L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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12 oktober 1915
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s.n. 1915, 12 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kj9z/
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Jère Atîtlé© fëf°* 3S4 S cents CîO centimes) marais 13 octobre 1915 L'ECHO BELGE L'Union tait Sa Force, .Journal quotidien du matin paraissant àt Amsterdam. V Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres doivent etre aûresse«s eu bureau cïe rédaction: N. z- VOORBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone : 2797. Rédacteur en Clfe! : Gustave Jaspaers. , ( Charles Bernard, Charles Herlbiei, Comité de Rédaction: „ , , , | René Chatnbrjr, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser ù. l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollanilefl. 1.50 pai-mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. I Miaulais pra-ftileinands ? Monsieur J. D. vient d'écrire dans y ,Vjho Belge" un article qui m'a péniblement surpris. Il n'est pas aimable pour les Hollandais, dont il est l'hôte. Personnellement, je n'ai pas à me plaindre de lui. Il veut bien parler avcc éloge de ma lettre du !23 6€ptembre. Je ne puis que lui en savoir arc. Hais je regrette qu'il ne soit pas aussi Juste envers mes compatriotes. Il s'obstine à les trouver pro-aîlemands et plus soucieux du profit que de l'honneur. C'est un peu vif, un peu bien éloigné de la courtoisie bel"e et française ! Il commence par s'attaquer — c'est le BK/fc — à la lettre adressée par M. M. à i', Echo Belge' ', i'1 y a une quinzainê de jours. Qu'il me permette de le. lui dire, il ne l'a certainement pas lue attentivement, sans quoi il l'aurait mieux comprise. M. JI. parle d'abord des sympathies que l'Allemagne inspirait avant 1 a guerre aux catholiques hollandais. C'est à peu près ce que j'ai dit moi-même dans ma première [ lettre, il y a quelque quatre mois. Mais il | dit très nettement ensuite que, depuis lors, un revirement complet s'est produit et que tous nos voeux sont pour la' Belgique, dont la cause est celle de la justice et de la vérité. Peut-on être plus clair et comment M. J- D. a-t-il pu s'y méprendre? Il affirme plus loin que, quoique nous en disions, Mme Mareska de La Haye et moi, les catholiques hollandais, moins peut-être que les protestants, sont cependant à coup sûr en immense majorité pro-allemands,. Qu'en sait-il? Est-il mieux à même de tâter le pouls à l'Opinion publique hollandaise, lui, B'îuge, dans son cercle belge, que nous,. Hollandais, dans nos milieux hollandais ? Connaît-il bien la mentalité hollandaise <\t sait-il p. ex- que, pour ne pas s'exprimer avec la vivacité belge, pour se ressentir du calme hollandais, nos sympathies n'en sont pas moins fermes et décidées? Sur quoi M. J. D1.1 asseoit-il' son jugement? Il aime beaucoup le latin; je lui dirai donc: qUod gratis affirmatur, gratis negatur. Il allègue un aveu, il est vrai, mais quel est cet aveu ? Ce ne peuvent être que les dires de M. M!. Nous venons de voir ce qui en est. Peut-on se tromper plus lourdement? Mais nos journaux sont germanophiles. 'M. J. D. les lit-il plus attentivement qu'il n'a lu la lettre de M. M. ? Les lit-il aucunement même>l Et ne serait-il pas Wallon? Quoi qu'il en soit je lui ferai deux observations : lo. Au commencement de la guerre le gouvernement a recommandé à la présse la plus grande prudénee. A tout prix il fallait éviter do froisser un voisin ombrageux et redoutable, qui ne demandait peut-être qu'un prétexte pour nous faire un mauvais parti. On connaît les convoitises insatiables de l'Allemagne. Les journaux catholiques, surtout, devaient se tenir sur leur garde. D'aucuns étaient plus disposés à leur jeter la pierre qu'aux journaux protestants. Quoi d'étonnant qu'ils aient poussé parfois un peu loin la circonspection prescrite? Je ne fais d'ailleurs nulle difficulté d'avouer que, à partie ,,Telegraaf", tcus nos journaux indistinctement ont peut-être trop confondu la neutralité morale avec la neutralité politique. Qui dit neutre, ne dit pas une espèce d'eunuque impuissant à se prononcer entre le bien et le mal. Aussi, tout en craignant parfois que le , ;Telegraaf" n'allât trop loin et ne nous compromît avec l'Allemagne, nous ne pouvions pas nous empêcher de suivre d'un regard complaisant sa courageuse et impitoyable campagne. Son tirage a été plus que triplé et ce 11e sont pas seulement les Belges qui ont acheté le surplus de ses numéros. _ 2o. Il est très difficile à un Belge d'apprécier les journaux hollandais. Habitué à ne voir guère plaider qu'une cause dans les siens, il se laisse aisément dérouter par notre large système du Hoor en Wederhoor. Nous n'avons pas le droit de réponse, ce qui surprend les étrangers. Mais nous n'en sentons pais le besoin, tairt nos journaux sont faciles à donner la parole à la partie adverse. Voilà pourquoi le ,,Tijd" peut paraître parfois ondoyant et divers. Ici surtout, d'ailleurs, vient à propos ce que j'ai dit plus haut de notre mentalité propre, de notre manière plus calme et plus réservée de formuler nos impressions et nos jugements. Mais nous, Hollandais, nous distinguons sans peine, à travers les voix diverses qui se font entendre dans nos journaux, la note dominante et maîtresse. C'est ainsi que le ,,Tijd", germanophile d'après M. J. D1., est certainement Jjelgophile. Il n'y a pas quinze jours, il a donné en tête de ses colonnes et en gros caractères l'éloquente protestation de M. le représentant belge Van Cauwelaert contre les catholiques allemands, qui n'ont pas le courage de désavouer ce que M. Heynssens a si bien appelé un jour, dans l',,Echo Belge , la thorocratie prussienne. Il a inséré aussi, i] est vrai, l'autre jour le plaidoyer sophistique d'Erzberger, un des chefs du ntre a^emand. Mais c'est une pièce à mettre sous les yeux de tout homme désireux 0 suivre les événements contemporains. Les 8-ges ont intérêt d'ailleurs à sa large dif-usicn, tant son inanité se retourne en faveur ; e eur cause contre celle de leurs oppres- i ^urs. Enfin elle était accompagnée d'un commentaire court mais péremptoire où, j e ^%ues cou£s incisifs, la rédaction çre- I vait la vessie Erzbergérienne. M. J. D. croit devoir signaler le péril al lemand aux ,,braves HollandaisIl es bien bon. Mais nous croit-il vraiment asse aveugles pour ne pas le voir nous-mêmes Et les lauriers des oies du Capitole ne I laissent-ils pas dormir? Qu'il se rassure ! Pa; | n'est besoin ici d'une oie étrangère. Noui ne dormons pas et nous veillons au grain Dans un emportement qu'il faut lui par donner, M. J. D. va jusqu'à jeter l'on trage à la nation amie qui a accueilli sé détresse. Il reprend à son compte ces parp les de Mgr. Lecot, d'ordinaire mieux inspiré : ,,D'ans ce pays l'honneur est ui laquais en livrée attelé au char brillant d< la fortune. Là où va l'a fortune, là va aussi l'honneur." J'en demande bien pardon à l'éminenl archevêque de Bordeaux, mais je ne comprends pas ce galimatias. Qu'est-ce à dire' L'honneur saurait-il s'atteler dans :ucui: pays à un char quelconque? En Hollande en tout cas, il est souverain et porté ei; triomphe. Quand il fait siennes ces malheureuses paroles, M. J. D. n'oublie-t-dl pas qu'il est notre hôte? Nous, du moins, ~ous ne l'oublierons pas, et nous nous contenterons de lui répondre : Le malheur vous égare et vous rend injuste- Un pays neutre ne peut-il pas, sans se déshonorer, commer cer avec l'Allemagne ? A quoi rime par conséquent l'accusation d'aller à la conquête dupôled'or? Est-ce sérieux et digne d'un homme qui veut être "pris au sérieux' L'honneur n'a pas plus abdiqué en Hollande qu'en Belgique. Voyez nos soldats' L'arme au bras, ils gardent nos frontières. Notre armée tout entière est sur pied. Ce que vous avez fait ^nous sommes prêts à i€ faire. Que voulez-vous de plus? Le Lion néerlandais ne dresse pas moins lhaut ses griffes incoercibles que le Lion belge, son illustre frère. Pas plus que lui il ne rampe devant l'aigle prussien. Notre devise nationale le dit: ,,Je maintiendrai". E. Hoegeveene. ///ara an! 12 octobre 191J/.: En Belgique, les troupes du Roi Albert rejoignent les troupes alliées. De la mer du, Nord à Verdun, aucune modification du front; engagements de cavalerie à Hàzebrouck, Béthune, la Bassée. Armentières, etc.; succès des Français et des alliés entre La-ssigny et Noyon, en Ar-gonne et sur les Tlauts-de-Meuse. Un Taube sur Paris; légers dégâts matériels. ■ En Prusse orientale, retraite des Allemands.au nord de Lych; en Galicie, nouvelle victoire russe et nouvelle occupation des plaines hongroises vers Dcbreczin et Budapest. En Italie, à Gênes et à Venise, nouvelles manifestations populaires contre VAutriche et les ,,tedeschi." —a»*-*-»-*»»»- gens signes Cependant que les journaux allemands sortent leurs plus grandes manchettes pour saluer l'entrée des Bulgares dans la danse macabre, il y a je ne sais quoi qui dit que l'on eût préféré, là-bas, qu'ils se tinssent tranquilles. Cela n'est évidemment pas le voeu des milieux militaires qui ont un besoin impérieux de l'intervention bulgare, mais, quelque nuls, quelqu'insigni-fiants qu'ils soient à côté der premiers, il y a encore en Allemagne et en Autriche-Hongrie d'autres milieux : ce sont, pour ne parler que de ceux-là, les milieux industriels et commerciaux : et ceux-là n'ont vraiment pas essayé de*dissi-muler la grimace. En Bourse, à Vienne, les cours ont dégringolé, en dépit d'une stagnation presque totale, de même qu'à celle de Berlin. Partout ailleurs l'entrée en lice d'un nouvel allié provoque un regain d'activité, à Vienne et à Berlin, la paralysie s'en accroit. Le ,,'Neues Vaterland" peut continuer, sans être inquiété autrement que par les menaces 1 des matamores du pangermanisme, son obstinée et habile propagande pacifiste. Il eût fait beau voir le ,,Nèues Vaterland" s'attaquer à cette besogne il y a quelques mois; les chefs eussent appris, à leurs dépens, qu'il y a encore des' juges à Berlin pour mettre à l'ombre ceux qui ne trouvent pas que tout est pour le mieijx dans le meilleur des , ,f risch-f r&h'liche Kriege". Il y a encore un énorme parti d'Allemands qui s'acharnent à d'anciens souhaits de domination, à des ambitions plus trouées qu'une coupole blindée après un bombardement. Manifestes pleins d'arrogance, de jactance et de prétentions de ^ pleuvoir, annexionnistes et ,.grande-allemagnistes" de se remuer. Voyez-y simplement la tactique, vieille comme le monde, des chefs de bande qui ont raté leur coup et craignent le découragement de leurs hommes.: ils leur versent un enthousiasme factice en leur promettant pour bientôt de fructueuses expéditions! C'est 1© mirage auquel se complaisent encore beaucoup d'Allemands. Ils s'y casseront le nez. Ch. H. AVIS, Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont l'abonnement expire le 15 octobre de bien vouloir nous envoyer un mandat poste de fl. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste : Renouvellement d'abonnement. En Belgique. 5 l 5 A Bruxelles. Lo ,,Belgischer Ivurrier", dont nous avons touché un mot, dernièrement, est dirigé par le nommé Vachhorst, député au Reichstag. On a souscrit 20,>- marks pour tirer cette édition — dite belge — du ,,Deutscher Kurrier", — , car c'est la même boutique Vingt mille marks? En vérité, l'argent no cours pas les rues, en Allemagne ! * * * L'administration communale de Laeken vient de prendre la décision d'augmenter considérablement If, personnel de la police, en raison des nombreux vols qui se commettent. , Vingt-cinq agents temporaires renforceront bientôt les cadres. Une douzaine sont déjà en-1 très en fonctions. * * * M. Maurice Lemonnier, ff. do bourgmestre, a fait afficher sur les murs de Bruxelles l'avis dont voici le texte : ,,En vue d'éviter d'être atteints par des projectiles, j'engage les habitants à ne pas cir-i culer ou stationner sur les voies publiques quand des avions survolent l'agglomération bruxelloise' '. * * * Une conférence d'architectes et d'artistes allemands s'est tenue pour considérer la question de la reconstruction des cités belges. Suivant le ,,Diïsseldorf General An-zeiger", le gouverneur général von Bissing leur fit ces intéressantes remarques: ,,Je me suis, spécialement, intéressé moi-même à la question de la reconstruction des localités détruites, premièrement pour des raisons esthétiques, deuxièmement pour contrecarrer les continuelles^ accusations de l'ennemi concernant les prétendues atrocités-allemandes, troisièmement, pour alléger la détresse due à l'absence de travail, et quatrièmement pour fournir un ab. ' aussitôt que possible aux Belges qui eii ont été privés." Voilà en belle lumière un amas de contradictions.Von Bissing ne comprend pas notre opposition à sès projets esthétiques ( ?), philanthropiques et politiques. Bien entendu ! Il se plaint de ce que les Belges intéressés ayant été invités à visite Cologne, (voyage, I logement et nourriture payés), aucun d'eux ne se soit présenté. IJ ne comprend pas cela ! Mais le reste du monde nous comprend fort bien et cela nous suffit. Nous chercherions vainement à nous faire comprendre d'un peuple arriéré à ce point. Von Bissing ne comprend pas notre ^ens de la liberté, car, dit-il, les Belges *tui aiment la liberté jusqu'à la licence n'?:i veulent pas quand je la leur offre Tu parles ! Mais ce que noué ne voulons pas non plus, c'est qu'on nous gratifie de ces horribles constructions en style néo-allemand qui sont la honte de l'architecture. Nous ne voulons pas de constructions genre pavillon allemand de la défunte exposition de Gand ; nous ne voulons pas de crapauds ridicules comme la gare d'Aix la Chape?e. Nous ne voulons rien d'allemand o^ez nous et nous jetterons par terre tout ce qui aura été reconstruit en dehors des instructions données juste à point par notre gouvernement. A Angers. La Société ,,Verbroedering der Vlaam-sche^ Toi en Accijnsbedienden'' a déjà envoyé plus de 6000 livres aux soldats belges, prisonniers en Allemagne. * * -* C'est le 16 octobre que la Société du Jardin Zoologique commencera ses représentations cinématographiques. Celles £i auront lieu le jeudi, à "3£ heures, et le samedi soir, , à 8 heures,.-M. Edin. De Ilerdt dirigera un : orchestre réduit. Les enfants seront admis aux représentations du jeudi. * * * La réouverture du Vlaamsch Conservato-rium a eu lieu. Le nombre des élèves est très grand. Le directeur M. Emile Wambach et quelques professeurs sont absents. C'est M. N. Cupérus, le gymnaste connu, ancien conseiller communal, qui remplit teinposài- ' rement les fonctions de directeur. 1 * * * L'école de musique de Borgerhout a rouvert ses portes. ' * * * , La revue ,.Hedde ne pas" qui fit courir le public à l'Odéon se joue actuellement à l'Alhambra. < * * * Pendant le congé de M. Jacobs, M. de Schepper a rempli les fonctions de Procureur du Roi. * * * Tous les avoués sont rentrés, à part MM Nuchelmans et Caals. A Liéf*.e. Les boulangers liégeois ont tenu une nouvelle séance. Par suite des démarches faites par le comité ' et particulièrement par M. Loffet, président, et M.M. Banneux et Haas, secrétaires, les pourparlers qui continuent avec l'administration communale pour trouver un terrain d'en- 1 tente semblent être entrés dans une voie décisive, et l'on espère que les boulangers vont obtenir satisfaction, tout au moins pour une partie de leurs revendications. i Au début des hostilités, la Ville a pris à sa 4 charge la fabrication et la vente du pain ; elle avait chargé vingt-quatre boulangers de la pa- < Sification complète. Par suite de réclamations < formulées par la corporation, le système a été amélioré et, de vingt-quatre, le nombre a été porté à cinquante, puis à soixante-dix (chiffre actuel). Mais la division clu travail ainsi entendue n'est pas rationnelle. Une quantité de boulangers n'ont jamais cuit pour le ravitaillement communal, alors que d'autres privilégiés n'ont jamais cessé de travailler. Certains, après avoir travaillé pendant plusieurs mois, ont été remplacés. Les exigences des boulangers se sont quelque peu adoucies. La suppression des bureaux de distribution de pains qui était auparavant le point de départ de leurs revendications n'est plus réclamée. Le groupement voudrait seulement voir équitablement répartir le travail de façon à assurer le gagne-pain de chacun. Il est, en effet, étrange de voir une certaine partie des petits boulangers inoccupés, alors qu'on pourrait les occuper tous en répartissant équitablement la farine. A partir du 15 octobre, la ration va être portée à 450 grammes par habitant ; le moment est, semble-t-il, propice pour adopter un système qui donnerait entière satisfaction à tous. La quantité de farine à panifier sera alors suffisante pour distribuer à chacun des 150 boulangers de deux à trois sacs par jour. Certains membres, par suite d'insuffisance de matériel, ne pourraient arriver à cuire journellement plus de deux ou trois sacs. En mettant chaque boulanger au niveau de son voisin, toutes les difficultés seraient aplanies et lo conflit cesserait d'exister. C'est la solution qui, paraît-il, est en voie de prévaloir. Au cours de la séance, la question de l'indemnité accordée aux boulangers, soit fr. 4.50 par sac do farine, a aussi été agitée. Cette somme est suffisante lorsque la cuisson journalière dépasse trois sacs; mais pour une panification moins importante les frais sont difficilement cou verts. Une démarche sera faite pour que la Ville consente à fixer l'indemnité à 5 fr. par sac, comme naguère. A NairraMr. On prévoit que, durant quelques jours, la ration de pain sera réduite à 200 grammes par jour et par habitant. Le motif de cette mesure, très impopulaire (on comprend pourquoi!), est que les grains étrangers ne sont pas encore arrivés. * * * On annonce le décos de Mme la Baronne B. van Aersen, décédée dans sa 90e année au château de Doyon. "* * * Nous apprenons le décès de M. le lieutenant colonel du génie Auguste Mersch, officier de l'Ordre de Léopold, né à Luxembourg en 1833. * * * On annonce la mort de M. Edmond Chausteur, administrateur-délégué des Verreries du Long Bois, à Gilly. A Cl sa sa Dans sa dernière séance le Conseil communal : Accorde la démission de leurs fonctions dans l'enseignement à M. G. De Coninck et Mad. Venneulen-Sosyn ; à l'unanimité rejette la demande faite d'organiser des représentations au Grand Théâtre. Les Hospices civils demandent un crédit extraordinaire de 15.000 fr. à inscrire au budget de 1916, pour insuffisance à l'art 19, achat de médicaments;, ainsi qu'un crédit extraordinaire de 1500 francs pour insuffisance à l'article 24, secours en espèces. Le compte de l'Académie des Beaux-Arts, pour 1914, est approuvé. Les recettes se sont élevées à 126.436.62 fr., les dépenses à 116.269.76. Il reste donc un boni de 10.166:86 fr. Ogsrss les Flasiegres. A leur arrivée à Zedelghem, les Allemands se saisirent du bourgmestre, M. Lie vin, ot l'cn-:ermèrent comme otage dans l'estaminet ,,Do Zokke". Il en fut tellement ému qu'il devint naïade et mourut. M. Domuyt est bourgmestre f.f. Au ILIraifoOMîTâ- Nous avons annoncé la découverte, ]}ar des nouchos boches, de dépôts de matières explo-dbles dans la province de Limbourg. Six per-;onnes furent arrêtées. Il nous revient que inq d'entre elles se sont entendues condarn-îer à cinq années de réclusion, à passer en Allemagne, la sixièmo ayant seule trouvé ;râce devant les juges. Osans le Hainaaaf, Le gouvernement provincial du Hainaut a lécidé définitivement la création de trois nouvelles lignes vicinales de Charleroi à Châtelet vu* "Montigriiès, j:le.Charleroi à Fontaine-l'Evë-JUQ par Marchiennes et de La Louvière à Bin-■iio par Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint- ' L'aul. C?£arE@ Ses Pteimurois Soldats d'Arbre prisonniers: Crespeigne, ÏÏmile, sergent, 13e do ligne, à Sudedewechtcr-Vïoore, B 52, Allem., par la poste de vérifica-•ion, kommandantur de Soltau, Hanover ; rhône, Armand, bat. d'adm., Soltau, groupes livers ; Marion, Camille, Gefangen II West, Lie komp., Block no. 2, à Minden ; Géonet, Alphonse, barack no. 24a, à Schenenbei (Celle ager), Hanover; Thône, Jjules, IV/7, Barrek, 52a, à Schenen bei (celle lager), Hanover ; Dosimont, Michel, à Alton Graborn, IV/15, 3 64. Maison incendi'cc: Grange et une partie du ;orps de logis de la ferme de Montigny (par >bus). Chronique. — C'est le 19 septembre 1914 lu'on a vu pour la première fois les soldats mnemisj c'étaient des Bavarois, oui canton nèrent pendant deux jours. Aucun pillage. Il y a un comité de ravitaillement, présidé par M. Leboulengé, incendié à Dinant, mais dont toute la famille est sauve. On ne manque absolument de rien. En hiver, on a occupé les ouvriers à la route de Neffe. Actuellement à cello de Normont vers Bois-de-Villers. Depuis avril, la grande partie des ouvriers travaille à la carrière et à la cimenterie. Il n'y a pas eu de civils fusillés à Arbre en août 1914. On peut se procurer les noms de quelques personnes décédées à Arbre depuis le commencement de la guerré en s'adressant à M. de Dorlodot, 4, Priory Gardens, à Folkestone. Les personnes qui feront cette demande sont priées d'indiquer leur adresse exacte en Belgique. Les militaires d'Arbre sont invités à donner de leurs nouvelles à M. de Dorlodot. Am Pays Wallon. Pendant le deuxième semestre de l'année courante, la production des charbonnages belges s'est élevée à 2,750,000" tonnes. Dans la région de Liège, le nombre des bouilleurs au travail est normal; au Borinage et dans le Centre, on ne travaille que quatre ou cinq jours par semaine. On ne consomme pas toute la houille qu'on extrait et les approvisionnements deviennent de plus en plus considérables. Le charbonnage de Bonne-Espérance occupe actuellement 600 à 700 ouvriers ; Abhooz, 250 à 200; Bien-Venue, 500, mais dans aucune de ces exploitations les ouvriers travaillent d'une façon continue. Les anciens établissements Pieper travaillent avec 600 à 700 ouvriers. A la Fabrique Nationale, par contre, seuls sont occupés les ouvriers nécessaires à l'entretien du matériel. Le chômage est complet. * * * On a entendu le canon plus clairenient que d'habitude dans Ja direction de Lille. Des con-' vois de blessés n'ont cessé de traverser la ville de Tournai. Une foule nombreuse se pressait aux environs de la gare, mais était maintenue à distance par les soldats. A Tamiîies M. de Dorlodot transmet au ,,XXe Siècle", sur la commune de Tamines, une série de renseignements qui intéresseront nos leeteurs. Maisons incendiées dans la section de Saint Martin. Hue de Falisolle : Nos. 65 Ducoéur-Cardon ; Milquet. — 86. Vve Lefèvre. — 84. Delpeuch-Dausetï' — 80 Delcarte Séraphine. •— 77. Nicolay-Lenoy. ■— 75. Deschamps-Maniet. — 73. Goubet-Leclercq. — 71. Delcroix-Boutefeu. — 69. Kousselle-Pierret. — 67. Spri-mont-Depireux. — 63. Fabris-Gigot. — 61. Cinna Bertha. — 59. Legève Soeurs. — 51. Feron-Mercier. — 49. Piret-Sprumont. — 47. Lebrun Armand. — 45. Marmiette Fritz. — 13. Dejaiffe-Wilusat ; Vve Vassarfc. — 64. Drèze-Noël. — 62. Solny-Maloteau. — 60. Sprumont. — 58. Legr.and .— 56. Lenoir. — 50. Desmet-Vandelois. — 48bis. Defoin. — 46.. Dubrulle. — 42. Notte-Jàdot. — 40. Scute. Devillers. — 38 et 36. Manyart Mary. — 34. Mary-Schlit. — 32. Dejoufe-Badelet. — 54. Dottrepe-Michaux. — 30. Feroii-Lebrun. — 28. Devillez-Thiry. — 26. Mollet-Doumont. — 29. Chapeaux. — 27. Lemineur. — 25. Maniet. — -2-3. Thonon. — 19. Vve Thonon. — 17. Mazy-Sibille. — 15. Grufont. — 13. Denis. — 9. Va-ret. — 7. Vassogne. — 5-3. Piret. — 1. Quertimon. — 24. Gollière. — 22. Lescut. — 20. Charlier. — 18. Javaux. — 16. Dumont. — 14. Boquot. — 12, Duval. — 10. Tasiaux. — 8. Regnier. — 6. Lafontaine. — 4. Gaspard. — 2. Radelet. Rue Centrale : 68. Goffin Adèle. — Dr. Scohy. — Dautrebande. — Reneau. — Brai-bant Jos. — De Gosserie. — Mabille. — De-, foux. — Clialirn. — Warnier. — (Postes). — 3. Barbiaux E. — 2. Vve Warnier. — Bar-biaux L. — Bourrelet. — Tennoin N. Rue de l'Hospice : Gailly Jos. — Massinon. — Hoquet. Place Saint-Martin : Delsauveniere, phar-rhacien. — Métillon. — Descamps. — Broze. — (Cinéma) Loriaux. — Em. Loriaux. — Ferné-mont H. — Ledoux X. — Dupont E. — Couvreur. — Gilson (ferme). — Vonherck. — Notte Célinie. — Magasin Louis. —: Buisseret Henri. — Defosse. — Vve Detry. — Piret. v Rue d'Oignies: Ley-Delgrange. — Lam-botte. — Defoux Gabriel. — Mathieu Evrard. Rue de la Station : Tilquin-Gilain. — Migeotte. — Ilennion. — Neute. — Crousse. Deuquet. — Crousse-Dubois. — Crousse-Ma-joie. — Chaltin. — Massart. — Deschamps. — Patris. — Chadefaux. — Vve Martin. — Eug. Detry. — Thomas Detry. — Sjjvain Detry. — Sfceiner Jules. — Ledoux J.-B. — Baleau. — Lefèvre. — Hiernaux. — Mombert. — War-tique. — Robert. — Koppe: — Decold. — Do-rover. — Ledoux. — Waaier-Couvreur. — Le-doux-Duculot. — Vve Sténier-Jaumain. — Roquet. — Bodart. — Cabouy. — Sevrin. — Massera. — Mathieu Hubert. — Fernémont. — Seron. — Guiot. — Maniet Léon. — Marin Crépin. * \ Aux Bachères : Camille Denis. — Vve Bruyr. Impasse Devillers : Latteur. — Mlle Altard. . Rue du Collège. Martin Goffinet. - Evrard Gaston. — Desete-Massera. — Cercle St.-Martin. —Vve Massera. Rue de Velaine: Schallenbergh. — Thibaut. — Defays L. — Gossiaux. — Gilbert. — Wathel^t. — Dambremont. — Vittelet. A. — i Page Maurice. — Moreau. — Wittelet-Mo-reau. — N. Istace. Rue de Fleurus : Ledoux Leb. — Ledoux J.-B'. — Dispensaire du Charb. Rue d'Auvelais: Colette. — Guillaùme. — c Donot. — Feron. — Dierge. — Thiry. — De- : lesse. — Sprumont. — Hoppe. -— Noyard. Place de l'Hôtel de Ville: Quertinier Ad. — • Laurent. — Hance. — Rocquiîïnies. — Lesire. — J.-B. Deschamps. — Noël-Quertinier. Pue de la Passerelle: Lefevro (chaussures). — Drlfosse-Redu. — Warnier Alex. — Warnier Jules. — Warnier Jos. — Michel Jean- < mart. — Datte Célina. — Paul Groflis. — < Decoq boucher. j Rue de la Poste : Nicodème. — Defosse. ( Maisons incendiées dans la section des Al- ] loux : Château de M. Liescns', directeur du char- 1 bonnage. J Rue de Velaine: Maison Schallenberg. — ^ Amour-Hen'û. — Grange Niouyard Gustave. < — Maison Léopold Defeys. — Camille Thibaut. < — Descamps Jules. — Clément Jean. — Gilbert Paul. — Gossiaux Louis, — Gilbert. —• Istace Nicolas. — Dambremont Oliv. — Pierre Moreau. •— Hittlet Alex. — Piette Gustave. — Tourneur Louis. — Clamot Jules. — Page Maurice. — Lambert François- — Vve Patries. —■ Pierre Montigny. — Georges Ledoux. Rue de l'Hôtel de Ville: Nicaise Eugène. — Vve J.-B. Dumont. — Lardinois (café de la Maison du Peuple). — Mollet Barthélémy (magasin). — Geubelle Constant. — Quinet Joseph. Rue Sainte-Barbe: Geens. Rue de Fleurus: Ledoux J.-B. — Dispensaire «•ln r>Vl nrKnnn n cra finmarc ■■ni ira » L'Eugénique et b fines ieipes La commission d'enquête officielle instituée en France pour relever .les atrocités commises par les Allemands a noté d'innombrables faits de violence exercés sur les femmes françaises par l'ennemi. Il est moralement certain qu'en Belgique des faits analogues se sont produits, et un pourcentage non négligeable de ces malheureuses sont certainement restées enceintes. La question s'est posée de savoir ce qui devait être fait des enfants aussi malheureusement amenés à l'existence. Le sénateur Louis Martin avait exprimé l'intention de proposer un projet de loi aux termes duque. l'avortement artificiel aurait été permis à ces victimes. Mais le ministre de l'intérieur Marly se prononça énergdquemerut contre un tel projet et un moyen terme fut pro-poséj avec le consentement de Marly ©t de Briand, tendant à placer les nouveaux-nés aux Enfants-Trouvés de façon à ne pas pouvoir les reconnaître. Le professeur Bos-si, directeur de l'Institut Royal gynécologique de l'université de Gênes, a fait au sein de cet institut une communication qui fut vivement discutée et finalement approuvée par ses collègues. Je vais vous la résumer brièvement,' car il est'certain que l'opinion d'un ginécologue mondialement connu par ses travaux et ses communications aux congrès de Paris 1905 et de Rome 1911, que personne n'avait songé à invoquer dans oe problème purement moral, sera des plus précieuse en la matière. Il y a évidemment d'abord le côté moral et psychologique individuel, ^our M. Bos-si l'acte de viol est la plus profooide imino ralité. Il range l'homme qui le commet noi seulement au niveau de la bête mais en de? sous d'elle, car aucune femelle des espèce animales ne subit la fécondation par 1: violence. Si la parole moralité a en core un sens il importe de détruire au plu viite les suites du crime. Il ferait mêm< féroce de ne pas débarrasser ces malheureuses du cauchemar dans lequel elles vivent. La femme enceinte est toujours une plante délicate qui a besoin de beaucoup de soins. Imaginez l'angoisse et l'agitation à quoi est en proie à chaque instant h femme violentée qui sent un ennemi grau dir dans sa chair et à laquelle les premier mouvements de l'enfant rapportent plus vi le souvenir de sa honte. Considérée du poii de vue eugénique, la question est plus faci encore à résoudre. Que peut-être l'enfan conçu, dans la violence et la révolte? L'ex périence du professeur Bossi lui perm<L d'affirmer que ce sera un monstre ou ui dégénéré. Il importe qu'il ne voie pas 1 jour. Il y a, nous dit le professeur Bossi des cas de tuberculose et d'autres maladie dans lesquels on prévoit que la mère n supporterait point l'accouchement et le1 secours de l'art sont invoqués pour inter rompre la gestation. Le cas ici est absolu ment lé même. La femme qui doit vivr neuf mois dans l'état pathologique décri par le professeur Bossi risque fort de deve air folle ou de mourir en accouchant. C'es: donc en se plaçant au seul point de vu-humain qu'on arrive à la conclusion qu'i. faut à tout prix leur épargner ce derniei langer, cette dernière torture. La nature elle-même no..s enseigne la voie i suivre. Sept fois sur dix la femme violence n'ira pas jusqu'au bout de la gestation. S'il y a donc quelques cas où une constitu ion particulièrement robuste le lui permet irait il faut que l'art intervienne, complète .'oeuvre de la nature et y supplée. ST'oublions pas, dit le professeur Bossi, que a plupart de ces malheupeuses, folies de terreur et de honte, auront recours eiles-nêmes à des mesures illégales, nuisibles à eur santé. Ceux même qui ne sont pas l'accord avec le professeur Bdssi doivent ivouer que le plus sage pour éviter un pire nal est de permettre à la médecine d'agir-Et il faut, conclut le professeur Bossi, agir ans tarder. Ses collègues furent du même ivis. Quant à nous, nous ne nous prononcerons Das ; la matière est délicate et pourrait donner lieu à beaucoup d'abus. D'un autre ïôté, est-il juste qu'une malheureuse traîne •oute sa vie la conséquence de l'égarement l'une brute? Un frère ou un mari rentrant le la guerre et trouva.nt sa soeur ou 6a émme enceinte ou mère par un Allemand :t qui la tuerait, y aurait-il un jury pour e condamner ? .Mais on a négligé jusqu'à >résent de consulter les infortunées elles-nêrnes pour savoir jusqu'à quel point 'instinct maternel peut coexister avec l'a\issi anormales circonstances. il.unia Uetty.

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