L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 19 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9v243/
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E chode Sambre PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, !a 'igne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : .37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de 11 à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. C0LL8BD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. La Belgique Fédérale LA BELGIQUE FÉDÉRALE M. Paul Seippel, professeur à l'école polytechnique de Zurich, répondant à une enquête internationale sur l'idée de Patrie, ouverte il y a quelques années par les & Annales politiques et littéraires » de Paris, écrivait les lignes suivantes, qu'il paraît intéressant de rappeler : « Tout citoyen suisse a deux patries auxquelles il est également attaché : la petite patrie cantonale et la plus grande patrie i'éjdérale. Notre idéal est de montrer comment plusieurs peuples de races et de langues diverses peuvent s'unir étroitement sans rien sacrifier de leur individualité.» C'est cet idéal que nous, Belges, pouvons réaliser aujourd'hui en évitant le brusque divorce que préconisent à tort ceux que l'ancien régime a torturés tout particulièrement et, qui, au moment d'en finir avec un système reconnu mauvais et inacceptable, inclinent à la légère vers les solutions extrêmes. L'idée n'est pas neuve : depuis 1912 elle a été exposée avec une force de conviction et de sincérité toute particulière par nos associations wallonnes, lassées, à la tin, d'un régime politique abrutissant, atteignant nos populations dans leurs coutumes, leurs convictions, leurs besoins de science et de progrès. Le fait que des délégués du Gouvernement belge du Havre devaient se rendre récemment en Suisse pour y étudier le système fédéral prouve que, de "l'autre côté du front, l'on a songé qu'il y avait des réformes importantes à introduire dans notre pays et qu'une constitution fédérale serait le minimum des modifications à apporter à la forme de notre gouvernement. Le fédéralisme écarterait à tout jamais cette maudite question de langue et celle de la prédominance d'un parti politique sur les autres, graves questions qui accentuaient chez nous, avant la guerre, l'antagonisme de nos deux peuples; ses propriétés caractéristiques se résumant dans l'union étroite de petites patries dans, une plus grande sans rien sacrifier de l'individualité de chacune des premières, il en résulterait pour nous les avantages qui ressortent à la fois de la grandeur et de la petitesse des nations. D'aucuns ont éprouvé le besoin de créer de toutes pièces l'unité belge, l'âme belge : autant de mythes, autant d'expressions idéalistes jurant avec la réalité des faits. L'unité européenne, l'unité américaine feraient le pendant de celle-là. En exaltant l'union de deux peuples de race différente, qu'on dise tout simplement la patrie belge, les intérêts belges, sans jouer sur les mots; le bon sens ne s'en offusquera point. En égard à la part prise par nos aïeux à la formation et à l'organisation de la Belgique, étant donné l'importance acquise au début de ce siècle par notre commerce et notre industrie et en tenant compte, en général, de notre développement économique pendant les années qui ont précédé la guerre, ce qui a amené toutes les nations du monde à s'intéresser à notre sort, nous détruirions, par un geste irréffléchi, les résultats de près d'un siècle de travail commun, en creusant imprudemment un large fossé entre le sol flamand et le sol wallon et en nous disant les uns aux autres, des deux côtés de l'obstacle : « Chacun pour soi! Je ne vous connais plus! ». Une entente loyale et cordiale, empreinte d'indépendance réciproque, avec la devise si belle : « L'Union fait la force! » est seule capable de ramener pour longtemps la paix et la prospérité dans notre malheureux pays. Unifier les Belges en un seul organisme politique a été une dangereuse utopie. Les avantages que nous apportait, avant 1914, notre situation aux confins des grandes puissances étaient considérablement affaiblis par le mécontentement de deux races théoriquement fusionnées malgré elles par une même administration centralisatrice. Nous avons montré à l'étranger, par des' incidente comme celui qui s'est -passé à l'Exposition de Gand en 1913, le spectacle d'un pays prospère livré continuellement à des querelles intestines par la faute d'un EN RUSSIE. Moscou, 16 juillet. — La « Novaja Gbisn » écrit que le Comité exécutif du gouvernement dans les districts de Mourmane a décrété, vu les menées hostiles des troupes de l'Entente, mobilisation immédiate des régiments d'artillerie et du génie, interdit toute agitation contre-révolutionnaire et ordonné la remise des armées. Un amiral anglais est arrivé à la côte mourmane à bord d'un yacht. La « Pravda » annonce que des bolchevistes ont été tués à Jaroslaw par des officiers partisans de la contre-révolution et, en matière de représailles, préconise ouvertement le régime de la terreur. Moscou, 17 juillet. — On mande d'Arkhangel à I' « Iswestiia » que des officier» ai «nldntc «orliog ot italiens sont arrivés isolément et par groupes à Arkhangel. Ils y forment, sous la protection des consulats anglais et français, un détachement dont la force s'accroit sans cesse et qui compte à présent plus de 300 hommes. Le but poursuivi n'étant pas douteux en présence de la question de Mourmane, le Comité exécutif du gouvernement des Soviets a décidé, malgré les protestations des consulats allies, de désarmer les soldats serbes et italiens et de les éloiguer d'Arkhangel, ce qui, dit-on, est fait depuis. Moscou, 16 juillet. — Les autorisés militaires viennent de faire remettre 200 fusils à l'ambassade allemande pour la meftr x même de se défendre. Ea outre, les autorités ont mis à la disposition de gouvernement à courte vue, imprégné de mauvaise volonté, n'accordant rien de ce que l'on demandait en Wallonie et en Flandre au nom des populations, mais imposant des règlements qui devaient les blesser d'une manière également grave. A un autre endroit, dans le Hainaut, par exemple, pour ne citer que cette province wallonne, on marchait de l'avant, en matière d'enseignement, sans s'arrêter' aux criaille-ries ni aux menaces du pouvoir central. Des hommes énergiques, profondément attachés au peuple qu'ils représentaient, luttaient d'arrache-pied contre l'hostilité d'un gouvernement qui ne pouvait logiquement être le leur. Ce que le Hainaut a fait, il y a quelques années, pourquoi toute la Wallonie ne réus-sirait-elle pas à le faire dâns l'avenir, au sein d'une Belgique fédérale, sous la conduite des associations politiques ayant fait leurs preuves, mais sé taisant à l'heure actuelle, ne se montrant pas, aussi longtemps que le gouvernement du Havre est sensé nous représenter.Beaucoup gémissent en secret : — Ah ! si je pouvais prendre le parti que vous me suggérez ! Mais c'est plus fort que moi; la raison et le sentiment d'opportunité me tirent en sens opposé. Je vois bien que vo.tre avis est le meilleur, mais c'est au sentiment et par conséquent à l'inaction que je m'abandonne. » D'autres, qui nous attaquent, auraient pris autrefois les dieux à témoin que la séparation administrative, qu'ils nous font maintenant un grief d'avoir acceptée, était un événement heureux. Avec les moyens dont nous disposons, que demandent de nous, en définitive, le devoir, l'intérêt, le vrai bonheur de tous les citoyens belges ? Conservons précieusement ce que la Belgique d'avant 1914 possédait d'avantageux dans tous les domaines. Jetons de nombreux ponts au-dessus du fossé qui nous a séparés depuis les événements qui se sont produits en Flandre; franchissons-les sous lés auspices d'un fédéralisme semblable à celui qui réunit en Suisse trois racés différentes sous un même drapeau. La cause finale à envisagea doit être le bien de la patrie. Nos deux peuples, dont le passé commun a mis en vedette la vaillance et les légitimes aspirations, ne demandent qu'à exploiter chacun par devers soi le riche domaine que nos pères ont mis en valeur. Mais, de grâce, qu'on ne considère plus comme une unité à livrer à la domination d'un pouvoir central intransigeant, deux groupements bien délimités que la langue, les mœurs, la vie appellent à une existence séparée. Comment nos dirigeants du Havre n'ont-ils pas £enti que, cette t'ois, deux révolutions au lieu d'une allaient éclater, si la guerre mondiale n'était venue brusquement interrompre le mouvement libérateur des Flamands et des Wallons également blessés dans leurs convictions et leur idéal? A présent que la séparation administrative est un fait accompli, la Wallonie se trouve comme soulagée. L'on s'habitue, d'une manière continue et de plus en plus profonde, au nouvel état de choses. Avant 1914, pareille remise au point eût été accueillie avec un enthousiasme indescriptible; elle eût été saluée par notre pays comme l'aurore d'une existence nouvelle, conforme à ses aspirations. En ce moment, la guerre et les préoccupations d'ordre matériel mettent une ouibre à notre joie; tous ceux qui partagent nos idées ne jugent pas l'instant opportun à la propagande du programme qui nous est cher. Mais nous n'en conclurons pas moins que toutes les forces, toutes les bonnes volontés de Wallonie sont existantes : elles forment, à l'état latent, le bloc solide et compact qui s'est toujours opposé aux dangereux progrès de la centralisation à outrance, et que nous retrouverons au moment propice sur la voie de la Justice et du Droit. Cobstenoble. l'ambassade allemande l'immeuble avoisinant pour y loger les prisonniers de guerre allemands. Prague, 16 juillet. — D'après le « Swoboda Ros-sii », le meneur du mouvement tchèque-slovaque serait le journaliste Bogdan'Poale, ancien rédacteur du « Narodny Listy », de Praque, qui était officier de réserve dans l'armée autrichienne et qui pas«a à Tarnopol avec une partie du régiment rutbène-gallicien n° 15 au côté des Russes. Rendu à la liberlé, il lança une publication pour engager les prisonniers à se révolter contre l'Autriche. Le colonel Woljetchowski, qui commande un détachement de troupes tchèques-slovaques, est un ancien officier autrichien qui, déjà, avant la guerre, avait pris du service dans l'armée russe. » Helsingfors, 17 juillet. — La Diète finlandaise a , ' . .... - ^ _w r_*jjV. via g.yùV^rn&fiiêriî sur l'adoption du régime monarchique par 57 voix contre les 53 des républicains. Berlin, 16 juillet. — Depuis quelque temps a cessé l'arrivage des secours envoyés par l'Amérique à la population de la Lithuanie, les fonds étant retenus à New-York sous prétexte qu'ils servent à soutenir la population d'un territoire occupé par l'Allemagne. Par suite de cette décision, une extrême disette règne en Lithuanie. et des milliers de familles sont en proie à la famine. Pour y remédier, le commandement supérieur des forces allemandes a remis entre les mains du rabbin Rubinstein une somme de 200,000 mark, destinés à soulager la misère du peuple. La population lithuanienne s'est montrée très touchée de ce geste philanthropique. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo (le, S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dénier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 18 juillet. Théâtre de I* gaerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière Au Nord de Lens, ainsi qu'à l'Est de Yil-lers-Bretonneux, nous avons refoulé des attaques locales de l'ennemi. L'activité combative médiocre de la journée s'est animée vers le soir et a temporairement pris une plus grande intensité pendant la nuit au Sud-Ouest d'Ypres, et à l'occasion de nouvelles charges de l'adversaire, à l'Est de ViHers-Bretonnéùx. La vive activité d'observation nous a valu des prisonniers en plusieurs endroits. Groupe d'armées du Kr»npri*z impérial Hier, pendant la journée, l'armée du colonel-général von Boehm a dû combattre durement.' Renforcé par des divisions fraîchement amenées, après une nouvelle préparation d'artillerie de plusieurs heures, l'ennemi a déclanché une grande contre-attaque générale sur notre front au Sud de la Marne. Vers le soir, la bataille a été décidée en notre faveur. Les attaques de l'ennemi se sont écroulées avec de lourdes pertes. Au Sud-Est- de Mareuil, notre contre-poussée a redélogé l'adversaire de petites localités où il avait pu pénétrer. Sur la rive Nord de la rivière aussi.l'ennemi a vainement essayé de nous disputer nos succès. A l'assaut d'une crête au Sud de Pourcy, nous avons capturé toute la garnison avec son commandant, un chef de régiment et plusieurs canons. A l'Est de Reims, la situation est sans changement. Feu d'artillerie d'intensité intermittente. Au Nord-Ouest de Massiges, l'ennemi a mené de plus petites, contre-attaques, avortées grâce à notre contre-poussée. Hier, nous a-vons abattu 23 avions ennemis.Le lieutenant Jakob a remporté sa 23* victoire aérienne. * » * Sofia, 15 juillet —Officiel. Sur le théâtre de la guerre en Macédoine, dans la région de Bitolia, à plusieurs endroits dans la boucle de la Czerna et au Sud de Huma, violente canonnade réciproque par intermittence. A l'Ouest du Vardar, notre feu a mis en fuite un important détachement d'infanterie ennemie. Au Sud de la Belasitza, nos détachements de reconnaissance ont fait prisonniers plusieurs soldats anglais. * » Constantinople, H juillet. — Officiel. Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, notre artillerie de gros calibre a bombardé avec succès la gare de Reutje, ainsi qu'un camp de troupes ennemies établi entre la côte et le chemin de fer. A l'Ouest du Jourdain, la nuit du 13 au 14 juillet, nous avons arraché à l'ennemi ses positions et les avons tenues malgré des contre-attaques d'une violence extrême. L'ennemi a subi de fortes pertes. Une attaque prononcée simultanément par nos troupes à l'Est du Jourdain a provoqué une violente contre-action de l'ennemi. Une division de cavalerie ennemie, appuyée par des chars d'assaut, s'est lancée au-devant de nos troupes; elle a été presque entièrement exterminée. Sur les autres fronts, rien d'important à signaler. —«o»— Berlin, 18 juillet. — Officiel. (Wolff). Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 23,000 tonnes brut. « * Berlin, 16 juillet. — Officieux. L'attaque que nous avons prononcée hier en Champagne fournit une nouvelle preuve de la pleine mesure dans laquelle la direction de l'armée a atteint son but principal, qui consistait à détruire la force au combat de l'ennemi et sa volonté de continuer la guerre. A la bataille de Noyon, les Français ont été déçus de l'espoir qu'ils caressaient d'éviter une défaite grâce à la connaissance qu'ils avaient de notre plan d'attaque, à l'échelonnement profond de leurs troupes et à la promptitude de leurs contre-attaques. Hier, convaincus de leur impuissance à résister à nos assauts et mis au courant de notre intention de les attaquer, les Français, se sont repliés sur des positions de seconde ligne sans oser accepter le combat dans celles de première. C'est pour cette raison, et non par suite de pertes, car nos pertes ont été absolument normales, que notre attaque n'a pas été poussée plus avant. L'ennemi a esquissé notre assaut pour aller s'établir avec toutes ses forces rassemblées dans de profonds boyaux de défense à l'arrière de son ancien front, et il a de la sorte renoncé spontanément à presque tout le gain territorial qu'il avait réalisé au cours de trois grandes batailles sanglantes. Ce qu'il avait conquis lors de la bataille d'automne et d'hiver de 1915 au prix de plus de 150,000 morts et blessés, puis pendant la deuxième quinzaine d'avril 1917 où tant de ses meilleures divisions avaient consenti les énormes sacrifices qui valurent DEPECHES DIVERSES Londres, 17 juillet. — On estime dans les cercles parlementaires que le Parlement sera dissous vers la fin d'octobre et que de nouvelles élections générales auront lieu le 15 novembre. Les listes d'électeurs comprennent vingt millions de noms, dont un tiers de noms de femmes, peut-être même deux tiers. J 15 millions d'électeurs nouveaux se rendront pour la première fois au scrutin' Rotterdam, 16 juillet. — La Correspondanee commerciale pour l'industrie textile annonce que le gouvernement anglais s'est réservé toute la production de laine de la Nouvelle Zélande jusqu'un a» après la guerre. Les prix sont les mêmes que ceux payés durant les deux dernières années. à son commandant d'alors, le général Nivelle, le nom de buveur de sang, il l'a totalement abandonné en un seul jour et presque sans combattre Le noyau des armées de l'Entente, composées de troupes de toutes les races, évacue le champ de bataille devant l'ennemi : la reconnaissance de la supériorité de nos armes ne pouvait être exprimée plus nettement. Sur la Marne même, la résistance la plus opiniâtre n'a pu empêcher nos troupes d'assaut de franchir la riviere qui, même si l'ennemi ne s'était pas magistralement enfui sur les hauteurs de la rive méridionale, n'eût pas constitué pour notre volonté d'attaque an obstacle insurmontable. Dans leur élan impétueux, les troupes de l'armée von Bôfen ont fait à l'ennemi, rien que dans cette ione, plus de 8,000 prisonniers. ¥ * Berlin, 15 juillet. — Officieux. Au cours des combats qu'elles ont soutenus en j,uin contre un adversaire qui a cherché par tous les moyens à enrayer nos opérations de reconnaissance, nos forces aériennes ont remporté des succès particulièrement importants. Nos avions affectés au service des soldats travailleurs et nos avions de reconnaissance ont rempli leur tâche à l'entière satisfaction des troupes et des chefs- Nos aviateurs de chasse ont gardé l'initiative sans s'inquiéter du nombre de leurs adversaires. - Nos escadrilles de bombardiers ont continué leur guerre de destruction contre les installations militaires situées à l'arrière du front ennemi. Leurs attaques ont été particulièrement efficaces contre les gares de Meaux, de Verberie etd'Etaples, où elles ont provoqué des incendies et des explosions, comme aussi contre les champs d'aviation de Ramay, d'Ophey, de Vief, de Villes et de Taniem-ville.Nos observateurs de ballons captifs sont restés les auxiliaires toujours vigilants des troupes qui combattent sur le sol. Nos avions à qui est confiée la protection de notre territoire ont de leur côté réussi, pendant le mois écoulé, à empêcher que les paisibles populations des zones occidentales de notre pays subissent de fortes pertes du fait de jet des bombes ennemies. Les exploits des forces aériennes ressortent du nombre des appareils ennemis descendus, lequel dépasse de loin celui enregistré jusqu'ici : 487 avions ennemis ont été détruits; 216 sont en notre pouvoir. 250 sont tombés dans les-lignes ennemies complètement détruits et 21 ont été forcés à atterrir. En descendant 92 avions et forçant 14 appareils fortement endommagés è atterrir au-delà de nos lignes. nos canons de défense ont obtenu un résultat qui dépasse de plus de la moitié leur record du mois de mai. Nous avons perdu 153 appareils, dont 86 tombés dans les lignes ennemies, et 51 ballons captifs. Communiqués des Puissances Alliees Paris, 17 juillet (3 h.) Au Sud de la Marne les Allemands, poussant des forces nouvelles, ont attaqué dans la soirée les hauteurs au Nord de St Agnan et,de la chapelle Monthodon. L'ennemi a réussi à pénétrer dans la bour-donnerie.La bataille se poursuit avec âpreté sur les pentes boisées immédiatement au Sud de ce point. Plus à l'Est, en dépit d'attaques très vives nous avons maintenu l'ennemi aux lisières Sud des bois de Bouquigny et de Nesles. Les Allemands ont tenté également un puissant effort en direction de Montvoisin, dont ils ont pu s'emparer, mais une contre-attaque de nos troupes les a rejetés de cette localité. Entre la Marne et Reims des combats violents sont en cours dans le bois de Courtou. Une attaque ennemie dans la région de Voigny a complètement échoué. A l'Est de Reims, les tentatives locales de l'ennemi sont restées infructueuses, notamment dans la région de Prunay, où les Allemands qui tentaient de renouveler leur assaut sur Beaumont, ont subi un sanglant échec. Partout nous avons intégralement maintenu nos positions. * Londres, 16 juillet. — Officiel. Nous avons exécuté un heureux coup de main près d'IIébuterne, fait plus de 30 prisonniers et pris 12 mitrailleuses. Nous avons légèrement amélioré notre ligne dans le secteur de Villers-Bretonneux. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains dans les environs de Locre Les Allemands ont pénétré dans deux de nos nouveaux postes établis près d'IIébuterne; ils en ont été rejetés immédiatement par une contre-attaque. Nous avons fait quelques prisonniers. Rome, 16 juillet. — Officiel. Les opérations sont restées modérées sur tout le front, sauf à certains moments dans le secteur situé au Nord du Grappa. Grâce à une énergique attaque, nos détachements ont fait quelques progrès; ils ont pris 7 mitrailleuses et fait 94 prisonniers, parmi lesquels 3 officiers. Des deux côtés de la Brenta, nos patrouilles ont dispersé deux petits postes de garde autrichiens et pris plusieurs mitrailleuses. Nos aviateurs et nos dirigeables de l'armée et de la marine, ainsi que ceux de nos alliés, ont été très actifs le*jours et la nuit. Treize avions ennemis ont été descendus. La Haye, 16' juillet. — La conférence1 chargée de régler 1 échange des prisonniers entre l'Angleterre et l'Allemagne a terminé ses travaux. Le résultat des délibérations peut être considéré comme satisfaisant. Les grandes lignes de l'accord se rapprochent de la convention similaire conclue entre l'Allemagne et la France. La Haye, 17 juillet. — La « grippe espagnole » s'étend fâcheusement e* Hollande. On a dû interrompre les manœuvres qui avaient lieu à Assen, parce que l'épidémie faisait des progrès rapides parmi les troupes. La maladie s'est également propagée à Leerdam et dans d'autres garnisons. Dans les charbonnages de l'Etat à Maestricht, environ 1,300 bouilleurs en sont atteints. La. Guerre sar Mer Copenhague, 16 juillet. —Le steamer norvégien' « Kong Guttorm » a été torpillé dan3 le canal. Deux chauffeurs et deux matelots de l'équipage' ont pu être sauvés. Paris, 17 juillet. — On mande de Toïio : — Dans la baie de Tokujana, une explesion s'est produite le 12 juillet à bord du vaisseau de ligne japonais « Kawatschi », jaugeant 21,000' tonnes et ayant un équipage de 1,100 hommes en temps de paix Le navire de guerre s'est échoué. Plus de 500 hommes ont péri. » Une déclaration le m. von Seldler M- von Seidler, président du cabinet autrichien, a fait une longue déclaration au sujet de la politique extérieure de l'Autriche-Hongrie. Il a dit notamment : — Aucune de nos tentatives pour amener nos ennemis à composition n'a amené un résultat tangible. Nos adversaires veulent faire perdurer le carnage et les horreurs de la guerre jusqu'à ce qu'ils aient atteint leurs buts. Ces buts, quels sont-ifs? Ils peuvent se grouper en trois catégories bien distinctes. Tout d'abord, l'entente veut réaliser ses idéals humanitaires; ensuite, elle préconise une nouvelle délimitation des frontières au détriment des Puissances centrales, concurremment avec le démembrement de l'Autriche-Hongrie et, finalement, l'Entente veut nous imposer des réparations et nous infliger un châtiment justifié, prétend-elle, par les crimes que nous aurions commis. La volonté que nous avons de nous défendre n'est pour eux que le « règne du militarisme », et ce militarisme doit être anéanti. Ils n'admettent pas que nous nous défendions contre leurs attaques. De notre côté, nous sommes toujours prêts à conclure la paix aux conditions qui ont été si souvent énoncées. Nous sommes entièrement d'accord avec le président Wilson sur les quatre bases fondamentales qui, à son avis, pourraient servir d'assises à la paix. Mais depuis que nous avons conclu la paix à l'Est, ces bases ne paraissent plus suffisantes aux Alliés. Les conditions imposées aux vaincus leur paraissent draconiennes. N'en sont-ils pas quelque peu responsables ? N'avaient-ils pas été invités à prendre part aux négociations et n'a-t-il pas dépendu d'eux que les conditions fussent autres et plus libérales ? Je le répète, malgré tout, nous sommes prêts à entamer des négociatio s de paix. Mais lorsque nos adversaires exigent de nous que nous nous déclarions prêts àfiire amende honorable pour les injustices commises et veulent nous imposer des réparations, nous estimons que nous avons plus de droit qu'eux-mêmes à faire valoir, car c'est nous qui avons été attaqués par eux, et c'est par leur fait que nous avons subi des dommages. Mais du moment que l'on se place à ce point de vue, il n'est pas possible d'entrevoir la fin de la guerre. Il faudrait se battre jusqu'à extinction des forces Nos dispositions pacifistes sont connues. Elles n'ont pas varié, mais il nous faut déclarer une fois pour toutes que nous n'admettons en aucune manière la discussion de questions territoriales, qu'elles s'appellent Alsace-Lorraine, Trieste. le Trentin, les colonies allemandes, etc. Nos aspirations pacifistes s'arrêtent aux frontières de ces pays. D'autre part, nos adversaires ont émis la prétention de s'immiscer dans les affaires de la monarchie danubienne. Ils ont cherché à provoquer des crises, dans l'espoir de désagréger l'empire autro-hongrois. Nous déclarons formellement que nous n'admettons aucune immixtion étrangère dans les affaires intérieures de la monarchie. Comme nous n'avons pas la prétention de dicter à nos ennemis leur ligne de conduite en ce qui concerne l'Irlande, l'Egypte, les Indes, le Transvaal, nous estimons qu'ils n'ont aucun droit de se mêler de nos affaires personnelles. Nos dispositions pacifiques, toutefois, ne nous empêcherons pas de poursuivie résolument la guerre, d'élargir encore nos victoires, quelque pénible qu'il nous soit de continuer à verser inutilement un sang précieux et de faucher de jeunes existences qui pourraient être conservées, si nos adversaires faisaient montre de quelque bonne volonté. Nous sommes décidés à lutter jusqu'au bout pour notre bon droit, jusqu'à ce que l'ennemi renonceâ ses fausses idéologies et reconnaisse l'inanité de ses efforts pour nous amener à merci. » Après avoir parlé de la nouvelle alliance avec l'Allemagne, qui a un caractère défensif et comporte des points d'ordre militaire et économique, M. von Seidler déclare que cette alliance ne doit pas être considérée comme une menace ni comme un acte peu amical envers qui que ce soit. Le traité d'alliance ne contiendra aucun article qui s'oppose à des groupements futurs ou qui soit un obstacle à la .constitution de la Confédération des Nations.— Il entre dans nos intentions, dit-il, de conclure avec la Bulgarie et la Turquie, un traité qui élargisse nos relations économiques avec ces pays après la cessation des hostilités. En attendant, nous continuons notre guerre de défense, tout en nous déclarant prêts à conclure un compromis qui sauvegarde notre honneur et ne soit pas un obstacle au libre développement de nos peuples. La prolongation inutile de la guerre est le fait de conducteurs d'Etat qui ne rêvent que l'anéantissement de leurs ennemis. Nos adversaires se pâment devant des buts de guerre qui ne peuvent être atteints que sur les ruines du monde civilisé. Nos vaillantes armées sauront déjouer leurs projets et confondre leur orgueil. Pour notre part, nous nous éh tenons toujours au point de vue exprimé par notre digne souverain, dans sa réponse à la note pacifique du Pape, du 1er août 1917, disant que l'Autriche-Hongrie aspire à une paix qui délivrera le monde de la haine et de l'esprit de vengeance, et assurera aux générations futures une existence exempte de soucis militaires. » Al HAVRE Le Havre, 15 juillet. Deux commissions seront nommées pour étudier les questions pendantes, notamment la question des langues, le droit électoral et la revision de la Constitution. Ces commissions se composeront de vingt et un membres, dont les deux tiers seront choisis parmi les Belges qui sont demeurés au pays. L'autre tiers sera nommé par les soins du gouvernement et formera une section préparatoire chargée de mettre les questions au point et de prendre des conclusions qui seront soumises à la commission pléniêre. Ce seront donc les Belges demeurés au pays qui seront appelés à se prononcer au sujet de ces propositions. 4me année. — IV 166 JOtPiiAL QUOTIDIEN — Le i\° : ÎO centimes Vendredi 19 Juillet 191E

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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