L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1257 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 10 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d86z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

I 4ime rtMlSC No <233 et 1234 5 cents Dîiriatictie lû et ïiancai sa mars i©aS L'ECHO BELGE [ L'Union fait la Force. »ïosjrrmî quotidien malin g3*îra5@ssairst en HoSSsorfe Belge est noire nom de Famille. ffir" T^7.*e» les lettres doivent être adressées au m. ÏZ de rédaction : N. X. VOORBUBGWAL 234-240, ^STËHOAM- Téiéphooes: 3797 ei xn-TR. Rédacteur en CheS: Gustave Jospaers. ^ Charles BernapdjRené Chàmbry, €losmté de R^d^citsorB . jetnraîSe Abonnements: Hollande f). 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour (< militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payck par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le programme fiamind iSte de m! viUCaiï No-favons montre qu'il ne tend à rien moins qu à. fai-F^ionner par l'autatfe légalement Lstituée le démembremoiib de notre pays. Et que nous importe, après cala que M. ,an 1 Cauwelaert vienne nous dire: nous Lions faire nos affaires nous-menjes, saas fc secours de l'Allemagne, s il arrange nos tffaires de telle façoni qn elles, profitent a voulons pas qu'elles profitent l l'Allemagne. Est-ce que notre haine du boche va si loin que, par peur de lui aceor-der quoi que ce soit, nous né prendrions ocint We à 00 (lue le0 Flamaaids ^ fus" senrf, lésés? Il n'y aurait que M. van Cauwelaert pour le soutenir. Mais,-si justes que Essent être ucs critiques d'un pro^amme l'aotion flamingante tel qu'il a été établi k la réunion du 4 mare, à La Haye, M. an Cauwelaert et ses amis ne manqueront as de dire que ce qui nous guide ce n'est as la haino du boche, c'est la haine du |amand. Est-œ que M. Ftans van Cauwelaert refera l'autorité de Flamands comme cuis Franck, Auguste Vermeylen, le Dr. fuyeais, le Dr. Borgincniy le Dr. Teirlmck-ions choisissons ces noms bjen connus armi les signataires du manifeste que les brades associations flamandes du pays ont Jressé au Chancelier de l'Empire Alle-iand pour protester* contre l'usurpation de du voira du soi-disant Conseil des Flandre», lue M. van Cauwelaert relise ce manifeste \ qu'il en médite les termes et l'esprit. Y „t-il là dedans rien qui ressemble aux isolantes injonctions du , programme dont . entend imposer à notre gouvernement, niquement occupé des soins de la défense ationale, la réalisation immédiate ? Et ^pendant la situation de ces bons Flamands ai sont en même temps de grands patriotes st autrement difficile que la^ sienne. Jls mt en pays ooonpé,' exposés à l'impitoya-le répression de l'envahisseur, sous la me-ace perpétuelle do la baïonnette boche. Ls ont été témoins des déportations, des larchéà d'esclaves où toute une population st chassée à coups de fouet. Et plus encore ue par cette haine du bourreau ils se sont pnitis mordus au coeur par la haine des -ides de co bourreau, de ces aides qu'il scrutait dans le pays même et qui veu-raient leur pays par ambition' ou pour amour de l'argent. Et il ne leur est pas enu à l'idée, à eux, de faire de la suren-hère électorale, d'adopter sous un dégui-ïment quelconque le programme de désu-ion et de destruction nationale imposé par îerlin au clan activiste. Us n'ont pas cru, ix, que le moment était venu d'être habi-, s. Ha ont simplement laissé jaillir' le cri 5 leur conscience outragée êb aux revendi->ns flamandes de Berlin ils ont opposé s revendications des Flamands de Belgi-le.Quelles sont-elles ? Elles tiennent dans un ni paragraphe du lon'g mémoire et c est en volontiers que nous en reproduisons texte: ,,Uno administration flamande, un en-Lgnem<ant flamand tant primaire que périeur, une justice flaman.de, le déve-ppemenb de toute la vie du peuple fla-und dans sa propre langue sont, au cou-aire, une des garanties les plus sérieuses ur assurer l'épanouissement le plus cornât de notre patrie belge, et pour assurer oaraotèré impartial et la protection de ifcre race collaborant fraternellement avec ; Wallons, au milieu de tous les peuples i nous entourent." C'est un programme auquel nous pou-as hardiment souscrire, quitte à en dis-ier les modalités quand le moment sera iu, c'est-à-dire quand le dernier casque pointe aura fini de projeter son ombre testée sur le sol de notre pays. Rien ne ' a plus facile car, comme il est dit dans mémoire: ,Xiès Flamands ne sont pas une nation iquise: ils possèdent le meme droit éleo al que les Wallons, ils ont tous les yens de faire valoir leurs justes revendi-ions. Aussi le mouvement flamand n'est-)as dirigé contre nos compatriotes wallons ] jqueils, à aucun prix, nous n© voulons ] poser notre langue. Il n'est pas non plus igé contre la langue française, que nous j pectone comme le symbole d'une des s grandes et des plus nobles matioiis de -terre.">ana doute M. vain Cauwelaert croira is embarrasser en nous objectant que, is le même exposé, son nom est cité une référença. Soit. Mais il sera bien dif-le de demander à M. Louis Franck, par ^ mple, ce qu'il pense du programme que * collègue de la Chambre a fait voter à 1 réunion de La Haye* car M. Louis 1 mck a été jeté en prison. Mais nous ons ce qu'en pense M. Aug. Bornis, ^ Lcien agent électoral de M. van Cauwe-rt, membre du Conseil des Flandres et < ître à 6on pays. M. Aug. Bornis, dans journal ,,Het Vlaamsche Nieuvtas", îmente et approuve les résolutions de Haye dans un article qu'il intitule: 'Activisme de M. van Cauwelaert." * is avions écrit en tête de notre article j ier: ,,Un Programme activiste.'' Sin^u- f e rencontre. M. van Cauwelaert ne dira ( cependant que nous nous sommes con- l :ca avec M. Aug. Bonne. % I. de Falkenhausen, gouverneur général Belgique, vient d'exprimer tes félicitais au Conseil des Flandres, lui assurant » l'Allemagne, au traité de paix, exigera gouvernement belge qu'il reconnaisse la aration administrative et politique de la tndre et de la Wallonie. Enverra-t-il £ si ses félicitations à M. van Cauwelaert c demande au gouvernement belge de ndr« les devants? ; Charles Bernard, Hommage aux Belges du Pays occupé Rappelons que les orateurs qui se feront entendre au cours de la Manifestation patriotique de mercredi soir (8 h. en la Salle du Jardin Zoologique, à La Haye) -sont MM. le déptoté Terwagne, le chanoine Heynssens, nos confrères du Castillan et Charles Bernard. Les différentes tendances qu'expriment ces noms constituent le plus beau témoignage de l'unaniimité de tous les Belges ; elles sont le symbole même de l'Union Sacrée du pays. Rappelons également qu'il n'a été fait aucune invitation personnelle pour cette assemblée. Le Comité, ogânisateur a estimé en effet que tous les Belges indistinctement tiendront à coeur de s'y associer et que ce serait douter de leur loyalisme eb de leur attachement à notre cause que de les solliciter de prendre part à une réunion où leur présence s'impose. Nous avons peu la joie d'apprendre que l'Année belge sera représentée par de nombreux officiers supérieurs et officiers qui déjà ont retiré leurs places. Nous avons confiance que tous les officiers belges, ainsi que nos braves sous-officiers et soldats, tiendront à être de cette inoubliable soirée. A gouverne, la Manifestation sera terminée avant 10 heures, de sorte que les Belges de Scheveningue pourront trouver aisément les tramways qui les ramèneront chez eux. Il ne sera fait aucune collecte dans la salle. Nous rappelons qu'en peut encore faire réserver ses places, moyennant 0.25 fl., 5 Papestraat, de à 6 heures. Nous ^engageons vivement les personnes qui désirent s'assurer une bonne place de se hâter; le tableau de location se remplit. A partir de lundi prochain, 11 crt, il sera procédé à la lé-partition des cartes d'admission gratuites aux Belges qui viendront les retirer, même adresse, mêmes heures. La Presse belge quotidiçrme. Comité is défense dss iiiiils belges eii fesis. Section des Pays»Bas. Le Comité provisoire, institué à l'initiative *. de la Légation du Roi, a. l'honneur (d'inviter les ' intéressés belges a se mettre en Rapport avec ' lui, en vue de l'exaanen des mesures à proposer au Gouvernement belge pour la protection des intérêts de ses nationaux en Russie. Il s'adresse à cet effet d'une manière géné- : raie aux personnalités représentant un groupe ] d'intérêts et plus spécialement aux admihis- -, trateurs, directeurs ou fondés de pouvoir de firmes industrielles, commerciales ou financières.En vue de décisions ultérieures qui pourraient être prises, le Comité serait heureux d'être mis a.u courant, sans retard, des noms et adresses des personnes que la chose con- ! oerne, ainsi que de la nature des intérêts ] représentés. _ ' Les correspondances pourront être adressées au secrétariat du ,,Comité de Défense des ^ Intérêts Belges en Russie", 8 Nassauplein, â La Haye. ■ -, • ; Bravo Sa jeune Belge Un de nos amis recevait la semaine dernière ^ la visite de trois jeunes Belges, échappés de ] Belgique; le plus jeune avait 15^- et l'aîné 17 an6. Durant la visite la jeune fille de la maison — elle a 16 ans — était forcée de faire une visite dans le voisinage. A quelques pas de la maison elle fut accostée par un monsieur,. mis ivec élégance, qui lui parla en ces termes: Pardon, mademoiselle, Ê y a bientôt une heurs pie trois jeunes Belges sont en visite chez vo- B re père. J'ai cru en reconnaître un comme " étant de mes amis, ne pourriez-vous me citer es noms et.adresses de ce6 jeunes gens, vous m^ rendriez un véritable service? La jeune fille, c lairant l'espion boche, lui répond mielleuse- c nent: mais certainement Monsieur, nos amio 1 tiennent d'arriver de Chine en ballon. — Made- s noiselle, je ne permets pas qu'on 6e moque de g noi. — Et moi, Monsieur^ je défends à un incon- I iu de me parler en rue. t Là-dessus la fine mouche prend ses jambes c i. son cou et s'engouffre en coup de vent dans ^ a maison paternelle. " —«a— n Les „a§" belges ; " n Voici la citation à l'ordre du jour do l'armée " ielge d'un de nos compatriotes bien connus, 0 •I. Fereol Jenatzy, frère de feu Camille Je- c tatzy, le fameux 'conducteur d'autos. M. Fereol fonatzy est engagé volontaire et a plus de 40 -ins. Figure tfès connue à Bruxelles et dans le ^ monde sportif, ses nombreux amis liront avec D îlaisir l'O. J, A. que voici: F Est cité à l'Ordre du Jour de l'Armée et s' lécoré dp la Croix de Guerre: Jenatzy, Féréol, sous-lieutenant auxiliaire ,( le l'aviation militaire. ,,Pilote expérimenté, ■emarquable de sang-froid et de ténacité. s [)'une conscience éprouvée, a, au cours de a •lus de 100 heures de vol au-dessus des lignes P ennemies, coopéré à la réussite de nombreux ^ églages et de plusieurs reconnaissances à Ion- ~~ ;ue portée, rentrant souvent aveo son avion T ri blé de balles. A participé à de nombreux ombardements de nuit.'* (0. J. A. du 15 no- embre 1917). « . ^ il y a un an i 10 mars 1917: Les Britanmiques progrès- v ent sur un front de S milles d-wns le secteur !'Mes. c Au Caucase les Busses s'emjxirent de la s iUe de Senneh. h 11 mars 1917; Les Britanniques occupent <1 En Belgique. Van Falksiihausen ei les traîtres Voici le texte du télégramme boche annonçant la réception réservée par le baron gouverneur-temporaire von Falkenhausen aux membres du Conseil des Traîtres à Bruxelles : Bruxelles, 8 mars. — Le gouverneur-général von Falkenhausen a reçu hier après-midi les plénipotentiaires du Conseil des Flandres qui lui annoncèrent la nouvelle organisation du Conseil. Il leur adressa la parole en ces termes : Je vous remercie de la communication que vous m'avez faite sur le résultat des nouvelles élections pour le Conseil des Flandres. Je vous félicite du succès- obtenu et profite de cette occasion pour vous déclarer ce qui suit: ï^a décision du 22 décembre 1917 concernant le Conseil des Flandres peut être résumée en ceci, qu'elle a de nouveau démontré la volonté inébranlable du peuple flamand d'être libéré du joug wallon.Aveo l'approbation du gouvernement de l'empire je puis vous- assurer que le chancelier et moi nous nous tenons toujours à la déclaration de von Bethmann-Hollweg du 3 mars 1917. qui .en ce temps assura à votre délégation que l'empire allemand fera tout , ce qu'il pourra à la conclusion de la paix de même qu'après la conclusion de la paix pour développer et assurer le libre développement de la race flamande. Ensuite des déclarations du 3 mars 1917 du chancelier la séparation administrative a été résolue avec l'intention politique d'assurer au peuple flamand une autonomie digne de sa force, de sa culture spéciale et de son histoire glorieuse. Il ne se peut pas que la cause flamande redevienne ce qu'elle fut en Belgique avant la guerre. C'est pourquoi tous nos efforts doivent tendre à la création d'une Flandre libre, Libérée du joug wallon, d'une Flandre vraiment flamandisée, le vieux grand but iu mouvement flamand. Il serait prématuré de fixer dès à présent Les moyens qui doivent assurer l'autonomie i la Flandre après la guerre ; ceci doit être réservé aux négociations de la.paix. Avant tout, la tache de consolider l'autonomie incombe au peuple flamand lui-nême. Le peuple de la Flandre doit se ren-îre compte que la possibilité se présente, naintenant ou jamais, de créer les bases de ïette autonomie 6ur laquelle il a des droits mprescriptibles. Votre tâche, messieurs, dans les mois à renir, consiste à préparer les Flamands, peu mporte à quelle tendance politique ils ap->artiennent, aux grands événements que la )aix apportera. La vie chère La semence de rutabaga — ce navet de >uède remplaçant les pommes de terre sur >ien des tables en Belgique occupée — qui ralait, en 1914, 1 fr. 40 le kilo, coûte, à >résent, 280 fr. le kilo. * * * •3. Une mercuriale de la Bourse de Liège iignale que l'on demande jusqu'à 140 fr. >our un kilo de poivre pur à l'analyse. C'est Lono là le prix de gros.... * * * Il y a une telle crise du papier et de la icelle en Belgique occupée — résultat des ■équisifcions de bois, chanvre, etc., par les Allemands — que dans une épicerie bruxel-:>ise un journaliste teutonisé s'est entendu xxser cette question: ,,Monsieur n'a rien >our emballer?"' Et on ne lui fit grâce que xonr ce jour-là. Jne créature des Âktivistes. Ce n'est pas seulement à des fonctions judi-iaires que le Conseil des Flandres nomme ses réatures, lesquelles n'auront qu'un temps très mité pour remplir les dites fonctions et qui attendent bien à en-être dépouillées, après la uerre, par le gouvernômenb réguLer et légal, res traîtres, qui, sur l'ordre et sous la protec-ion de l'ennemi, se sont révolutionnairement b provisoirement affublés du titre de minis-re et emparés d'un semblant de pouvoir, vont aturellemient essayer d'introduire dans les dif-îrentes administrations le plus possible d'hom-tes à leur dévotion. Leur première nomination dans l'instruction ublique date d'hier. Nous apprenons, en effet, u'un nommé Emile Verfaille vient d'être nom-lé professeur do langue allemande à l'école toyenne de l'Etat d'Anvers par le maître ali-oron De Decker, que les aktivistes ont dé-uisé en ministre des sciences et des arts. Le nommé Emile Verfaille n'est pas tout à i,it un inconnu, sauf peut-être dans l'ensei-nement. Il est néanmoins pourvu d'un diplô-te d'instituteur, que ses patrons ont trouvé ourtant suffisant à le rendre digne de profes-ïr dans une Ecole moyenne. Mais ce qui a dû > désigner principalement pour enseigner l'al->mand aux jeunes An ver s cas, c'est que, depuis > commencement de la guerre, cet individu est mis à la remorque des boches et qu'il a ccepté d'être à leur solde pour remplir les lus basses fonctions. Les aktivistes se"devaient p payer la dette de leurs maîtres en donnant - pour quelque temps — à ce délateur et à *t ap-ent secret des Allemands un poste dans enseignement. Ua service de l'Allemagne... Aux vitrines des quelques rares librairies do ruxelles, d'Anvers et de Gand, qui acceptent s mettre en vente les publications et les ou-rages de propagande flamingo-boche, on re-larque depuis ouelque temps un livre dû à la lume d'un infâme écrivassier qui s'est vendu, yrps et âme, aux envahisseurs boches. Cela 'intitule: „La France, ennemie séculaire de t Flandre et de la Wallonie" et est signé par osson, qui n'aurait jamais trouvé quelqu'un ouc éditer ses ridicules éluoubrations si les bo-_ ches ne faisaient pas imprimer à leurs frais tout écrit qui a pour but d'attaquer et do salir la Belgique et ses alliés. Lo volume coûte d'ailleurs 7 francs. Ce qui fait qu'il ne risque guère d'être lu. Heureusement!Réuni mardi à 3 heures, sous la présidence de M. Emile Duray, bourgmestre, le Conseil communal d'Ixelles vote à l'uuani-' mité un nouvel emprunt à contracter avec le Crédit Communal pour les besoins de l'administration pour l'année 1918. Le bourgmestre propose ensuite de souscrire une part de 50.000 francs pour l'augmentation du capital eocial de la coopérative du y,Prêt Foncier", dont l'utilité a été reconnue. Adopté à l'unanimité. M. l'échevin Huysmans propose d'adopter un crédit supplémentaire et additionnel au budget de 1917 à l'église Saint-Boniface. Adopté. i Sur la proposition de M. l'échevin Buyl le Conseil décide d'adopter le compte de 1916 et le budget de 1918 du bureau de bienfaisance avec les crédits augmentés à oause de la cherté de la vie, ainsi qu'un crédit supplémentaire pour le même motif au budget de 1917. * * ( La situation générale des arrivages dé farine au Comité bruxellois de ravitaillement, continue à être satisfaisante. Actuellement , les stocks constitués suffisent à l'approvisionnement en farine de Bruxelles pendant 19 jours. L'approvisionnement total comporte 3,823,100 kilos de farine, | répartis comme suit: Meuneries, 1 million 1 736,700 kilos; réserve des grandes boulangeries et des comités locaux, 532,200 kilos; arrivages en voie de déchargement, 1,592 tonnes, soit 1,544,200 kilos de farine. A Asivers Les Allemands ont installé à Hoboken des baraques de quarantaine dans lesquelles se trouvent régulièrement en moyenne 2000 à 2500 soldats allemands rongés par les puces et la vermine. Il en est qui sont affreusement abîmés. Il n'y a pas le -moindre enthousiasme parmi ces troupes. Dès qu'ils sont nettoyés à la vapeur, les soldats repartent pour le front. A ^sasrsûaBr Un terrible crime vient d'ensanglanter le village de Meux, sis à quelques kilomètres de Namur. Un cultivateur de cette localité, M. Léon Beaulain, âgé de 45 ans, avait convolé en secondes noces, il y a trois ans, avec une nommée Maria Mahaux, veiive également, et âgée actuellement d'une cinquantaine d'années. Le ménage n'était pas heureux: de fréquentes disputes surgissaient continuellement entre Beaulain et sa femme, et, en outre, entre le fils de cette dernière, nommé Fernand Mahaux, âgé d'environ vingt ans, et qui habitait la même maison. La femme Mahaux et son fils avaient mauvaise réputation. Le fermier a été assassiné. Son cadavre .était renfermé dans un sac. Sa femme et le fils de celle-ci sont les auteurs de ce crime. * * * Namur est pour l'ennemi un centre de grande activité militaire. En ville même, il n'y a que les soldats de la garnison et ceux qui viennent s'y repeser ; ils logent dans les casernes, leurs officiers chez l'habitant. Lès hôpitaux sont remplis de blessés. La musique de la garnison séjourne presque en permanence à la g are, où elle joue à l'arrivée des trains de jeunes soldats en route pour le front. Les Allemands ont réquisitionné à Namur et aux environs tous les chevaux, ne laissant pour le 6ervicé de la population que les haridelles.A Ittons La liste socialiste dans l'arrondissement de Mons avait cpmme premier suppléant M. Alfred Dendal, de Boussu, et comme deuxième suppléant M. Philibert Verdure, Ù3 Mons. M. Dendal étant décédé le 12 octebra 1916, c'est donc M. Philibert Verdure qui succède à M. Bastien. Le nouveau député de Mons est directeur de ,,l'Avenir du Bo-rinage", journal officiel de la Fédération boraine. Au Pays Wallon Les cadavres des malheureuses victimes de la catastrophe de Flémalle commencent à revenir à la surface. On en avait repêché deux à Tilleur et à Liège: l'un au quai de Fragnée et l'autre au barrage d'Avroy,- boulevard Frère-Orban. Le premier- est celui d'Henri Lafontaine, vingt-six ans, un des bateliers qui conduisaient la barque fatale. Le second cadavre, celui retiré au barrage d'Avroy, est jusqu'à présent inconnu. C'est celui d'un grand et fort garçon de 20 à 22 ans; il est déposé à la Morgue. * * * La paisible commune de Blandain a été vivement impressionnée par un crime commis il y a quelques jours et sur lequel plane un mystère qui a bien peu de chance d'être jamais éclairci. Dans la journée de dimanche dernier une vieille demoiselle âgée de 76 ans et du nom de Flore Câtelle a été assassinée dans sa demeure par un individu resté inconnu. Elle avait la réputation d'être très riche, vivait dans son ancienne ferme transformée et possédait un coffre-fort. Le parquet de Tournai a déjà fait plusieurs descentes, mais jusqu'à présent son enquête n'a produit aucun résultat. 1 * * * Mardi matin* un épais brouillard planait sur toute • la région du Centre. C est a cette circonstance qu'est dû un grave accident de tramway sur la ligne de Binche à La Lou-vière. Une locomotive à vapeur retournait dé La Louvière vers le dépôt de T rivière; arrivée à Saint-Vaast, elle télescopa brusquement un tramway électrique venant de j Binche avec complet chargement de jeunes étudiants se rendant aux écoles spéciales de La Louvière. Les voitures furent.démantibulées et les vitres brisées. C'est principalement par les éclats de celles-ci que tous les voyageurs furent blessés. Un service (le secours s'organisa tout de suite et l'on transporta les plus atteints dans des maisons voisines et à l'hôpital du Quesnoy, à Trivière. Cet accident, comme celui de Hal, cause une vive émotion parmi les populations. * * * i M. Léon-Louis, chef-garde de nuit aux Usiues de Sambre et Moselle à Montigny-sur-Sambre, a été trouvé dans une cour de l'établissement à l'état-de cadavre. On croit à un assassinat. v * * La bande — que l'on ne désigne plus dans les Ardennes que sous, lo nom de ,,bande noire" — faisait les opérations les plus variées, fournissait' à. ses clients recéleurs les marchandises les plus hétéroclites et avait des ramifications un peu partout: une véritable mise en coupe réglée. * * * Dimanche dernier la salle des spectacles du Kursaal, à Binche, regorgeait de monde. A un moment donné le plancher s'effondra sous le poids de la foule qui-fut précipitée dans les sous-sols au milieu de l'enchevêtrement des poutres brisées. On compte une soixantaine de personnes blessées, dont plusieurs très gravement. A S p o Un médecin de Spa, le docteur G..., vient d'intenter un procès en diffamation à son confrère spadois, le docteur P..., qui avait, en public, émis des doutes sur son habileté et sou savoir. Le tribunal de Verviers a condamné le docteur P... à 2C0 francs d'amende et 800 francs de gommages-intérêts. Au Oratoarat Le commissaire de police de Vilvorde a fait écrouer lundi matin, à la prison de Fo-rest, quatre* bandits qui s'étaient introduits la nuit chez Mme V..., de Vilvorde, la figure noircie, l'avaient ligotée et, nous menaces de mort, l'avaient obligée à leur indiquer l'endroit où elle cachait son argent. Un voisin, qui avait entendu du bruit dans la maison, s'empressa de prévenir la police: la maison fut cornée et, quelques minutes après, les bandits étaient arrêtés. Après avoir passé la nuit' au dépôt communal, tous les quatre ont été conduits à la prison de Forest. Daîss Ses IPHHiodSres Dans la région d'Audenaerde des bois entiers sont rasés dans l'intérêt dès lignes du front et pour améliorer les abris. Les bois des hospices civils d'Audenaerde (de magnifiques plantations d'épicéas) se trouvant sur le territoire des communes de Machelen et d'Oisèm, près de Deynze, ont complètement disparu, tandis que dans d'autres communes, également très boisées, tout est abattu pour les besoins militaires. *• * * pes habitants des communes de Bornhem, Weert, Puers, Haesdonok, Beveren-Waes ont reçu l'ordre d'évacuer leurs demeures. On dit aussi que les religieuses du couvent d'Iseghem doivent partir. Toutes se rendraient à Bruxelles. Entre Beveren et Melsele on a établi un camp de baraquements pour loger une partie de la population. Au Prosper Polder on place un nouveau fil électrique. Une grande partie du territoire reste libre du côté hollandais. Nombre d'ouvriers de ferme ont été contraints de prêter la main à oe travail. Aaa ILSrrs Les orateurs envoyés par le Conseil des Flandres pour prêcher la bonne. parole aux foules parcourent notre l'inbour.; avec une s.ùiui.é digne d'une meilleure cause, mais le succès qu'ils obtiennent. n'est pas toujo.urs cèlui sur lequel ils croyaient pouvoir compter. A Diepenbeek, où Borms vint conférencier à la salle d'école, les affiches qui annonçaient la réunion furent lacer'' " par la pppti n vit 1 se trouva des contradicteurs pour oser répondre aux mensonges de ce protégé des Allemands. A Tongerloo, deux cents personnes étaient réunies pour l'écouter, mais au lieu des applaudissements qu'il escomptait ce fut — par n;anière de protestation — le Vlaamsche Leeuw" ci-tonne en choeur par l'assistance toute entière, qui couvrit ses dernières paroles. A Op-Itter, Libbreclit, le préfet de l'Athénée d'Anvers, qui s'èst vendu aux boches, fut écouté en f.i'.vx»e. mn'-* repart'fc\«*aïiV »vi h-ovo. Un nommé J. Brans s'était chargé d'aller pérorer à Beeringen, où il fut conspué vigoureusement, et à Tongres, où la réunion ne put même pas avoir lieu, le conférencier ayant reçu avis qu'il courait grand risque de se faire écharper. Partout d'ailleurs, les électeurs se montrent très étonnés et ai" i très indignés d'apprendre que les flamingo-boches leur ont donné et imposé des députés et des conseillers provinciaux sans même demander l'avis- du corps électoral. Ce n'est pas encore dans le Limbourg que la cause aktiviste pourra se vanter d'avoir fait beaucoup d'adhérents. Eo C£stTB£pSr8e Les fabriques de ciment de la Campine (Raevels-Beerse) ont reçu l'ordre, de J'autorité occupante, de reprendre aussitôt la fabrication du ciment. Les fabricants ont refusé catégoriquement de travailler pour l'ennemi. On dit également que les Allemands ont l'intention do reprendra l'exploitation pour leur USS7C» dcc • cin .it dc \^is6 et envirenr.. • La ncteciion de Itnto en Eeloip pendant la Guerre Au moment où la guerre a éclaté, l'a?:!-,-tançe publique cojrfmo la charité privée trouvèrent atteintes; quantité d'oeuvres particulières, orphelinats, oeuvres protectrices de l'enfance, crèches, etc.... virent leurs ressources tarir progressivement. Le Comité national se préooeupa, dès le début, de l'alimentation de l'enfance au même titre que do l'alimentation générale. En février 1915, il créa avec le concours de la Commission Royalè des Patronages une section de l'enfance. C^lle-ci vint d'abord en aide aux oeuvres existantes ; elle étendit petit à petit. son action et aboutit à. diviser son , travail en trois branches : 1) OEuvres de l'enfance; 2) Alimentation de l'enfance; 3) Orphelins de la Guerre. Son action s'étend actuellement à 1,200,00G enfants sur 2,250,000 enfants de moins de 15 ans que comptait la Belgique d'après le dernier recensement. Organisation: Les trois organisations préin-diquees ont tin secrétariat commun. Elles tiennent des séances mensuelles où sont traitées toutes les questions inportantes. Un service complet d'inspection vérifie sur place l'exécu-tioii des décisions prises. Tous les 15 jours se tient à Bruxelles uno séance des délégués de toutes les provinces aux fins d'y diseuter les mesures applicables à tout* le royaume. A la tête de chaque province se trouve un comité provincial de l'enfance et des orphelins de la guerre; sous ses ordres fonctionnent des comités régionaux et locaux. On peut évaluer au bas mot à 20,000 le nombre des personnes, hommes et femmes, qui- ao consacrent à la protection de l'enfance dans la Belgique occupée. I. OEuvres de l'enfance. — Sous ce titre, il y a lieu de comprendre les orphelins, lies œuvres rotectrices d'enfants martyrs, les comités i de patronage des enfants moralement abandonnés, les œuvres do protection de la jeun© fille, I les oeuvres d'enfants anormaux, les maternités, les refuges, etc... Au 30 juin 1917, 186 orphelinats et oçuvres comprenant 1^-874 enfants étaient subsidiés par la section des oeuvres de l'Enfance; le total de la dépense exposée de ce chef était de 1.068.777 fr. 20. II. Alimentation de l'enfance. — Celle-ci est dirigée par la Commission d'alimentation do l'enfance, dans laquelle siègent les plus éminents des médecins belges. Le programme médical et financier arrêté par cette commission a-été réalisé: a) Vis-à-ris des enfants de 0 à 3 ans par les gouttes de lait, consultations de nourrissons, crèches et cantines maternelles; b) Vis-à-vis des enfants de 3 à 16 ans par les repas scolaires; c) Vis-à-vis des enfants du même âge atteints de débilité par les cantines et les colonies d'enfants débiles. a) Alimentation de la première enfance. Au moment où la guerre éclata, il y avait en Belgique 72 oeuvres privées qui avaient établi 97 consultations de nourrissons ou gont- ' tes de lait protégeant de 4 à 5,000 enfants. Non seulement la commission d'alimentation continua à subsidier largement i les " oeuvres existantes mais elle créa un nombre considérable do consultations de nourrissons et gouttes de lait nouvelles. Au 30 juin 1917, 621 communes belges avaient chacune au mcdns uno consultation de nourrissons et goutte de lait organisées médicalement. Le total des enfants de moins de 3 ans ainsi secourus se montait à cette date à 83,100, représentant pour la commission seule une dépense de 3,406,781 fr. 80. La commission a élaboré des brochures qui indiquent de quelle manière doivent être compris la création, l'organisation et le fonctionnement d'une consultation de nourrissons et d'une goutte de lait. Elle a distribué à toutes ces oeuvres des pèse-'bébés, des fiches et des diagrammes dont elle» surveille l'emploi. Indépendamment de ses interventions journalières pour procurer du lait, de la phosphatine et d'autres aliments lactés, elle a assuré le ravitaillement en médicaments, tétines, etc... et elle a pourvu lesdits enfants en vêtements à concurrence de 748,631 fr. 05. Elle a créé, en outre, dans toutes les provinces, des organisations sous le nom de ,,Commission du lait" destinées à garantir le ravitaillement en lait indigène. On peut diro que la totalité de l'enfanoe de 0 à 3 ans est, dans le pays occupé, sous la direction et la surveillance immédiate de 3a Commission d'alimentation de l'enfance. Dans l'agglomération bruxelloise, cette organisation a eu comme résultat de diminuer la mortalité infantile des enfants de 0 à 3 ans de 50 % depuis 1914. ; Il y a lieu d'ajouter à Falimentation artilfi. cielle l'oeuvre des cantines maternelles afin d« fayoriser l'allaitement par la mère. Dans ce* 1 cantines, établies aujourd'hui dans tous los centres urbains et industriels, 1er mères-nourrices et les futures mères, à partir du deuxième mois avant l'accouchement jusqu'au neuvième mois après celui-ci, • reçoivent, tons les jours, i un repas qu'elles consomment sur place. Au moment de la déclaration de guerre, il n'existait qu'une cantine de l'espèce, à Anvers. Au 30 juin 1917, la commission d'alimentation avait installé des cantines maternelles dans 240 communes, dont 40 de Bruxelles. Lo total des mères et futures mères aliment-'<•« était à cette date de 14,809. La dépense s'élevait pour la commission à 559,720 fr. 25 b) Repas scolaires. Pour parer au danger de la dénutrition 'des enfants eiï âge d'éco'e, le comité national a i. instauré en juillet 1916 les repas scolaires. Ces ; repas sont di.c.tr:bnés d0?,c 1 ' •' W offi cielles ou privées, suivant les localité forme de couque scolaire, cio soupe ou d'étuve Au 30 iiin 1917, les repas scolaires étaient institués dans 1,897 communes et assuraient l'alimentation complémentaire de ^85,617 en-. fants dont 233,406 enfants de 3 à 6 ans; 73!,910 enfants de 6 à 14 ans; 17,301 enfants de plus de 14 ans. Il y a lieu d'y ajouter 11,163 enfante de réfugiés français provenant des- territoires évacués. Le total de la dépense occasionnée de ce chef, au 30 juin 1917, était de 15 millions au moins. c) Cantines d'enfants débiles. Des cantines spéciales ont été organisées pour les onfants qui, après un examen spécial, ! sont reconnus atteints de débilité. Cette oeuvre n'existait pas avant la guerre Au 30 juin 1917, 2-51 communes étaient pourvues de cajjtines pour , enfants débiles.. ^ La totalité des enfants ainsi alimentés était dq

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes