakou. LONDRES, 18 novembre. Le ministère de la guerre mande: Des troupes russo-britanniques occupèrent Bakou le 17. Elles furent accueillies avec enthousiasme par la population, surtout par les classes indigentes. Pendant les trois jours qui précédèrent leur retraite les Turcs commirent beaucoup de pillages. Les Français à Alexandretta. PARIS, 18 novembre. (Vaa Dias). Les troupes françaises occupent Alexandrette (Syrie). L'Ârmistice. La commission d'armistice navale. PARIS, 18 novembre. La commission de 'armistice à Spa mande: On a conclu des traités pour la constitution d'une commis-ion d'armistice navale. Sir Roger Reyes 1 j'occupe de la réalisation de l'article 28. La position des centraux à la conférence de paix. LONDRES, 19 novembre. De New-York tu ,,Times": Le sénateur Borak déclara pi'op admettra les délégués allemands et 1 tutrichiens à la conférence de paix et que < outes les négociations nouées entre ces délé- < jués, les alliés et les Etats-Unis seront pu- 1 >liques. On né tiendra donc pas compte du précédent créé après la révolte des Boxers et i >ù l'on exclut les délégués chinois des con- < 'érences tenues entre les nations dont les t Linbassades avaient été attaquées par les Boxers. ] Le sénateur Borak ajouta que, lorsque le ^ raité de paix sera soumis à la ratification c les Etats-Unis, le secret ordinaire du Sénat era levé et toutes les discussions auront ieu en séance publique. Ces déclarations soulevèrent ici beaucoup ['intérêt. On sait qu'elles reflètent le point c le vue de M. Wilson et que les Etats-Unis* j ont tombés d'accord sur ce point avec les c ;ouvernements alliés. in appel du gouvernement allemand aux alliés. 1 La secrétaire d'Etat pour les affaires ^ trangères d'Allemagne a envoyé un radio- * élégramme aux gouvernements alliés disant ^ ue les conditions de l'armistice menacent 33 rapports économiques dans Ict contrée de 1 rive gauche du Rhin. Si les conditions de * 'armistice ne sont pas rendues moins ^ ures, l'existence de l'Allemagne ainsi que ' i développement calme qui commence main-mant se trouveront menacés. , Le télégramme se termine par la proposi- ' ion d'une série de modifications et insiste urtout sur l'effet écrasant qu'entraînerait j-1 livraison de 5000 locomotives et de 50,000 wagons. ^ Un appel du général Pilsudski. o PARIS, 18 novembre. (Havas.) Les ra- f; ios suivants oYit été ënvoyés: r, Au généralisme Foch : Je prie le gou-ernement français #t Votre Excellence de s< >uloir prendre les mesures nécessaires pour n uo les troupes polonaises, faisant partie „ stuellement de l'armée française, soient avoyées- au plus tôt en Pologne et incor->rées dans l'armée réunie désormais sous es ordres. La nation polonaise, qui toléra- longtemps l'occupation par des troupes h rangères, se prépares actuellement avec le l plus grand enthousiasme à recevoir, sur son sol, les fils de la patrie répandus sur la terre tout entière. Dans une réponse favorable -de la part du gouvernement français dji nation polonaise verrait un nouveau témoignage^de générosité et un signe de la bienveillance, de la France à l'égard de la question polonaise. signé: Pilsud.'iki. Au généralissime Foclv Me trouvant dans l'impossibilité de communiquer directement avec M. Wils'oli, par télégraphie sans fil, je vous prie de lui faire parvenir le télégramme suivant. Cette seconde dépêche est conçue à peu près en les mêmes termes que la première. Les Polonais à Posen, BERLIN, 18 novembre. (Wolff.) Suivant le ,,Vorwârts" 1^ conseil national polonais détient le pouvoir à Posen clans'ime grande partie de la province de Posen. L'Allemagne refuse du grasn yusee. BERLIN, 18 novembre* (Hollandscb Nieuws). Le gouvernement allemand refusa l'offre de grain que lui avait faite le gouvernement russe, sous le prétexte que l'Entente a promis des vivres et que d'autre part le besoin de vivres dans les villes russes est si grand que la population pourra à peine passer l'hiver. 4 Dos troupes allemandes vers l'est. BERLIN, 18 novembre. (Wolff.) jCe ,, Berlin er Lokal Anzeiger" apprend de source autorisée que des formations régulières de nos troupes sont en îoute pour l'est. Le mouvement révolutionnaire E?i Allemagne L'attitude du prince Eitel Friedrich. BERLIN, 18 novembre. Le prince Eitel Friedrich fit afficher à Potsdam lq manifeste suivant: ,,J'engage mes camarades de là garnison de Potsdam de se, m.c?t'^re,à, la disposition du gouvernement; Nous tous-nous ne désirons que la prospérité de la ..patrie et du peuple". L'Allemagne et les bolsctovïks. BERLIN, 18 novembre. (Wolff/) Le gouvernement adressa au conseil des ouvriers, soldats et marins le manifeste, suivant: „Sol- ; dats et marins ! Ne remettez pas vos armes. Il est question partout de reprendre la pouvoir par les armes et de former un gouvernement d'ouvrier?, soldats : et marins, sous la direction de Liebknecht. Opposez-vous à la convocation'd'ui^ tionale !" Dans les milieux gouvernementaux on est j d'avis que cet appel constitue^ûrie immixtion illégale dans les affaires de1!'Allemagne ' et qu'il réclame une explication(nfette sur le point de vue que le gouvernement^ du soviet : russe a adopté vis-à-vis .du gouvernement populaire allemand. y A $*■■ Avis importants aux Belges. Légation ds Belgique à La Haye Avis: La Légation deTSelgique informe les Bel* ges résidant en Hollande de ce qu'elle pu-* bliera toutes les indications' utiles concer*. liant la rentrée en Belgique dès (qVe'lès circonstances auront permis d'organiser 'cette L*entrée d'une façon normale et régulière. Il est par conséquent inutile de s'adresser, soit à la Légation, soit, a.ux ^Consulats, . m vue d'obtenir des passeports pour. la'Bel-yique, avant que les indications précitées soient publiées. > Pour le retour en Belgique." La Légation Royale de] Belgique à Haye reçoit de nombreuses demandes , le renseignements au sujet des .possibilités l'exportation de marchandises de Hollande rers la Belgique. , La Légation a l'honneur de faire con-îaître aux intéressés que les 'importations m territoire belge seront sournoises à l^b-ention d'une autorisation. Celle-ci'devra être demandée; à. M, le Ministre des Affaires Economiques à îruxelles, dont le département sera chargé l'accorder les licences nécessaires^ / La Haye, le 17 novembre ï$fcL8i , ,- Aux soldats internés. On nous écrite: ; Il me paraît résulter de communications diverses que les soldats belges "actuellement aternés en Hollande ne se r?iM"nt<pas bien ompte de leur nouvelle situation. L'Etat Néerlandais les-! . : .'inmê il a ibéré les Anglais, Allemands,. etc. ; les in-srnés redeviennent donc soldats mobilisés jelges comme leurs camarades;du.front, de arrière ou prisonniers de guêtre lif>érés. Toutefois, pour éviter de l'embarras au fOuvernement belge, le .Gouvernement Hol-andais ne fixera la date .de cette libération f ù'au jour où il sera possible au Gouverne-îent Belge de recevoir ses anciennes xmpes. D'autre part il est évident qu'il faudra bisser le temps de démonter, rassembler et "ansporter les nombreuses constructions de outes espèces que les Belges' .ont élevées en Collande pendant 4 années. . Des hommes devront donc être chargés e ces travaux et il est possible, q.u'une îrtaine latitude soit laissée à. ceux dont la tmille est en Hollande afin de-l'aider à se ipatrier. . • , Mais il est d<\ toute iriiportance que per->nne n'abandonne sa besogne que confor-lément aux instructions de l^aùtorite-. " ■■fi ■■■ ■ // y.M uti-M 20 novembre 1917.: Les Bhlàtuiiguès en« ive.nt Bondis, La Vdoqiieijtfc Mibeçourt, 'lesquières et Tlg-vrincpurt^ .

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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