L'écho de Sambre et Meuse

662 0
05 oktober 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 05 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f47gq6s561/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

PRIX DES ANNONCES : Annnonces. In ligne, fr. 0.50; -—Aun linanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne fr. ! .00: — Nécrologie, la ligne fr. 1.Q0: — Faits divers fin) la ligne fr 1.25: — (•'«its divers (doras . la 'igne, fr. 1.50; — ''hron locale. In ligne, fr. 2.00 - hépa-■i Jurii iaires 'a !ig'C. 2.00 i • ini(tratl«(' et Réduction roi* Fosséï-Pleuri.s. Namur . -na i de 11 à 1 h. »1 de ,S à S h es articles n eugi^oi* que leurs auteurs s manusrrrt» non ne -«ont pas rendus. Pli* DES ABONNEMENTS : 1 iaoi«, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.5C1 Les demandes d'abon. enasnt soc; remues exclusivenaeulp'ar tes bureaux c» fP< facteurs <ies poilcs. Les réclamations concerna!?l I-abonnements,. loi*ent ctrt adresfe«; exclusivement aux bureaux de poste j J.-B. mm, fil!:rîïeui-ProprlÉïsî^ La « Tribune Libre * est largernt*i niivwia rt t nti.it LETTRE DE BRUXELLES Lettre de Bruxelles Bruxelles, 1er octobre 1918. Vous connaissez sûrement l'inscription qui figure, en lettres d'or, sur le second cordon du premier étage de la Maison du Pioi à Bruxelles, en face de 1 hôtel de ville : A peste, famé et bello, libéra nos, Maria Pacis. Cette prière ardente, jaillie de l'âne de nos ancêtres qui connurent toutes ces calamités, et bien d'autres, on croyait bien que le Ciel l'exaucerait définitivement, surtout depuis que la catholique Belgique s'était donné un Conseil de douze ministres qui passaient leur vie, selon la parole amusante de feu Bara, « aux genoux de nos six évêq^ies ». Tant d humilité n'a servi de rien. La pieuse Belgique a eu beau, depuis i88i, n'obéir qu'à la crosse et a la mitre, les maux ont plu sur elle comme l'eau de Di 'U sur les vergers de Wallonie. La guerre, voici plus de quatre ans qu'elle désole nos populations et y torture effroyablement le cœur de toutes les mères — Bella matribus detestata ; — la famine, nous la frôlons tous les jours Nous pouvons dire, comme l'homme- du pays de H us ; Nos malheurs passent nos espérances. Cependant, si quelque chose est l'ait pour nous étonner', c'est que les maladies infectieuses et contagieuses n aient point fait leur apparition de façon remarquable. Elles sont, de temps immémorial, les compagnes obligées de la guerre. Bruxelles en a fait maintes fois 1 expérience au cours de son histoire Mais à cette époque, s'il faut en croire les vieux chroniqueurs' on avait plus de confiance pour combattre les épidémies, dans les moyens liturgiques que dans les ressources de la Science, et l'on recourait plus volontiers à la Pharmacie Spirituelle de Wickmans, ou au Journal ecclésiastique des Saints invoqués contre les contagions, imprimés à Anvers en 1020, qu'aux avis des docteurs et des officiers de santé. C'est ainsi que pour éloigner la dysenterie qui accablait au XVII0 siècle la population, nous voyons le magistrat de Bruxelles acheter un ; lampe d or de 000 florins qui devait brûler nuit et jour dans le chœur de Samti -Gudule, taudis que les ar ly.lucs fa aien! venir de Schiedam à Bruxelles, le corps de sainte itvinne, dont la présence, allinne-l-on, .suffit à conjurer le fléau. Ne l ions pas de ces crédulités du bon vieux temps ; rions en d'ant nt moins qu'en dépit des esprits loris et des moque-Dieu qu 1 nous côtoyons tous les jours, leur usage est loin d'être perdu, et quantité de nos concitoyens, qui ne l'avoueraient peut-être pas en public, continuent intimement croire à leur efficacité. Nous avons assisté, au cou s de cette guerre à plus d'une crise de religiosité qui doit nous rerrdre modestes, qnand nous voulons plaisanter nos aïeux de recourir à la Pharmacie spirituelle. En ce moment même une partie de la population bruxelloise subit un de ces accès particuliers qui en d.sent long sur la fragilité de nos nerfs et 1 ébranlement de notre cerveau. A quoi croyez-vous, par exemple, que soient dus jusqu'ici les succès de l'offensive de l'Entente ? Oui, je sais, vous aile? me parler des plans combinés des états-majors, du génie militaire de Foch, de la supériorité numérique des effectifs dont il dispose, du perfectionnement des canons, et tutti quanti Ce n est pas cela du tout. C'est bien plus sensationnel et plus 4 miraculeux. Vous voulez le savoir? Eh! bien, sachez — je vous'le dis à l'oreille — que les avantages que vient de remporter l'Entente sont dûs uniquement — uniquement, vous l'entendez? — à la protection du... Sacré-Cœur .. C'est le Sacré-Cœur qui a tout fait. La croyance en a été habilement distillée et répandue dans le monde dévôt et, en quelques semaines, la dévotion spéciale au Sacré-Cœur a pris, dans toutes les paroisses de Bruxelles, un développement extraordinaire. On cite couramment tal marchand d'emblèmes religieux qui, en deux mois, vient de faire fortune rien qu'en vendant des images et des statuettes du Sacré-Cœur. C'est une furie, une exaltation comme on n'en peut voir qu'en des temps comme ceux que nous vivons... Il y a cepend ni quelque chose qui est de nature à refroidir cet enthousiasme Mais nos dévôts n'ont pas eu encore, sans doute, le temps d'y songer C'est que, somme toute, en favorisant l'Entente le Sacré-Cœur travaille en réalité pour ce sacripant de Clé-menceau et c tie gueuse de Marianne. Nos bons catholiques belges l'oublient. Ils retardent, comme toujours. Ils ignorent que le coup du acre-Cœur a raté en France, et que M. Léon Daudet, le tombeur de Malvy, n'aura décidément pas sa Jeanne d'Arc, avec laquelle il comptait bien ramener le Roy à Paris» et y défénestrer la République... M. Fernand Neuray espère bien, lui. rentrer en Belgique en y ramenant le sectarisme clérical, victorieux définitivement de ses éter nels ennemis :-le libéralisme et le socialisme. Il en veut surtout au premier ■ « Au regard de la doctrine catholique, écrit-il dans la Nation belge du 1er septembre dernier, le libéralisme est une héresie. Nous nous sentons de force à démontrer que la doctrine catholique, en l'espèce, a la raison pour elle.» Opportune démonst ation par le temps qui court, laquell ■ donnera aux partisans de 1 "Union sacrée qui ont - définitivement ruiné toutes les théories libérales en matière d'enseignement en consentant à subventionner 1 enseignement libre, une haute idée de leur perspicacité politique. Ce qui [tousse M. Neuray, non pas à en treprendre celte démonstration de l'excellence du dogme catholique et de sa supériorité sur 1 « hérésie libérale », mais à en suspendre la menace sur la tète des réfracta ires de l'Union sacrée, c'est la résurrection prochaine à Paris de la Chronique « qui va commencer par être hebdomadaire, en attendant mieux i. La réapparition de la Chronique met M. Neuray dans tous ses états. Il ne sait comment il iloit 'pren Ire cet événement. Doit-il s'en réjouir? Doit-il en prendre l'alarme? ' La Chronique va-t-elle appuyer l'Union sacrée ? Va-t-elle, au contraire, mettre les points sur les i, et les pieds dans le plat ? On sent que M Neuray tremble, que l'heure du règlement des comptes ne soit déjà arrivée. !1 fait les yeux doux à ses adversaires de jadi -, et fait appel à leur mansuétude:, « Nos confrères libéraux, écrit-il, peuvent compter sur notre amitié fraternelle Une belle tâche s'offre à leur talent et à leur activité. Nous les connaissons assez pour être sûr qu'ils voudront prouver, comme non», la possibilité de l'Union nati .nale, entre gens séparés par tant de choses, en la .pratiquant. » !' >ur qui connaît l'honnie, cç sont là des lignes, qui suent là peur On sent qu'il vit avec, la conscience de l'effroyable responsa-bi itéqu. pèse sur le g mvernenient qu'il est chargé de de eudre, et qu'il redoute de voir a ii i ver le moment pourtant inévitable, des explications D</jà, il cherche à partager les aules commises, et il va jusqu'à espéier que les libéraux systématiquement écartés de toutes les avenues du pouvoir depuis 1884, poussèrent la complaisance jusqu à en accepter bénévolement une part « Le sens du relatif écrit-il, ou si vous voulez, le bon sens pratiqua nous paraît avoir manqué dans l'un et l'autre camp. Que ne s e»t-on souvenu davantage qu'il faut vivre avant de philosopher? Que de disputes économisées, que de malheurs évités si les principaux tenants des thèses en présence avaient commencé par se poser la question « En somme, de quoi s'agit-il ? » Ce ton larmoyant nous change du XX" Siècle que nous avons connu avant la guerre, et qui le prenait de si haut avec tout le monde. M Neuray s oublie jusqu'à proférer ■ et iveu, qui doit avoir échappé à sa plume : « Si 1 Etat, dit-il, se mêle des conflits religieux, s'il veut favoriser telle religion, brimer telle autre ou seulement distinguer les citoyens quand il accorde ses places et ses faveurs d'après leur croyance et leur incroyance, il affaiblit la patrie et sème la guerre civile. » Tout le procès du Gouvernement belge ilep is ! 88 i est dans ces quelques lignes. Certes, aujourd'hui, le bon apôtre fait la chattemite, et est prêt à déclarer « que cela n'arrivera plus. » Mais comment concilier de si bonnes intentions avec « l'hérésie libérale » et l'erreur de « 1 équivalence des religions et de toutes les doctrines éri.-ôe en dogme par des esprits généreux à qui les conséquences de cette fausse et dangerer p équation demeuraient invisibles »? Les rédac teurs de la Chronique seraient bien naïfs s'ils allaient s'imaginer que '-''..Neuray et ses amis consentiraient se faire damner pour avoir le plaisir de jeter un pont sur leurs différends d'autrefois. « Petit à petit, écrit k encore M. Neuray, l'idée s'implante dans tous les milieux que la mission du gouvernement n'est pas de tracasser telle religion, ni d'en favoriser telle autre, mais d'accorder, en vue du bien général, toutes les énergies, toutes les intelligences, toutes les bonnes volontés. » Nous aurions la partie belle à demander à M. Neuray et à ses amis, ce qu'ils ont fait de toutes les bonnes volontés qui se sont manifestées pendant cette guerre, et spécialement de celle- de la presseMibé aie. Nous ne voulons pas citer de noms. Mais il en est qui sont sur toutes les lèvres, et la peur que la simple annonce de la réapparition de la Chronique fait éprouver au rédacteur de la Nation belge, et du XX" Siècle prouve qu'il en est d'autres qui ont quelque chose à dire et croient le moment venu de ne plus hésiter à le faire Attendons ! Les braves gens qui s'imaginent, que tout sera.fini quand les canons se serou tus, pourront bien marcher de surprise en surprise . F. F. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux | Communiqués én Puissances Centrales j Berlin, 4 #ctokre. ! Théâtre d» la juerr« à l'Ouest. Groupe, d'armées du Kromprinz Ruppreclu de Bavière. Eu Flandi e, entre Hooglede et Rosselaere, l'adversaire a attaqué avec des forces considérables.De part et d'autre de la route Syaden-Roeselaere, il a fait irruption dans nos lignes. Par des contre-poussées violentes, des troupes de la Bavière et de la Prusse rhénane l'en ont redélogé et fait, à cette occasion, quelque 100 prisonniers. Rien de nouveau devant Cambrai. Au Sud d'\ubencheul et.près de Preville, des charges partielles nous ont - valu 70 prisonniers. Groupe d'armées von Boehn. Sur un large front, entre Le Catelet et au Nord de Saint-Quentin, les Anglais ont recommencé s essayer une tentative de percée générale. Par le premier assaut, l'ennemi est parvenu à prendre l e Catelet, à pénétrer jusqu'à Beaurevois et Montbrhain et à faire irruption dans Seqhart. Des deux côtés de Le Catelet, rouis avons redéloge l'ennemi de nos posiiions et l'avons refoulé même au delà de ses ligues de départ. Dés éléments des régiments de réserve nos 90 et 27, commandés par le major Goder, le capitaine de cavalerie baron de Wangen-heim et le premier-lieutenant Sleuer s y sont tout particulièrement distingués, de même que des batteries du 2e régiment d'artillerie de campagne dé la garde. Une attaque cernante exécutée par des bataillons saxons, rhénans et lor-ains nous a permis de rentrer en possession de Monthre-liain.Après une lutte pleine d'alternatives d'a-\bp s et -de w-iil, Scquart est restée aux mains de l'ennemi. Au so't, au Sud de St-Quentin, un feu violent a p.'t cédé des attaques ennemies qui se sont écr liées devant nos liâmes. •roupt l'armées du Kronprinz allemand Sur 1 crête et les versants du Chemin des Dames, les violents comoats en terrain avancé se sont maitenus aussi hier "Nous avons refoulé des charges plus fortes des Italiens. Sur le nouveau front le long de l'Aisne et du canal au Nord-Ouest de Reims, nous sommes partout en contact combatif avec l'adversaire. En Champagne, sur un large front, des divisions françaises et américaines, en partie fraîchement amenées,' ont donné l'assaut entre la Suippes et 1' Visne. Depuis le début de la bataille, les régiments westphaliens combattant à l'Est de la suippes et près de >ainte-Marie-à-Py ont repoussé hier aussi des attaques générales de l'adversaire et fait plus de 100 prisonniers. Au Nord de Somme-Py, l'ennemi est parvenu à prendre pied sur la crête entre Saint-Etienne et Somme-Py, sur le Westenberg et la hauteur de Medeah. Une contre-attaque a rejeté au delà de ces points l'adversaire. Les Français y tiennent encore des nids insignifiants. Au front entre Orfeuil et l'Aisne, les attaques ennemies se sont écroulées en avant de nos positions. Au Sud de Liry et au Sud-Ouest, de Mon-thois, des combats particulièrement acharnés se sont engendrés à cette occasion. Des régiments de la garde et de la Pomé-ranie, de la Prusse Rhénane et de la Bavière y ont complètement refoulé l'ennemi. Challerange, déjà pris par l'adversaire, lui a été réenlevée. De même, des attaques réitérées dans la soirée se sont écroulées. Entre l'Aisne et les Argonnes, de violentes charges de détail ennemies ont croulé. * « « Berlin, 3 octobre. — Officiel. Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sou^-marins ont coulé 32,000 tonnes brut, dont un vapeur américain lie 7,000 tonnes environ qui transportait des troupes. Ils ont torpille, en outre, le vapeur de transport de troupes « Mount Vernon ». l'ancien « Kronprin-zessin Cecilie », du Norddeutche Lloyd. Le résultat du torpillage n'a pu être observé; mais d'après des iipprmations publiées par la Presse ennemie, le vapeur est re"tré au port avarié. * v Vienne, 2 octobre. — Officiel de ce midi. Sur le front en Italie, faibles duels d'artillerie et engagements entre patrouilles. * Vienne, 3 octobre. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, combats , d'avant-p istes fructueux pour nous sur les versants j septentrionaux du monte Tomba". ) En Albanie, les événements du front bulgare nous ont forcés à replier nos divisions ; c'est ainsi que Berat est tombée aux mains de l'ennemi sans combat. Constantinople, 30 septembre. — Officiel. Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, les Anglais n'ont pns suivi nos troupes au delà de la ligne Pyrus-lac de Hule. Au Nord-Est de Kunetra, sur la route du lac de Tibère à Damas, une attaque de cavalerie et d'automobiles blindées ennemies a été repoussée d'une manière sanglante. L'ennemi n'a pas prononcé de nouvelles attaques du côté de Derat. Près de Rayak, nous avons descendu un avion ennemi et fait prisonniers les occupants. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. —« o)»— . Berlin, 2 octobre. — Officieux. Le communiqué officiel anglais du 29 septembre au soir, parlant de combats livrés entre le ruisseau de la Sensée et Saint-Quentin, dit textuellement ce qui suit : — Au Nord de Saint-Quentin, à l'extrême droite, le 20e corps a entrepris à 5 h. 50 du matin, n'ne attaque au delà du canal de l'Escaut y compris Bel-lenglise vers le Nord; les hommes de la 46e division, munis de ceintures de sauvetage, de nattes, de civières, de( matériel de pont et de radeaux, ont pris d'assaut sous la protection du feu concentrique de l'artillerie et des mitrailleuses, les principaux ouvrages de défense de la ligne Hindenburg qui longent à cet endroit la rive orientale du canal. » C'est la preuve faite, une fois de plus, que la manœuvre de l'Entente consistant à parler de la pénétration dans la ligne Hindenburg ne rencontre pas d'ïhçrédules. A notre connaissance, il n'existe pas de ligne Hindenburg;Le système de positions dans lequel nous nous sommes établis au printemps 1917 en vue de raccourcir notre front, a été construit sur l'ordre du feldmaréchal Hindenburg. et a reçu, de même que son prolongement vi s le Nord et Vers le Sud, des noms empruntés à la légende des Nibelungen, tels que Siegfried, Wotan, Hagen, etc. Il ne s'agit pas d'une seule ligne mais d'un système de défense établi sur une profondeur d'un "grand nombre de kilomètres et englobant souvent des positions établies les unes derrière les autres. P.tr suit»1, si l'ennemi a prh pied, à certains endroits, dans les partie les plus nuancées de ce système profond de positions, il a encore devant lui toute la p; ofondeur du réseau de. défense. La mali e des Anglais e t cousue de fil blanc ; ils voudraient faire croire au monde qu'ils ont enfin réussi percer nos lignes et dans ce but ils travestissent avec préméditation la r ilité des faits. OiiiiM&iq -és ><&■• - ■*ac«s Alliées Paris, 3 octobre (3 h). Sur le front au Nord de la Ye.de, nos troupes, poursuivant Jeur avance, ont pris Loivre. Dons la région de la Neuvilette, ur.e violente contie-attaque allemande n'a pas obtenu de résultat. En Champagne, les coijibats engagés hier dans l'après-midi se sont poursuivis dans la soirée. Nos troupes ont enlevé Challerange. Les Allemands ont fait de puissants efforts pour nous chasser des bois au Sud d'Orfeuil où nous avons pénétré par trois fois, leurs assauts se sont brisés contre nos lignes; nous avons conservé tous nos gains et infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Le chiffre des prisonniers faits par nous a encore augmenté. L'aitaque a repris ce matin à l'aube. ¥ « Paris, 3 octobre (Il h.). Dans la région de Saint-Quentin, des combats violents sont engagés dans la position Hindenburg entre Lesdins et Reguchart, où les Allemands opposent une très forte résistance..Plus au Sud, nous avons pris pie 1 sur la voie ferrée a l'Est de Saint-Quentin et progresse en combattant à l'Est du faubourg d'isle. Nous avons fait une centaine de prisonniers.Au Nord-Ouest de Reims, nous avons enlevé Cormicy. Nous bordons le canal entre Concevreux et la Neuvilette EnJJhampagne, la bataille a continué avec une violence soutenue Nous avons élargi nos gains dans la région au Nord de Sommc- Py- Nos troupes, brisant la résistance des Allemands, se tout emparées de la côte du idanc-Mont et de la ferme Médéan à cinq kilomètres au Nord-Ouest de Somme-Py. 2,800 prisonniers allemands faits au cours de la journée sont actuellement dénombrés. Londres, 2 octobre. ■— Officiel. Nous avons percé la ligue Fonsomme (Nord-Est de Sajht-Quentin)-Beaurevou- (Est de Gouy). De.-> troupes néo-zélandaise», anglaises et écossaises ont pris Oèvecœur et Humilty. Nou^ avons fait quelques cent unes de prisonniers. Les troupes canadiennes ont conquis Neuville et Saint-Bemy, ainsi que le plateau à l'Ouest de Rumilly. Les Allemands ont commencé à céder ce matin sur un large front au Sud-Est et au nord du canal de La IniS^ée. Nous les poursuivons. * * * Borne, 2 octobre. — Officiel. Canonnades dans le secteur de Conca Laghi (Po-sina), sur le haut plateau d'Asiago et sur le Montello. Sur le reste du front, feu de diversion. Des patrouilles ennemies qui tentaient d'approcher de nos postes dans les secteurs de Mon et du Col del RosSo ont éié dispersés à coups de fusil et de g: enad"s à main. Les Operations a I'Ouest Lon 1res, i octobre. — ' e correspondant u Iront du » Tiine< » écrit i ia date du I r ociobre 'ue h vdle de, .ara Ta qai avai pu ap rcevoir en .re - i sntiiu dernière pr -que uit rte, es • om lel uen en 11 mimes. Zii' irh 'i octob-e. — L'« Vnz iger. » de Z irich rep oluit un t;légr<mn- du correspondant du « N> w-Yo k Herald » en France disant que sur tout le f oift américain sévit u-t violent feu d'artillerie. l.es'Allemand- ont déclanrhé un terrible feu roulant près de St-Mi uej ''aprè- une information H ivas, les Américains o ta fit ire lac d. ni- trois j"iirs à une vigoureus • m re-aita tic . 1 mande sur les contreforts en Argoni e. Za< icli, 2 octobre.—I)ays les envirins de Nice, les Amène uns ont métamorpht/sé un grand nombre d'hôtels en hôpitaux pour leurs malades et blessés. 11 y aura piace pour 30,000 patients. Londres 3 octobre — On mande du front en France au « Daily Mail » : , — Le t aque- eu masse des Alliés, exécutées avec une p riorité numérique double et triple, n'ont pas < trui'jusqu'ici enouv au front allemand. Unes, 'ise n'est doi.c plus nssible, mais les Allies con .meront le combat. Londres, 2 octobre. — Da « New Statesmsn » : — Ne suivons pas l'exemple des gens inconsidérés qui crient déjà sur le» toits qu'une nouvelle grande ret> ite des troupes allemandes peut être considér e comme certaine et déj t jettent les reg rds sur les Ardennes ou même vérs .es frontières allemandes.Les Allemands replieront certainement encore leur front pour le rectitier et en faire li ligne d'ensemble qu'il n'est plus pour l'instant. Mais, à très courte distance derrière leur front, ils possèdent des lignes qui forment un solide enchaînement, et s'ils parviennent à s'y maintenir, ils n'auront pas, sauf dans le secteur de Lens, perdu plus de terrain qu'ils n'#n occupaient au début de 1918. Et même à supposer qu'ils se replient davantage, (jue Douai et Cambrai leur échappent, l'expérience acquise au cours de quatre années de guerre doit nous prémunir contre un optimisme exagéré dans l'appréciation des conséquences immédiates de la perte de ces points stratégiques. 11 est fort possible de tenir bon sur un front qui ne réponde pas à toutes les exigences stratégiques, surtout étant donné la situaton à l'Ouest; n'est-il pas avéré que les troupes de l'Entente n'ont pu, au cours de ces quatre années, maintenir intacte une seul» partie de leur front? Au surplus, on peut raisonnablement affirmer que von Hindenburg et LudendorfF n'ont pas absolument renoncé à une contre-otlensive. Pour l'instant, ils cèdent du terrain, mais leur retraite est méthodique et nous nous tromperions fort en nous imaginant qu'elle exclut la possibilité de dé-clancher une vigoureuse contre-attaque quand l'assaut anglo-français aura cessé par suite d'épuisement.Milan, 3 octobre. — Sous le titre » La résistance allemande », M Uarzini écrit du front à l'Ouest au « Corriere délia Sera » : — Sur toute sa ligne d'attaque, l'armée du général Gouraud rencontre une résistance e traordinaire, ce qui était à prévoir dès le début de l'action. Sur le terrain on lulé qui s'élève devant les soldats de l'Entente, les Allemands ont des réserves inépuisables p«ur se défendre méthodiquement à l'extrême.ils se sont retirés de la zone avancée pour se fixer dans leur plus forte ligne de défense et sont décidés à tous les sacrifices pour s'y tenir. la bataille prend donc en ce moment le caractère d'une guerre de positions. I): ils un terrrain si difficile, parsemé d'innombrables ouvrages de défense gigantesques, une percée est impossible. Ei\ BULGARIE Sofia, 2 octobre. — De 1 Agence télégraphique bulgare : La session extraordinaire de la Sobranié a été ouverte aujou <1 hui par le président du Conseil, M. Malinof, qui a, au nom du ro , donné lecture du discours Uu trône suivant : - La situation générale du pays et les graves diliiouites avec lesquelles nous étions aux prises pour » itisiaire aax nombreux besoins de notre héroïque année ont, au mois de mai dernier, rendu nei-uSaaire la cous nution du gouvernement actuel. L.e gouvernement, émané de l'opinion publique et qui a toute ma confiance, a, durant le court laps de temjis ecûuie depuis qu'il administr e les alfaires du pays, consacre tous ses efforts à Ja solution des noinweux et graves problèmes soulevés par une longue serie d'années Ue guerre. Animes d'un esprit de parfaite loyauté à l'égard de nos allies, mou gouvernement et moi n'avons U autre but que de remplir notre devoir envers la patrie, eu aitlani sa population et ses vaillants sol-uats a obtenir une paix honorable et digne des douloureux sacrifices qu'ils ont consentis en vue de fonder l'unité bulgare. Tout a ete fait de ce qu'il était possible de faire datto cet ordre d'idees. Finalement, mon gouvernement, après un examen très attentif de la situation, a décidé de proposer à nos ennemi» d'ouvrir de» négociations en vue de ta conclusion d'un armistice et éventuellement de la paix. Le gouvernement, pleinement conscient de la situation qui nous est creee et attentif aux nombreux pioblemes poses ou a poser encore, a décidé de convoquer 1 aasemblee nationale eu session extraor-dtnaire.il »a de soi que ceci n'exclut pas le droit pour l'asseutblee nationale de s'occuper, au cours de cette session extraordinaire, d'autres aifaii es que les nécessites de 1 administration reg uhère du pays pourraient lait e surgir. Pleinement convaincu que vous ferez preuve dans vos travaux et vos résolutions de l'intelligence, de la sagesse et de l'esprit patriotique qu'impose l'heure actuelle, j'appelle sur vos délibérations la bénédiction du fout-fuissaut et déclare ouverte la session extraordinaire ue la dix-septième assemblée nationale ordinaire. \i\e la llulgane ! » La lecture du discours Uu trône, saluée par de longs applauUissements, a été suivie de la solennité religieuse Habituelle. Après quui, M. jialinof a proposé à la Sobranié de s'ajourner à v endredi a l'effet ue lui permettre de donner au peuple et aux represeniants de la nation les moyens de se l'aive une idee exacte, ue la situation générale, noiamfmen quant à la conclusion u'une suspension d'armes et l'ouverture de négociations pour li conclusion de la paix. LaîSeinjjleea approuve cette proposition et la séance a ete levée. Constantinople, 2 octobre. — Le journal « llali » annonce que ji. Kadoslawof a invité tous les députés musulmans de la Sobranié bulgare qui se trouvent à Constantinople a venir immédiatement à isolia. Vienne. "1 octobre. — On maude de Sofia au Bureau de Correspondance, en date du 30 septembre : — Les déserteurs marchant vers Sofia ont été refoule» jusqu a Wladaja par tes troupes gouvernementale».La capitale ne court aucun danger. Cologne, "1 octobre. — On écrit de Berlin à la « Gazette de Cologne » : — On ne demande ni plus ni moins à la Bulgarie que la rupture cornp été avec, ses anciens allies et la ce»*ion a l'Entente des chemins de fer et de la navigation sur le Danube. L'acceptation d ces conditions par le gouvernement consii ue une déclaration de guerre aux autres coalisés de la Quadrupliee, qui ont besoin des chemins de ter pour assur r la protection des frontières méridionales t e l'Autriche-Hongrie et tenir la Roumanie à l'œil. Ne pouvant plus compter sur les Bulgares pour cet office, il faut qu'ils s'en chargent eux-mêmes à tous risques et périls. En Orient, dont la Bulgarie fait partie, les revirements sont plus faciles et plus prompts que chez nous. Lorsque M. Malinof a remplacé M. Badoslayof, les gens au courant ne doutaient pas que ce changement pùt signifier pour la Bulgarie la possibilité de s'éloigner de nous quand viendrait à sonner l'heure de l'adversité. Tant que M. Radoslawof était au pouvoir, on ne pouvait pas croire que cala fût possible, mais lorsque M. Malinof est arrivé aux affaires, on aurait dû se méfier, et se méfier d'autant plus qu'a ca moment manquaient à l'armée bulgare des lauriers à cueillir. 11 est donc possible que nous n'ayons pas usé de toute la prudence nécessaire en cetie occurrence. Mais lout n'est pas fini, et vous allez voir certainement le tableau changer en Bulgarie. Le peuple bulgare va nécessairement demander des comptes à ceux qui ont, le 29 septembre, à Saionique, sacrifie sa fidélité à l'alliance, son unité, sa gloire et ses rêves. Au su plus, une victoire de nos armes ne peut 4me armlt. — ,V 232 JtîgÉjjjg* — -J. 1Q Samedi 5 Octobre i91&

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes