L'écho de Sambre et Meuse

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06 februari 1918
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s.n. 1918, 06 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n21t06/
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Annonces la ligne 0 40 Ana. fimnc. (avis d'ass. de soc.) » ' 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits Mixers fi» » 1.25 Faits divers corps » 150 Chronique locale » H 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOT 7TP^ A. *K - Ad m'nis- ration- B M» criop J.-B. C;>L*VAR0 37, rue Fossés Fleuris, Wamur BULGARIS Sofia, 2 février (oMeiel). Snr le front en M«c4d«ine, entre le ltc d'0«hrida et le lao de Praspa. dans la bsuele 4e la Czwrna et au Sud d'Haws, la cane "i*ade est devenue plus violente par iaterpittonee. À l'Ouest du Yirdar, notre *rtil>rla a pris seas son f « plusieurs détachement» eawemis qui te aient d'approeber de aes peste* Dans l» plainf devaat nos positions ét* ■ b;it»<i i 4 Sé è* nofre ar'ti'<<wHle a d p^r-é P i*1»or« détsch«m(" '<■« d'j^fanto-Hr g ai'"> Sir fro'î de '* D^brondsehf * m1 -tic". La guerre navale — ^raatf'-v t «ar-le-Mein, 3 févrior. 0» 'r*ni>m«tt de La lLtj» à 1» « G»«itte lm Francfort » as» noavello da aoarao àeatra «*:v#?<t laquelle un grasd aavire de gaerre anglais, aiaorté de plaaieura «oeMre-torpillsur», aurait touohé usa mise le 26 décembre à jroxisaité du port Aa gnerre da Firth «f Fortk. — ierlin, 4 février. On maado de là e à la « G&xitta de Yess » : — U*e formidable arise a éclaté dans las ekantieri marais américains. D'aprè» un* le*iro d» Washington. le» Américains essayent sans ce««e da nouveaux typetde narires at «es tâtonnements soat oauta fut lan Itats-Unis me «enstnii-raat cette année qae 1,100 0C0 à 1,200,000 tenaes au maximam, alom qu'il* «raient pramis d'am construire 6 million». Les journaux amérleaias eux-méaae# disent que si las ehamtiers arrlralant à livrer 2 «aillions da tomes em 1918 aa lerait là an résultat extraordiaaire. Entre illfés — Paris, 3 férrier. La Gonféreaca des Alliés a terminé ses travaux samedi après-midi. Le parfait aceerd entre las puissanee* de l'Entente, qui résulte du compte resd» des diseussiona et de* réielutions prises, ne oemt manquer d'exercer son infleatice sar la dernière phase de la guerre. Il est probable qn'nno inforanatl*'-! »*-eielle sera publié* dimanche soir à Rome, à Paris et à Londres. MM. L)ojrd Oaorfa. Or-lande et Seninno "ont pris copgè de M. Clemeseean à Versailles et s®nt repartis peur Londres et Rome. — Faris, 4 février. Da 1' « Eeke da Paris > : Le GomHé supérieur de guerre dea Allié», réuni à Versailles, a diseuté smr-teut la méthode de détense à employr pi les Allemands prennent l'cffansive à l'Ouest. En Allrmagac — Brêaae, 3 févrer. De la « Weserï litung » : — Les gréviste* se sont réunis p.pt aprè?-midt et ont d^ci é de renrfndre l*» travail lundi — Burlim, S févr >r. De la « B«rlir*e Z-dtung a«a Mitta* > : ~ L» g èv* est déflHltiv»m>»nt tornai^e dans les exploitations de petite et de m>y ne importune® du Grand-Ber'in, eù les ouvriers ont repris le travail dimanche après midi. D'ap-è3 l'ensemble de la situation dans la capitale ei dans le reste de l'Empire, « i p^ut considérer que la grève sera terminée partout demain lundi. — Berlin, 4 février Du « Barliner T-«gebiat* » : — Les deux jgreupes sosialistes da Relschtag ayant- demandé an préside it de rAss°mbiéo 'de le convoquer immédiate-meat^îâ Kampffleura répondu que les présidents de tous les autres partis co sul- "tés s'étant prononcés pour la négative, il ne pourra être donné suite à leur demande. — Berlin, 4 février. A l'ordre da jour des délibérations de la Conférence qui va réunir ici demain de hautes personnalités politiques et militaires figure, outre la question du ravitaillement, celle de la «ituttion à i'Est et notamment celle de la conclusion d'ores et déjà escomptée de la paix avec l'O ikraiue. La Finlande. — Bsrli i, 3 février. Les plénipotentiaires du gouvernement finlandais à Bjrlin font publier par l'Agence Wolff la note suivante : — M. Trotzki a dit à la dernière séance de la Conférence de la paix que le gouver-meneat finlandais avait été renversé et remplacé par ua «suvarna^aat d'eavriers •t de paysans doat il ns voyait pas paur-qnoi las délégaës na auraient pas admis à prendra part anx négociations de Brest-Litovak.A l'encontre, nous affirmons que 1© gou-reraameat islandais n'a nullement été renversé, qa'ua gouvernement senlaiiste appayé par destreupei kalak^viatea rnssns a'asi aaomentaaément emparé du pouvoir dans urne petite partie dn sud de la Finlande, mais qa'il aat dépaurva da toute autorité légale, qu'il nf s'appuie fia sur la foraa brutal* at qa'il ne eompte parmi ses membres aaoaa représentant des pay sans, fui sont manifestement hostiles anx menées bolchevistes Le gouvernement légitime institué 'également par la Dièke a été, il est vrai, forcé de quitter la capitale, mais sas fonetiom-nairas sant agréés dams la plus grande partie du pays, qai s'est ralliée à la casse de l'ardre. Nous tenans da gouvernement légitime des pouvoirs éérits qai naus auteriaest à prendra part anx délibératians de Brest-Li'ovfk en qualité de représentants de la Finlande. Aucune délégation filandaiae n'a donc, ph dfherg de la nétre, le droit de prendre pari amx négociations de paix. — S'eckkolm, 3 février. On mande d'Helsimgfors au « rageas Njrhate" », que le nombre de aitoyans as-» «asinéa par la Q-ard# Ronge va eroissant : 30 cdavrea sont en ee moment exposés à a naoritriie. 0 oit» par «i !e» victimes da )» Gard» R <re un B<>«f»a a > ii >jl"«aire de polie- et un j«urnaliat«. Lks Suédois qui habitent Halsingfers chnrfk ^t * quitter a *ill<i au plu» tôt. La G»r4« Range a fait main basse sur tans les dépôts en banque. — Stoekhalm, 3 février. Uie délégatian da fBafràxtik ji-a»ï*~—îî-l— * rsçms hier par le ministre des affMrps étrangères lai a proposé da mener campagne em faveur d'une partiaipatio» roieo-taira de la S«èi« à la bataille qui se livrent en Fialasde le parti de l'ordre et l'anarekie. La ministre leur a déeleré que le gea-rernement estimiit impossible en es moment une intervention ofloielle. En Aoiéri^aa. — Btrlim, 4 février. Du «errespoadant de la « Gszatte de Voss » à Lendres ; — Veiei l'imprassien rapportée par le «olonel H'>usa. l'hemme de a«aflanoa da M Wilson, de aen voyaga pn Isrepe : « La situation en Eirepa eat dangereuse peur l'Amérique qui m'est pas i mè ne d'apporter à l'Eatento l'aide qu'elle réalame. Le» Alliés manquent absolumeat d'organisation eentralo, at l'on peut on inférer avec eertitade qu'ils perdront la guerre. > lu apprenant sala, la majorité de la Commission du Sénat s'est prononcée en faveur de l'institatiom d'an coatré'e des sgissemeats d»s Alliés. Ra China — Landres, 3 février. On mande da Pékin au < Times > : La pesta s'est propagée vers la Nard . js!?qa's Tshili. D?a« un» pçtitt villa sitaée à 50 millas ara Sud Oaest d» Paa Tieg-Fou. 30 as s do psst« sa sont manifestés. Oa craint que l'épidémie no a'éteade aux villes populeuses de la province. En Ronaaanle. — Stoekhalm, 3 février. 01 mande de Jtssy : — Le roi de Raamanie a présidé an Con*eii da la Coure ma, auquel on assisté le prince kéritier, M. B?atianu, le général Bartie, le généralissime Tsahersbatsschef i et le général Averescu. Le Conseil a décidé de esmbattre à outrai C8 les msximaHstea et de licencier tous ies régiments russes qui se trouvent sur le territoire roumain. En France. — Paris, 8 février. La soua commission do la Haato Cour a ter misé l'examen dos document* recueillis par le cap>taino Bomehardom. Om pernae qu« M Daudet ar M. Painlevé, a<jcie s président du Co'sei', seront entendus la sem ine prochaine — Paris, 3 fevrier. Lundi commenceront, devant la troisième Cour militaire, ies débats de l'affaire Boio Pacha. — Paris, 3 février. L' * Humanité » dit q*~ l'amiral jase- • naimé saisira la Cemmission de la mx.'iue de Tensembie des merimia iion» quil a soulevées, à plusieurs reprises, contre la gestion de M. Aag. gaeur au ministère de la marine. Oa lui prête l'intention de demander à la Chambre la mise en accusation de M. Augagneur et son renvoi devant la Haute Cour pour y être jugé. — Paris, 3 février. MM. Renaudel et Moutet, députés sosia-listes, ont déposé sur le bureau de la Chambre une demande d'interpellation à M. Ciémencaau. Ils exigeront des informations sur la méthode suivie paria justice militaire dans les affaires en cours. — Paris, 3 février. Depuis samedi matin, une compagnie de pionniers entasse des sacs de sabie contre i le Palais du Louvre pour le protéger contre les attaques aériennes. — Paris, 4 février. Le général R»ériesin Woed, son ehef d'état major aiasi qaa deux «ffliiers français ont é.é grièvement blessés par uno bombe qui a éclaté dans son quartier général établi dans 1 Ouest de la France. — Paris, 3 février. Une explesiom s'est prodaito à Moulins dans uno usine où las ouvriers chargaaient des grenades. 11 y a eu dix tués et trente biflsséa. Un incendia a éclaté; il a détruit le bureau de poste aroisïaant. Las pompie-s ont réussi à préaervef an dépôt de pondre établi à proximisé da lieu du sinistre. En Angleterre. — Londres, 4 février. D'après las joureaùx anglais, 58 personnes ont été tuée» et 173 blessées lors de Mers Cumipés fins Belligérants ALLEMANDS B irlin, 5 février. Tkéâtre de la guerre à t'Oaest. Groupe d'armées du Kronpriti Rupprecht Depuis la côte jusqu'à la Lys, lutta d'artillerie qai dans la soirée s'ast considérablement accentuée entre Paschendaele et Becelaera ainsi que sur la voie ferrée Boesinghe Staden où nous arons rejeté une poussée anglaise Da même, au Sad de la Lys, sur le canal da La Bissée et sur la Scarp», l'activité du feu sVst passagèrement animée. A l'oecaaion de rpcan naissances couronnées de aticeés au Ssd d'Armentiéres et nrès do Grainconrt, bous a'oas capturé plaaieurs Anglais. Groupe d'armées du Krenprinz allemand. Des détachements d'assau badois ont fait irnspti®» dsia i$s t ancké«3 framf.«issi * S'Est b—*■■ ■*•?-'■. y eut iaflîgé -.2 ioar : l'es portas à rndvoraair® et en ont ramané ' 33 f>riseamiers et plasiexrs mitrailleuses. | Groupa d'arméss do dae Albrscht Sur les hauteurs da 'a Mauss a-' N^rd et ] au Sud de S' Mikiel, l'activité combative s'ast animé« da< s i'après-midi. Rien do naay»aa sur les autre* théâtres da la guerre. Dar erste Ganeralquartiermaister, LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris., 4 février (3 k). Après «ne violente préparation d'artil-; leria les Allempds ont t«mté dans la »«i-| rée ^'hier s ir la 'sectea? Ouest Fraane» (au Nord-Est de Ceurcy-le- kàteau) mn coap de maim aiséaaant repoussé. Activité des deux artilleries sur la rive droite d* la Measo. Aviatioa Daas la période de 21 aa 31 janvier inclas, neaf avions allemands ont été abattas par nos pilotas en combats aériens et quatre par la tir de notre artillerie antiaérienne. Es outre, dans 1s Périone, qaimzo avioms allemands gravement onde »»n*gée ont été rt-s tossabamt désemparés dans laur-i ï?gn®s. Faris, 4 février (11 h.). Aa cours i"s la jour^s, la lutte d'artillerie a pria un» certaine intensité sur le fromt au Nord da l'Aisne, dans la région du Cernlliat, en Arganno et en Haato Alsace. Paris, 3 février. Armée d'Orient. Près d« Swgaro (sur las pontes S'id du B^lé»), les iro.ipwa b itaaniquas ont exécuté avec succès un raid sur les tranchées bulgares. A l'Ouest du 'ac d'Otkrida, an détacke-ment ennemi, qai taatait d'salover an de nos postes a été repoussé. L'aviation hellénique a bombardé la par* de Mileikovo, dans la vallée du Vardar. l'attaque aérienne dirigée sur Londres la nait du 28 aa %9 janvier. Il est probable qa<? des cadavres gisent encore sous les décombres, car on signale la disparition de quatre personnes. D'autre part, l'attaque aérienne exécutée la nuit du 29 au 30 janvier par les avia- ' tears allemands «r la capitale a fait 12 vctHues ; deux d'autre elles ont été tuées. — I-oi-dras. 3 Du « Manchester Guardian » : — Las ouvriers syndiqués se sont mis partout d'&ccord pour ne continuer la guerre que s'i; leur esst prouvé qu'il s'agit d'ure guerrp défensive indispensable. Il est probable que le Congrès socialiste interallié convoqué pour lfe 20 février réclame le droit de réunir des conférences socialistes internationales, dont le résultat sera efficace à condition que tous les partis se ralliant aux principes adap'és par la plupart des socialistes. Toutefois, ce but ne peut êt^e atteint que si tous les belligérants consentent de légers sacrifices Il faut, par exemple, que l'Angleterre et l'Allemagne abandonnent une certaine partie des territoires qm'el'es occupant et que la F ance admette que 'a gu»»tion d'Alsace-Lorraine soi! < é'O'ue par voi de référendum comme le proposent les socialistes de la minorité. En Russie. — Pétrograd, 3 février. Le Conseil des ««masisaairas du paaple n décidé la création d'an cotisai! spécial attaché tu ««amisaâri&ï de la guerra qui sera chargé de l'crgaaisationot de la ceaa-titatioa de l'armée rouge dis ouvriers et des paysans d8 la République — Puris, 3 février. L'Agance Hivas apprend d<g Pétrograd qne des troupes polowai.sas fertts de 25,0: 0 hommes ont occupé B -g'-tek-' ar <iaseua le , Conseil des ouvriers de la riile EUa* mar- ; chsnt sur lu gnuv(»rn«»manî de S**o!<?» k L" gîssrsraeœi^.t bolehwvista d« Pétr® grad usa da r»préaaitles a{ a déjà errêé plusieurs psirso^ na ités polonaises en vue, antres !e prince Swiatopoltk Mir;ki. — Pétrograd, 3 janvier. La « Novaja Chisn » écrit que la disette s'sccentue de jovr en jour è Pétrograd. ï ■ a 1 La popalacs a'intredait systématiquement dans tontes les maisons partica-iières de certains quartiers de la ville et maltraita mémo les femmes et les enfants. La paniqae règne parmi la populatian. Le Soviet a fait savoir qu'il a nommé 5 000 ouvriers et soldats contrôleurs des vivres. — Pétrograd, 3 février. M. Maxime Gorki, saigné dans un hôpital à la saite d'une grave blessare reçue su cours des combats de raes de Pétrograd, est actuellement hors de danger. — Londres, 3 février. Oa mande do Pétrograd aa < Times > : — Las rilles d* Grosniy, ua des centres pétrolières et de Yladicaucase se trouveraient aa pouvoir des tribus circsssiennas, qui pillent et incemdieat les maisons at délivrent les détenas. LES 11ÉIS DE TROTZKI Dapuis le débat des négociations dalrcst-Litovsk, la nom 4a Trotzki a complètement' é;vip;é celui 4% Lénine et l'on a l'impras-«le* çr« «'«--s? . si d**t la mata aslac:8uss . gouverna à travers dç... périls da toute str-ts I& baratta fragile da Saviat. Avant d'assumer le rôle da dictateur et de tribun, le commissaire du psapla fréquenta en Snisss ies asiliaax internationalistes.Il «ulla&ora à la revus < Bsmain », qis'édita à 0-snève Henri Guilleaux, et eut l'occasion d'exposer ses f4é*s sur les origines et les causes da cor. Ait eicsi que sur les solutions qu'il préconise. L'un ds «es articles a powr titra : « La gaerra et l'Intarmationak » L'autre, plss récemt — il remonte à l'époque da goâreraememt de Karemski — traita du « Pacifisme aa service de l'Impérialisme ». Celai-ci est particulièrement intéressant en es qa'il son» pemst de suivre la derrière évolution d* la pensée do T/etzki avant qu'il lui fit donné do passer aux ! actes. Il y montre que la paeifismo, aa nom j daquttl des nations ffléros da leur progrès I m coapea aajourd'kai la gorgo, sert la ^ cause ao l'impérieliame capitaliste. C'est pour fonder la paix perpétuelle et , créer la Société des nations que Wlisoa ; ontr. î'ie l'Amériqae dans la lutte pour obtenir urne paix rapide qne K jren«ki dé cide 1 ofl«) sire. Lo? squ>) la b«urgeoisk ess.-ya à® U\t« tab a r d«s pvéj*. ' ■ • su, : o v une organiiatifà retietnslio des scéié;4s I hamsiaes, sUo s'est ksurtéa à la daro réalité de la guerre, à l'usage invsté-é da trancher les principaux prohfiè^tas' pf)ïi<i-ques par la moyaa la plas' abîurde. Dapais, la démocratie bourgeoise fait appel à ses philosophes, à ses moralistes, à sas écrivains et à sas fiaanciers pear prouver au monda qua la rai*ou et l'is é- : réi réclament l'étajaiksoment d'une paix 1 perpétuai ie. L« b'jtug o<*ie u«> vit. cemm« toujours, ; qae .-a surfuaa usa ekoss* et n'eat pas le eoarage d'examiner >es données économi que* du problème. Le capitalisme traita l'idée d'ane paix perpétuelle avec plus de sans géae encore qu'il n'avait traite le principe de ia liberté de l'égalité et de la fraternité, et lai qui avait su tirer parti des progrès techniques avec une si haute intelligence ne sut pas organiser rationnellement les relations économiques entra les pays; il fournit à l'instinct de destruction des armes dont le moyen âge « barbare > n'avait pas imaginé la craaaté. Les rapports entre nations se tendirent, le militarisme se développa. On fit eroire à la petite bourgeoisie qao l'armée était ia meilleure pratectriee de ia paix et qu'il fa'lait la renforcer jusqa'à ce qu'on eû, trouvé daas 1® droit international la gara-nie de la paix. C-i«e interpréta ion pacifiée du aiilitï-risnï; c'jnvesait aux gouvernements capitalistes et aux détenteurs des industries métalluigiquss. Entreteaips, les conflits devenaient plus aigus et la catastrophe mondiale se produisit.La pacifisme procède de la même erreur que la théorie de la solidarité des intérêts entra les différentes classes; la lutte entre les E;ats capitalistes a les mêmes causes économique* que ia lutte des classes.Quiconque croit pouvoir réconcilier celles-ci peut aussi admette"* qu'un droit international me.tra fin à ia lutte entre les E.ats. Troizki suit cette è olution des idé?s en France, en Russie, eu Angleterre où Asqmth et Lioyd George, ea Amérique où W tson ee B yaa sont des pacifistes, et er.ui ie son etade en posant la question: « Comuien de uang russe doit encore couler sur le front iuiérieur et extérieur pour assurer l'emprunt promis à notre fidélité ?» Pour le proiesariat, il ne peut s'agir, selon lui, de défendre une patrie < nationale » qai appartient aa passé et qui est devenue ie principal obstacle au développement économique, mais de créer une '■ batrie b auemp plus pwissanto : ies Répu- i psique» Unies de l'Europe, fondement des j Etats Unis du ïaonde. A la guerre «omrni meyan de résoudre las contradictions.iasé'ubles de a#wîfr*tj* i me.io prolétariat doit appoesr sa méthode : | e'jile de 1a révolatisn sociale. L* mot d'ordre q-ii p-»r>;n«ttr é 1« KiOCi'aU» SOCllt.io de » f œ- r ' s r g é.re . oeianiOM iu--médi' d ho Las ua»4i»loo» e;xqc« en a ?> x ( t daa peapi es «t . o-V aeiie <>«* dip-om»i> récoïsciisés) ■ ara conciae. aèrent )ss mêra >-poar tou;e i'I-< .or&atio^aia : pas de eonai bution, droit des peuples de disposer d'eux mêmes, les Eïats Unis d'Europe ssns mo narotiies, saus armées permanentes, sans castes féodales, sans diplomatie secrète. I i Tel était, hier encore, le programme du néircciatear do Braat-Litovsk. Mais sa politique pratiqua a'ast pas •xampte de céatradic'ian. Anx prises avec la réalité, il aurait, d'après un télégramme du collaborateur da « Times > à Pétrograd, déclaré aa dernier Congrès du Soviet : < Je ae fais pas de miracle at ne saurais vous promettre une paix démocratique. > Nous verrons bien d'ici peu ee qu'il en retourne. A MÉDITER Un critique militaire des plus écouté, M. Norre-gaard, du « Morgenbladet » ue Chriitiania, écrit au sujet des événements attendus dans un avenir rapproché:— L'efficacité de l'aide américain» promi»» aux Alliés dépendra de deux facteur»; l'importance du contingent armé que les Américains pourront mettre sur pied, et la date à laquelle ce contingent pourra prendre une part active à l'action générale. L'importance du contingent sara proportionné au tonnage dont on disposera pour le transport des troupes, des armes, des munitions, das chevaux, des vivres, du fourrage, des impedimenta de toute sorte qu'une armée traîne, après elle. » Suit une démonstration qui tend à prouvai- que le tonnage nécessaire au transport d'un million de soldats ne pourra devenir disponible que dans un avenir très éloigné. — Admettons, contiriue M. Norregaard, que l'armée d'un million da combattants puisse être transportée en Europe. Ce serait là le maximum de ce que l'Entente puisse espérer, en 1918, pour remporter ' la victoire. L'ne telle armée, composée do ieunes et vigoureux soldats, pèsera incontestablement clans la balanse. Mais que signifie ce million d'hommes, si on lui compare les pertes subies par les Alliés au cours de l'année qui finit et qui représentent, au bas mot, 5 millions de Russes, 600,000 Roumains et 4.00,000 Italiens?L'arrivée d'un million d'hommes, venant renforcer un front ne pourra pas les compenser. Au surplus, ce million de combattants n'arriver-il pas trop tard ? Il n'est pas probable que las Puissances attendront pour agir l'arrivée de ee conti: Il est, au contraire, plus que vra jaini bientôt nous , aurons à enrêgisirer a comme il s'en est produit pri> arelin avec une viyueur d'autan. plu lyanle chefs de l'armée allemande s', enilent à n qu'en' résulte la décision finale. Cette poussée en avant peut se produire sur différents points du front, aussi bien dans le secteur de Sambrai, que plus au Sud, en Champagne, aussi bien que dans les secteurs de Toul et de Nancy. L'Allemagne et l'Autriche y engageront toutes les forces dont elles disposent, aussi bien sur terre que dans l'ail ; aucun sacrifice ne les fera recaler pour atteindre le but visé Dans ces conditions, il faut env *ger la possibilité d'una parcée du front enneiai, a il que l'intervention américaine soit prêle à se faire sentir. Et si cett* éventualité s'acwaaplu, l'ii^orvèiiiioQ américaine ne pourra plus lard, si importante soit elle, que faire traîner les choses en longueur. L'Entente s'appuie donc sur une bas* peu scî'de pour entrevoir ls possibilité, voire la probabilité, de réduire les Centraux k merci au cours de cette année. Cela ne leur réussira, ni cette année, ni les années suivantes : il s'en passera de nombreuses et il faudra livrer, encore bien des batailles sanglantes et naeur-trièras, comportant des sacrifices inouïs, avant que les Allias atteignent leur but. Encore, s'ils étaient certains d'arriver après trois, quatre ans d'efforts, au résultat entrevu de remporter la victoire qu'ils rêvent, on pourrait à la rigueur admettre que les peuples acceptent da faire les sacrifices nécessaires, mais cette certitude ils ne l'ont pas, même en prolonjeant jusqu'au bout l'ascension de leur Galgotha Ils n'ont, à ce sujet, à mon avis, pas plus de cerfi-tude que leurs adversaires et, tout bien considéré, la possibilité d'une victoire finale des anses allemandes ne doit pas être absolument exclu. La forteresse de l'Entante présente déjà quelques brèches, et les sous-marins sant occupés à en affouïl-ler las fondations. Si leur action devait durer encore plusieurs années, il est fort a craindre que tout le bâtiment ne s'effondre quelque jour. D'ailleurs, les hommes d'Etat Je l'Entente semblent depuis peu avoir perdu beaucoup de leur belle assurance de jadis et ne se dissimulent plus les difficultés à vaincre. Ils n'affirment plus; ils se contentent, comme M. Lloyd George, d'exprimer leur ferme espoir en une victairé finale. C'est la première fois que le mot « espoir » a été substitué a « certitude ». Ce sera donc pour la « prochaine fois », quand l'intervention italienne, roumaine et américaine allégera leurs efforts. A mon humble avis, des années se passeront avant que celle éventualité se produise. Si l'Entente se refuse à entamer les négociations à Brest-Litovsk, ou ailleurs, si elle se repose sur la force des armes pour terminer la guerre, la paix sera reculée; dans le cas contraire, je crois que la rapidité avec laquelle la paix nous surprendra, nous étonnera nous-mêmes. » Commentaire de ;a Presse De la « Mwnchener Algemein Zeifung- » : — On comprend maintenant pourquoi M, Trotzki 'ait tant d'efforts pour faire traîner e* longueur es négociations de Brest-Litovsk ; on comprend pourquoi il voulait que les troupes évacuassent les territoires occupés avant que les peuples eussent îxereé leur droit de décider d'eux-mêmes : on cor'-irend pourquoi il n'hésite pas à renier d'un ion-''autre ses propres principes et pourqaoi il ine politique de vwience et d'intolérance à aquelle l'ordre sévère qui règne dans les . l'occupation et d'étape peut passer nulle liberté. En réalité, il ne veut autre ae' le . ® a révolution, et tout le resle n i,d'e prétex Il voudrait que la révolution, uJnt l'Oukraine et la Finlande sont en ce moment victimes, s'étende à la Lithuanie et à la Pologne et ensuite et surtout aux Puissances Centrales Ce rêve ne manque pas d'envergure, mais la réalisation en sérail à tel point horrifiante qu'il n'y a i'ort heureusement pas à craindre que l'idée en devienne contagieuse. Les rares bolchevistes qu'il peut y avoir en Allemagne n'y joueront jamais un rôle sérieux, et la seule chose que l'on puisse trouv triste est de voir des gens sérieux leur faire des avances. » De la « Gazetta de l'Allemagne du Nord ' — On a vu comment lei maxinialiste* s'y «ont pris en allongeant indéfiniment lears discours sur le droit des peuples de décider d'eux-mêmes, oour tenter le faire l'obstruction à Brest-Litovsk. Le peuple allemand doit comp er avec la possibilité d'une continuation de cette lactique et se demander si l'Allemagne doit enrore attacher une valeur et laquelle à la conclusion de la paix avec le Nord de la Russie. Toutes les informations concordent pour montrer que le régime bolcheviste a livré ce malheureux pays à la ruine complète, aussi bien au point de vue politique qu'au point de vue économique. Dans toutes les villes et jusque dans les moindres 4me année N 30 Le N° jLCI centimes Mercredi 6 Février 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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