L'écho de Belgique

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17 augustus 1916
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s.n. 1916, 17 Augustus. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn70m2g/
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Téléphone: Muséum 267» L'Echo de Belgique Bureel : 21, Russell Square, W.C. Abonnement: is. 6d, pour trois mois. Subscription î Xs. 6d, for three months. lre Année. -No. 28. ÏEUDI. AOUT 17. 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix ld, AVANCE DES ALLIES SUR TOUS LES FRONTS Une mission belge au pays des Boers. Tel est le titre d'un conquet volume dû à la plume de M. Standaert, député de Bruges, et qu'édite la Maison Blond de Paris (in octavo, 390 pages) ; nous sommes les premiers a pouvoir publier un extrait, tiré du chapitre II. de l'ouvrage qui a trait à la traversée en mer au départ de la mission belge vers l'Afrique du sud en novembre 1914 : A présent c'est la vie du large sans autre horizon que le cercle indéfini, dont le navire reste le centre. On voyage, la nuit, tous feux éteints et cela jette, sur la traversée, un voile d'inquiétude ; pendant le jour, à chaque fois qu'un panache de fumée, au loin, signale quelque navire, c'est chez les dames une angoisse croissante. Toutes les précautions sont prises; le "Briton" s'écarte de la ligne de navigation habituelle, les prescriptions, le soir venu, sont observées avec rigueur. Souvent le clairon appelle le personnel à la manoeuvre des barquettes ; les passagers convoqués au salon ont reçu les instructions voulues, pour le cas du "sauve qui peut"; on trouve des bouées et des ceintures de sauvetage un peu partout. La circonspection fut telle, que les noms des délégués belges se trouvaient omis sur la liste des passagers imprimée à bord et qu'à Londres, la censure avait interdit de signaler, dans la presse, le départ de la mission. Mais la nature humaine est ainsi faite qu'elle s'accoutume à tout, même au danger ; après peu de jours, les dames deviennent moins soucieuses et plus sociables et le soir dans la lueur lugubre des villeuses, quand elles quittent le hall pour descendre le grand escalier, elles n'ont déjà plus, comme au pre-, mier jour, ce frissonnement de tout leur être, telles sur les plages quand elles vont plonger dans l'eau de mer et que la mer est froide. C'est avec une philosophie souriante, qu'en vue des éventualités possibles, on étale, le soir, à côté de sa couchette, la ceinture de sauvetage. Parmi les passagers du "Briton" se trouve un évêque protestant américain, ami du président Wilson ; il est, pour nous, le personnage important, à bord, et il semble, qu-avant même d'aborder en Afrique, notre mission commence. L'opinion américaine relative aux Belges et au rôle joué par eux dans la guerre qui ravage l'Europe, nous est révélée dès l'abord. Les atrocités? On n'y croit pas ou peu; voûtes les guerres amènent des horreurs inévitables, d'ailleurs quand on s'engage dans les combats de francs-tireurs, les représailles s'imposent. Au point de vue Droit? Nous avions tort ; la neutralité ne nous obligeait pas à l'impossible c'est-à-dire à la résistance du nain contre le colosse. Il semble, d'ailleurs, que par sa politique nettement anglophile, la Belgique ait vioïç, de son propre chef, sa neutralité, de même qu'elle en avait altéré l'essence par l'annexion du Congo. On le voit, les Allemands, en Amérique, soignaient bien leuï: propagande. Il nous fallut, tous les jours, matin et soir, discuter, exposer le point de vîie Belge. La lecture des principaux extraits de l'enquête sur les atrocités commises par Jes Allemands, fit grande impression. La prétendue alliance de la Belgique avec l'Angleterre, cette stupide invention allemande, bâtie su.r les propos^ du colonel Barnardiston, qui déclarait, lui-même n'avoir aucun pouvoir spécial, c^ette légende inépte, nons pûmes la réduire à ncant, grâce à la documentation, fournie par le gouvernement belge. Il nous fut possible de prouver, texte en main, que de convention anglo-belge il n'y en eut jamais et que les déclarations relatives à un débarquement d'une armée Anglaise en Belgique ne visaient qu'une seule hypothèse, celle d'une invasion " préalable H de la Belgique par l'Allemagne. D'ailleurs, le chancelier allemand n'avait-il pas déclaré au Reichstag à Berlin, le 4 août 1914 : "nécessité fait loi, nos troupes ont occupé la Belgique ' contrairement au droit des gens ' ; il ne nous est pas possible d'écouter ' les justes protestations' des Belges. 'L'injustice ' commise ' sera réparée " aussitôt que pourra." Est-ce clair? Ce langage du chancelier n'aurait pas le sens commun, si la Belgique avait violé sa propre neutralité. Quant à l'annexion du Congo, l'Allemagne fut la première à la reconnaître sans protestations ni réserves et de longs mois après l'annexion, soit le 29 avril 1913, l'actuel secrétaire d'Etat von Jagow déclarait au Reichstag: "La neutralité de la Belgique est déterminée par des conventions internationales et l'Allemagne est décidée à respecter ces conventions." Il nous fallut gagner le terrain pied à pied, discuter longuement la question de Droit où nous acculâmes l'évêque à la théorie du "scrap of paper " qui est comme la borne frontière entre la civilisation et la barbarie. On voyait peu à peu la conscience droite de cet intellectuel se remettre de son erreur, se redresser vers la justice ; graduellement, les raideurs de l'indifférence se muèrent en l'effusion d'une réelle sympathie. Quelle émotion pour nous, quel sentiment de la beauté de notre cause, lorsqu'un jour l'évêque nous fit mander au salon et nous donna lecture d'une longue lettre au président Wilson, dans laquelle, après avoir exposé la vérité sur les atropités commises par les Teutons, il priait le président, au nom des lois de l'humanité, de prendre en main la cause de la Belgique martyre. Le dimanche suivant, à l'office du bord, présidé par le capitaine, dont la voix rude, faite pour commander, s'adoucissait, étrangement, dans les invocations graves de la prière, l'évêque prit la parole : " Et exaltavit humiles " tel est son texte; il dénonce l'orgueil, fléau des nations comme des hommes, qui, à travers les âges, fit couler des fleuves de sang, l'orgueil, auquel Dieu inflige le châtiment de ravaler celui qui s'idolâtre au rang du barbare et de la brute. Et il conclut : des cataclysmes surgissent les régénérations ; je salue l'Europe de demain, une Germanie rénovée, grande encore, mais guérie à jamais des erreurs du militarisme et des folies de l'orgueil, une France raffermie marchant dans une auréole nouvelle de tolérance et'de belle latinité vers ses riches destinées, une petite Belgique, elle aussi grandie par le malheur, conduite à un glorieux avenir par un Roi qui a su montrer au monde ce qu'est la Majesté du Droit. "Au sortir de l'office un Anglais me glisse à l'oreille: "You did not lose your time." Vous n'avez pas perdu votre temps. Il fait idéalement doux, le navire est bercé en un roulis lent presque fatidique, à l'allure du balancier décrivant sa courbe, tous les passagers sont sur le pont étendus dans les chaises longues. A l'horizon, comme une apparition sur l'eau, le pic de Ténériffe surgissant brusquement de la mer à une altitude de quatre mille mètres, en la forme d'un cône parfait à l'arête impeccable, la masse toujours amincie, à mesure qu'elle monte, semble dresser contre le ciel sa pointe hardie saupoudrée de neige. Montagne classique, isolée, d'une forme parfaite ; majestueuse, élégante, elle réjouit la vue et frappe l'imagination. Par moments le pic nous apparaît idéalisé, de légers nuages laiteux viennent flotter autour de la base, on dirait quelque féerie au décor mouvant ; l'énorme masse semble se détacher de terre, le blanc de sa neige est d'argent, le brun de son roc est vermeil, une irradiation lumineuse et floue se dégage de son aire ; il plane dans l'espace le beau pic de Ténériffe, il plane auréolé, comme pour une ascension d'apothéose, vers un ciel d'azur de soleil et de rêve. Emoi à bord ; un marconi venu de Dakar annonce que trois grands croiseurs allemands : "Gneisenau," " Scharnhorst," et " Leipzig," sont coulés par la flotte anglaise ; le "Kœnigsberg" est acculé aux côtes de l'Afrique; le "Dresden" et le "Nuremberg" ont pu s'échapper. Le capitaine, rayonnant, descend de la dunette et crie de sa voix éraillée de vieux marin qui commande : ce soir éclairage "a giorno"—.grand bal! ^ Exactement à huit heures, les dames en riches toilettes de soirée, les messieurs en habit, arrivent sur le pont, inondé de lumière, au' parquet soigneusement ciré. Un lent mouvement des ondes mêle son rythme à l'ondvjlation de la valse, le bruit des vagues mourafites, ponctue, en sourdine, le point d'orgue de l'orchestre. Les couples sautillent, glissent, tournoient, ondulent et de la pénombre, bai, en manière d'abstention, nous nous sommés; retirés, les toilettes roses, blanches aux décolletages un peu africains, les élégants et minces anglais noirs, aux larges plastrons blancs, les p>aquets de lumière et d'ombre tranchant chaque groupe comme à l'emportepièce, font un jeu de clair-obscur, d'un art saisissant. Elles sont subtiles et souples ces jeunes anglaises, elles volettent semblables à de légers oiseaux : "Comme l'hirondelle A la mer se mêle, Agaçant de l'aile Les flots en courroux." Et voici que l'orchestre, allumé par des rafraîchissements au whisky, entonne en air de valse: "It's a long way to Tipperary," la chanson de guerre si populaire à Londres; la galerie accompagne l'orchestre en chantant, au fond du navire les gens de service, soudain immobilisés à leur besogne, dressent la tête vers les cages d'escalier et, en un instant, jusque dans le troisième dessous, garçons et servantes étreints à leur tour, tourbillonnent follement, chantant et sifflant: "It's a long way..." La brise pxasse douce, moite, avec les caresses de Zéphyre, par-dessus les couples enlacés, et je songe au vent âpre, glacé, terrible qui souffle, là-bas, sur la terre de Flandre et qui fait se blottir, au fond de leurs tranchées, nos chers vaillants soldats, .tapis dans la neige et transis de gel... E. Standaert. O L'Unité allemande et la Réforme démocratique. (Voir ire partie, No. 27.) L'idée de l'unité nationale est si profondément enracinée dans le peuple allemand qu'on ne peuit attendre la réalisation d'une réforme démocratique sur aucune autre base. C'est ce que nous croyons avoir montré dans notre dernier article. Il faut peut-être aller plus loin dans cette voie, et nous demander si une démocratisation des institutions allemandes n'aura point précisément pour effet de renforcer l'unité de l'Empire. Nous n'avons aucun goût pour la prophétie. Nous ne voulons tenir compte, pour pressentir l'avenir, que des données les plus objectives de la situation actuelle. Ces données, nous les trouvons dans l'organisation même des pouvoirs politiques en Allemagne et dans les tendances que ceux-ci ont manifestées au cours de ces dernières années. Il est probable, en effet, quelque violente qu'on suppose la commotion amenant une réforme, que la constitution de l'avenir ne sera, dans une laçge mesure, qu'une adaptation. des institutions actuelles à une conception politique nouvelle. En admettant un réveil de la conscience politique du peuple, il s'agit donc de déterminer quelles sont, parmi les institutions de l'Empire, celles dont le mécanisme se prêterait le mieux à l'organisation de la souveraineté populaire. Ce sont ces institutions qui possèdent les plus grandes chances de survie, et dont le développement caractérisera vraisemblablement la constitution de l'avenir. La souveraineté de l'Empire appartient actuellement aux gouvernements fédérés, représentés par leurs délégués au Conseil fédéral (Bumdesrat). La souveraineté réside donc dans l'élément qui, dans la constitution impériale, assure la représentation des intérêts particuliers aux divers gouvernements. A côté du Conseil fédéral se place le Reichstag, élu au suffrage universel des citoyens, et qui représente les intérêts de l'Empire envisagé comme un tout. Ainsi, l'assemblée organisée sur une baise démocratique est aussi fondée sur une conception unitaire de l'Empire. D'autre part, l'assemblée constituée d'après le principe fédéral, est en même temps réactionnaire et antidémocratique, puisqu'elle est formée par les délégués des princes fédérés. Le Reichstag, il est vrai, n'a pas été organisé pour satisfaire à des théories démocratiques mais, comme le disait expressément Biismarck " afin de servir de contrepoids à la politique dynastique ("c'est-à-dire particula-riste") des gouvernements." Cette conception du rôle du Reichstag répondait assurément à la situation telle qu'elle se présentait au moment de la formation de l'Empire. L'Empire actuel est fondé sur un accord des Princes. C'est dans les tendances particulaxistes de ces princes que se trouvait alors le principal danger pouvant menacei la prépondérance de la Prusse. Aujourd'hui la situation n'est plus la même. Pair sa puissance militaire et industrielle la Prusse a conquis une ascendance absolue su> les autres Etats fédérés. "L'union de l'Aile magne opérée par la Prusse, disait très justement le Professeur Forster de Munich dans un article récent, n'a pas été une victoire de l'idée unitaire sur les tendances particularis-tes, mais simplement une victoire du particularisme le plus fort sur les autres." Le particularisme prussien m'est pluib menacé par celui d'aucun autre Etat. Ce qui le prouve, c'est l'appui certain que la politique prussienne trouve toujours dans le Conseil fédéral : "Dans les situations difficiles, disait M. v. Bethmann-Hollweg (10 janvier 1914), la Prusse a toujours été soutenue par le fiundes-rat."Mais à côté de cette Allemagne groupée sous la prépondérance prussienne, une autre Allemagne s'est révélée, qui n'est pas plus prussienne que bavaroise ou saxonne, mais purement unitaire : " Sans doute? disait le Dr. Fr. Naumann au Reichstag (23 janvier 1914), la Prusse est la base historique de l'Empire, mais sur ce fondement l'édifice impérial a été continué et développé ; et cependant, après cinquante ans de fonctionnement pratique de l'Empire, les Prussiens viennent et nous disent : "Nous ne l'avions point entendu ainsi ; l'Empire devient trop puissant, trop allemand, et alors que restera-t-il du prus-sianisme? " En d'autres termes, la domination prussienne se heurte aujourd'hui à la conception unitaire, représentée dans la constitution de l'Empire par l'assemblée démocratique du Reichstag. Et c'est actuellement dans le Bumdesrat, dams l'assemblée fédérale où sa prépondérance est inébranlable, que la Prusse cherche un contrepoids à l'unitarisme du peuple allemand. Les conflits les plus vifs qui se sont élevés au courts de ces dernières années entre le Reichstag et le gouvernement impérial ont précisément pour origine ces deux conceptions très différentes de l'unité allemande. D'une part, la conception prussienne. C'est une conception essentiellement mixité. La forme fédérale de l'Empire y joue un rôle essentiel. C'est par la division de l'Allemagne en de multiples principautés et l'ascendant qu'elle exerce sur celles-ci, que la Prusse domine l'Empire. C'est par son indépendance vis-à-vis de l'Empire, que la Prusse sauvegarde ses institutions réactionnaires, la prépondérance des Junkers dans sa diète et enfin, par l'intermédiaire de son premier ministre-chancelier de l'Empire la prédominance de la politique prussienne dans le gouvernement de l'Empire. La conception prussienne n'est qu'un patrticularisme à peine déguisé. Elle tend à établir l'unité par l'absorption.Cela est si vrai que le chancelier de l'Empire s'est révélé comme le défenseur constant du fédéralisme. Il a opposé la résistance la plus vigoureuse aux tentatives du Reichstag pour imposer à la Prusse une réforme de son système électoral. De même chaque fois qu'il s'est agi au Reichstag d'établir une responsabilité effective du gouvernement impérial vis-à-vis du Parlement, le chancelier s'est fait le champion des droits souverains du Conseil fédéral (v. p. ex. séance du 16 février 1912). Sans doute, c'est avant tout de sauvegarder le particularisme prussien que se préoccupe le chancelier. Mais il ne saurait non plus se désintéresser de la situation des autres Etats vis-à-vis' de l'Empire, puisque le maintien du fédéralisme est la condition de la domination prussienne en Allemagne. Au Reichstag, au contraire, les prérogatives des Etats particuliers ne sont invoquées que dans un butdéfensif, afin de soustraire ceux-ci aux usurpations de l'Etat prussien. Quant aux droits de l'Empire, la majorité du Reichstag est constamment favorable à leur extension. Elle prétend même attirer à la compétence du Reichstag des questions qui, incontestablement, dans l'organisation actuelle de l'Empire, sont de la compétence des Etats particuliers. C'est ainsi qu'elle a prétendu imposer l'unification de tous les systèmes électoraux propres aux divers Etats. Une réforme récente, qui permet au Reichstag de conclure la discussion d'une interpellation par

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1916 tot onbepaald.

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