L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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02 augustus 1918
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s.n. 1918, 02 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sx6445jp2j/
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^eme Année N° 137© "S cents Vendredi S août lois L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal quotidien du malâra tsaraassaîffat en Hollande Belge est notes nom de Famille. Toutes !es lettres doivent être adressées £tta | Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger 11. 2.00 par mois. Peur les horea«deirédaction: N.Z. VOOKBURGWAL 234-240, | Charles Bernat-eJ, Kené Chambry, militaires au Iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable AJVS^TE»OAiVl Téléphonies: 2797 et 177S. j Comité de Rédaction: gmi|e S>aîinp»irô. par anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Reclames: 30 cents la ligne. Mates tepeoSiies. Après de Mirbach, de son vivant pro-| consul allemand en Grande Russie, le rnaré-ï chai Eichhorn, de son vivant pro-consul allemand en Ukraine... Nous sommes à deux. A qui 1© tour? M. Helfferich', le nouveau i pro-consul allemand à Moscou, ne doit pas ! être tranquille. ■ .• . ] Ainsi l'Allemagne continue de recueillir ; | les fruits de la paix de Brest-Litovsk. Elle avait semé le vent pour avoir du blé. Elle K récolte la-tempête, c'est dans l'ordre. Mais I le parti militaire bcche, c'est-à-dire. l'Allemagne ne voudra pas reconnaître cette l vérité, ce qui impliquerait la reconnaissance |; de ton erreur. Le parti militaire boche, £ c'est-à-dire l'Allemagne, est infaillible. Elle Rcontinuera donc à 'poursuivre ces deux cho- , m:se& qu'elle n'atteindra jamais: du pain et la ■ paix. L'Allemagne fait comme ce clown de r cirque qui court après une boule de papier i €(-, qu'il reawoie d'un coup de pied loin de 1. lui au moment où il croyait la saisir. Il n'y | a qu'une différence. Le clown tm'e©t pas I dupe de son jeu et il ne veut que faire rire I les spectateurs. L'Allemagne, elle, est dupe I du sien et nous n'en rions que mieux. Les bolschevistes sont à peu près les seuls 5 amis que l'Allemagne ait conservé en ; Europe. Car les Autrichiens, les Bulgares,. i les Turcs ne sont pas des amis, ce sont des | alliés. Mais les bolschevistes n'ont pas réussi !i à empêcher le meurtre du baron de Mirbach. Et, depuis, bien qu'ils aiçnt montré leur :' bon vouloir en faisant fusiller et pendre quelques centaines de socialistes-révolutionnaires, soupçonnés de n'avoir pas vu la disparition violente du pro-consul allemand 5-ansxdéplaisir, il y a quelque chose de cassé 'dans l'amitié entre Berlin et Moscou. Helfferich, qui vient de faire sa triste entrée '"«dans cette dernière ville, encadré do deux ' cents vétérans des campagnes .de Pologne et de Galicie chargés de veiller sur sa précieuse existence, est chargé de rappeler aux commissaires du peuple, Lenine et Trotzky, que l'amitié de l'Allemagne impose plus d'obligations qu'elle ne confère de droits. En Ukraine la situation était un peu différente. Le gouvernement démocratique de ce pays faisait peu de cas de l'amitié -de Berlin. C'est pourquoi Berlin en a changé & mis Skoropadsky à la place. Le régime aî-'ëmand, en Ukraine, est. celui d'une occupation effective. Le pro-consulat du maréchal von Eiolihorn ne eè cachait pas sous les dehors d'une mission diplomatique. Il avait ses licteurs et disposait de nombreuses légions. Pas assez cependant pour que les paysans .révoltés n'eussent réussi à les battre quelquefois, si bien que -le pouvoir de von Eichhorn ne s'étendait pas fort loin au delà de Kiev. Aujourd'hui von Eichhorn n'a même plus rien à dire à Kiev: il est mort. -- De même que Helfferich. a succédé à do Mirbach, il faudra trouver un succec-seur à 1 Eichhorn. Ce sera plus difficile si, bien entendu, on veut observer le même degré. Helfferich passait pour avoir maté le Reichs-tag et on l'envoie exercer ses talents de dompteur à Moscou. Le maréchal Eichhorn, lui, avait pris Kcvno avec quelques dizaines de mille prisonniers. C'était une autre performance. Elle ne l'a pas empoché d'être mis en échec par des paysans en révolte et, finalement, de tomber victime d'un attentat. Or, quel que soit le général qu'on mettra à sa place, il sera difficile de trouver mieux. Eichhorn ou un autre ce sera la même chose, à moins qu'on ne lui accorde les divisions 'supplémentaires qu'il faut pour introduire en Ukraine les méthodes des gardes blancs finlandais: fusillades, noyades, pendaisons 1 en masse et réduction de ce qui reste à l'état de servage. Ce n'est point que l'envie en ' manque à Berlin. Mais ce sont les ' divisions ;qui manquent. j f, Il en faudrait au moins une douzaine. Où < :les prendre 6i ce n'est à l'Ouest? Or, toutes 'Jes divisions de la réserve du kronprinz, y ] Compris une dizain© de divisions de Rup-precht, ont été esquintées dans les derniers j combats de la Marne. Il est même douteux c qu'il reste assez de troupes fraîches à Laiden- § dorff pour tenter une manière d'offensive i de désespoir. Est-oe que Ludendorff va se à laisser enlever cetfte dernière chance ou, t plutôt, ce qu'il croit être une dernière c cha-noe, pour permettre à l'Allemagne de venger von Eichhorn et de mettre à la rai- 1, >on les paysans -de l'Ukraine? Evidemment iion. Mais alors l'Allemagne, engagée avec à des forces trop faibles dans l'est de l'En- b rope devra prendre le parti de se retirer. Les r. illiés progressent vers Vologda; les Tchéco- e: Slovaques approchent de Moscou. En li Ukraine l'assassinat du maréchal Eichhorn n iera le signal d'une révolte générale. C'est e front de l'Est qui se reforme et, une fois ■eformé, il faudra plus d'une douzaine de r; livîsions 'supplémentaires pour y faire face, f; îst-ce que l'Allemagne peut fermer les-yeux si levant'ce danger? Et voici, malgré la paix de Brest-Litovsk, p. sevénu 1© temps où l'armée allemande était obligée- à des navettes épuisantes entre se 'ouest et l'est de l'Europe. Jadis elle en p; isait pour l'offensive; elle devra en user ^ •ettè fois pour la défensive, non plus pour ,-j lonner mais pour parer des coups. L'assas- ei inat du maréchal von ï^ichhorn ouvre pour pi 'Allemagne de bien fâcheuses perspectives. j€ Gharles Bernard. 2C P1 ier iangage du poète flamand Hlions Sevens S n( C'est avec joie et avec Orgueil", dit le ^ ournal belge d'expression flamande, „Ons faderland-", paraissant à Calais, ,,que nous 10 'ublions l'écrit ci-dessous de notre vaillant utteu>; .flamand Alfons Sevens. „Havélberg, 25 avril 1518. »>Pas de démarches pour obtenir mon la échange. Je veux rester libre complètement après la guerre, envers tout le monde. J'a fait mon devoir envers mon pays et nie nation et j'en subis les conséquences. ,,Si je meurs, il y a tant de soldats au: donnent leur vie.... Mais ma santé esl bonne pour l'instant et le courage solide comme le fer. Salut aux camarades...." Alfons Sevens fut arrêté en février 1915 sous prétexte d'insulte à l'occupant; interné à Holzminden et ensuite à Celle-Scliloss, il est maintenant détenu à Havelberg. D'après un officier allemand prisonnier des Belges. Le recrutement des officiers en Allemagne. — L» crise du début. — "Les relations des officiers entre eux. Leur prestige sur la troupe. — Le moral dans Vannée allemande.(Front belge, 11 juin 1918, d'un témoin oculaire). — Camarades, vous venez voir le Boche? Un des piottes interpellés hausse les épaules, en bâillant: — Qu'est-ce que çà a de curieux, un Boche? T'en as pas encore vu, bleu garde-civi-que?D'autres, plus curieux, s'informent: — Où qu'il est le Boche? — Chez l'officier.'On est en train de le cuisiner. Il l'a fait à la pose. On y va? —- On y va ! L'Allemand est propre, distingué, jeune, blond, pas tondu, oh ! très chic... presque aussi chic qu'un croupier de Kursaal. Il parle avec une lente abondance. Il semble que son dessein soit de donner l'impression d'un homme du monde. Mais l'attitude de l'officier interprète, qui en a vu bien d'autres, laisse au prisonnier le sentiment trop net que l'interrogatoire n'a rien d'une ,,conversation, entre gens du monde" ainsi qu'il l'escomptait. Cet interrogatoire, terminé, l'officier se retire', laissant l'autre entre deux hommes, baïonnettes au canon. Ses insignes révèlent qu'il est officier. Puisqu'il aime tant à bavarder, peut-être consentira-t-il à me donner quelques renseignements sur la situation matérielle et morale de ses camarades. J'amorce la conversation et tout de suite mon homme se redresse et poitrine à nouveau. Des renseignements? Mais pourquoi pas? Cela n'a rien à voir, n'est-ce pas, avec la défense militaire de sen pays. Je dois l'interrompre: — Comment se fait le recrutement des officiers de l'active? En principe, il est le même qu'au début le la guerre. Mais nous avons connu ensuite me période de crise. En Prusse et*en Saxe, >n a accordé des facilités d'accès aux examens. Les jeunes gens qui se destinent à la carrière d'officier doivent produire simplement un certificat d'études moyennes. Il eur suffit alors de .passer l'examen d'enseigne,— Et dans les autres pays de l'empire? — En Bavière, on est plus exigeant. Il Faut le certificat d' ,,Abiturient" (première supérieure) comme avant la guerre. Mais tandis que la religion chrétienne est toujours* exigée, en Prusse, pour devenir officier^ en Bavière, cette dernière condition n'existe plus. Les candidats sont nombreux. -— Mais oui! Beaucoup de jeunes gens, arrêtés dans leurs études, se sont retournés vers la carrière militaire, alors que ni leur éducation, ni leurs aspirations ne les y pré-iisposaient.Puis l'Allemand m'explique comment se Fait le recrutement des officiers de la réserve et de la Landwehr et des officiers subalternes. ,,Feldwebel-Leutnant et Offizier-Stellvertreter". Il va.... il va. Je dois enrayer ce flot déloquence et le •amener vers un autre sujet: les relations les officiers entre eux. Pas toujours très cordiales, au dire du )risonnier, qui repart sur nouveaux frais : — Les conditions sociales influent tou-ours sur la considération dont jouissent les ifficiers du régiment. C'est ainsi que, en énéral, le EelS'vobsl, toléré dans les réu-n'ons d'officiers au front, n'est plus reçu , l'arrière. Quant à r„0ffizier-Stellver-reter", il est traité avec plus de dédain ncore. — Et quel est le prestige de l'officier sur l troupe? —■ Au front, la discipline est bonne. Mais l'arriéré, ce n'est plus la même chose. Le olschevisme, importé par les troupes d'O-ient, fait des ravages. A Beverloo, par temple, les soldats affectent de ne plus saler leurs officiers ou ils ne le font qu'en Laugréant. — La désertion sévit-elle? — Oui, surtout parmi les Alsaciens-Lor-lins. Au front, l'espérance de la victoire lit taire les instincts de rébellion. Mais ça ne marche pas selon nos désirs Et, d'un geste, le prisonnier achève sa Misée : ça pourrait peut-être mal tourner. Bref, d'après lui, la perspective de pas-r encore un hiver dans les tranchées et la •opagande des meneurs pourraient avoir îs conséquences malsaines pour le bon moral îs troupes ennemies. Elles sont grisées 1 ce moment par leurs suçcès. Mais l'ivresse " issée, et lorsqu'elles seront en contact avec 3 dures réalités, ce sera une autre chan-n. Je donne ces propos pour ce qu'ils vaut, tels qu'ils m'ont été tenus. Il serait aisant de voir le bolschevisme, arme for-ie par les pangermanist^s, se retourner ntre eux et leur faire autant de mal qu'il ►us en a fait. Mais cela, c'est le secret de main. Aujourd'hui, une seule chose im-irte : faire la guerre, suivant la forte pale de 'M. Clemenceau. Il y a un an 2 août 1917 : Lrs Britanniques occupent lisière ouest de JVestho'ek* J En Belgique. fi«a ms'nri Unît pn RfaJflSffîlP 11 y a eu> dans ces derniers temps, plusieurs ex- Uïï qu ÎJSS ¥USi CB! OtJîylïJUC. plosions dans des dépôts, sans qu'on pût les I attribuer à autre chose qu'à une conflagration voici que recommence, à travers la Belgique naturelle. L'une de ces explosions aurait fait occupée, le va-et-vient des trains-lazarets qui une cinquantaine de morts parmi les Allemands ! ramènent des blessés du front de combat, soit |jn accident de ce genre s'est produit en pour les transporter jusqu'en Allemagne, soit gare de Quévy, où un train tout entier, qui pour les laisser dans nos villes, petites et transportait des munitions vers le front, a grandes, où des hôpitaux, déjà fort remplis saut^ faisant plus de cent victimes. d'ailleurs,- les attendent. Et avant même que * * * les communiqués de l'agence Wolff, publiés dans les feuilles teutonisées du pays, aient an- Dans l'armée, allemande on se plaint aussi nonce qu'une grande bataille se livre en ce beaucoup, et de plus eu plus, de la nourriture moment, cela seul suffit^, dire aux Belges que dontVm ne sait ce qu'il faut le,plu s déplorer, le sang coule à flots de là quantité ou do la qualité. Cette fois, plus encore que les précédentes, Dans plusieurs villes belges la viande amenée il semble bien que la blessure faite au flanc d'Allemagne à destination de la garnison alle- do la terrible Germania est énorme et que, de mande est arrivée complètement avariée et ses lèvres béantes, s'échappe la sève même de dans un état tel qu'il a fallu la jeter. Cela s'est la race. Ce doit être grand' pitié pour la popu- produit notamment à Namur, à trois reprises latiou allemande de voir revenir, mutilée, am- différentes, .dans la seconde quinzaine de putée et saignante, la fine fleur de sa jeunes- juillet. se. Car la proportion des jeunes gens de Quant au pain ,il est de plus en plus i'nman- moin3 de vingt ans, blessés.au cours de ces geable. Les boches en arrivent à envier le pain, toutes dernières semaines, est extrêmement pourtant défectueux, que consomme la popula- considérable. ^ tion belge, et l'on en a vu qui en mendiaient 11 y a deux ou trois jours, d'un train qui un morceau à nos compatriotes, lesquels pour- s'était arrêté en gare de Namur et était rem- tant n'en ont déjà pas de trop pour eux! pli do blessés, on en a descendu six, qui avaient succombé en cours de route: tous étaient de tout jeunes gens de' dix-sept à dix-neuf ans et qui paraissaient même à peine leur âge. PfOPâûsîlîdS fISIT1 îH00~b0Cil6. Les jeunes générations allemandes semblent ^21 {3 wwusb ne plus avoir la légendaire robustesse de la Les boches n- rdenfc nd a B, t race; tous ces blesses sont plutôt malingres d subventionier la propagandp aktiviste. et portent, inscrites sur leurs visages, les tra- < • • 1 „ 1 , «s1 des privations auxquelles l'.Ulemague et A.ln? • dans, 1»P la Belgique occupée son armée ? sont astreintes par le (blccus des èst plutôt rare, on a ete en gene- a^-^s I r rai assez etonne de voir surgir il y a quelques ^ # ^ jours une publication nouvelle, superbement , Ar , -, . éditée et dont le besoin 11e se faisait pas abso- A Namm-on ,.ac0 talt ces jours-ci que tou- j Le çrfÇr vit6 ed^.d tes les ArWennes françaises n etaient plus f „ , , c , r „ . • - 1 . -, 1 *. . ,x - ceux qui prennent la peine de la feuilleter. qu un immense hôpital,-ou I on amene et ou rv >> 4 ^1 + i„ +■+ i-\ n« ?, .4 , • 11 - , • jjDe fetroom . tel est le ntre de-ja nouvelle I on soigne les victimes de la mégalomanie '• 1 . 1 - • , i allemande et de la terrible artillerie française. % 0 le Pre°ler .nlim®ro vœnt dt-Pa" Sedan, clrlcville, Mégères, Givet. Retkel a Am\?> . qui porte en. sous-titre : . *i i iii ' j» i ,,Algemeen Maandschrift voor v laanderen . regorgent, parait-il, de, ..grands blesses", de " 6,, ,. , T i u t i ceux qui sont intrànspbr'tables à trop grande ^a.,re,?aJctl™ s,e de : Lode Baekelmans, distance. Ceux qui sont, admis à oonVmpler'ce Ifiemste ClaJs le docteur Jacob, Mommaerts, spectacle de l'afrière immédiat du front aile- Obpnssier le docteur Rudelsheim, le docteur mand s'accordent à dire qlio jamais jusqu'à l.amm Hcrman \ os, De Vreese, Emile Wil- ce-jour la boucherie n'a été plus „kolossale" ! diers et Lugene de Bock. Certains do ces noms Le plus grand désordre règne dans les servi- constituent a eux seuls tout un programme, ces de l'arrière, et la confusion est indescrip- devine lequel. tible. La gare de Charlevillo aurait même ét<3 Pour donner une idee des tendances du littéralement, ,,embouteillée" durant presque „Stroom", il nous suffira de dire que, dans ( une journée toute entière par suite d'un em- 1111 l°ng article que le docteur Jacob — lequel barras de convois do toutes sortes, venant de on le sait, lecteur de^ littérature néerlan- toutes les directions; deux trains s'étaient tam- daise à l'Université flamingo-boche de Gand pennés, des wagons avaient déraillé, des blessés — y consacre au ,,Jacques van Artevelde" de avaient été renversés, et retrouvés morts sous Conscience, il essaye de prouver par A + B que les débris. Les ordres contradictoires des chefs ce' dernier est tout_ simplement un précurseur affolés ajoutaient encore au désordre. Qui est- de l'aktivisme flamingant! . ce qui vantait donc lo génie organisateur et Un nommé Liederik, l'auteur d'une bro- sans défaillances de l'Allemagne? cliure, récemment éditée et répandue à pro- Les raids répétés de l'aviation alliée, qui fusion, sur ,,l'Indépendance économique des bombarde sans discontinuer et avec une audace Flandres", publie, sous lo titre de: ,,Qu'est- inimaginable l'arriéré du front, ne sont pas ce que l'indépendance économique?", un | faits pour remédier à ce toliu-bohu. Dans toute article destiné à montrér qu'elle doit consister cette région on vit, paraît-il, dans la terreur en une étroite sujétion aux intérêts allemands, continuelle des bombardements aériens, qui se Signalons aussi des notes politiques, qui 110 répètent quotidiennement. sont qu'un long plaidoyer en faveur du parti ] L'insuffisance et même le manque presque des traîtres/une critique littéraire de Gustaaf , absolu de remèdes et en particulier d'anti- Vermeersch sur ,,Le Flambeau d'argent" de J septiques cause d ailleurs, dans les hôpitaux Karel van den Oevér,. etc. Les illustrations , allemands, des pertes presque aussi grandes sont signées : Eugène Do'Kock. L'éditeur de la , que l'artillerie des allies; il est en tout cas al> revu0 ssfc la librairie'„Flandria"., Rempart t solument certain que de la provaent 1 extension Sio Catherine, 3, à Anvers. Tous ces noms < pans ceï=e croissante de la mortalité parmi les S0Î1^ ^ retenir blessés. Le tétanos, en effet, produit "des rava- " TeIIe t cejte puHjc»tion dont' les préten- l ges effrayants dans les lazarets de l'arriéré, ou ,• • ,-c- i , 1 • . ■ , i , p . / ... , , , n r i tions scientifiques et historiques ,n abuseront e les me de cm s n ont rien de ce qu il faut, au ,, -n 1 1 -, , ■ , v, . , - - i: i * d ailleurs personne dans la clientèle cultivée ( cours des opérations, pour empecher la gangre- • 1 , , • -, , c c x. r ° ° qu'elle vise plus spécialement par sa forme ne et arreter ses progrès. \ JL, , .1 r * * * et son prix d aeliat. .e" • !- T ,, , ,, , , . , , Il paraît que, non contents d'avoir donné ■ Les soldats allemands se plaignent beaucoup. , . $ Striom", les flaminge-boches ont c îls se plaignent notamment de la mauvaise 1>inJtention dt-faire piraître parallèlement une e qualité de la. poudre actuelle: depuis quelque , • n 1 n • • r / cc~Z 1 c i, - j.- i. - - i. autre revue, soeur Tumelle do celle-ci, mais 1 temps, en effet, la fabrication en est a ce powt 3, n Y - ; i„ , i--i' • n ,/ r . „ - i ii d allures plus spécialement littéraires, qui S défectueuse — encore une conséquence du blo- -, « 1 .. 1, ■ , - , U 1 . , eus ! - que leur artillerie et leui- infanterie se aur?™ 8 5a tete u» tn'^^rat compose de Beno à seraient, en plusieurs circonstances, trouvées J? T 3lat"re'!ement1!, de Richard d dans un état d'infériorité marquée et livrées J De Cneudt et de Guillaume Gijssek sans défense au feu de l'ennemi. ' n vo1^ pour subvenir aux frais de la Un certain nombre de cas de combustion Propagande aktiviste les maîtres actuels de soontanée se sont également produits dans des la Belgique savent être genereux. Il est vrai dépôts de poudre et dans les trains transpor- (lu s s entendent a faire sortir 1 argent de la »- tant des munitions. A Mous et dans la région Poche des Belges mêmes ! Les opérations militaires. Succès des Américains sur l'Ourcq. ' Malgré la vive résistance des Allemands sur tout le front, les n Américains s'emparent du bois des Guinguettes et du village de Cierges par une charge à la baïonnette. — t. Ils infligent une grave défaite à la garde prussienne. — L'aviation franco-britannique abat a 39 appareils ennemis. — Lahr, Stuttgart, Hagenau, Coblence, Saar- bPUBken hurnihareffis. i, L'occupation d'Iékatérinbourg par les 7chéco-Sloyaques officiellement confirmée. u La situaitSoft aux autres frooifs,, ^ t à La contre-offensive des alliés. Les aviateurs britanniques lancèrent plus P de 11 tonnes de bombes sur les voies ferrées Vaine attaque ennemie au nord d'Antheuil. et les dépôts de l'ennemi. Nous abattîmes ch (Communiqué officiel) 15 appareils ennemis et contraignirent 6. PARIS, 31 juillet. L'artillerie fut en atterrir désemparés. ' action aujourd'hui sur tout le front. Une 8lx avlons brltaiu1ues ne rentrèrent pas fo attaquo allemande entre Montdidier et au camP' su L'Oise, au nord d'Antheuil, subit un échec Les Américains atteignent le village de complet. ' Cierges. Tlî Les Français mettent hors combat 18 appareils T offidcl J vé allemands LONDRES, 31 juillet. Au sud-ouest du ge ' bois Meunière nous refoulâmes l'ennemi Co (Communiqué officiel.) dans les bois à l'issue d'une âpre charge à se PARIS, 31 juillet. Mardi les pilotes fran- baïonnette. jais abattirent ou mirent hors combst 18 Nous conquîmes le bois Grimpettes .et at- ippareils allemands et détruisirent un ballon teignîmes le village de Cierges. îaptif. ,;"' Les expéditions de bombardement sur Les Britanniques abattent ou contraignent 5'Allemagne. d'atterrir 21 aviens allemands. Lahr, Stuttgart, Hagenau, Coblence, , (Communiqué officiel.) Saarbrucken bembardésr. T LONDRES, 31 juillet. Activité do l'ai- j (Communiqué officiel.) b'Q >illerie ennemie au sud-ouest ,d^Albert et à j LONDRES, 31 juillet. Le 30 les avions bo ,'est de Robecq( ^britanniques bombardèrent la gare de Lahr le et lancèrent dans la nuit du'30 deux tonnes Le ,,Pravda" écrit: ,,Le danger tchéco- de bombes sur l'usine électrique badoise, slovaque croît comme une avalanche* la les usines Daimler et la gare de Stuttgart, contre-révolution s'étend' comme une tâche Un incendié éclata dans la gare. Ils boni- d'huile sur uue feuille de papier. Plus de bardèrent également la gare et les hangars quartier pour nos eimeimis. Il faut que nous du chemin de fer à Iiagenau et' la bifur- terrassions le danger de famine qui nous cation,de Remilly. oppresse!" ^ Le 31, au matin, nos escadrilles bombàr- (Nous avons déjà annoncé l'occupation de dèrent la. garé de Coblence et executèrent Iékatérinbourg par les Tchéco-Slovaques. deux attaques sur la gare et les usines de Des nouvelles ultérieures parlaient de suc- Saarbrucken. cès des tiroupes du soviet dans cette région. D'âpres ' combats aériens se livrèrent. Le communiqué officiel ci-dessus° dé- Nous perdîmes »7 avions et nous désempa- montre que la ville se trouve définitivement» rames un appareil ennemi. entre les mains des Tchéco-Slovaques.) La bataille de l'Ourcq. Le buî d?3 l'action des alliés. LONDRES, 31 juillet. Le correspondant LONDRES, 31 juillet. (Reutsr.) -Nous du ,,Times" au front américain signala la apprenons que le gouvernement britanini-nuit derniere: que a déclaré, en répons© a une question On. se battit à nouveau avec acharnement clu gouverneniont provisoire à Vladivostok, dans les secteurs_de Serny et de Sergy. Les que" le but. de l'aotion des alliés en Russie Allemands s'étaient retranchés dans des est d'appuyer les Tohécc-Slovaques, de prénids de mitrailleuses sur les pentes des col- venir que l'Allemagne les menace et d'em-lines et dans les champs de blé sur la rive pêcher qu'une partie quelconque de la Rus-opposée de l'Ourcq. Appuyés par l'artiïle- sie ne soit placée sous le régime allemand, rie ils opposèrent une résistance vigoureuse. Les alliés ne désirent sous aucun rapport Les corps à corps se multiplièrent. L'enne- faire quoi que ce soit qui îessemble à une mi détruisît tous les ponts sur l'Ourcq et extension territorial©; leur principal cbjec-mina toutes les routes. Deux mines ne firent tif est de maintenir la sôuveraineté russe, pas explosion. Lorsque ce but aura été atteint aucun sol-La Ajournée d'hier fut une des plus ter- dat allié ne restera plus en Russie. ribles que les Américains aient, passée dans | | . , ^ cette guerre. Il semble que les Allemands soient fermement décidés à ne pas reculer SES SU O» €5 3 S» S CS !LS €3 sans lutter jusqu'au bout. Aussi sùbirent- ils de fortes pertes. Le ,ieut®nanî-av'atGur Willy Coppons décoré Suivant les prisonniers certaines compa- ^ar !e Ro1, gnies ne comptent plus que 37 hommes» HAVRE, 31 juillet. (N. R. Ct.) Le Roi Albert a remis dimanche au lieutenant- Les Allemands préparent une nouvelle retraite, aviateur Willy Coppens la rosette d'officier PARIS, 31 juillet, Le renforcement de de l'ordre de la Couronne et la croix de la résistance des Allemands, qui amènent chevalier de l'ordre de Léopold comme ré- sans cesse de nouvelles troupes, justifié la colleuse pour les victoires aériennes qu'il supposition que. nous approchons actuelle- remporta. ineaiit de là ligne où l'ennemi compte se main- Les troupes défilèrent ensuite devant le tenir et continuer à combattre. Le terrain, nouveau décoré. :ouver de bois étendus et entrecoupé de * * * ravins, se prête particulièrement à la dé- M, Kerensky au Havre, fense .Au centré la ligne forme encore un LE HAVRE, 31 juillet. (,.N.- R. Ct.") saillant prononcé, dont les hauteurs de ,M. Kerensky, accompagné d'un interprète," Sainte^ Genure constituent la pointe extre- 022 route pour l'Angleterre, aurait voulu me. L ennemi occupe donc encoie une posi- avoir un entretien ici avec M. le ministre bion en forme de poche; dont la profondeur Vandervelde, mais celui-ci s'est rendu à îgale la largeur. En dépit des fortes pertes Londres afin d'y rencontrer le contrôleur }u il subit depuis le. 15j 1 ennemi tenta de du ravitaillement américain, Driser de toutes ses forces l'avance des Fran- ;ais, sans, j^cyivoir les empêcher de conqué- «pn «*3 «a- •il* les positions au nord-est de Fère-en-Tar- ^ leiiois, tout comme les violentes cdntre-at- ï-e nouveau commandant en chef de l'armée, iaques de l'ennemi 11e lui rendirent pas les portugaise à Paris. positions dont la perte le gêne à l'extrême. Le général Garcia Rosado, le nouveau l<a garde prussienne surtout subit une gra- commandant en chef des forces portugaises tq défaite par l'action des Américains, dont en France, est arrivé à Paris. es qualités militaires s'accentuent de jour inTi°ur- . ,.. . „ . . . En Aaigleterre Les critiques militaires sont d avis gene- L>efft)rt brjtanniqU0i >al que 1 occupation par les Allemanas de : a ligne actuelle sur la Crise et l'Ardre n'est LONDREô, ol juillet. (Reuter.) M. Mas- >as définitive et que l'ennemi espère avant °"er ",u ca°met zelandais, prononça un out contenir les alliés et gagner du ^scours lner soir à Londres. Il fit les dé- emps, soit pour achever l'évacuation du darations suivantes: errai 11 à l'arriére, soit pour l'organisation ^ €mPir6 britanmique leva, au cours de .0 nouvelles positions sur la Vesle. guerre, une armee de 7h millions Suivant le „Matin" les avions de recon- d hommes, dont 60 % furent fournis par la laissance. constatèrent à l'arrière du front Grande-Bretagne et 12 % pa^ les dominions nnemi des mesures d'évacuation, ainsi que et les colonies. es incendies et des explosions. .Dans 1 a^ée écoulée les aviateurs britan- Les journaux constatent avec joie qu'a- niques abattirent plus de 4000 appareils en- rès une,retraite des armées allemandes, qui remîs ^nc9r®nt plus de 800 tonnes de ura trois jours, la ligne française progressa bombes. En juin ils exécutèrent 70 expé- n moyenne de 10 kilomètres. Ils coiisidè- citions sur 1 Allemagne. ent les déclarations officielles en .Allema- , En septembre 1914 la flotte ^comprenait ne comme un, indice précis de l'inquiétude ^ millions de tonnes et actuellement plus e l'opinion publique sur l'échec complet ® millions. Le personnel de la flotte auges armées allemandes. menta de 145.000 à 420.000 hommes. .——r' Actuellement la marine coule les sous- marins allemands avec plus de raoidité Sur le front italien. qu'^taJ 11e peut les remplacer. „ . . . Les emprunts ont fourni 5.170.000.000 es Italiens enlèvent un poste avance dans la jivre5 et les recettes da l'Etat 1,144.000.000 vallée du Daono. ]ivves. (Communiqué officiel) Plus de 25 % des fonds ont été fournis 'ROME, 31 juillet. Dans la nuit du 28 par impôts. os Alpins enlevèrent un poste avancé en- Les emprunts aux alliés et aux dominions emi dans la vallée du Daono et- firent pri- comportaient le 31 mars 1918 1.526.000.000 foriiëre.la garnison. délivrés. Dans la nuit du 30 l'ennemi lança, aj^rès * * * ii violent bombardement, une attaque sur A propos du bombardement d'un hôpital, os lignes sur le Cornone et sur les pentes LONDRES, 31 juillet. (Reuter). En ré- .éridionales de Sasso Rosso. Ncs fantas- ponse à une question à la Chambre des ns repoussèrent l'attaque dans une âpre Communes M. Macpherson, scus-secrétaire itte, qui laissa des prisonniers et une mi- de la guerre, déclara: ailleuse entre nos mains. Je sais que le gouvernement allemand tâ- Dans les combats aériens nos aviateurs che de justifier 1e bombardement de l'hôpi- )attirent cinq appareils ennemis. tal d'Etaples dans la nuit du 19 mai en prétextant qu'il n'y avait pas de Croix Rouge visible. J'ai vu une photographie, LeS opérations en Aioaniëa publiée par un. journal allemand, tendant à !S Autrichiens concentrent des troupes en Pr0.UTCl' W le si§ue de la C^oix Rouge ne Aibanje se trouvait pas encore sur le bâtiment le «atava on • n 4. \ * i ' j i - 12 mai. Mais les photographies allemandes CALONA, 30 millet. Apres la recente de- „ J L. , , .. , • , • J a n • ii' i i -i de ce genre ne prouvent rien. Et en tout lté autrichienne en Albanie et la chute de i °i * -, * r n , , , , ,, , , jr , cas les hôpitaux furent bombardes dans la srat on montra tout autant d inuietude ^ -, , o-f i ' n • j -, m •• Ar- 14-1'- 4- i nmt du 31 mai, maigre le signe de la Croix Vienne que pendant les evenements sur la • i *n i i ave 1 1 Rouge qui, comme les Allemands le oemon- ,, ' TT , , -, -, . , • trent, existait déjà le 27 mai. Von Hohenkampf, le,commandant autri- J *** ien à Scutari, fut révoqué. Une nouv0||e |ettre Co lord Lansdowne. Vers le- 22. juillet les Italiens apprirent LONDRES, 31 juillet. (Reuter.) Lord te les Autrichiens avaient reçu des ren- T „ i ir- n i u ! , ,. n , . , y, , Lansdowne a publie une nouvelle lettre dans ris et qi,e leur résistance s accentuait .y Jes déclarations des r la Devoli et la S1 ova. hommes d'Etat alliés concernant les buts Indiscutablement,^ les Autrichiens nour- de ^ et imb ro inion Vc,n doit sent le plan d executer une grande atta- .dét|rminer les conditions qui permettraient e. Ils ont concentre des troupes, prele- aux dipiomates de trouver une solution au es dans le nord des Balkans et mm* en eonfut i ^ aux discussions /ils ellta. rbie et au Monténégro. Un nouveau 1 , i * i _nieraient. rps, place sous les ora'res de von Pflanzer, • • » trouvé engagé entre Skumbi et Semeri. Les contrôleurs du ravitaillement. LONDRES, 31 juillet. (Reutçr). Les La Situation en Russie. contrôleurs du ravitaillement d£ la Grande- Bretagne, de la France, de l'Italie et des L'occupation de Iékatérinbourg par les Etats-Unis ont désigné un comité perma-rchéco-Slovaques officiellement confirmée. nent, dénommé ,,commission de représen-MOSCOU, 31 juillet. (Wolff.) Un corn- tants", chargé de l'étude des différents inique officiel, publié par le journal programmes de ravitaillement, de concor-svestia", annonce la prise de' Iékéftérin- der ces programmes entre eux par rapport urg par les Tchéco-Slovaques. La presse avec les divers articles, ai^si qu'avec té ton-[schevik jette un cri d'alarme et appelle nage disponible, et de veiller à l'cr-'cution peuple sous les armes. des programmes^

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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