L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1512 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 23 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4d08h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

s™»® Himee ^tr'rasi o cents VeraeSredi 23 mars 1«MS7 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, •Journal quotidien du matin paraissait eai fïoMande. Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 36. VOOBBUROWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone; 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers, _ , , _, , ( Charles Bernard, Charles Herbicî, Comité de Rédaction: ; „ , . ' , , ( René Chambry, Emile paînparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dii journal : N.Z. Voopburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Holtan<3efl.l.5Qpapmois. Etranger fl. 2.00 psr moi Annonces! IS cents la ligne. Réclamesi 30 cenis la ligne. Autour de l'IiiterotÉÉ T-n commençant il 7 a quelque temps, ici-Jl m?e série d'articles sur l'Internationale, nnus ' avons déclaré que son secrétaire, notre """Ltriote Camille Huysmans, ne réussirait t u nous mettre en colère (en remplissant inurnpi, le ,.Socialiste Belge", de petites vhancetés à notre adresse. Si nous n otions Trï à ne Point nous départir de notre SCl'exemple de Huysmans lui-meme nous ^montrerait jusqu'où peut s'egarer un liomme îro le no sais rien de plus navrant que SaXrniers numéros du „Soc1aliste Belge". Ta secrétaire de l'Internationale écrit que je recherche les applaudissements et l'encens io la bourgeoisie; il laisse dire que je me _, 71 rr, ^'écrire ce que d autres me dictent. 11° «ait pertinemment que tout cela est faux. CL. procédés de discussion, empruntes au r&crtoire'de la plus basse demagogie, ne m'irritent point. Ils m'attristent et m« d<jêUt?emercie les socialistes du Bpv'inage, internés en Hollande, qui m'ont écrit çour m'cxnrimer l'indignation que leur aval»nt causée ces attaques. Huysmans sait que nous avons toujours loyalement combattu, depuis un an, sa politique que nous considérons comme dangereuse et néfaste, serrant, qu, tî le veuille ou non, l'intérêt de l'Allemagne et compro-mettant le Parti socialiste. Quand, il y a de nombreux mois déjà, je découvrais en lui le germe de cette politique basée sur la conviction qu'il n'v aurait ni vainqueurs, ni vaincus, -j ai montré à Huysmans sur quelle pente il glissait. Depuis un an, je me suis efforcé toujours, dans la presse et ailleurs, de défendre sa personnalité contre d'injustes suspicions que firent naître ses gestes malencontreux. Un voit comment j'en suis récompensé aujourd nui. * a * Je commence à le comprendre : léger, impulsif violent, capable de bien des imprudences, envoûté par l'idée fixe, la marotte du grand rôle international qu'il doit jouer. _ Il a recours aux dérivatifs les plus puérils. On lui parle: Internationale, on montre comment il s'est séparé du Parti ouvrier belge; il vous répond : annexionisme ou séparation administrative. , ,, Vans le dernier no. du ,,Socialiste .belge jl raconte à ses lecteurs que je dois être content de la démarche des traîtres flamingants a Berlin, puisque j'ai préconisé avant la guerre la séparation administrative. C'est bien possible... mais je demande à voir des textes. En tout cas, je sais ce que j'écrivais la semaine dernière, dans un journal flamand, le ,,Belgte£h Dag-blad", au lendemain de la démarche a Berlin: ,,fcn ce qui concerne la séparation administrative, que Bethmann-Hollweg a offerte sur un plat d'argent à la délégation du Raad van Vkanderen, nous ne voulons pas# en entendre parler. Les Wallons peuvent faire leur mca culva, certains d'entre eux en ayant parlé avant la guerre. 11 faut noter cependant que, quand le sénateur Dupont et le député Jules Destrée employaient le mot de séparation administrative, ils exprimaient une vague aspiration, sans donner de formule de réalisation. Leur sentiment n'était pas hostile aux Flamands à qui ils semblaient plutôt vouloir dire : ,,Débrouillez-vous !" Chez Destrée, c'était une manifestation politique bien plus que linguistique. Après une élection vivement disputee et où l'opposition libérale-socialiste avait espéré pouvoir l'emporter, il lui semblait que la Wallonie, acquise en grande partie aux idees de gauche, était entravée dans son développement politique naturel par la Flandre qui votait toujours pour le parti catholique. ,,Aujourd'hui, nous voyons, nous savons tous une chose : le chancelier n'ose plus réclamer ouvertement, comme le comte Reventlow, l'annexion de la Belgique ou tout au moins de la côte flamande, màis il veut réaliser, d'une façon détournée, une main-mise politique, militaire, économique de l'Allemagne sur la Belgique. La séparation administrative est une manoeuvre allemande: nous n'en voulons point." «a * •* * * Autre dérivatif : nous avons constaté que Huysmans continuait à entretenir les meilleures relations avec certains ennemis dangereux comme ce Pohl, correspondant du ,,Vorwârts" majoritaire, un Autrichien, ancien correspondant du .,Vor-warts" à Paris, qui, comme la „Gazette de Francfort" et la presse embochée de Bruxelles, chante régulièrement la louange du secrétaire de l'Internationale. ,,Vous en êtes un autre", nous dit Huysmans, faisant allusion à la collaboration que nous donnons, avec nombre de Belges et de Français, à la ,,Revue de Hollande", dirigée à La Haye par un Hongrois francophile, qtie les journaux allemands et autrichiens ont abreuvé naguère d'injures. Il y a une différence entre les deux situations, ô Huysmans, et cette différence vous la connaissez très bien, la Revue de Hollande" sert ici la causo de l'influence française et par contrecoup de la Belgique. Quant au „Vorwârts", on sait qu'il est devenu le moniteur de M. von Bethmann-Hollweg et que ce journal,soi-disant socialiste, a mis à pied tous ceux de ses rédacteurs soupçonnés d'avoir des sympathies pour la minorité, le groupe de Haase-Bernstein ou Ledebour et Liebknecht. Pohl est un de ces journalistes, pêcheurs en eau trouble, prêts à tout pour servir la cause de la paix allemande. Il y a en tout cas une chose dont Huysmans peut être certain: c'est que jamais je n'ai chargé mon ami hongrois, francophile et belgophile, d'aller haranguer des soidats lel-gçs au camp de Zeist.... Question de tact... Huysmans dit encore que je me suis prononcé en faveur de la guerre économique: où et quand? Nous ne voulons pas répondre a d'autres arguties, à d'autres sophismes, à d'autres dérivatifs grossiers de Huysmans. Nous le pnona de s'en tenir aux faits. Or, les faits sont ceux-ci: il a pris attitude contre les militants socialistes de Ici Belgique occupée, hostiles à une reprise des relations en ce moment avec la. SoziaZ Démocratie allemande. Il a fondé, sans demander le concours d'autres militants socialistes qui se trouvaient ici, une union à laquelle, de très bonne foi, ont adhéré des centaines de socialistes réfugiés ou inter-ne» «a Hpftafe.. fies camarades croyaient qu'on allait s'occuper de leurs revendications, de lei intérêts, s'ils sont employés dans l'industr Mais ils n'ont jamais pensé qu'on les entraii rait, ji propos do l'Internationale, dans u politique contraire à celle des socialistes pays envahi. Nombre d'entre eux, désabusi furieux d'avoir été entraînés dans cette ave ture, commencent à ouvrir les yeux. Nous j blierons à ce propos quelques lettres édifiant que nous avons reçues. Louis Piérard. —ca» . c ■ cm., Lecasdj„Haelen Le ministre d'Allemagne à La Haye a U savoir au comité du ,,Relief Fund", fixé à R< terdam, qu'une enquête sera faite à la sui du bombardement du steamer „Haelen", att qué par un sous-marin boche dans la zo neutre. .Est-ce que ce même ministre d'./ lemagno n'avait pas assuré que la navigati était libre à l'endroit même où le ,,Haeler fut attaqué par les pirates de la marine imj riale allemande ? Le ministre a promis de fai connaître le fait à çon gouvernement. Il pour lui signaler également que sept marins — do des Belges — ont été ainsi tués aie que leur commandant avait eu la promesse fc melle que, dans la zone que franchirait son r vire.— affrété par le ,,Relief Fund" —, s< équipage ne courrait aucun danger. Depuis plusieurs semaines nous voyous même fait se produire. Des navires parte: avec un sauf-conduit, mais sont torpillés sa: avertissement. S'il s'agissait d'un autre paj on pourrait croire à un manque d'unité < d'entente entre différents services, entre 1 représentants du pays, d'une part, et la dire î tion des sous-marins d'autre part. Or, on sa | que l'organisation allemande — caporalisée el aussi — fonctionne avec beaucoup de régularit Les commandants de submersibles ont toi une carte de la zone neutre. Us reçoivent £ jour le jour leurs instructions par télégraph sans fil. Le ministre d'Allemagne a prévenu én tem] utile son gouvernement du sauf-conduit qu: avait accorde. Le département de la marii a donc eu le temps de faire le nécessaire ava: le départ du ,,Haelen" et des autres navires c ,,Relief" qui formaient le convoi. Alors? A quoi riment ces promesses d'info mer un gouvernement qui, sciemment, a fa commettre ce meurtre. Parmi les sept victimes figurent cinq ( nos compatriotes. Les noms de ces modest et vaillants marins, tombés victimes du devoi ne seront pas oubliés. ; ■■ .<a» ■ r,-~cnm On jygenigni ils Hindenburg sur I victoire de Verdun Le document qu'on va lire, daté du 25 décen bre 1916, et signé Hindenburg, dégage, pour commandement allemand, la leçon de notre vi toire de Verdun. Dans sa partie essentielle, fixe les principes qui doivent être suivis poi l'aménagement des organisations défensives, combat d'infanterie et le combat d'artillerie. Mais le maréchal Hindenburg y formule toi d'abord une appréciation qui vaut d'être ret< nue de l'échec allemand devant Verdun, constate et déplore en terminant le mauva: moral des troupes allemandes qui ont pris pai aux combats du lo décembre 1916. Grand quartier générai. G. Q. G., 25 déc. 1916. Le chef do l'état-major général des armées en campagne SECRET (à ne pas emporter en première ligne) Renseignements résultant des derniers combat sous Verdun. Les durs et regrettables insuccès devar Verdun, en octobre et décembre, me fourni: sent l'occasion de faire les remarques suivai tes: «..•••( t .<. i Moyal. — Sollicitude à l'égard de la troup< Manière de juger ies chefs. Le nombre extraordin ai rement élevé de pri sonniers allemands» qui, visiblement, se 60nt ren dus sans résistance sérieuse et 6ans pertes sau glantes, démoi.tre que, pour certaines troupe.5 le moral est mauvais. Les raisons de cette dé faillauce morale doivent être recherchées ave soin. L'ancien esprit de l'infanterie allemand doit revivre, grâce à l'entraînement et au dres sage le plus strict, grâce à l'éducation et à l'in struction des hommes. Il est d'une importa ne vitale pour notre armée que des mesures effec tives soient prises à cet effet. 11 est nécessaire qu'on y joigne beaucou; de sollicitude à l'égard des subordonnés. Il fau veiller à l'habillement, à la nourriture, au loge ment, aux alternances régulières de service e de repos, à la juste répartition des permissions Tous les gradés doivent donner l'exemple. Dan les conditions extrêmement difficiles des corn bats sous Verdun, ces questions sont aussi im portantes que les mesures d'ordre tactique j'insiste particulièrement sur ce point. On n'oubliera pas ces considérations dans le jugements qu'on portera sur les officiers, par ticulièrement sur les officiers supérieurs ; et c jugement doit être sévère. Quiconque n'est pa à sa place doit être impitoyablement écarté Toutefois, il suffira souvent "d'accorder à temp à des officiers atteints de fatigue nerveuse uni permission d'une certaine durée ; le repos leu permettra de retrouver les aptitudes nécessaire à leur emploi. ■ • ■ —i n y a un an 83 mars 1916 : Les Russes étendent leur succès au sud de la Strypa supérieure e occupent le village de Latatsch Eheme lewka, sur, le Dniester En Belgique. l Les déportations es Nous trouvons parmi les questions parle mentaires posées au ministre de la justic celle-ci, — qui a trait aux déportations : __ D'accord, avec leurs collègues de Ho: lande, les sénateurs et députés composai] jj le Groupe parlementaire belge en Angle terre sont d'avis qu'il serait désirable cl voir réunir en une publication officiel! toutes les protestations auxquelles a donn lieu l'odieuse déportation en massa des civil belges (notes du Gouvernement aux Puis sauces alliées et neutres; protestations de présidents des Chambres législatives et d a- cardinal Mercier, ordres du jour des Grou ie pes pa-rlen^entaires belges à l'étranger; pre •1- testations des sénateurs et députés en Bel 3n gique occupée, des corps judiciaires, des ad I ministrations communales, des ouvriers, etc. les réponses et répliques auxquelles ces écrit ra enfc donné lieu, etc.). ^ M. le ministre de la Justice, qui a dan rs ses attributions la direction de l'imprimer! r- du ,,Moniteur belge", ne pourrait-il, ai a- nom du{gouvernement, entreprendre cett m oeuvre de propagande patriotique et venge resse et assurer à la brochure la plus larg publicité ? 1S Le ministre répondit: S) Les protestations auxquelles donnent liei iu la déportation et le travail forcé des citoyen 2s belges se multiplient chaque jour, en menu -- temps que se développent les abominable procédés qui les provoquent. Il n'est don' , pas possible de réunir dès maintenant en ui ^ livre officiel et définitif toute la documenta u tion relative à cette question. [0 En attendant le gouvernement a veillé ; ce. qu'il soit pourvu à tous les besoins d< ds notre cause par des publications séparées, il Une première brochure réunissant quel ie ques-unes des protestations belges alors con nues a été. publiée à Rome en décembr< II 19-16 par les soins de M- Van den Heuvel r_ ministre d'Etat. Des publications analogues ont vu le joui ou sont sur le point de paraître en Angle le terre et en Hollande. 2s D'autre part-, tou; les documents intéres r, sants parvenant à notre connaissance sont depuis le début de novembre 1916, commu _ niqués, au fur et à mesure de leur réception à la presse du monde entier. Ils ont ét< aussi, par les soins de nos services de docu 0 mentation et de propagande, imprimés su] feuilles volantes à un grand nombre d'exem plaires et envoyés en tous pays. Enfiu ils ont été repris au complet par 1« directeur du Bureau documentaire belge dans un ouvrage documentaire et historique ^ que l'on achève d'imprimer en co momenl G et qui va paraître dans les premiers jours de 1917. Outre les documents belges, cet il ouvrage contiendra, en traduction ou fac-r simile, avec un commentaire approprié, tous é les documents allemands concernant l'épuisement économique de la Belgique qui sont ^ de nature à éclairer l'opinion sur le caractè-jj re prémédité du forfait l'Allemagne.. s * A Bruseîles La Compagnie des Tramways Bruxellois a décidé de supprimer certains arrêts facultatifs. De nombreux arrêts fixee seront rendus facultatifs. Ne vaudrait-il pas mieux rendre tous les arrêts facultatifs? Pourquoi s des arrêts fixes? Il est beaucoup plus simple que le wattman stoppe si un voyageur veut monter ou descendre. Il arrive que les trams s'arrêtent alors que personne ne veut ni descendre de voiture, ni y monter. , Le ,,demander 1 arrêt au receveur", peint . dans toutes les voitures, aurait ainsi plus '• de raison d'être. La Compagnie a décidé que les arrêts * fixe3 seront indiqués' sur le poteau d'arrêt par une double bague blanche bordée de reuge; les arrêts facultatifs par une bande . blanche bordée do bleu, c * * * c L'heure d'été sera appliquée à partir - du 16 avril. Elle restera en vigueur jusqu'au 16 septembre. * * * On lit dans un organe do la Kommandantur : ,:La station radiotélégraphique de la Tour b Eiffel a lancé le 3 mars la nouvelle que les professeurs Fredericq et Pirenne, de Gand, qui, ^ comme on le 6ait, se trouvaient depuis assez longtemps à léna, ne résident plus dans cette ' ville. Nous apprenons à ce sujet cpie M. Fredericq réside actuellement à Bùrgel en Thiiringe, et» M. fi renne à Kreuzburg-s/la Werra. Cette " nouvelle résidence a été assignée aux deux sa-> vants par le gouvernement allemand, ,,parce „ qu'ils ont abusé des libertés que leur offrait la 5 résidence dans une grande ville". C'est ce qui ] a déterminé leur transfert dans une petite vil-' le, où leur surveillance sera plus facile". C'est ainsi que nos savants sont traités. Il " n'y a évidemment rien de vrai dans les affirma-' tions allemandes. Est-ce que le gouvernement ^ boche dit la vérité? * # * Certains voleurs poussent un peu loin l'audace. Ils ont volé M. Lavet lui-même, * vice-président du tribunal de première instance! Ils n'emt pas pénétré bien avant dans la maison. Suffisamment cependant pour enlever tous les vêtements qui pendaient dans le veetfoule ! ? * * * ILa commune de Schaerbeek a décidé de donner à une de ses rues le nom du chargé d'affai-Vres des Pays-Bas, M. ,van Mlenlioxen. — qui a rendu de grands services a nos compatri* tes en do nombreuses circonstances. L'initiative du collège ^chevinal schaerbe kois aura l'approbation de tous les Belges, e * * * Voici une petite infamie cueillie dans - journal Hutt-Moresset: t ,,La Commission for Reliéf in Belgium a- - nonce que le service de ses bateaux ent: e les porte d'outre-mer et Rotterdam est r 5 tabli. é Ces navires suivront la route du Nord t s seront munis de sauf-conduits allemands. Jusqu'à présent aucune mesure n'a él s prise pour obtenir la relaxation des navire 1 du Comité retenus dans les ports anglais < - chargés de vivres en destination de Rotte: - dam.' Toutefois, l'oeuvre du Comité de S« - cours en Belgique et dans le Nord de ] - France est assurée." , Nous répliquerons simplement que, ma s gré l'assurance formelle donnée par le m nistre d'Allemagne à La Haye, le steame s ,,Hae!en" vient d'être canonné par un souj 3 marin dans la zone neutre, i Le journal marron sa gardera bien d'ir ^ sérer cette nouvelle. A Anvers On jugeait récemment l'affaire dite de SI i Nicolas, affaire de vol à main année. Le 5 victimes du vol ont été blessées. L'un ï el'elles, malade, n'a pu déposer. Un autr 5 témoin, comme dit un journal paraissant e ; Belgique, ,,est en Allemagne". Cela) signifi L qu'il a été déporté. Le verdict, malgré le ■ plaidoiries de cinq avocate, a été affia matif: quatre des accusés ont été condamne 1 à quinze années de travaux forcés, 1 ; cinquième à dix ans. Aas P«asr® Wallon 5 Depuis qu'en 1915 le liège a été déclar 1 contrebande de guerre, aucun arrivage d cette matière première n'a-pénétré en Belg: que, de telle sorte .qu'il a fallu utiliser le stocks existant en magasin, ce qui ne s'es pas fait sans une augmentation considérabl des prix. Aujourd'hui, la crise du boucho: ' bat son plein et il faut recourir aux procé dés ^ les plus ingénieux pour répondre au: besoins urgents. Une feuille teutonisée donne, à ce sujet les curieux détails que voici: ,,Non seulement les marchands de vin dit ce journal, mais les brasseurs, les phai maciens, les droguistes, les chimistes, .etc. utilisent journellement des bouchons grand et petits, de toute forme et de toute qualité On s'est vu bientôt forcé do faire appel au: bouchons usagés et des gens s'appliquent les récolter. Les spécimens les plus hétéro dites sont ainsi réunis: bouchons à Bor deaux, à Champagne, à stout et à pale-ale à cidre et à huile d'olives, bouchons de cru ches à vernis, bouchons ele bouteilles à en cre, bouchons de flacons de cornichons bondes de tonneaux, etc. Tous ces rebut sont maintenant utilisés. ,3I1 va sans dire qu'on les soumet au préa lable à un nettoyage rigoureux, à une désin • fection sérieuse dont ils ont le plus grain besoin. Dans ce but on les fait bouillir dan de grandes cuves contenant de l'eau forte ment additionnée d'acide oxalique. L'acid /att-aque et dissout jusqu'à la cire dont cer tains d'entre eux sont couverts. La premièr lessive donne.un résidu inénarrable, un li quide de couleur chocolat des moins appétis sants. Mais patience! les lessives suivante amènent le liège à un état de blanchimen complet, aussi bien à l'intérieur qu'à la sur face. Les bouchons sont alors triés; on me à part ceux qui sont à peu près intacts e l'on voit ce qu'on peut tirer de ceux qu sont perforés. Ces derniers sont travaillés i la main, raccourcis, rognés, limés, retapés Ils sortent des mains de l'ouvrier absolu ment méconnaissables, blancs, élastiques e comme neufs. Quant aux rognures, elle sont rassemblées en tas: pulvérisées et me lées à l'huile de lin, elles serviront à la fa brication du linoléum. Rien n'est perdu comme on voit. Et cependant, malgré tou ce que peut faire l'industrie la plus parci monieuse, la plus ingénieuse, on ne peu suffire à répondre aux demandes de jour ei jour plus pressantes de la clientèle.'- Dans Ses Flandres Le ,,Vlaamsehe Nieuws", organe du traî tre Boœms, essaie de justifier le voyage d celui-ci à Berlin» Le ,,Kôlnischa Volkszei tung" ouvre ses colonnes à cette plaidoirie On y lit des stupidités pareilles à celle-ci ,,Le sort des Flamands ne s'est pas amé lioré depuis 1856 lorsque Jan Van Rijswijc! père prononça son retentissant discours" Laissons les ânes colonais croire à ces bali ver nés. Louis Piérard, dans le ,,Belgisch. Dag blad", rappelle a propos de la visita de sept Judas à Berlin que la campagne akti viste a pris naissance en Allemagne. Le 1' mars 1916, en effet, au Bredenbacher Ho de Dusseldorf, une assemblée fut tenue i l'issue de laquelle une société était fondéi pour améliorer et favoriser les relations en tre Flamands et Allemands. On l'appela ,,Gesellschaft sur Plege der Deutsch-Flamî schen Beziehungen". La société avait pou but d'employer les moyens de propagand JJiue yojci: lectures* réunions, expositions traductions d'auteurs flamands, assistance donner aux prisonniers (sic) flamands e ouvriers en Allemagne. Le document const: tut-if porte ,,ouvriers" au lieu de déportés On comprend pourquoi!... Bref, en pourrai 3- croire qu'il s'agit d'une section allemand de la fameuse Volksopbeuring, — cette dé e- testable invention de quelques ennemis d notre pays. Louis Piérard rappelle les noms des ,,Mol '€ fes" qui s'intéressèrent à l'oeuvre nouvelle Et il cite: le docteur Jostes, professeur 3" l'Université de Munster, membre étrange y de l'Académie Royale Flamande, auteu d'une brejehure sur les Flandres parue pen dant la guerre, — président de la Sociét >t pour le rapprochement germano-flamand. Le comité se composait en outre du pre »é fesssur dr. Justizrat von Schultze Gàvei •s nitze, de Fribourg, du dr. Julius Bachern publiciste à Cologne, de l'écrivain Rudol Alexander Schroder, domicilié à Bruxelles ï- de l'avocat Stccky, de Dusseldorf, d'Hea a mann Quadt, de Dusseldorf, du dr. Marcu Hiibner, de Bruxelles. [. # * # i- L'importante commune de Looehrist r vient d'être mise en émoi par un crime qu ' dénote chez son auteur une aberration corn plèta des sens au moment où il l'accomplit l- C'est encore un drame d'ordre passionne où l'amour et la jalousie armèrent le bra meurtrier. Voici les faits: la jeune fill Rochel Apers, de parents aisés, avait ét courtisée par un jeune paysan, Gustave Ste -. vens; mais depuis quelque temps elle avai s rompu toutes relations. Stevens, depuis plu e sieurs jours, chercha à la rencontrer. I e réussit à la rejoindre devant la ferme Derno a et eut avec elle une explication. La jeun e fille lui a-t-elle signifié son congé définitif s On ne le sait, mais des personnes virent tou ■- à coup Stevens brandir la bêcha dont il étai s porteur et, au paroxysme de la colère, assé e ner un coup terrible sur la tête de la jeun fille. Celle-ci, le crâne feaidu, s'affaissa dan une flaque de sang,mais le meurtrier,voyan rouge, s'acharna sur 6a victime aveo un-telle violence que la bêche fut cassée ei é deux endroits. Le cadavre, Ihorriblemen e mutilé, a été porté au domicile de la morte - Stevems, qui s'était enfui son ignoble be s sogne accomplie, a été arrêté et a fait de t aveux complets. Le parquet de Gand es 0 descendu à Loochristi pour instruire cett: a affaire lamentable. * * * 1 Nous avons annoncé que M. Jérôme Wan thy, de Turnhout, fut condamné par le , Allemands d'abord à la peine de mort, puii a 15 ans de prison. Ce brave est décédé l , Evere, près Bruxelles, le S février. Victim< - des tyrans allemands, il a succombé à l'âg< , de 49 ans. Aîi 3L,ar$n5b©&arg ^ Le docteur Moors, député permanent don-1 nous annoncions dernièrement l'arrestation " vient d'être remis en liberté par les Boches * * * > Le local du cercle catholique à Tongres el - plusieurs maisons voisines viennent el'être dé - truits par un incendie. * * * s Les Boches réquisitionnent les lits ! Dan? toute la» Belgique nos ennemis se metten' - en mesure de déménager les lits des maison: - inhabitées et de réquisitionner ceux don1 1 on ne se sert pas. Si :bien que, ' lorsque s nous rentrerons au pays, nous devrons dor - mil- dans la rue! Le mal n'est pas granc 3 en soi, mais la population supporte ma - l'idée de voir des Boches salir les literies 3 II n'y a plus un seul d'entre nous — è - part les aktivistes — qui voudraient re - prendre un matelas sur lequel un Aile-3 mand a agonise. Les Boches ont comme net b par le Limbourg, obligeant la ville de - Maeseyck à fournir deux cents lits complets b matelas, literies, couvertures. Brée doil b en livrer 1Q0, Neeroeteren 50, Ophoven 40 i Kinroy 25, Dilsen 25, etc... Les communes i doivent acheter ce matériel, car il s'agit ic: . de réquisitions adressées aux communes el • indépendantes de celles qui s'adressent aus b particuliers. 5 Notons aussi que nos ennemis commen- - cent à envahir les maisons inhabitées. Est-ce • qu'ils vont enlever ce qu'elles contiennent » avant la retraite? Aux frontières l Aux environs df Maeseyck les Boches ont mis doux cents mitrailleuses en position aus frontières. • -■■■■ ij i —-. Choses Pratiques, . (Suite.)! l'alimentation carnée en Belgique après. : la guerre. Dans I'.jEcho Belge" du 8 courant nous avons - abordé, sous la même rubrique, notamment 1s question de la nécessité de l'élevage en grane nombre des petits animaux en Belgique après la guerre, en vue de suppléer au manque d< 5 viande de boucherie; cju'il nous 6oit permâ " d'y revenir. L'un des problèmes les plus angoissants cr F Belgique, la guerre finie, sera celui do l'ali l mentation; nous disions que le gros bétail qu 5 nous restera après les rafles faites par le: Allemands devra uniquement être" employé à li reproduction. Les alliés, au même titre di resta que les Allemands et lettre accolyte?s, pai suite de l'énorme consommation de viandi L* qu'exigent les effectifs fantastiques des armées 3 auront vu leur cheptel diminuer dans des.pro , portions désastreuses ; c'est ainsi,que dans toui + I autraya-Ui£rantS "7. niSmo daDS éteins • i u las J01"-» sans viande. | . pies les hostilités, la demande de bétail rppi Jdono formidable ; ^ les alliés ne pourront qîie faiblement nous aider à ce sujet, et la viande 9 f.'J,Tl)?uchene atteindra des pris' exorbitants® 9 , 1Amérique mous fournira commo jadis ses vian' - ; défi congelées et autres, mais également 1 e prix très élevés. La viande et!?", neiatnees de nos forces, seront par ces farts - Z?fS5lbIea aus Ailleurs, «ux^petiî boni! geois, pai conséquent aux petites bourses. ^ J1™reu»;ment la nature a mis à no-tie disposition les petite animaux qui, eux se _ multiplient plus rapidement. Et parmT eut ; dans I ordre utilitaire, se trouve la potule ; elle ■ nous donne non seulement en chair ' i telle TlJ? ^m. ,Certoiaœ *9^', ■ reine des "j ItaUe» surnommée la " om c pondeuses, fournit jusque " I scienre r PMt ^ 0r' d'aPrÎ!S des bomnies }a , i cl_ence; 1 oeuf est un aliment complet fau f meme titre que le lait), très sain, éminemment réparateur et l'un des plus nutritifs- il > se sort d^une infinité de manières et ton- i T!- '6 aU g0Ût' touio'«s sain et 3 bienfaisant ; il tient pour ainsi dire le milieu entre les végétaux et la chair des animaux-j1 convient aux enfants, aux femmes, aux j estomacs faibles et délicats; il est d'une di^es-i t',°" facll?> surtout lorsqu'il est à moitié cuit - et f,rais- La P0"1® & cet avantage, c'est qu'elle peut se reproduire rapidement au moyen de • couveuses artificielles. ! devrait, semble-t-il, être mis en oeuvre, particulièrement a 1 arrière dui front en a France, dans les terres abandonnées ou en • ,ri? ' ,en AnSleterre, pour qu'on pratique . 1 élevage de pemles et que, la guerre terminée, t basses-cours soient rapidement et abon-. dammeiit regarnies. Des achats devraient être . faits en grand nombre, dès maintenant; les couveuses, qui, dans le commerce,Usont d'un i prix un peu élevé, pourraient être7 fabriquées 3 par nos muulés et réformés, à très peu de ? irais, dans pes établissements de rééducation. ^ II y a là, pensons-nous, une oeuvre de pré-i voyance d'une utilité incontestable à réaliser de suite et ce serait, du fait de son adoption, 1 alimentation de la population ouvrière, tout au moins, ea partie assurée. Il y va de l'avenir » clc la race. S Parmi las petits animaux de ferme les plus 3 prolifiques sont le lapin et le porc, dont i relevage est particulièrement à recommander, t La fécondité du lapin est proverbiale ; il se mul-tiplie prodigieusement, ses portées étant très _ nombreuses et très fréquentes. Le nombre de petits varie do 2 à 10; chaque lapin peut don- ■ ner 6 a i portées par an. Il ne faut pas de connaissances spéciales pour cet élevage; il suffit i pour s y livrer d'avoir à sa disposition un peu d espace, quelques laisses et des déchets de legumes, de pain, etc. Le porc nous fournit une excellente graisse j Pour bien des geus, remplacera le Heurre, lequel malheureusement aura disparu do nos tables pour longtemps; la viande de porc est ' un aliment très réparateur et tonique au même ^ titre que la viande de boeuf, de mouton, etc. ï les poissons à chair dense et serrée, les oeufs' les champignons. La chèvre et la brebis laitière, sont aussi des petits animaux qui seront beaucoup recherchés; ils ne sont pas encombrants, sont très paisibles et nous fournissent du lait et du beurre, Malheureusement, ils seront très rares à trouver. Notre colonie pourra, sans doute, nous fournir au moment voulu un lot de tous ces petits . êtres qui, en ce moment, nous paraissent si précieux. La grave question de l'alimentation en Bel-. gique, après la guerre, aura fait l'objet des préoccupations de notre gouvernement déjà si ; absorbé et l'avenir, à ce sujet, sera peut-être , 5 moins sombre que nous le pensons. Reboisement. [ Comme toutes choses en Belgique, nos forêts, nos bois, nos sapinières auront beaucoup souffert du fait de la guerre et de l'invasion teutonne; des bois entiers ont été abattus autour - de nos places fortes. Les Allemands mettent a mal toute la forêt de l'Hertogenwald au moyen de scies électriques. A defant de moyens ; de transport, le charbon a manquo i en Belgique pendant 1e rude hiver que nous venons de traverser et de co fait pas mal d'arbres, pour procurer du chauffage, auront encore été abattus. La recon- • struction de la Belgique exigera uno quantité 1 de bois énorme ; nos futaies seront donc encore mises à contribution. , Nous aurons finalement un pays qui ressemblera à un désert. La conservation des forêts, disait Martignac, dans l'exposé des motifs du code forestier français, est l'un des premiers intérêts des sociétés et par conséquent l'un des premiers 1 devoirs des gouvernements; tous îes (besoins db la vie se lient à cette conservation. L'action des forêts sur le sol est tout à fait hors do contestation; les feuilles des arbres forment un excellent engrais. Au bout d'un certain nombre d'années elles ont produit une couche puissante d'humus et le soi généralement médiocre, s'améloriant peu à peu, est devenu , propre à porter des cultures plus lucratives. C'est par des plantations d'arbres résineux que les terres arides acquièrent à peu de frais un degré do fertilité qu'on ne saurait leur donner par les moyens ordinaires qu'au prix de dépenses considérables. Le reboisement du pays devrait être envisagé dès à présent; tous nos pépiniéristes devraient être sollicités de planter des arbustes qui, après la guerre, devraient regarnir nos forêts , et nos bois. Au moment de la paix cette besogne d'inté-[ rêt national devrait être exécutée sans perdre de temps; la chose serait d'autant plus aisée . eiue la main-d'œuvre sera abondante par suite ele l'inaction de nos ouvriers, provenant do la destruction de nos usines et de l'enlèvement de nos machines. Ii y aurait donc là double utilité : la mise en i valeur des immenses espaces qui naguère for-; maient nos forêts et l'emploi des sans-travail, ce qui diminuerait la misere et l'oisiveté, i Tous nos terrains en friche ou impropres à • la culture devraient être garnis d'arbres, sans > négliger bien entendu les arbres fruitiers ; chaque année de retard dans la replautation ■ porterait un _ immense^ Préjudice aux biens • ; nationaux..: - -- P.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes