L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 06 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27qz47/
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2ènie AMMêÔ N°. S9S s cents MO CentlmcKi Mârfli © Suit* 10S0 L'ECHO BELGE Journal Quotidien du ir atin paraissant en Hollande l'Union fait la Force, Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: fi. Z. VOORBU8GWAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. _ , _ . . ( Charles Bernard, Charles Herbieû, Comste de Rédaction: _ , , „ „ _ . ( René Chambry, Emile Painparé. JPour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hoïlandefi. 1.50 par mois. Etranger S.2.00 carnois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'appel aux Belges L'appel à tous les Belges valides âgés de 18 à 40 ans, dont le principe vient d'être admis par le gouvernement, a été bien ac- ; cueilli dans les milieux de nos compatriotes ■ réfugiés en Hollande. Quels que soiont les intérêts privés, même \ jes plus respectables, auxquels cette mesure peut porter atteinte, c'est avec une fierté patriotique que les Belges s'apprêtent à y répondre. Ils savent les terribles sacrifices que font les Français et les sacrifices -que s'apprête à faire l'Angleterre pour la cause commune. Devant ce réconfortant exemple ils ne veulent pas rester en arrière et c'est pénétrés du profond sentimeut du devoir qu'ils iront se mettre à la disposition des autorités militaires en France. Mais, pour que cette belle solidarité devant l'impérieuse nécessité que les événements nous imposent .demeure entière et nobtamentr féconde, il ne peut être toléré aucune exception sous quelque prétexte que ce soit. Certes, il existe ici nombre d'oeuvres utiles et qu'il serait fâcheux de laisser périr. Il restera toujours assez de Belges ayant dépassé l'âge de l'appel pour y donner leu£s soins et pour continuer la tâche qui dut être abandonnée par leurs prédécesseurs. C'est là un point sur lequel quiconque a le souci des intérêts supérieurs de la défense nationale doit demeurer intraitable. Dans les circonstances présentes l'admirable activité montrée j:>ar nos compatriotes exilés te tant de domaines utiles ne vaut pas l'obscur travail d'un ouvrier assis devant un tour mécanique, occupé à dégrossir des obus que nos poilus du front se chargent d'envoyer aux boches. Pour le reste, nous devons attendre la, publication de l'arrêté-loi dont les modalités ne sont pas encore connues. Mais nous pouvons dire dès à présent que son exécution aura lieu en sorte de permettre aux appelés de prendre toutes les mesures nécessaires pour la sauvegarde de leurs intérêts. Des délais suffisants seront accordés à cet effet. Au surplus, comme l'indique l'avis de la légation, il sera tenu compte de l'âge et de la situation de famille de chacun dans son affectation aux divers services de la défense nationale. '■■ITT i g ■ 'S— 11 On scandale de cour et tes lacs masuriques. Ceux auxquels les événements si violemment successifs de la guerre n'ont point yavi les souvenirs des premiers temps si pleins d'illusions naïves et de durs enseignements, se souviennent de la ferveur mystique avec laquelle, les premiers mois, on ,,attendait les Russes". En Belgique envahie, cette conviction était enracinée, fermement, de l'arrivée proche de cosaques cro-quemitaines qui donneraient une bonne fessée aux méchants gamins germaniques. En septembre 1914, je me souviens qu'une bonne fruitière m'attira mystérieusement dans le fond de son échoppe pour me confier spus le sceau du secret que ,,les cosaques étaient aux portes de Liège". (?) La première retraite de Prusse orientale, nous n'y crûmes guère, car un journal volé dans la chambre d'un officier allemand nous l'apprit, et la soif de nouvelles était moins forte encore lue la volonté de ne pas croire les mauvaises. L'attente hivernale affaiblit à peine notre confiance, mais la défaite des lacs ma-suriques, en février 1915, lui porta un rude coup. Tout en réduisant a ses termes réels la victoire annoncée phara-mineusement par Hindenburg, et en comprenant très bien quq les 100,000 prisonniers mentionnés chaque jour à nouveau étaient le produit d'une récapitulation, la Belgique occupée connut ce que dans le même temps le boulevard parisien, le boule-Vard baptisait ,,pessimisme russe" et qui >* avait moins d'excuses. Depuis la Belgique ®n a vu d'autres, dans le favorable comme dans le défavorable, mais je gage que la "journée des Lacs" est restée marquée l dans sa mémoire par un caillou sombre. Il la consolera certainement- d'apprendre que, S1 les Russes passèrent ce jour-là à côté de la Victoire, et subirent le sort qu'ils avaient préparé à l'ennemi, il n'en fut pas de leur faute. Ce fut à cause d'une poignée véné-neuse.de traîtres parmi eux. Mais les prison-jrçrs, qui sont tous nos frères, restés là-le sauront-ils? Je leur en dédie le récit, transmis par un ami qui revient de Russie: k'fcrrestatioô du générai! Suchomlinoff, qui était encore ministre de la guerre il a sept mois, accusé de haute trahison enfermé dans la forteresse de Saint-Pie] et Paul dont les murailles ont vu cc 1er autant de sang impérial ru que la Tour de Londres de sa royal anglais, continue à occuper tout monde en haut lieu. Chacun de rapport un nouveau détail sur l'effroyable scand; récent. Le général Suchomlinoff desce d'une très ancienne famille de cosaqi Ukrainiens. Cette famille est un des d< niers lambeaux de la glorieuse républiq Ukrainienne que Catherine II supprima y a un siècle et demi. Il possédait de vas-terrains en Russie méridionale. Actif, ti cultivé et sympathique à tous, ses hau relations mondaines, autant que les capa tés qu'on lui connaissait, le firent nomn ministre de la 'guerre après la paix ^avec Japon. Du temps où il commandait le d trict de Kiew, qui comprend les cinq ou : provinces dont le rôle dans la guerre aus't] russe a été le plus important, le général lia intimement avec la femme très me daine du riche .propriétaire foncier Bui vitch. Cette femme ne rêvait que grande* et dignités à la cour. Parmi ses autres : times se trouvaient trois agents autrichiej un maître de musique, un commerçant une femme de lettres. Pour pouvoir profit de son empire sur l'âme du général, Mi Butovitch tenta de faire accepter par s mari l'idée du divorce. Celui-ci refu: Mais, lorsque quelques mois après le généi ami de la maison devint ministre, le nu fût enfermé dans un asile de fous furiev Lorsque les efforts de sa famille l'en eure retiré, il s'aperçut que le Saint-Synode av; accordé le divorce à sa femme qui était d( devenue celle du ministre de la guerre. IS turellement,- le mari trompé, enfermé, div< ce et... pas content, se plaignit et le sca daie donna lieu à une discussion à la De ma. Mais le seul résultat fut un procès i tenté... contre l'avocat qui avait obtenu divorce. Les trois agents autrichiens s'étaie transportés de Kiew à Pétrograde et fi quentaient assidûment la maison du n nistre de la guerre où ils introduisent le c lonél Miassojedoff de».triste niémoire. Il y quelques années commencèrent à circul des voix selon lesquelles le colonel, qui co; mandait le district le plus rapproché de frontière prussienne, aurait transmis ai Allemands certains documents de har importance. Un journal ne craignit pas se faire l'écho de cette accusation. Le co] nel envoya ses témoins au député Qutsc koff, chef du parti octobriste, qui fut bles tandis que le colonel changeait de poste montait en grade. Au début de la guer on lui confia l'emploi de traducteur d nouvelles secrètes de l'état-major. Comi tel il fournit aux Allemands tous les déta relatifs aux mouvements du général Re nenkampf vers les lacs masuriens où deve s'engloutir la fleur de l'armée de ce g néral et d'où devait surgir l'image postic d'un Hindenburg génial, second Napoléoi Les partis d'opposition russes^ eux, n'y cr rent-guère, car une discussion eut lieu à Douma, au cours de laquelle le minist Suchomlinoff déclara que toutes les acc sations contre le colonel étaient des caloi nies. Un mois après le dit colonel était f sillé comme espion, ce qui n'empêcha pas ministre de rester à son poste. Mais, en r vanche, le général Rennenkampf, vieux se dat éprouvé et honnête, fut mis à pied. I donnant ces détails nous prouvons seul ment que la Russie a d'abord dû triomph d'elle-même, victoire qui n'est que le pr mier pas vers l'autre. En effet, il y a se; mois on apprit que le ministre de la guer était déposé et aujourd'hui il est arrêté accusé, dit-on, de s'être approprié des sor mes fabuleuses appartenant à l'intendanc et*" pour- avoir livré au public de fausses no-velles sur l'approvisionnement de l'armé ce qui eut comme résultat la retraite d Carpathes par manque de munitions. La nouvelle de la réapparition sur 1 champs de bataille du général Rennenkanv coïncide / avec celle de l'arrestation du m nistre. Ce général était jadis une des plus W: lantes figures militaires russes. Sa popul rité se noya dans les lacs masuriques. C peut lui reprocher aussi d'être lin militai de la vieille école, n'accordant pas à l'art: lerie lourde toute l'importancé' qu'elle montré posséder au cours de cette guerr Mais la déchéance du ministre de la guer donne encore ,,a chaiice'^, comme disent 1 Anglais, de montrer ce qu'il yaut, en mên temps qu'il rassure tous ceux qui dans 1 pays alliés conservaient le souvenir angoi sant de la défaite des lacs masuriques. I Russie n'y a point été battue, mais attir< dans un piège par deux traîtres. Hindei burg doit être navré, car son fameux gén napoléonien vient de subir une rude a teinte. Et, si ses fidèles sont conséquents,, leur faudra déplanter avec une énergie ki lossale les clous diligemment plantés dai sa statue. Il y a des indignes dans les meilleures fî milles et des traîtres dans tous les pay: L'exemple de Casement nous le prouve, < nous en avons sous la plume d'autres pli proches de nous, Belges. Mais l'âme de 1 sainte et courageuse Russie connaît par triste procès Suchomlinoff une sorte de r habilitation point nécessaire, mais qui fa bien quand même augurer de l'avènir. Junïa Letiy. — i n,y i (H 1 «TBi "" En Belgique. sse as Le Régims de la Terreur er Les Allemands continuent à faire preuve, 'le dans le Limbourg, d'une sévérité sans 1ÎC1 exemple. Ils arrêtent sans raison les ies citoyens les plus paisibles. Chaque jour, des îr_ arrestations ont lieu, mais nous connaisse sons rarement le nombre et le nom de£ il nouvelles victimes. Les dernières en date ;es sont: un ecclésiastique attaché au couvent "cs de Reckheim, M. Henri Cortleven d'Uycko-;es ven, M. Henri Custers, comptable, le fac-C1* teur des postes Théodore et sa femme, — er ces trois dernières personnes domiciliées Ie également à Reckheim. 1S~ * * * ^lx Nous lisons dans ,,Le Courrier de la Meuse": s ,,On apprendra certes avec plaisir que le docteur L. Lowis, le spécialiste bien connu XD" de Liège, qui avait été condamné à trois 11 s ans de travaux forcés, vient de voir s'a pei- n" ne commuée en détention simple. Il se t-rou- ls* ve actuellement dans le camp de Siegburg ®r (Briickber g)." ne D'un autre côté, il rentrerait dans les in- 011 tentions de l'administration boche en Belgi- ,a* que d'établir l'imposition sur le revenu . cadastral. Cette mesure leur rapporterait iri bien sûr de nouvelles ressources à ce mo- x- ment où ils en ont un si grand besoin. C'est 11 *■' toujours le même régime: terreur pour les personnes et pour les biens. ;Ja a- A Qraiisrélies xx- Un ,,Salon du Portrait" est annoncé pour n_ le 10 juin, à la .Galerie Giroux, ruo Royale, à "6 Bruxelles. , La composition du comité organisateur satisfera les plus difficiles: MM. E. Yerlant, direc- ®" teur général des beaux-arts; E. Jacqmain, 11_ échevin do l'instruction publique et des beaùx- 0- arts de la. ville; MM. Braecke. Cassiers. A. a (Jrëspin. Y. Cretcn, Dcvreese, Khnopff, Mar- er cette, Montai d, Oleffe, Rom baux, A. VfcrUas-n-■...*** IS Certains théâtres affichent des titres de pièces assez suggestifs. A l'Alhambra, le théâtre boche d'Adolf Clauwaert, on joue 0. ,,De Zwans Baron" et-, tout naturellement, Ix. on pense au fameux faux baYon de Ziege-gé sar, un ..zwans baron"'s'il en fut, créé ba-ron par lui-même e£ grâce à des circonstan-re ces heureuses, le cas d'écrire, une fois de es plus, que l'occasion fait le baron! Au Bois-î6 Sacré, on joue ,,Monsieur Alphonse" et js ..Le Rubicon" à l§i Bonbonnière. ,,Les n_ Bleus de l'Amour" attirent les landsturm au Vieux-Bruxelles devenu théâtre, tandis que l'opérette fait place au Théâtre de la Bourse — anciennement dirigé par Angèle 11 Van Loo — à ,,La Juive", — une nouveau-L1_ té comme on voit! Mais la Scala continue ]a à payer des droits d'auteurs à un Viennois. re On y joue, en effet, ,,Le Comte de Luxem-a_ bourg". A propos du ,,Zwans Barorf", no-q„ tons qu'un farceur fit suivre ce titre, un [1. jour, sur les affiches- placées à la porte de le l'établissement du Boulevard de la Senne e. du nom de^ von Bissing. Et l'on en a beau-!_ coup ri sous cape. Voilà donc deux barons ;n de la zwanze ! Il est vrai qu'ils sont tous e- deux d'excellents amis, serviteurs d'une ;r même cause. e- A Anvers re L'administration communale négocie avec a_ une maison hollandaise pour l'envoi de g grandes quantités de pains bruns à Anvers. x[ Un envoi de 26.000 pains, récemment arri-e vé, ne put être consommé. La qualité était trop inférieure ! * Depuis le 31 mai, on ne parvient plus à — acheter ni café, ni sucre. Df * * * 1- Les voleurs ne se refusent plus rien ! Ils viennent de s'emparer de deux lampes à 1- gaz, servant à l'éclairàge des rues, comme si i- c'était la chose la plus aisée qui fut. n '! A 3htêg§© a Le service des encaissements est repris 2. par toutes les banques. :e Au Pays «le Liège =s Une prévention en faux témoignage, heureu- i 5_ sement fort rare dans nos régions, est repro- ; a chée au sieur H..., mineur à Ans, qui a. au • cours d'une poursuite du ohef d'ouvrier, fait au commissaire de police une déclaration qu'il a contredite à l'audience. Poursuivi du chef do ie faux témoignage, il a avoué au magistrat in-t- structeur avoir menti à l'audience et maintint il la déposition qu'il avait faite devant le com-)- missaire, laquelle était défavorable 'au prévenu, [s U est condamné à 3 mois do prifeon avec sursis. Au Pays Wallon ît II n'y a ni pain blanc, ni pain gris. On is mange une espèce de boule de son qui n'est a pas précisément facile à digérer, e * * * î- Par suite du nettoyage des forêts, le long ■fc des routes de Harzé, Aywaille a subi une fois de plus les inondations qui l'avaient déjà tant éprouvé avant la guerre. * * * s Très peu de carriers travaillent; la misère est très grande dans la population ouvrière, Le vicinal Sprimont-Trooz fonctionné deux fois par jour. * * * On annonce la inorfc de l'architecte Louis Joseph Thiry—Lareinè, de Mariemont. Aas BrafeanÉ Dans toute la province il a été décidé que Ie3 distributions de prix aux élèves des écoles publiques se feraient sans ' éclat, comme- ce fut' le cas l'année dernière. Mais les professeurs et les élèves se réuniront à une date fixée dans le préau de chaque école pour la remise, à chaque élève studieux, d'un diplôme de fréquentation. A Târles-sîorat Nous publions ci-3essous le texte d'une annonce que la grande raffinerie tirlemon-toise a été ,.forcée" de faire insérer dans les journaux. Elle en dit long sur le régime auquel notre pays est livré: ,,La Raffinerie Tirlemontoise informe le public que, à son grand regret, il ne lui est plus possible de délivrer du sucre, ni aux commerçants, ni aux particuliers. Les autorités allemandes partageront elles-mêmes le sucre entre les communes du gouvernement général. ,,Les personnes telles que pharmaciens, docteurs, etc., qui croient avoir droit à une faveur spéciale, sont priées de s'adresser, non à la Raffinerie Tirlemontoise, mais à la ,,Zuckerverteilungstelle", place Royale, no. 7, à Bruxelles, qui, seule, dispose des sucres existants ou restant à fabriquer. ,,La Raffinerie Tirlemontoise se trouve dans l'impossibilité de répondre aux milliers de lettres de commande qui lui parviennent; le présent avis tient lieu de réponse."Dans le Haï *3 a naît- La Chambre des notaires pour l'année 1916-17 est ainsi composée: Président: M. Pecquereau, de.Pottes; syndic, M. Chevalier, d'Ollignies; rapporteur, M. Dëspret, d'Ath; trésorier; M. Lambert, de Tournai ; membres: MM. Du-rieu, de Belosil ; Francqué, d'Ath; L-e-poivre, de Lessiues; Voisin, d'Ellezelles. Au LySrEiib<o>MS'g§ On annonce de Bruxelles la mort du notaire Henri Schoolmeesters, ancien bourgmestre de Maeseyck.' Le défunt était âgé de 70 ans. C'était un de nos plus ardents bibliophiles. * * # Le bruit est controuvé de l'arrestation à Brée de "M. Martens, bourgmestre de la commune. Depuis le début de la guerre, M. Martons se trouve à Budol, c;n Hollande avec toute sa famille, à part son fils aîné, qui sert dans l'année bejgo. S'a fille aînée, restée à Liège à cause de son état de sani-e, fut cependant conduite jusqu'à la frontière yar un méoicin militaire allemand. Elle se trouve donc à présent auprès de ses parents. M^iis à Brée, les Allemands ont arrêté M. O. van den Bossche, faisant fonctions de bourgmestre. De là, uno faussë interprétation, M. Martens ayant été remplacé par M. Van den Bossche, nouvelle peu connue. Oasusi les F'IaîisSres Les principales maisons de la rue Haute, à Thielt, ont été évacuées pour être occupées par le nouveau quartier général allemand: plusieurs des officiers de cet état-major ont perdu un bras. * * * A Kruishautcm est décédé M. Gabriel Piers do Ravefechoot, membre du Conoeii communal et ancien bourgmestre d'Olsene. * * * Nous avons rapporté en son temps ies fameux incidents qui eurent lieu l'un des dimanches d'avril à la prison cellulaire de Aud-onard©._ Vers l'heure de midi, les portes de plusieurs cellules du bâtiment central étaient ouvertes à la fois pour y apporter le diner aux prisonniers. L'un de ces derniers, nommé Asselmansf un bandit de la pire espèce, donna le signal, et huit à dix prisonniers bondirent dans le corridor, attaquèrent les gardiens et les auraient tous tués sans l'arrivée rapide de quelques soldats \rmés qui purent' rétablir le calme et forcer les prisonniers à rentrer dans leurs cellules respectives. Il y eyt beaucoup de geôliers et de soldats blessés' Tous sont rétablis à présent, sauf deux qui restent encore en traitement. Le 'tribunal correctionnel d'Audenarde vient d'avoir à s'occuper samedi de cette grave affaire : Asselmans, do benderhautem, se voit condamner à 5 ans de prison et 10 ans d'interdiction de ses Iroits civils: Louis Jacobs, de la mémo localité, et six autres individus do sa trempe qui voulaient s'emparer coûte que coûte des clefs des tardions pour s'évader en bande en ont pour 4 ans do prison, avec^la même interdiction. # * * Aima Claeys, âgée de 18 ans, fille do Bernard Claevs, cultivateur à Bachte-Maria-Deerne. a disparu nuitamment,cle sou domicile depuis dix jours. La jeune fille, dont la conduite était exemplaire, a quitté lo domicile paternel en robe de travail et sans rien emporter. Personne n*a r'en entendu, et. depuis, toutes les recherches faites sont restées vaines. Son signalement a été envoyé dans toutes les directions. * * * La polioe de Calcken a arrêté un précoce vaurien de 15 ans à peine, qui s'était introduit par effraction dans uns maison ouvrière et y avait enlevé une somme 200 francs toutes les économies du ménage. Le voleur a fini par t< avouer; il a aussi indiqué l'endroit où il av caché l'argent. Cette somme a été remise à propriétaires et le brigand mis à la dispe tion du parquet de Termonde. # * ♦ Parmi les ,,nécrologies" marquantes, mentionne le nom de M. Nestor Çrennaut Pavot, industriel à Renaix. Aux îrontières Les honnêtes Allemands emploient nouveau truc jDour fumer à bon marcl Ils dépouillent, tout simplement, les V03 geurs à destination de Hollande des cis res, des cigarettes et du tabac qu'ils pi tent sur eux. C'est simple, en vérité, et s'étonne que ce peuple de ,,réquisitionne! à outrance" n'ait pas pensé plus tôt à petit expédient lucratif et agréable. » * * A Putte, les Allemands ont redoublé sévérité. Dans l'espace qui sépare les fi frontières circulent constamment des j trouilles. Des perquisitions domiciliaires c souvent lieu la nuit. Les Boches craigne que de vaillants jeunes gens logent à Put en attendant le moment favorable de pasî en Hollande. A 9 heures du soir, tout 1e monde d< être rentré et les lumières doivent êi éteintes. Aaa ILItt©irsafl Le 1er juin, à trois heures du matin, u forte détonation provenant du môle de Z( brugge a été entendue. A l'origine, on cr à une attaque à coups de bombes. Mais s'agissait d'une explosion d'un wagon benzine. Lo matin, le .wagon détruit se tro vait, en effet, sur la voie ferrée. Des autc venues de Bruges, ramenèrent des bless< * * * Le Comité de Secours et de Ravitail' ment de la Panne, dont le local est sit 24 Avenue de la Mer, vient de faire parait son rapport. Ce comité fut fondé le 20 n vembre 1914 par MM. le général Poot, pi sicîent, G. Hobé, secrétaire, Bonneels, C« meyn, Chapel, Mottard et Wodon. Nous reproduisons le texte de co rappel parce qu'il est intéressant de voir combi nos compatriotes, si près de la ligne de fe se sont penchés, avec calme, sur les soi j frances -des nôtres et ce qu'ils ont fait, av calme et obstination, afin d'arriver au b qu'ils se proposaient. Notons que ce com; est dissous, sa raison d'être ayant ces d'exister. ,,Le capital nécessaire au fonctionneme de notre organisme, lisons-nous, fut sousci par les membres du Comité, et ce, sa aucune rémunération. Le programme dont nous avons poursui la réalisation peut se résumer ainsi : lo Introduire, à la Panne, les produi alimentaires faisant défaut ou dont les pr étaient manifestement exagérés et, corn quemment-, faire diminuer sensiblement taux des denrées dans l'intérêt des réfugi privés de ressources et des soldats pour le quels il n'existait pas à ce.moment un m gasin où ils pussent se ravitailler dans d conditions avantageuses; 2o Aider ,!es réfugiés dans lè dénuemen en leur procurant des marchapdises pour revente, à des prix déterminés au préalal: par le Comité, et leur laissant un bénéfi raisonnable; 3o Soulager les misères par des dons < espèces ou en nature; 4c Distribuer aux oeuvres de bienfaisan les plus intéressantes le boni éventuel réali au cours.de nos opérations. Le Comité de Recours et de Ravitaill ment de. ia Panne croit avoir atteint c différents buts. ! Il a déjà distribué des secours en espèc et en marchandises pour deux mille ne cents fr. aux oeuvras suivantes: Au Comité de secours communal ... 200 f Aux Ecoles de Vinckem, Mario José et Théodore 500 , A l'Ecole de Boitschouck 375 , A l'Hôpital du Prince Charles à Saint-Ricquiers 65 , Pour la Noël des soldats, par l'entremise de S. M. la. Reine 500 , Pour la Noël des blessés à l'Ambulance de l'Océan par l'entremise du Dr. Depago 300 , Pour la Noël des soldats en repos à La Panne 100 , Secours aux prisonniers de guerre par l'entremise de l'Alberts bond de La Panne 100 , Aux victimes de l'accident de Gra-ville par l'entremise du Comité du Havre ^ 200 , Pous les représentations cinématographiques et la distribution de bonbons aux enfants des réfugiés nécessiteux 100 , Pour distribution de coco aux soldats en repos à La Panne 150 , En secours divers 310 , Le boni disponible actuellement s'élè' à lo.OOO francs environ; immédiateme: après la réalisation de son avoir, constiti en grande partie par des marchandises < magasin, le Comité fera connaître, par vc d'affiche, le montant exact de ce boni l'emploi qu'il compte en faire. Les livres et les documents seront mis la disposition des autorités civiles et mi taires qui désireraient se rendre comp dans les moindres détails de l'activité < Comité. Grâce aux généreux dons faits par : ] Belgian Relief Fourni d© Londres, ] >ut Paisley Belgian Relief Committee et les ait Fraternelles anglaises, le Comité de Se-cours et de Ravitaillement de la Panne a pu cîistribuer dies vetements et des vivres à plusieurs milliers de personnes nécessiteuses refugiées à la Panne. ou En dehors de la somme de 2.900 francs distribuée' en secours, le Comité a subventionné les jeux organisés par les soldats des diverses divisions d'armee à la Panne, à concurrence d'une somme de 575 francs en espèces et en marchandises. lé. © • ai'nr.i . ___ n 1 a iw @11 u*- on C juin 1915 Snr les pentes est de la 1rs chapelle. 4e Notre-Dame-de-Lorette, nous ce repoussons cinq contre-attaques allemandes. il ous gagnons du terrain dans les bois à l est. de la roule d'Aix-A*oùlettes à Souche: cle et au sud de la région du fond de B uval. A ls- 3 cuville-Saint-Vaast, nouveaux . progrès .a- dans la partie nord du village. Dans le cen-nt ire et au sud du Labyrinthe nous enlevons nt de nouvelles tranchées et jtossédons ainsi les -,e, deux tiers de l'ouvrage. Près de Mouliner sous-Touvent, nous enlevons deux lignes de tranchées sur un front d'un kilomètre, et )it plusieurs ouvrages allemands. Front orien-,re tal: cri Pologne, sur la Sawka, nouvelle apparition des gaz asphyxiants projetés par les Allemands; sur le San, les Itusses occupent Groblek: sur le Pruthy les Russes gagnent la rive droite entre Délaiyn et Kolomea. Dans' ne les Dardanelles, violent combat à la suite e- duquel les^ forces alliées progressent sur un ut front, de 5 kilomètres. Front italien: bom-il bardement de Monfalcone par des contre-3e torpilleurs italiens. I Lettre à Brésil, . né ro o- ... . Ba/liia.; 2ô mars 1916. - Cher Aitu, • i_ . _vail!anto Tésistaûco <lo Verdun a ranimé " î°"s '«s esprits; tous les Brésiliens ont main-tenant J» ceitUtodo <le la Grande Victoire des t, Allies-.. L entres du Portugal dans lo conflit en a ete des plus heureuse et les Portugais du U) Brésil, dans leur enthousiasme pour la rnierro S- y ,!lalne vouée aux Allemands, entraînent' les ec dernières hésitations des Brésiliens, dont la majeure partie était déjà franchement en faveur des Allies. Lo ministre do la guerre brésilien S n Vf r° dans Ios Etats du Santa-se Cathanna, Parmïa, lîio Grando do Sul il y avait 80,000 Allemands inscrits comme mem-Ut lires effectifs des Sociétés de Tir. Il y a au it- Brésil, -100,000 Allemands. Il y a déjà l'onr--as te™Ps r;ll°„ ''on parlait ici du péril boche, mais actuellement il se dcssir.o nettement dans es liitats du sud. Heureusement le mouvement anti-allemand marche à grands pas", malgré lo ministre dos affaires étrangères Lauro Mul-,.r«'„qul es,t Se™anophile, étant lui-même fils IX d Allemands, mais né au Brésil, donc Brésilien! é- > resque tous les grands journaux sont ou le complètement achetés par les Allemands ou lar-és cernent soudoyés par eux. _ Il y a de grandes s_ fortunes allemandes ici. des richards qui, par tous les moyens, font de la propagande pro-gormama, font imprimer des pamphlets,des tolé-es grammes annonçant de grandes victoires, ete. Ils savent très bien qu'au Brésil tout s'achète t, Le cas do lennisson en est une preuve, les coula pables sont encore da.ns l'Etat do Bahia chez le u,n fagendeiro allemand et la police de l'Etat .q s est jusqu'ici refusée de les faire prisonniers ; cleux Brésiliens ont coopéré à rembarquement de-la machine infernale. L'acte de piraterie n cle la ,.Tubantia" et du ,,Palembang" a révolté tout lo monde; or, les Allemands d'ici font ce courir le bruit que c'est une mine anglaise qui sé a fait sauter la ..Tubaritia5'! Les Brésiliens parlent ouvertement de prendre tous les navi-^ res allemands dans les ports du Brésil, non seulement par utilité, mais aussi à la.suite du casus belli. Et, étant en guerre avec l'Allemagne, ils pourront prendre des mesures cônes tre les Allemands résidant ici en édictant des ai lois spéciales. A Santa-Catharina, Parana, chez plus de résidents allemands qu'il n'y a de Bré-r. siliens, des villages entiers sont composés d'Allemands, les écoles sont allemandes,, et, tous les1 livres et documents do ces municipalités sont ' tenus en allemand ! ! ! — Cela doit vous pa-' ra-ître extraordinaire, n'est-ce pas0 Vous -voyez donc que, en .cas de victoire, ces Etats seraient , devenus sans coup férir des colonies allemandes., Un Belge, délégué du gouvernement .belge, spécialiste ^ en tabacs, est ici en ce moment pour étudier le marché. Car le mareljo du tabac est complètement dans les mains des AI-' lemands, même aujourd'hui encore. Les firmes brésiliennes et américaines qui font l'exporta-> tion sont toutes tributaires des firmes allemandes. Il faudra établir des établissements d'achats dans les zones productives, acheter ( toute _la production sans distinction de qu'alité, et faire ensuite le triage dans les magasins, adopter en un mot lo système allemand. Los Portugais ont commencé à faire la guerre aux » produits allemands. A Rio de Janeiro deé maisons de commerce ont affiché qu'ils no vendent pas de produits allemands. Les diplomates alliés doivent profiter do , l'état d'esprit actuel au Brésil. C'est le seul moyen, le vrai, de s'assurer pour après la guerre la prépondérance commerciale en Ame-' ' ri que du Sud et de ruiner les Alilemands rési-' da-nt au Brésil. /e Bien des amitiés à tous les vôtres. Cordiale ^ poignée de main. lé , Levy Mouelman. Iwl fraS B g S fi I ^1^ te fa g lu 1 iTnÎHmi WA ®

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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