L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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23 januari 1917
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s.n. 1917, 23 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t72794241r/
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Anîiés N°. ©22 wr~-<*■- ' ■ s cents m.£îrcai 2535 jeretVlèr I9ST L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, . . . . ' ' ■> •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belfo est notre -nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées nu bureau de rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. „ ... . ( Charles Bernard, Charles Herbleâ» Comité de Rédaction: < „ , , .. , . ( René Chambry, Emile Palnparé. ut; ;ij tr-ii'i stuti <& iiiiiu uir f «aïfi ait o» Poui* J«i£5 annonces, £3]boinirseaM<eïîîs et vei. te au numéro, s'adresser ô l'Administration c u ]ournal:N.Z. Voorlburgwa) 234-240, Ains.eruf.ni Téléphone: 1775. Abonnements: Ko!tandel.l.50parmois. Etranger il.2.00 par mo f Annonces: 15 cents la ligne. Réciamesg 30 cents ta ligne. le Sozial-Demokrate journaliste ! Jîn novembre ou décembre 1914, un soir que ie me trouvais au Leesinuaeum m-sterdam, j'y aperçus, jconw fiançais dans un coin solitaire, mied^me autrichienne que j'avais connue a Braxel-te Mme Lotte Pohl, correspondant de 1' Arbeiter Zeitung", le journal socialiste dë Vienne, habitait ta Be gique depui. de nombreuses anne'es deja et je crois bien qu'elle aimait notre pays. Sa fille a reçu une éducation foncièrement belge. Quand ie la revis dans cette salle de lecture tran-quille d'Amsterdam, j'allai spontanément à elle et la saluai. Pourquoi pas? Je sais qu'elle aimait la Belgique et les Belges; nous étions socialistes tous deux; elle était autrichienne, ca qui ne veut pas dire nécessairement bochophile. < JIms Pohl parut très émue, très touchée de ce geste fort naturel._ En manière dfc remerciement, elle entreprit de m expliquer le point de vue de nos ,,camarades allemands que. nous, Français et Beiges, paraissons ne point 6aisir très ^ bien L'Allemagne:' un peuple de 70 millions d'habitants, vivant à l'étroit dans ses frontières. sur un sol ingrat, a besoin d expansion. La France possède des rioheJaes naturelles inexploitées. Un peuple jeune et plein de force comme le peuple allemand ne demande qu'à les mettre en v.a,>nir En même temps que la prospérité de l'industrie allemande, s'élèverait le ,,standard of life" du prolétariat allemand. Et voilà! Et allez donc 1 A nous Briey, Longwy, les mines de Normandie! Cela, c'est de la . quintessence de socialisme allemand, un impérialisme prolétarien tiré de la doctrine du matérialisme historique, une de ces déformations de la pensée de Marx que l'auteur du ,.Capital" prévoyait quand i s'écriait: „Dieu me préserve des Marxistes f _ , Qu'importent à Leusch, à Haenisch, a Parvus et autres Siïdekum que les plus riclies régions industrielles de la Belgique et de la France soient ravagées, que leurs prolétariats soient décimés, souffrent de tous les maux de la guerre, de toutes les avanies de l'invasion, pourvu que 1' >'.le-magne s'agrandisse, que les salaires dfe ses ouvriers augmentent, que le Michel ' allemand puisse chaque jour ajouter que {lies ..moss" bien tirés à son' ordinaire. Vc^à bien la doctrine d'émancipation sociftle(!) qui devait naître sur cette terre où le piu ltilement du lapin apparaît comme le summum de la civilisation. Mme Lotte Pohl, qui se fit pour moi l'exégète de cette doctrine, est compliquée ! d'un mari qui, avant la guerre, était cor- ' respondant du „Vorwârts" à Paris d'où 1 il partit, suaait la peur, a la déclaration de guerre: Il passa par Bruxelles où bon ! accueil lui fut encore fait dans les milieux ] socialistes. C'est sans doute pour remer- ' cier les ^camarades" belges que cet ;-'d^ i vidu les couvre aujourd'hui de basses et j grossières injures. Faites du bien à an Autrichien... 1 Ce Pohl boclie, de Vienne ou de Pa-is, ( envoie actuellement d'Amsterdam des correspondances au ,,Vorwârts". Il a tout ce * qu'il faut pour travailler sous les ordres de j ce Millier qui, le 31 juillet 1914, à Paris, trouvait trop tiède Camille Huys- J mans quand celui-ci préconisait pour les socialistes allemands l'abstention ^ au vote sur les crédits de guerre. ^ Rentré à Berlin, le Mulier en question Je 2 vint un des plus fermes soutiens du trône... Il y a quelques mois, les Soheidemann et autres majoritards l'ont fait bombarder directeur au MVorwârts;', après qu'on en tût expulsé tous les rédacteurs soupçcr ® d'avoir des sympathies pour la minorité j-Je ne connais pas le sieur Pohl, ou plutôt, j je ne le connais que de vué. Il a ce qu'on" f peut appeler ,,unè sale tète". Si j'en parle — malgré toute la répugnance que j'ai à r traiter de tels sujets — c'est que oe sozial- p démokrate a la fâcheuse habitude de faire s des allusions grossières au physique des s géms dans les petites saletés qu'il adresse au j ,,Vorwârts". Croit-il que nous allons lui d rendre la monnaie de sa pièce et. lui dire à quel personnage secondaire de Mme Butter- c fly son physique me fait penser? n A plusieurs, reprises., ce ooeo, que n j'ignorais totalement, s'est occupé de moi dans la feuille socialiste berlinoise. Un jour, il raconta que j'étais G la bonne à tout faire <le la presse North-cliffe; une autre fois, que j'étais un de c] 3es socialistes qui, écrivant pour les journaux V bourgeois, en flattent le public. Dimanche p dernier, s'occupant une fois de plus de ma rj odsste personne, malgré le silence méprisant que j'opposai jusqu'ici à ses ^carabis-bouilles"1, il écrit ,,qu api es avoir éciit d autrefois "des vers très purs (rastr.ams!; e j'écris aujourd'hui des articles^ boueux." P lo. Je n'ai'jamais collabore à aucun jour-îal- appartenant à Lord Northcliffe. d 2o.Le sieur Pohl et ses pareils savent que ei je n'ai jamais eu à abdiquer quoi que ce . »oîfc de me3 convictions politiques pour colla-x?rer à la „presse bourgeoise". Je souhaite ^ i oe plat valet des sozial-dsmokrates imoé-•ialistes de Berlin d'avoir fait pour l'idée ocialiste dans ses gazettes boches autant que 'en ai fait depuis treize ans par la parole ^ m par la plume dans les milieux „bour- 86 jeois" et autres. rf ■ ^ ^schmierke Artîkel" ^ue 1 Gj j'écris depuis la guerre, ce vilain monsieur est très mal placé pour porter de tels jugements. Dans ce même article du dimanche 14 janvier où je suis ainsi attaqué, je note r à l'adresse de notre compatriote le dr. Ter-. wagne une insinuation misérable que notre £ ami, nous l'espérons, saura mépriser comme ? il convient. „Le dr. Terwagne est dans une grosse place. Ce monsieur mange le pain 9 amer de l'exil, mais il adoucit celui-ci en 3 assumant la direction, richement payée, du 3 Bureau de la Presse belgé à la Haye." l Outre que l'office belge ,,Patrie et Liberté" x n'est pas un bureau de la presse mais un ^ simple bureau de documentation, il y a là, à l'adresse du dr. Terwagne, une calomnie [. dont nous connaissons l'origine. Elle a traîné , dans chaquei numéro de la ,,Belgique Indépendante", de' triste mémoire, organe de ' feu Bary — paix à ses cendres! — qui a J expié durement une erreur contre laquelle nous fûmes l'un des premiers à le mettre en garde. } Le sieur Pohl croit-il donc qu'on ne peut servir d'une façon désintéressée son pays et , l'idée socialiste? Le fâcheux est que cet article de basses ' insultes et de calomnies est écrit pour prendre la défense de Camille Huysmans et ' de notre mère la Sainte Internationale. Le correspondant du ,,Vorwàrts" éprouve le •besoin pour cela d'égratignèr au passage ' Emile Vandervelde, Louis de Bro.uckère et le brave Henri de Man, chef du mouvement des jeunes gardes socialistes en Belgique, actuellement sous-lieutenant d'infanterie au front de l'Yser. Le sieur Pohl parle avec une pitié me* prisante des socialistes de la Belgique envahie ,,dont les conceptions politiques sont troublées par les passions", signale la fondation d'un groupe socialiste ,,aktiviste" ; en Flandre, et donne son approbation aux écrits dont M. Van Cauwèlaert a salué la note Wilson. A la place de Camille Huysmans, nous ne serions pas contents de Pohl. Louis Plérard. ma La préméditation de l'Allemagne démontrée par des chiffres La guerre de 1914 a été précédée d'incidents violents qui ont failli déclancher la catastrophe beaucoup plus tôt, notamment en 1906, puis en 1911, enfin en 1913, où, d'après les déclarations faites à la Chambre italienne, elle n'aurait été différée qu'à l'intervention de l'empereur François-Joseph.Le discours du kaiser à Tanger est de 1905. C'est alors que le chancelier provoqua une conférence dans l'espoir que la France s'y refuserait: Algésiras 1906. L'incident du „Panther" à Agadir est de août-septembre 1911. ' Si réellement l'Allemagne voulait la guerre, avec l'esprit de méthode qui caractérise son organisation militaire, elle a dû à ces périodes critiques augmenter ses achats à l'étranger en vue d'assurer ses approvisionnements ; il doit en résulter que la moyenne des achats pendant 1905—1906 par exemple doit être sensiblement plus élevée que celle des 3 années précédentes. D'un tableau des importations en Allemagne, concernant les chevaux, la viande, les pommes de terre, les légumes et les frqits, établi d'après les statistiques allemandes et reproduit par la revue officielle hollandaise: ,,Verslag en mededeelingen vaçi de directie van den Landbouw" pour 19^.4, nous extrayons les renseignements ci-apyès n 3 « a Sas 1902-3-4 1905-6' S S g. g .2 .S «3o * "i § ■" s S ^ ohqvaux (pièces). îln.000 345.000 30.000 60.000 Vîajpdes . . . 'c7.ô00 40.000 12.500 -25.000 Porçimes de terre 217.000 310.000 93.000 186.000 Léaumes . . . 172.000 18J.50 ) 10.500 21.000 Poires et pommes 154.000 184.500 30,500 61.000 La préméditation semble donc démontrée, . mais il pourrait se faire que ce soit là un pur effet du harard et, quand on manie des statistiques, il ne faut pas se contenter d'un sei)l cas pour conclure, si on ne veut pas justifier l'opinion courante que l'on fait, diije aux statistiques tout ce que l'on veut. Comparons dono les périodes de 1907-8-9, câline relatif, avec 1910-11-12-13, où deux mqpaces de guerre, de la part de l'Allemagne, spnt en jeu. <1 S ». S g 5 c £-3 (moyennes annu- . elles) 1907-1909 1910-13 | p°S 2 cliavaux , • . 122.500 142.500 20.000 S0.000 Viîjndes . . . 22.500 38.000 15.500 (*2.000 Pofnmes de terre 337.000 577.000 240.000 960.000 Légumes . . . 215.000 305.000 90.000 360.000 Poires et pommes 233.000 308.000 75.000 300.000 Ainsi, au moment où se passent les inci-d{^nts de 1914 et la menace de 1913, mise à e^écutLn en 1914, l'Allemagne achète en plus 80.000 chevaux, 62 millions de Kgrs. de viande, 960 millions de Kgrs. de pommes de terre. 360 millions de Kgrs. de légumes et 300 millions de Kgrs. de fruits. Rien ne pouvait mieux démontrer que chaque fois l'Allemagne cherchait une (fuerelle après avoir au préalable fait le jomplet de ses approvisionnements: la préméditation est démontrée. ( Si les incidents avaient eu pour elle quelqu'imprévu les préparatifs de oe genre 1 se fussent produits au moment même et im- ; Hjodiatement après. ! Ce ne fi^t Je cas,; En Belgique. Le Samt-Siège et j' les Déportations J / te Le Cardinal Mercier ayant fait parvenir j a au Souverain Pontife plusieurs documents j s concernant . les déportations des Belges en • j Allemagne, reçut du Cardinal Secrétaire !f d'Etat la réponse suivante, dont il pria, en j ï ces termes, MM. les Curés de son diocèse de ] ^ donner lecture aux fidèles: Vous accueillerez avec gratitude la lettre |c ci-jointe, que le Cardinal Secrétaire d'Etat j j-nous fait l'honneur de nous adresser de la part de Sa Sainteté, et vous voudrez bien en donner lecture à vos fidèles. La lettre 't est écrite en italien. En voici la traduction: Secrétairerie d'Etat lCj . P Sa Sainteté. t No. 23026; e Vatican, 29 novembre 1916. jv Eminence Révérendissime, Le Saint-Père a reçu la lettre de Votre Ç Eminence en date du 12 et. et les documents qui y étaient joints concernant la déportation de Belges en Allemagne. L'Auguste Pontife, dans le coeur pater- ^ nel de qui toutes les douleurs du bien-aimé peuple belge retentissent profondément, m'a ^ donné l'ordre de faire savoir à Votre Eminence que, s'intéressant vivement à vos populations si durement éprouvées, Il s'est « déjà entremis auprès du Gouvernement c< Impérial Allemand en leur faveur, et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir afin qu'un 'terme soit mis aux déportations et que ceux qui ont été déjà transportés loin de leur patrie rentrent bientôt au sein de é< leurs familles affligées. n Sa Sainteté a aussi voulu me confier j l'agréable mission de transmettre à Votre j ^ Eminence et aux fidèles de son diocèse une c( bénédiction toute particulière. 'p En même temps, je suis heureux de pou- é] voir renouveler à Votrp Eminence les senti- t ments de profonde vénération avec lesquels P je lui baise humblement les mains. De Votre Eminence p l'humble et dévoué serviteur, c (s.) P. Card. Gaspairi. cî Nous ignorpns encore si cette entremise il> de Sa Sainteté Benoît XV auprès du Gouj- c\ vernement allemand a été couronnée de suc-cès. Quoi qu'il en soit, dans son allocution a-au Consistoire du 4 décembre 1916, le Sou- ai verain Pontife, parlant des violations du b< droit des gens qui se commettent au çours bi de la guerre, a cru devoir insister en parti- j se cùlier sur l'horreur des déportations. Nous extrayons de l'allocution consisto- , riale le })assage qui les concerne: j ^ ,,Là où l'autorité des lois vient à être 3 négligée ou méprisée la discorde et les pas- fr sions sont maîtresses et le trouble envahit ! t€ toutès les choses publiques et privées. . Si ; lo cette vérité avait besoin d'une confirmation, j ^ elle la trouverait dans le cours actuel des j J1 choses. , ,L 'horrible folie de cette guerre qui ravage » g ' l'Europe ne crie-t-elle pas à l'évidence com- ^ bien de ruines et de désastres peuvent adve- x nir par suite du mépris des lois souveraines cr qui régissent les relations entre Etats? En fa effet, dans ce grand conflit de peuples, nous ce voyons qu'on traite indignement les choses saintes et les ministres de Dieu, même ceux *e d'un rang élevé, malgré le caractère sacré m qu'ils possèdent en vertu du droit divin et n£ du droit des gens; de paisibles citoyens sont fa arrachés en grau'd nombre à leurs foyers et p'r emmenés auN loin au milieu des pleurs de la leurs mères, de leurs épouses, de leurs en- ; l'I fants; les villes non fortifiées et les multi- do tudes sans défense sont surtout les victimes : des incursions aériennes, 'indistinctement sur l1} terre et sur mer s'accomplissent de tels for- : J3 faits qu'ils remplissent l'âme de tristesse et j d'horreur. ^ j n0 ,,Nous déplorons cette accumulation de ; dii maux et nous réprouvons de nouveau toutes Ce les iniquités qui se commettent en cette bo guerre, quel qu'en soit le théâtre. ou l'auteur." il m« A Bruxelles St C-€ On 11e sait trop dans les cercles bien in- fai formés de Bruxelles s'il faut rire ou s'in- LJ digner des ineptes racontai*s qui circulent à l>i l'étranger au,sujet delà nomination de Mgr 6 Crooij à l'évêchc de Tournai. vo Il aurait été préféré au candidat tournai- sa' sien, le chanoine I)outrelungne, directeur ^ ■c1 oeuvres de la démocratie chrétienne de ^8 son diocèse, à la suite des intrigues du conservatisme manchestérien et aussi de l'au- mi torité allemande, laquelle, on ne dit pas nu pourquoi, ne le verrait pas de mauvais oeil, wa Dans ces dires-de haute fantaisie l'odieux dispute vraiment au ridicule. m€ Au vu et au su de tout le monde, l'abbé ^ Crooij, professeur de sciences, en Spéciale, à crj l'Institut Saint-Louis à Bruxelles, était anti- gij Wcestiste décidé et partisan militant de la lie politique large et conciliatrice de Beeraaert. ur Il fut chargé ensuite de la direction des ,^° oeuvres féminines de la démocratie chrétienne de la capitale et s'y dépensa tout entier. p,a Comment aurait-il pu trouver grâce aux yeux des catholiques réactionnaires plus que le chanoine Doutrelungrie de Tournai? a C'est à pouffer de rire I, vê Quant à ses^ titres à la bienveillance alle-aande, les voici. Il fut le professeur de reli-ioii des princes, royaux et sut si bien se les fctacher par sa franchise, sa rondeur et sa ordialité qu'il devint p&rsona gratûsima uprès de nos souverains. Ceux-ci, dont la implicite et la bonhomie sont assei connues, 3 voyaient, eux aussi, très volontiers, et il init par être presque un familier de la cour. à est tout le secret de sa nomination à j "ournai. Il faut ne rien savoir d'ailleurs de la procédure suivie dans les nomination épisco-aîes, pour croire que des laïques puissent y îtervenir de quelque façon. En cette matière, plus qu'en aucune au-:e, l'autorité religieuse est justement ja->use de ses droits; et il pourrait suffire 'une immixtion discrète de ce genre oui* faire écarter un candidat d'ailleurs' :ès recommandable. Il n'y a d'exception, i encore très rarement, que pour les soii-Brains. LéojDold II n'a pas été étranger au aoix de Mgr Mercier pour le siège archié-ircopal de Malines; et là faveur d'Albert a certainement pesé dans la balance à avantage de Mgr. Crooij. Voilà ce que savent toûs ceux qui sont uelque peu renseignés. Et le nouvel évêque de Tournai serait la "éatùre de M. Woeste et de Freiherr von lissing ! ! ! Ce que c'est d'ajouter aveuglément foi jx potins, et de parler de choses qu'on ne rnnaît paa- Ch. H. A Anvers On nous communique une lettre d'Anvers, 'rite quelques jours avant la fin de l'année, iais qui n'a rien perdu de son intérêt: ,,Voilà bien longtemps que je vous ai fait ;tendr©? mais il fallait bien que nous payions >tre tribut à ce vilain hiver — hiver pourri mme le dénommait si à propos notre docteur. 3ut Anvers a été grippé. C'était comme une >idémie qui s'attaquait de maison en maison ;<3iireusement, tout Anvers est remis, avec Pes-Dir de ne plus recommencer de sitôt. Nous >prochons bientôt d'une année nouvelle. Dieu sso que ce soit celle de la Paix tant désirée. Liissions-nous nous revoir avant que les oches sonnent ld joyeuse fête de Pâques. Et iîa 110 tardera guère, croyez-moi. Nous avons ferme conviction ici que cette guerre inique t près .de 1 finir. D'ailleurs, le collège échevi-(.1 d'Anvers a décidé que d'importants tra-iux métallurgiques seront rais en adjudication i Port, ce qui donnera de la besogn© aux ;eliers de construction qui en ont grandement îsoin.. S'il fallait craindre, un nouvçau bom-irdement, je ne cirois pas que ces travaux raient entrepris. La hausse de certains produits connue à faire des lvonds effrayants. La ique de savon de toilette varie entre 50 et 5 francs. Le Sunlight se vend déjà 25 fr. La bobine de mauvais fil atteint 1.25 les bonnes marques Brooks, Cats ou Coa-s sont introuvables. Savez-vous ce que coûte sac d'amandes douces? 4.900 francs les 100 los et la saccharine trouve acheteur à 1000 . le kilo, ceci à J'insu des Allemands et de la uanet — naturellement. Heureusement que entôt le comité mettra en vente du café à frs. 1e kilo, prix abordable pour les petites . urses qui ne pouvaient plus se payer du café _ 24- fr. Pourrons-nous jamais faire < >ire aux générations futures les prix < ntastiques qui se seront payés durant ] 3 années terribles? On dit qu'un mètre serge se paie 60 francs! N'est-ce pas que petit Jésus devrait nous procurer en ce j Dment des robes comme il en portait lui- , ime et qui ne demandent ni élargissements, transformations Parler du petit Jésus me ] it songer aux boeufs que l'on rencontre à , ésent dans nos rues, remplaçant ainsi dans i < ; brancards la ,,plus noble conquête de ' -omme". Ce retour'aux usages de 1;antiquité j ; nne un certain cachet de rusticité à nos j . s>s et l'on ne peut s'empêcher de suivre avec ! . térêt la marche lente mais cadencée de ces ' , bes de trait. La firme Bal possède de magifi- ' es spécimens. 1 Avant la fin de l'année nous serons de { uveau dans l'obscurité ou à peu près, c'est-à- 0 2 *ou 3 becs de gaz pour éclairer une rue. 1 ci par économie, eu vue d'épargner lo char- < n qui manque faute de moyens de transports. ( ime dans les magasins et dans les vestibules sera défendu d'avoir un éclairage continu. J Pour finir, une petite histoire vraie qui >ntre la mentalité de nos campagnardes: * CJne paysanno se rend chez un dentiste rue ] Paul pour se faire extraire deux dents. 1 lles-ci étant eu mauvais état, il arrive qu'il 1 it lui arracher les racines une à une. 1 extraction faite, la paysanne demande com-' m ? Lo dentiste : deux dents, cela fera ' frs. La campagnarde: Comment 6 fr. et ^ Jà 6 morceaux Croyez-vous donc que je ne ;he plus compter ou que je sois avare? Je 1 lix payer aussi bien que n'importe qui. Nous * ions donc 6x3 = 18. Et notre paysanne paya c frs. n < En voici une autre: ,,Mijnheer, nu gaat U ( j eens eenen sohoonen mond met «tanden j 1 ,ken, maar van hëfc allei^beste met veel goud, c nt er op zien doe ik niet, ik heb ze sedert , 1 oorlog". Là-dessus le dentiste prie Madam-ke de s'asseoir et veut prendre l'em- ^ îinte de sa bouche pour son nouveau râ- £ iier. D'un bond nptfe paysanne se lève et s: Ja maar, neen, zoo eene flauwe kul niet, j moogt rekenen zooveel als het u maar be- j ft, het duurste moogt U \gebruiken, maar ; mijnen mond moet u blijven, dat wil ik r egenaamd niet!! ^'est-ce pas que c'est typique et que cela se * ise de commentaires. Et ce sont des histoi- * 5 vraies.^ 1 • * * De Home pour femmes, en guise d'étrennes, distribué à 35 femmes dans la misère des c bemçnts et du linge, l e A Gand Le budget communal vient d'être déposé en projet par le Collège échevinal de Gand. Il clôture par un déficit de francs 343,844.48 alors que le budget de 1916 se bouclait par un déficit de 1,371,726 fr. 94 c. Ceci ne prouve nullement que la situation se soit améliorée, dit le Collège. En effet, en septembre dernier, la Ville a fait un emprunt de 5 millions, dont la moitié a été versée au budget extraordinaire et' l'autre moitié aux recettes de guerre. Sans cet emprunt, le déficit aurait atteint 5,214,000 fr. La Ville est en pourparlers, dit-on, pour la conclusion d'un nouvel emprunt do 5 millions. Il n'y a d'ailleurs guère moyen d'établir, pour la ville de Gand, un projet de budget qui ne soit pas aléatoire, comme le constate le Collège lui-même. On y porte en recettes des taxée dont le recouvrement, dans les conditions actuelles, n'est rien moins que certain. Dans quelle mesure ces taxes rentreront-elles? D'autre part, les postes de dépenses sont sujets à des surprises pareilles. A chaque instant, dans le cours de l'exercice, de nouvelles dépenses inévitables s'imposent, soit à cause de besoins nouveaux, soit à cause du renchérissement de tout. Et les réquisitions allemandes augmentent chaque jour les charges de la ville, « « . On annonce la mort de M. Adolphe D'Hulst, professeur d'orgùe au Conservatoire de Gand. Le Dr. D'Hooge, membre correspondant de la commission provinciale de médecine et de la Société de médécine d'Anvers, juge suppléant à Loochristy, vient de mourir en cette commune à l'âge de 6y ans, • » « — Le monopole de la distribution du lait, que la société Laiterie de Gand avait commencé d'organiser, est exercé par la Ville, La ration a été fixée à un cinquième de litre écrémé par personne. Les vieillards de plus de 65 ans auront droit à double ration ; les enfants de moins de 3 ans et les malades auront droit à un demi litre de lait plein. La Société Laiterie de Gand continuera de collaborer à l'organisation. On compte que, pour assurer cette ration à l'agglomération, une quantité de 70,000 litres serait nécessaire quotidiennement. Actuellement il arrive à Gand une quantité de lait estimée à 40,000 litres environ. Le laitiers ne pourront plus venir débiter leur lait aux particuliers. Ceux de la kommandan-tur de Gand devront le fournir au service commun, sous déduction d'une certaine quantité jugée nécessaire pour, l'alimentation des communes rurales, • • • — La centenaire de Gentbrugge, Julienne ' lmpens, veuve Colman, est décédée à Gentbrugge dans sa 102e _ année. — La ferme De1 Maere, rue du Maïs, à Gand, a été dévastée par un incendie. Tout 1 le contenu des granges a été incendié. Les : meubles ont été sauvés, mais non sans sérieux dommages. Le bétail a été sauvé également. A Cliarleroi Les déportations ont frappé terriblement la population carolorégienne. Les Boches obligèrent les hommes valides de treize localités voisines de Ma-rchienne-au-Pont à se présenter à la commission de contrôle. Cor-:èges lamentables de braves ouvriers qui s'en , allaient vers l'esclavage et qui se sentaient impuissants à tenter la moindre résistance. Devant chaque groupe marchait le bourgmestre de chacune des localités. Le lieu de rendez-vous était fixé aux usines Germain, à Marchienne-au-Pont. Les trains attendaient es déportés à Monceau-usines. Dans la cour le la fabrique des tables étaient dressées où >fficiaienfc des embusqués boches. Ils vouaient évidemment envoyer en Allemagne xms les hommes qu'ils voyaient rassemblés levant eux et ils auraient aussi bien pris es. bourgmestres que leurs administrés. Il allut présenter des certificats et discuter >ied à pied. Ces certificats de l'employeur levaient avoir été déclarés confolrmes par les lutorités communales. Beaucoup d'appelés, — et, malheureusement, beaucoup de mal-leureux obligés de partir. Les bourgmestres levaient eu soin de remettre à chaque parant une indemnité de dix marks pour les rais imprévus en cours de route. Et les crains partirent, dans lesquels les habitants l'un même village avaient été groupés. A la bifurcation des voies ferrées Bruxel-es-Oharleroi-Jeumont on vit passer des quantités de convois, remplis de, déportés [ui criaient, sans interruption: ,,Ne signes 3 s ! Ne signez pas ! ' ' Au départ des trains de la gare de Char-eroi, c'était un brouhaha formidable. A >lus d'un quart d'heure de marche, on entendait» des clameurs, des cris, les mille >ruits d'une foule angoissée et furieuse et, >ar dessus ce murmure confus un cri, tou-ours le même, qui revenait sans cesse frap-jer les oreilles: ,,Ne signez pas!" Cela dit assez l'esprit de oette vaillante yopulation wallonne qui préfère partir en sclavage au pays de la faim que de. pactiser ,veo l'ennemi. Car les ouvriers qui ont ac-epté volontairement du travail, fussent-ils leux ou trois mille, ne représentent qu'une ninorité infime noyés dans la masse immense les vaillants qui résistent. Les ouvriers ibres travaillent surtout au dépôt de la Compagnie du. Nord à Marchienne-zone. Ils ont près de mille ! Les Boohés font également travailler aux Lteliers Métallurgiques, aux Ateliers Ger- j nain et à la Grande Tréfilerie. Les maisons ouvrières groupées autour des abriques de briquettes à Marohienne ont lû être évacuées. Et les Boches, sans plus de açon, s'y sont installés. Toujours pratiques, es esclavagistes! Les Carolorégiens ont reçu çette semaine quelques haricots. Depuis huit mois, ils n'en vaient jbîus vu un seul» Ca a .été^une .vraie joie. , I Mais comme il y a toujours la note a'mère, on deur a appris que, puisqu'ils recevaient cent grjammes de haricots, leur ration do riz serait diminué de moitié. 'A Charleroi, les habitais ont di oit a 2 kilos de pommes de terre tous 'es dix jours.. Au Pays Wallon T'n journal de guerre belge, „Les Eamonis" ?ouyeUes d« de Visé-Ncufcha-teau. Depuis des mois _ dit-il _ quelques jeunes ISeufcliâtelains voulaient passer la frontière, _ mais ne savaient comment mettre leur projet à exécution. Tin beau jour des prisonniers de guerre russes et anglais, échappes d Allemagne, arrivèrent dans le pavs et quelque temps après des Français les reioi-©airent. Les jeuue3 Aubïnois se mirent en relations avec ceux-ci et, le jour du départ fixé ils so mirent en route à 80: 71 réussirent a passer la frontière. Le fil électrisé fut coupé avec des pinces isolantes. Nos braves arrivèrent en Hollande boueux, les effets déchirés, mais le coeur soulagé, car ils étaient libres enfin. • * • de Jemelle"_ annonce que vers le ~°o 75 serre-freins ont dû aller à la gare a 1 eifet d y signer un engagement de travail pour les boches. Tous ont refusé et ont été déportés, préférant l'esclavage à la trahison ■Beaucoup do personnes ont été condamnées pour refus de travail, entre autres l'abbé Go-bert, M. Henrottin Gennain, fermier, l'épouse Laloux, plombier, Paul Jules, de la route de .xvooheiort. Le Prussien jugé par m Mandais Un curieux nous communique la page qu'on va lire. C'ost la traduction d'un chapttre du compte rendu d'un congrès néerlandais, tenu à Middelbourg en 1872. L'auteur de ce portraii du Prussien, le pere du boche actuel, n'est autiv que le célébré Dr. .Schàepman, leader du pari, catholique, qiii, avec ICuyper, antirévoh.tior, naire, et de Savormn Lohman, chrétien historique (ah oui!), réalisa l'union des trois partis do droite. Nos lecteurs liront arec plaisir co vieux document, redevenu' d'actualité. Schaep-man les connaît bien ! et le portrait est ressemblant sans être flatté." ~v Le Prussien! — C'est curieux: on1 lé rencontre partout et partout il est haï. On admire es canons Krupp — il faut bien; on admire leur armée — il faut bien; on admire leur administration et encore une infinité d'autres choses, — il faut bien, — mais on déteste le Prussien. 11 est la personnification, non pas tant de l'ambition, mais de là gloutonnerie. Le n'est pas un tyran, mais un goulu ; ce n'est pas un formidable, mais un goujat. Il ne connaît ni le droit ni la raison. En Prusse les gens sont bous ou mauvais, agréables ou désagréables comme ailleurs, mais lo Prussien est iforri-ble, horrible, horrible! Il est „le côté' noir du Germain", (d'après I expression allemande ..die Nachtseile des deutschen Wesens") — et ne vous fatiguez pas là-dessus. Tous^ les raisonnements se butent, 'se brisent, éclatent contre la plus résistante de toutes les résistances humaines: l'antipathie. Il y a plus même ici que de l'antipathie. La voix secrete de la nature est l'interprète du sentiment du droit. | Car, c'est le droit des petits oiseaux de. haïr les oiseaux de proie. Mais comment, comment le Prussien vint=il au Congrès? A cause de sa parenté? A cause des affinités de langage? Ou par quelque autre moyen moral? Mais non. De la manière la plus innocente: amené par le débat. Les débats à un Congrès sont chose curieuse. II <s'y produit des orateurs de toutes sortes: orateurs pour parler, orateurs pour s'entendre parler, orateurs pour faire une communication pour faire une remarque, pour poser une question, pour donner une réponse, et enfin orateurs pour la chose dont il s'agit. Les débats d'un Congrès c'est une fantaisie jouée par le public. Les orateurs forment l'orchestre, le public le choeur. Cela bâille et siffle et crie et applaudit et tape du pied, cela rit et écoute et^ chuchote et prend des décisions. Le tout très agréablement et très régulièrement. Un-Congrès n'est pas un salon mais un pic-nic. Donc on y débattit une proposition tendant à protester contre toutes les tentatives de prussification — et en même temps pour favoriser les relations littéraires avec l'Allemagne. Comment et pourquoi cette proposition donna lieu aux plus ooeasses débats du monde? Mystère. Mais en tous cas le Prussien fut de ~la partie, — c'est certain. _ On ne parut pa3 en avoir grand peur. On s'en moqua et on l'applaudit à mort. C'est bien là une preuve de force nationale. Maie, plaisanterie à part, il apparut à l'évidence qu'en Hollande on voulait rester hollandais. .11 vaut même mieux que nous nous moquions de tout ce prussianisme que de faire entendre d'éternelles protestations. Car protester pourrait faire croire que nous sentons déjà ses griffes dans notre chair: sans cela, pas besoin de crier. Rire vaut mieux. Et surtout veiller à co que nous puissions continuer à rire car : rira bien qui rira le dernier. Le mieux serait — j'entends en fait de Congrès, pas pour d'autres réunions — d'ignorer les Prussiens et tout co qui s'en suit. Nous pouvons sans trop d'audacce nous permettre , ce luxe. La Hollande était déjà un adulte dans toute sa force quand la Prusse dormait encore dans les langes de Brandenburg. Nos lettres sont plus anciennes, et, sans tombe! dans de folles vanités de noblesse, nous pouvons être fiers de notre nom. Lo comte de Hollande, roi de l'Empire romain, aurait dû on tout droit et tout honneur devenir Empereur d'Allemagne. Dr. Schaepman. ' fi y a un an 23 jmwver 1917: Les Eusses, passant à Vattaque des forts ffîljïrzcmjMftt /«!2$ P1**4' «saMâ *

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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