L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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25 september 1918
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s.n. 1918, 25 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154ft0g/
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| 4eme Ariffë i ceants C»es c;*»B-«'iï-£*5ra'tïrair>«=* KOSPEÎ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Iourïi3l Quoticiiietra «Su rraaASini EsstarsûsssraS <era HtoSlesncIe Eeltse est noirs r.asn tis Famille. 1 Toutes les lettres doivent être adressées £at» K.,reau de rédaction: N. Z. VOORBUHGWAL 234-240, ^.ci-iRiBnaill. Téléohones: 2797 et H77S. IHiâcîactensr esi ClieS: Gustave JaspacfS. Comité e3e JR<&<lnctlon : { Ch^lè* Ber«mçe,,.fec!:iié Chaiabw, Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mots. Pour tc3 militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0,75 p^r mois payabia par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents Sa ligne. [s Étoile Manque en PaleÉt La débâcle turque en Palestine est con: I «lète. Le général Allenby, dont les opéré lions logiquement enchaînées, poursuivie avec uns implacable méthode, sont des chefs ; d'ouvré de stratégie et de tactique, vion ' ^'infliger aux Turcs unie défaite dont o: pjut dire qu'elle n'a pas, tontes proportion gardées, de précédent dans cette guen-e I L'armée turque n'est pas seulement obligé I. à i;n repli plus ou moins désastreux aprè I uno bataille perdue, elle a été complèt&men I ç-jvcloppés et ses débris n'ont plus eu d'autr I issue, quel que fût le chemin de leur fuite ■ quo d'aller se. jeter au devant des colotane ■ ^r;tan»iqùe| ou arabes qui surgissaient d | p^'tcntt. Le- chemin de Damas et de Bsy ■ rcuth est ouvert à nce alliés. Après la Palee I tino c'est toute la Syrie conquise et Aie; m z^yjé, Alàp la grande place d'armes tui Bquo'en Aeie-Mineure, à la bifurcation de Broies de chemin de fer qui se dirigent, l'un ■ au sud, par la Syrie et la Palestine ver H l'Arabie, l'autre a l'est,- vers Mossoul e ■ Bagdad. I Du lac de TiBeriadé, où sont les Britannii ■ ques, à Damas, il y a cent kilomètres. D< ■ Damas à Alep il en faut compter enoor< ■ trois cent cinquante. Cosont d'énormes dis ■ tances et l'oxpérienoe nous a appris combiei I progression d'une armée victorieuse, ton I jours trop rapide pour le vaincu, est lente ■ pour le vainc ueur. Il a fallu deux camrpa I [m, l'hiver de 1916-17 et celui de 1917-18 I au général Allenby pour progresser d'El ■ Arià, dans la péninsule du Sinaï, jusqu'È I Jéruz-alem, soit sur une distance qui ne me I sure pas tout à fait deux cents kilomètres. ■ 11 a dû, pour 'cala, livrer de dures bataille? 1 et renverser les barrières que les Turcs ■ avaient élevées à Gaza puis à Jaffa. Suooes- ■ «ivament battu sur ces lignes, l'ennemi a pr f retraiter chaque fois sur des lignes situées plus en arrière et se reformer grâce aux renforts en hommes et on matériel venus de Damas et d'Alep. Cette fois, ii apparaît qu'il n'a pas été seulement battu et oblige de quitter ses tranchées. Les bandes de fuyards qui ont pu se sauver à travers le? mailles du filet anglais on qui ont réussi a passer les gués du Jourdain nrï forment p«lus une armée. Il n'y a plus ià d'éléments capables de constituer un noyau do résistance; de e'accrccher à des positions naturelles plue du moins fortes, d'entraver suffisamment la marche du vainqueur pour permettre la Concentration et l'arrivée d'une armée de secours. Et quelle que soiti encore la distance qui sépare Jes Britanniques des points que eoiw indiquions plus haut, on peut croire qu'elle sera rapidement franchie puisque les Turcs paraissent incapables de mettre encore des obstacles en travers. Sans doute la Turquie va se retoumea: vers 1'AUeimagne. Mais, d'Allemagne, cai lui répondra que, dans l'impossibilité où l'on ■ était de prêter à la Turquie ni un homme, ■ ci un canon, on ne s'-était pa3 fait faute de ■ lui prodiguer de bons conseils; qu'il a pli" I à la Turquie de négliger ces conseils et ■ qu'aujourd'hui où la dooâcle s'est produite ■ elle n'a qu'à 6'on prendre à elle-même et è ■ s'en tirer comme cille pourra. En quoi avaient ■consisté ces bon3 oanseils dont, en effet, de- ■ puis deux mois la presse allemande était ■ pleine ? Ils consistaient à détourner l'atten- ■ tien dos Turcs de Bakou et des régions pé-■trùifèrcs de la Mer Caspienne pour la repor- ■ ter ?ur la Palestine et la Mésopotamie. ,,Vcs H intérêts, ves traditions historiques 6ont dau,- ■ le Sud eb dans l'Est, non dans le Nord," ■ disaient aux Turcs les bons apôtro3, fort on- ■ îiv.yôs de voir surgir ces compétiteurs dans ■ h partage des dépouilles de l'ours moscovite. ■ Ii faut croire que les Turcs, à qui les Aile-^■lEands ont appris la ,,realpoïitik", aiment ■mieux ,]e pétrole qu'ils pou vent vendre au H^able dont il6 ne peuvent rien faire. Us ont ■envoyé des expéditions militaires le long des ■côtw de la Mer Noire, dont ils veulent faire ■ un lac turc, et dans le Ce.ucase, négligeant ■de rwfcrcer leurs front® de Palestine et de BJfccpoîamie. Et il n'est plus temp3 main- ■ tenant dé rappeler ces colonnes pour les jeter ■ au devant de la marche victorieuse du géné-■ral Allenby on Syrie. I Ls boche peut se laver les mains des dé-■fastees qui accablent la Turquie, quant aux ■causes; non point quant aux effets. Depuis ■ quo les Britanniques par leurs vigoureuses ■cifensives en Mésopotamie et en Palestine ■ont m Î3 fin au rêvé allemand de domination ■en Orient, la Turquie s'était résignée a" jouer ■llu rôle de barrière, à protéger en quelque ■sorte un large soctenr de l'immense forte-■reiso allemande assiégée. C'est ce secteur qui ■fct aujourd'hui en danger. Tout d'abord, ■P^r la répercussion des victoires de Pales-■tics sur le front do Mésopotamie, la brèche }>?ut s'élargir par où, dernièrement, des bonnes anglaises ont pu avancer jusqu'à ANseu. Une- nouvelle possibilité 6'ouvre pour ks alliés d'intervenir directement en1 Russie c- do hâter la reconstitution du front de - Est. Mais il y a plus. Nous ne pouvons encore nous rendre compte jusqu à quel point la débâcle de l'armée turque en Palestine noua rapproche de la débâcle définitive delà Turquie. Ce pays, poussé dans la guerre par une clique de politiciens sans scrupules, dans le fol espoir de reconquérir les aucien-foca provinces qui rirent autrefois partie de l'empire ottoman, n'a réussi qu'à perdre telles qui lui restaient: l'Arabie, la Mésopotamie, la Palestine. Et si l'écroulement de la Russie lui a permis de reprendre pied en Arménie, 6ur les cotes de la Mer d'Azof et la Caspienne, il sent bien aujoaird'hui Ifout le oaractère provisoire de cette équipée et qu'il perdra, en même temps que la proie, ombre qu'il a si aveuglement poursuivie. |-kt la mésaventure turque prend toute sa ^unification de la disproportion des espé-|ance6 nourries par la Sublime Porte et de ampleur de la débâcle où ces espérances 6 .effondrant Le traité ^rm^a-turo* conclu avant l'offensive de Foch, par lequel la ^ur- Îquie obtenait une complète liberté d'action en Perse eu retour de certaines conces^ionc à l'Allemagne dans les Balkans, traité mis au jour en ce moment même, mesure toute la fotlie de ces espérances. La défaite écra r sante infligée à l'armée turque de Palestinf <- mesure toute l'étendue de cet effondrement s corrélatif. Le général Allenby peut continuer à frap-t per; il en a les moyens. Ce ne sont pas seu-i lement les espérances turques qu'il démoli! s à coups de canon mais aussi les suprêmes . espérances de Ludendcrff qui avait ambi-3 tionné, par un raccourcissement du front de s l'Ouest, reporter en Orient le théâtre de aee b exploits. Ludendorff, à supposer que Focl 3 voulût le lâcher en France, arriverait dans , tous les cas trop tard en Asie où le généra] s Allenby l'a devancé, a * Charles Bernard. " : Lettre de Suisse. Biian. b Pour bien saisir toute la portée de la vic-5 torieuse contre-offensive des Allies, il faut jeter un coup d'oeil en arrière. Envisa-L geons la situation telle qu'elle se présentait en mars, au moment de l'offensive allemande. Par, suite de la défection russe les Allemands peuvent concentrer toutes leurs forces àu front oœidental ; les troupes américaines commencent seulement leur vérita-' ble débarquement. Que se passe-t-il en Allemagne ? C'est le règne des pangernianis-tes, mais cette fois-ci ils np travaillent plus ' dans les coulisses; après la paix de Brest-Litovsk, leur paix, ils sa sentent plus forts que jamais. Ils y ont gagné Un appétit féroce, font l'énu né ration des territoires qu'ils vont annexer tant à l'Est qu'à ï'Ouest et se contentent de la haute surveillance sur ce qui reste. Ils chantent la force de l'Allemagne et promettent la paix victorieuse pour la fin de l'année. -Et les partis de la majorité du Reichstag, ceux qui se disent partisans d'une paix juste? Comédiens, faux apôtres de la paix! Ils font cause commune avec les annexionnistes. Résolutions et propositions de paix, bon tout cela quand les affaires vont mal! Comme en 1914, ils sont tous d'accord et , croient tenir la victoire. Tous parlent du triomphe proche, de l'écrasement total r! l'adversaire. Il y on a qui y mettent des formes-et qui s'excusent d'être dans l'obligation absolue de nous écraser parce qUe nous ne voulons pas accepter la paix allemande.Los préparatifs pour l'offensive se poursuivent. Le peuple allemand se demande si on va d'abord prendre Paris ou bien Dun-kerque et Calais, mais peu importe, puisqu'on prendra tout._ On parle mystérieusement des nouveaux gaz, dont on se promet merveilles, et des nouveaux' engins formida-, bles, irrésistibles ; la >paix sera dictée long-i temps avant l'arrivée des Américains. Quel bonheur que l'Amérique soit entrée en i guerre: c'e^t un ennemi solvablc!* Lo Reichstag termine ses séances au moment où l'offensive se déclanche. Los membres sont unanimes à déclarer que toute discussion est inutile: bientôt en se réunira pour prendre connaissance des conditions de paix, imposées à l'ennemi battu. Le président exprime l'idée générale en disant: ,,Quand nous nous réunirons pour la prochaine session, les opérations militaires que nous commençons maintenant auront changé la face des choses." Au premier succès, c'est le délire; arrive l'arrêt. Comment! on s'arrête encore,- demande le pouple allemand. Et Wolff d'expliquer : c'est pour mieux détruire les réserves ennemies. Mais on s'impatiente, on parle bas des terribles pertes allemandes ; on voudrait sortir, de cette impasse. L'état-major allemand n'ose s'arrêter; ce serait avouer l'échec au peuple. Coûte que coûte, il faut exrctinuer sans égard aux pertes. On arrive sur la Marne et pour un moment on reprend courage. Mais voilà la glorieuse contre-of-fonsivo des armées de l'Entente! Jusqu'ici et pas plus loin! Bientôt battus sur toute la ligne, les Allemands 6ont forcés à la retraite. Aux lourdes pertes de leur offensive 6'a-joutent celles plus lourdes encore de leur retraite. Perdant 200.000 prisonniers et un matériel de guerre formidable, ils n'espèrent plus qu'une chose, c'est éviter le désastre complet. En quelques sefmaines on leur reprend lo terrain qu'ils avaient gagné en cinq mois au prix de sacrifices énormes. Battus, épuisés, ils se retrouvent dans les positions qu'ils avaient quittées au prin-' temps pour aller conquérir le monde. Et que reste-t-il à l'Allemagne de tous ces rêves de triomphe ? Morne abattement,* espoirs déçus, confiance perdue. On tâche de relever le mcral du peuple par la dictature. En vain! La démoralisation est complète, la lacsitudo extreme ; c'est la fin ; il ne s'en remettra plus. Il sent l'heure fatale certaine, proche. Le Rcichstag va se réunir, Au lieu do pouvoir proclamer la victoire final?, le bilan ne compcrt? que des défaites! On va assister r%x in'.-rgr.c \ av.;: manoeuvres, mises en scène pour tromper lo monde. Se sentant battus ils foront patte de velours, espérant sauver co qui rc^te. encore à sauver.Les peuples alliés ne se laissent pas détourner de leur chemin, le chemin du droit et de la justice. Calmes, certains désormais du résultat, il3 poursuivent leur route, les yeux fixés sur l'objectif. Ils arrivent à leur but! C'est l'heure de la -délivrance! .Théo du Marais. < Les ©pératioâ"ss militaires» Une grande victoire il Macédoine Les Bulgares, talonnés par les alliés, ss replient en désordre sur-un front de 150 kilomètres, ahandonnsni uns qusntitê considérable d'armes et de màtèriét. ' j Détails sur la défaite turque en Palestine. I ô l'flll OC* L'offensive des alités. Les Belges repoussent une attaquo allemande dans le secteur c!i> Weidesjrireft LE HAVRE, 24 septembre. Communiqué officiel belge: Pendant les deux dernières nuits l'artillerie ennemie a été surtout active dans la région au nord de l'Yser où elle a exécuté de nombreux tirs de harcèlement, d3 tirs sur batteri et communiotions. Notre artillerie a riposté énergiquemont. Une attaque ennemie tentée sur nos postes dsj We-idendrerft pondant la nuit du 21 au 22 a ccimplètemont ecihoué sous ncs feux. Pondant cette même nuit plusieurs de ncs cantonnements ont ,été bombardés par avions. Les Français atteignent l'Oise entra Ventteui! et Travecy. {Co>mminiiqu c offici el. ) PARIS, 23 septembre. Rien à signaler au cours do la journée sauf au sud de St.-Quentin où dos détachements français atteignirent l'Oise, entre Vendeuil et Tra-i vecy. Les Britanniques enlèvent uno position allemafttfojm nonï-sst d'Epahy (Communiqué officiel./ LONDRES, 23 septembre. Par une opération bien réussie, au nord-est d'Epehy, J nous enlevâmes ce matin un point fortifié I que les Allemands défendirent avec acharnement dans les combats des trois dernières ! journées. Au nord do co point les Alle-I mands réussirent ce matin, au cours d'une I contre-attaque, à pénétrer en un éndroit ! dans nos tranchées. L'ennemi cccupe encore une partie de la position. Partout ailleurs la contre-attaque fut repoussée. Hier nos avions lancèrent 11 tonnes de bombes. Nous détruisîmes 8 appareils ennemis. Quatre avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. La nuit dernière une do nos esradrilles de nuit réussit, en dépit du mauvais temps, une attaque sur l'aérodrome aux environs de Valenciennes, où elle lança plus de 4 tonnes do bombes. L'escadrille rentra indemne.Succès locaux américains. (Communiqué officiel.) PARIS, 23 septembre. En Woevre nos coups de main fournirent 29 prisonniers et 2 mitrailleuses. Nous repoussâmes trois raids ennemis en Woevre et dans les Vosges.L'activité des avions anglais, (Communiqué officiel.) LONDRES, 23 septembre. (Router.) Dans la nuit du 21 au 22 septembre quatre camps d'aviation furent athaqués à coups de bombes et do mitrailleuse. Les hauts-fournaux à Hagendin et à Rombaoh furent également bombardés et atteints. Au total 15'- tonnes de bombes furent lancées. Tous ncs appareils sont renbrés. Des raids aériens sur Bruges. LONDRES, 23 septembre. (Reuter.) L'.mii-ra.ute annonce : o Les bassins de Bruges furent attaqués quatre fois par nos avions qui, élu 17 au 21 septembre, lancèrent huit tannes de bombes. Nous- bombardâmes également avec succès < cinq chr.mps d'nvia-tkm ennemis, ce qui fut cen- j firme plus tard par des photographies. Au cours des combats aériens six avions en- j nemis furent détruits tandis que cinq autres ! furent obligés d'atterrir. Trois de nos appa- 1 reils manquent. TTn ballon ennemi fut également abattu. Il tomba on flammes dans lo champ d'aviation et mit le feu à trois baraques qui furent détruites. Ludendorff cherche à ménager son artillerie ot seé munitions. PARIS, 23 septembre. (Havas.) Les défaites subies par les Allemands depuis deux mois ont été si graves qu'ils ont perdu un nombre considérable de canons, non seulement par capture, mais encore par usure, l'effort que leur artillerie a eu à fournir ayant été la plupart du temps au-dessus de ses forces. pour couvrir les retraites successives de leur infanterie les artillcurs'-%llemands ont dû souvent rester sur la brèche plus longtemps qu'il n'eût fallu. En outre, à chaque nouvel engagement les fantassins ennemis, affolés par l'intensité des attaques des alliés, n'ont cessé de demander l'envoi de nouvelles pièces pour renforcer celles qui leur étaient affectées et dont le travail leur paraissait insuffisant pour arrêter leurs adversaires. Enfin les soldats du kaiser, énervés et découragés par leurs défaites continuelles, en sont arrivés à demander des tirs de barrage sans raison sérieuse. Ludondorff, dans un ordre du jour, vient do s'élever contre cet étafc de choses. Voici les passages principaux de cet ordre du jour: ..Le général Z;cthen me rapporte qu'en certainpointa du front on est d'avis que notre inf^n{?rie doit être apnuyée par ; forte artillerie de faron constante et qu'il favt encrar-~"* dans ce but. en plui do l'art'l-]et:o or-y?niou3 des divisions en ligne, celle der. division** qui se trouvent à l'arrière et rnêm* éléments Prélevés sur la réserve d'artillerie de l'armée. Il ne faut son^ aucun prétexta laisser se propagér une telle conception : Elle e?t preuve absolue, comme lo montrent aussi les renseignements oui me sont fourni» put la fréquence de la demande do tirs de brrrn-• oJio l'infanWm n'a. ruts .ft.no.nra ixartaut reconnu la valeur, la puissance du feu et les ressources do la mitrailleuse. Jo fais observer que la mise en ligne de l'artillerie des divisions qui sont à l'arrière et de celle de la réserve d'armée aurait comme conséquence que l'artillerie, dont la puis-sence combattive a considérablement souffert, serait dans l'impossibilité do réparoi ses forces. Or, il est nécessaire d'une façon absolue qu'elle soit en possession de tous ses moyens pour l'avenir. En conséquent, si un renforcement de l'artillerie des divisions en ligne par l'artillerie de l'armée s'impose en raison de l'extension d'un secteur de bataille, je tiens à ce qu'on limite ce renforcement". Pour finir Ludendorff recommande une stricte économie des munitions. ,,Leur emploi rationnel est de rigueur dans tous les cas. La fabrication des munitions à l'intérieur suit son cours. Mais, avec le grand nombre de pièces dont nous nous servons, cotte fabrication ne peut suffire que si l'on procède avec économie et que si en emploie les munitions comme il convient." Des femmes dans l'armée allemande. LONDRES, 23 septembre. (Reuter.) Le correspondant du ,,Daily Mail" près do l'armée américaine en Franco annonce à son journal: Depuis tout un temps des bruito persistants circulent ici d'après lesquels les Allemands àe sorvent de femmes pour servir les mitrailleuses et que dernièrement un aviateur américain abattit une nviatrico allemande. Depuis plusieurs jours je m'occupe à contrôler ces bruits, mais jusqu'à presénn il me fut impossible d'obtenir confirmation d'un de ces faits. Deux officiers américains déclarent cependant formellement avoir vu enterrer près de Trugny 4Hie femme allemande, portant l'uniforme allemand. Un officier déclara qu'au moment où il arriva à Trugny il remarqua parmi un petit nombre d'Allemands qui avaient été tués sans doute par dos éclats d'obus un petit corp5 avec de longs cheveux encadrant un visage de femme. La morte était âgée de 20 à 30 ans. Un autre officier, un médecin, examina le corps et constata avec, certitude que c'était le cadavre d'une femme. Il ne portait pas de_médaille. Jo suis en possession d'une déclaration au sujet de ces faits, signée par un des officiers. L'état da santé Cas troupes américaines.' WASHINGTON, 23 septembre. (Router). Le général du service sanitaira de l'armée américaine, Gcrgas, déclare que le chiffre des décès parmi les troupes américaines (non compris les hommes tuéa à la suite de faits de guerre) s'élovait à 2.18 % contre 6.7 % pour les civils pendant les mois de juillet et d'août. L'état do-santé dans 1/armée expéditionnaire est donc meilleur que celui des Américains qui sont restés clans le pays. Les opérations en Macédoine. Les Italiens prennent également l'efrèrisiv© et s'emparent des premières positions ennemies i Communiqué oj.fi ciel.) ROME, 22 sepfopbro. (Stefani). Coopérant à l'offensive .générale des alliés-en Macédoine hier nos troupes ont commencé dans la courbe de la Tcherna une marche vigoureuse vers lo nord. Les premier es positions de F ennemi ont été enlevéèG. Los Serbes réalisent une progression de 65 kilomètres, enlôvont 15 villages ci coupent les voies ferrées Uskub-Salont'que et CrodskC'Prilep. (Comm unique officiel. ) LONDRES, 23 septembre. Les Serbes passèrent lo Vardar le 21 septembre et coupèrent la voio ferrée principale d'Uskub à Salonique. Ils passèrent également la Cer-nareka et coupèrent la petito voie ferréo qui forme la ligne do communication la plus importante des Allemands entre Grodsko et Prilep. Les progrès réalisés depuis le 15 comportent 65 kilomètres. Le3 Serbes enlevèrent Kavadar et 15 autres villages. Des.renforts allemands et bulgares arrivent au front. Les Franco-Serbes progressent sur un front do 150 kilomètres, atteignent la ligno Nîajiîr.—Kafratîartei— ;Calyany et Rincet et onl5vc~rî Ch^y^li. Les Bulgares en pleine retraite! (Communiqué officiel) PARIS, 28 septembre. Les succès réalisés par les armées alliées en Macédoine prennent la tournure d'une grande victoire. La marche rapide des Francc-Serbe3 dans le centre, vers le Vardar, amena, sur tout le front do 150 kilomètres, compris entre Monastir et le lac do Doiran, la retraite précipitée des armées ennemies, qui sont pourchassées énergiquement par les contingents alliés. Au nord-est de Monastir la ligne Moiila-Kanatlartsi-Kalyany a cté atteinte, ^ tandis que plus ver3 lo nord les Serbes marchent sur Prilep et lo défilé de Babouna, qui longe lo Vardar depuis Gradsko jusqu'à Domir Kap. Ils ont même passé des détachements sur la rive gauche de la rivière. Dans la vallée du Vardar les alliés dépassèrent la ligne de Korjusko. jusqu'à Rincet, sur la rive droite. Sur la rive gaucho ils se sont rendus maîtres de Ghevgeli et de tcutes les positions avancées de l'ennemi juequ'au lac de Doiran.Les arrière gardes bulgares tentent do retarder la poursuite. Sur les routés daii3 la région de Monastir K"irêva et Hrjlfjja IftS cr/lnmifts WIcpvae se replient dans un désarroi indescriptible sans cesser d'être attaquées et bombardée: par les aviateurs alliés. De nombreux villa ges et dépôts»sont en feu. Des prisonniers, des canons et une quan tité énorme do matériel, em'on n'a encore pu dénombrer, sont enex>re tombés entre le: raains des alliés. Ceux-ci capturèrent no tamment sur la voie ferrée du Vardar de: locomotives, trois trains tout entiers,^ deu: pièces à longue portée et du matériel d< chemin de for. En plusieurs endroits des détachement: bulgares démoralisés se sont dispersés aprè; avoir jeté leurs armes. Suivant les derniers rapports notre pro gression continue sur tout le front d'atta que. Les Britanniques marchent sur Mrzenoï (Co-mmu-iùqué officiel.) LONDRES, 23 septembre. (Reuter). A la suite, des attaques et de la poussée continuelle des troupes britanniques et grecques coopérant avec le3 troupes franco-serbes l'enneani a évacué toute sa ligne depuis Doiran jusqu'à l'ouest du Vardar. D a mis le feu à la station d'Hudova, aux entrepôt: de Cestovo, Tike et Tatarli, tandis que le: troupes eb les transports ennemis se retirent en grand nombre vers le nord, violemment attaqués par nos avions. Nos troupes avancent et ont atteint la ligne Kara—Ogular Hanizoli, à 1 kilomètre au sud' de Bogdanca et à l'ouest du Vardar. Elles marchent sui Mrreuoi. Les opérations en Palestine. Détails sur la viotoire britannique. LONDRES, 23 septembre. Le correspon dant spécial de Reuter en Palestine annonce les détails suivants sur la victoire anglaise du 21 septembre: Les troupes turques, à l'ouest du Jourdain, se imposaient de la 7me et de la 8me armée, respectivement commandées par Mis-tafa Djemal pacha et Kjavad pacha. Cej deux armée3 ont suoi une grave defaite el la Turquie a reçu un coup dont elle se rétablira difficilement. Même si elle pouvait trouver les soldats, illui serait impossible de répare? les -pertes qu'ille a subi, en matériel. La défaite peut avoir des conséquences étendues pour toute la situation do l'empire turque, principalement à Constanti-nople, où la propagande contre le Comité d'Union et Progrès et contre l'Allemagne est devenue beaucoup plus vive depuis quelque temps. Quoiqû'en premier lieu le succès doit être attribué à l'infanterie, la cavalerie a permis d'en retirer autant de profit que possible. Trois détachements de cavalerie prirent part aux opérations, ainsi qu'un clétaclie-ment plus petit qui coopéra avec l'aile gauche et qui comptait quelques cavaliers français. Les deux premiers comprenaient de la cavalerie anglaise et indienne. Le premiei détachement qui traversa les lignes turques dès que l'infanterie eût préparé le chemin fit 20 milles jusqu'au soir et atteignit Nazareth, le lendemain, à 6 heures. Il remarqua .cependant que Liman von Sanders, le commandant en chef, avait transféré son camp la nuit précédente. Les troupes à Nazareth offrirez quelque résistance qui bientôt fut brisée. Nos troupes firent 2000 prisonniers, dont 200 Allemands, appartenant aux troupes techniques. Les routes vers la plaine d'Esdraelon se trouvaient dans un si mauvais état que fa cavalerie fut obligée de laisser les chevaux ,et le3 canons en arrière. Le second détachement suivit la route située plus vers l'est et pénétra dans la plaine d'Esdraelon par le défilé de Musmus. qui eut pu former, entre les mains d'un aclver-sairo tenace, un obstacle quasi insurmontable. Mais la résistance de, l'ennemi avait été complètement brisée. Nous fîmes 400 prisonniers. \ A l'entrée du plateau la cavalerie se trou-! va exposé à des feux de mousqueterie et ' de mitrailleuse. En u ncertain endroit un | bataillon turc, qui s'était sauvé du- secteur j de Nazaroth, fut attaqué par dp3 lanciers i hinclcus, qui tuèrent ou blessèrent 200 I Turcs et firent prisonniers les autres, soit •100 hommes. Nos troupes atteignirent à l'aube El Afuleh, où elles capturèrent un riche butin et firent 1500 prisonniers. La cavalerie poursuivit leur avance et prit, dans la soirée, Beisan, où elle fit encore 1000 prisonniers. La troisième colonne,. composée evelusiventent de troupes australiennes de. cavalerie légère, descendit après avoir atteint le plateau vers la route cîe Jenin. Un bataillon turc, engagé dans des tranchées, l'accueillit à coups de mitrailleuse. Les Australiens exécutèrent une attaque avec succès et l'ennemi fut contraint de se rendre prisonnier après une résistance de quelques heures. Le quatrième groupe, composé également d'Australiens, occupa Nablus cet après-midi. A leur entrée dans la place les blessés turcs, demeurés dans une ambulance abandonné, poussèrent des cris de joie. La population, dans la contrée libérée, ne parla du départ des Turcs qu'avec soulagement.Los routes aux environs de Nablus con-! stituent une preuve terrible de l'effie>acité ! dos bombardements effectués par nos avia-: tours. En certaines endroits elles ont été | conclues impraticables par les débris de camions,d'autos, de canons et de matériel de toute sorte. De nombreux cadavres jonchent également le sol. Nos aviateurs poursuivirent aujourd'hui leur tâche terrible mais nécessairo sur le chemin conduisant au Jourdain, le seul encore disponible. La portée de la victoire on Palestina LONDRES, 23 septembre. (Reuter). Commentant la victoire en Palestineb le ..Manchester Guardian" écrit: On peut être certain qil'Allenby,. comme général de cavalerie, continuera la poursuite à outran- ca Or» jnejit mettra acralp.mp.ut mua l'a.- > néantissement complet des armées turques j sera suivi d'une marche sur Damas. Le fait • que la défense de la Palestine a été. confiée à des contingents turcs si faibles montre que l'armée ottomane se trouvé dans une i situation encore plus précaire qu'on le sup- > posait, que l'inquiétude nourrie par io • gouvernement do la Porte au sujet de Con-s stantinoplo et que les aventures au Caucase : et dans le Perse septentrionale ont amené : l'affaiblissement des armées en Mésopotamie et en Syrie. > Comme portée politique la prise de Da-j mas équivaudrait à celle de Bagdad ot de Jérusalem. Le fait constituerait l'exécution de la sentence à charge de la Turquie, qui • actuellement à ea perdition. La oampagne do l'HedJaz LONDRES, 23 septembre. (Reuter). On évalua jusqu'ici le nombre des Turcs engagés à l'ouest du Jourdain à 18000. Ce n'était que le chiffre des baïonnettes, non compris l'artillerie, les mitrailleuses, ni les services appartenant à l'année. La fçrce totale représentait 60.000 hommes et celle de l'armée active 35000. On sait que nous fîmes 25000 prisonniers. C'était tout ce q\ii comptait comme armée combattante ; Nous avons encore à compter avec les effectifs engagés à l'Est du Jourdain. Ils se trouvent sur la voie ferrée de l'Hedjaz. Ils comptent 6000, à 8000 fusils et leur force totale est de 30.000 hommes. Le maintien de l'Hedjaz aveo la garnison do Medine, déjà étroitement encerclée, pour les Turcs, dépendra de la défensive de ces troupes. S'ils no réussissent pas a se maintenir sur leurs positions les garnisons turques en AsiePet dans le Yemen seront irrémédiablement coupées de l'Europe. Sur ce point, le concours des Arabes, les alliés do la Grande-Bretagne, se fera valoir. Us ont déjà coupé le3 lignes de communication do cette année turque vers le nord. Liman von Sanders vient de se sauver. Le nombre des prisonniers turcs, faits ! dans le3 douze mois derniers, comporte 50.000. Lo roi George félicite le général Allenby. LONDRES, 23 septembre (Reuter). Le roi George a envoyé le télégramme suivant au général Allenby : C'est avec un sentiment de fierté et d'admis ration que nous apprenons la nouvelle do la brillante opération pendant laquelle des troupes britanniques, indiennes et alliées, commandées par vous et appuyées par la marine, remportèrent un succès complet sur l'ennemi. Jo suis persuadé que ce succès, par lequel la Palestine est délivrée de la domination turque, sora marqué comme un grand fait d'armes dans l'histoire de l'empiro britannique et qu'en tout temps il constituera un témoignage remarquable d* la suprématie britannique et de . la qualité des t-reupes britanniques et indiennes. Un raid aérien sur Çonstantjnoplo. LONDRES, 23 septembre. (Reuter.) On annonce que dans la nuit du 20 au 21 septembre Constantinople a été bombardée. Des explosions se produisirent dans la station d'Haidar-pacha et dans les -bâtiments au nord de l'amirauté, ainsi qu'à Stamboul. On croit qu'à N&gara un •hangar pour hydro-aéroplanes fut également endommagé. Ces opérations furent entreprises en coopération avec dea hydro-aéroplanes grecs. A Stamboul plusieurs milliers de brochures de propagande furent lancées. Un appareil grec ot un appareil anglais -manquent. La situation en Russie. Les japonais s'emparent de Blagovestcftensk. (Communiqué officiel) LONDRES, 23 septembre. L'attaché militaire du Japon à Londres mande: La ca-vallerie japonaise, partie do Khabarofsk et de Tsitsi, s'empara de Blagovestchensk et d'Alexejefsk. Los troupes, transportées à bord de vapeurs sur l'Amour, atteignirent Blagovestchensk, 2000 prisonniers autrichiens et allemands ont déposé les armes à Kokka, sur la rive droite do l'Amour, devant Blagovestchensk. Un autre détachement ennemi se retira vers la rivière Zeya. L'incident à Kiaobta LONDRES, 22 septembre. (Service spécial de Reuter). Le correspondant du Daily Mail" à Tien Tsin rapporte en date v clu 17 septembre que 4000 hommes de troupes austro-hongroises, Puivieé de près par les Tchéoo-Slovaque3, s'approchèrent de Kiach-ta, ce qui provoqua une panique panni la population. Des troupes chinoises partiront pour les empêcher d'entrer à Kiachta et pour les désarmer. Plus tard les Chinois agirent en médiateurs entre les Tchèques et l'ennemi et promirent à ces derniers un bon traitojnent. Finalement ils réussirent à désarmer les troupes eb saisirait 3000 fuçilô, 10 canons et un grand nombre de mitrailleuses. Eau Bel-gîaue Les dévastations allemandes en &elgiçjr:û. LfE HAVRE, 23 septembre. (Havas.) Les ravages causés par les -armées d'occupation sur lo territoire belge dans les forêts, bois, plantations d'arbres en général sont immenses. Dans toute la région do Turnhout, d'Herenthaie et de Watsmael il ne subsiste aucun arbres ; le spectacle et désolant. Un manifeste des Belges de Paris. PARIS, 23 septembre, àïïavas.) L'association nationale belge pour la réparation des dommages de guerre et les délégués do la fédération nationale belge do Londres, réunis à Parts • pour occuper-des offres de paix séparée faites au gouvernement belge, ont voté un ordre du jour adjurant le gouvernement belge, en repoussant toutes offres de paix séparée, de revendiquer avec energio le droit do la Belgique à une indemnité complète pour tous les dommages subus et de n'admettre aucune concession ni transaction sur i^tice- M y a un an 25 septembre 1917: Les Français rc-po^us-sent des attaques allemandes au nord du bois de Chaume, au nord de Bezonvaux, au sud-est de Beaumonf, et les Britanniques sur les collines à Vest, d'Yves et vers It bois du F.oluaone*

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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