L'écho de Sambre et Meuse

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03 oktober 1918
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s.n. 1918, 03 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922q3q/
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PRIX DES ANNONCES : la.ligne, fr 0.50:'— Ann liiianc. (avis d'as--. de soc ), la ligue fr. 1.00; — Nérrolojçiij, la ligne fr 1.00 - Paits divers fin), la ligna fr 1.25: — cjts divers (corns la ligne, fr. 1.50; — !îkr«nwiprale, ! "«ni fr. 2.00 c . i < - : ici' • ini f 'a lin- ". fr 2.00 •imir<i*tratia et Rédaction ■ 37-39, rue Fossés-Fleuris Naniui weaua. de 11 ù i li. ut de S à •> h Les article» n eagatïent ,ue leurs auteurs. -«i non in^rés ne sont pis rendus. L'Echo de Sambre & Meuse =:—■ rcac ' PRiK DES AfONNiBWNTS' ; 1 «nois, fr. 2.50 — 3 siais, fr. ISA Les demande» d'sbounsMact sert rt w?s eSc-i n si vemeokpar tas burecas. u hk lés facteurs îles poAos Les rérlnrnîtions concerna#! \»< H abonnements doit et A (■.ice adr «*«*■< §H exclusivement aux bureaux d« peav- | 11OOLIHIO, Sifesîgar-PrspriiM-, y La « Tribune Libre » mt largmt», ouverte à tous. L'Organisation de l'Instruction publique (11F article) L'Organisation de l'Instruction publique (lllme article) L'UMIVEKSIXÉ 3C5JES r»AMIS Les croisades aidèrent puissamment au I était éclipsée par les écoles de Sa-lerne et de XV UMIVE3RSIX2 Les croisades aidèrent puissamment au < relèvement des études si délaissées après la" ! mort de Charlemagne. Grâce à I enseignement d'hommes éminents comme Roseclin et Abeilard, on vit accourir en France des < étrangers venant de toutes les contrées de 1 l'Europe. C'est 'de ce moment que tout un quartier de Paris fut aff eté spécialement à la population estudiantine. Ce mouvement de renouveau intellectuel ne se borna pas à Paris, plus d'une école établies en provinces y acquirent une célébrité justement méritée; là, les bénédictins principalement s'étaient voués à cette œuvre et ils apportaient dans sa réalisation une activité quasi infatigable. Malheureusement, des mesures restrictives empêchaient la liberté d'enseignement dètre une réalité ; entre autre, il était établi en principe qu'à côté des écoles ordinaires aucun cours libre ne po.uvait être établi sans une licence ou permission délivrée par le chancelier de la Cathédrale, ce qui nous prouve qu'à cette époque, l'instruction publique ne relevait nullement de l'Etat mais bien de K l'Eglise qui, en étant maîtresse absolue, pouvait ainsi l'orienter à sa guise. A cet égard la France était en retard sur notre pay.-> où l'émancipation politique était déj tellement complète, que dès 1 92 les bourgeois de Gand entrèrent en .conflit avec leurs' chanoines au sujet du droit exclusif d'avoir des écoles, que ceux, ci prétendaient garder. es braves Gantois, sans se laisser in i «rider par les menaces d'excommunication, firent sanctionner par le comte Baudouin que <t quiconque en avait la volonté, la capacité et les moyens pouvait tenir école en plein droit sans que personne put s'y opposer ». (l'était un premier et grand pas de fai vers l'enseignement laïc Dans la suite, cet.mouvement de revendications s'étendit à Ypres, Anvers, Bruxelles, Mali nos et Liège. C'est sur la terre de Flandre, aujourd'hui si cléricalisée, que vit le joui" la première tentative faite pour arracher au cl Tge le monopole de i'eris 'ignénient D'essence purement ecclésiastique, l'Université de Paris fut fondée dans le cours du XIIe siècle. Dans se^ bulles de 1ii>9 et de 1310; Innocent III qui lui-même avait été élève de l'Université, en confirma les statuts et exhorta les professeurs et les écoliers à les observer, exactement. Ce fut lui encore qui dans son bref du 20 janvier lïsiO trancha un différend survenu entre les élèves et le chance!i-er de la cathédrale qui en fait était le grand maître de l'Université; enfin vers 1213 il chargea son légat d'améliorer le règlement de cette institution En exécution de cet ordre, fut publié en 121i) un statut, où étaient fixées les conditions nécessaires pour enseigner, les matières de l'enseignement et le règlement disciplinaire des maîtres et des élèves Plusieurs papes, du reste, s'intéressèrent Jt vivement à l'Université de Paris et lui accor dèrent des privilèges importants. Honorius III défendit d'excommunier au-cu ' membre de l'Université sans autorisation du St-Siège et Grégoire IX prit sa défense contre le pouvoir civil. Jt. C'est de ce dernier pape que date le droit donné à l'Université de suspendre ses cours si on refusait de lui rendre justice, droit dont dans la suite elle abusa allant jusqu'à suspendre son enseignement lorsqu'il y avait la plus petite apparence de conflit soit entre elle et le pouvoir civil, soit dans son sein ' même, entre les écoliers et les maîtres. A cette époque, 1 Université était une corporation mixte composée en partie d'ecclésiastiques et de laïcs Les ecclésiastiques composaient la Faculté de Théologie, par contre ils étaient exclus de celle de médecine; la Faculté de Droit admettait les laïcs et les ecclésiastiques tant réguliers que séculiers, tandis que la Faculté des Arts rejetait les réguliers. Les laïcs admis dans les différentes Facultés étaient soumis aux règles ecclésiastiques; dans le principe le mariage leur était interdit, en 14">2 ceux appartenant à la Faculté de Mé iecine obtinrent la permission de le faire, mais ce ne 'ut qu'en 1600 que cette concession fut accordée aux docteurs en droits canoniques. L'Université de Paris comptait donc quatre Facultés :Théologie, Droit, Médecine et Arts; les trois premières étaient appelées supérieures parce que les études qu'elles embrassaient supposaient des connaissances déjà assez étendues données par la Faculté des Arts. Les cours de la Faculté de Théologie du- 1 raient huit ans; au XIV» siècle, leur durée fut portée à 14 ans. Le droit civil était peu enseigné à l'Université de Pari-, il céda'ii le pas au droit canon; quant à la Faculté de Médecine, elle C'dofne 30 septembre, Onrainde de Berlin a la « (iazei p de C-togn • » que l > nouvelle le là retr le de M. le secrétaire d'Etat von Hintze est / erronée. Cologne, 30 septembre, — Aa uns dérision n'a , encore et ', pr.se onceruaiht l'a su 'ces -i'in du comte ; Hartiing. Le ruit île la retraite du -ecrétaire d'K von Hintzr a eourti; le» propag teur* de ce lir il se basent »ur le fait que M. von tlintze auiait, en même JGU -XT UT*., JCXXgy était éclipsée par les écoles de Sa-lerne et de Montpellier. * « » De nombreux boursiers fréquentaient les cours, ils étaient de plusieurs espèces et logeaient principalement dans les collèges ' situés Montagne Sainte Geneviève. Il y avait les boursiers artistes ou artésiens parmi ' lesquels se recrutaient les boursiers théologiens et es boursiers décretistes ou étudiants : en droit. ! A l'école de la rue Fouane, fréquentée par les boursiers artistes, ceux-ci devaient fournir les bottes de paille sur lesquelles ils s'asseyaient pour écouter les leçons de leurs i maîtres. La théologie était enseignée dans les couvents et dans différents grands collèges. Il y avait des étudiants de tout âge, même de cinquante ans, et eomme on se montrait très libéral dans l'octroi des bourses d'études beaucoup de désœuvrés trouvaient très commode, quoique se souciant fort peu d'étudier, de vivre assez îacTement au détriment d'une fondation. Alors déjà existait la race de l'étudiant perpétuel, composée de gens sans famille, sans ami qui, comme le dit' Michelet dans son Histoire de France, « passaient toute une vie dans les greniers du pays latin, étudiant, faute d'huile au clair de lune. » * Les dernières années du XIVe siècle virent le début des pensionnais. Avant ce moment toutes les coies préparant à la Faculté des Arts étaient des ex ter ats, mais l'augmentation rapide du nombre d'élèves ne pei mettant plus de les surveiller t'une-façon suffisante", force fut de les réunir par groupe dans un même lieu. L'Université encouragea les pensionnats et imposa même aux maîtres 1 obligation de s'y loger et de s'y nourrir ce qui, petit a petit, eut pour conséquence d'amener les professeurs à enseigner à l'intérieur de ces établissements et non plus dans les écoles de la rue Fou&rre. < "e,st dans le règlement de l'Université portant la date du 1er juin 1452, que nous ::•<«! -oft1 une di position qui fut t'ori-gire -de-l'inspection scolaire. Quatre liomnîes de chaque nation devaient être choisis par la Faculté des Arts. Voici comment leurs attributions étaient déterminées : « Nous leur enjoignons et nous leur donnons r1' - ion expresse au nom de l'autorité apbssolique de visiter chacun des collèges et pensionnats où séjournent les étudiants des Arts, de s'y informer avec soin et scrupule de la vie et des habitudes de chacun, du régime commun, de l'habileté de l'enseignement, de la modération apportée au gouvernement de la maison, de 1 état Je la discipline scolaire, afin que tout ce qu'ils auront observé et jugé digne de réformes, ils puissent le corriger et réformer suivant Dieu et la justice, d'après les prescriptions des règlements et avec l'appui de notre autorité et celle du siège apostolique » Ces inspecteurs devaient être maîtres ès arts et gradués d'une des facultés supérieures.Nous avons vu que parmi las privilèges dont jouissait l'Université se trouvait le droit de suspendre les c urs, exercices et prédications lorsqu'elle avai à se plaindre et jusqu'à ce qu'on lui eut rendu justice. Trouvant dans ce droit un moyen facile d user de pression sur le pouvoir civil elle en abusa rapidement, aussi en 1462, Louis X obtint-il de Pie II une bulle qui ne supprimait pas complètement ce privilège, mais le renfermait dans des bornes étroites. Toute offense dont les docteurs ou écoliers avaient dorénavant à se plaindre devait être justifiée devant l'archevêque de Sens et l'évêque de eauvais qui jugeaient s'il y avait lieu de suspendre les leçons; en aucun cas cette suspension ne pouvait avoir lieu avant que ces prélats aient statué. En somme, à cette époque, la vie de l'Université con istai surtout en disputes stériles entre elle, et le pouvoir civil, disputes qui dékmrnan les esprit, de l'étude étaient grandement préjudiciables à l'avancement intellectuel non seulement des élèves, mais même des maîtres. Avec ses méthodes surannées, l'Université n allait plus être à la hauteur de la situation nouvelle créée par le grand mouvement qui illustra le règne de François 1er : la ' Renaissance. En , ffet, les langues lié raïques.et grecques ! • étaient inconnues dans les collèges de Paris; : les grands écrivains de l'antiquité y étaient ignorés; on-n'y parlait qu'un latin giossier ei la-philosophie y était sans clarté ni solidité. Bref, en un mot, renseignement y était très médiocre. Georges LAFORET. temps que M. HertMjg, offert sa démission à l'Em- i P"i eur. On ne sait rien de bien précis à cet égard. Dans les m i ux p ri- m«u aire», on discute bivucoup Is.res-, crii de 'Empereur. On estime généralement qu'e.i cas de renia ni' nent Hu miaîstè •• sur s bases pa- leraei t ires, las n ,-nistces de la g-uen , il» 1 nrrine, d s finances ! d postes'i ''lia ger-ont pa< d1 titul ire. : es noms du vice-chan elier von l'ayer el de i. f eliranbacti, • rés.deu' du Reichstag. »o t mis en avant pour la succe»»ion du comte llertling. COMMUNIQUÉS OFFICIELS vr«y » v s t ai ',£ -rxir- "•«ofl» «s -tx»»»- « L'Echo de Savn.brt et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et ledermer communiqué français, douze heures avant les antres journaux des Piisi«Hces Centrales Berlin, 2 octobre. ' Théâtre de la guerre à l'Ouest. ® En Flandre, de part et d'autre de Cambrai p et en Champagne, nous avons refoulé de violentes attaques de l'adversaire. Dans des p sectaurs calmes dtf front, près de Saint- ç Qiientin, au Nord-Ouest de Reims et à l'Ouest p des Argonnes, nous avons replié dans des positions plus en arrière des éléments de lignes saillantes. Groupe d'armées du Kromprinz Rupprecht# " Au Nord de Staden, en déiouant des charges ennemies, nous avons capturé une centaine de prisonniers, ces deux côtés des s routes reliant Ypres avecRoeselaereet Menin l'ennemi a vainement donné l'assaut à plusieurs reprises. Il a pris pied à Ledegem. Par une contre-poussée, nous avons repris la f' partie orientale du village. Au Nord de Menin, le 100e régiment des grenadiers de la réserve saxonne, commandé par le lieutenant colonel von Angeldi, s'est tout particulièrement signalé. Les exploits du !32e régiment d'infanterie, commandé li par le major Panse, ont été également brillants dans les derniers combats. Au Sud de La Bassée, nous avons refoulé des charges partielles ennemies. ' La 5e journée de la bataille de Cambrai ■'* s'est terminée de nouveau par un plein in- p succès de l'adversaire. Au Nord deSanciourt, des régiments silésiens et hessois ont fait s avorter les assauts ? fois réitérés de l'enne- JJ mi. Plus au Sud, les agresseurs ont passagè- c rement avan é par Abaucourt, Banligny et au s Sud de Blecoqrt en direction de Cuvillers. Notre retour offensif au cours duquel le 55e régiment d'infanterie de réserve s'est particu peinent signalé, a rejeté l'ennemi !l par 4b; court et Bantigny et a délivré ainsi L les vaillants défenseurs wurtembergeois de Blecourt, déjà encerclés. Près '. Cambrai et plus au Sud. des regi-m iits t la vaillante 3e, division do l'infan- j terie de a marine ainsi que des régiments du *a Sleswig lelstein, du Brandebourg et de la Bavière ont fait ééTouler l'assaut ennemi. <■ Runi .ll; est restée aux mains de l'adversaire. *n Group d àrmées du général v^on Boehn. r Entre le Gatejet et l'Oise, depuis l'avant J-dernière nuit, notre front passe à l'Est de Sainl-Q tin et se dirigé alors vers Berten- f court-sur-Oise. ^ Dans le courant, de la journéfe, i ennemi a r dirigé de violentes attaques partielles contre d les secteurs dEstrees, de Joncourt et de 2 Lesdins; de part et d'autre de Sequehart, l'advers3ire a fait irruption. c c Des contre-charges de bataillons de la 1 Prusse Orientale et du Posen, sous le cam- e mandement personnel du divisionnaire général von der Chevallerie, l'ont redéloge de d nos lignes. Saint-Quentin où, hier, ne se (rouvaient à déjà plus que des patrouilles, a été occupée 8 par l'ennemi " e Groupe d'armées du Kronprinz Imérial. r Entre Aillette et Aisne, escarmouches en- jj tre avant-postes. Au Nord-Ouest de Reims, a nous avons replié nos troupes des bords de la Vesle; elles ont occupé des positions plus a en arrière. L'ennemi a suivi avec de faibles détachements et se trouvait, au soir, dans la c ligne Vaut' lav-Villers-Franqueux. a En Champagne, les Français ont repris leurs attaques générales. Dans la matinée, r ils les ont dirige contre le front entre Ste- 1 Marié-à-Py et Montheis, et dans le courant 1 de la joti' née, contre ia ligne de Somme Py 2 à Aure. Leurs efforts ont été vains. " 1 Des irruptions locale» ont été nettoyées en ( grande partie par des contre-pousses. A part des divisions prussiennes el bava- l roises combattant depuis le début de la ( bataille, le 400e régiment d'infanterie s'est , particulièrement distingué. Les nouvelles positions occupées par nos < troupes l'avant-dernière nuit part de Mon- ' thois par Challerange, passe près de la forêt , d'Au-try et au Nord de Binarville et rejoint les anciennes lignes près d'Apremont, après 1 avoir traversé les Argonnes. En avant de ce j front, nos postes ont fait crouler plusieurs * c arges ennemies. i Groupe d'armées von Gallwitz 1 Par des entreprises d'attaque locales, nous, i avons redéloge les Américains du bois d'Ogons et des lignes limitrophes. j Hier, nous avons abattu 27 avions et 3 j i ballons captifs ennemis. Le capitaine von i | Selnlich a obtenu sa 35e et- le sergent ma or Mai, sa 30e victoires aériennes. us Opelns s fieii Cologn . 30 septembre. — On mande de Hollande aux journaux allemands : — l/t n it de samedi, entre 2 h. 1 2 et 4 heures du 1 malin, Zeebrugge et Ostenda ont été bombardés par ' . des naviaeî de l'Entente. j 11 n'a as été possible d'établir exactement le ' nombre es bâtiments qui ont participé à l'attaque. : Les exp'osions ét ient si violentes que le sol en a trembla en Hollande. On o < inst té des incemiies, mais on ne sait si les dégât# sont importants. " v Les A l auds ont énergiquoment répondu au feu des navire» ennemis. Vers 5 oeures, dix obus ont encore été tirés. !> utre pa t, o,i mande de Flessiugue q.m la car nonu. iie : été si violente a certains moments que i nombre de personnes se sont réveillées. Berlin, 30 septembre. — Officiel du soir. La journée a été généralement calme en Flandre. Les Anglais ont de nouveau exécuté des attaçues en masses contre Cambrai et de part et d'aut s de la ville; elles ont échoué et ont coûté de très fortes , pertes à l'ennemi. A l'Ouest du Catelet, des combats se sont dévelop- ! pés le soir. Nous avons repoussé des attaques p irtielles fran- i çaises en Champagne et de fortes attaques exécutées : par les Américains à l'Est de l'Argonne. t; u . » Berlin, 30 septembre. — Officiel. J Dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre, ^ nos sous-marins ont caulé 21,000 tonnes brut. e Berlin, 1er octobre. — Officiel. n Dans la zone barrés autour de l'Angleterre, nos n sous-marins ont eoulé 15,000 tonnes brut. Vienne, 30 septembre. — Officiel. Sur le théâtre de la guerre en Italie, opérations fructueuses de nos patrouilles. ,■ Tenant compte de la situation sur le front bulgare, ' nous avons évacué une bande de terrain immédiate- n ment à l'Ouest du lac d'Ochrida. o * * ¥ Vienne, 1er oetobre. — Officiel de ce midi. ti Sur divers points du front en Albanie, combats q locaux. Pour le reste, pas d'événement spécial à signaler. * n Sofia, 30 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, de l'Albanie à la iBel isitza, combats d arrière gardes. c Sur Is front de la Bslasiiza, engagements entre patrouilles qui se sont terminés à notre avantage. p Dans la vallée de la Strouma, plusieurs compa- ( gmes britanniques, appuyées par des canons et des mitrailleuses, ont tenté d'approcher de nos positions; elle o.,11 té dispersées et ont abandonné leurs g canons et plusieurs nntcdilleuses ; en outre, das pri- q sonniers sont restés entre nos mains. « • P Constantinople, 29 septambre. — Officiel. Sur le front en Palestine, les Anglais ont poursuivi leur marche en avant de part et <l'aut;e et au Nord- , Ouest du ckemin de fer Deran-Liamas. Le calme a régné sur le reste du front. e —«(oj»— Berlin, 30 septembre. — Officieux. d Nos troupes se sontméthodiq ement repliées dans f le secteur de ilandzame pendant 'a nuit du 28 ] au 2'J. •! tlier, à midi, des forces beiges Importantes ont recommence k nous attaquer, mais sans succès, au Nord-Est jusque dans là région de Houthulst, et de u nouvelles et vioiemes ..tiaques prononcées l'après-midi et 1a soir entre Zarren et Morslëde, au Sud-Uuest de Staden, n'ont eu non plus qu un succès C méoiocre. L'ennemi, qui avait, en sa faisant appuyer par un fort contingent d'avions, pénétré Jans nos lignes à ! 9 h. du matin dans la direction de Comines, en a été j1 repousse l'après-midi a Mouthem. Sur le front de Cambrai, la bataille a duré au - Sud de la roûte U'Arras à cambrai jusque dans la nuit du ^ 28 au 29 septembre. 1 Le matin, a i h., un fort duel d'artillerie a été dé- f clanche sur tout le front depuis le secteur des lacs près d'Ar eux jusqu'au iNord de St-Queulin. A b heures, la canonnade ennemie est devenue S exti èmement violente. j Nous avons repoussé l'ennemi qui avait pénétré j dans nos lignes prés d'Arleux, où il avait prononcé , une attaque partielle. ' Vars 7 heures, les vagues d'assaut ont commencé à déferler depuis Epinoy jusqu'au ruisseau de l'Omi-gnon, souienues par de îorles escadrilles de tanks " et d'avions. 11 Bien que près d'Epinoy, l'ennemi a attaqué à'huit reprises; ses as»auts réitérés tout le long du jour, dout plusieurs après une très violente préparatios d'artilfaria, ont provoqué une bataille acharnée qui a dure jusqu'à la tombee du jour.' Des deux aôtés de Gouzeauc .urt, l'ennemi s'est, au cours d'opiniàires combats de tranchées, servi de a lance-llamines, comme aus-,1 à l'Ouest de Beliicourt, 11 où ses troupes d'assaut ont été amenées d ms des camions-automobiles blindés jusqu'à la partie la plus 11 avancée du terrain de combat. Entre Gouzeaucout t et le ruisseau de l'Omignon, ? nous avôns compté une cinquantaine de tanks démolis. ë Le légirnent d'artillerie de campagne n° 108 et la 7e batterie du régiment d artillerie de campagne nu r 241 se sont particulièrement distingués dans ta dé- 1 ieuse contre les tanks. Les pertes de l'ennemi en morts et blessés sont extrêmement «levées. Une brigade de la 3e division canadienne a signalé c par sans-tu qu'elle avait perdu à elle seule 54 otli- . ciers et plus de 1IA1U soldats morts et blesses. Au Sun du ruisseau de l'Omignon, les attaques en-namies ont commence a 8 h. 5U du matin. Nos troupes ont opposé à cet endroit une défense opiniâtre et ont repoussé toutes les attaques que 1 l'enhenii y a plusieurs fois renouvel ées jusqu'au soir. J A l'Ouest de St-Quentin notre feu de défense a f empêche des attaques ennemies de se développer. Des deux côtes d'Orviilers, l'ennemi a prononcé 1 des attaques partielles après une courte mais violente canonnade; nous les avons nettement repous- ! sees et avons l'ait un grand nombre de prisonniers. 1 Nous en avons fait'un assez grand nombre aussi à l'Ouest de la Suippes, pendant des combats locaux 1 livrés près du Hexenberg. La canonnade s'est etendue en outre à la région , des plateaux de l'Ouest de la Suippes. Eu Ctiampagne, des attaques profondément échelonnées ont été declanchées le matin, vers 8 heures, i après une très violente préparation d'artillerie, la g pression principale s'en exerçant entre Somme-Py . et Ardeuil. \ Vers le soir, de fortes escadrilles aériennes enne- i mies sont intervenues dans le combat et l'ennemi a ] donné l'assaut à plusieurs reprises avec des tanks à la hauteur qui se dresse au Ïud-Ouest d'Apremont. i mais il a été repoussé. . A l'Est d'Apremont après avoir dans la matinée prononeé plusieursaUaquesdetanksque nous avions j repoussées, les Américains ont pénétré dans «os lignes dans la direction d'Exermont, mais nous les i avons contre-attaqués et rejetés au-delà de leur position de départ, notre artillerie faisant pleuvoir sur ( eux, tandis qu'ils refluaient, un feu concentrique exterminateur. Dans le mêmi temps, nous Reprenions Apremont, qui avait déjà plusieurs fois clîangé de mains. Entre Cierges el Brit uilles, de-, forces importantes se sont, « puis 4 heures du matin, lancées à plusieurs reprises contre nos ligne . Un quatrième assaut, que l'ennemi a entrepris i • l'après-midi contre la isière méridionale du bois de Cunel, s'est écroulé et lui a coûte de fortes pertes 1 infligées par le feu concentrique do notre artilierie et de nos miirailleuses. Il en a été de mêm£ d'autres attaques prononcées près de Cierges et de Brieuilles. Le 3e bataillon du régiment d'infanterie n" 150, qui avait déjà le 28 septembre repoussé dix attaques consécutives, a encore repoussé hier deux attaques d« tanks dont il en a mis dix-neuf an pièces. Ommuniipés les Puissances Alliées Paris, 1er octobre (3 h.). Notre progression a repris ce matin entre l'Aisne et la Vesle En Champagne, nos troupes poursuivant leurs attaques ont complété leurs succès dans la soirée d'hier; à leur droite elles ont réalisé une avance importante dans la vallée de l'Aisne et conquis Binarville et Condé-les-Autrey.Nous avons fait de nombreux prisonniers et capturé un matériel considérable notanr-ment plus de 200 wagons à voie de GO et de nombreux wagons à voie normale. Paris, l'r octobre (11 h ). Les attaques menées par la première armée ■ française en liaison avec les forces britanniques dans la région de Saint-Quentin ont obtenu aujourd'hui d'importants résultats. Poursuivant l'ennemi en retraite, nos troupes ont pénétré dans Saint-Quentin jusqu'au canal Les Allemands résistent encore avec opiniâtreté aux extrémités de la ville qui est» débordée par le Nord. Dans cette région, nous avons atteint le canal entre Le Trouquoy et Rouvroy. Au ud, ils ont passé dans la position Hindenbur'g jusqu'à 2 km. environ à l'Est de Gauchy. Sur le front "de la Vésle, la pression énergique exercée depuis Hier par notre cinquième armée a été couronnée de succès. Les Allemands, contraints d'abandonner les plateaux entré l'Aisne et la région de Reims, se sont repliés sur toute la ligne. Nous avons occitp ': Maizy, Concevreux sur la rive Sud de l'Aisne que nous bornons entre ces deux villages. Plus à droite, nous avons pris possession dcMeurival, Ventelay, Bouvencourt, Trigny, Clienay, Merfy Saint-Thierry, et poussé nos lignes jusqu'aux abords du fort de Saint-Thierry,Depuis hier, 2100 prisonniers ont été dénombrés.Nous avons capturé une vingtaine de canons dont 10 de gros calibre. En f hampagne, les vaillantes troupes de notre quatrième armée continuant l'effort des jours précédents, ont accru leurs avantages. A droite, elles ont conquis dans la vallée de 1 Aisne. Autry, les bois d'Autrv et Vaux-les-'Mourons, à 5 kilomètres au Nord de Bouconville. Plus à l'Ouest, elles ont atteint les abords Sud de Challeranges, porté leurs lignes à i kilomètre au Sud de Liry et pénétré dans les bois d'Orfeuille au Sud-Est de celte localité.Nous avons fait de nombreux prisonniers au cours de la journée, capturé des canons et un hxatériel considérable. * * « Londres, 30 septembre. — Officiel. Au cours de nos opérations au Nord de St-Quen-tin, la 46e division du Nord et du Midland a fait hier a elle seule 4090 prisonniers et pris environ 40 canons.Dans ca secteur, l'ennemi a résisté hier avec acharnement antre Beliicourt et Gonnatieu. Les troupes américaines, anglaises et australiennes on. dû se battre durement, et ce n'est que tard dans la souv.e qu'elles ont gagné du terrain et fait un grand nombre de prisonniers. En contre-attaquant, vers la soirée, l'ennemi a réussi, à Bony el a Villera Guislain, à refouler légè-i ement nos troupes vers les abords à l'Ouest de ces villages. Nous avons tenu partout ailleurs notre gain de terrain et progressé «ncore dans la soirée au Nord de Gonneliau. Un violent combat s'est livré hier après-midi sur l'aiie gauche du champ de bataille. Nos iroupes avancées, qui avaient occupé Autienchel-au-Bac at étaient entrées à Arleux, ont été forcées d'en sortir. A l'Ouest «l au Nord-Ouest de Cambrai, l'ennemi n'a pas été à même d'entraver la maréhe en avant de nos troupes, dont les détachements avancés ont atteint le carrefour das routes d'Amis à Cambrai et de Bapaume à Cambrai et sont entrés dans les faubourgs Nord de Cambrai. Nous avons repoussé une contre-attaque prononcée dans cette région par l'ennemi qui a subi de fortes pertes. Il a plu à torrents la nuit et le vent a souMé en tempête. * • * * ltome, 30 septembre. — Officiel. En Judiearie, après une violante préparation d'artilleria qui s'est propagée sur un large front, un grand nombre de datachements ennemis, franchissant la Chiese, ont attaqué à coup» de fusil et de mitrailleuses, la nuit du 28 au 29 septembre, nos postes avancés près de Manon dans la vallée de llaone. Cette attaque a échoué grâea à l'opportune intervention de uas batteries et l'ennemi a été forcé de se retirer au delà de la rivière. Sur le reste du front, duel d'artiHerie et activité réciproque des détachements de reconnaissance. Sur la Cima Kady (Tonale), nous avons fait prisonniers tous les hommes d'une patrouille. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. ♦ ï^a Guerre Mer Amsterdam, 30 septembre.—-Lesnavires-hôpitaux « Sindero » et « Zeeland » ont été assaillis hier et aujou d'hui par une violenie tempête. Le « Zeeland » a pu se réfugier ce matin dans le port d'Ymuiden; le « Sindero » est enrare en mer. ■«f I.WHIWIIiKCt 4"" ami le. — 230 MMBkL IIWHlfW — Le v. XO eofrtiitës Jeudi 3 Octobre i£lë PRIX DES ANNONCES : ' PRK DES ABONNttWfflS';

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