L'écho de Sambre et Meuse

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06 november 1918
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s.n. 1918, 06 November. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n69z/
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" '<"• 'f? *' ■ - ,'jiîï *xcJuafjï.»' v.*i ^ear £»s bureau* f I '<" f f M * î r Lkr J»OSi*i ! îs. rèrJarusiioij'î «;oncfrna?4 )<• ûbo(>u>*in6rtt? jioir*nt ^irf4 adTes* '1 ' vehisivemeot îw». fourbus <ie o* v ■ 2î- - stssi-proprigtsîî^ ' La « 'fi Hunf Libre - est itrge«u»! mvertc i tous LO!t» CECIL •t la " Lifoe «Ses» l'eiijtlo» „ La Haye, 3 novembre, Noas liions et extradons te texte suivant du s Berliner Tageblatt » : Au cours d un discours prononcé devant une assemblée de journalistes interalliés, lord Ceeil a fait le» déclarations suivantes au sujet de la • Ligue des Peuples » : Nous datait» créer et favoriser une nouvelle i akianct pariai tout»* les nations, surte. t dans un moment où il est absolu-mer .nécessaire d« constituer un jfrand nom-br* de nouvelles organisation» nationales. Certaines personnalité» «*nt rapporté, au sajet de l'Empereur d'Autriche, que la ma-narchie auetro-horigroise n'était, pas basée sur des principes solides et qu'alla lieveif absolumant être transforma*. J'ai 1 impression que cette observation est exaoie, mais noua ne devons fus, permettre son démembrement; notre devoir est de rétablir une situation régulière. » Faisant alars allusion aux condition» qui seraient de nature à amener la conclusion d« ^ la paii et à favorisai* la création de la «Ligue de» Peupla» «, lord Céeil a déclaré : « Ceiui qui erait que la question est résolue jiar la fait qua l'on compulse une earti du manda, et qua Fan y trace de nouvelles frontières, at qm^a la canvictiaa ([ua le grand * problème est ainsi résolu, commet une grossière et dangereuse erretr Taate pepsetae qui arait la tâcha aisée sera édifiée si elle tient compte de ton» les problèmes géographiques, historiques, militaires et de races qui sont à résoudre il se fera alors une idée plus au woius exacte de la lourde tâche assumée et en conduira qu'il es) bien raa'aiaé, dans «es cir eonstanese, de conclura uae pan kora>rai»l< et durable a» «'inspirant de toutes ces considérations.Je ne suis cependant pa? un pessimiste, je crois au contraire que mon grand défaul réside dans l'optimisme. Malgré cela je suis persuadé que le grand problème en présence duquel se trouve actuellement le monde entier, peut être considéré comme une question la plus enchevêtrée et la puis difficile à résoudre. x uion avis'* la cause principale "qui i amené les troubles internationaux est cette croyance suivant laquelle on supposait que les choses humaines se laissaient impunément dominer et délimiter J'estime qu'il devrait exister une espèce d'état d'osprit, qui parviendrait à s'dccobi-moder, petit à petit, aux ancien.-» traités et accords. Je doute évidemment que 1 on obtienne un tel résultat après un premier essai. Je me déclarerais déjà sa-tiafai' si l'on en arrivait à s'inspirer de principes réels et .sincères capables d'amener par un travail «omman, la création d'une a Ligue des Peu-pies » effective. <Je serait là use transformation complète qui mettrait à l'épreuve le patriotisme de plus d'un ngiais. Examinons de plus,près ce problème en nous inspirant d'anciens principes — je ne *eui pas faire allusion à des revendications de la dynastie, je m'en réfère seulement à d'anciens vœux — et disons que si nous ne traitons pas le problème de la « Ligue des ' Peuples » en exprimant an souhait bien «iaeère et en essavant de solutionner la qaestieri an faveur du monde entier civilisé, qu'en réalité noa» commettrons «ne aouvelle erreur et que nous nous lancerons tête baissée a la rencontre d une catastrophe semblable i eelle que nous avons sous les yeux depuis plus de quatre ans Il serait al»r3 matériellement impossible <|«e la civilisation européenne suraente ce nouveau calaclysate. C'est dans ce but que je vous expose, pour le moment, cette grande question et que je vous denae certains éclaircissements quant à l'esprit qui doit nous guider daas un «oment .»& neus élaborons des conditions de paix. Je m'adresse surtout à vous parce que, dans ces questions, les hommes d Etat et les politiciens ne peavent apporter qu'ane faible collaboration. Elles dépendent poar ainsi dir». de l'état d'esprit des masses. Je vous engage donc sincèrement à poursuivre, dans «elle question, un idéal très élevé. » * * 4 L'ïfcpagne «î 2s " iJgu« «le* 6P®iïj»ï«« , Berlin, 3 novembre. D'après un télégramme parvenu à la • Koln. Ztg. », la « Ligue des Peaples » a trouvé l'approbation des catholiques espagnols. Le livre publie par le secrétaire d'Etat Eriberger a été beaucoup discuté dans les eercles catholique* de l'Espagne, et ses propositions sur le désarmement et l'arbitrage oih trouvé leur écho. On désire, en Espagne, que 1rs catholiques 4u «tonde entier ne réunissent en une grande confédération dans le but de faire aboutir ces idees. L'AFFAIRE C4ILLAUX Le procès int nte contre >4. Joseph Caii Jaux, depuié de la Sartae et ancien président du Censeil, a commencé, au Palais uu Sénat, à Paris L» il décembre prochain, il y aura un un que M.- Icmenceau, e;i sa qualité de ministre de ta guerre, saisi la Chimère d une de- J MI , i i >J—!—! L——f»;. .«^g I mande en suspension de »munité parlementaire de M. Caillaux, ade permettre à la justice militaire d'enta;»jei poursuites contre ee denier. it Huit jours plus lard, la Inbre vota la suspension demandée, apt èrndisceurs sen-it sationnel do M. Caillaux, rallia lui-s, même à la demande du gOfnemeut, afin iu que tout put être examiné été la lumière la plue complète put être fa'itur les aecu-t- salions formulée* contre lui. s, Le 14 janvier 1918. M. CaiW fut arrêté, i- Il a doue dé à fait «d moi» et (i de réclu-i- sion préventive L'accusatio* contenue dan» document iu ofliciel, par lequel la suspens! de l'imrnu-s- nité parlementaire a été d?u !ée, était double. it La première basée sur le faiie M. Caillaux avait entreteno person:pment. des st rapports amicaux avec dettx peines(Al'rne-re reyda el Bolo Pacha), qui ét^ accusée» i- d'intelligences avec l'ennemi, t|loir qu il (Cailiaus) pouvait bien avoir tr»é dans les ii crimes de ces individus. le La deuxième expose sar la fei rapports ie dressé» par l'ambassade de Fr» i Rome, qu'e« iy V M Caillaux avait en Italie j- des conversations au cours iuelles il le aurait défendu une politique éfgêre pères sonaelle. allant à l'encoMtre dfpelitique id du geuveinement delà Répttklii et qu'en s- ce faisant, M. Caillaux avait coromis les alliances françaises »e Au cours de l'instruction, ipremière ►s partie de l'accusation, portanâmplicité i- de trahison, crime pour lequel l'aisé aurait pu être traduit devant la justicaitaire, a is dû être abandonnée. i- Restait donc la question de salitiqui* et r de son action politique, surtout etalie. le Après tu: ' instruction qui siré huit i- mois, le Cabinet lémenceau a esé que la dite action constituait un crimontre la je séeurilé de FEtat, et a chargé leiat, oon-.U stitué en Cour suprême, de juger <e affaire. C'est dire que le procès , qmieut de id commencer à Paris, est un grandi remarie quable procès de haute politique, •i- La première aadience s'est bé* à la lecture d^ l'acte d'accusation. L'affaire sera probablement renée à une • Vini'niiniiim il i > » V»> i w»ï IVv r» VEmn LA PAIX Paris. 3 novembre. — Oe l'AgenHatas : e — L'ariiiistice avec l'Autriche-hgrif ast signé et les ho tilités seront spendue» ,t lundi i novembre, s 3 heures de l'aie-iuidi. Les conditions de i'armietice eei^iiuMiies f. mardi. f ' • : Paris, 4 novembre. Le « T«, « an-t nonce que les délibérations du nseii de 1 guerre sur le» conditions de l'ariaee ont - pris fin dansMa nuit di jvendredi. Le» cooditioes déM*itives en oîété e*-s voyées à New-York dans la joirnidu leu-s demain. « » 1 Manchester, 1er novembre. — icerreas-1 pondant de Londres de t Manches1 Guar-5 di-m b écrit : 1 — Ce *eir, j'ai entendu daas dornilieux ' bien i«fermés échanger des vues «ternant J la date probable de la fin des hostik. 1 Le* prévilions des plus prudente vont 1 pas ai-deià du début de février, ieiodérés > parient de 1* mi-novembre «t eertai même ! de la fin de 1s semaine prochain». — Lit SgSfitlSDi î lllf -r - » vmw Rotterdam, i novembre. On mande de la frontière belge au Sieuwe Rotterdamsche Courant > que l'on jbservé durant ces dernièrss nuit» une grue activité aérienie. De nombreuses bombes ont étélancées dans le secleur-lrontièrei. Le» Allemands ont évacué Assjede et Sahaete ;«f,q«'au canal. On a observé un grand incend's tns la direction de Cand. Depuis ce mati* 4 heures, une Urème activité de l'artillerie régne à ia fjenrre. Une grande bataille semble seiéreopper. Le il electriqu» qui barre la 'ronière a été en grande partie détruit par fie fcu des grenades. EN RUSSIE Pétrograd, 2 novembre : Des voyageurs racontent qu'ui révolte locale a éclate à KybinsK contre 1 gouver-ment des Soviets Deux mille matelots ont été enviés pour réprimer les trouble». « Varsovie i novembre. Le Conseil de régence a aommé | néral de division et chef de 1 état-major i l'armée polonaise 1» feld-maréchal flexv^idBWski, qui a prêté serment. La Haye, 3 novembre : Le » Telexraaf ^ apprend la rajfcttion d'un traité de commerce conclu entre, la uède et la Finlande. Copenhague, 2 novembre. On mande d'Helsingfor# que le jouverne-mi'iil finlan ;>is ; aiauistié tous eeul qui eut été condamnés au maximum à 4 anrles ït n-prisounement pour avoir paiticipé v la ré o-iution. i^i —mu iwgidunuu j wwi;». ■ m m mm COMMUNIQUÉS OFFICIELS UUiSfHYIUHIWUK.i3 ur r tuic-t-o 1 i « L'Eshe d* S ambre et Mots* » fmklw U communiqué officiel *llcm*nd de m et le dwmtr eommmnqm frmrtçms, dau-zi hêttres #*#nt les mires jonrmux la ■ — t* «' in P*?«n»e«8 in îderlin,v5 octobre. !'e Théâtre de la guerre i l'Ouest. Entre l'Escaut et l'Oise, le» Anglais et Français ont repris leurs grandes attaques. Par une mise en ligna gigantesque d'ar-li_ tillerie et de chars d assaut, ils ont tenté de forcer la percée sur un front de pies, de (U 6« kilomètres. u." Dans une lutte dure, perdurant jHsqu à la 1 tombée de l'obscurité, nos troupes numéri--, quement bien inférieures aux forces de 1 adversaire sent parvenues à enrayer l'offensive ennemie et d'empêcher la percée. '''" Au Sud df*s routes conduisant de valen-! ® ciennes vers le Nord, nous avons rejeté l'adversaire devant nos ligues. ^ Les charges dirij^ei sur notre nouveau front passant par Sebotirg-Wargnies-le-^ Grand ont éié avortées par de» contre-pous-sées ceuroneées de succès,a*r les hauteurs à 1 * ' r« L -'j 1 Est de ces agglomérations. Wargnies-le-Petit, tombé passagéreaaent entre les mains de l'adversaire, a été repris. 'Je 'ui Sud de Wargnies-le-Petit et près de f'n Jolinetz nous avons arrèk: l'attaque débou-fs chant de part et d'autre de Le Quesney. Nous avons méthodiquement évacué -1® Le Quesnoy qui était menacé par un mouvement enveloppant de l'adver-aire. L'assaut ennemi dir igé sur la forêt de 1 * Mormal a été enrayé daas la partie ocoiden-tale de la forêt. Sud île ls forêt aussi, nous avons refoulé l'agreinour dan - l'après-midi peu en V" arrière de nos premières lignas sur les feau-,a leurs à l'Ouest du canal reliant la Sambre et U l'Oise. Dans le courant de l'après-midi, l'adver-1 ! ' saire a poursuivi se» attaques. ' ' Leur centre se trouvait au Word et au Sud i!~ de la forêt. , Au Nord de ia 'orèt., nous avons enrayé la poussée à l'Est de Jolinetz, et au Sud de la foret sur les bords d i canal reliant Sambre 114 pt Oise. Le secteur du canal a l'Sst d'Ors et de Calillon a été maintenu contre tous les assauls de l'ennemi. Au ud de Gatillon, l'adversaire a poussé ^ | au-de du canal sur une profondeur d'un à deux . loniètrcs à peu près. \®s Ici, dos détachement» de combat y sta-! ' tionné l'ont arrêté sur la route L* Croise-èss Oisy. Eut. Fesny et au Nord-Est d Etreux toutes les attaques de l'ennemi se sont écroulées. S1;!* ïnt * Etreux et l'Oise, il a pu gagner en *c pluM urs endroits la rive orientale. Iri non plus il n'a réussi à pénétrer plus loin qae • otre première ligne. tM" Au Sud de l'Oise, de violentes attaques au ïU~ Sud de Guise, près de Le Hério et contre Pargny-les Bois ont suivi le violent feu d'artillerie. qui a sévi au petit jour jusque dans es- la région de la ^erre. ar- L'adversaire a été refoulé partout, en partie par une contre-attaque. iux Pas d'actions combattives sur le front de ant l'Aisne. Entre LeChesne elSommauthe, des pouesées ont partielle» d» l'adversaire ont avorté, ré» Sur les hauteurs au Sud de Beaumont, me nous avons refoulé de violentes attaques do* Américains. , Dans le bois de Dieulet, nos troepes se sont méthodiquement esquivées à de plus fortes attaqués et se sont retirées sur la rive Est de la lieuse, au Nord de Stenay u Sud du Dun. nous avons refoulé sur le we fleuve des détachements ennemis qui avaient r^é poussé au delà de la Meuse. "'i- Sur les hauteurs à. l'Est de la Meuse, de puissantes charges se sont écroulées de ées même qu à l'Est de la Moselle, dés attaques partielles des Américains. et Tienne, 2 novembre, • Au front italien des montagne*, nos t>oupfî se retirent vers les positioas qu'elles me occupaient au début de la guerre. Dans la plaine vénitienne, nous franchis- 'er; sons le Tagliamento. L'évacuation du terri- 5, a serbe se pour*nit. des . •erlia, S novembre, - Officieux La grande attaque anglo-franco-améri-caine, attendue depuis longtemps et qui devait, à la veille des négociations d'armistice, )lle percer notre front pour amener l'Allemagne ■er-' à une capitulation sans condition, a été dé-clanchée le l«r novembre et » échoué le our premiei jour * Dans la .section dit front tenue par les Anglaif dais le Nord de la ranpe et en Flandre, où ds larges parties du front «.Ile-1 e mand sont soustraites à une attaque par des barrages d'envergure et des inondations, le '• terrain d'opération des Anglais avai' encore été restreint grâce au repli de la ligne allemande derrière l'Escaut au Sud de Deynze ion Comme i! fallait done s'y attendre, la par-, )a tie anglaise delà grande offensive était dirigée au Sud de Valenciennes contre le secteur front non protégé par des obstacles naturels, t- Tonti'fois, les Allemands étaient préparés ] à rece' çir rennsmi et si, près d'Aulnove, ont I grâce » a mise en ligne de masses de trou-t «- pos, n< - adversaire.-, ont réussi à pénétrer : 9- dans i i.-, ligues .-ur un espace localement limité, leur attaque a été parée immédiate- l '• ment à l'a(rrière sur la ligne des hauteurs d'ane importance capitale qui s'élèvent au Sud-Ouest de Saultain. Par des assauts renouvelés jusque dans la nuit, le» Anglais ont alors vainement tenté s" d« s'emparer de Valenciennes: au cours des I* combat» acharnés livrés aux abords d» la fe ville, il» ont été repoussés sans relârhe. I Cette tactique consiste à évacuer tous 1ns ! angles et tous les saillants de notre ligne, d® i Nous avoas abandonné le saillant de netre I" front au Sud de Valenciennee après avoir volontairement évacué la ville la auit et sans n' être entravé par l'ennemi; ce* mouvements sont simplement, conformes ï la tactique de l~ "défense que nous avons adoptée et qui a fait se» preuves depuis le début de l'offeasive du général Foch. IU manière à libérer, en raccourcissant le plue e" possible notre froat, des forces pour rendre V mobile notre défense et ealever'à l'enaemi a toute possibilité de nous attaquer de lanc. L'attaque fraaco-américaine s'est étendue n depuis la Selve jusqu'à la Mease »ur ua front ?' de près ds iOO kliômètres ; elle avait pour but de faire crouler le puissant front de u~ l'Aisne qui s'appuie sur la vallée inondée, et de couper les troupes allemandes dans l'h rgonae par une attaque simultané» de u" l Ouest et du Sud-l6t, , L'attaque française, préparée depuis la e mi-octobre par un grand nombre d'attaques II ~ partielles et de grands combats, s'est complè tement écroulée. Dans les combats livrés pour la possession III des hauteurs situées entre la Seive et Châ-lJ~ teau-Porç'ien, dont l'occupation devait ouvrir ® aux Français le flanc de la position allemande de l'Aisne, les Allemands sont restés r~ vainqueurs. , Tous les efforts des -Tançais de part et " d'autre de Youziers et de Grandpré ont aussi , échoué. ,'1 Les efforts et les sacrifices inouïs n'ont a donné aux Français qu'un gain territorial ,e local prés de Voucq et de Falaise , A i* suite de l'ecroulement d» l'attaque L " française, l'offensive des Américain» entre e* 1' *■ ire el le Meuse a perdu toute inportance. Sur tout le front d'attaque lo.ag de 95kilo-mètres, ils sont simplement arrivés à pénétrer ' # sur une étroite pointe de terrain dans nos lignes à ane profondeur allant jusqu'à_S kilo-t' mètres entre les vi-llages de Chatnpifneulle 9 " et d'Aincreville. Tous les efforts faits par les Américains pour briser le front allemand devant l'endroit. "®" et ils avaient pénétré dans nos lignes ont iy' échoué sous la résistance inébraalable des >l! troupes allemandes, aussi bien sur le flâne A* Ouest que sur le flanc Est. au " :,'e (>«»asi^aés des Paissaace» *!liée» ir- n's Paris, ?> novembre (.1 h ). Eatre l'Oise et la Serre, un coup de main »r- dans les positions au Nord de Pargnv-le«-Bois, nous a permis de faire des prisonnieis. de Sur le front de FÀisae, notre infanterie a réalise, au cours de la nuit, une progression Ses nouvelle., Nou» avons pris les premiers vil- lsges de ia Croix-aux-Bois et de Jivry. r»t, La résistance de l'ennemi s'est s'ensible-lo* ment accrue notamment dans la forêt d'Ar-gonne. Au matériel abandonné hier par l'en-se nemi et tombé entre nos mains, il faut ajou-us ter 14 canons dont S de gros calibre, ive Le chiffre des prisonnier» que nous avons faits depuis 1» début des opérations dépasse le 2,MO. ;nt Paris, 3 novembre (M h.';. '|c La dure bataille engagée en Argonne par lie notre ime armée, en liaison avec l'armée es américaine, a abouti à un succès coaaplet de nos armes. L'ennemi qui avait défendu avec achane-ment le passage de l'Aisne, puis qui s'était ios crampoané désespérément aux hauteurs boi-lft» sée» oft il trouvait une eteelleate défense naturelle a vu sa résis'ance «'effondrer par is- tous nos efforts victorieux. 'ri- , Avec un admirable élan, iïb» troapes ont enlevé de haute iutte les villages de Toges, de Belleville, de Quatre-Champs, de Non-val. des Alleux et de Ckàtillon-sur-B'ar. ri- Poussant lu-delà dans la direction du Nord, le- elles ont eecupé complètement les bois de ce, Voucq et du Chêne, dont elle6 tiennent la ;ne lisière Nord. là- Les arrières-gardes laissées par l'ennemi le pour arrêter notre avance, ont été partout bousculées. les Le dégagement de l'Argonne est un fait accompli. 'e* Les prisonniers faits par nous et le matériel les capturé, ne sont pas encore dénombrés le o « )t*C ]p_ Londres, l*r novembre. Ofliciel : ze Au lever du jour, les troupes anglaises el ar- canadiennes • ont attaques sur un front d'en-ri- viron six milles au Sua de Valenciennes. ;ur | Après un combat acharné qui a coûté des ;ls. j pertes extrêmement lourdes, nous avons forcé rés ' le passage de la Romelle. occupé les villages ve i de Maresches et d'Aulnove et tteint la voie iu- i ferrée dans la banlieue Sud de Valenciennes. rer i Nous nous sommes .heurtés à une forte ent résistance, notamment au Nord de Maresches ite- et dans le village d'Àulnoye. Plus tard dans la journéej l'ennemi a prononcé plusieurs contre-attaques énergiques 1 sur le haut plateau à l'Ouest de la route de Prewau à Valenciennes. Nonobstant ces attaques, nos troupes ont maintenu avec succès leurs positions sur la crête. Ce soir, de nouvelles contre-attaques se sont développées au Nord-Est d'Aulnove ; au cours de ces opérations, nous avons fait entre deux et trois mille prisonniers. * * Rome, l*r novembre. --- Officiel. i Sur le haut plateau d'Asiago, la Vie ar-» mée et les deux divisions des "■ lliés qui en i font partie ont eu une nouvelle occasion d<î montrer leur bravôure. s Nous avon$ conquis le^s fortes positions qui s furent disputées durant de si longs mois : s le monte Mosciagh, le monte Lo.igaea, le t monte Balc. le Meletta, le monte di Gallion, i la Sasso Rosso, le monte Spitz et le monte Lambara sont en notre pouvoir s Sur le haut plateau d'Asiago, nous avons e fait aujourd'hui plus de 3 000 prisonniers et i prie "3Î canons. La résistance de l'ennemi près du défilé de e Fadaito est brisée. t No» troupes ont pénétré dans Bellune. r La 3e division de cavalerie a atteint la e plaine au Nord de Pordenene la 2" ost enga-, gée dans un combat avec des arrière-garde* s ennemies sur la Medina. * Entre Saciie et Sansino, l'infanterie de la lie et de la 111e armées a franchi la Livenza. a S * * Rome, 2 novembre. La bataille continue toujours et s'étend, n L'ennemi continue sa défense depuis Stitf-i- serjoch jusque Astico. r II se trouve en retraite sur le plateau i- d'Asiago el sur le reste du front ■s Dans cette retraite, il est mieux protégé par le» chemins interrompus que par ses »t arrière-gardes. q 11 est poursuivi, d'une façon irrésistible, par nos troupes qui sg vouent avec enthou — it siasme à une pour>,uite rapide. il Nos batteries amenées en toute-hâte ainsi que celles enlevées à l'ennemi font pleuvoir e sur celui-ci une grêle incessnnte de fer. •e Les divisions de. cavalerie ont brisé la «. résistance ennemie et ont rétabli les ponts, i. et s'avancent sur le Tagliamento. ir La 0e armée, qui entra en action hier dans IS une marche en avant glorieuse, attaque ). aujourd'hui sur tout le front. La 4e arm.ie domine la dépression de Fonzaso La brigade de Bologne entra hier à 6 h. 30 1S à Feltre. it, La 12e armée laissa derrière elle le défilé ^ de Quero et les montagnes et s'unit sar le ,s plateau du Sud de Belluno aux détachements „ qui combattaient dans la dépression de Fadaito. La 3e armée, renforcée par un régiment • de marine dans la région do la côte, oesupa à l'aile droite da front toute la région côtière que l'ennemi a mis sous l'eau. Une patrouille de marins a aiteint Caorle. in Le nombre des prisonniers augmente sans B" cesse et oelui des canons s'élèvent à plus de s. 700. a Le reste du butin est énorme : sa valeur m peut être évaluée à plusieurs milliards. + S.7é<p!hRnfre de» prisonniers avae la Belgique Berlin, le 3. — La « Nordd utsche Aligo-meine Zeitung » apprend de Bruxelles, de i source autorisée : i « Des décisions bien déterminées ont été prises, le 2o avri' 1918 à Berne, entre les gouvernements allemand et belge en ce qui concerne l'éc ange des prisonniers. Au lieu de faire passer les prisonniers de , guerre belge en ' rance, par la Suisse, où ils [ vivraient loin de leur famille et avee laquelle ' ils n'auraient plus de communications,!'Allemagne a proposé, en juillet dernier, de les I renvoyer dans leur patrie Naturellement, la condition fut posée que, pour chaque soldat belge renvoyé, un soldat ^ allemand serait libéré. La raison de ce qu'aucune décision n'a pas j encore pu être prise dans cette question si importante doit être attribuée aux faits que ' le gouvernement français n'a pas rempli les conditions de, l'accord de Berne et que l'échange des prisonniers franco-allemands a [ été momentanément interrompu. ' Le journal ajoute que, de plus, le gouvernement belge n'a pas encore répondu of-■ ficiellement à la note allemande. Suivant le désir du gouvernement fran-: çais, 800 prisonniers belges ont été envoyés I I en France le 15 octobre. | En outre, à tout transport d« prisonniers i i sont joints des prisonnier» belges, suivant i l'accord pris à RerHe. ! ' I ^MMiWl i» mu Iiinwga-.-«wmu « u lommwH DERNIÈRES DÉPÊCHES ( — . ™ " Berlin, 3 novembre. — Officiel. Dtyis lu zone barrée autour de 1 Angleterre, nos sous-marins ont coulé 2(1,000 t. brut. Les navires détruits étaient presque tous des vapeurs pleinement chargés, naviguant vers des ports rnglais dans le nombre desquels se trouvaient aussi deux vapeurs-citernes. 4me àîii'Ce. -- .V 257 \ U;-' ■ ^ Mercredi 6 Novembre

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