L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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22 december 1918
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s.n. 1918, 22 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xf92/
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igemc Annee N°. 1520 et 1521 S cent C»C». o* lianHi -5»:^; ri." r»ESi."! L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Rolfta oei rtnfnn nhnt rte» romr/iA Toutes Ses lettres doivent être adressées au I Rédacteur en Chef: CBStare Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2 00 par mois. Pour les ^ a m T vnnnRlIR^WAL 234-240. I militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable TéTféSilOfïes- <»797 et 17Tf5. Comité de Rédaction : Charles Bernard, René Chambry. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. 1 Tailleurs notre point de vue Le ,,Tijd" nous reproche d'avoir commis H plusieurs erreurs dans notre, article d'avant-I hier où nous exposions notre point de vue ■ dans l'affaire du passage des troupes aile-I mandes à travers le Limbourg néerlandais. Une première erreur consisterait dans I l'estimation que nous avons faite du nombre I d'hommes qui auraient ainsi franchi- la ■ frontière. Nous avions parlé de 70 à 150.00C IJ hommes. II y en a eu trè3 exactement, a dit I M. van Karnebeek, 70.300. Nous sommet I tout prêts à l'admettre, l'honorable mi-nistre des affaires étrangères des Pays-Bai I ayant certainement là-dessus des données I précises. Mais 70.300 hommes constituer ■ une force importante, la valeur; de sept I divisions. Par conséquent notre argumen-I tation demeure entière. En livrant à oçtte I force "le passage du Limbourg le gouverne-I ment des Pays-Bas a contribué à sauvei I une partie considérable de l'armée aile-I mande, dont les contingents ont pu être H réarmé^ et rééquipes aussitôt après, et il ? I aidé en mêm# temps le haut commandement I ennemi à désencombrer les routes qui pas-I 6ent par Liège et le Luxembourg et par oî H s'effectuait la retraite du gros de l'armée Le grand organe catholique d'Amster-I dam regrette que nous n'ayons pas attendu I vingt-quatre heures de plus avant de publie] I nos observations parce que, de la sorte ■ nous eussions pu tenir compte des explica-I tions fournies par l'honorable M. var I Karnebeek au sujet du butin volé ou réqui I sitionné en Belgique que les troupes aile- ■ mandes auraient emmené avec elles. Il n'y a rien de perdu, que le ,,Tijd" se I rassure. Nous nous empressons de recon- I naître que d'après lés données fournies pai ■ M. van Karnebeek ces troupes n'auraient I emporté avec elles que les vivres indispen ■ sables et que lè charroi qui les accompagnai I était d'origine et de fabrication puremenl ■ allemande. Nous disons ceci, évidemment I sans préjudice des observations que pourrai! ■ éventuellement présenter à ce sujet le dé-I part-ement de la guerre de Belgique. I Pour le reste, les erreurs que nous re-I proche le ,,Tijd" proviennent toutes d'un* I erreur fondamentale mais qui ne réside pas 1 I dans notre chef. Cette erreur consiste l ■ identifier l'armistice avec la fin de le ■ guerre. Sans doute, il se fait que dans le ■ pratique, et tout indique qu'il en sera en-Bcore de même cette fois, l'armistice pré-^Bcède la paix et constitue en quelque sorte 'intermédiaire, ou, si l'on veut, la voie na-^Jturc.ie qui de la guerre condiit à la paix. V Mai3 alors même que ceci constituerait une régie, ce qui n'est pas vrai, cette règle poui> ■I raifc souffrir des exceptions etr il y en a eu dans l'histoire. En dre-it l'armistice ne met pas fin à la guerre. La preuve c'est qu'il est conclu pour un laps de temps déterminé, le plus souvent avec une clause de prolongation, et qu'au cas où il n'est- pas fait usage de cette clause les hostilités reprennent automatiquement à l'expiration de la date fixée. Et c'est ainsi que le 12 décembre e dernier nous avons vu le maréchal Foch in-> viter les plénipotentiaires allemande à se rencontrer avec lui pour conférer au sujet de la prolongation de l'armistice qui expirait cinq jours plus tard. Nous ferons remarquer ici que le maréchal Foch a montré ainsi d'une façon indubitable que 1 les Français ne poussaient pas à une reprise des hostilités comme ceia avait été dit et •j répété dans la presse allemande. On voit par là que les Allemands eux-mêm'es craignaient cette reprise et l'on ne trouverait certainement pas en Allemagne, où les auteurs de droit de3 gens ont spécialement étudié le chapitre de la guerre, un seul juriste qui (£ osât soutenir cette énormité que l'armistice, qui est toujours d'interprétation stricte étant lui-même une exception, met fin à | l'état de guerre. Nous ne pensons pas qu'en Hollande non plus, le pays des Grotius, des Asser, des Den Beer Portugael et autres 3 célébrités en matière de droit internatio-, nal, on trouve un seul auteur pour couvrir 4 de son autorité la singulière interprétation mise en avant par notre estimé contradicteur.Nous dirons donc en matière dé conclusion et pour résumer encore une fois un point de vue qu'eci droit nous croyons inattaquable, qu'étant donné l'état de guerre qui existe et continue toujours d'exister entre l'Allemagne et la Belgique, le gouvernement des Pays-Bas n'était 'pas autorisé, de par les devoirs que la neutralité lui impose, à permettre à une armée allemande de 70.000 hommes, constituant au moins cinq pour cent de l'ensemble des armées en retraite, de se soustraire à la poursuite des forces alliées en' lui livrant l'accès de son territoire. r.harles Bernard. IAvis à nos lecteurs. Tous nos compatriotes exilés rentrant en Belgique, nous considérons notre tâche en Hollande comme terminée. L'Echo Belge paraîtra, encore à Amsterdam jusqu'au 31 décembre 1918, en sorte de liquider les abonnements en cours, j // y a un an 2% décembre 1917: Les trowpes du général Pétai* repoussent deux tentatives ennemies et infligent des pertes sanglantes à l'ad-versaire. E scarmauches sur le front anglais. Or and inçendie dans les usines Krupp. TJn discours important de Lloyd George à la Chambre de« Coan-micnes. En décembre 1917: Les Français tiennent Vennemi en échec en Alsace. g La Italiens réoccupent le mont A&olone. i Enfin! Les Belges de Hollande peuvent rentrer Le Comité Officiel Belge nous fait parvenir le communiqué ci-dessous que nos compatriotes liront certes avec grand plaisir: , AVIS AUX BELGES. ' Le Comité Officiel Belge pour les Pays-Bas porte à la connaissance de ses compatriotes, que les personnes qui désirent rentrer en Belgique et qui résident à La Haye, Rotterdam, Leiden et environs, peuvent demander un Laissez-passer à partir du lundi 23 décembre, 21 Fluwoelen Burgwal et Lange Voorhout 17, La Haye, et au local Sesino, Utrechtschestraat, Scheveningen. Les bureaux sont ouverts de 9^ à midi et de 1^ à 4 heures. Pour les autres localités de Hollande, il sera indicmé'un local à bref délai. Le Laissez-passer ne sera momentanément délivré qu'aux personnes voj'ageant à leurs frais et utilisant les trains réguliers. Il sera délivré un laissez-passer par famille. Le chef du groupement familial doit se munir de deux photographies, ainsi que de pièces justifiant l'identité des personnes qui habitent sous le même toit et qui font le voyage en même temps que lui. Il sera fait mention de la composition de ; sa famille sur son laissez-passer. | Il ne sera délivré de laissez-passer qu'aux I personnes qui seront munies de V,,Identi-tcitsîcaàrt/" délivrée par les autorités néer-j landaises. Des départs collectifs par trains spéciaux i seront organisés sous peu. * * * j Nous apprenons également que le Comité I officiel a chargé son délégué d'Amster-I dam de délivrer des passeports à partir de lundi prochain mais on nous assure que ce délégué, craignant que cela ne lui occasionne trop de besogne, préfère ne rien faire savoir aux intéressés. Ne pourrait-on en ce cas charger de cette besogne une personne dévouée à la cause des Belges? Le dépsit des iasiiss d'iaîersës Su gisupe d'Ansterdsni. Avis important. Le 2ô décembre prochain, à 11} heures du I matin, partiro do Ja Gare centrale d'Amsterdam un train spécial pour les familles du groupe des internés d'Amsterdam. j Ne , sont autorisés à prendre place 6ur ce train que les personnes munies d'un passeport spécial délivré aux femmes et familles d'internés.A la caisse générale de Reports et de dépôts Nous recevons le communiqué ci-dessous, émanant de la Caisse générale de Reports et de dépôts de Bruxelles, et qui prouve combien nous avions raisoa lorsque nous conseillions à nos lecteurs de ne pas se laisser intimider par les menaces des Boches lorsque ceux-ci prétendirent saisir les fonds déposés dans les banques belges, voulant ainsi forcer les exilés à rentrer. , Voici le texte de ce communiqué : ! Le3 comptes-courants ,,espèces" appartenant aux nationaux de pays en guerre avec l'Allemagne ont été bloqués dès les pre-• miers mois de l'occupation. 1 Ces mêmes comptes ont été en 1917, par ordre de l'administration allemande, transférés au crédit d'un séquestre allemand qui en a fait remettre le montant à Berlin, à l'exception des avoirs des Belges absents qui, d'une façon générale, sont restés intacts.; La Caisse de Reports a, au moment de ces saisies, formulé des réserves expresses au point de vue du remboursement de leur montant en francs belges. Elle ne doute pa3 que ce remboursement sera effectué ultérieurement, augmenté des intérêts. Le gouvernement belge est d'ailleurs déjà saisi de cette affaire. Les coffres-forts loués aux Belges absents et aux nationaux de Pays en guerre avec i l'Allemagne ont été aussi bloqués. Les mandataires de nos locataires de coffres-forts n'ont pu user de la faculté qui leur est reconnue contractuellement d'avoir accès au coffre-fort sur simple présentation de la clef, car, en oe qui concerne la Caisse de Reports, l'administration allemande, dès le 15 mars 1915, avait frappé de caducité les mandats donnés avant la guerre et ceux donnés à l'étranger. Cette mesure s'appliquait non seulement aux coffre-forts mais aussi aux dépôts d'espèces et de titres. Les coffres-forts n'ont pas été forcés, sauf dans quelques cas d'instructions judiciaires, ouvertes par la justice allemande. Les dépôts de titres à découvert sont res-sét intacts. Pendant un certain temps l'administration allemande a suspendu l'encais-( sement de cotmons pour compte d'étranger ■t d'absents; plus tard, elle a autorisé cet encaissement, sans cependant permettre que son produit soit porté à l'avoir du client. Ce n'est qu'à dater de septembre 1916, que les crédits de coupons ont pu être portes au crédit des titulaires des dépôts de titres, mais en compte bloqué. L'administration allemande a, par contre, obligé les Banques à encaisser les coupons payables afférents aux titres appartenant à des étrangers et ce, malgré la défense que certains clients en avaient faite. | A l'heure présente, les avoirs des déposants ,, titres" ont été régulièrement créditée, sans aucune perte d'intérêt, des en-J caissements faite poux leur compte. En Belaiaue. L'adresse h Sénat as discours du Irène. En voici les passages saillants: Sire, Le peuple belge gardera le souvenir imp rissable du jour où Votre Majesté, rentra dans la capitale, à la tête de l'armée vict rieuse, voulut, avant même de franchir seuil de 6on palais, saluer la représentât^ nationale, et lui rendre compte de ses acte — ses actions d'éclat. Nos annales n'offrent rien de compar ble. Votre proclamation du 5 août 1914, do: chaque mot frémit encore dans nos même res, rappelait à 1',,Armée de la Nation", bravoure légendaire des Beiges. Vous ajoutiez: ,,Soldats, je pars < Bruxelles pour me mettre à votre tête." 1 depuis cet appel, sonore comme celui c j clairon, depuis les journées pathétiques < vous disputiez à l'envahisseur chaque me ceau du sol national, de la Meuse à l'E caut, de l'Escaut à l'Ysor, jusqu'aux jou nées triomphales où les armées placées so le haut commandement du Roi Albert o reconquis pied à pied nos villes et nos pr vinces, au long dé ces années, tour à to-sombres et radieuses, il ne s'est point pas une heure où vous n'ayez partagé les fal gues et les dangers de nos soldats, souciei de leur bien-être matériel et moral, de m nager leur sang, los réconfortant de vot présence, les exaltant de votre fraterai d'armes, les exaltant de votre exempl plus entraînant encore que celui des anc très. Si atrocement cruelles que ces quatre a nées de guerre aient été pour ceux q ,,montèrent la garde dans les tranchées < l'Yser", ou qui subirent les tourments d'i exil aussi prolongé, elles ne soumirent p à une moins rude épreuve le courage civiqi des populations restées au pays sous le joi allemand. Votre Majesté s'est émue à pensée de leurs souffrances. En vérité, q~ n'ont-elles pas enduré? Apres les incendie les sacs et les massacres, à côté des prêtions matérielles, des spoliations, des exte sions, des rafles et des rapines, que de to tures et d'abominations morales! La Patr traîtreusement démembrée sous le prétex d'une séparation administrative ! Les f milles déchirées sous les coups des déport tions! Les administrations communales d capitées pour avoir opposé aux plus brut les injonctions les plus indomptables refu Mais les coeurs n'ont pas faibli. Des vo n'ont pas cessé de s'élever des rangs des pa lementaires et des corps constitués, du for des prétoires, du haut de la chaire, dêno çant les iniquités et les crimes de l'oppre seur. Bravant les derniers supplices, d plumes vengeresses n'ont pas cessé de eti matiser ses infamies. Déjouant ses einb ches, des mains intrépides n'ont pas ces de frayer passage aux volontaires de guer: et au ,,Mot du soldat", à travers les fi barbelés. Et si des milliers d'accusés oî été livrés aux rigueurs de la loi martial tous trouvèrent devant les tribunaux ( campagne l'assistance d'une défense fr. ternolle, chaque fois qu'elle y fut toléré Combien de ces martyrs n'ont pas payé c la vie ou d'une captivité souvent pire qi la mort les entreprises de leur patriotism< Ainsi s'est développé un immense mouv ment dé solidarité qui a rapproché tout les classes sociales. Cette union, qui se reflète dans la con position du Gouvernement national, et q' se reflétera peut-être dans la compositic d'autres organismes d'ordre administrât et politique, doit survivre aux circonstai ces qui l'ont engendrée. Elle le doit, poi permettre à toutes les bonnes volontés de liguer et de concourir à la restauration à pays. Mais il ne suffira pas de l'union des fo ces, il faudra l'union des coeurs. Il ne su fira pas de relever le pays de ses ruines, faudra travailler à l'achèvement, au coi ronnement de l'édifice constitutionnel. I Parlement reprend sa mission interrompi par force majeure, et le rôle que notre cha te lui assigne dans l'exercice de la souv-raine té. Dispersés par la tourmente s-membres se retrouvent, investis de la co: fiance du pays, animés d'une foi plus r< buste dans 6on avenir, trempés par l'éprei ve, instruits par les événements. D'un même accord patriotique, et peu être international, sortiront les lois soci; les qui auront pour effet d'équilibrer L intérêts des patrons et des ouvriers, e sanctionnant la liberté syndicale et en abr< géant les dispositions qui y sont contraire La paix publique est à ce prix. - De même que l'égalité civile et politiqu elle requiert l'égalité de droit et la réc procité d'égards dans le domaine des lai gues. Les populations flamandes ont mê depuis des siècles les énergies de leur race l'activité profonde de la collectivité belge elles viennent encore de répandre des flo de sang sur nos champs de bataille; qui soi géra à contester le droit d'être administrée jugées, instruites dans leur idiome materu et là légitimité de leurs revendicatioi quand elles réclamant les bienfaits d'u enseignement supérieur assurant leur plei développement intellectuel ? Mais ce 6era servir singulièrement la cause flamande qi de lui sacrifier le foyer de culture frar çaise dont la Flandre s'honore et dont j moins suspect de nos historiens n'a pi craint de dire que travailler à l'éteind» ! serait un crime de lèse-civilisation. Il r ; saurait être porté de coup plus funeste ^u | jeunes générations flamandes gue de 1< w « exproprier d'une seconde langue au mome: où l'influence du génie latin dans l'unive s'annonce grandissante et où la guerre créé entre la nation française et la nôt une étroite solidarité morale. JTos préoccupations vont aussi à l'aven du Congo. La renommée no.us a appor l'écho des opérations dont l'Est africain le Cameroun ont éié le théâtre et auxqu< ' les nos troupes coloniales ont pris une pa é- signalée. Il nous tarde d'être instruits « it plus près des conséquences de la guer o- quant à la décentralisation administrati\ le au développement du réseau des voies fe >n rées, à la situation économique et budg s, | taire de notre colonie. La métropole e | prête à tous les sacrifices pour remplir a- | mission colonisatrice en Afrique. | Une ère nouvelle s'ouvre à la Belgiqu at : à qui une place plus largo .est ouverte da »i- le concert des nations, pour honorer sa : la délité à la foi jurée, sa résistance deva l'invasion et son stoïcisme sous l'occupatii le étrangère, pour reconnaître en même tem Ct i les hautes vertus qu'incarnent, à la fa lu ' du monde, dans la plus démocratique d >ù I monarchies, le plus populaire des Rois, r- | plus charitable, la plus auguste des Reine 6- j La guerre a ébranlé les traités qui ench^ r- liaient notre essor. Affranchie de ses entr as , ves, la Belgique aspire à un rétablisseme ifc | et à un statut nouveau qui lui procure 1 0- ! satisfactions promises, dues à son pass ir I mesurées à l'étendue de ses sacrifices et < sé ! ses services. Plus que jamais, sa pensée ,i- | reporte sur le Grand-Duché de Luxei ix | bourg, séparé d'elle contre la volonté pop é- j laire, en violation de droits millénaires, e re I vahi en même temps qu'elle, et qui reçi; té ; comme elle, les cruelles leçons de l'occup e} tion. La Belgique sera en mesure de lui a g. porter l'assistance fraternelle nécessaire sa libération définitive de l'emprise étra 2- gère, grâce à un rapprochement libreme aj consenti. }e Daigne Dieu, qui a protégé la Belgique Ln son Roi, qui a récompensé leur droiture as leur courage en leur donnant la victoire, 1 ie | guider dans les voies d'une paix durabl jg Puisse-t-Il épargner à l'humanité le reto-cte catastrophes pareilles à celle qui nous ie frappés ! s Des efforts sont tentés dans le but de j -„ ter les fondements d'un ordre nouveau, qi r. tout en respectant l'autonomie des Étal r_ petits et grands, remplacera le recours à ;e force par le récrie du Droit dans le règ] ment de3 différends internationaux. ï. peuples qui ont mê'é leur sang dans la lut pour la Justice et la civilisation n'auro iamais remporté de plus beau triomphe q-le jour où ils auront formé cette ,.Ligne d ,1 Nations", et nulle n'aura sujet d'en bén K les promoteurs phis que_ celle qui fut, d r_ puis, des siècles, le champ de bataille < ^ l'Europe! 1- A Bruxelles y- De nombreux vides se sont produits da: i- notre magistrature depuis 1914 et les posé voirs compétents auront bientôt à les cor •e bler: ls A la cour de cassation, deux sièges soi it vacants, l'un de premier président et l'aut 3, , de conseiller, les titulaires, MM. Dupont le ; Du Roy de Blicquy, ayant atteint 'ou d i- j passé l'âge de 75 ans, limite fixée par la 1 3. j sur l'organisation judiciaire. Il y aura lie le | également de ^pourvoir au remplacement c 10 j M. l'avocat général Pholien, décédé en 191 ! ! La cour suprême, lors de l'une de ses pr s- ; mières réunions, aura à nommer quat ïs j avocats en remplacement de Mres Monvill décédé en avril 1914, et de Mres Vauthie i- Van Dievoet et Cordemans, morts pendai 11 la guerre. n A la cour d'appel, il manque le premi if président et le procureur général, ainsi qi i- cinq présidents de Chambre et u.n concilie ir Au tribunal de première instance, M. îe j président Dequesne, atteint par la limi u j d'âge, doit résigner ses fonctions; deux vie j présidents promus conseillers à la coi r- [ d'apnel en 1914 ne sont m s encore rerrrol f- i cés; enfin, trois sièges de juge sont vacant ri Le tribunal de commerce devra être cor i- plètement renouvelé. Deux places de réf iQ rendaires adjoints y sont à conférer, îe | Enfin, le ministre de la justice aura r- 1 nommer le successeur de M. Préherbu ai ï- fonctions de juge de paix du 2e canton c îs Schaerbeek. i- - ;; A Ljâg®. On sait que pendant quelques semain< I. des tribunaux allemands ont été organisi l- en Belgique pour remplacer la justice nati< îs uale en grève depuis le 18 février 1918. . n Liège, ces juridictions siégeaient rue Soh< )- pour la répression des crimes et délits, ri 3. Fond-Saint-Servais pour les affaires civile Les jugements rendus par les pseudi '■ magistrats allemands seront-ils considér i- comme réguliers? i- D'après de nombreux juristes, et notan é ment selon l'avis de hauts magistrats, il r à peut être question de valider les décisioi i ; de l'étranger. Les Allemands ont foulé au :s pieds les principes essentiels de notre légi i- lation. Au point de vue pénal notammen 3, la publicité des audiences et l'institution d >1 jury ont été supprimés. La partie civi ls était exclusivement organisée dans l'info il rêt des Boches. n Aussi notre magistrature a-t-elle décic it de considérer comme radicalement nulh e toutes les procédures de la justice all< t- mande. e C'est ainsi que tous les individus qui or ls comparu devant le pseudo-tribunal corre- e tionnel et la soi-disant cour criminelle d< e vront être jugés à nouveau par les juridi< x tions nationales: les condamnés comme h s ] acquittés» Aussi bien les juges allemands se sont-ils ' montrés d'une indulgence vraiment scan-I deleuse pour certains malandrins dont ils ont I eu à apprécier les exploits. La justice belge saura bien rétablir l'équilibre normal des it peines. rs II est piquant de constater que les avocats a qui étaient accourus d'Allemagne pour exer-re cer leur profession auprès des tribunaux du ( lcaiser ont été les premiers à évacuer la Ville ir de Liège. Certains d'entre eux s'étaient fait té verser, par des prévenus détenus préventi-et vement, des provisions rondelettes pour des >1- plaidoiries futures qui ne furent jamais pro-rt noncécs. ie Mais les provisions ont pris lo chemin de re la Germanie avec les dossiers des ,,Justiz-©, commissar" et des ,,Reischanwalt" alle-r- , mands. et 3a &xs SPeys «Se SJié^e e, Pour fêter le retour de nos vaillantes armées, QS le village do Battice est en liesse depuis plusieurs jours. k Un arc de triomphe monumental, orné artistiquement do 5 blasons représentant le Roi vainqueur, le président Wil-son, lo maréchal P6 Foch, le maréchal Haig et le général Léman, c0 ' est érigé sur la grand'place, près élu tiileur cènes tenaire, splendidement décoré pour la circon-la stane;e aux couleurs nationales. L'arcade est 6. pavoisée do nombreux et magnifiques drapeaux î_ belges et alliés. a_ Toute la semaine il y a eu une animation extraordinaire par lo passage do cortèges vibrants d'cntlhou6iasmo, qui allaient acclamer les vaillants soldats do Battice, revenus dans leurs fayers. Danses,sérénades, cramignons joyeux le furent improvisés. Le dimanche 1er décembre, fee la 4me division d'infanterie, sous le commande-û- ment du tïénéral-major Dechesne, se rendant u- à Aix-la-Chapelle, a été ovationné à son pas-n- j sage sous l'arc triomphal, où toute la popu-k lation se tenait ainsi que de nombreux réfugiés ' de France. a- p- — à : laas à La Foutaise " et et es II semblait que tout eût été dit sur le Bon-sj homme depuis les deux siècles et demi qu'on Ir l'a commenté, et on aurait pu croire que les sis pages interminables de bibliographie fon-tainienne dont s'orno le livre de M. Pilon sur La 'Fontaine eussent dû faire reculer les criti-©- ques les plus audacieux, devant la confection u, d'un nouveau livre sur le grand fabuliste, s, Détrompons-nous. La Fontaine est un de ces la sujets qu'on n'épuisera jamais, comme jamais 0. ne se trouvera tarie la source féconde de son es merveilleux génie, comme jamais on no se te : lassera de l'aimer et de l'admirer. 11 continuera : dans les siècles futurs à fairo les délices de la 1 j jeunesse', à séduire la maturité, à intéresser la ie I vieillesse. Il est de la lignée de ces génies dont f® Par.e "Victor Hugo, et qui regardent immobiles ir | passer les années et les siècles. Les faces de e- | son esprit ondoyant sont tellement multiples-jQ < qu il semble bien qu'il y aura toujours quelque j aile nouve le à ajouter à l'édifice de sa gloire. M. André de Ridder vient de lui consacrer un fort beau livre! Parmi les nombreux traités, les études classiques et dilettantesques que j'ai parcourus ou étudiés, voici la première qui me donne réellement le contact de l'homme, 1- seule qui ait insuffle au merveilleux auteur j, des fables une âme, et une âmo très vivante et i tout aimable. | C'est une oeuvre de piété que M. de Ridder a entrepris? et a réussi à nous offrir. Il s'est » borné à l'homme, laissant de côté l'oeuvre ;t qu'on n'a que trop essayé d'expliquer, et lo §. l.vre n'a rie-i d'tne thèse. Nous nous en féliciterons. L'auteur ambition-nera plutôt pensons-nous les suffrages des es-(g prits avertis qu'il ne songera à soumettre les _ productions de sa plume féconde à l'appréciation des académiciens do toute nuance, Sintes et Berge rets, de peur qu'on no le condamna :e parce qu'il présent© une ,,vitrine" nouvelle, a, j Une étude aussi personnelle que celle de M. r, | do Ridder a toutes les qualités et aussi bien it des défauts dos oeuvres où l'imagination a une j large part. Elle témoigne d'une puissance évo-3r catrice singulière et rare, et nous ne songeons lQ Pas. on vouloir à l'auteur de co que, par exemple, il unisse La Fontaine et Racine da*s ■ • i uno. telle amitié, que, lorsque le fabuliste se ,e mourra il nous dise que Racine qui l'assistait :/e était lui-môme courbé par l'âge, alors que 2- l'auteur do ,,Phcdrc" avait tout juste 55 ans ir et qu'il n'a jamais connu l'extrême vieillesse, étant mort à soixante ans. L'exactitude atea-3> démique se récrie contre de telles erreurs, mais i- on» Peu^ opposer l'exemple de Racine lui. même forçant l'histoire pour arriver à plus de , réalité et _ de vraisemblance. Oui mais Racine i n'était point un critique, objectera-t-on. Voilà : précisément où il s'agit do s'ontendre. M. de x Ridder n'a pas songé à nous donner un travail !e de pure critique littéraire, si cela était son livre serait un échec. Il y manquerait ce qu'il reproche avec beaucoup d'amertume à AmicI, à de Remusat, à Faguet, à Hémon, il lui manque ^la précision des détails et la fidélité... ob-^ jectfve, si j'ose dire. Mais il s'agissait bien plu-. tôt de nous rapprocher de l'homme, et pour cela 's il nous fallait une oeuvre où le critique se )_ doublât d'un poète et d'un romancier. Le ra-^ pide succès de sa ,,Ninon de Lenclos" était là ît | pour encourager M. do Ridder dans sa nouvelle Le entreprise. Comme dans l'étude vivante de la 3. , fameuse Ninon, il a réussi à ressusciter le XVIIe ). : siècle, qu'il connaît admirablement, et non pas ;s ( ce XVIIe siècle où tout est règle et raison, j mais il nous a révélé — lo mot peut sembler paradoxal, — qu'à côté de ce que cette époque 1- avait de classique et d'ordonné, il y vivait des e i hommes, avec leurs défauts et leurs qualités, is ; en bien dos points pareils aux nôtres. Et le X | Bonhomme se meut tantôt à Versailles, tantôt 5- ; à Vaux, tantôt à Paris, tantôt à Château-Thier-j ry tantôt en Limousin, et nous l'accompagnons u | dans_ sos pérégrinations, compagnons de voya-^ : ge inconscients, témoins de son épicurisme, . j de son insouciance, mais ne pouvant nous dé-! fendre d'une sympathie sans cesse croissante. | La Fontaine a été un parasite, mais ici encore é il faut s'entendre. Fouquet, Mme de la Sabliè->s re, M. d'Herrvart semblent tellement apprécier >. le bonheur d'être les protecteurs du grand fa-| buliste, et d'héberger cet hôte charmant, que £ nous sommes bien mal venus à lui en adresser le reproche posthume, si nous considérons d'autre part le nombre de générations qui so sont délectées à lire les délicieuses fables. C'est ce que ses contemporains ont senti déjà, et. ® c'est pour cela qu'il se trouvait toujours, au j moment psyohologiquej quelque maison accueil lante pour recevoir îe bon La Fontaine et lui assurer le gîte et le reste... VT * * ' Le livro de M. de Ridder se divise en VII chapitres dont certains portent les titres inattendus de La Fontaine et l'amour, la Fontaine et l'Amitié, et d'autres, qui nous annoncent des perspectives nouvelles et hardies. Evidemment la question de la nature dans La Fontaine, si souvent soulevée, occupe l'auteur. Il a même consacré à ce chapitre, le 1er, des soins tout particuliers. Ou n'aimait guère la nature au grand siècle, et on ne cite oommunément que Mme de Sévigné et La Fontaine comme l'ayant pratiquée et aimée. Les petits-maîtres ; et les courtisanes d'alors considéraient avec mépris et horreur la race méprisable des animaux, et M. de Ridder nous rappelle avec à propos l'indication scéuiquo significative du ..Malade, Imaginaire*' qui en dit plus long que les meilleurs commentaires: ,,Le théâtre re. présente un liou champêtre et néanmoins fort | agréable"... Le roi-soleil voulait asservir la nature à son autorité souveraine, et. c'est alors que Lenôtre traça le merveilleux parc de Versailles. Lire la description qu'en fait M. de Ridder lorsque la j pluie d'or des feuilles d'automne en tapisse les i allées est un régal littéraire. Il y met une poésie toute particulière et pour peu nous ver-| rions so métamorphoser en marquis et marqui-! ses les belles statues qui l>ordent les avenues, j et nous assisterions à une véritable féerie. M. de : Ridder a un talent descriptil tout particulier, ! et nous n'en finirions pas s'il fallait citer toutes les pages où ce côté de l'artiste' se révèle. Lisez la réception de Louis XIV ches Fouquet à Vaux p. ex. ou encore les descriptions de la Champagne, et tant d'autres, et vous serez sur-v pris des richesses que renferme le livre. Per-. sonne non plus à ce jour, de ma connaissance. ! ne s'est avisé d'étudier les années d'enfance à Château-Thierry, si négligées, si curieuses et si intéressantes pourtant à connaître pour lo développement ultérieur du talent de La Fontaine et pour son initiation aux mystères do la vie des animaux et des plantes: Le grand poète a été' enfant comme tous les autres hommes, déclare ingénument l'auteur, et vraiment cette phrase n'a rien de risible, mais elle montre discrètement jusqu'à qiiel point on avait négligé de s'occuper de l'époque où le futur fabuliste criait dans son berceau, ou usait ses culottes sur les bancs du collège. Et c'est avec raison que l'auteur se demande quand ,,les j grands poètes trouveront des biographes qui j parleront de leur naissance et do leur enfance, avec l'amour primitif des évangélistes, nous racontant la venue du Christ sur la terre dans l'étable de Bethleem, on ses années d'apprentissage dans le simple atelier de menuiserie de Nazareth." L'auteur lui-même ouvre la série de ces biographes qui n'ont pas perdu dans la poussière | des livres le contact do la vue réelle, et qui ! nous initieront désormais à diriger nos pas dans des voies nouvelles en étudiant les grands hommes. D'un puissant intérêt aussi est le Chapitre 1 que l'auteur consacre au séjour du fabuliste ' chez Fouquet-, où nous trouvons en même temp , l'histoire curieuse de la disgrâce du trop pro-' digue ministre, et où nous assistons à l'éc'.o-; sion du ,,Songe de Va-ux", et de la fameuse i .,Elégie aux Niymphes de Vaux" qui valut a-'.i fabuliste une demi-disgrâce à son tour. Pu s c'est le voyage forcé à Limoges, d'où sertira „Le voyage en Limousin". Ensuite la nomination comme gentilhomme ordinaire de la duchesse d'Orléans, dent il séduit une dame d'honneur, et dont il sert la table en retroussant ses narines à l'odeur agréaible des mets i déficieux et fumants qui chatouillaient agréa-; blement son nez de jouisseur. Tout cela nous : est décrit ét plus encore...' C'est aussi la pc-i riode mémorable de la grande amitié des f quatre amis, La Fontaine, Racine, Molière et | ïioileau, que M. de Ridder nous représente à i tort comme un puritain. Le buste de Girar-! don a la bouche rieuse ; il n'est pas réservé c-s poète à la lèvre franche, qui ne sait pas retenir le trait moqueur. »Ste Beuve r.ous avertit qu',,il était le contraire eu triste et du sombre" (Causeries du Lundi VI p. 502): Et l'auteur de Port Royal nous raconte ]a niche d Racine à Chapelain à qui il allait présenter j Boileau comme M. lo bailli do Clievrer.se. Boi-| leau. loin d'être un puritain, était un espiègle. Ne s'est-il pas un jour affreusement émêchc dans la société peu recommanda'.;le du poète Chapelle, grand disciple de ii;iéchus, au point que le -oleil du malin lui carcs.a i'Opidémie dans line rigole de Paris? L'anecdote est piquante. Et Racine, le grand tragédien, n'était-il pas un gai lurron ? Et dès lors ces personnages, que nos études moyennes nous représentent invariablement comme les plus intraitables et les plus, rigides des hommes, ne 6e transfigurent-ils pas et la , .découverte" dr' leur vie réelle n'insuffle-t-elle pas du même coup à leur oeuvre plus de vie et plus' d'humanité ? Nos études littéraires ne sont pas assez vivantes. Nous ne vivons plus avec .les esprit» parce que nous avons oublié les hommes. Je loue beaucoup M. de Riudcr de nous l'avoir ri'ont-ré un<5 nouvelle fois. PourraiR-'jé. à présent Jui fairo quelques reproche.; 'f Pourquoi ce fin esprit n'a-t-il pas plutôt suivi le maît-c qu'il admire tant, Anatole France; pourquoi le ton de sarca?me doit-il troubler la bello sérénité do son livre? Pourquoi n'a-t-il pos adopté celui de l'ironie spirituelle? Elle l'eût err.j.uché eie fournir des armes à ceux qu'il attaque et qui s'ingénieront à relever certaines erreurs, certaines vues incomplètes, comme p. c. celles des raisons qui ont déterminé Boileau à ne pas insérer la fable dans le Ile chant de l'Art Poétique. Un peu plus do précision dans les détails n'eût pas'gâté ce beau livre, bien au contraire. On gagerait à certains moments que M. de Ridder a été excité par son éditeur à hâter la livraison du manuscrit... Ah, les barbares! Et puis cette belle édition est dé-fleurée par des fautes d'impression assez nombreuses ; nous trouvons e. a. trois orthographes différentes du mot Malherbe aux p. 26, 34 et 33. C'est dommage. Mais en somme ce ne sont là que des observations de détail. Disciple de Taine dont il applique avec aisance et abondance la théorie du milieu, disciple aussi de l'admirable Ste Beuve dont il possède l'art fluide, et l'ondoyant éclectisme, M. de Ridder, ce Flamand qui a su si admirablement se pénétrer ele l'esprit -français par son érudition déjà très puissante, par son stylo personnel et séduisant qui se prête admirablement à suivre tous les contours et lés détours de sa pensée, est un écrivain plein de promesses. Il contribuera puissamment à l'introduction des auteurs français en Hollande. Nous le félicitons de ce travail de propagande qui lui vaudra la reconnaissance de tous ceux qui ont à coeur la diffusion de l'âme française et de l'esprit français. Willy Timmcrmans. 1) Jean de la Fontaine, zijn vrienden en vriendinaen» Hollandia-Druk kerij te Baaxa.

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