L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 13 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835323/
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<3em«= Année e N° S328 S cer^s %5e«îSi 13 Juin 191S L'ECHO BELGE L'Union tait la Force. ». I2J- -■— "° *ïotLas*iîi2ï!l cïRsotSfiSfc5aa msnUrs 53<5.a*azssiasîî en Mollaara<i<e Se/os es/ /?o/re nom do Famille. | , - IMI.II.II TLX ^ !—! 1 ■ ^ —g Toutes fies lettres doîverit être adressées zitt Ibiare^iB die rédaction: M- VOORBURGIVAL 234-240, AMSTERDAM. VéB<âssfrnotr>es: 2797 et 177.=». Rédacteur en Câuefi: Gustave tïaspaers. _ , ( C: lu varies Beroard, René Chambry, OoTinîté <3e RiSj<d^ction tegmaSBe IPai migs^a-é. Abonnements: Hollande tl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour !•• militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. iwnilimw !!■■■"■ III I !!■ ■ IMI «la—at——P——1 Double manoeuvre Les Allemands frappent un nouveai coup. Après avoir, du 21 mars à la fii d'avril, tenté d'écraser l'armée britannique et d'en repousser les débris vers la côte, il: ont changé la direction de leur offensive Elle ne se développe plus de l'ouest ver; l'est mais du nord vers le sud ; c'est l'armé* française qu'elle cherche, cette armée fran Çaiee dont l'intervention efficace et rapide précisément, l'empêcha de tirer parti des premiers succès qu'elle remporta en Picar die et en Flandre. La rapide percée du front de l'Ailette e de l'Aisne avait pu faire supposer un in 6tant au haut commandement allemand qu< l'armée française était épuisée par l'effori qu'elle avait produit sur l'Oise et sur l'Avr< Sour ravir aux bandes de von Huttier 1< énéfice de leur avance par delà le cana Crozat et la Somme. Les durs combats l l'est de Reims, dans la région de Soisson; ©t do Château-Thierry, où les réserves de Foch brisèrent une fois de plus l'élan de; meilleures troupes du kroniprinz, eurent toi fait de prouver leur erreur aux boches. Ai moins ce nouvel effort des Français dêvaii les avoir affaiblis dans une teille mesure qu'As seraient incapables de fournir h parade à une nouvelle attaque. M. Olemen ceau n'avait-il pas dit à la Chambre: nos réserves s'épuisent? Trente-cinq division: sont lancées entre Noyon et Montdidier C'est à peine si elles progressent. Les meilleures unités sont obligées de s'y reprendre à dix fois et plus avant de mettre pied dans tel village, dans tel bois, dans tel massif Le 75 fait son oeuvre de mort. Les corps z corps se multiplient et, poitrine contre poitrine, ce sont toujours les Français qui l'emportent. Pourtant il est au-dessus des forces humaines d'arrêter net une nuée de sauterelles. Il leur faut toujours abandonner d-i terrain. Et, quitte à marquer leur progression par des monceaux de morts, les boches avancent vers Paris. Ma/3 ils sont encore loin du but. Wolfi communique officieusement que l'objectii des Allemands n'est pas Paris. Ils veulent battre l'armée française. Evidemment. Mais l'armée française ne se laisse pas battre. Quand M. Clemenceau a déclaré: nos réserves s'épuisent, il a ajouté, celles de l'ennemi épuisent également. Cette parole est surtout vraie depuis trois jours. Et l'ofefnsive de paix, qui, elle, ne 6'était pas déclenchée brusquement, avec un grand renfort de munitions et un large emploi de gaz asphyxiants, mais par petites reconnaissances détachées, se prononce de plus en plue nettement au fur et à mesure que se développe une Offensive militaire qui a donné à nos ennemis d'indiscutables avantages tactiques mais au bout de quoi ils ne voient pas encore la victoire. Et les Allemands veulent tirer parti de ces premiers succès, ce qui montre assez le peu de confiance qu'ils ont dans le succès définitif. Les suggestions qui depuis plusieurs semaines se font jour dans la presse allemande commencent à prendre corps. On pprle d'une déclaration que publieraient prochainement les Empires Centraux pour faire connaître leurs buts de guerre. Voilà du nouveau. Jusqu'ici ils s'en sont tenus à dés formules vagues. Nous apporteront-ils, cette fois, du précis? Comme touiours c'est l'Autriche qui fait les frais d?s premières démarches. Vienne n'a pas de fp.ee à perdre. Burian, successeur de Czer-rin. fait les avances que Czemin, 6'appuyant sur Un mensonge, avait reprochées à Clemenceau.B.urian, en route pour Berlin où il va signer le pacte qui deit définitivement enchaîner l'Autriche à l'Allemagne, se confie à la presse. Respectueux du dualisme de la monarchie, il favorise également de ses interviews Un journal de Vienne? ,,La Nouvelle Pr~ e Libre" et un journal de Budapest: „Az Est". A l'un et l'autre il tient à peu près .9 même langage. Aujourd'hui comme en i016 l'Autriche s'en tient à la formule: pa*; l 'annexions. Et la Roumanie? Le comte Burian prévoit l'objection. Il se met à ergoter. A quoi bon faire ressortir une fois de niU6 l'hypocrisie du misérable distinguo entre une annexion et une rectification de frontière? Nous admirons seulement le culot — je ne vois pas d'autre expression — avec quoi le comte Burian affirme que dans les quatre traités de paix que l'Autriche vient de conclure il n'y a rien qui puisse être, interprété comme une annexion. Traduisons ce-langage en termes plus précis pour l'appliquer à la situation actuelle. L'Autriche — et l'Allemagne — sont prêtes à faire la paix clans l'esprit de6 traités de Brest-Litovsk et do Bucarest. Berlin et Vienne ne doutent pas que, sous l'impression des succès sur la Somme et l'Aisne, devant le danger qui menace Paris, les alliés ne soient prêts à souscrire à ce que le congrès des soviets lui-même déclarait être une paix ,,déshonorante". Ce n'est pas pour cela que les soldats de Foch, en ce moment, accomplissent des prodiges de valeur dans le secteur de Noyon. Ce n'est pas pour cela que l'Amérique a envoyé 700.000 soldats en France et qu'elle continue d'envoyer deux , corps d'armée par seanaine par delà l'Atlan- ' tique. Par contre, 6i c'est pour cela que les soldats de von Huttier se font casser la tête, ils peuvent se dire que c'est en vain. Mais les soldats de von Huttier ne disent rien parce qu'ils ne pensent rien. L'Allemagne, affolée dans sa poursuite de la paix, continuera de les envoyer au massacre jusqu'à ce qu'il n'en reste plus. Après quoi elle aura îa paix. La paix qu'elle mérite? C'est-à-dire la paix que mérite l'humanité civilisée après l'effroyable période de trouble et l'horreur où 1*» plongée l'Allemagne criminelle. ^rnard. Le démon anversois Le Président de la République Française a 1 coiitérc, par decret du 18 avni, la erpix de che-L valier de la Légion d'honneur au lieutenant , aviateur Jan Olieslagers, le démon anversois. ' j Les nombreux amis, tant Belges que Hol-5 | landais, car Jan Olieslagers, avant la guerre, • ! s'était fait une très grande réputation en ce ' pays, seront certes heureux d'apprendre cette > nomination qui porte à cinq le nombre de décorations brillant sur la poitrine du vaillant „as" belge. ^ Engagé dès le début de la guerre comme volontaire dans 1? aviation belge, Jan Olieslagers conquit très rapidement ses galons de sous-officier puis lès épaulettes de sous-lieutenant. Le i 30 juin 1917 il fut nommé lieutenant-aviateur. Dos le 27 novembre 1914 le gouvernement du , Roi Albert récompensa les grands services de ' notre compatriote on le nommant chevalier de l'ordre de Léopold et lui octroya le 19 février 1916 la Croix de guerre. Le 22 août 1917 le gouvernement russe lui décerna la croix de Saint-Stanislas avec noeud et glaives et le 15 décembre 1917 Jan obtint la Croix de Guerre française avec palme. Comme nous venons do le dire ci-dessus le gouvernement de la République vient d'ajouter à cette série de décorations la distinction la plus élevée que la France donne à ceux qui combattent pour la liberté et pour l'honneur. Nous sommes certains d'être l'interprète do tous nos lecteurs en félicitant bien chaleureu-r sement le vaillant aviateur qui, comme lieuté-nr>nt de l'armée belge, n'a pas démenti un in-: ' 6tant la belle réputation que lui avait faite le . i ,,démon anversois". —"— Leur respect les lais. Au cours des premiers mois de l'invasion les Allemands commirent tant d'actes arbitraires que certains, les moins excessifs par comparaison avec les nombreux massacres et assassinats dont ils se rendirent coupables, restent comme ensevelis «ous la masse des iniquités criantes dont ils sont recouverts. Il en est ainsi de la violation des lois belges et des nominations contraires au droit. C'est ce qui a fait perdre de vue les précédents, créés par l'ennemi, en matière de nomination de bonrgmestre. Les Allemands n'ayant plus touché aux premiers magistrats communaux, sauf pour les emprisonner et les déporter de temps à autre, on a cru que la désignation de M. Kuenzer, second bourgmestre de Posen, en remplacement de M. Braun, bourgmestre belge do Gand, était la première atteinte diiecte à la loi communale belge. C'est une erreur ainsi qu'il résulte des lignes suivantes, extraites de l'ouvrage de M. Jean Massart, Comment les Belges résistent à la domination allemande (Payot et Cie,Paris 5 fr.): ,,Autre cas typique de méconnaissance de nos lois. A Aerschot, les Allemands chargèrent provisoirement des fonctions de bourgmestre un Allemand, M Ronnewinkel, oui avait habité la localité pendant plusieurs années. Le 0 novembre 1914, ils le proclamèrent bourgmestre définitif". Voilà donc un Allemand nommé bourgmestre de par la volonté d'un chef d'arrondissement, alors qu'aux termes de la loi, seul un Belge, nommé par le Gouvernement, peut être bourgmestre Ils firent d'ailleurs de même à Àn ienne L'autonomie communale, dont la Belgique était si fière, est ainsi délibérément foulée aux pieds. On voit que, malgré les articles 43 et 48 de la Convention de La Haye, et malgré l'article 67 de leuis propres Lois de guerre, les Allemands n'ont aucunement respecté la législation en vigueur. Los marins îjoSqos à la pains et à l'honneur. Le. roi d'Angleterre a décoré de la ,,Distinguislièd {Service Cross"''M. Louis Klansing, capitaine d'un bateau de pêche du port d'Ostende. Le roi d'Angleterre félicita en français le vaillant officier de marine qni, le 22 décembre 1917, à bord de son chalutier armé, tira 34 coups de canon sur un sous-marin allemand, lequel disparut soudain, probablement coulé. Situation sanitaire à Liège. Un médecin, qui vient de s'évader de Belgique occupée, rapporte qu'à Liège la situation sanitaire est très sérieuse. Dans les dispensaires et les écoles il y aurait, dit-il, 17.000 enfants de moins de lé ans atteints de tuberculose. De plus, 40 % des malades consultants de la ville seraient également i atteints de cette maladie, due au manque de j nutrition. On cite un médecin qui aurait eu jusqu'à 165 consultations par jour. L'a-, mgiigrissement est pour ainsi dire général; le médecin évadé cite le cas d'une dame de sa ' connaissance qui pesait avant la guerre 127 kilos et n'en pèse plus actuellement que 62. | I/affaiblissement est tel chez la plupart des Liégeois qu'un simple coup ou contusion, sans érosion, entraîne tr^s couvent la suppuration. La cauce en est le manque de viande et de graisse dans l'alimentation, et , la mauvaise qualité du pain qui contient trop de son. ' Les soins sont difficiles à donner tant il manque de médicaments. Le litre d'huile de foie de morue coûte'38 frs. à-la pharmacie . populaire à Liège. Les bandes de toile, in- i trouvables, sont remplacées par des bandes j-de papier. L'alcool à 94 % vaut 81 frs. le ! litre, le véronal 3, fr. 50 le gramme, la morphine 1800 frs. le kilo d'ouate manque, et ; la teinture a iode est très rare. // y s un an 13 juin 1917: Le général Pershing arrive à Boulogne avec Vétat-major, du premier , cor m d'armée américain. En Beigique. A Bruseîies Le Conseil communal de Molenbeek s'es réuni jeudi dernier, à 5 li. en séance ? hu: clos, sous la présidence de M. L. Mettewi< ff. de bourgmestre. Après la lecture du procès-verbal de 1: séance dernière, qui ne donne lieu à aucun observation et est adopte, le Conseil vote r? pidement des concessions au cimetière con: munal' et un subside au Comité local d'aide c do protection aux sans-logis, puis entame 1 point essentiel de l'ordre du jour, l'exame du projet de règlement organique du persoi: nel de la police, codifié.par M. Van Hove, 1 ff. de commissaire de police en chef de Me lenbeok. Ce nouveau règlement propose un nouve effectif et la création de nouveaux gradés ce piés sur ceux existant en ville. Il y aura de sormais, à Molenb.eek, 9 commissaires adjoints, 15 agents principaux et agents spe ciaux au lieu de 7, et le nombre d'agents scr. porté de 68 à 100, sans compter' les 25 agent auxiliaires. Ce nouveau règlement impose les program mes pour l'obtention des divers grades; il sti pule que le service journalier dos membre: de la police ne dépassera pas^ 8 heures, ave un repos d'un jour toiis les 9 jours. Après avoir fait faire quelques modifica tions de forme, le Conseil communal adopte ï i'unanimité ce nouveau règlement pour l'organisation du personnel de la police. Ensuite, des communications d'ordre admi nistratif sont faites par le président et la séance est-levée Vers 7 heures. * * * Un violent incendie dont les causes sont en core inconnues s'est déclaré samedi vers 1( heures du soir dans une savonnerie de la rue Guillaume Duden, à Forest. Un voisin qu aperçut des flammes sortant de la toiture donm immédiatement 'l'alarme. Les pomiers de la commune arrivèrent sur les lieux, mais leur matériel étant insuffisant le commandant fut obligé de requérir les pompiers de Saint-Gulles et ceux de Bruxelles. L'incendie avait pris d( grandes proportions. Tous les efforts des pompiers durent se porter sur les bâtiments qu: n'étaient pas encore entamés par les flammes. Les pompiers de Saint-Gilles parvinrent à retirer du braisier des fûts renfermant environ 3000 kilos de graisse fondue servant à la fabrication du savon. Attaqué vigoureusement de plusieurs côtés, l'incendie diminua d'intensité. Vers 11 h. $ lo feu était maîtrisé; mais la savonnerie, qui formait un immense bâtiment, était complètement détruite. Les murs.clacinés se sont écroulés. Les dégâts sont très importants. Les pompiers de la ville et ceux de Saint-Gilles se sont retirés vers minuit. Ceux de Forest sont restés jusqu'au ma'tin. * * * Un grave accident est survenu vendredi après-midi rue Josaphat, à Schaerbeek. Mme Jeanne R..., ménagère, demeurant rue de l'Ailée-Verte, avait pris le tram économique à la Bourse pour la gare Rogier ; elle se trouvait sur la plateforme d'avant; lorsqu'à la bifurcation de la ligne de l'avenue Rogier le tram dut stopper subitement pour éviter une collision avec un tram de la ligne 72. Un choc violent se produisit: Mme R..., perdant l'équilibre, tomba sur le pavé et se blessa grièvement aux bras et à la tête. On la transporta immédiatement chez M. le docteur Lelange, avenue Rogier, qui lui prodigua des soins. Elle a été ensuite ramenée à son domicile par les soins de ta police. * * * L'encombrement des services est tel à l'hôpital Saint-Jean que le Conseil d'administration des Hospices et Secours de Bruxelles a créé une annexe à l'hôpital dans les locaux de l'an cien hôtel Somzée, rue des Palais, locau qu'il a pris à bail. M.v le docteur Mul t ser chargé, à sa demande, du service médic* s de la nouvelle annexe, qui restera ouverte ju: i, qu'au transfert définitif dans les locaux d nouvel hôpital Brugmann. ± * * * e L'administration communale de Saint-Joss< - tcn-Noode a résolu de créer un ,,mess" destin - aux membres du personnel communal adminis t tratif et enseignant, ainsi qu'aux membres d 0 la police. 1 II était question d'installer co ,,mess" dan - uno des dépendances du Marché Saint-Jossc e mais jusqu'à présent l'administration n'en - pas encore arrêté définitivement l'emplacement Co repas coûterait 3 francs, dont fr. 1.20 serai 1 payé par l'agent communal et le reste, soi - fr. 1.80, serait défrayé par la commune. Nous pouvons ajouter que d'autres faubourg - suivront l'exemple de SainWosse-ten-Noode e - mettront incessamment à l'étude l'institutic: \ de réfectoires à l'usage de leur personnel corn s munal, ce qui serait un acheminement vers 1 payement en nature, réclamé par plusieur groupements professionnels. Pê35T3 «Se Ulêge Un drame, sur lequel' il n'est pas encore pos . sible do se prononcer, vient de se dérouler ; Alleur, petite commune sise à proximité d'Ans Quelques jeunes gens, âgés do 16 à 17 ans, s promenaient vers 6 heures du soir dans le . environs du Bois. L'un d'eux, du nom de Coe nen, était porteur d'un revolver automatique chargé de six balles, qu'il s'efforçait de fair fonctionner. L'arme était rouillée et résistait i la pression du doigt, lorsque, à un momen: I donné, le coup partit. Le projectile atteignit l . la tête le petit V^ndevelde, qui tomba fou , droyé. Les versions de ce drame sont des plus contradictoires. On attribue le fait à l'imprudence d'autre part, il serait question dj'uif crime. À la justice de se prononcer. Quoi qu'il en soit le meurtrier Coenen a été arrêté. L'enquête s< poursuit. A ta WsaflEora Le Conseil communal do Chênée vient d< décider que, dorénavant, les fonctionnaire communaux jouiront d'un traitement mi nimum, moyen et maximum selon les année: de service. Il n'y a pas bien longtemps une indemnité mensuelle de vio chère avaii été accordée aux employés et aux ouvrier: de la commune. Elle s'élevait à 25 franc par ménage et 5 francs par enfant en des sous de 18 ans. Dorénavant, cette alloca tion sera de 200 fr. par ménage et 100 fr par enfant en dessous de 16 ans en sus. Le Conseil communal de Jupille, en séanc| du 29 mai, a voté des indemnités spéciale; basées sur'la cherté de la vieeux employé: communaux et aux membres du personne enseignant. Ces indemnités sont-déterminée: comme suit:. 80 fr. par mois pour .les fonc tionnaires célibataires ou veufs sans- en-; fant, 10 fr. en plus pour l'épouse si le fonctionnaire est marié, fr. 7.50 par enfant s'i est père de famille. Ces indemnités ne soni allouées qu'aux fonctionnaires nommés i titro définitif et dont les fonctions à l'administration communale constituent la principale occupation. Les instituteurs intérimai res, toutefois, bénéficieront de cette indem nité. Le Conseil a procédé à la nominatior de 12. agents de police auxiliaires supplémentaires: le nombre de ces agents actuellement en fonction est de 22. " , Les opérations militaires. Los fripis ixécutent des ciDtrs-attsps réisiies. iLes „poilus" s'emparent des hauteurs entre Courcslles et Marie, reprennent le village de Bellay et Se S sis de Genlis, rejettent l'ennemi an delà de la ternie Les Loges et d Antheuil et enlèvent dans un brillant assaut la torêt de Belleau. — Ils font plus de 1300 prisonniers et capturent plusieurs canons et de nombreuses miîraineusës. I offensive aBiemanse. Les Français enlèvent los hauteurs entre Cour* celles et Morte, le village de Eelloy, les bws de Cenlis et de Belleau et font 1300 prisonniers. ( Communiqué officiel.) PARIS, 12 juin. La bataille continua aujourd'hui depuis Môntd'kiier jusqu'à l'Oise. Sur l'aile gauche les Français, a2?puyés par des chars d'assaut, . exécutèrent une contre attaque sur un front de 12 kilomètres entre Ribecourt et Saint Maur. En dépit de la résistance acharnée des Allemands les Français atteignirent la lisière sud de Le Fretoy, enlevèrent les hauteurs entre Courcelles et Morte et avancèrent leurs lignes de 2 kilomètres à l'est de Mery. Ils conquirent également Belloy, le bois de Genlis et atteignirent la lisière sud de Saint Maur. Les Allemands, qui subirent de fortes pertes, laissèrent au moins un millier^ de prisonniers et plusieurs canons entre le6 mains des Français. Au centre les Allemande, qui avaient réussi à avancer jusqu'au sud de la ferme des Loges et d'Antheuil, furent refoulés au delà de ces points»par des troupes françaises, en coopération avec des détachements voisin* Sur l'aile droite les Allemands tentèrent d'augmenter leur pression pour enlever la vallée du.Matz. Plusieurs violentes attaques contre Chevincourt furent repoussées. Les Allemands réussirent à prendre pied dans Machemont et Bithancourt. La bataille continue av4c acharnement dans ce secteur. Au sud de l'Ourcq les Français enlevèrent brillamment ce matin le bois de Ecl-leau et firent 300 prisonniers, " , i U'J Uliail Ul) ■ OUIIOM "6J " Morlancourt. (Commu/tique officiel.) LONDRES, 11 juin. Le nombre des prisonniers que nous fîmes hier, dans la ntfit, au cours de l'opération bien réussie au sud de Morlancourt, comporte 298, dont 5 officiers.| Pour le reste rien d'important à signaler. Succès américains. (Communiqué officiel) PARIS, 11 juin. (Reuter.) Au nord-ouest do Château-Thierry nous avançames do nouveau notre position dans le Bois de Bel-lieu.Nous fîmes 250 prisonniers, dont. 3 officiers, et nous nous emparâmes d'une.grande quantité de matériel, parmi lequel un grand nombre d© mitrailleuses. En Woevre nos batteries ouvrirent un feu de barrage. L'aviation française en action. (Communiqué officiel., PARIS, 11 juin. (Reuter). Dans la nuit u 10 au 11 l'arrière allemand a été vigoureusement bombardé; nous avons lancé 20 onnes de bombes sur des convois, des can-onnements et des gares. Nous avons fait sauter un dépôt de munitions près de Chaulnes et un autre près de Soissons. Un ;rand incendie a été allumé dans la gare de Fismee. • Le 10 nous avons détruit 10 avions ennemis et 1 ballon. ✓ L'action do l'aviation britannique. (Communiqué officiel, j LONDRES, 11 juin. (Reuter). Le 10 nos avions ont bombardé avec succès la gare de Roye-sur-Matz et les concentrations de trou-i pes du triangle Mon td id i cr - Ri eau ebour£- Roye. Nous avons détruit 6 avions et avions sont tombés désemparés. Nous avo] perdu 5 appareils. Au front anglais noua avons abattu s avio'i et un autre engin est tombé déser s paré. Nous avons perdu 2 avions, il Dans la nuit du 10 au 11 nous . ous jei 7000 kilos de bombes sur Cambrai et B; u paume. La situation militaire. :- PARIS, 11 juin. La bataille a contim é à se dérouler avec un extrême aoharnemen Les Allemands ont accentué leur pressic e sur l'ensemble du front d ^attaque. Ils i s sont efforcés de venir à bout de la résistan< que leurs adversaires leur opposent. Dai i ce but ils ont engagé de nouvelles forces < livré de furieux assauts que la vaillance d« t soldats français !a contenus en ne cédant qi b peu de terrain et en infligeant aux assai lants des pertes énormes. La progressic ® allemande s'est produite surtout au oenti ^ et à droite. A gauche l'insuccès de l'ennen a été complet. Less Français ont mainten 3 toutes leurs positions et tenu Courcelles < 3 Ribocourt en dépit des assauts répétés d< Allemands. Si on compare ces résultats ceux que l'ennemi avait obtenus dans ! même laps de temps au cours des offensiv< précédentes, on doit reconnaître qu'ils h sont nettement défavorables, d'autant pli que ses pertes sont extrêmement lourde! 3 Aussi l'impire6sion de confiance qui se dégî 3 geait hier de la presse française ne, s'esC p? . modifiée aujourd'hui. > Le critique militaire du ,, Journal", Her 3 ry Bidou, écrit: La seconde journée de 1 1 bataille du 9 juin se résume dans cette in ' pression que, par un,effort acharné et a - grandes pertes, les Allemands or réalisé au centre une avance tandis qu'il continuent à être retenus aux deux aile; C'est un résultat qui, considéré du point d vue stratégique, est nettement satisfaisant Un effort comme ce/lui des Allemands, s'; » aboutit à un progrès, pas à pas dans un région ou la défense dispose do position successives, est une mauvaise opération. Dè que la défense n'est pas submergée, l'offer ) sive redevient coûteuse. Avant l'offensiv 3 du ^ 27 mai l'ennemi avait engagé en deu mois la valeur de plus de 260 divisions , L'offe-nsive du 27 mai lui en a fait dépen ser encore 53, celle du 9 juin en a ex . posé au feu une quinzaine. En somme, c'es . la valeur de 330 divisions qui ont passé a j feu depuis moins de trois mois. Effort pre . digieux mais qui n'est pas indéfini. Comm . l'ennemi reste avec 190 divisions environ, 1 moment n'est pas loin où toutes les division seront arrivées à un état de. fatigue dange reux et cela an moment où l'armée américai ' ne, jeune, vigoureuse et impatiente d'agir , achove de se former. ' Le commentaire Havas. î PA-KIS, 11 juin. (Havas.) La bataill continue avec un aonamement extrême Les Allemands augmentèrent leur pressioi ■ et s efforcèrent d'é{)uiser notre résistance, i cet effet ils amenèrent des troupes fraîche ' et lancèrent de furieuses attaques qui fu lent brisees par la bravoure des troupe françaises qui 110 cédèrent qu'un peu d terrain et qui infligèrent des pertes énorme aux agresseurs. Les Allemands réalisèren quelque progrès au centre et sur l'aile droi te. Sur l'aile gauche l'échec de l'ennemi fu complet. I Les Français maintinrent toutes leurs po | sitious et conservèrent Courcelles et Ribe i court, en dépit des assauts réitérés des Al lemauds. Si l'on compare ces résultats ave. ceux de l'offensive précédente, 011 doii avouer qu'ils sont beaucoup plus défavora bles pour ^ennemi, d'autant plus que se: pertes ont été extrêmement fortes. C'est^ pourquoi l'impression de confiana expriméo par la presse hier ne s'est pa: modifiée. Les cotfbaîs près <ie Mery. _LONLrt.ES, 11 juin. Le correspondan-spécial de Reuter près de l'armée française annonce en date du 11 juin: Entre Méry et Vign^mont l'ennemi fui refoulé sur certains points de la ligne qu'il avait occupée la ri^iit dernière. Le9 troupes africaines firent une brillante ccntre-attaoue appuyée par des tanks et s'emparèrent d'une cote élevée à l'ouest de la route de Compiègne ainsi-que du plateau de Northof et de la ferme Les Loges dans les, on virons. Arrêtés et refoulés même au centre, les Allemands se servirent de nouvelles masses I de troupes à leur gauche afin d'atteindre la contrée de l'Oise. Les bois et les ravins se prêtent admirablement à la tactique d€ l'ennemi pour faire avancer de petits détachements.Nos troupes qui opèrent entre la ligne ennemie et l'Oise ne disposent pas de ponts et risquent de so voir couper la retraite. Elles sont donc retirées progressivement, de sorte que l'ennemi arrivera dans une vallée ouverte où les Allemands se trouveront exposés au feu de nos canons et de nos pièces. Les pertes cïq l'ennemi. PARIS, 12 ju}n. (Havas.) Les nouvelles sur les pertes énormes des Allemands sont confirmées par les prisonniers, qui racontent que les canons français, au sud-est de Mortemer (à 11 kilomètres au sud-est de Montdidier), arrêtèrent les bataillons ennemis devant un monceau de cadavres d'Allemands, sur lesquels ils n'eurent pas le courage de grimper. Une colonne allemande fut prise sous le feu dans un défilé étroit vers Neuville et fondit comme dans un creuset. Les" artilleurs français déclarent que le bain de sang parmi les Allemands fut pis que devant Verdun. Suivant les déclarations, confirmées des prisonniers, la plupart des régiments allemands perdirent dans la première journée de l'offensive 40 à 50 peur cent de leurs effectifs. | .Un détachement ennemi de lanceuys de 7 flammes, qui tomba sous le feu des mitrail-îs leuses françaises, fut complètement anéanti, leurs réservoirs ayant pris feu et les I ayant transformés en des torches brûlantes* L'héroïsme des poilus ;é PARIS, 11 juin. Lançant nuit etfc jour i- leurs réserves au feu, les Allemands continuent leur pression en direction de Paris. Pour refouler la ligne, ils ne reculent devant aucun sacrifice. Néanmoins, ils n'y ont pas |e réussi. Les soldats français ont tenu tête au [ - nouveau choc terrible, appuyés par de nom-n breux chars d'assaut, avec leur bravoure ©t ie leur ténacité coutumières, et ils infligèrent 'e des pertes terribles à l'ennemi. IS On sait que les Allemands, ' pour obtenir ^ un avantage assez* restreint, ont relevé à la 3S hâte leurs divisions décimées pour les rem-|e placer par des troupes fraîches dont 1*8 pertes ne furent pas moins fortes. n Notre front demeure stable et les positions « de l'ancienne ligne* ont été intégralement) II maintenues. " Depuis Courcelles et dans tout le secteur, au centre, un certain fléchissement se poxn f duisit. Les Allemands tentèrent d'étendre a leurs succès de la veille et de s'ouvrir un 0 chemin en exerçant une pression plus forte 's vers Estrées Saint Denis, une boifuroatiaa 11 importante. Ils atteignirent quelques looali-|s tes autour de Ressens. Las Français, biesn qu'inférieurs en nombre, défendirent éner-^ giquement le secteur et conservèrent des po-^ sitions dent la possession entravera fort»* nient l'extension des progrès de l'ennemi. Sur l'aile droite les Allemands avaient» a l'objectif de descendre la vallée de l'Oise. A1 cet effet ils lancèrent avec urne énergie ex« 11 t-i'êmo des attaques entre Moreuil et Bolval* ^ Us durent combattre toute la journée pour e pouvoir sortir des bois de Belle Eglise et de Thiencourt. La résistance tenace des Fran-0 çais leur coûta de fortes pertes. '• Les cavaliers qui défendaient Piémont, ^ où 'ils étaient encerclés, tinrent tête à 15 art* 6 taques. Après avoir refusé de se rendre pri-s sonniers ils traversèrent,® dans un brillanti s élan, les rangs ennemis et atteignirent ainsi nos lignes où ils reprirent leur place dans 0 la lutte. 5 L',,Excelsior" écrit: La ligne a dû être ' reculée en. certains secteurs. Nos réserves ont encore le jeu libre. ' Les journaux font remarquer que la progression allemande s'effectue encore plus dif- 1 ficdilement qu'hier grâce à la résistance de jour en jour plus efficace de troupes infé« 3 rieures en nombre. Us attendent avec oon-4 3 fiance 1'^ssue de la lutte et basent leur 3 ' grande satisfaction sur la disproportion entre la progression peu importante et les pertes très fortes des Allemands. On signale de 5 toutes parts que les 20 divisions allemandes fondent comme la neige au soleil. Une offensive, toute énergique qu'elle 6oit, ne peutJ Continuer à ce prix. Les journaux exaftenti l'héroïsme des soldats qui ne se montrèrent ^ jamais aussi vaillants qu'en couvrant Paris comme par une muraille de poitrines. De ^ tels hommes sont invincibles! Los opérations des avions de fa marina 3 britannique 3 LONDRES, 11 juin. L'Amirauté mande: ' Du 6 au 9 juin des attaques aériennes J furent exécutées sur Thourout, les écluses de ' Zeebrugge, les bassins et le canal de Bruges, les aérodromes de Ghistelles, Mariaeten, | Saint-Denis-Westrem et Ooetaoker. Les batteries spéciales de l'ennemi montrèrent beau-; coup d'activité. Les attaques des aviateurs ennemis furent ropoussées. Tous nos appa-: j reils rentrèrent'indemnes. ' Dans la même période nous entreprîmes plusieurs expéditions contre les bous-marina ' et les aviateurs ennemis. Un appareil britannique, atteint à l'hélice, fut contraint d'at-* terrir. L'équipage fut recueilli par un autre 1 hydro-avion britannique. Sur Is front italien. Opérations de détail (Communiqué officiel) ROME, 11 juin. Entre le Vallarsa et la vallée de l'Astico, ainsi que sur la Basse Piave, l'artillerie ennemie tenta à diverses reprises de provoquer de petits combats d'artillerie. Nos batteries ripostèrent avec vi-. gueur et efficacité. ' Sur le Corno (Yallarsa) et dans les vallées de la Frenzela et de la Cortella^ao les fantassins ennemis répétèrent leurs tentatives qui demeurèrent sans résultat. A l'est du Capo Silo ncs patrouilles mirent oh fuite la garnison des preandores lignes ennemies et capturèrent une mitrailleuse, deux.lance-mines, d'autres armes et du matériel.Cinq appareils ennemis furent abattus dans les combats aériens. Un succès naval italien (Communiqué officiel. ) ROME, 11 juin. L'état-major de la marine mande: Le 10, à l'aube, deux petits torpilleurs italiens, dirigés par le .capitaine Rizzo Luigi de Milazzo, attaquèrent eu large des îles dalmate6, une escadrille autrichienne composée de deux grands croiseurs du type Viribus Unitis, protégés par dix contre-torpilleurs. Les torpilleurs italiens forcèrent hardiment la ligne des contre-torpilleurs ennemis et atteignirent le premier croiseur avec deux torpilles et le second aver une troisième torpille.Les navires italiens, poursuivis par les Contre-torpiHeurs ennemis, endommagèrent un de ces derniers et rentrèrent eux-mêmes indemnes au port. Le roi d'Italie visite uno brigade britannique. Suivant un communiqué officiel des troupes britanniques en Italie, le roi inspecta une brigade anglaise et distribua des décorations. Le communiqué signale encore, outre deux petits combats, la destruction de six j appareils ennemis et la perte de quatre j avions britanniques*

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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